Recommencement

Malgré la saison estivale, il faisait froid. L'air foutait le visage d'Haruki comme le déferlement d'une tempête. A la différence près que la cime des arbres se rapprochait à une vitesse dangereusement élevée. Haruki ne distinguait plus le haut du bas. Son corps tournoyait dans le vide, malmené par les vents de haute altitude. Elle aurait pû l'en empêcher si la peur ne paralysait pas et ses muscles, et son esprit. « Koyama, ta veste ! » Malgré le tumulte dans ses oreilles, elle parvient à distinguer la voix de Kōji. Il avait toujours eu un bon instinct. En cherchant son camarade du regard, au détour de quelques vrilles supplémentaires, elle en vit d'autres au-dessus d'elle, se stabilisant de leur mieux avec les pans de leur uniforme.

En les imitant, elle limita légèrement sa vitesse mais une telle chute lui serait toujours fatale. Elle ne pouvait que voir la mort s'approcher, à la fois lente et bien trop rapide. Et la pochette dans laquelle se trouvaient ses pokémons fuyait chacune de ses tentatives de refermer ses mains dessus. Elle abandonna. Si elle y parvenait, il lui faudrait encore saisir la pokéball de sa nirondelle afin de l'appeler, le tout sans perdre les pokéballs de ses autres pokémons. Elle se laissa convaincre que si personne n'avait eu une telle idée avant, elle était nécessairement mauvaise. Avec une quinzaine de cerveaux disponibles, une élite formée pour évoluer dans un environnement de danger - en supposant que la totalité de la classe était présente - l'un d'eux serait bien capable de les sortir de cette situation.

Pourtant, le paysage ne cessait pas de défiler et le doute prenait une place sans cesse plus grande. L'incompréhension de se trouver dans cette situation, aussi soudainement, ne permettait pas une réflexion suffisante. L'instant d'avant, les élèves écoutaient encore les explications passionnées mais néanmoins précises du professeur Kabayashi sur les synergies des membres d'une équipe, en combat simple comme en combat multiple. L'instant d'après, ils prennent conscience d'avoir été catapultés dans le vide. A moins que leurs mémoires n'aient été altérées par une substance ou un pokémon ? Pour l'heure, la réponse ne leur serait d'aucune utilité car il ne leur restait que quelques secondes avant que leurs existences ne soient balayées de ce plan comme si la vie elle-même invoquait hurlement sur leurs âmes.

Action:

Recommencement

Les uns après les autres se laissèrent submergés par le désespoir. Haruki sentit les premières branches gifler ses joues, griffer sa peau, mais elle n'émit pas un cri. Elle serrait les dents, les yeux fermés, attendant résignée l'impact final. Puis, sans signe avant coureur, sa descente s'arrêta net, sans douleur aucune, lui arrachant un hoquet. Elle rouvrit alors les paupières, suspendue par les airs à un mètre de la terre ferme puis, après quelques secondes, fut lâchée une seconde fois.

De cette hauteur, ce ne fut pas difficile pour elle de se réceptionner d'une roulade. Elle se releva, épousseta son uniforme, vérifiant du même coup l'absence de plaie significative, puis les alentours. Elle ne voyait que de la végétation et quelques camarades de classe, atterris ça et là dans des conditions disparates. « Koyama ! Ça va, tu n'es pas blessée ? » Jun était lui aussi sur pied et ne semblait pas se laisser submerger par les émotions. Au contraire, son éducation militaire avait repris le dessus et lui dictait ses consignes. « Rien de cassé, je peux remercier la professeure Kitamura pour ses enseignements. » « Tu en doutais ? » Jun resta quelques instants à la dévisager. « Non. Depuis que j'ai affronté un Rhinocorne en sprint, je ne peux plus prétendre à leur inefficacité. » Rassuré par cette réponse qui lui semblait vitale d'entendre, il se détourna pour continuer sa recherche des survivants mais Haruki le retint par la manche. « Attends, j'entends quelqu'un. Par ici. »

Concentrée sur la mission qu'elle venait de rejoindre, elle en oublia de lâcher le bras du dresseur et le tira dans son sillage. Elle ne tarda pas à localiser la source des gémissements : Ichiro faisait certes preuve d'une vivacité d'esprit appréciable, surtout dans une situation aussi étrange que celle-ci, mais la chance lui avait cette fois tourné le dos. « Aie, attention ! Satanées ronces… Par pitié, vous pourriez m'aider à en sortir ? » Il tentait en vain de contenir les grimaces que lui inspirait la douleur, les épines plongées dans sa chair comme des crocs sur une proie. Déjà, Jun s'affairait pour dénouer les lianes griffues. Il n'y avait pas de temps à perdre, selon lui. Haruki était plus nuancée. En retrait, elle tentait de comprendre l'entrelacement végétal et d'en tirer en conclusion la solution la plus efficace pour en venir à bout.

Action:

Recommencement

- Les garçons… Je ne crois pas que ce soit des ronces. Konichi, recule s'il te plaît.
- Hein, mais pourquoi ?

Jun n'insista pas. Bien qu'Haruki ne soit en rien confiante, son ton était posé. L'incertitude impliquait la prudence et pour l'heure, la panique restait à bonne distance, mais Haruki sentait une pointe de paranoïa s'insinuer dans son esprit. Cet épineux n'était que le commencement d'une longue série de remise en question de chaque comportement autrefois si banal, désormais potentiellement mortel. "L'intelligence qu'on nous a donnée n'est qu'un beau cadeau empoisonné…"

- Est-ce que tu as ton Scalpion avec toi ?

Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il compris où elle voulait en venir. « Quoi ? Tu ne penses quand même pas… » Elle hocha la tête. Il était préférable de ne pas mentionner sa théorie à haute voix. Si Ichiro en avait vent, il pourrait se débattre et accentuer le risque, si elle s'avérait vraie. Mais il n'eut pas besoin des mots pour arriver à la même conclusion que Jun. Cibler une telle question sur un pokémon spécifique est toujours motivée pour une raison précise. En l'occurrence, l'un de ses types, l'acier, et son immunité face à un autre type. « C'est… Une possibilité que vous ne pouvez pas écarter. Konichi, fais ce qu'elle dit. Taillade ces maudites branches. » Sa voix était éteinte, mais il avait cessé tout mouvement. Jun, lui, s'activa selon les directives. Il aurait fallu s'en satisfaire, mais Haruki se focalisait sur tout autre chose : Ichiro lui avait à demi-mot cédé la place de leader de la classe qu'il occupait habituellement. Une position qu'elle doutait de savoir honorer, mais qui était plus importante que jamais.

- Comme tu l'as si bien dit, ce n'est qu'une possibilité. C'est peut-être rien d'autre qu'une espèce de ronce exotique. Probablement même, donc tu vas te remettre sur pied, on va vérifier tes plaies par acquis de conscience et on va retrouver les autres. Ils ne doivent pas être loin.

Ichiro se contenta d'un soupir sonore. Plusieurs de ses camarades l'avaient suivi au début de leur scolarité, lorsqu'ils avaient besoin d'un repère dans un tout nouvel environnement, doublé d'un domaine d'étude qui leur était encore étranger, puis d'autres, aux caractères pourtant plus affirmés, les avaient suivis. Il désespérait d'être encore placé sur un piédestal arrivée au milieu de leurs études.

Action:

Recommencement

Le scalpion ne rencontra pas de résistance majeure, seules quelques tiges récalcitrantes qu'il parvient à vaincre avec quelques coups de lames supplémentaires. Lorsqu'elles furent suffisamment lâches, le dresseur prit la place de son pokémon et, avec attention, la décrocha des vêtements et de la peau d'Ichiro avant de les jeter avec énergie aussi loin que possible. Une fois libre, ce dernier se releva, aidé de ses camarades. Il ne semblait pas affaibli, mais peut-être n'était-ce qu'une impression, ou que le poison, quel qu'il soit, mettait du temps avant d'agir, aussi aucun d'eux n'acceptait de le laisser marcher seul. Une fois sortis des fourrés, Jun verrouilla ses bras autour des épaules du blessé pour le maintenir debout de force, tandis qu'Haruki l'auscultait.

- Pas de marque ou de couleur étrange, c'est déjà ça. J'aurais bien utilisé un antidote dans le doute, mais ils sont restés dans mon sac. » Rassuré, Jun déposa Ichiro au sol. « Par hasard, aucun d'entre vous n'a de pokémon avec des capacités de soin ? » Ils secouèrent la tête. « Tant pis, il faudra faire san. Omi, tu penses pouvoir marcher ? Si on veut avoir la moindre chance, on doit absolument retrouver les autres » « Pour qui me prenez-vous, tous les deux ? Je ne suis pas en sucre ! » Puis son agacement laissa place à son devoir et il invoqua sa Medhyèna. « Ils sont mal aimés à cause de leur caractère, mais ce sont de très bons pisteurs. S'il y a un pokémon qui peut nous aider, actuellement, c'est bien elle. Il faudra juste que je la rappelle avant qu'elle ne morde… »

Pendant que les trois humains suivaient le canidé, tâchant de se tenir éloignés de tout ce qui sortait de leur ordinaire, les jeunes hommes échangeaient sur l'évènement qui les avait mené là. Haruki, elle, restait sur ses gardes comme à son habitude. Pas un son n'échappait à ses oreilles expertes, pourtant cela ne suffisait pas. Elle devait se reposer sur un pokémon hargneux dans lequel elle ne plaçait aucune confiance. Ignorant la réelle cause de son inquiétude, Ichiro se tourna vers elle pour tenter de l'en soulager.

- Ne t'en fais pas. On ira, on saura sauver notre existence. Où que nous soyons, ce n'est qu'une question de temps avant qu'on rentre chez nous.

Action:

Recommencement

- A nous trois seulement, j'en doute. Une fois qu'on aura trouvé les autres, peut-être qu'on aura une chance.
- Bien sûr qu'on va y arriver ! On est la troisième de l'Académie, rien ne nous résiste !
- Au moins… On peut supposer que tout le monde a été suspendu comme nous avant l'atterrissage. C'est bon signe.
- Oui.

Voyant qu'Haruki n'était pas réceptive, Ichiro se concentra sur leur progression. Le visage de la dresseuse ne s'illumina que lorsqu'elle reconnut des intonations de voix humaines, enfouies parmi les bruits du vent dans les branches et d'eau vive. Elle pressa le pas, impatiente de retrouver le confort du groupe, sans donner d'explications. Elle ralentit brusquement à l'orée d'une clairière minuscule, bordant une rivière, où s'activaient des élèves de leur classe, ainsi que le professeur Kabayashi qui donnait ses instructions.

- Professeur !

Le soulagement de trouver un de leurs encadrant était intense et Haruki sentit sa gorge se serrer comme si elle était sur le point de verser quelques larmes. « Heureux de vous voir en un seul morceau. Comment allez-vous ? » Haruki expliqua en quelques phrases leurs péripéties. « Je sais que c'est peut-être disproportionné, mais… Est-ce que quelqu'un aurait un antidote sur lui ? Ou trouvé des herbes ? » Le professeur réfléchit quelques instants. « A ma connaissance, personne n'avait son sac à son arrivé. Ça nous aurait été bien utile. Konichi, allez chercher Miyata et dites lui de revenir au camp aussi vite que possible. Si je ne m'abuse, sa fragilady pourra nettoyer les plaies. Et… Vous faites bien de vous méfier. J'ignore où nous sommes et comment nous sommes venus, mais autant de mystère ne cache vraisemblablement pas de normalité. »

Haruki aida Ichiro à s'installer contre un rocher. Les mots du professeur tournaient en boucle dans sa tête. Cette eau qui coulait à leurs pieds, pourtant si claire, pouvait être impropre à la consommation. Les tuer en une seule gorgée ou les rendre malades, ce qui, en milieu hostile, revenait pour ainsi dire au même. Le fruit de ces arbres aux feuilles inconnues pourrait autant les sauver que les condamner. Les cours du professeur Hino n'avaient jamais été à la fois autant essentiels et inexploitables. Aucun repère n'était plus valable pour tenter de rester en vie.

Action:

Recommencement

- Tu devrais arrêter de trop réfléchir. » Haruki acquiesça. Tâchant de divertir son esprit, elle alluma sa pokéwatch. « C'est parti Akasuki. Affiche la carte. » Trois points bleu pâle s'allumèrent sur un écran uniformément, jouant à s'agrandir à tour de rôle avant de reprendre leur apparence initiale. « Couverture internet basse. Veuillez vous reconnecter et réessayer. » Haruki réitéra la demande. « Couverture internet basse. Veuillez vous reconnecter et réessayer. » Incapable de se satisfaire de cette réponse, Haruki tenta de contacter son mère. « Veuillez vous reconnecter et réessayer. » Rapidement, elle dû accepter l'évidence : aucune des fonctionnalités nécessitant une connexion internet - y compris la synthèse vocale - ou le réseau téléphonique n'était en état de marche. Seules quelques informations basiques étaient accessibles via l'écran tactile, et disparaîtraient dans tous les cas lorsque la batterie se serait entièrement déchargée. Frustrée, Haruki défit son bracelet et fourra la montre dans sa poche. Encore autre chose d'inutile. Elle aurait pu enfin découvrir leur localisation, avoir des nouvelles de ses proches ou simplement, retrouver les autres classes si elles avaient connu le même sort, mais aussi en apprendre plus sur les espèces végétales locales, les pokémons s'il y en avait, en épluchant les bases de données digitalisées.

- Omi, Koyama, je suis là ! » Avant même d'arriver, Yuuki glissait ses doigts dans son étui à pokéballs et actionna l'une d'elle, appelant ainsi sa fragilady. Haruki le salua et, du coin de l'œil, remarqua le signe qui lui adressait leur professeur. « Parfait. Si vous avez besoin de moi, le professeur Kabayashi demande à me voir. » Yuuki ne lui adressa pas un regard. Il se contenta d'accuser réception et de prendre Ichiro en charge. Il n'avait aucunement prévu de se spécialiser dans les pokémons de soin, mais puisque le hasard avait mis Aromathérapie entre ses mains, il fit son possible faute de mieux. Haruki, quant à elle, rejoignit le professeur sans tarder.

- Maintenant que vous avez été délestée d'Omi, il faudrait que je recense vos pokémons. Si mes souvenirs sont bons, vous en avez enregistré que cinq. Vous les avez donc tous sur vous ?
- Vos souvenirs sont justes, mais il se trouve que j'en ai six, désormais. Tous avec moi. Mon flobio Yasuda, ma nirondelle Miku - mais j'ignore si c'est une bonne idée de compter sur elle étant donné ses écarts de comportement - ma zigzaton de Galar, mon vorastérie et mes deux derniers, un rhinocorne et un hexadron.

Action:

Recommencement

- Entendu, je tâcherai de m'en rappeler. Pour l'heure, seule votre hélédelle pourrait apporter son aide en repérant les derniers élèves manquants, mais le risque qu'elle représente n'est pas négligeable. Je préfère autant m'en passer autant que possible. Puisque nous avons assez de monde sur le bois, peut-être pourriez-vous commencer à construire un abri avec ce qui a déjà été rapporté ?

Haruki doutait de ses compétences en assemblage de cabanes, son expérience en la matière étant inexistante, mais elle ignorait comment rejeter une demande formulée par l'un de ses professeurs. Elle se figea devant le tas de longues branches, séparé de celui qui serait consacré au feu. Elle se contenta de le regarder longuement, le délaissant par moments pour observer les arbres de la lisière. Il était généralement admis que dormir au sol était plus risqué que suspendu dans les airs, néanmoins cette dernière option semblait difficile à mettre en place. Creuser à même la roche aurait également été envisageable si les vibrations ne dévoileraient pas leur position à de potentiels pokémons sauvages - et si le lieu s'y prêtait, en leur mettant une falaise à disposition. Être séquestré dans leur abri si un danger se présentait sur une issue unique était un scénario à éviter absolument.

- Et bien, sacré abri ! » Perdue dans ses réflexions, l'arrivée de Makoto prit Haruki de court. « Tiens, attrape ça. » L'apprentie ingénieure lança un ballot de lianes sombres qu'Haruki saisit au vol de justesse. Après un court temps mort, elle la lâcha en précipitation, horrifiée d'avoir été en contact avec un matériau dont elle ignorait tout. Makoto ne retint pas son rire. « T'inquiète, j'ai ça fait des heures que je les porte et je n'ai toujours rien. Tu en fais trop. Et puis, tu étais prête à utiliser ses branches, non ? C'est pas bien différent. Rien ne pourra être pire que de dormir à la belle étoile, dans tous les cas. » Haruki tenta d'interrompre la jeune femme dans son raisonnement mais celle-ci ne lui laissa pas le choix. Elle ramassa le fruit de sa récolte et commença à la tisser de son mieux. Cet exercice était nouveau pour elle, pourtant ses doigts étaient agiles, forts d'années à manipuler du matériel de précision. Haruki se fit la réflexion qu'elle s'en sortait anormalement bien loin de la technologie à laquelle elle était habituée.

Action:

Recommencement

La nuit sembla longue, pourtant les montres affichaient encore une heure bien matinale lorsque l'aube s'annonça le lendemain. Le professeur Kabayashi n'avait pas bougé. Après les premiers réveils, il envoya le dernier tour de garde rassembler les élèves. Les muscles étaient endoloris par l'humidité latente et l'inconfort. Une minorité se plaignait copieusement, jusqu'à ce que la patience de d'autres n'éclate bruyamment. La faim, la soif, la peur, la douleur et la fatigue mettaient les nerfs à vif. Bien que personne n'ait l'énergie de parler avec son voisin, le silence se faisait attendre. Ce n'est que lorsqu'il revint que le professeur commença à parler, sans se donner la peine de se tourner vers son auditoire.

- Bonjour. J'ai mis cette nuit à profit pour établir nos priorités dans les jours à venir. Elles se concentrent en deux grands axes. Le premier : l'exploration. Nous devons connaître notre environnement et repérer les différents endroits notables. Elle a commencé hier, mais à trop petite échelle. Aidez vous de vos pokémons, ils sont souvent bien plus mobiles que nous et le nombre nous permettra de couvrir une plus grande zone, mais n'oubliez pas leur nature profonde : restez dans le contrôle. Cette exploration a aussi pour but de repérer tout signe de vie. Il peut s'agir de prédateurs, de proies ou de survivants, agissez en conséquence.

Si le professeur n'avait pas fait de la survie sa spécialité, il avait suivi quelques années plus tôt le même parcours scolaire, avant de s'illustrer en tant que dresseur. Malgré la monotonie de son ton, personne ne se laissa distraire. Il ne semblait pas enclin au doute et la relation de confiance qu'il avait tissée avec ses élèves était trop solide pour que l'un d'eux remette son opinion en question.

- Le second axe est notre propre survie. Il nous faudra de la nourriture, de l'eau ainsi qu'une troisième tente. Je ne pensais pas devoir le préciser, mais ne mangez rien que vous ne connaissez pas. Si nous ne trouvons rien dans les prochaines semaines, nous aviserons, mais nous n'y sommes pas encore. De même, pour l'eau, ne la consommez pas directement. Par l'immédiat, nous récupérerons l'eau stockée par nos pokémons, aussi écœurant que cela puisse paraître, mais il faudra se rationner jusqu'à avoir une source plus conséquente.

Action: