Quel drôle d'individu ce Nicholas Dyze. C'est bien la première fois que je suis amené à expérimenter la venue timide et presque inaperçue d'un client à la pension, hésitant devant la porte de la réception principale de la pension, se trainant tant bien que mal malgré la nervosité vers le bureau d'Hermione pour la prise en charge de sa demande de prestation pour ses deux petits protégés, le tout, sans jamais laisser transparaitre une seule émotion positive ou enjouée, mais simplement du stress, du malaise et une étrange sensation d'inconfort intérieur. Enfin, j'en parle comme si j'avais été celui qui l'avait accueilli dès le départ, alors que tout le mérite revient à Hermione, et à Merenui qui passait par là. Sans eux, je doute que ce Nicholas ait l'idée de finaliser sa démarche de réservation d'un programme d'entrainement.
En effet, grâce à ce don de perspicacité et d'intuition d'Hermione, elle a pu se douter que le l'homme à la chevelure courte et blonde devant la porte de la réception, visible également depuis la caméra située au-dessus de la porte, et retransmise sur l'ordinateur de la réception, tentait de se donner du courage pour ne serait-ce que pousser la dite porte. Chose qu'il ne fit pas au demeurant, puisque c'est Merenui qui se proposa d'aller lui ouvrir et de l'accueillir jusqu'au bureau d'Hermione.
Grâce cette fois à l'expertise d'un profilage rapide de la part de Merenui, ce dernier a pu détecter toutes les traces de doute et d'inconfort quant à la verbalisation de la venue du blond dans nos locaux. Suite à quoi, quelques mots attentionnés, bienveillants et pragmatiques furent les déclencheurs de la prise en charge de ce dénommé Nicholas Dyze. De ce qu'Hermione a pu m'en dire, il nourrissait le projet de pouvoir élever lui-même ses propres pokémons à l'avenir, mais pour ça, il devait obligatoirement passer par un confrère de la branche de la coordination, afin de glaner quelques conseils de mise en route d'une pension, et pourquoi pas un peu de documentation quant à la gestion d'une telle structure.
Ma foi, l'intention n'est pas mauvaise, et surtout, pas dénuée de sens. Si de mon côté j'ai dû m'y prendre par moi-même, de faire le tour des infrastructures existantes, comme la Sonnflorwalds du très réputé Elias Gladstone, de me renseigner sur tous les aspects juridiques d'une telle affaire, de faire appel à des promoteurs immobiliers pour comparer les prix du marché, de la construction, la potentialité des terrains encore à disposition sur une localité précise, et j'en passe et des meilleurs ; alors je comprends qu'en tant que futur éleveur, on veuille à son tour avoir accès rapidement à des détails que d'autres ont pris du temps à trouver, afin de faire avancer un projet plus vite, et avec plus de certitude.
Trouver un certain équilibre quand on veut ouvrir sa pension, ça demande du temps, de l'énergie, des certitudes, un certain don de soi et surtout, une bonne dose d'inspiration. Il est vrai que n'importe quelle personne ayant les diplômes requis pour ouvrir une telle structure, ou étant passé comme moi par le parcours classique du dresseur-coordinateur devenu éleveur grâce à la reconnaissance des acquis et la transposition des niveaux de rubans en expérience garanti pour occuper le rôle, peut s'aventurer sur terrain formateur et ambitieux qu'est l'élevage de pokémon. Non seulement il faut un plan marketing solide, un business plan en béton armé, mais il faut aussi pouvoir s'assurer d'une couverture médiatique de base, un réseau de communication plus ou moins fourni, et aussi, d'un certain relationnel avec les instances de dressage pour glaner les quelques informations juridiques et contractuelles cruciales pour pouvoir finaliser le montage d'un tel projet. Il en faut, de la motivation, de la volonté ultime de vouloir rendre service à sa communauté en donnant de son temps, de son énergie, tout en étant capable de faire quelques sacrifices financiers sur les débuts, afin de mieux retomber sur ses pattes et se refaire une santé financière par la suite.
Non, je vous vois venir, pas besoin d'une personne dédiée aux ressources humaines dans ce genre de complexe professionnel. Il suffit d'un peu de connaissances en comptabilité, en droit du travail, en droit commercial, et une bonne couverture en termes d'assurances et autres closes de contrats adjugeant de fait un fonctionnement optimal de la structure. Ce n'est pas une entreprise qui se gère toute seule, ou du moins, il faut un sacré bagage entrepreneurial pour pouvoir se targuer de pouvoir être solitaire dans l'affaire. Pour ma part, j'avais eu bien fait de solliciter ma mère pour l'aspect comptable, la lecture des contrats et la labellisation des postes de travail ; mon père, lui, pendant son temps libre, me donnait quelques conseils sur la partie juridique et managériale d'une telle entreprise. Le reste, tout se divisait en tâches et en postes avec mes partenaires de travail. Plus que de simples salariés, ils sont avant tout des individus que j'apprécie pour leur rigueur, leur professionnalisme, leur instinct et leur empathie naturelle. Lyonell est peut-être une entité à part dans ce type de schéma, mais le reste de la troupe savait me le rendre bien, et j'avais à cœur de les mettre dans les meilleures conditions possibles.
C'est presque même tout naturellement que le travail avait commencé à se mettre en place juste avant l'inauguration officielle de la pension. Chacun avait son contrat, qui avait été alu et accepté de leur plein gré, car remplissant toutes les conditions et les expectatives qu'ils en avaient de cette entreprise. Les salaires étaient correctes, la couverture médicosociale l'était également, les différents avantages en fiducie ou en nature leur convenaient. Toutes ces heures de travail acharné au montage de ma pension avait porté ses fruits, mais définitivement, sans aide supplémentaire, potentiellement que mon idée aurait fait chou blanc.
Si je devais des exemples de réussites et d'échecs des tous débuts de l'intégration de la pension dans son environnement, cela devrait donner ceci. On commencera par les points négatifs, car ce sont eux qui ont permis de m'améliorer, de renforcer quelques comportements et quelques réflexions, tout en me proposant de bûcher dur pour trouver un moyen d'avancer vers mon objectif, tout en murissant dans mon approche professionnelle et personnelle.
On se rappellera sans doute de la mise en route très tardive et très laborieuse du chantier du bâtiment principal de la pension, la réception. Les architectes que j'avais dépêché n'étaient pas d'accord la plupart du temps sur les plans, objectant par endroit que certaines parties des murs étaient trop fragiles pour envisager une quelconque armature, s'offusquant sur certains tracés qui selon eux ne faisait pas justice à l'édifice qui menait directement vers une faute de goût architecturale toute programmée, ou encore ces multiples prises de bec pour savoir lequel d'entre eux pourrait ajouter le plus sa petite touche personnelle, pour faire bonne impression auprès du future propriétaire des lieux, à savoir moi. Ma première erreur avait été sans doute de leur donner libre cours à leur capacités et aptitudes, ainsi qu'à leur sens de l'esthétique et du pratique. Sans doute que j'aurais dû avancer moi-même un cahier des charges, avec les envies que moi j'en avais, et qui aurait pu leur donner une ligne conductrice des agencements à faire, des matériaux à utiliser, des renforcements à privilégier et autres proliférations d'idées sur les armatures, les cloisons, les charpentes, et les futures autres pièces annexes à ce bâtiment principal. Soit. Ce que j'avais appris à ce moment-là, c'est qu'il fallait avant tout être ferme et décidé dans son projet, quand bien même celui-ci invoquait des compétences aussi abstraites que le dessin sur plan, pour ne serait-ce que rappeler le véritable maitre d’œuvre de la conception, moi.
On rajoutera à ça tout l'aspect fastidieux du contact avec les différents artisans et maitres d’œuvre de chaque compartiment de la construction. Les maçons avaient été injoignables pendant une bonne semaine parce que j'avais complètement oublié que mon timing de début de construction tombait en plein milieu de leur période commune de congés payés. Résultant d'un imbroglio administratif auprès des autorités en droit de validation et de délivrance du permis de construire, qui ne pouvait s'engager dans la mise en place d'un papier d'autorisation sans garantie que les artisans primordiaux des fondations de la parcelle de terrain allouée s'engageraient à effectivement faire le travail demandé.
Il avait fallu bataillé avec certaines instances juridiques pour pouvoir mettre la main sur les plans exactes du terrain, de chaque parcelle le composant, les éventuelles limités et autres lignes de coupures d'espace en accord avec les forêts des alentours, et donc l'office du tourisme des environs pour s'octroyer d'autres informations cruciales sur la qualité du relief, les protocoles écocitoyens à respecter et encore tout un tas de requêtes et de conditions à respecter pour pouvoir s'attirer les bonnes grâces de chaque partie prenante de cette construction. Et puis, phénomène plus banal cette fois-ci mais ô combien déroutant pour une bonne avancée de projet, la météo. Et autant vous dire que les quelques premiers mois de constructions avaient été désastreux : une pluie parfois diluvienne, s'abattant sur tout Parmanie et les quelques zones environnantes, mettant à mal toute l'activité de la bourgade dans son ensemble ; comme par exemple le Parc Safari, obligé de fermer ses portes et de rentrer ses spécimens de pokémons à l'intérieur pour les mettre à l'abri et leur assurer une continuité de qualité de vie ; l'arène était également bloquées par des coulées de boue et autres inondations via le réseau des égouts, qui ne pardonnait pas dans sa potentialité de débordement ; le Centre Pokémon était tout juste accessible grâce à des escaliers gonflables, glissants malgré tout, afin d'assurer une solution pour les secours de proximité et les dresseurs venus en urgence pour s'occuper de leurs compagnons.
Autant de galères provenant de l'Humain mais aussi de la Nature, c'était comme une sorte de concerto partant en vrille par moment, avant de retrouver le calme et la sérénité de la ballade jouée en toute harmonie et en synchronie. Car il y avait quand même ces moments de félicités où tout avançait comme je le voulais, où tout ce que j'entreprenais trouvait des réponses rapides, des solutions immédiates, des remédiations performantes et de qualité, où chacune des petites aides de-ci et de-là du chantier apportait son lot de grandes avancées et parfois même de réalisations définitives terminées. Lorsque le beau temps revient, l'inspiration revient, et l'envie de se dépasser et de donner le meilleur de soi revient aussi. Ce qui engendre des bonnes actions. Qui engendrent de la motivation supplémentaire. Qui engendre elle-même de la satisfaction à faire ce que l'on fait et garantissant des résultats probants. Ce qui engendre le contentement de tout le monde, client comme entrepreneur, permettant ainsi quelques transactions annexes ou quelques accords de principes juteux financièrement parlant.
Toute cette rétrospective et ces quelques explications pour résumer le fait que l'idée de ce cher Nicholas Dyze - de venir solliciter un collègue éleveur pour se familiariser avec le milieu, les infrastructures, tout l'aspect de la paperasse inhérente à ce genre de projet de carrière professionnelle, et les quelques idées potentielles à générer pour parvenir à la construction d'un domaine à son image, avec ses propres conditions et ses propres ambitions - n'est pas si stupide qu'elle pourrait en avoir l'air selon un avis extérieur et complètement hors sol du milieu. Et puis, il en faut du courage pour venir solliciter les conseils et les trucs et astuces auprès d'un inconnu, seulement croisé en période de concours de coordination tout au plus. Le blond avait l'air timide et timoré, mais au final, il en a dans les viscères, et ça, ça me plait bien. Ça me prouve qu'il existe des rivaux dignes d'être tenus en respect, que l'entraide et la considération mutuelle que l'on peut s'apporte peut être source d'inspiration et d'évolution personnelle, et que quoi qu'il arrive, notre quête de rubans et de reconnaissance dans le milieu vaut la peine que l'on se décarcasse et que l'on se démène.
Toujours est-il que ce coordinateur possédant déjà sa petite renommée dans le milieu - si mes recherches internet sont bonnes - grâce à l'obtention de son cinquième ruban au concours de coordination de Romant-sous-Bois, là où je ne faisais qu'obtenir mon tout premier de ma carrière, m'avait déposé deux de ses compagnons pokémons, des espèces que je n'avais encore jamais vues auparavant, et que je soupçonnais de pouvoir évoluer en d'autres spécimens qui seraient très certainement des atouts imparables pour sa conquête de l'Elite. Un Bombydou. Un Sovkipou. Les noms sont attendrissants, presque trop charmants pour être vrais. D'un côté, il y avait une espèce de petit pokémon à la croisée d'un bourdon et d'une petite abeille tout mignonne, toute velue, et qui ne demandait qu'à être chouchouté, pour prendre de la confiance, de l'agilité, de l'endurance et de la puissance. De l'autre, il y a une espèce d'insecte aux allures d'arthropodes possédant des antennes et une carapace d'une teinte violacée, qui ne s'expriment pas tellement depuis son arrivée, mais qui arbore ce regard sournois et malicieux qui laisse à penser que ce représentant du double type Eau et Insecte a plus d'un tour dans son sac, et que son ascension vers un stade évolutif plus avancé n'est qu'une question de rigueur quotidienne, de soif d'engranger de l'expérience et de la constance, tout en renforçant son corps grâce au régime spécial que je lui administrerai.
D'ailleurs, le programme d'entrainement réservé par Nicholas promet d'être un long parcours du combattant, avec comme condition sine qua none de ne pas aboutir sur les évolutions respectives du Bombydou et du Sovkipou, voulant se réserver la chance de le faire lui-même, une fois ses compagnons récupérés. Ce que je peux comprendre parfaitement, le processus d'évolution d'un pokémon est un phénomène unique dans son genre, et qui n'arrive pas tous les jours même si on le souhaite très fortement. Non, cette métamorphose se déroule après avoir fourni des efforts sur la durée, la constance, l'acharnement dans le travail et la confiance établie avec le dresseur. Certes, les pierres évolutives participent grandement à l'accélération de certaines évolutions de certaines espèces, mais quand bien même, il faut une sacrée dose de confiance et de don de soi de la part du petit compagnon pour vouloir accepter l'intervention d'une pierre d'énergie mystique pour pouvoir passer au stade supérieur.
Nombreux sont les dresseurs et les coordinateurs qui recherchent cette configuration idéale d'évolution de leurs camarades, que ce soit aux détours d'un combat, d'une mission, d'un entrainement en solitaire ou avec un partenaire d'entrainement. Voire même tout simplement grâce à l'intervention de la médecine pokémon ou de la science génétiques des espèces en lien avec des lignées évolutives. Mais je crois que le véritable accès à cette prouesse corporelle et génétique tient du fait qu'il faille un certain niveau de symbiose et de connexion émotionnelle avec son pokémon.
Pour ma part, je n'ai pas fait évoluer beaucoup de pokémons pour le moment. Parmi eux, on peut trouver Nekhbet, ma Rapasdepic, rencontrée sur la Piste Cyclable reliant Parmanie à Céladopole, qui avait évoluée suite à une situation de danger, où elle avait voulu me protéger d'une autre escouade de Piafabec à l'époque ; un cas de force majeure transcendé par une foi inébranlable en le lien qui nous unissait déjà lors. Puis il y a Mûshika, ma Rattatac, qui avant de devenir ce qu'elle est devenue, était une charmante Rattata, dont l'évolution avait été provoquée par un entrainement rigoureux dans les forêts de chênes, ne se nourrissant que des glands et autres fruits à coques que la nature voulait bien lui accorder pour accéder à son stade d'évolution supérieure. On peut compter Geshtinanna, mon Ortide devenue Rafflesia aux détours d'une confrontation exceptionnelle sur Floraville, ou tout du moins, dans la forêt destinée à la cueillette du Festival des Fleurs, en la compagnie de Basil Oersted, un collègue éleveur, et de son Granivol ; elle avait été incroyable, et avait bénéficé de la bienveillance et de l'amitié de Draco, mon ancien Minidraco évolué, qui lui avait proposé la pierre évolutive des plantes pour l'aider à me protéger du trio des Moufouette et du Moufflair, ainsi que de protéger l'acolyte de Basil.
Il faut compter aussi sur la présence de Somnus, ce petit Abra que j'ai reçu en échange via l'un des évènements interrégionaux, d'un dresseur que je ne connaissais pas mais qui avait déposer une annonce à son sujet, pour lui procurer une nouvelle famille aimante et dans laquelle il pourrait s'épanouir. Je l'avais recueilli sur Safrania, au Centre Pokémon, par transfert de boitier d'échange numérique. Je me rappelle sa nature tout à fait timide et quelque peu taciturne, qui montrait qu'il ne s'était pas encore fait à l'idée de changer de cadre, de milieu, et de visage familier non plus. Mais petit à petit, à force de partager des aventures ensembles, l'Abra s'était trouvé une toute nouvelle dynamique, une nouvelle sphère amicale et émotionnelle dans laquelle il s'épanouissait à une vitesse folle, si bien qu'il ne fallut pas très longtemps pour que Somnus évolue en Kadabra. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, puis que ce fut aux détours d'un combat extérieur contre un certain Rurha de Vil, que j'ai pu faire la rencontre par la suite d'un dresseur adepte des doubles-échanges. Et autant vous dire que je ne me suis pas priver, avec l'accord de Somnus, d'utiliser ses services, gratuitements. Mais cela veut dire que je dois aussi vous conter le parcours de Vetala, mon ancien Spectrum.
Vetala était ce Spectrum rencontré à la Tour Pokémon de Lavanville en la compagnie de Lofn, mon Osselait. Si ce dernier était encore nostalgique de la perte de leur précédent dresseur, Vetala, lui, s'était vite fait une raison, et avait vu en moi la quiétude et le terrain de jeu optimal pour se reconstruire et croquer de nouveau la vie à pleine dent ; ou à plein ectoplasme si je puis dire. Comédie fine quand tu nous tiens. Enfin, toujours fut-il que ce Spectrum fut rapidement un élément essentiel de cette équipe, me permettant de m'entrainer moi et mes compagnons à utiliser diverses tactiques et différents combos pour non seulement s'adapter au type Spectre que Vetala possédait, mais aussi pour proposer de toutes nouvelles scènes imaginables grâce aux prouesses de ce dernier. Mais visiblement, le Spectrum n'était pas satisfait de sa condition actuelle, et cherchait lui aussi à évoluer pour devenir un Ectoplasma capable et tonitruant de bonnes idées et de combativité. Ce qui expliqua le fait que j'ai également exploité les services de ce dresseur spécialisé en doubles-échanges, à la suite de la défaite contre Rurha de Vil, pour afire évoluer mon Spectrum en même temps que mon Kadabra.
Devenant ainsi de magnifiques Alakazam et Ectoplasma, un binôme de chic et de choc, qui promettait de faire des étincelles et dans le monde de la coordination, mais également dans le monde des combats pokémons, que ce fusse des arènes, ou des aires de combats entre les villes, ou à mêmes les cités les mieux équipés de la région, voire d'autres coins du globe.
En parlant de Lofn, il n'est plus très loin d'évoluer en Ossatueur. L'entrainement que je lui ai fait suivre en compagnie du Pandespiègle et du Sonistrelle de Lime Aunade - ce nom me fera toujours rire - a porté ses fruits, il a gagné en puissance, en mobilité, en intelligence de combat et en endurance. Je pense qu'il ne lui manque plus grand chose pour y parvenir. En tous les cas, j'ai hâte de le voir évoluer, au même titre que d'autres pokémons qui sont dans mon équipe, et qui ne demandent qu'à s'endurcir et progresser pour y parvenir. Comme par exemple Bunbulama, mon Psykokwak comique ; ou encore Astéria, ma Stari ingénieuse et gracieuse - même si je pense que pour elle, étant donné sa nature de pokémon à cœur d'énergie, il est possible qu'une pierre évolutive lui soit nécessaire, malgré toute la bonne volonté de sa diligence et de sa rigueur d'entrainement.
Puis il y en a que je n'ai pas eu besoin de faire évoluer, mais qui sont nettement redoutables de prime abord. Prenez par exemple Athéna, la Nidorina récupérée d'un don de pokémon via un des évènements mensuels d'échanges pokémons. Il va lui falloir une Pierre de Lune pour pouvoir évoluer en sa forme la plus dominatrice possible, mais déjà en l'état, et n'étant pas passée entre mes mains sous son stae de Nidoran femelle, je peux d'ores et déjà vous annoncer qu'elle sera une des pièces maitresses de mon futur passage à l’Élite ! Ou encore, prenez Seiryū ou Raijū ! Respectivement, un Léviator tonitruant et impérial, en tandem d'un Elektek malicieux et incroyablement exigeant... il n'y a pas pire comme duo pour concocter des entrainements aussi électrisants que submersible, étant dans un rapport de type en faveur du singe de foudre. Mais qu'à cela ne tienne, le dragon des eaux possède une force intrinsèque tellement formidable qu'il donne du fil à retordre à l'Elektek qui n'en demande pas plus que de donner son maximum en toute circonstance.
C'est ça, la magie de l'entrainement régulier au cours duquel le cœur et les tripes sont mis à l'honneur, et où la combativité et l'obstination sont les clés d'une évolution. Par forcément au sens du terme d'une évolution pokémon, mais de ce phénomène de changement et de progression à l'intérieur d'un individu. Même si bien évidemment, un Pokémon évolué reste et restera toujours plus puissant que sa version antérieure, voire un autre Pokémon du même type mais sans évolution convaincante.