L’heure des petits achats avait sonné. Tu n’appréciais pas spécialement ce genre de journée ; trop de monde, magasins top grands, trop bruyant, trop de gens mal élevés… Heureusement, ta maison n’était pas loin du centre de Nénucrique. Tu pouvais t’y rendre à pied, ce qui te faisait gagner du temps et garder ta patience. Les magasins étaient entassés, écrasés par d’autres dans des buildings trop grands et trop vitrés. Tu n’aimais pas les centres commerciaux et tu aimais encore moins y mettre les pieds, mais parfois tu y étais obligé, notamment lorsqu’il fallait que tu te rachètes une bonne grosse dose de nourriture pour tenir le mois prochain. C’est comme ça que tu faisais tes courses. Tu n’y allais pas semaine par semaine et encore moins jour par jour. Tu prenais tout en gros, ça t’évitait de devoir y retourner, et t’étais bon pour un moment.
Du coup, tu te faufilas parmi les gens, restant calme un maximum possible. Tu faisais tranquillement tes courses en suivant la liste parfaitement ordonnée que tu avais écrit. Tu n’étais pourtant pas du genre maniaque, mais quand il s’agissait de faire les courses dans un endroit bondé, tu n’avais pas de temps à perdre à déchiffrer ton écriture et te perdre dans les rayons. Tu avais tout mis dans l’ordre, comme ça une fois le rayon passé, tu n’y revenais plus. Efficacité.
Une fois tout ceci terminé, tu erras un petit moment dans le centre commercial. Tu n’avais besoin de rien, mais qui sait, peut-être que quelques babioles pour Arcko te feraient de l’œil ? Il y avait certains magasins qui vendaient des capsules, des sortes de boost pour les pokémons, qui leur faisait apprendre une nouvelle attaque. Allez savoir comment ce système marchait. Tiens, ça serait pas mal de se renseigner là-dessus ! Quoi qu’il en soit, tu déambulas dans les magasins et fit quelques achats supplémentaires. Tu en connaissais un qui allait être content quand tu rentrerais !
Achat de la CT Cradovague pour 3000p$ Edit Iago : 4550 - 3000 = 1550$ — retiré le 31.01 Merci !
Tu te réveilles en te frottant les yeux, exceptionnellement tu as fait la grasse matinée ce matin, chose plutôt rare chez toi à vrai dire. Te redressant sur le petit matelas, tu vois la gamine aux longs cheveux argentés qui se tient debout devant toi, ses petits bras ramenés contre son cœur et son sourire blanc étiré jusqu’aux oreilles. Elle est déjà toute habillée, coiffée et visiblement très en forme. Tout le contraire de toi, encore dans ton lit avec les cheveux en pagaille. Au vu de l’expression faciale qu’arbore ta protégée, tu te doutes qu’il se passe quelque chose. Un nouveau concours vient d’être annoncé, déjà ? Elle a gagné à la loterie ? Mais non, ressaisis-toi un peu et réveille-toi, elle a douze ans, elle ne peut pas avoir gagnée à la loterie.
Qu’est-ce qu’il y a ? On doit aller au centre commercial !
Au centre commercial ? Elle devait parler de celui de Nénucrique, vous étiez tout proches. Le cirque était à Nénucrique depuis quelques jours mais vous n’aviez pas encore eu l’occasion de visiter son centre commercial. Enfin, c’est surtout que tu n’y as pas pensé. Toi et les centres commerciaux, vous ne vous fréquentez pas si souvent que ça. Tu préfères largement les rues piétonnières, c’est plus propice pour y jouer de la guitare.
Le centre commercial ? Pourquoi faire ?
Pendant qu’elle t’explique que ses parents ont sortis de nouveaux vêtements et qu’ils sont maintenant en vente dans telle boutique, tu te lèves en t’étirant. Heureusement pour Rubyka tu as sur toi un jogging. Les parents de la petite fille font dans la haute couture de ce que tu as compris en la rencontrant, Rubyka a même servit de modèle pour la mode jeunesse pendant quelques années. Aujourd’hui comme à chaque jour tu n’as rien spécialement de prévu, alors tu peux bien allez avec elle là-bas, elle semble tenir à te montrer le travail de ses parents. Une demi-heure plus tard, tu es enfin présentable et en route pour le bâtiment imposant. L’apprentie coordinatrice est devant toi, visiblement beaucoup plus pressée que tu ne l’es. Tu n’as jamais été du genre à courir à vrai dire, tu préfères marcher et profiter de l’air et du chemin plutôt que de la destination.
Allez Dydy ! Plus vite ! Pourquoi tant de presse dis-moi ? Les magasins n’ouvrent que dans 30 minutes, tu ne veux quand même pas te faufiler entre les grillages ? Ah ah !
Voyant que tu n’accélères pas et que tu la taquine, elle boude quelque secondes en ralentissant le pas. Mais vous arrivez tout de même devant la boutique avant l’heure d’ouverture et tu prends place sur un banc en attendant l’heure. Rubyka, elle, se colle déjà le visage sur les vitrines pour tenter de voir le travail de ses parents. Il est rare de la voir si enjouée, ça la rend finalement plus gamine et humaine. Il faut dire que quelques fois elle semble plus mature que toi, et ce n’est pas bien normal ! Heureusement, il y a des moments comme maintenant qui montre qu’elle est encore une enfant et ça te rassure. Tu ne peux t’empêcher de sourire face à la situation, personnellement tu n’es pas autant emballé à l’idée de voir des vêtements de riches, mais si ça peut faire plaisir à la fille en rouge, alors tu te plies à ses exigences sans sourciller. Ce n’est pas comme si tu avais de l’argent pour acheter des habits dans cette boutique, tu te contenteras de faire du lèche-vitrine.
Bon ... C'est pas que t'es stupide, mais un peu quand même mon petit punk. On est le 24 décembre il est 16h42. Et t'es coincé au milieu du plus grand centre commercial de la région, à la recherche d'une idée miracle pour ne pas ruiner la soirée. Comme tout les ans tu avais pris la bonne résolution de ne plus faire tes courses au dernier moment et comme tout les ans, tu ne l'as pas tenu. Il faut dire que les éléments avaient été contre toi. Tout d'abord, cette magnifique plaque de verglas qui avait réussi a faire tomber Machin. Sauf que ne trouvant pas suffisant de se tordre salement la cheville. (Oui, les cyzayox on une cheville, et c'est plus fragile qu'on pourrait le croire c'est chose la) le pauvre avait essayer de se rattraper à la rambarde du court escalier menant a la porte d'entrée. Réflexe compréhensible s'il en est, sauf que dans le désespoir de sa chute, le pauvre avait oublié un détail des plus importants. Ses mains sont des pinces d'acier faite pour broyer tout ce qu'elles touchent. Autant dire que l'escalier déjà bancal ne s'est jamais relevé de cette intense rencontre. Et donc, tu avais passer tes deux derniers jours de repos, a réparer tout ça tant bien que mal, te transformant en menuiser du dimanche. Heureusement que t'es doué de tes mains, ça t'as évité d’être coincé jusqu'au nouvel ans. Sauf qu'avec tout ca, t'avais totalement oublié LE cadeau.
Oui, habituellement c'est pas ton genre. Tu fais pas dans le sentimentalisme. T'es même l'opposé de ça les trois-quart du temps, mais pour une fois, tu voulais faire les choses bien, marquer le coup quoi. Sauf que si t’étais doué dans quasiment tout les domaines (modestie quand tu nous tiens...) la recherche du cadeau idéal n'en faisait pas partie. Depuis deux longues heures tu tournais d'une boutique a l'autre a la recherche d'un truc ... n'importe quoi, tant que ça puisse faire l'affaire et te permettre de rentrer chez toi. Mais malheureusement pour l'instant tu fais choux-blanc. En désespoir de cause tu rentres dans une boutique de fringue, comme si t'allais lui offrir un pull ou un autre truc naze du genre... Tu zones d'un rayon a l'autre, l'air totalement déprimé pendant que les gens te tournes autour sans pour autant oser te bousculer. Comme quoi, être a presque deux mètres du haut de tes ranger, ca aide. Tu finis par te rapprocher lentement mais surement du fond du magasin dans un secteur qui est étrangement évité par la plupart des gens. En baissant les yeux, tu ne peut empêcher un éclat de rire de t’échapper. C'est vraiment osé de mettre ça dans un centre commercial grand public. Mais ... Après tout pourquoi pas, ca lui plaira probablement. Et puis au pire, voir sa tête quand il l'ouvrira vaudra tout les cadeaux du monde !
> Achat d'une CT Vampi-poing pour 5000p$ • 19611 - 5000 = 14611 P$. • Arthur, le 25/01/2016.
Kraknoix n°1, check. Cacnéa, check, Balbuto, check. Ecrapince, check. Et maintenant... beuuuuh, Coquiperl. Booon, faut que j'achète de quoi capturer cette chose. Il me reste que trois Super Balls, donc bon, on va pas tenter le diable. Surtout que la session de CEIR actuelle est plus qu'avancée et que j'ai encore un Kraknoix à attraper, même si je doute d'en avoir le temps. Cependant, je n'ai pas trop le choix. Une commande est une commande, et le client m'ayant commandé le Coquiperl est l'un des premiers que j'ai eu lors de cette session et le pokémon qu'il m'a proposé en échange en vaut vraiment la peine: un Magirêve. Pokémon qui pourrait m'être grandement utile en plus d'être un putain de pokémon spectre, celui-ci ayant la capacité d'user d'incantations magiques ayant des effets miraculeux. Bon, je sais pas trop ce que ça peut provoquer, mais ça peut être amusant. Surtout si je me retrouve au final avec des pouvoirs mystiques. En attendant, je vais racheter quelques balls au shop de la ville, histoire d'être large, vu que je vais peut-être tomber sur de la marchandise sympa tout en allant à la pêche aux moules... [Achat de 7 Super Balls pour 1050$] (Edit Iago : 4208 - 1050 = 3158$)
- Une boîte, Ka'bar. Une seule. Et ne t'avise pas de prendre le format familial.
L'insécateur grogna de déplaisir. Il voulait ses biscuits au double chocolat, et il en voulait beaucoup !
- Insé !
- J'ai dit non. Tu prends la marque la plus chère, en plus.
A la fin du mois, Stegan avait dépensé autant en consommables pour lui qu'en sucreries pour Ka'bar. Et même s'il ne faisait pas des repas pantagruéliques, Ka'bar ne lésinait pas sur la qualité, contrairement à lui. Ka'bar fit la moue, et présenta à Stegan deux boîtes sur les douze qu'il lui avait présentées au départ. Ses biscuits favoris, et des gaufrettes à la noisette.
- Mais elles sont dégueulasses, ces gaufrettes ! Comment tu fais pour aimer ça ?
Pour toute réponse, Ka'bar leva les yeux au ciel d'un air rêveur et se lécha le pourtour de la gueule. La réponse était clair: chacun ses goûts.
- Oh bon sang... je te préviens, si tu te chopes une crise de foie, ce sera pas une excuse pour sécher l'entraînement.
Ka'bar hocha vivement la tête. Stegan soupira, et mis les deux boîtes qu'il lui tendait dans son panier.
- Bon, tu vas reposer les autres à leur place, maintenant.
- Insé !
Ka'bar fila, et s'engouffra dans les rayons. Stegan secoua lentement la tête. Il ne voyait jamais son insécateur être aussi peu sérieux que lorsqu'il s'agissait de friandises. Il reprit sa marche, dépassa quelques rayons ou il n'avait rien à chercher, et s'engouffra dans le rayon boissons. Là, il chercha sa marque favorite de bière, et en mit un pack de douze dans son panier. Au même moment, Ka'bar reparut. Il secoua lentement la tête d'un air désapprobateur.
- Quoi encore ?
Du bout de sa lame, il pointa l'étiquette correspondant aux bières que venait de prendre Stegan. Sans être les plus chères du rayon, elles étaient loin d'être les plus économiques.
- Oui bon bah hein. C'est mon argent.
Un rictus narquois apparut sur le visage de Ka'bar, qui hocha la tête de droite à gauche.
- Oh ça va hein. Je les ai pris, tes biscuits.
L'insécateur ricana, et s'éloigna en tournant les talons. Stegan grommella avant de se diriger vers les caisses. Ce pokémon était beaucoup trop intelligent pour son bien.
Achat de 5 hyperballs, 3 potion max, 1 guérison (5 x 200) + (3 x 500) + (700) = 1000 + 1500 + 700 = 3200 p$ #Retirés le 26/3 (8354-3200=5154)
L'heure était venue. Rythiel prit deux pokéballs dans ses mains et les libéra, faisant ainsi sortir deux adorables petites Mystherbe. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été se balader avec les deux inséparables pokémons. Depuis le jour de leur rencontre, elle était certainement restée avec une journée ou deux, sans plus. Et cela, l'éleveuse remarquait bien que ça faisait de la peine aux pokémons – mais à elle aussi. Elle voulait donner autant d'amour que possible à toutes ses créatures, mais par moments elle a l'impression de ne pas y arriver vu le nombre de compagnons qu'elle s'était faite depuis son départ. Et quelle équipe ! Impossible à contrôler ou à surveiller, chacun faisait presque comme il le voulait partout. Forcément, à un moment, la jeune fille se devait de prendre quelques mesures. Elle avait donc décidé de prendre un pokémon ou un groupe par jour différent pour aller se promener, faire de l'entraînement, ou tout autre activité qui leur plairait. Aujourd'hui était donc au tour des deux Mystherbe. Les deux petites étaient assez opposées, entre l'une qui était toujours excitée pendant que l'autre restait plutôt calme. Mais en les laissant toujours ensemble, elle finissaient forcément par faire des bêtises de partout et devenaient assez rapidement hyperactives, au point où même Rythiel ne savait plus où donner de la tête. Et pour faire ça, fallait y aller fort quand même.
L'éleveuse avait décidé de les emmener au centre commercial de Nénucrique. Pourquoi ? Aucune idée. Elle s'était dit que ça changerait de d'habitude, entre les hautes herbes, la piscine et autres parcs, et puis les deux créatures n'étaient encore jamais allées dans un centre commercial, ce serait donc le bon moment ! Enfin, c'était ce qu'elle pensait. Elle avait oublié le détail essentiel ; les pokémons adoraient découvrir les nouvelles choses. Et ce n'était pas comme un être humain qui prendrait l'objet, le regarderait et le reposerait, non. Là, elles se mettaient sur les étagères, prenaient un objet et l'examinaient de tellement trop près qu'elles en casseraient presque tout le magasin.
« Aaaah arrêtez, vous allez tout casser ! Si vous continuez, je vous rappelle dans vos balls ! »
Le coup de pression passé, les deux plantes se calmèrent. Rythiel pouvait enfin faire ses courses tranquillement, en espérant que ça ne recommencerait pas dans deux minutes. En attendant, elle savait qu'elles s'ennuyaient un peu et souhaitaient tout découvrir de partout, alors elle leur proposa de leur acheter des petites friandises pour les calmer et les récompenser de leur comportement si elles restaient sages. Cela ravit les Mystherbe qui s'empressèrent de les manger lors de leur sortie du magasin et firent en sorte de ne rien casser. Enfin, elles avaient essayé.
« Vous êtes adorables, mais il faut faire attention à ne pas déranger les autres la prochaine fois, compris ? »
Elle eut une réponse positive, et cela ne pouvait que la ravir. C'était un court instant avec ces deux-là, et il y en aura certainement d'autres, des moments comme celui-ci, mais pour aujourd'hui c'était déjà suffisant. x1 CT Feu Follet (2000) x1 CT Fatal-Foudre (4000) x1 CT Vampipoing (5000) TOTAL = 11 000$ (Payé)
Premier oeil ... La lumiére est difficilement supportable, mais check. Deuxieme oeil ... Tout autant de mal à l'ouvrir que le premier, la lumiére me donne l'impression qu'on m'enfonce un épieux dans le crâne, mais check aussi. Tiens, vu qu'on en parle, vérification cerveau ... Gnih. Mauvaise idée. On verra ça plus tard.
Alors qu'il gisait à la limite de l'insconscience sur l'un des transat disposé au sommet du plus haut building du centre commercial de Nenucrique, Ben se demandait soudainement pourquoi et comment il avait atterit la, et puis la réponse, qu'il connaissait déjà, lui revint en pleine gueule comme un boomerang que l'on aurait mal receptionné. On a peut-être un peu trop forcé hier soir ... ou ce matin. L'une des rares choses dont il se souvenait de sa soirée fut le toast qu'il avait porté au paternel de l'homme avec qui il trinquait, car ce dernier était justement partit réalimenter le petit groupe en boisson. Un large sourire ne tarda pas à fendre son visage en deux. Ca fait du bien de revoir des têtes connues.
Peut être bien une demi-heure plus tard, le blondin parvint à fournir l'effort herculéen de s'extirper hors de son transat. Comme tout lendemain difficile et en bon connaisseur des sympômes l'accablant, il chaussa ses lunettes de soleil pour dissimuler - au moins en partie - sa tronche de déterré, puis avala une gomme, histoire de déloger le cimetiére qui lui occupait trés certainement l'espace entre ses deux amygdales. S'en glissant une deuxiéme entre les dents - parce qu'on est jamais trop surs - Ben ramassa alors une à une la demi douzaine de cadavre de bouteilles d'eau qui gisaient autour de lui et tacha de les mettres dans la bonne poubelle, se dirigea vers les accés intérieur du Centre. Se posa alors un dilemme : écouter la voie du courage et prendre les escaliers, ou écouter la voie du flagadoss et prendre l'ascenceur ?
Trois étages plus bas et non content d'avoir réussi à décrocher un sourire à l'hôtesse de l'ascenceur, notre ami arriva à l'étage dédié aux capsules techniques. Il se sentait déjà relativement mieux et prévoyait déjà de prendre les escaliers pour de nouvelles aventures, mais avant cela, il se dirigea vers les rayons où il jugeait avoir besoin de faire quelques emplettes. Car c'était bien pour cela qu'il était à la base venu à Nénucrique. Aprés la petite tournée des arènes à laquelle il s'était livré, et bien conscient qu'il allait avoir besoin de se remettre à l'entrainement avant de s'attaquer aux prochaines, réapprovisionner ses stocks allait être vital. Grandement aidé par la liste qu'il avait griffoné la veille avant de ne plus être en état de ne rien écrire, les emplettes de cet étage se terminérent bien vite, il en fut de même pour le passage en caisse et c'est avec un sac à main plein de divers truc que notre blondinet se dirigea vers l'accés le plus compliqué aux étages supérieurs ...
Et il en triompha magnifiquement bien, ma foi, bien qu'il du faire un arrêt à mi parcours pour s'enquérir d'un poids relativement conséquent qui s'était rappelé à son bon souvenir alors qu'il entamait son ascencion. Un oeuf. Une bouboule colorée chaude au toucher, se trouvant dans son sac à dos. Il bugua un petit moment sur l'objet en question, puis se rappela qu'il avait justement retrouvé son ami la veille parce qu'il avait un truc sympa à lui confier. L'ami en question n'avait aucune idée de ce qu'il en sortirait, mais c'était toujours chouette d'avoir un oeuf sous la main, aprés tout. Et puis il y avait eu la pierre eau, et Gerardot qui avait ... Disons, pris du poids.
Son sac à dos ainsi réorganisé pour contenir à la fois ses nouveaux achats et l'oeuf, qui se retrouva donc savamment rangé pour à la fois ne pas trop déséquilibré le dresseur et ne pas être trop comprimé dans tout ce joyeux bordel, Benowick arriva donc à l'étage des consommables pour pokémon. Toujours un peu dans le paté et une faim horriblement virulante lui ravageant désormais les entrailles, notre homme se promit d'aller se taper quelque chose de bien gras une fois son shopping terminé et éventuellement d'aller digérer tout cela lors d'une sieste sur la plage. Mais il se retrouva soudain avec une vision tirée du passé qui le fit décuver presque aussi sec. Une voix douce mais ferme. Une chevelure longue et tirant dans les nuances du rose. Et une paire d'yeux bleus qui se fixérent dans sa direction, avant de s'ouvrir en grand ...
« Ben ? »
Mot des rations:
► Achat des CT Vampipoing, Lance-Flamme et Cradovague ► Achat d'un Anti-para et de 9 Hyper Balls ► Mise en PLS totale du portefeuille : 5.000+3.000+3.000+50+(9x200)=12.850 #Retiré par Eiko
► Apprentissage de Vampipoing à Kangourex ► Apprentissage de Lance-flamme à Drakkarmin ► Apprentissage de Cradovague à Flobio
► Intégration de l'oeuf de Granivol ► Utilisation d'une pierre eau sur Lombre et évolution en Ludicolo ► Ca sera tout et c'est déjà pas mal \o/
Il avait besoin de faire des achats rapides pour le barman, un néon pété, du gros scotch pour fermer les cartons, des trucs à la con dont on a toujours besoin pour dépanner.. Il lui fallait aussi s'acheter quelques bricoles pour son studio, ne serait-ce que pour manger les quelques midis où il n'était pas au Sentenza. Il fallait admettre de toute manière qu'il était plus fréquemment au bar que chez lui… c'était le taf qui voulait ça.
Il était arrivé à un rythme d'équilibre qui lui convenait, de toute manière, et il ne se serait pas vu fonctionner autrement. Son équipe avait pris ses habitudes également, et si on mettait de côté des sautes d'humeur de Preston, qui faisait bien comprendre qu'il ne comptait pas finir sa vie ici, tout se passait bien. Les soirées à thème, les expos, les concerts, planifiés par Luce faisaient toujours venir de nouveaux curieux et revenir les autres. Les étudiants y trouvant un repaire confortable.
Non franchement, tout allait pour le mieux. Pour cet aspect en tout cas. Au niveau du Blackbird, les choses étaient plus complexes… il y avait la situation sociale à Sinnoh qui n'en finissait pas de déborder à Hoenn et dans les autres régions. Une hausse du chômage sans précédent et un gouvernement qui prenait des décisions incohérentes. Incompréhensibles. A LA SOLDE DES LOBBYS, COMME TOUJOURS ! Vous hurlerez Jamie. Et elle aurait certainement en grande partie raison.
En y songeant, il secoua rapidement la tête. Il avait l'avantage de n'avoir jamais eu trop de difficulté à trouver du taf, mais il savait que c'était toujours plus compliqué pour les jeunes qui ne se voyaient pas patrons eux-mêmes et croyaient bêtement que des études allaient leur ouvrir des portes… pauvres naïfs. Pensif, Colt allait entre les rayons du magasin sans jamais s'attarder plus que nécessaire, il savait ce qu'il voulait et préférait éviter de dépenser plus qu'il n'en fallait. Son budget était toujours assez calculé et il ne faisait pas énormément de bénéfice au bar, avec les ardoises qu'il accumulait et les cadeaux qu'il faisait toujours. Parce qu'il était comme ça.
Son seul détour, disons-le, était pour la nourriture pokémon. Son équipe était diverse et il en fallait pour satisfaire des estomacs variés : de ce bon gros Bill, le Racaillou enjoué à Jaïa, la fragile Passerouge.
Les achats faits, il lui fallait retourner au studio puis se préparer ensuite pour rejoindre le Sentenza et prendre la relève de Kamel.
Pas le choix, si tu voulais des fournitures pour toi et tes compagnons, tu devais te faire violence et entrer dans l'une de ses boites a chaussures qu'on osait appeler magasin ou encore Pokéshop. Accompagner par Ryu, lové dans ton cou, en pleine sieste, tu étais devant la porte, en plein doute. Tu aurais du demander a Glenn d'y aller a ta place, après tout, le jeune homme commençait à avoir l'habitude de tes lubies. Mais non, tu avais voulu y aller seule, pour montrer que tu étais aussi capable de sortir et te débrouiller, d'abord sans ton frère, puis sans Glenn. Tu passas la main sur la peau écailleuse de ton pokémon qui ouvrit un œil et qui fini par observer ce que tu faisais.
Tu poussas la porte et l'air climatiser t'agressa les poumons, peu habitué avec les températures estivales du moment. Au moins, contrairement à ce que tu pensais, tu n'étouffais pas dans un endroit aussi petit. Le gérant, du moins, le cassier, te souhaita la bienvenue et tu du reconnaitre qu'au moins, ils étaient également polis. Tu étais surement finalement partie dans des idées farfelues sur ses magasins, qui te semblaient tellement petits vu de l'extérieur.
Bon, c'était quand même petit, mais au moins, il y avait une sacrée marchandise tu devais le reconnaitre, les pokéball, superball et hyperball dont tu étais venue spécialement pour ca, alors que tu en étais en rupture de stock. Mais également des CT, qui en soit t'intéressait pour leur point de vue esthétique, mais leur prix te fit dire que ca serait pour une prochaine fois. Tu te contentas de prendre une dizaine de superball et tu te dirigeas vers la caisse en les déposants. Alors que tu sorties un billet pour les payer, le vendeur observa Ryu avait une certaine surprise.
- Je ne vois pas beaucoup de Minidraco dans le coin, c'est bien dommage quand on pense que c'est l'unique pokémon dragon de la région du Kanto.
Tu souriais, surprise des connaissances qu'il possédait pour un simple cassier et tu lui tendis le billet alors qu'il te donnait les superball.
- Il faut dire qu'il y a plus de dresseurs que de coordinateur dans le monde. Mais bon ! Ca les rend que plus estimables !
Il hocha pour affirmer tes propos, alors qu'il te rendait ta monnaie. Finalement, pas si mal ces petits magasins.
HRP:
Achat de 10 superball pour un total de 1 500 p$ ! Merci ! {Retirés}
« Je dois aller chercher les traitements de Redrum… Tu m’accompagnes ? » Cessant momentanément la confection du costume que tu t’employais à coudre, tes yeux rencontrent sitôt ceux de Cassandre. Son expression, blasée, ne laisse aucun doute quant à la hâte imaginaire qu’elle nourrit. Elle n’y croit plus vraiment, à cette histoire de traitements… « Kieran n’avait pas dit que c’était inutile ? » Face à cette réponse désobligeante, elle sert les dents puis baisse les yeux. « Je me fous de ce que Kieran dit. Tu viens ou pas ? » Subtilement, tu déglutis puis dépose doucement le fruit de ton labeur sur ta table de travail. « Euh… Ouais, ouais… J’arrive, laisse-moi deux secondes. » Elle hoche simplement la tête puis détourne les talons, non sans cacher sa satisfaction. Tu reconnais en Cassandre une volonté que possèdent peu d’êtres humains… Mais il te semble que son entêtement vis-à-vis cette histoire de traitement dépasse le stade de la décence. Depuis qu’elle en parle, tu n’as jamais remarqué la moindre amélioration chez le Malosse… Et si tu craignais que ce soit ton inattention qui t’eut fait passé à côté d’un détail marquant, les autres t’ont rapidement rassuré en appuyant ta remarque. Et s’il n’y avait simplement rien à faire… ? L’infirmière Joëlle avait bien dit que la démarche était toujours à un stade expérimental et qu’elle ne pouvait rien promettre. Un simple médicament peut-il vraiment permettre au chiot de cesser toute maladresse ? Trop idiot pour comprendre ce genre de chose, tu avais simplement décidé de ne plus y penser. Après tout, Cassandre sait bien plus que toi ce qui est bon pour son Pokémon. C’est le sien, après tout.
Attrapant un manteau pour te couvrir du froid à l’extérieur, tu souffles délicatement puis tourne ton regard vers Némée, couchée en boule dans un coin de l’atelier. Un sourire étire tes lèvres alors que tu resserres doucement ton écharpe. « Tu viens, Némée ? » Doucement, la lionne redresse la tête pour te fixer. Son regard te scrutant silencieusement, elle demeure néanmoins immobile et peu convaincue par ta proposition. La température extérieure semble avoir raison de sa motivation puisque, sans un grognement dans ta direction, elle se recouche confortablement dans son panier. Tu rigoles discrètement. Tant pis.
« Tu en as mis du temps… » Relevant son écharpe pour cacher le bas de son visage, la jeune fille te lance un regard en biais puis soupire. Cette sortie ne l’emballe pas particulièrement et elle te le fait bien sentir. Heureusement pour vous, le Centre Pokémon où elle reçoit les traitements pour Redrum depuis le début du mois n’est qu’à quelques minutes de marche du terrain vague sur lequel le Cirque s’est installé. De cette manière, l’expérience ne sera que de courtes durées et sa mauvaise humeur ne durera pas. Enfin, tu l’espères. « J’ai eu une conversation de la plus haute importance avec Némée… » Doucement, elle roule des yeux puis lâche un sourire forcé. La tension diminue momentanément entre vous deux au contact de ce commentaire de ta part. Tu as toujours été comme ça de toute manière. Ta manière de t’exprimer n’est jamais la bonne et le sens de tes phrases est souvent plus irréaliste que réfléchi. Quelque chose cloche en permanence chez toi. Comme si on pouvait mener une conversation sur le sens de la vie avec un Pokémon… Malgré quoi, tout semble faire sens lorsque cela vient de ta bouche. Ça n’a pas le même côté humoristique ou stupide que si cela venait de quelqu’un d’autre… Ce n’est même pas grotesque ou loufoque. Cassandre plus que n’importe qui a l’habitude de tes maladresses de langage.
« Et elle va bien ? » « Le froid la met de mauvaise humeur je crois… Elle a refusé de nous accompagner. » Doucement, elle rigole. « Elle boude. » « Hein ? » Penchant ta tête sur le côté, tu fixes Cassandre avec une lueur d’incompréhension au fond des yeux. Némée n’oserait jamais te bouder. Et pourquoi le ferait-elle d’ailleurs ? « Pas toi, idiot. La température… Tu as déjà vu Némée refuser la possibilité de se dégourdir les pattes ? » Admettant cette évidence, tu secoues la tête négativement puis détourne ton regard de la jeune femme pour fixer tes yeux vers le ciel. C’est vrai. Peut-être Némée boude-t-elle réellement l’automne qui s’en va et l’hiver qui approche… Ça ne manquerait pas de sens. À cette idée, tu retrousses le nez puis sert ton manteau. Toi aussi, tu aimerais avoir le luxe de bouder l’extérieur quand l’hiver approche. À Hoenn, la neige ne tombe jamais, mais le froid se veut parfois mordant… Sans jamais que le paysage ne soit à la hauteur de tes espérances. Une fois, vous êtes allez à Unys… Et cette fois-là, tu te souviens d’avoir admirer le plus bel hiver que tu n’as jamais vécu. C’était différent. Vivant. « On est arrivés… »
Un tour en ville pour faire des emplettes. Bah ça faisait longtemps tient. Et le pire, c’est que c’est même pas pour toi, le bonheur mon cher Glenn. Non, c’est pour Attila. Depuis que tu l’as récupéré, c’est presque comme s’il faisait vivre un calvaire à ton portefeuille. Tu comprends mieux pourquoi ta mère te l’as donné finalement. Il a toujours faim. Faut le brosser, et faut l’entrainer. Un vrai pacha. Et ce bougre, le pire, c’est qu’il refuse même de se battre si ses caprices n’ont pas été exaucés. Dans tes souvenirs, il était plus calme et moins colérique. Mais bon, vu qu’il a presque ton âge, c’est sans doute une crise d’adolescence à retardement ?
Enfin bon, de toute façon, maintenant que tu étais au centre commercial, autant dépenser ton argent durement gagné. Tu passes donc la porte, et commence à inspecter les rayons. Quelques objets de captures, ça peut être sympa. T’as plus beaucoup de Pokéballs, et tiendrais pas face à la frustration de tomber sur l’un des Pokémons de tes rêves sans pouvoir l’attraper. Quelques potions ? Boaf, tes Pokémons sont des guerriers, des combattants nés. Bon surtout Sneal et Attila tout compte fait. Les autres sont forts aussi hein, pas que tu les renies ! Ils ont juste besoin d’encore un peu d’expérience. Et si Torak pouvait arrêter de chahuter ses propres camarades en vrai match, ça pourrait aussi aider tous le monde.
Du coup, tu passes directement au rayon CT. Jamais utilisé ces trucs, apparemment, ça apprend des nouvelles attaques à ton équipe. Pourquoi pas, ça peut être intéressant. Tu fouilles dans l’étagère et tu tombes sur … des CD, des clés USB, des bouquins. Comment ça des clés USB ? Qu’est-ce qu’il va en faire de ta clé USB Attila, à part se foutre de toi ? Tu la retournes dans ta main, pour vérifier qu’il y ait pas une combine, une astuce, puis tu lève la tête autour de toi pour chercher la caméra cachée. Tu vois bien quelques caméras, mais elles sont pas vraiment cachées. C’est seulement les caméras de surveillance du magasin. Mouais. T’es pas plus convaincu que ça. Tant pi, tu vois qu’il y a une promo, tu prends ton lot de Capsules Techniques, et tu passes en caisse. Pas question de demander à la vendeuse comment ça marche, t’aurais l’air trop bête. En voyant la somme de tous tes achats s’afficher, ta tête commence à te tourner, et tu manque de faire un malaise. Solide comme le roc, tu te retiens finalement au comptoir, trop fier pour montrer l’étendue de ta pauvreté, et tu prends la direction de la sortir, versant presque une larme pour l’âme défunte de ton portefeuille.
ACHATS:
Achat des CT laser glace, lance flamme et tonnerre pour 9000$ - retiré par Eiko
Avant d'aller à son congrès, Sae voulait se trouver de quoi l'immortaliser. Ce qui était bizarre, car elle aurait pu vouloir plutôt immortaliser son anniversaire, ou bien ses arènes et ses badges, ou encore le gang. Mais non. Sae devait être dans le déni, et elle se disait qu'il lui fallait surtout immortaliser le colloque ou le truc, parce qu'elle ferait sans doute un papier, et qu'avec des photos, c'était mieux. À Cimetronelle, ce n'était pas forcément évident de trouver ce que l'on voulait. Déjà parce que tout était toujours dissimulé par des branches et des feuilles d'arbres. Même les rues, qu'il devenait donc compliqué d'explorer quand on ne les voyait tout simplement pas. Sae avait pris son après-midi, involontairement, pour dénicher ce qu'elle voulait. C'était pas compliqué pourtant. Juste un truc d'occasion qui impliquerait un appareil qui prenait des photographies. Quand il y avait l'un, il n'y avait pas l'autre. Et autant dire qu'un appareil photo plein pot, elle n'en avait pas les moyens.
Elle avait fini par trouver son bonheur dans un tout petit magasin non loin du centre pokémon. Contrairement à certaines autres boutiques de la ville, celui-ci était en bois, mais aussi sur le sol. Il y avait vraiment de tout, de toute manière, et on pouvait voir toutes les combinaisons possibles. C'était Mioum qui lui avait indiqué la vitrine. Bien vu ! C'était une petite vieille dame pas mystérieuse du tout qui tenait la baraque derrière un comptoir qui ne payait pas de mine. Par contre, tout le reste, si : les étagères étaient impeccables, tout était bien éclairés... Autant dire qu'on était loin du cliché attendu après la première impression !
Qu'est-ce que tu penses de celui-là ? Sae se retourna vers le flobio, qui tenait Narcisse par la collerette avant qu'il ne détruise le rayon miroir. Elle tenait l'appareil devant son visage, mimant la prise d'une photo. Vous pouvez l'essayer, si vous voulez ! Sae remercia la petite dame à la voix grelottante. Instinctivement, elle s'était dit qu'il ne devait pas y avoir de film dans l'appareil. Mais en appuyant pour de vrai cette fois-ci. Et en effet, il y eut du film qui sortit par la bouche de l'appareil, devant. Sae, les yeux pleins d'étoiles, tira le film, encore tout noir. Elle fit une tête bizarre. C'est normal, c'est normal ! Il faut attendre ! Sa voix était tellement chevrotante que Sae en rigola doucement, en acquiesçant. Elle éventa le carré de papier devant elle. Doucement, la silhouette du flobio faisant la tronche, puis du voltali qui ne regardait même pas vers l'objectif. Cette fois-ci, l'adolescente éclata franchement de rire. Au moins, si l'appareil était trop cher, elle aurait un souvenir rigolo.
> achat de 2 ct séisme, 1 ct feu follet, 1 ct éco-sphère. > achat de 4 guérisons, 10 total soins, 10 hyper potions. total : 24,800 - retiré par Eiko
" Il y a beaucoup trop de gens... " Le blond marchait dans les rues de Nenucrique, il était chargé de faire quelques courses pour l'organisation, rien de bien méchant et, pour une fois, une quête bien facile, mais il fallait avouer quelque chose... il y avait trop de gens. Beaucoup trop de gens. Le blond pestait dans sa barbe -inexistante-, ce n'était pas qu'il détestait foncièrement le monde, pour autant il préférait ne pas être en présence d'autant de gens quand il était en mission pour l'organisation. A plus forte raison quand celle-ci lui donnait les fonds financiers. Il se baladait donc avec beaucoup trop d'argents à son goût. En plus, il avait entendu dire que des voleurs sévissaient en ce moment dans la ville touristique et marchande. Au moins, il était sûr et certain de trouver son bonheur ici bas. Entre les marchés, les boutiques et les centres commerciaux, il y avait de quoi trouver son bonheur. Le blond avait laissé tous ses pkmns à la base de l'organisation, se balader quelque part sans ses pkmns était une première depuis... bien trop longtemps. Mais ces derniers avaient travaillés plus que de raisons ces derniers jours, entre les entraînements imposés par l'organisation et les diverses missions que le blond devait remplir. Ils devaient être aussi fatigués que lui à cet instant. (Et dieu seul sait à quel point il aurait aimé, à cet instant, pouvoir s'allonger et ne jamais se relever.) Il ne savait pas trop comment il pouvait encore marcher, chaque pas était plus lourd que le précédent et il se faisait violence pour continuer la "mission". Prendre une chambre dans un hôtel, pour dormir quelques heures, cela ne serait-il pas une bonne idée ? En soi, ce n'est pas que l'organisation lui demandait plus d'énergie qu'il en disposait, c'était surtout qu'il n'avait pas le temps de se reposer, il refusait un maximum de rester dans les QGs de l'organisation depuis que sa maison était devenue un point relais. Ainsi, la nuit il accomplissait des missions et le jour soit il travaillait, soit il s'occupait d'un nouveau venu chez lui. C'était un peu n'importe quoi et son énergie ne suivait plus. Il se laissait déborder par la moindre tâche et essayait, tant bien que mal, de s'en sortir en se gardant le plus de repos possible.
Il déambulait dans les rayons d'un centre commercial qu'il avait jugé être pas trop fréquenté, ce qui l'arrangeait. Après, il y avait autant de monde dans ce centre commercial que dans les célèbres marchés de Poivressel, ce qui représentait quand même beaucoup de monde, mais toujours moins que dans les autres boutiques. Au moins, dans celui-ci, il pouvait regarder les étalages sans devoir tuer une dizaine de personnes. C'est dans ces moments là que la présence de Jaq'en lui manquait réellement. A sa simple vue, généralement, les gens s'écartaient d'eux même. Ce qui fut d'une très grande aide dans sa quête pour les divers objets que le blond devait ramener au QG. Et puis, il en avait profité pour prendre quelques objets pour lui même, notamment de quoi manger. Il n'avait pas réellement le temps ou le loisir de faire les courses, du coup il mangeait souvent au self de l'organisation, mais il fallait avouer que ne pas avoir le choix du repas le dérangeait partiellement. Au bout de quelques heures à vadrouiller dans Nénucrique, il avait réussit à obtenir tous les objets dont il avait besoin, il ne lui restait plus qu'à repartir sur le dos de Iroh pour retourner au QG.
(Achat de 10 Rappels + 7 Hyper potions. Total 5100p$) - retiré par Eiko
Il s’était passé tellement de choses dans sa vie. Son départ de la maison de son père, son court passage dans les rangs des agents de police, la pension… Tout son parcours était parcouru par de fabuleuses rencontres. Naara n’imaginait pas sa vie, dorénavant, sans la présence fréquente de Toshio, de Mira, de Seto ou de Masuo. Evidemment, elle avait gardé ses liens avec ses deux meilleurs amis, même si la naissance de leur fils les avait quelque peu éloignés, mais elle ne leur en tenait pas rigueur. S’occuper d’un bébé, ce n’était pas de tout repos, loin de là ! Et puis elle était la marraine, aussi, elle ne manquait jamais l’occasion d’aller le voir. D’une certaine façon, un quotidien s’était installé. Son travail lui demandait beaucoup de temps, mais elle réussissait toujours à trouver du temps pour se détendre. Et ça, c’était essentiel pour sa bonne santé –qu’elle soit physique ou mentale-.
Son regard parcourut le cadre qui lui faisait face. Du haut de cette majestueuse montagne, elle avait l’impression qu’elle pouvait tout voir. Rien ne pouvait lui échapper. L’espace d’un instant, elle repensa à sa maladie, sa main se portant naturellement sur sa cicatrice. Il avait été difficile de vaincre ce cancer. Elle avait même baissé les bras, pensant que la mort serait préférable à la douleur. Cependant, le destin en avait décidé autrement. Pendant un long moment, elle s’était demandée si c’était une bonne chose. Reprendre le cours de sa vie là où elle l’avait laissé était plus compliqué qu’on pourrait le croire. Mais, finalement, elle était heureuse d’avoir eu une seconde chance. Elle avait pu se relever, rencontrer de nouvelles personnes, faire de nouvelles expériences. Elle n’aurait souhaité passer à côté de cela pour rien au monde.
Son dernier entêtement était de découvrir l’identité des assassins de sa mère. Plus elle travaillait là-dessus, plus elle avait l’impression qu’elle s’approchait du but. Une pointe d’inquiétude était régulièrement présente dans sa poitrine, mais pas assez puissante pour la détourner de son objectif. Elle vengerait sa mère, quoi qui lui en coute. Evidemment, son entourage n’était pas rassuré par ses recherches… Rien ne semblait pourtant réussir à l’en détourner. Quelqu’un avait mis à sa disposition la vidéo de la pension, le soir où sa mère avait perdu la vie. Naara ignorait qui était à l’origine de cet envoi et à vrai dire, elle ne cherchait pas vraiment à savoir qui en était responsable. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle allait pouvoir obtenir sa vengeance.
___Les membres du groupe marchent devant toi dans la bonne humeur. Un pâle sourire étire tes lèvres. Ces derniers jours, tu vas mieux. Oh tu continues à enchainer les maladresses, à mettre ton secret en danger, et sans ton manager tout serait déjà fini. Mais récemment, les nouvelles sont plutôt bonnes. Ame va un peu mieux, ces derniers temps ; tu as pu l’avoir au téléphone la veille, tard en soirée. Les répétitions se passent bien, malgré l’évidente animosité de Jun envers toi. Bientôt vous aurez votre premier live, à Kantô. Tu sens le trac se faire peu à peu vaincre par l’impatience. ___Alors que vous passez le seuil du centre commercial, Kô se laisse distancer de quelques pas par les deux autres garçons pour te rejoindre. Il ne dit rien, mais tu sens quelques fois son regard furtif sur toi, pourtant, tu n’y fais pas vraiment attention. Tu es encore suffisamment dans tes pensées pour que cela ne t’intimide pas, pour une fois. Tu songes à Ayden. Vous ne vous étiez pas revus depuis que tu avais dû quitter Johto, ce qui t’attriste inévitablement, mais rien que rêvasser au sujet des souvenirs de cette rencontre inattendue diffuse en toi une douce chaleur. Cette seconde rencontre. Celle que ni lui, ni toi n’aviez imaginée. Celle qui aurait pu te détruire, qui t’a sauvée. ___Tu jettes un coup d’œil vers Kô, avant d’attraper furtivement ton portable. Tu ouvres tes messages, dans la conversation que tu as surnommée « A ».
Yume a écrit:
___C’est plus fort que toi. Tu es niaise. ___Avec précipitation, tu range ton téléphone tandis que Kô te passe un bras autour des épaules avec amicalité.
« Allo, la Terre appelle Ame ! »
___Tu lèves les yeux vers ton ami, qui te souris avec tendresse. Tu lui rends son sourire, pourtant, ce qui t’échappe, c’est que la lueur qui brille au fond de son regard, elle ne se réveille au fond du tiens que pour une seule personne. ___Pour Ayden.
Achats:
Achat de deux CT Séisme, d'une CT Lance-Flamme et de quatre superballs, pour un total de 14 600P$, merci !