Après le festival des fleurs à Floraville, nous voilà embarqués au festival des Dragons de Celestia. Sinnoh est décidément à la mode cette année. Le voyage depuis Johto s’est avéré calme et c’est très bien comme ça. En arrivant à Celestia, on découvre un petit village de montagne. Les quelques maisons des résidents ne permettent pas de loger tous les festivaliers venus des quatre coins du mondes pour assister aux festivités. D’immenses tentes ont été installées dans les près en périphérie du village pour loger tout le monde. Ça n’a pas fini de sentir les pieds et autres odeurs corporels d’humains là-dedans.

Caroline, Fantômette, Mando et moi parcourons les stands de merdouilles artisanales dédiées aux gogos et aux touristes jusqu’à arriver au centre de ce que les résidents du bled nomment la place centrale. Lorsqu’on a vécu un temp soit peu en ville on appelle ça un trou boueux. Et le piétinement de la foule qui s’accumule en ce lieu n’arrange rien à la praticité du terrain.

Mais les humains et les Pokémon présent sur cette place sont afférés à quelque chose qui dépasse le simple revêtement urbain, ils montent des statues. Ils ne montent pas sur des statues, ils montent des statues, ils les fabriquent. Enfin ils essaient par ce qu’en plus d’être un concours artistique, abstrait vraisemblablement, c’est également un concours de rapidité. Trois équipes s’affrontent. L’équipe de gauche, les bleus, assemblent une statue de Dialga, le maitre du temps. A droite, l’équipe rose tente de reproduire le maitre de l’espace, Palkia. L’équipe rouge, au centre, construit une statue de Giratina, le Pokémon de l’antimatière. Heureusement que leurs noms sont écrits sur le socle de leurs statues respectives car la formes seuls des ouvrages n’aurait pas permis une identification aussi précise.

Evidemment, nous ne sommes pas là pour une visite culturelle ou pour un puéril concours de qui a la plus grosse. Comme d’habitude, un mystérieux contacte de Caroline au sein de l’organisation lui a confié une mission louche dont l’issue sera bénéfique à l’organisation de manière directe ou indirecte. Cette fois, pas d’évolution forcé ou de Pokémon surpuissant. Cette fois c’est facile, adapté à notre faible niveau. Il nous suffit de saboter le concours de statue. Pas les trois bien sûr, mais seule celle de Giratina doit gagner le concours. Tout le long du trajet, Caroline se disait qu’enfin on lui confiait une mission à sa portée, sans sortir de sa zone de confort. Mais aux pieds des statues, elle remarque que le Giratina doit être un dieu du chaos, car son apparence est très chaotique.


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'[ETE] nourriture' :

Les humains sont d’étranges créatures. Ils considèrent certains Pokémon comme des divinités, alors que d’autres sont traitées comme des bêtes de somme, des outils ou des armes. Moi-même, j’ai été élevé pour être un Pokémon d’ornement, un Évoli de salon servant de mascotte à un cabaret. C’est vieux tout ça, maintenant j’accompagne Caroline à travers le monde pour l’aider à accomplir les missions qui lui confie une organisation secrète dont elle ne sait rien. Pourquoi faire perdre les bleus et les roses au profits des adorateurs de Giratina, elle n’en sait rien. Comment saboter les statues qui ressemblent un temps soit peu à quelque chose pour célébrer celle qui ne ressemble à rien, ce ne sont pas ses affaires. L’organisation ordonne, elle exécute sans question. C’est la règle.

En usant de sa féline discrétion, elle se faufile parmi la foule et se retrouve rapidement derrière les trois statues. Elles ne sont vraiment pas plus belles de dos. Elle continue de faire le tour pour étudier le champ d’action et tenter de trouver un angle d’attaque. Sans s’en rendre compte, elle se retrouve emporter par une marée humaine.
Caroline s’approche du pseudo Giratina en observant les trous censés représenter les yeux de la créature. En chuchotant, juste pour se parler à elle-même, elle commente l’apparence du Pokémon.

Caroline : Quelle énorme chenille !

Les yeux de la créature s’allument d’une lumière rouge intense qui semble l’observer et croiser son regard. Caroline est comme subjuguer et ne parvient pas à baisser les yeux face au monstre debout devant elle. Sous l’effet de la chaleur, du regard soutenu de la créature ou d’autre chose, Caroline commence à tourner de l’œil. Mando, Fanômette et moi ressentons la même sensation, de mal être, comme un mal des transports.

Deux clignements d’yeux plus tard, Caroline reprend ses esprits. Elle n’est plus du tout au festival des dragons dans le petit village de Celesta. Suspendue au-dessus des douves d’un château construit en haut d’une falaise Caroline se demande comment elle est arrivée là. Dans une cage en fer, les mains tenues attaché ensemble par une chaine, Caroline réalise que ce qu’elle vit n’est pas un rêve. Les liens noués autour de ses mains lui épargne la peine de se pincer pour constater la dure réalité : en un battement de cil, elle s’est retrouvée enfermée dans une cage de fer.

Suspendue non loin de sa cage, la mienne n’est pas plus confortable. Je ne sais ni où nous sommes ni comment nous nous sommes retrouvé prisonniers, mais nous avons quitté le festival des dragons.



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'[ETE] nourriture' :

Les palans qui nous tiennent bougent grâce à des chaines manœuvrées par des soldats en tenue médiévales. Nos cages sont approchées des remparts en face d’un homme en armure, qui semble être le supérieur hiérarchique des autres. Il ressemble aux chevaliers que l’on peut voir dans les livres d’histoire. Il retire son casque et s’avance vers nous.

Chevalier : Que fais-tu là sorcière !

Sorcière ? Mais qu’est-ce qu’il lui arrive à lui.

Caroline : Pourquoi vous me traitez de sorcière ? C’est vous qui êtes en costume de carnaval.

Le chevalier fronce les sourcils et écarte les narines. Les soldats qui l’accompagnent semble indignés par la réflexion de Caroline.

Chevalier : Un costume de carnaval ? Comment oses-tu me parler ainsi. Ne sais-tu pas que je suis Sir Giratien, seigneur et maitre du grand-duché de Platinia. J’ai le droit de vie ou de mort sur mes terres.

Bonjour l’égo, il a bien fait de retirer son casque ou il aurait eu mal au melon.

Caroline : Je ne sais pas à quoi vous jouer avec vos copains, mais je n’ai pas le temps de m’amuser avec vous. J’ai à faire.

Chevalier : Pour sûr que tu as à faire. Vêtue de la sorte, tu dois certainement être en service commandé.

Toujours attachée, Caroline regarde ses vêtements en comprenant que son jean et ses cheveux turquoise ne sont pas au gout de Sir Giratien de chez pas quoi.

Caroline : En service commandé ? Que voulez-vous dire ?

Caroline se demande si le chevalier est un agent de liaison de l’organisation. Ils sont toujours un peu excentriques. Habituellement ils utilisent le code blanquette, une méthode d’approche consistant à parler de manière ambiguë de nourriture afin de savoir si ils peuvent parler librement. Si la description est positive, la voie est libre, si le plat est décrit comme immangeable, le rendez-vous est reporté. Toutes les nuances comme sucrée, salée ou épicée sont utilisées en fonction du message à faire passer.

Pas de chance pour Caroline, le chevalier Giratien ne mange rien, et elle non plus. Elle va devoir tenter l’approche autrement. Si le chevalier ou un de ses sbires fait partie de l’organisation, il aura vite fait de comprendre l’allusion. Dans le cas contraire, Caroline passera pour une cruche qui ne pense qu’à manger. Le code à ses limites.

Caroline : Vous… Heu… A quelle heure servez-vous les repas ?

Chevalier : Généralement ici, on mange après les exécutions. Hahaha!

Sir Giratien lâche son rire le plus gras, ses soldats le rejoignent dans son fou rire.

C’est encore pire que de passer pour une cruche…



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'[ETE] nourriture' :

Caroline comprend bien vite qu’elle n’a pas à faire à des tendres. Elle tente une négociation avec le chevalier et ses soldats.

Caroline : Mais qu’est-ce qui vous fait croire que je suis une sorcière ? Je vous ai causé du tort ?

Le chevalier cesse de rire. Il prend un air sérieux pour répondre à Caroline. Son regard est haineux et les veines de son coup forment un relief bleu.

Chevalier : Du tort ! Tu es venue des enfers, accompagnée de plusieurs créatures démoniaques. Ce curieux renard aux grandes oreilles et qui observe tout le monde d’un air arrogant en est le parfait exemple.

On m’a traité de beaucoup de chose dans ma vie, mais jamais de renard aux grandes oreilles. Je ne suis qu’un Évoli ordinaire, enfin je suis un Évoli quoi. En tout cas pas une créature des enfers, je ne tolère pas les grandes chaleurs. J’ai également beaucoup de mal avec les cages, surtout lorsqu’elles sont en équilibre précaire au-dessus d’une falaise. Je suis un Pokémon d’ornement, ma place est dans un canapé, pas dans une cage. Et encore moins en enfer. Caroline comprend qu’elle et moi ne sommes pas venus seuls et que Mando et Fantomette sont aussi du voyage.

Caroline : Plusieurs ? Où sont les autres ?

Chavalier : Tu commences à avouer, c’est bien. Confesse tes péchés maintenant pendant qu’il en est encore temps.

Caroline s’énerve devant l’absence de réponse claire du chevalier. Elle s’inquiète pour Fantômette qui peut -être très timide en présence d’inconnus et pour Mando qui manque de discernement devant des situations nouvelles.

Caroline : Ce ne sont pas des créatures des enfers, ce sont des Pokémon ! Qu’est-ce que vous en avez fait ?

Le chevalier siffle entre ses dents et roule ses yeux vers le ciel.

Chevalier : Tu es corrompue. Je veux bien te dire où ils sont si cela peut libérer ton âme. Le fantôme à fuit, nous ignorons sa localisation actuelle. Pour la Mandragore, elle est dans mon jardin d’hiver. Nous en tirerons un bon prix auprès d’un herboriste.

Mando est à l’abri, et Fantomette est donc toujours en liberté. C’est une bonne nouvelle. Elle doit être là quelque part, à nous observer en attendant le meilleur moment pour agir.

Caroline : Et comment je peux vous convaincre que je ne suis pas une sorcière ?

Chevalier : Le buché nous éclairera sur qui tu es. Si tu parviens à t’échapper c’est que tu es une sorcière. Si tu péris dans les flammes, j’admettrais m’être trompé à ton propos.


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Clan : Giratina
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'[ETE] bois' :

Super ! De ce que je comprends, dans le système judiciaire médiéval, il vaut mieux être une merguez qu’une femme aux cheveux bleu. Caroline tournicote très vite tout ça dans sa tête en se demandant comment donner tort au chevalier sans être obligée de cramer. Comme elle estime qu’il ne peut rien arriver de pire que le buché comme sentence, elle tente le tout pour le tout.

Caroline : Et quel est le sort réservé aux espions ?

Le chevalier sourie comme si il était fier d’avoir gâché le Noël des habitants de Chouville. Mes références m’étonne moi-même parfois.

Chevalier : Alors, alors, alors. Tu as finalement quelque chose à avouer ?

Caroline a réussi à piquer la curiosité du Sir Giratien, seigneur et maitre du grand-duché de Platinia.
Caroline doit chercher à gagner du temps pour que Fantomette nous retrouve. Elle va devoir inventer et bluffer avec l’autre abruti de chevalier. Elle commence alors à jouer de ses charmes dans l’espoir que Giratien y succombe.

Caroline : Dites-moi, Sir Giratien, Comment suis-je arrivé dans cette cage ?

Chevalier : Tu ne te souviens pas de ton arrivé sur mes terres ? Je ne te crois pas !

C’est vrai que tout est arrivé très vite, je ne me souviens que de Célestia et ses statues. En un battement de cil, nous étions dans ces cages inconfortables.

Caroline : Peut-être ai-je été victime d’une sorcière qui m’a tout fait oublier.

Chevalier : Pff ! Me crois-tu assez naïf pour croire à tes sornettes ?

Caroline : Vous n’avez pas du tout l’air naïf, Sir Giratien. Intelligent, puissant, viril, mais pas naif.

Chevalier : Tu es assez observatrice, je dois bien l’admettre. J’accepte de t’écouter femme.

D’une certaine manière c’est une amélioration des rapports. Il vaut bien mieux se faire appeler « femme » avec condescendance que se faire traiter de sorcière et finir au buché. Caroline vient d’ouvrir une brèche dans l’esprit du chevalier, et elle compte bien s’y immiscer.

Caroline : Qui parmi vos ennemis aurait tout intérêt à vous faire perdre votre temps avec une jeune femme innocente comme moi ?

La manipulation de Caroline semble faire son effet, l’attention du chevalier est totale. Il semble être un guerrier qui ne manque pas d’ennemis. Reporter sa colère sur quelqu’un d’autre semble être un bon plan.

Chevalier : Tu penses que mes ennemis t’auraient envoyé comme distraction afin de me prendre par surprise ?

Caroline : Pour l’instant je ne suis qu’une diversion, je ne pourrais être une distraction qu’une fois sortie de cette cage…


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Clan : Giratina
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'[ETE] nourriture' :

Oulà ! Le chevalier rougit quelque peu en comprenant le sous-entendu de Caroline. Elle continue de le regarder dans les yeux avec une assurance désarçonnante. Elle est prisonnière dans une cage, lui est prisonnier de son regard. Il secoue la tête pour reprendre ses esprits. Son regard se pose sur ma cage, et plus particulièrement sur moi.

Chevalier : Soit ! Mettons que tu ne sois pas une sorcière mais une, diversion, d’où viennent ces créatures démoniaques qui t’accompagnent ?

Dans ce genre de situation, Caroline réfléchie vite et trouve souvent le bon mensonge au bon moment. Elle doit vite trouver une explication sur la présence d’un Fantominus, d’un Mystherbe et d’un Évoli dans un monde qui semble ne pas connaitre les Pokémon

Caroline : Le fantôme est un esprit bienveillant qui m’accompagne et me protège du mal. La mandragore me permet de créer des remèdes, et le renard est …

Le son d’une corne de brume retentie à l’autre bout de l’enceinte du château. Un jeune garçon d’une quinzaine d’années monte l’escalier des remparts et pose un genou à terre devant le chevalier.

Chevalier : Je t’écoute.

Le jeune écuyer informe son seigneur et maitre qu’un mouvement de troupes ennemis a été repéré en provenance du sud-ouest. Le chevalier regarde Caroline du coin de l’œil en tournant la tête.

Chevalier : Une diversion… Les scélérats !

Il donne l’ordre à ses hommes de libérer Caroline et de se préparer au combat. Le jeune écuyer est invité à se lever afin qu’une nouvelle mission ne lui soit donner.

Chevalier : Conduit cette femme et son renard dans mes appartements, et rapporte lui sa mandragore.

Le seigneur Giratien adresse un dernier mot à Caroline avant de préparer ses troupes à la bataille.

Chevalier : Je ne te fais pas confiance femme, tu seras séquestrée dans mes appartements le temps de la bataille, sous la surveillance de mon écuyer. Nous reprendrons cet interrogatoire, de manière plus approfondie, à mon retour.

Sur cette phrase, que chacun interprétera comme il le veut, le chevalier s’en va vers le point de rassemblement de ses soldats afin de donner ses directives pour la bataille à venir.

L’écuyer nous mène vers les appartements de son seigneur et maitre situer dans la tour centrale du château. Des étendards à l’effigie des armoiries de Giratien flottent au vent, le motif présent sur ces tentures nous rappelle quelque-chose à Caroline et moi. Depuis nos cages, ces motifs n’étaient pas visibles mais ils sont beaucoup plus accessibles vu d’ici.


Rôle + niveau : forestier 2/3
Expérience : 7/8 messages RP
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Clan : Giratina
Dé bonus : non

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'[ETE] bois' :

Caroline : Ces gars ont un Giratina sur leur emblème.

Le chevalier Sir Giratien de Platinia serait un adorateur de Giratina. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Quel rapport avec nous ? Je ne comprends pas. Nous sommes surement tombés dans les pommes à Céléstia, et avons intégré une partie de jeu de rôle grandeur nature sans le savoir. Si c’est ça, ils ont du budget. Les costumes et les accessoires sont très réalistes, et le château est très bien restauré.
Dans l’escalier menant aux appartements de celui qui prétend être le maitre des lieux, Caroline s’adresse à l’écuyer pour tenter d’obtenir plus de détails sur la situation.

Caroline : Alors comme ça tu es écuyer ? C’est une bonne situation ça.

Écuyer : Je suis au service du Seigneur Giratien depuis mes sept ans, mais je ne suis écuyer que depuis neuf lunes. J’ai été page pendant huit ans avant d’avoir le l’honneur d’être son écuyer. J’ai encore beaucoup à apprendre de Sir Giratien. Il est un bon maitre et un preux chevalier.

Caroline s’étonne de la sincérité du gamin, et de l’admiration qu’il porte au chevalier. Elle va tenter de savoir si elle est bien dans une partie de jeu de rôle comme elle le pense ou si la situation est plus compliquée qu’il n’y parait.

Caroline : Et à quelle heure se termine la partie ?

L’écuyer est un peu surpris par la question de Caroline mais répond de manière spontanée.

Écuyer : Vous voulez parler de la bataille ? Difficile à dire. Ce n’est qu’une escarmouche orchestrée par les Palkiens. Ne vous inquiétez pas, gente dame, Sir Giratien rentrera victorieux d’ici quelques heures. Et nous pourrons festoyer en son honneur.

Caroline lève les yeux au ciel. En arrivant dans les appartements du maitre de maison, nous avons le plaisir de retrouver Fantômette et Mando. Le petit Pokémon plante semble aussi perdu que d’habitude. Pour ne pas le laisser seul, Fantômette est rester discrètement auprès de lui et le protéger en cas de besoin. Les retrouvailles sont rapides mais chaleureuses, personne dans notre équipe n’est très câlin. A part Fantômette, mais non merci.

Écuyer : Je vous laisse prendre possession des lieux, faites-moi sonner si vous avez besoin de quoi que ce soit. Vous êtes l’invitée de mon maitre.

L’écuyer nous laisse seuls et nous découvrons la chambre de Sir Giratien. Caroline se met à l’aise et retire ses chaussures. Le plancher est recouvert de nombreux tapis et autres peaux de bêtes dont j’ignore la provenance. Peut-être un Ursaring ? Je préfère ne pas savoir.


Rôle + niveau : forestier 3/3
Expérience : 8/8 messages RP
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Clan : Giratina
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'[ETE] nourriture' :

Caroline tourne dans la chambre du maitre des lieux et découvre un lit à baldaquin sur lequel elle se jette avec lassitude. Passer d’une cage suspendue dans le vide au confort de cette chambre est progression inespérée. En plus des tapis et des peaux de bête qui jonche le sol, la pièce présente un décor cossu. Des tapisseries recouvrent les murs en présentant des motifs guerriers. Rien à voir avec les tapisseries fleuries qui j’ai connu dans mon enfance au dojo de Rosalia. Ici on peut distinguer des scènes de batailles entre soldats en armure, sur un autre mur, le motif représente une scène de chasse ou des humains se battent contre une créature fantastique inspirée d’un Cerfrousse. Un baquet en bois, sans doute une baignoire dans laquelle un drap blanc a été jeté, est posé devant une immense cheminée éteinte. En hiver, la chaleur émanant de ce foyer doit rayonner dans la pièce et suffire à réchauffer l’ambiance.

Fantômette comme à son habitude, virevolte dans la pièce à hauteur humaine. Son attention se porte sur un tableau représentant le portrait d’un homme dans une tenue noire, rouge et or. Mando de ce coté semble fortement interreé par le pot de porcelaine présent à coté du lit. Je vais le laisser chercher un peu tout seul avant de lui expliquer qu’il s’agit de toilette portative à l’usage du maitre des lieux. Par ennuie ou par peur de s’endormir, Caroline se relève et s’assoit en tailleur sur le lit. Elle regarde autours d’elle. Elle ne porte pas le même intérêt que moi à la décoration, ce qu’elle cherche c’es de potentiels objet de valeur pouvant se faire subtiliser. Elle ouvre la grande armoire mais ne trouve rien d’autre que des tenues d’homme avec plusieurs siècles de retard sur la mode. Le coffre au bout du lit ne contient que des couvertures ou d’autres babioles sans intérêt.

Lorsqu’elle abandonne ses recherches pour regarder par la fenêtre, elle entend frapper à la porte de la chambre. Machinalement elle invite la personne à entrer.

Écuyer : Gente dame, vous …

A la vue de Caroline, l’écuyer rougit et s’agenouille au sol face contre terre.

Caroline : Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Sans lever la tête pour adresser un regard à Caroline, l’écuyer tente de s’expliquer.

Écuyer : Milles excuses Madame, j’ignorais que vous étiez dévêtue de la sorte. Jamais vous ne pourrez me pardonner mon impudence.

Caroline s’étonne, elle vérifie bêtement que sa tenue en sachant pertinemment que sa tenue n’a rien de dénudée ou d’ostentatoire.

Caroline : Mais de quoi tu parles ? Je ne suis pas dévêtue du tout.

Écuyer : Je vous présente encore une fois mes excuses les plus sincères. Je jure sur ma vie que je ne voulais pas vous lorgner, mais en entrant, j’ai vu vos chevilles.



Rôle + niveau : forestier, niveau 3
Expérience : 9/8 messages RP
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Clan : Giratina
Dé bonus : non