« Je l’ai ! » S’écrie-t-elle en brandissant nonchalamment le bout de papier au-dessus de sa tête. L’air visiblement semi-ennuyé, la jeune femme s’approche de toi pour te passer le précieux message sous le nez avant de souper longuement. « Je n’arrive pas à croire qu’on est encore en corvée d’épicerie… » S’il y avait bien une chose que Cassandre trouvait ennuyante, c’était les longues minutes passées à circuler entre les quelques dizaines de table du marché. Devoir remplir ras bord un panier dont elle goutterait à peine le un quinzième du contenu semblait suffisant pour la mettre un peu plus de mauvais poil à chaque réitération. « Il y a quelque chose pour moi cette fois ? » finis-tu par demander, non sans un sourire plein d’espoir. Naturellement, tes doigts se tendent en direction du petit bout de papier plan pour en visualiser le contenu, mais ton initiative est vite freinée par le mouvement de l’air engendré par la claque de sa main sur la tienne. Tout naturellement, la jeune fille te fusille du regard avant de fourrer sans plus de manière son précieux dans le fond de sa poche. Tu ne t’en formalises pas : Cassandre aussi est capable d’un bien mauvais caractère. D’habitude si serviable, la jeune adulte devient toute fois une toute autre personne lorsqu’il est question de cette corvée parmi toutes les autres. « Évidemment qu’elle a pensé à toi. » Bougonne-t-elle finalement avant de remonter son veston sur ses épaules.
Doucement, un sourire vient illuminer ton visage. Tu ne demandes pas grand-chose : une baie nanana tous les trente-et-un février. C’est plus fort que toi. La privation est une torture et l’idée d’un sevrage ne t’intéresse pas. Après tout, certaines personnes prennent de la drogue, fument la cigarette ou boivent jusqu’à s’en exploser le pancréas… Dans un monde souillé par la misère humaine, que représente véritablement une dépendance comme la tienne ? Quelqu’un compte-t-il vraiment t’amener jusqu’en centre de désintoxication pour te soigner du mal qui te ronge ? De cette envie incontrôlable de manger un fruit ? Quel drame se joue entre tes pages ! Pour être franc, il t’arrive parfois d’être un peu lourd avec ton amour des baies. Communes sont les fois où Saffy t’a envoyé faire les courses en solo, liste à la main, et où tu n’as rien trouvé de mieux à faire que de flamber tout le budget pour une pile de baies dont tu serais le seul consommateur.
C’est sans doute la raison pour laquelle elle ne te laisse plus partir seul d’ailleurs…
« En plus de ça elle veut trois laitues, deux sacs de carottes et… et un paquet d’autres trucs. Tu viens ? » Jamais tu n’irais imaginer que si Cassandre déteste autant être en corvée d’épicerie, c’est grâce à toi. Après tout, tu pourrais aisément faire la tâche seul… Mais ton manque de fiabilité oblige quelqu’un de plus appliquer à épier la moindre de tes actions. Est-ce la raison pour laquelle la jeune femme râle à chaque fois ? Parce que, si tu étais différent, elle n’aurait pas besoin de s’y coller ? Tu ne le sauras sans doute jamais. Il y a des questions comme celle-ci qui n’obtiendront jamais de réponse. Trop naïf et désintéressé pour imaginer que le problème pourrait venir de toi, l’idée même d’interroger ton âme-sœur à ce sujet ne t’effleurera jamais l’esprit. Et tant mieux… La réponse risquerait sans doute de te déstabiliser plus que nécessaire. « La liste est si longue que ça ? » minaudes-tu pour faire la conversation à la jeune femme malgré son tempérament. Ricanant doucement, celle-ci te décroche alors un regard lourd de réponses : c’est pire encore que tu ne l’imagines.
- ACHATS - 1. Achat de 2 CT Feu-Follet (- 4,000) + 1 CT Tonnerre (- 3,000) + 2 CT Danse-Pluie (- 4,000) pour un total de 11,000. Argent retiré #byEiko
Tu es voué à mourir lentement comme l'industrie du disque. Mais t’n’as pas à regretter de n'pas avoir pris assez de risques.
▬ Ouais, Ib, tu passes ? ▬ Da, j’suis en route. Je passe à l’arabe du coin et j’suis là dans 5 minutes.
Toujours aucun plan de carrière, à part peut-être t'acheter six bières. Aucune raison d'être si fier, si ce n'est d'éviter la civière.
Et tu raccrochas. Le téléphone bien fourré dans ta doudoune légèrement oversize tagué d’un énorme logo d’une marque de skateboarding bien connu. La débilité à l’état pur. Traversant d’un pas presque actif, une clope entre le bec et les cheveux toujours en arrière comme à ton habitude. Partir en soirée alors que tu pourrais travailler ? Tu aurais pu mais il s’agissait d’un week-end. Et le week-end, c’était sacré. Donc, pas ou presque pas de travail. Un peu comme tout le reste de la semaine, finalement. Il fallait être honnête avec soi-même. Jeune branleur entre chômage et dextérité lyrique, la jalousie t’enterre. Hausse les épaules en secouant la tête au rythme de la musique diffusée dans tes cavités auditives.
Quand t'y penses notre histoire était triste comme un air d’orgue. Ne compte pas sur eux pour reconnaître ton corps à la morgue.
Tu tournes. Tu vrilles. Tu évites quelques passagers clandestins et repère finalement la petite épicerie du coin. Parfait. Fais vite quelques courses, pénètre au sein du lieu et chope une bouteille qui te reviendra deux fois plus cher qu’habituellement. Il fallait vivre avec son temps, que voulez-vous. Sortir à une heure aussi tardive, forcément tu en payais le prix. Sans mauvais jeu de mots, bien entendu. Passe en caisse et balance un billet en serrant la main à ce mec de 50 balais qui écoutait tes disques à des heures tardives. Ça te faisait de la pub gratuite. Enfin, dans une certaine mesure tu lui donnais de l’argent par l’achat de trucs divers et variés. Tu profitas d’être à la caisse pour lui prendre un carambar au goût Coca. Le genre de sucrerie dont tu raffolais. Tu lui serras de nouveau dans la main, avant de partir, bâton de sucrerie aux lèvres, flasque d’évasion au creux des reins.
Si les cercueils existent c'est que tu peux toujours crever. Tu l'comprends quand l'hélico n'vient pas te rechercher.
« Bordel, où sont-elles passées ? » Elle détestait faire les courses. Surtout dans un centre commerciale. C'était toujours bondé de monde. Un séjour en enfer où chaque recoin est occupé par un crétin ne faisant pas attention où il va, vous bousculant sans vergogne. Mais elle n'avait pas le choix. Il n'y avait plus rien à se mettre sous la dent au QG et cette fois-ci, elle était de corvée. Et comme toujours, lorsqu'un membre de la bande se rendait au centre faire le plein de provision, il y en avait toujours un autre pour l'accompagné, soit disant qu'il avait besoin de quelque chose qui pourtant n'était pas nécessaire. Haileen avait espéré échapper à cette contrainte, en partant furtivement sans prévenir qui que ce soit qu'elle s'en allait pour la ville voisine, soit Nénucrique. Mais c'était sans compté sur Freyah qui l'avait vu venir, la prenant au dépourvu et s'invitant à cette excursion improvisée avec en supplément Luna qui avait besoin de faire développer certaines de ses photos dans un forma particulier.
C'est ainsi que quelques heures plus tard Haileen se retrouva seule, sans savoir où ses amies se trouvaient. L'arrêt au store de photographie fut plutôt rapide, mais celui à la première boutique de fringue croisée le fut bien moins. Évidemment, la brune adorait s'acheter de nouveaux vêtements, tout droit sorti d'une nouvelle collection. Mais elle aimait y aller seule, car elle savait toujours ce qu'elle voulait. Elle n'aimait pas y perdre du temps à rire en bande de gonzesse et à douter sur le haut qui lui allait le mieux. Ce n'était vraiment pas sa tasse de thé et le simple fait de l'imaginer lui donnait envie de vomir. Alors elle les laissa s'engouffrer dans le fléau de la terreur – qui plus surpeuplé puisqu'on était en week-end – se tournant vers cette boutique de jeux vidéos d'occasion qui se trouvait non loin de là. Cette boutique contenait toujours le nombre acceptable de personnes dans son périmètre, généralement des gosses ou des geeks repoussant – parfois beau, mais c'était rare. Ou alors elle ne le remarquait pas forcement.
Elle resta de longues minutes à scrutés la marchandise, à la recherche de la perle rare sans pour autant trouver quelque chose à son goût ou qu'elle n'avait déjà, sortant de là les mains vides. Pourtant il n'y avait toujours aucun signe de vie de ses amies. Et il était hors de question qu'elle mette le nez dans cette boutique au risque d'y suffoquer. Elle essaya alors de les appeler, sans succès. Elle attendit ainsi quelques minutes, envoyant un sms à chacune. Et au bout de dix minutes, elle abandonna, se décidant à faire les courses sans elles. Ce qui au final l'arrangeait pas mal. Ainsi elle était certaine d'aller droit au but en se fiant exclusivement à la liste sans que quiconque ne se laisse tenter par une friandise à la con. Car ses amies en étaient les championnes, une raison pour laquelle on leur confiait rarement cette tâche. Ce n'est qu'une fois la note payer qu'elle recroisa ses amis, des sacs de fringues à la main et le sourire au lèvres. Haileen soupira, mais ne râla pourtant pas. Cela la désespérait un peu, mais au fond elle ne pouvait en vouloir à deux jeunes femmes qui partageait une joie de vivre aussi intense. Et puis, on lui avait tout de même laisser son instant de tranquillité, comme elle le désirait initialement.
Achat d'1 CT Cradovague (3.000p$) + 1 CT Feu Follet (2.000p$) pour un total de 5.000p$. argent retiré #pauvreté
Les péripéties des derniers mois avaient eu raison de la plupart de mes costumes. Cette altercation d'hier avec Monsieur Leng n'avait pas aidé non plus. Ma veste d'hier avait été déchirée par les lianes de son Boustiflore. L'affluence était assez faible au magasin en ce lundi matin, et j'avais donc décidé de laisser les employés se débrouiller le temps que j'ailles m'acheter quelques costumes et que je les dépose à l'appart'. C'était de toute manière une équipe plutôt expérimentée et autonome. En fait, j'étais la seule personne à ne pas être compétente dans son rôle.
Lavandia était une ville bien plus vivante que Nénucrique, qui était en réalité plutôt calme hors de la période estivale. J'allais certainement mettre du temps à m'y habituer. Je déambulais sur la grande avenue marchande sur laquelle se trouvait mon propre magasin à la recherche d'un magasin de vêtements susceptible de vendre des costumes à bon rapport qualité-prix. Pour la première fois depuis longtemps, il allait falloir que je fasse relativement attention à mes dépenses. J'avais perdu une partie de mon argent dans l'incendie de ma maison, dépensé une bonne somme pour payer le hacker qui avait effacé les informations compromettantes dont disposaient l'Organisation à mon égard. Je n'avais pas adapté mon rythme de vie alors que je n'avais plus aucun revenu depuis un moment. J'avais toujours une somme confortable à me disposition, mais je commençais à la voir diminuer dangereusement. Fini donc les costumes hors de prix. Mais hors de question malgré tout de me rabattre sur de l'entrée de gamme. Il faudrait simplement que je trouves un juste milieu.
Je choisis le premier magasin de vêtements qui exposait des costumes de marques que je connaissais dans leur vitrine. Après un bon quart d'heure, j'en ressortais avec cinq nouveaux costumes, relativement satisfait, malgré une pointe de déception d'avoir dû en acheter de qualité légèrement inférieure à ce que j'espérais. C'est que le problème, avec les villes comme Nénucrique et Lavandia, c'était le coût de la vie. Peu importe, avec chance, en gravissant les échelons de la Team Rocket, j'allais pouvoir retrouver mon niveau de vie d'avant. Je l'espérais tout du moins. Je passais donc par chez moi pour ranger mes nouveaux costumes avant de retourner au travail.
Achat:
5 pokéballs = 500$ argent retiré
Merci <3
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Tenzen Fushigi Charles Finley
Inscriptions dex:
Merci Séquo, Jill et Elisa pour les jolis avatars <3
Irina se promenait calmement dans les rues de Nénucrique qui lui changeait de celles de Cimetronelle. La jeune fille accompagnée d'Ako son Evoli et d'une friandise passait du bon temps. Elle observait le paysage magnifique que lui offrait cette ville. Elle elle ne parlait pas de l'odeur ! Une odeur prenante de pizza venant de " chez Luigi ". Essayant de ne pas saliver, elle hâta le pas et sentit l'emprise d'Ako se resserrer. Le mâle ne voulait surement pas tomber de son épaule droite, bougeant frénétiquement la tête en signe d'opposition. C'est alors qu'une idée germa dans la tête de la jeune fille qui se mît à courir en serrant les dents pour ne que sa sucette goût citron ne tombe pas.
Après de longues minutes, elle s'arrêta brusquement et le pauvre pokémon tomba. Agile, il arriva à retomber sur ces pattes. Il pivota et lança un regard noir plein de reproche à sa camarade.
- " Hahaha ! D'accord , d'accord je suis désolée ! Je t'achète ce que tu veux mon petit chouchou, pardonne-moi c'était trop tentant ! " Dit-elle en riant
Le pauvre ne comprenait pas et prit un air renfrogner. Ako était sourd , mais quand la jeune fille fît la moue et joignit ces doigts pour faire un cœur contre sa poitrine il sauta dans ces bras la couvrant de coup de langue. Elle aurait pu tomber en arrière pour s’offrir à sa vengeance mais elle était en plein centre-ville. C'est alors que soudain, elle leva la tête. Elle était devant le centre commercial de Nenucrique !
Elle remit son pokémon sur son épaule gauche cette fois car son épaule droite était endolorie. Puis elle entra, les yeux pleins de curiosité. Passer le seuil, un bruit d'admiration s'échappa de ces lèvres, laissant tomber sa sucette. Confus, elle la ramassa et se dirigea vers un tableau, affichant quoi et quoi était à quel étage car oui, le bâtiment comptait plusieurs étages !
- " Captures & soins au 2ème... chuchota t-elle.
Elle se dirigea vers l'ascenseur et percuta de peu un Grahyena. La fille admira longtemps le pokémon, connu dans sa région. Elle voudrait capturer un pokémon comme ça pour les concours... Entrée dans l’ascenseur, elle patienta à côté de deux jeunes enfants. Ceux-ci observaient l'Evoli, intrigués.
- " Vous voulez le toucher ? " proposa Irina.
Ils caressèrent l'Evoli qui poussait de petit bruit d'aise. Puis Irina sortit de la cage d’ascenseur et se dirigea vers l'étalage des Pokéball. Elle réfléchit grandement et choisis 1 SuperBall et 2 potions. Avant de se dirigeait vers la caisse de l'étage et sortir son porte-monnaie.
Le supermarché. Je déteste cet endroit, pour tellement de raisons. La foule qui se bouscule, et qui, accessoirement, me rend vulnérable à une attaque surprise éventuelle. Les bips à répétition lorsque l'on est proche des caisses. La climatisation trop forte. Les gamins qui gueulent et qui pleurent parce qu'on ne leur achète pas la marque de céréales qu'ils veulent. Seulement voilà, j'ai décidé de mettre une grosse partie de mon argent sur mon compte en banque personnel pour la facilité, et parce que maintenant, je suis censé avoir une vie à peu près normale. Et puis surtout, j'ai commencé à faire mes comptes, et ils sont plus bas que je ne le croyais. Trop de péripéties ces derniers mois ont eu raison d'une partie de ma réserve. Bien sûr, il me reste une somme confortable cachée à l'appart' et gardée par Mukurowl. Mais cette réserve, elle doit rester un dernier recours. Pour faire face aux aléas de la vie. Si je dois m'acheter une identité à nouveau, changer de vie, si une crise économique passait par là, si je décidai un jour d'avoir de réels projets, j'en aurais besoin. Je ne pouvais plus me permettre de faire toutes mes courses à l'épicerie du coin, avec les coûts exorbitants qui vont avec. Alors je subissais le supplice des courses en grande surface. Arrivé au rayon pokémon, je décidai de prendre quelques bricoles, des potions principalement. En passant à la caisse, je me dis que ce métier me rendrait fou. Cela dit, ma vie avait amplement suffi.
En passant la double porte du Centre Commercial ce jour-là, Léna sentait enfin la grande aventure commencer. Elle attendait ce moment depuis si longtemps qu'elle n'était pas certaine de réaliser parfaitement ce qui se tramait, mais qu'importe. Elle était motivée, et rien ne lui ferait changer d'avis. En bonne dresseuse - et comme son frère le lui avait expliqué - il lui fallait préparer un minimum de choses avant de partir, à commencer par acheter quelques objets indispensables. Elle s'était donc rendu jusqu'au centre commercial de Nénucrique accompagnée de sa grand-mère. Ses parents, fiers de la voir prendre son envol et désireux de la voir s'épanouir, lui avait donné de quoi compléter les économies qu'elle faisait depuis des mois. Léna avait donc suffisamment en poche pour pouvoir comment tranquillement, la suite viendrait si elle parvenait à se débrouiller. Dans un premier temps, elle devait donc être raisonnable, mais les larges rayons remplis d'objets qui s'étalaient devant elle ne l'aidaient pas beaucoup. Elle passa un long moment à déambuler dans les allées, regardant tel ou tel objet, cherchant leur utilité, pour finir par s'arrêter. Sortant une petite liste de sa poche, elle décida donc de s'y tenir, et rempli peu à peu son sac, jusqu'à avoir tout ce qu'il lui fallait. Quelques pokéballs ainsi quelques potions pour soigner Boo'. Le reste ne lui serait sans doute pas utile tout de suite. Après être passé à la caisse, l'adolescente avait soigneusement rangé ses nouvelles affaires dans son sac, avant de rejoindre sa grand-mère au dehors. L'aventure pouvait enfin commencer.
Cette fois-ci, Haileen était celle désignée à la corvée qu'était de faire les courses. Elle y avait échappé durant de longs mois, mais cette fois-ci, elle ne pouvait plus se dérober. Et c'était soit ça, soit la vaisselle - et dieu sait qu'elle détestait ça. Alors dans un soupir elle prit la liste de course et se prépara pour un départ expresse pour Nénucrique - en un sens, il n'y avait rien de mieux près de Cimetronelle que le centre commercial se trouvant dans la ville voisine. Toutefois, un problème se présentait à elle : elle n'avait pas le permis. Et elle n'avait aucune envie de demander à quelqu'un de l'équipe de l'accompagné, ou encore on lui reprochera de ne faire la chose qu'à moitié - comme toujours. On lui avait assez rabâcher que Luna se contentait des transports en commun. Alors elle appela Nikholas, car elle n'avait personne d'autre à contacter de trouvant non loin de là. Et elle savait qu'il accepterait sans problème de l'aider. Et quand il arriva, elle le salua chaleureusement avant de grimper dans le Vanne de l'équipe qui était bien plus grande que la voiture du rouquin pour y stocker un lot conséquent de commission.
La brunette n'aurait pas cru devenir si proche de lui en si peu de temps. Il était devenu comme nécessaire à sa vie. Mais elle devait l'avouer ; ils étaient complémentaire. Certes, comme tout être humain ils leur arrivaient de ne pas être en accord sur certains points et même de se disputer pour une chose ou pour une autre. Mais ils riaient de tous, se passionnaient des mêmes choses - ou presque - et partageaient cette même volonté de protéger les pokémons. Ensemble, il était certains qu'ils ferraient du bon travail. Mais en attendant, ils profitaient simplement des jours qui passent pour partager quelques instants dans leurs journées à simplement boire un café et un thé pour discuter de tout et de rien ou encore d'aller dans l'antre de l'un ou de l'autre pour en apprendre un peu plus sur cette spécificité scientifique que chacun maîtrisait plus que l'autre. Bientôt ils parleraient affaire, mais cela pouvait encore attendre un peu.
Arrivés au centre commercial, ils auraient pu se partager les tâches pour aller plus vite et ainsi rentrer plus tôt. Mais l'idée de se retrouver seul au milieu de cette foire les ennuyait plus qu'autre chose. Alors ils prirent leur temps, discutant tout en suivant la liste minutieusement. Ils conclurent cette tâche ingrate par une petite bière dans un bar avant de retourner au Q.G d'Upsilon et de ranger leurs trouvailles avec l'aide précieuse deZen.
Achat d'1 CT Danse pluie (2.000p$) + 1 CT Danse lame (2.000p$) + 1 CT Feu Follet (2.000p$) pour un total de 6.000p$.
Elle avait enfilé l'une de ses robes favorites. Et ce, sans grande raison. Elle avait juste envie de sortir et de se sentir belle. Elle n'attendait rien de personne, ni à ce qu'on vienne la complimenter ou lui parler. Elle restait toujours aussi réticente au contacte humain. Non, si elle était habillée ainsi, c'était simplement pour elle, parce qu'elle aimait se faire belle, se sentir belle. Dans un premier temps, elle partie se balader en ville, zieutant ce qui se passait dans chaque boutique par simple curiosité, mais sans grand intérêt pour autant. Et finalement, elle s'arrêta dans un bar. Dans ce bar, qu'elle aimait tant. Un vieux pub où elle venait souvent boire un verre. Ce même barre où elle s'était bagarrer avec cette fille. Et pourtant, le propriétaire ne lui en voulait même pas. Au contraire, avec le temps, ils avaient bien sympathiser. Si bien que finalement, si elle y allait, c'était surtout pour papoter avec ce petit bonhomme plutôt sympathique.
Elle resta assise au comptoir une bonne heure à discuter de tout et de rien avec ce serveur tout en sirotant cette bière qu'elle n'avait pas payer. Elle savourait également le fait d'être complètement seule. Ces moments étaient plutôt rare. Car elle était bien souvent - pour ne pas dire toujours - accompagnés de son Poussifeu et de son Riolu. Parfois - même souvent - d'autres pokémons se joignaient à eux. Mais cette fois, il n'y avait qu'elle et rien que elle. Et elle devait que cela avait parfois du bon. Et puis son téléphone sonna. C'était un message. Sa provenance : Nikholas. Il souhait venir lui rendre visite, pour discuter de quelque chose, mais également pour simplement passer le temps ensemble. Sans même y réfléchir, elle répondit par la positive, lui indiquant sa position actuelle. Finalement, il faut croire que ce bonheur qu'était la solitude n'était pas quelque chose lui étant destiné.
C'est re-moi *sbaff* Achat de 20 pokéballs (100p$ l'unité) pour un total de 2.000p$. Edit#Iago : 36120 - 2000 = 34120$
J’arrivai enfin devant le grand centre commercial. En fait, c’était vraiment immense! Ça change vraiment de tous les petits magasins dans les villes qui n’ont pas nécessairement quelque chose d’intéressant. Mais bon, j’avais eu vent qu’on pouvait bien acheter des pokéball ici. Je franchi donc les deux portes et je mis pied à l’intérieur. Toujours avec mon Kitai sur mes épaules passant à l’arrière de mon cou. Je lui avais dit de bien se tenir et de rester tranquille, sinon j’étais restreint de l’enfermer dans sa pokéball pour le temps de mes achats. Je n’avais pas envie de tout payer ce qu’il touchait et ou brisait. Je n’ai pas beaucoup d’argent et je devais justement acheter quelques balles pour lui fournir un peu plus de compagnons. C’est fou à quel point j’adore voir les pokémon interagir entre eux et les voir devenir plus fort. Ils étaient en mesure de développer des liens tout comme les humains.
Bref, j’étais ici pour me procurer quelques pokéball. Je demandai de l’information à un employé et m’avait répondu que j’en trouverai au deuxième étage de ce centre commercial. Tout de même étrange, mais c’est qu’il devait avoir beaucoup de fourniture. Mais je ne voulais pas perdre de temps, je montai au prochain étage. J’allais directement voir les employés à la caisse. « Bonjour! J’aurai besoin de dix pokéball, cinq greatball et deux ultraball. » dis-je en souriant face à lui. Il m’averti que ça ne sera pas bien long et de patienter quelques minutes pour qu’il puisse aller chercher ce dont j’avais de besoin. Il revint alors avec ma commande. Il me donne le prix total et je lui donnai. « Merci! » lui dis-je. Je pris les pokéball et je les saluai avant de me diriger vers l’étage inférieur et sortir.
Ce matin je me suis levée et je me suis rendue compte que je n'avais plus d'objet de soin dans ma trousse de secours. Me promener avec une trousse de soin incomplète ? C'est juste hors de question ! C'est dangereux, vous imaginez, le jour où j'en ai vraiment besoin ? Ça peut être vraiment dangereux pour mes pokémons. C'est un vrai drame. Je dois vraiment combler ce manque tout de suite.
Je vais donc à la boutique la plus proche histoire d'aller faire quelques achats. Je déambule au hasard des rayons, cherchant quand même celui des soins. Et puis je passe devant le rayon musique. Je ne peux m'empêcher de m'arrêter, je me sens comme attiré par ce rayon. Alors j'y vais, et je regarde les CD. Je vais sans doute m'en acheter un, je peux me le permettre, après tout.
Je passe enfin à la caisse les bras chargés. J'en prends toujours trop. Sur le tapis roulant, je dépose cinq CD, plus quelques courses, je paye et je rentre chez moi, trois sacs de courses dans les mains. Je décharge mes sacs avant de me rendre compte que j'ai pris tout sauf ce que je voulais à la base. Je soupire, un peu agacée contre moi-même et contre mes folies d'achats.
- Ça m'arrive un peu trop souvent, ce genre de choses...
Suite à ma demande, Paolo m'avait mis en contact avec la spécialiste des pokémons reptiles de la branche Hoennienne de la Team Rocket. Comme elle ne voulait pas se déplacer d'Algatia et que je n'avais pas trop le temps d'y aller pour ma part, il avait arrangé la mise en place d'un réseau sécurisé pour que notre rencontre se face par visioconférence, dans des locaux de la Team Rocket, sur l'une de leurs machines. J'avais fait ma demande suite à mon achat de manuels stratégiques pour combats de pokémons. Je me disais que peut-être, il possédait une telle ressource stratégique pour mes pokémons de sbire, enfin, pour le moment, mon pokémon de sbire. Puisqu'il s'agissait d'améliorer mes performances, Paolo pu difficilement refuser ma demande. J'étais donc là, dans une petite pièce du septième étage d'un bâtiment administratif d'une société écran de la Team Rocket, face à un écran d'ordinateur, à attendre que mon interlocutrice daigne répondre à mon appel vidéo.
Après quelques secondes, un visage apparut. Une jeune brune. Son visage était à la fois plaisant et dérangeant. Peut-être parce que je savais sa spécialité, il me rappelait un peu celui d'un serpent. Comme il s'agissait d'une communication sécurisée, la voix qui sortit des haut-parleurs n'était pas de très bonne qualité. La jeune femme se présenta rapidement, donnant simplement son prénom, ou peut-être son pseudo, Iris. Je la saluai sans donner la moindre information. Je ne voulais pas m'éterniser ici. Elle non plus, puisqu'elle aborda directement le but de notre "rencontre". Elle était d'accord pour me faire parvenir un disque dur contenant de nombreuses données stratégiques sur Arbok, en particulier des vidéos qu'elle a prises de ses entraînements et combats. A une condition. Un jour, quand elle le souhaitera, je devrai accepter de réaliser une mission sous ses ordres. Une mission de son choix. Elle s'occuperait des négociations avec mes supérieurs, et une fois cela fait, je n'aurais pas le droit de me débiner. Elle me prévint aussi d'une chose : si la mission était une réussite, j'aurais droit à un baiser de sa part. En cas d'échec, c'est avec son Séviper que je partagerais mes fluides corporels.
Cette discussion m'avait laissé mal à l'aise. D'un côté, elle s'était permis de me charmer un peu, et ne m'avait pas laissé indifférent, malgré que la faible qualité du son de sa voix ne l'eut pas aidée dans sa tache. Mais elle avait aussi un petit côté... malsain. Ce qui ne m'avait pas empêché de ressentir un petit quelque chose lorsqu'elle a parlé de m'embrasser, avec une voix quelque peu enjôleuse, bien que légèrement robotique. Pour ma part, j'avais laissé ma verve au vestiaire, de peur de ruiner notre discussion et de ne pas recevoir ce que je voulais de sa part. Il se trouve que j'aurais peut-être dû, puisqu'elle me signifia son mécontentement. Elle avait entendu dire que j'étais du genre à titiller mes interlocuteurs, et qu'il ne fallait pas le prendre mal, mais que finalement, elle m'avait trouvé bien docile. Après m'être assuré l'approbation de de Paolo, qui était à mes côtés, j'acceptai sa proposition, à ma manière.
-Je ne suis pas à l'aise avec ce médium de communication. Si ma langue te fait tant rêver, tu n'auras qu'à attendre le jour où on se rencontrera réellement. J'espère que tu survivras d'ici là. -Hahaha, j'aime mieux ça.
Après avoir lâché une petite pique envers Paolo, dont elle savait qu'il était à mes côtés, en sous-entendant que j'étais probablement une compagnie plus agréable que lui, elle raccrocha. Je soupirai. Si je n'étais pas insensible à son charme, je n'étais pas tellement pressé de collaborer avec elle. Je ne considérais pas tellement l'échec comme une option, aussi ce n'était pas tant le souci. J'étais simplement réticent à l'idée de travailler en équipe avec cette femme. Du peu que j'en avais entendu parler, c'était une sbire brillante, qui faisait le taff, mais qui avait tendance à n'en faire qu'à sa tête et prendre des risques inutiles pour le simple plaisir de l'adrénaline. C'était le genre de personnes avec qui je ne supportais pas de coopérer. Mais j'avais besoin de ces données. Je voulais grimper les échelons au plus vite, et pour ce faire, je devais prouver que je le méritais.
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La semaine suivante, Paolo était passé à la boutique à l'improviste en se faisant passer pour un client lambda, et me glissa discrètement dans la main un disque dur externe. Je compris rapidement ce dont il s'agissait. Je m'empressai d'aller le mettre à l'abri dans le tiroir verrouillé de mon bureau. Ce disque dur ne m'avait rien coûté pour le moment, mais nulle doute que j'en paierais le prix un jour ou l'autre. J'avais donc l'intention d'en prendre soin.
Achat de la CT Séisme + Vampipoing à (5500 + 5000 )- 20% = 10500 - 2100 = 8400 p$ [-20% grâce au défi j30 ] merci :3
EDIT : 11800 - 8400 = 3400
Autres comptes:
Tenzen Fushigi Charles Finley
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Merci Séquo, Jill et Elisa pour les jolis avatars <3
Tu n’en revenais pas. Tu ne comprenais toujours pas comment ton amie avait réussi à te traîner au centre commercial. À l’origine, tu lui avais seulement dit qu’il faudrait que tu songes à t’acheter de nouvelles affaires de sport. Tu voulais surtout te trouver de nouvelles chaussures. Les tiennes commencaient doucement à s’user. Mais tu n’avais jamais pensé à le faire aujourd’hui. Tu ne savais pas pourquoi elle avait à ce point tenu à te traîner ici. Tu ne savais même pas réellement ce que tu voulais. Tu pensais que tu allais prendre ton temps pour te renseigner et regarder un peu partout jusqu’à ce que tu trouves quelque chose qui te plairait réellement. C’était pour cela que tu avais commencé à y penser avant même que tes affaires actuelles ne soient bonnes que pour rejoindre la poubelle. En plus, tu étais presque certain que les boutiques allaient être pleines à craquer aujourd’hui. Toi, tu aurais voulu y aller un jour de semaine, sans doute en dehors des vacances. Mais non. On était samedi après midi, et tout le monde allait forcément se bousculer dans les rayons en cherchant la perle rare qui leur conviendrait. Lorsque vous étiez finalement arrivés devant l’immense bâtiment, cela se voyait encore que tu lui faisais la tête. Tu n’avais pas cet air joyeux qui mettait généralement en valeur tes grands yeux verts brillant de bonheur. Ce n’était pas tant le monde qui te rebutait. En réalité, tu craignais surtout les idées qu’elle pourrait avoir derrière la tête. Pour ce qui était de faire les boutiques avec toi, tu ne lui faisais pas vraiment confiance. En réalité, tu étais presque certain que tu allais finir ta journée comme porteur professionnel pour tous les achats qu’elle ferait. C’était bien son genre de venir ici pour toi et de repartir la plus chargée. Tu te demandais encore pourquoi tu l’avais laissé te traîner ici lorsqu’elle t’avait agrippé le bras pour te tirer à l’intérieur du centre commercial. Tu te demandais si tu avais encore la possibilité de faire demi-tour et de rentrer chez toi. Surtout qu’elle était en train de te faire perdre une journée complète d’entraînement. Et tu n’aimais pas cela. Déjà que tu n’en avais plus beaucoup avant le début de la saison, voilà qu’elle réduisait encore plus tes chances d’être particulièrement performant.
« - T’es sûre qu’il faut obligatoirement venir ici aujourd’hui ? J’avais bien d’autres choses à faire dans mon programme moi. Il n’y a rien d’urgent pour les achats que je veux faire. Cela aurait très bien pu attendre encore un peu. Mes affaires ne sont pas tellement foutues encore. J’avais encore de la marge. J’en avais seulement parlé comme ça, pour essayer de ne pas oublier. »
« - Oui. J’en suis certaine. Arrête donc de tout remettre au lendemain. Au moins ce sera fait. Et tu vas voir, on va passer un bon moment ici. En plus, si tu t’inquiètes du temps que tu passes en moins avec tes pokémons, il y a une aire de jeux spécialement conçue pour eux ici. J’avais prévu que l’on s’y rende une fois nos achats effectués. Alors on aura qu’à y rester un peu plus longtemps. Cela fera du bien à mes compagnons aussi. Il faut que tu leur laisses un peu de temps pour te détendre aussi. Sinon le jour de la compétition ils seront complètement hors service et incapable de faire quoi que ce soit. »
Tu devais l’avouer. Sur ce coup-là, en y réfléchissant, elle n’avait vraiment pas tort. Cela faisait déjà plusieurs jours que tu organisais des entraînements particulièrement fatigants pour tes compagnons. Maintenant que quelqu’un le faisait remarquer, tu te rendais compte que certains signes de fatigue commençaient déjà à pointer le bout de leur nez. Sur le coup, tu n’y avais pas réellement prêté une grande attention. Mais maintenant que tu y songeais, tu te rendais compte qu’elle avait raison. Finalement, ce serait une sans doute une très bonne chose que tu accordes à tout le monde une petite journée de repos. Après tout, ils avaient déjà tous fait de grands progrès. Et puis bon, jouer avec tes amis, ce serait également une bonne manière de développer la relation que tu entretenais avec chacun d’eux. De plus, pour leur socialisation, tu savais que cela ne serait pas une journée de perdue. Ils avaient tous besoin, bien que peut-être un peu moins pour ta Gobou, de rencontrer d’autres Pokémon. Ils avaient besoin de rencontrer de nouvelles espèces. Ils avaient besoin de créer des liens avec d’autres pokémons qui ne t’appartiendraient pas. Et ce n’était tout de même pas tous les jours que tu avais l’occasion de les emmener dans une aire de jeux spécialement conçus pour eux. De plus, tu parviendrais peut-être à leur faire comprendre certaines choses sous la forme de jeu. Il ne fallait pas que tu oublies qu’ils étaient encore tous relativement jeunes et qu’à cet âge-là, le jeu était sans doute la meilleure méthode pour apprendre. Achat de 5 pokéball. 500 - 20% = 400 pk$ {Réduction en récompense du J30} Merci o/
Tu te demandais encore comment tu avais bien pu faire pour te laisser entraîner dans cette histoire. Tu n’avais même pas eu l’occasion de dire un seul mot. Il était arrivé, il avait parlé, il ne t’avait pas laissé une seule seconde pour répondre, puis il t’avait entraîné à sa suite. C’était fou. Tout en le suivant, tu cherchais à faire le tri dans ton esprit. Tu tentais de reformer le puzzle afin de mieux comprendre comment tout cela avait bien pu arriver. Ce garçon, tu ne le connaissais presque pas en plus. Tu savais qu’il se prénommait Nillam, mais en dehors de cela c’était plutôt le vide intersidéral dans ton esprit. À tout casser, tu avais dû lui parler une ou deux fois, au grand maximum. La première, il te semblait que c’était dans un amphithéâtre, juste avant le début de l’un de vos cours de l’année passée. Tu ne savais pas vraiment ce qu’il s’était passé ou ce que vous aviez pu vous dire. Ce n’était sans doute pas très important. C’était possiblement par rapport au programme ou par rapport à un cours précédent. Tu savais juste que tu avais un vague souvenir d’avoir échangé quelques mots avec lui. En même temps, sa tête est facilement reconnaissable. Avec sa chevelure mi-longue rougeoyante, pour la discrétion ce n’est même pas la peine d’y songer. Tu te disais que c’était une coloration, parce que tu n’imaginais pas une pigmentation aussi intense obtenue naturellement, mais dans le fond tu n’en savais rien. Et en vérité, tu n’en avais strictement rien à faire. Ce n’était pas tes cheveux, ce n’était pas ses affaires. Chacun était libre d’agir selon ses désirs et ce n’était pas à toi de te positionner comme un juge. Mais au moins, avec une couleur de cheveux aussi voyante, cela lui permet de marquer un peu plus les esprits et d’être repérable de loin. En tout cas, c’était comme cela que tu étais parvenu à te souvenir de son identité. C’était plus simple d’associer un prénom à un visage différent plutôt qu’à un autre que l’on a l’impression de voir un peu partout. La deuxième fois, il te semblait que c’était sur le terrain d'entraînement. Si tu ne t’emmêlais pas les pinceaux en le confondant avec une tout autre personne, il possédait un Roselia particulièrement mignon. Tu avais le souvenir d’avoir demandé un peu plus d’informations à son sujet et à ses compétences en termes de Pokéathlon. Tu ne te souviens plus avec exactitude des réponses, mais ce n’était pas grave, tu avais tout noté dans ton carnet. Et lui, du moment que tu l’avais avec toi, il n’y avait pas de soucis. Parce que si tu venais à le perdre, tu serais totalement perdu puisque c’est lui qui joue le rôle de mémoire.
▬ Hey ! Nillam attend !
Pas la moindre réaction. Il n’avait pas réagi à ta demande. Comme s’il ne t’avait pas entendu. Pourtant, tu savais que cela avait été le cas. Ce n’était pas possible autrement. Seulement, il ne semblait pas décidé à apporter une réponse. Tu te demandais pourquoi. Au moins, il t’avait lâché le bras ce qui te permettait de courir à ton rythme sans être dans l’obligation de t’adapter à lui. Il était drôlement rapide tout de même. Un peu moins que toi, mais sa foulée, différente de la tienne, te perturbait. Et tu n’aimais pas courir sans savoir pourquoi tu le faisais. Surtout que tu avais bien d’autres choses à faire. Tu devais te préparer. La première compétition de la saison approchait à grands pas et tu n’avais pas le temps de traîner. Tu devais t’entraîner. Toi. Ainsi que tes partenaires. Pour le reste, tu n’avais pas le temps.
▬ Tu m’entraînes où là ? Pourquoi tu souhaites à ce point que je vienne avec toi ? Il y a un problème ?
▬ Attends encore un peu, on est presque arrivé. Je suis certain que ça va t’plaire. »
Te plaire ? Tu ne comprenais absolument pas ce qu’il voulait dire par là, mais si vous étiez presque à destination, tu pouvais encore prendre quelques minutes de ton temps. Au moins pour connaître les raisons de cette promenade non prévue au programme. Nillam avait ralenti le rythme. Il ralentissait. Et finalement il s'était arrêté devant le portail d’une grande propriété. Tu n'étais jamais venu dans ce coin de la ville, isolé du reste des constructions. Tu ne reconnaissais rien. Tu ne savais pas où vous étiez. Tu ne savais pas grand-chose en fait. Les interrogations étaient nombreuses dans ton esprit et les réponses se faisaient cruellement manquantes.
▬ Mais on est où ?
▬ Bienvenue chez moi ! Tu te trouves devant la pension de ma famille. »
▬ Ca semble vraiment génial, mais pourquoi tu m’as amené ici ? Je ne comprends pas. Si tu voulais vraiment que je vienne chez toi, tu aurais pu me le demander. On aurait pu trouver un moment.
▬ Tu n’as jamais le temps ! Regarde, j’ai été obligée de t’embarquer avec moi entre deux de tes séances d’entraînement. Et je ne pouvais pas me permettre d’attendre trop longtemps. Alors nous voilà. Viens, je vais te montrer la boutique.
Bon. Il n’avait pas tort. S’il ne t'avait pas embarqué de la sorte, tu ne l’aurais pas suivi. Tu ne comprenais pas ce qu'il voulait. Mais maintenant que tu étais ici, tu étais curieux. C'était la première fois que tu voyais une pension. Donc que tu as l’occasion d’en visiter une ne risquait pas de se reproduire de sitôt. Sans trop savoir à quoi tu t’engageais, tu avais donc emboîté le pas de Nillam en prenant soin de bien refermer le portail derrière toi. Tu pensais qu’il allait te faire le tour complet, mais non. Il avait directement coupé au milieu des herbes pour rejoindre une grande bâtisse. À l'intérieur, il faisait chaud. Peut-être un peu trop pour toi, surtout après l'entraînement que tu t'étais imposé juste avant et votre petite course. Mais tu n’avais pas vraiment eu le temps de te questionner sur la raison de votre présence au milieu de ces enclos. Le jeune homme aux cheveux flamboyant t’avait directement entraîné devant un parc bien précis. Il contenait tout un groupe de petit Rozbouton.
▬ Tu vois celle qui est toute seule, à l’écart ? Elle est rejetée par les autres. Je me demandais si tu accepterais d’en prendre soin. Elle est encore jeune, mais elle risquerait de se faire blesser si elle reste davantage avec eux. »
▬ Vraiment ? Tu crois que je peux ?
▬ J’ai vu à quel point tu t’intéressais à mon Rosélia la dernière fois. Alors oui. Je pense que tu en es capable. Je peux compter sur toi ? »
▬ Oui. Merci Nillam. Je ferais tout mon possible pour elle.
En cette matinée pluvieuse du mois de juillet, tu effectua un voyage en train pour visiter la ville de Nénucrique et surtout son centre commercial réputé pour être le Saint Graal des dresseurs et autres coordinateurs pour son choix d’objets en tout genre. Il ne te fallait rien d’extraordinaire, juste quelques Balls et Rappels pour ton aventure. Equipé de ton porte-feuille et après avoir prit un café dans le centre ville, tu te diriges vers le centre commercial en esquivant les gouttes, du moins le croyais-tu. Le bâtiment s’élevait bien au dessus des autres, entouré de maisons en tout genre. Tu pouvais facilement deviner des nids d’Hélédelles sur le toits qui touchait presque les nuages -tu exagères à peine.
Tu pénètres donc par une des portes d’entrée et tes yeux se posent sur le plan du rez-de-chaussée. Il semblerait qu’il te faille prendre les escaliers… Qu’importe, un peu de sport n’est pas mauvais pour le corps… Même quand on est aussi flemmard que toi ! Après avoir surmonté une trentaine de marches tu arrives au bon étage et te saisis d’un sac. Comme au marché, tu commences à faire tes courses. Quelques PokéBalls, un peu moins d’Hyper’ en encore un peu moins de Rappels. Voilà, ça suffira. Tu passes à la caisse et dégaine ton portefeuille. Une fois les billets donnés et les adieux faits, tu descends, sors du bâtiment et te dirige vers la plage pour profiter d’une rapide éclaircie.