Les affaires. (5)

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M. Nec était resté comme cela quelques instants dans une grande concentration que je ne voulais surtout pas interrompre. C’était très impressionnant de l’observer ainsi, je dois bien avouer que je ne me sens pas capable d’être moi-même ainsi plongé dans des notes, en pleine réflexion. Je m’étais donc assis pour patienter et cela ne dura heureusement pas trop longtemps. M. Nec me demanda alors si j’étais prêt, avant de m’exposer sa méthode. Tout d’abord, il me remercia d’avoir entamé une classification de mes documents, puis me demanda si je voulais m’y tenir car il ne trouvait pas forcément ce système très efficace. Au départ, j’étais un peu bredouillant, je me disais que c’était une solution qui me convenait, mais j’avais l’impression qu’il allait me trouver une manière bien plus efficace de m’occuper de tout cela et j’avais au moins raison là-dessus. Il m’éclaira totalement en m’indiquant de manière très pertinente qu’il ne s’agissait pas là de tout ce que j’avais à classer. Il avait effectué son travail en amont et était conscient que ce n’était pas parce que ces documents-là n’étaient pas bien classés qu’il n’y en avait pas d’autres. Il avait fait une étude selon mes besoins et ma capacité à prendre en charge tout cela par la suite, de manière hebdomadaire ou quotidienne selon les documents. Pour faire simple, c’était toute une habitude de travail qu’il voulait voir évoluer. Il n’y avait pas que cela à changer, même ma manière de classer n’était pas efficace selon lui, je triais trop de choses alors que je n’avais pas besoin de tant de renseignements de manière individuelle, aussi, en rangeant et en classant différemment, je pouvais optimiser mon espace et mon temps pour éviter de me perdre et de me décourager dans le temps. Pour sûr, M. Nec savait ce qu’il faisait et m’en apprenait énormément.
À sa demande, puisque c’est une partie de son travail et surtout parce que sa solution me correspond et ne correspondrait pas forcément à n’importe qui d’autre, ce que je comprends bien. Aussi, il me semble évident qu’il est payé pour trouver des solutions à chacun, alors dévoiler ses méthodes ainsi ne serait vraiment pas aidant pour lui. Au vu de tout ce qu’il a fait pour moi, je ne peux pas me permettre de donner tous ses secrets. Pour tout vous dire, je pense qu’avec un peu plus de temps devant moi pour y penser et sans tous les autres problèmes, j’aurais pu parvenir aux mêmes solutions, mais je suis quand même très content du résultat. Je vous dirai dans le futur si cela a porté ses fruits, mais je compte bien changer mes habitudes pour enfin en terminer avec ces histoires.

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Pokémon entraînés : Muciole S niv. 52 (2/4) - Krabboss niv. 52 (2/4)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (1)

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Tous les jours de ma vie sont incroyables. Je suis vraiment content de vivre cette expérience d’éleveur chaque jour. Mon travail consiste quand même à veiller sur mes compagnons, à m’occuper de ma pension et à construire mon petit monde autour de moi. Alors bien sûr, il faut surtout entraîner des Pokémon que l’on me confie, résoudre des problèmes et nous occuper des différents œufs, jusqu’à ce qu’ils deviennent prêts à être adoptés. Nous élevons ainsi des Pokémon dans le but de les voir devenir des stars de la coordination ou du combat, ou tout simplement devenir votre meilleur compagnon. J’avais souhaité depuis toute ma petite enfance faire ce métier et j’avais réussi à atteindre mon rêve après avoir mis toutes mes chances de mon côté. J’avais travaillé des années pour cela, pour que l’on me prenne au sérieux, pour me donner enfin l’impression que j’allais faire des choses bien. Mine de rien, être éleveur est un sacré travail, notamment pour faire valoir l’expérience que l’on a su acquérir et montrer que nous sommes capables de ne pas seulement nous occuper correctement des Pokémon, mais bien de changer réellement les choses pour eux, pour vous.
En devenant éleveur, j’avais dû faire face à la concurrence et me faire un nom dans la région de Kanto. Ce n’était pas facile au départ, j’étais juste un gamin avec des rêves plein la tête. Cette époque était folle, j’avais l’impression de changer de vie tous les jours, que tout ce que je faisais avait un sens. Je vivais dans le concret, mes compagnons attendaient tout de moi et je faisais de mon mieux pour leur apporter tout ce que je pouvais. Le fait de ne pas vivre ce rêve seul était évidemment une sécurité. Grâce à Herbert, j’avais découvert le métier de manière sereine, puisque j’étais tout le temps épaulé. Je n’aurais sûrement pas réussi à m’en sortir sans lui à mon jeune âge. C’était vraiment trop compliqué de s’organiser seul et dans le meilleur des cas, cet accès à la liberté me serait sûrement monté à la tête. J’avais donc grandi et évolué en tant que jeune adulte en devenant un professionnel. Cela pouvait paraître étrange comme cela, mais véritablement, j’avais acquis des savoirs très particuliers en quelques années alors je m’étais construit autour de cela. Je sais que d’une certaine manière, cela pourrait me faire faire une crise d’adolescent sur le tard, comme me disait Herbert, mais je n’y croyais pas trop. J’avais juste eu de la chance d’accéder à ce que je voulais plus rapidement.

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Pokémon entraînés : Muciole S niv. 54 (0/4) - Krabboss niv. 54 (0/4)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (2)

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Et en faisant cela, j’avais tout de même réussi à gagner de l’expérience pendant des années, malgré mon jeune âge. C’était pour moi une manière de prouver que je savais faire, que j’avais les connaissances nécessaires pour faire très correctement mon travail. Comme je le disais, tous les jours sont vraiment chouettes, je passe d’excellents moments ici, avec tous mes amis, mais il y a certains jours qui font plus grandir que d’autres, où un événement que l’on ne peut pas prévoir donne encore plus de sens à notre métier, même s’il s’agit d’une facette que l’on ne souhaite jamais vraiment devoir affronter.

Cette histoire s’est passée il y a un moment, mais je ne voulais pas la raconter plus tôt car je la trouvais bien trop difficile à expliquer et même pour moi à digérer. Je savais, déjà à l’époque, que c’était quelque chose qui pouvait arriver, mais à vrai dire, on m’en parlait tellement peu que j’imaginais qu’avec un peu de chance, je n’aurais jamais à y faire face, puisqu’il s’agissait visiblement d’un fait rare, mais finalement, pas tant que cela… Herbert m’avait plutôt expliqué que c’était sûrement plutôt un tabou, entre les différents centres de soins et les éleveurs, les dresseurs… Après tout, cela s’expliquait.

Aujourd’hui, je considère donc qu’il est de mon devoir de briser les tabous, cela pourra sûrement aider certains de mes lecteurs que de lire ces mots, comprendre que cela n’est pas leur faute – en tout cas pour ceux qui ne voulaient pas de mal – et que cela peut arriver malheureusement à n’importe qui.

Pour aller plus dans le concret, nous allons parler d’un jeune Caninos, il n’a aucun lien avec Alvin, qui nous a rejoint plus tard à vrai dire, ce qui peut vous donner une petite idée du moment où cela s’est passé. Je ne rentrerai pas plus dans les détails, ni le nom du Caninos, ni le nom du dresseur, vous ne saurez rien de plus et je vous demanderai de ne pas chercher ces informations, par respect pour toutes les personnes qui ont vécu cette histoire. Si je me permets d’en parler, ce n’est pas pour rien que je le fais des années plus tard, une fois que tout a été bien compris et que l’affaire est close. Je ne cherche pas à nuire à qui que ce soit, je veux seulement exposer tout cela une bonne fois pour toute et vous apprendre que des choses bien terribles peuvent arriver.

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Pokémon entraînés : Muciole S niv. 55 (0/4) - Krabboss niv. 55 (0/4)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (3)

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L’histoire de ce Caninos était déjà difficile dès le départ, son dresseur l’avait sauvé des griffes d’une équipe de sbire. Il avait vécu dans le chaos et la violence dès le départ, n’était pas habitué à autre chose. Visiblement, il n’avait jamais reçu aucune tendresse, il était donc vraiment effrayé par les êtres humains, au point de hurler lorsque son dresseur le sortait de sa Pokéball.
Au départ, cela se passait bien. Le dresseur avait réussi à lui montrer qu’il était vraiment gentil avec lui et qu’il n'avait rien à craindre. C’était émouvant à voir puisque l’on comprenait bien qu’il avait énormément de mal, que même avec toute la douceur qu’il pouvait recevoir, il était mal à l’aise. Cela avait presque l’air douloureux pour lui. Tout cela était difficile à regarder, car personne ne savait trop comment réagir, à part en essayant de le mettre le plus confortable possible. Je l’avais rencontré via son dresseur. Après avoir réussi à le convaincre que son dresseur ne lui voulait que du bien et qu’il pouvait commencer à se détendre, il avait été question de montrer au Caninos que tout pouvait bien se passer, même en présence de ses congénères.
En fait, il n’avait pas du tout été habitué à une vie simple. D’après les enquêtes qui avaient été menées, puisqu’il n’avait pas été le seul Pokémon retrouvé, le Caninos avait vécu pendant des années en se faisant maltraiter tous les jours, se faisant frapper, pousser, violenter, sans pouvoir donner la moindre réponse. On l’avait également habitué à recevoir de la nourriture uniquement après un combat, augmentant ainsi sa soif de se battre, ce qu’il faisait également avec énormément de violence. En effet, cela se voyait : son corps était marqué, il avait perdu ses poils à différents endroits et ils mettaient un temps infini à repousser, sa gueule était constamment serrée et il montrait toujours ses dents, tremblant. La queue entre les jambes, les oreilles en arrière, tout dans son comportement montrait qu’il n’allait pas bien. Nous étions vraiment très inquiets pour la suite, mais je comprenais que son dresseur veuille essayer de le faire passer à autre chose.
Je l’avais rencontré sans personne autour de nous car en le voyant, j’avais sincèrement l’impression qu’il n’était pas prêt pour rencontrer d’autres Pokémon sans les agresser. Il était encore trop sensible, trop mal dans sa peau, pour affronter réellement le monde dans lequel il aurait dû vivre et qui allait bien trop vite pour lui.

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Pokémon entraînés : Muciole S niv. 56 (0/4) - Krabboss niv. 56 (0/4)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (4)

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À l’observer, il était clair que quelque chose ne fonctionnait pas correctement. Le Caninos n’était vraiment pas en forme, dès qu’on l’appelait il réagissait d’une mauvaise manière dès le départ, toujours avec agressivité. Le dresseur avait songé à lui donner un autre nom, mais il n’avait pas l’air de le reconnaître. Malheureusement, le fait d’avoir été élevé avec tant d’agressivité ne lui avait pas permis de comprendre autre chose, de réagir autrement depuis le départ. C’était d’une tristesse incroyable, c’était évident qu’il lui manquait quelque chose, qu’il n’avait pas développé son intelligence correctement comme n’importe quel Pokémon et il ne faisait pas les liens aussi clairement. C’était très triste mais aussi la réalité : le Caninos n’était pas du tout prêt à affronter la vie, il était dépendant de l’homme pour se nourrir mais aussi pour lui faire faire des activités. Au départ, le dresseur pensait qu’il était plus simple de le laisser se reposer dans son coin plutôt que de lui faire faire des balades, mais finalement, en le laissant tout seul, il avait la forte tendance à rester à ne rien faire, replié sur lui-même. Parfois, il l’avait même trouvé en train de pleurer et d’autres fois, il passait son temps à se mordre les jambes arrière. Il n’y avait pas grand-chose qui allait, mais le dresseur avait souhaité le garder tout de même. Il voulait lui offrir une seconde vie, bien meilleure que celle qu’il avait pu avoir et même si cela voulait dire uniquement manger, se reposer et faire des balades, alors le dresseur était prêt à faire des sacrifices pour lui, pour qu’il se sente bien. Je pensais réellement que cela pouvait fonctionner pour eux deux, après tout, le dresseur avait tout fait de son côté pour que tout se passe bien. C’était terrible de voir que malgré tous ses efforts, le Caninos ne parvenait pas à passer à autre chose. Il restait toujours aussi effrayé ou en rage contre tout. Malgré plusieurs visites, je ne voyais pas d’améliorations quand je le rencontrais, c’était terrible de voir que rien ne changeait, qu’il n’était toujours pas capable de me voir sans réagir, de ne pas voir un de mes Pokémon sans montrer ses crocs. Je n’étais pas serein face à lui et pourtant… De plus en plus, son dresseur se rapprochait de lui, il avait fini par pouvoir le tenir dans ses bras, mais c’était bien là toute l’amélioration de son comportement.

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Pokémon entraînés : Muciole S niv. 57 (1/4) - Krabboss niv. 58 (1/4) (+1 niv élevage)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (5)

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Et le tenir dans ses bras, cela restait un grand mot, puisque le Caninos semblait en avoir extrêmement peur, alors il se tenait toujours très droit, ses pattes fermement posées sur les épaules de son dresseur. Il ne se détendait absolument pas. Il restait toujours fixe et même si l'exercice était accompli, pour moi, cela ne voulait pas dire que cela fonctionnait si bien que cela. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à sentir vraiment beaucoup de peine pour le dresseur. Il était toujours très content des petites avancées et il ne semblait réellement pas prendre conscience que tout cela était bien pauvre et qu'en fait, cela ne menait à rien. Évidemment, je le dis comme cela maintenant comme si c'était simple, mais en fait pour le dresseur, c'était extrêmement compliqué. Il ne pouvait pas s'avouer aussi facilement que tout cela allait avoir une fin.
Pourtant, sur le plan physique, le Caninos n'était pas très âgé, il allait une longue vie devant lui, mais il ne la vivait pas correctement. Par exemple, malgré tous les soins prodigués et la patience de son dresseur, les tremblements ne cessaient pas complètement. Il y avait toujours un moment où il redevenait stressé et dans ces moments-là en particulier, il redevenait très agressif, prêt à tout détruire sur son passage pour s'assurer que personne n'allait lui faire du mal. C'était terrible car la peur qui s'était installée en lui s'était transformée en colère sourde, en fait en rage. J'étais indécis au départ, je ne me sentais pas capable de lui annoncer une chose pareille et pourtant, il allait falloir y songer. Je ne pensais pas que le Caninos allait partir sur ce chemin là. Il avait repris du poil de la bête, mais ce n'était pas pour devenir un Pokémon doux et gentil, c'était pour révéler un comportement difficile et ne pas faire que montrer les crocs. C'était terrible, mais rien ne fonctionnait comme nous l'aurions souhaité. Il ne répondait pas de la bonne manière, que ce soit à mes entraînements ou lorsque son dresseur essayait de l'aider, de lui montrer la marche à suivre. Nous faisions tout avec douceur, sans faire en faisant en sorte de ne pas le brusquer, de lui laisser le temps de se remettre de tout cela. J'avais même fini par lui trouver une sorte de doudou pour qu'il ne sente jamais seul, mais rien n'avait fonctionné...

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Pokémon entraînés : Muciole S niv. 58 (2/4) - Krabboss niv. 59 (2/4) - Funécire niv. 17

Edit suite au lancer de dé :
Entraînements terminés : Muciole S niv. 60 (0/5) - Krabboss niv. 60 (4/5)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (6)

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Au fur et à mesure des jours, des semaines et des mois, le Caninos avait pris ses aises chez son dresseur. Tout était devenu pire, pire que tout ce que j’avais pu imaginer. C’était terrible. Le Caninos était devenu un tout autre Pokémon avec le temps. Ne pouvant pas oublier ses démons, il était devenu de plus en plus agressif. Au mieux, il restait dominant, prenant toute la place dans la maison, dévorant tout ce qui pouvait être sur son passage, mais également en urinant partout et… pire. Sa vie était devenue un enfer et le dresseur ne savait plus quoi faire. J’avais fini par me déplacer chez lui pour constater les dégâts mais je ne m’attendais pas à cela. Tout était sans dessus dessous, le dresseur avait fini par pleurer au téléphone car il n’en pouvait plus, il avait dû enfermer le Caninos dans sa Pokéball en rentrant chez lui un jour car le Pokémon ne voulait pas le laisser entrer. Il poussait contre la porte et avait fini par y planter ses planter ses griffes avant de tout simplement y mettre le feu. Au départ, il pensait que son Caninos allait se calmer en le voyant lui, il s’était d’ailleurs dit qu’il était en train de faire une crise de panique de ne pas le voir et que le son de sa voix ne parvenait pas jusqu’à lui. Et finalement, il avait échappé à une violente attaque. Même en essayant de le calmer, de le prendre dans ses bras, de le maintenir… Le Caninos avait été violent envers lui directement, lui mordant le bras directement, tout en ayant l’air complètement désorienté. Le dresseur avait l’impression de tout perdre en quelques instants, mais le chaos s’était en fait installé lentement mais sûrement. Le dresseur s’était laissé faire, en pensant qu’il allait aider son Pokémon, que tout allait bien se passer puisqu’il l’avait adopté. Malheureusement, cela ne s’était pas passé aussi bien et maintenant il ne parvenait pas à le remettre sur le droit chemin puisque finalement, le Caninos ne l’avait jamais pris. C’était réellement un problème insoluble puisque je ne parvenais pas non plus à le calmer, j’avais pourtant réussi jusqu’ici à garder le dessus, mais maintenant qu’il s’était mis à l’aise et qu’il avait gagné le territoire de son dresseur, je ne parvenais absolument plus à le contrôler, à le maintenir et à mon arrivée, j’avais dû éviter de me faire moi-même mordre.

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Pokémon entraînés : Draco (lvl 43 (0/4) - Efflèche (lvl 22 (1/2) - Funécire niv. 21 (1/2)

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'[RANG] Entrainement' :

Une affaire bien sombre. (7)

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Le moment était venu de prendre une décision. Nous n'arrivions plus à contrôler le Caninos, à chaque fois qu'il sortait de sa Pokéball, c'était pour détruire. Il ne jouait plus, il était dans une position où il était là pour en découdre. Il ne nous voyait plus comme des alliés, mais bien comme des ennemis, voire comme des personnes à abattre. C'était terrible car j'avais l'impression que nous ne pouvions plus rien faire pour le calmer, pour faire en sorte que tout cela se passe mieux avec lui. Devant notre incapacité à contrôler ses colères, nous avons décidé tous les deux de faire appel à l’infirmière Joëlle qui avait recueilli le Caninos juste après sa libération. C'était elle qui l'avait nourri, apaisé, qui lui avait montré qu'un dresseur pouvait être bon et ne pas lui faire du mal. C'était un Caninos complètement différent qu'elle avait retrouver là. Elle ne le reconnaissait plus et si nous n'avions pas déjà travaillé ensemble, je pense qu'elle aurait pu également nous voir comme de mauvais dresseurs, maltraitant leurs Pokémon. Le Caninos ne semblait plus du tout effrayé, il était maintenant réellement prêt à tout pour prendre le dessus. Ainsi, il avait montré les crocs à l'infirmière sans même qu'elle ait essayé d'approcher de lui. J'avais honte, la désagréable impression de m'être trompé, de ne pas avoir fait assez, de m'être fourvoyé, d'avoir eu faux sur toute la longueur mais dans le même temps, je pensais avoir réellement fait le maximum pour lui, pour faire en sorte qu'il allait recouvrir de toute cette situation. J'y croyais véritablement, puisqu'il avait montré qu'il pouvait être agréable et gentil avec son dresseur. Il avait été capable de petits gestes d'affection dans un premier temps, mais cela n'avait pas suffi, tout s'était inversé en peu de temps, sans qu'aucun de nous ne puisse avoir la main dessus. Aussi, si je demandais conseil à l'infirmière Joëlle, c'était aussi pour avoir son avis sur la situation en elle-même. Je voulais avoir un autre avis, car le mien était assez tranché. Loin de tout ce que j'avais pu penser auparavant, je considérais maintenant qu'on ne pouvait plus rien faire pour aider le Caninos à se remettre de la situation. Il n'était plus possible de faire marche arrière.

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Pokémon entraînés : Draco (lvl 44 (0/4) - Efflèche (lvl 24 (1/2) - Funécire niv. 23 (1/2)