« Et les pokéballs seront prêtes quand ? » J’inspecte le stock de marchandises que Marcelo me tend. Il n’y a pas grand chose de révolutionnaire. Des appâts, des boules fumée, quelques baies qui poussent difficilement ailleurs, du bric et du broc, et quelques ressources un peu plus rares, qu’il s’agisse de plantes médicinales ou de métaux en tout genre. Et même l’occasionnelle pierre évolutive. « Encore quelques jours, Lucrezia n’est pas encore revenue. » Je pince les lèvres. Les pokéballs sont sans doute le bien qui se vend le plus entre les différents clans de ce monde. Cependant, je ne peux pas faire la fine bouche, car je ne suis qu’un simple marchand ambulant au sein de la compagnie Gingko. Mais cela me permet de naviguer comme je le souhaite, et d’avoir le droit d’entrer dans les différents clans. Dans une certaine mesure, car certains sont plus farouches que d’autres. « À la semaine prochaine. » Le voyage est plutôt long pour regagner l’autre terre, et là-bas, les trois clans sont plutôt éloignés également, il me faudra donc du temps pour naviguer entre chaque.

Lorsque je suis arrivé dans les contrées de la compagnie Gingko, j’avais espoir d’être retourné chez moi. Ou d’avoir trouvé une sortie quelconque de ce monde hostile, qui m’est à la fois familier et totalement étranger. Traverser la mer a été une véritable épreuve, même sur le dos de Dezba, tant le voyage a été long. J’ai bien cru qu’elle s’étendrait à l’infini. Mais non. Je suis arrivé sur une autre terre où j’ai découvert la compagnie qui m’a rapidement offert du travail après avoir écouté mon histoire. Ils ont déjà des vendeurs sur l’autre continent, mais un de plus capable de faire la traversée ne fait jamais de mal. Après avoir tenté en vain d’explorer dans d’autres directions pour trouver le chemin de la maison, j’ai dû me rendre à l’évidence et accepter que j’étais bloqué ici avec pour seule compagnie ma Rugit-Lune.

Les marchandises stockées dans les sacs solidement harnachés à la selle de Dezba, je me prépare à nouveau à la longue traversée après quelques heures de repos tout de même, afin que la dragonne soit au meilleur de sa forme. Lorsque nous arrivons sur les côtes non loin du clan Perle, je distingue deux Kabutops et un Muplodocus à coquille aux prises les uns avec les autres, et je décide donc de soigneusement les contourner pour aller me poser plus loin dans une clairière. Il me faudra marcher plus longuement à travers la forêt, mais cela vaut mieux que d’être directement repéré par ces Pokémon. Dezba pourrait sans doute s’en charger, mais autant s’éviter des problèmes si possible. Dans l’idéal, nous pourrions nous poser directement au sein du clan Perle, mais ses habitants sont notoirement très méfiants vis à vis des étrangers, y compris la compagnie. Le contact est encore un peu froid avec eux, donc là aussi, je préfère éviter de les brosser à rebrousse-poil.

À peine ai-je eu le temps de poser le pied à terre dans la clairière que j’entends le même son étrange que lors de mon arrivée ici. Cette espèce de « woosh » indescriptible, un éclair de couleur et une chevelure verte puis le rugissement d’un Rexilius qui me glace le sang et fait rugir Dezba en retour, la Rugit-Lune ne pouvant contenir son instinct de domination face à un concurrent dragon. Même si je ne vois pas le Rexilius, l’affrontement est quasi inévitable dorénavant. Je me tourne vers le nouvel arrivant un peu plus loin, sans m’attarder sur sa personne plus que ça. « Vite, derrière ma dragonne si vous ne voulez pas finir en en-cas pour dinosaure. » Et je scrute le mouvement dans les arbres, signe de l’approche de l’ennemi. (633 mots)

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#2 '[ETE] aléa' :

Elle se tourne d'un coup, faisant voler les couvertures avant de reprendre une respiration régulière. Béryl, totalement immobile au milieu de la chambre, attend de voir s'ul l'a réveillée. Rien... Sa colocataire continue de dormir profondément.
Il doit être presque deux heures du matin et Béryl n'arrive toujours pas à dormir. Le bruit des Minisange dehors est trop oppressant où peut-être est-ce juste son envie de sortir qui l'empêche de s'endormir. Ul enfile ses baskets et sort tout doucement de la chambre pour rejoindre le couloir désert. À cette heure, aucun risque de tomber sur le surveillant, il dort comme un Dodoala. Connaissant le chemin par cœur à force de faire le mur, Béryl rejoint rapidement la salle de bain et retrouve sa fenêtre aux barreaux cassés. Agile, l'adolescent.e passe par dessus le fenêtre et atterrit lestement sur la pelouse. C'est maintenant que ça devient réellement dangereux. Ça fait maintenant deux semaine que Béryl et ses amis ont découvert l'infernale machine cachée sous l'école. Un dispositif relié à la tuyauterie de la pelouse partout autour et à l'intérieur du pensionnat. Celle-ci pulvérise un puissant répulsif à pokémon. C'est pour ça qu'il n'y a jamais aucun pokémon sauvage à Sainte-Hélen et c'est aussi pour ça que les pokémons domestiques deviennent fou et refusent d'approcher à un mètre de l'établissement. Cette découverte avait révolté Béryl qui s'était échiné à stopper cette machine avec l'aide de sa colocataire et d'un autre ami. Sauf que voilà... Ils avaient réussit et maintenant, une grosse quantité de pokémons sauvages attaquaient à présent le pensionnat de Sainte-Helen. Dégradation, squatteurs et attaques sur les pensionnaires. Jamais Béryl n'aurait pu savoir que ça tournerait aussi mal. Le proviseur avait fait une annonce, expliquant que la fondatrice avait déjà été confrontée à ce genre d'attaque et c'est pour cette raison que la machine avait été construite. En conséquence, les descendants de Sainte-Helen vouaient une haine profonde aux pokémons, certains ne savaient même pas vraiment pourquoi.
Béryl, responsable du désastre, ne comprenait pas ces réactions. Pour lu, les pokémons ne pouvaient pas attaquer les humains ou les bâtiments sans une bonne raison. Le pensionnat de Sainte-Helen cachait encore des mystères et ul avait bien l'intention de les découvrir tous.
Longeant l'internat, l'adolescent.e s'approcha de la cours intérieure. C'est là qu'une nuée de Minisange piaillaient à tout va. Environs une trentaine de petits oiseaux, s'attaquant aux buissons, aux arbres et même aux Rongourmand qui s'approchaient trop près d'eux. Béryl pouvait encore s'estimer chanceux.se, ils se trouvaient dans un environnement avec des pokémons de bas niveaux. Sinon, il y a belle lurette que le pensionnat de Sainte-Helen ne serait qu'un mauvais souvenir. Les pensionnaires aussi... Ul voulait rejoindre le bâtiment principal pour se glisser dans le bureau du directeur. Avec tout ce remue-ménage, il n'avait pas encore fait changer sa poignée endommagée. Une aubaine pour le détective en herbe qu'ul était. Encore fallait-il atteindre le bâtiment. Les minutes passaient et rien ne lu laissait une chance de passer à travers. Ne voulant pas s'éterniser dehors, l'adolescent.e décida de jouer le tout pour le tout et fonça tête baissée. Immédiatement, les mini-oiseaux le remarquèrent et foncèrent droit sur lu. Coup de bec, coup de griffes et des plumes volant dans tous les sens. La porte n'était plus très loin, main tendue vers son objectif, Béryl n'atteignit jamais le bâtiment. À la place, ul nagea quelques secondes dans un vide spatiale avec des étoiles et des galaxies ainsi qu'un énorme pokémon rose volant autour de lui. Se croyant mort, tué.e par des pokémons de bas niveaux, Béryl fut alors ramener à la réalité par un puissant hurlement. L'instant d'après, ul s'écrasa la face dans la boue.
Il y avait encore des hurlements de pokémon mais, moins puissant et beaucoup plus près. Complètement paumé.e, le pensionnaire se releva, cherchant d'où venait les bruits qu'ul entendait, ainsi que la voix. Ul se retrouva alors face à deux énormes dragons. Tout deux sortie d'un film d'action basée sur les pokémons préhistoriques. Mais il y avait un jeune homme avec eux, se tenant aux côtés du dragon bleu. Un énorme sac en cuir et une tenue bleu et jaune assez remarquable. Béryl était à peu près sûr.e que les humains n'existaient pas en même temps que les Rexilius. Suivant les ordres du marchand, Béryl se releva avec peine, ses baskets s'enfonçant dans un sol humide et gras. Mais quand l'affrontement inévitable commença, l'adolescent.e se rappela soudainement sa traumatisant expérience avec un Rhinoféroce. Dorian, son ami, y avait laissé ses jambes mais, aujourd'hui il n'était pas là pour rester en arrière et occuper le monstre pendant que les autres fuyaient. À la place, il y avait ce gars inconnu avec son étrange pokémon préhistorique. Peut-être qu'il avait une chance de gagner mais, l'instinct de Béryl lui hurlait de fuir. S'enfonçant de plus en plus dans le marécage en marche arrière, fixant avec crainte les deux énormes monstres en pleine bataille de mâchoire. Terrorisé.e, ul finit par prendre la plus mauvaise décision. Se retourner, crier et courir sans savoir où aller. Un savant mélange parfait pour attirer sur soit un prédateur en chasse. Délaissant son adversaire, le Rexilius préféra faire trembler la terre et poursuivre le hors d’œuvre que devait représenter Béryl.

949 mots
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#2 '[ETE] aléa' :

Dans cette clairière, c’est un concours de rugissements féroces qui a lieu, le Rexilius et ma Rugit-Lune refusant de céder le moindre espace de terrain dans cette lutte pour la dominance. Les deux dragons sont imposants, même si le Rexilius est plus grand que Dezba, celle-ci peut voler et n’hésite pas à battre de ses ailes puissantes pour tenter d’intimider l’adversaire, quand bien même cela semble simplement exciter encore plus le dinosaure sur pattes. Finalement, c’est le Rexilius qui décide de passer à l’action en premier et s’élance vers la Rugit-Lune pour essayer de la mordre et sans doute de la plaquer au sol où elle sera la plus vulnérable. Heureusement, Dezba est rapide et parvient à s’envoler quelque peu pour éviter la puissante mâchoire du tyrannosaure. Maintenant, le combat est enclenché, et Dezba a le dessus puisqu’elle peut voler et utiliser ses puissantes pattes avants munies de griffes acérées pour occasionner un maximum de dégâts à l’ennemi qui, lui, n’a guère que sa mâchoire — certes impressionnante — pour tenter de vaincre.

Cela me laisse quelques instants de répit, quoique je sue à grosses gouttes à cause de l’environnement mais aussi de la situation dangereuse dans laquelle Dezba et moi nous trouvons, pour me tourner vers le nouveau venu et essayer de savoir à qui j’ai affaire. Un adolescent, tout au plus, car il a l’air extrêmement jeune, et parfaitement terrorisé par la situation, ce qui se comprend. Il est figé sur place et ne m’écoute pas quand je lui dis de venir se réfugier derrière Dezba. Bon, c’est un peu tard maintenant car le Rexilius et elle bougent dorénavant dans la clairière pour essayer de sortir vainqueur de ce duel qui ira peut-être jusqu’à la mort. En effet, j’ai dû apprendre bien rapidement que dans cet étrange pays hostile et sauvage, la loi du plus fort est souvent la meilleure et, surtout, létale. Je décide finalement de marcher jusqu’à l’individu à la chevelure verte, mais suis soudainement ralenti par la surface en partie boueuse de ce coin de la clairière. « Argh ! Il faut se cacher sous le couvert des arbres pendant qu’ils combattent, on pourra — » Je n’ai même pas le temps de terminer que j’entends un cri qui détonne avec les rugissements sonores et graves des dragons, puis je vois l’étranger se carapater aussi vite que possible dans la forêt. J’ai une fraction de seconde pour lever la tête vers le ciel, et pousser un profond soupir avant que, sans surprise, le Rexilius se retourne en un instant pour se lancer à la poursuite de son prochain snack.

Dezba n’a guère le temps que d’asséner un coup de griffes supplémentaire, mais le tyrannosaure est déjà en chasse et il est bien plus rapide à courir sur la terre ferme que Dezba ou moi. Sans parler de l’autre stupide qui va se faire rattraper en deux minutes chrono, si ce n’est moins. Sa seule chance dans tout ça est que le dinosaure sera quelque peu ralenti par les arbres, le temps de les abattre sur sa route pour pouvoir se frayer un chemin. Je siffle un coup pour que la Rugit-Lune se dépêche de se poser devant moi et que nous prenions notre envol à la poursuite du Rexilius et de l’adolescent. Quelle vie ! Devoir se mettre en danger pour un inconscient qui ne mérite sans doute pas autant d’efforts. Car rien ne garantit que nous puissions le sauver à temps.

« Reste au plus près des arbres ! » Dezba vole en rase-mottes pour que nous puissions suivre autant que possible ce qu’il se passe sous nous. Heureusement, elle vole plus vite que le Rexilius ne court, donc nous pouvons les rattraper, et je vois la chevelure fluo un peu plus loin qui disparaît et réapparaît ici et là. Je dois reconnaître qu’il est plutôt rapide, mais pas assez pour distancer son poursuivant qui claque déjà des mâchoire à l’idée de se repaître de chair humaine. Il faut que nous agissions vite, sinon ce sera trop tard. Heureusement, je vois un dégagement plus loin, pas vraiment une clairière, mais assez pour que Dezba se pose peut-être très rapidement. Si l’adolescent survit jusque là. Je fouille frénétiquement dans mon sac et me saisis de quelques artifices qui pourront peut-être nous aider. Ma première idée et de jeter des baies sur la tête du Rexilius pour le distraire, mais en plein vol je rate très largement, et même, je ne suis pas sûr que cela aurait fonctionné de toute façon. Finalement, après une gymnastique bien difficile pour fouille au fond des sacs harnachés à Dezba en plein vol au risque de tomber à tout moment, je tombe sur ce qui sauvera peut-être la mise de cette pauvre âme : des boules fumées. Je n’attends pas une seconde de plus et en balance le maximum entre le Rexilius et l’étranger, pour essayer de lui faire perdre ses repères, et je presse Dezba pour qu’elle arrive au-dessus des arbres où se trouve l’adolescent, pour pouvoir lui hurler quoi faire. « Tout devant sur la droite, vers le gros rocher en pierre ! » J’espère que l’adolescent m’aura entendu et qu’il verra ce dont je parle et la Rugit-Lune redouble de vitesse pour se positionner rapidement juste devant le dit rocher, profitant d’un endroit où les arbres sont plus clairsemés, mais toujours en vol stationnaire, prête à repartir au moindre moment car le Rexilius continue à rugir et il ne sera pas loin derrière l’adolescent. Je me tiens solidement d’une main à la selle et prépare l’autre pour agripper l’adolescent. Ce sera quitte ou double. (943 mots)

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#1 '[ETE] métaux' :


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#2 '[ETE] aléa' :

Où était-ul ? Avait-ul voyagé dans le temps ? Comme ça ? Juste en marchant dans la cours de l'école ? Qui était ce gars avec son étrange pokémon. Où est-ce qu'ul allait maintenant ? Allait-ul survivre ? La réponse à la dernière question commençait à lu rattraper. Courir dans ces marécages n'était pas une partie de plaisir. Béryl glissait sur l'herbes grasses, s'enfonçait dans les tourbières et zigzaguait tant bien que mal entre les arbres. Heureusement, son poursuivant galérait un peu aussi. Moins dérangé par la boue grâce à ses énormes pattes, son gabarit passait quand même moins facilement entre les troncs d'arbres.
Alors qu'ul haletait et commençait à tremper son t-shirt, la voix du gars de tout à l'heure lu parvint aux oreilles. Il lui donnait des conseils. L'adolescent.e n'arrivait pas à bien voir où il était mais, il devait se déplacer assez rapidement. Certainement grâce à son pokémon. Béryl maudit sa famille de l'avoir envoyé dans ce satané pensionnat qui interdisait la capture de pokémon. Si on ne lu avait pas mis des bâtons dans les roues, ul aurait déjà un partenaire pour se protéger et affronter cet énorme monstre. Mais par leur faute, ul était sans défense, tout juste bon.ne à prendre ses jambes à son cou.
L'environnement commençait à changer, les arbres se faisaient moins nombreux et une rivière de boue coulait un peu plus loin. Des touffes d'herbes jaunes ou brunâtres, ainsi que pas mal de rocher. Justement, le gars et son pokémon préhistorique lui conseilla de foncer vers le plus gros caillou juste en face. En même temps, il y a une détonation juste derrière ses fesses et le Rexilius se met à rugir. Poussé par l'adrénaline, Béryl escalada à toute vitesse cet amas de roche. Tout ça lui rappelait vraiment beaucoup trop son expérience avec le Rhinoféroce. Finalement, ça ne pouvait qu'être un cauchemar basé sur cette terrible aventure.
Une fois en haut de son piédestal, Béryl osa regarder en arrière, constatant que le super prédateur était noyé dans une mer de fumée. C'était probablement l'explosion de tout à l'heure. Peut-être une attaque du pokémon du gars en jaune et bleu. En tout cas, l'adolescent.e ne connaissait aucune attaque pouvant produire autant de fumé. Un puissant rugissement fit trembler le sol et Béryl faillit tomber sous la pression. Une forme se mouva entre les volutes de fumé puis, la gueule béante du monstre émergea. Ses petits yeux se rétrécir alors qu'il localisait son petit casse-croûte à la chevelure verte, bien en évidence sur son rocher. Béryl se mit à pousser des petits cris de panique, cherchant désespérément l'aide du dresseur. Celui-ci restait en vol stationnaire au niveau de lu, une main tendue pour l'aider à grimper. Les lourds pas du prédateur se rapprochaient alors qu'il se lançait dans un sprint pour choper son amuse-gueule avant qu'il s'envole. Les mains de Béryl glissaient et ses appuis instables lui faisaient perdre un temps précieux. Au bout du troisième essais, ul agrippa enfin la main du garçon qui s'envola immédiatement. Le Rexilius poussa un nouveau cri et tenta même un saut, gueule grande ouverte. La peur tétanisa l'adolescent.e qui eut la pire réaction du monde, ul lâcha la main de son sauveur. Tout alla si vite, une seconde de chute où son cœur sembla s'arrêter et son esprit lâcha prise. Puis le dragon bleu domestiqué lui chopa fermement le bras avant de filer à tout allure. Le dinosaure retomba dans un grognement sur le sol boueux du marécage et disparut au loin.
Béryl respirait fort et vite, ne réalisant qu'à peine qu'ul était en vie. Sa position de vol était très inconfortable et ul détestait voir le sol filé sous ses pieds.

- Hééééééé ! Pose-moi ! Hurla-t-ul autant au pokémon qu'au dresseur.

C'était un miracle qu'ul arrive à parler, à rester conscient même. L'adrénaline faisait encore son travail mais, aucun doute qu'une fois le danger écarté, Béryl allait en subir les conséquences.

700 mots
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#1 '[ETE] métaux' :


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#2 '[ETE] aléa' :

Arceus soit loué pour ces boules fumées ! Elles ne marchent que quelques secondes bien sûr, mais c’est assez de temps pour que le Rexilius soit distrait et légèrement ralenti dans sa course effrénée pour croquer l’adolescent. La contrepartie, c’est qu’il semble encore plus enragé et prêt à redoubler d’efforts pour avoir son casse-croûte. Pourtant, un adolescent maigrelet comme ça pour nourrir un aussi gros Pokémon… C’est vraiment qu’il est affamé ou alors qu’il a simplement le goût de la chasse. L’adolescent semble en tout cas avoir entendu mes directives et grimpe sur le rocher, plutôt avec aise d’ailleurs. Comme quoi, dans des situations très précaires, l’instinct de survie peut nous rendre très habiles. « Attrape ma main ! » Dezba vole sur place avec le plus de stabilité possible mais ce n’est pas non plus complètement immobile, forcément, et l’adolescent semble paniqué, ce qui se comprend, et ses mains sont moites, à la fois à cause de la peur et à cause de l’humidité environnante de ce marécage. De tous les endroits pour effectuer un sauvetage ici, c’est sans doute l’un des pires, après tout.

Il s’en faut de peu. J’essaie d’agripper son avant bras plusieurs fois, lui essaie de saisir ma main, c’est un peu une série de ratés et les mâchoires du dinosaure ne sont plus très loin. Finalement, la énième tentative est la bonne, in extremis, le poids de l’adolescent au bout du bras, je pousse un grognement de douleur car c’est ma mauvaise épaule, tandis que ma dragonne s’envole pour échapper au prédateur qui arrive à sauter malgré son poids pour tenter une dernière fois de saisir sa proie. J’ai l’impression que ça ne passe pas loin, alors même qu’il doit y avoir une bonne distance, mais avec la peur et l’adrénaline… Puis soudain, je sens la ferme prise autour de mon bras qui lâche, et j’ai beau essayer de m’agripper plus fort, la main de l’adolescent glisse dans la mienne et j’ai deux secondes de suspens avec mon cœur qui semble s’arrêter en voyant notre prise céder.

Paradoxalement, la douleur dans mon bras et surtout dans mon épaule cesse immédiatement et je pousse un soupir de soulagement à la fois pour cela, et pour la réaction immédiate de Dezba qui choppe l’adolescent sans cérémonie à l’aide d’une de ses pattes avant. « Bon travail ma belle. » La dragonne grogne et semble même pester face au comportement de l’adolescent. Si ça n’avait tenu qu’à elle, je ne sais pas si elle aurait ainsi risqué sa peau et la mienne pour le sauvetage… Son côté plus sauvage s’exprime pleinement ici…où que nous soyons. Les quelques secondes de repos, où toute la tension retombe après cette mauvaise rencontre, ne durent pas longtemps, puisque l’adolescent se met à crier. C’est que je l’avais presque oublié ! « T’as de la chance qu’elle ne t’ait pas attrapé dans sa gueule, tiens toi tranquille. » Stupide qu’il est à lâcher prise comme ça. Bon, il a l’air assez jeune, certes. Mais niveau instinct de survie, on a quand même connu mieux. Surtout que j’étais là pour essayer de le guider ! Je claque la langue sur mon palais de désapprobation. « Arrête de remuer, on en a plus pour longtemps, on va se poser pas loin maintenant que le danger est écarté. »

Dezba n’a plus besoin de voler à toute vitesse, ce qui rend le dialogue plus facile que quand le vent nous claque la figure. Le Clan le plus proche est encore un peu loin, mais nous pourrons faire la fin du voyage à pied. Ou en vol, mais une fois que l’adolescent sera bien installé. Potentiellement. Une partie de moi hésite honnêtement à le laisser sur place, mais je sais qu’il ne fera pas long feu si c’est le cas. « Là-bas Dezba, vers le cour d’eau. » La dragonne grogne et manipule l’adolescent comme une poupée de chiffon pour le serrer de ses deux pattes et le coller contre sa poitrine, histoire de ne pas l’écraser à l’atterrissage. Nous nous posons dans une plaine, juste à côté d’un cour d’eau. C’est un endroit où de nombreux Pokémon plante se trouve, pacifiques et herbivores, notamment plusieurs Méganium et Tropius. Dezba laisse l’adolescent partir et je descends de la salle pour lui faire face. « Bordel, on a failli y rester là-bas ! Si tu veux survivre ici, il va falloir écouter ce que je te dis, sinon t’es foutu ! » Des Rexilius, il y en aura d’autres. Sans compter les différents prédateurs qui rôdent ici.

Une fois mon sermon initial donné, l’adrénaline et la pression redescendent et je soupire en me dirigeant vers les sacs harnachés à ma dragonne. « Faim ? Soif ? » Je commence à sortir quelques provisions pour reprendre des forces pour la fin du voyage. « Au fait, je suis Côme, et la dragonne qui t’a sauvé la vie, c’est Dezba. » Cette dernière grogne à nouveau et relève la tête pour toiser l’adolescent. (829 mots)

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#2 '[ETE] aléa' :

Le vent lui vrille les oreilles si bien que Béryl entend à peine la réponse du dresseur aérien. En tout cas, ce n'était pas pour lu dire que le vol serait bientôt finit. Ils surplombent les marécages, laissant à Béryl la possibilité de voir un peu où ul est tombé. C'est extrêmement vaste et sauvage, très loin de la ville de Sainte-Helen où ul se trouvait il y a quelques heures. Son cœur bat encore la chamade et son esprit tourne à cent à l'heure. Ul ne comprend pas ce qu'il c'est passé. Ul était juste dans la cours de l'école en pleine nuit et ul se retrouve dans ce monde inconnu en pleine journée. La pire pensée du monde vient encore assombrir son état moral, son téléphone portable est resté entre les mains du surveillant général. La prise du dragon sur son bras est douloureuse mais, c'est surtout l'absence de son précieux appareil qui fait pester l'adolescent.e. « Est-ce qu'il existe un brin de technologie ici de toute manière ? » Regardant au loin, ul ne voit aucune ville, aucun signe de vie humaine. C'est presque une chance d'être tombé sur ce gars en plein marécage. Le vol s'éternise et son bras devient vraiment très douloureux. Béryl se plaint plusieurs fois mais, ses paroles s'emmêlent dans le vent et ne semblent pas atteindre le dresseur. Où alors il s'en fout royalement. Sous ses pieds, le paysage change enfin, laissant les marécages boueux et les herbes flétries pour une zone végétale plus verte. Le dragon change soudain sa prise sur son petit paquet humain, déchirant par la même occasion son pijama. Enfin, ils descendent et se posent juste à côté d'un plan d'eau. Béryl est relâché et à l'instant où ul pose les pieds sur le sol, ceux-ci ne le soutiennent plus et ul s'écrase de tout son poids sur l'herbe. Déjà crotté par la tourbe, le voilà vert d'herbe. L'adrénaline a terminé son action et maintenant lu vert.e tremble de tout son corps. Se laissant le temps de retrouver ses moyens, ul s'allonge sur le sol, regardant avec méfiance les quelques pokémons qui broutent au loin. Des longs cous et beaucoup de vert. Certainement des pokémons herbivores mais, ils pouvaient quand même se montrer dangereux si on les titillait un peu trop.
Le dresseur descend de sa monture et Béryl peut alors le regarder d'un peu plus près. C'est un jeune homme en pleine possession de ses moyens, parfaitement à l'aise avec cet environnement. Il parle d'une manière assuré et particulièrement dur avec l'adolescent.e qui a faillit servir de plat principal. Fronçant les sourcils devant la rudesse du bonhomme, Béryl se redresse doucement, songeant qu'ul n'appréciait pas trop sa façon de lui parler. Encore un adulte moralisateur qui voudrait lui donner des ordres. Il n'allait pas être déçu du voyage avec lu. Sauf qu'ils étaient quand même dans un monde inconnu, voir préhistorique. Deux poids, deux mesures, Béryl suivrait les indications utiles à sa survie mais, si l'autre essayait de le contrôler, il allait être surpris.
Fouillant dans les sacs attachés à son pokémon dragon, il lui proposa nourriture et rafraîchissement. Sa course contre le Rexilius lu avait drainé pas mal d'énergie, ul ne serait pas contre un petit snack sucré et un soda. Mais, c'était trop demander dans ce monde du passé. Il n'y aurait pas que son téléphone qui allait lui manquer.

- On est où ? On a voyagé dans le temps ?

Ul se rappelait le vide avec les galaxies et le gros dragon qui volait. La téléportation avait été instantané et sur une très grande distance, voir une très grande temporalité. Aucun doute qu'un puissant pokémon était à l'origine de tout ça. Mais pourquoi lu ? Ce n'était qu'an adolescent.e en pleine crise comme il y en a des millions dans le monde. Mangeant une espèce de boulette de riz gluant sans goût, Béryl réalisa soudain que le garçon le fixait en attendant quelques choses. Peut-être une politesse pour l'avoir sauvé.e et nourrit mais, à la place, lu jeune préféra se présenter brièvement.

- Jm'appelle Béryl. J'viens de Galar. J'étais dans un internat à quelques kilomètres de Motorby. Y f'sait nuit quand j'ai pop ici... Y a d'autes humains ?

Pour le merci, il ira se brosser. Il avait qu'à pas être de mauvais poil avec lu après une telle aventure.

777 mots

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#1 '[ETE] métaux' :


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#2 '[ETE] aléa' :

Lorsque nous atterrissons, l’adolescent a l’air logement chamboulé. Il s’effondre dans l’herbe et je remarque que Dezba a malencontreusement déchiré une partie de son pyjama. C’est aussi la première fois que je fais attention à ça. Visiblement, lui non plus n’a pas choisi d’arriver ici, où que nous soyons. La pression est bien retombée pour nous deux et c’est le moment parfait pour se ravitailler avant de reprendre la route. Sans doute vers le Clan Perle. La question du jeune me rassure : l’adolescent ne sait pas non plus où nous sommes et il vient sans doute du même monde que moi, ce qui n’est pas forcément le cas de tout le monde ici, loin de là. Sauf si les autres ont fini par oublier, ce qui est encore possible. « Aucune idée. Dans aucune région connue du Pokémonde, ça c’est sûr. Et quelque part où les Pokémon fossiles sont bien vivants et ont hâte de nous tailler en pièces. » Je scrute le ciel. Je n’ai pas croisé beaucoup de Ptéra depuis mon arrivée ici, mais le peu de rencontres m’a largement suffi. Dezba porte encore quelques cicatrices de ses duels aériens avec les fossiles volants.

Je n’ai pas des vivres extrêmement ragoûtantes, mais en même temps, il n’y a pas des denrées très élaborées dans ce monde. Des aliments simples, mais qui tiennent au corps et redonnent de l’énergie. Et pour boisson, de l’eau. Il y a bien du thé, du café et même du chocolat dans ces contrées, sans oublier le jus de baies, mais tous ceux-là étant beaucoup plus précieux que l’eau simple, je les garde dans mes besaces pour les vendre aux différents clans. « Eh bien Béryl, bienvenue dans un monde hostile et sauvage ! Tu es la nouvelle victime d’on ne sait trop quoi. Avant d’arriver ici, j’étais à Unys avec une collègue pour une mission ranger et deux secondes plus tard, je me réveillais sur la plage avec uniquement Dezba. Même mes autres Pokémon n’ont visiblement pas fait le voyage… » C’est une question qui me hante quand j’y pense trop, donc j’essaie d’éviter. Je me demande s’ils sont sains et saufs dans notre vraie réalité, ou s’ils se sont entièrement volatilisés, ayant cessé d’exister. Ou encore s’ils sont bien arrivés ici mais ailleurs. Ils sont assez puissants et rusés pour s’en sortir même à l’état sauvage, je crois. Mon Torterra est lent, certes, mais assez résistant pour repousser les prédateurs. Du moins je l’espère.

Dezba continue à grogner et je lui fais un signe de mieux se comporter. Elle est très ronchon elle aussi depuis que nous sommes ici. Après tout, nos autres compagnons lui manquent également. Ce qui est sûr, c’est que son avis sur l’adolescent a l’air déjà bien tranché : il l’énerve. « Oui, il y a plusieurs campements. Quatre, pour être exact. Je travaille pour la compagnie Gingko. On est des marchands ambulants si tu veux. Mais notre camp est sur une autre île, il faut traverser la mer. Ici, sur cette terre, il y a trois grands campements, clans, quel que soit le mot que tu préfères. » Je finis une dernière petite collation avant de ranger les affaires et de vérifier que tout est encore bien harnaché à ma dragonne. « Les Clans Diamant, Perle et Platine. Ils ne s’apprécient pas forcément mais on arrive à marchander avec eux et à naviguer entre les différents clans. Avec un peu de chance, l’un d’eux acceptera de t’accueillir. »

Honnêtement, je ne sais pas quel clan serait le plus à même de prendre l’adolescent sous son aile. Le clan Perle n’aime pas trop les étrangers, mais en même temps, je les verrais mal laisser un adolescent seul dans la nature. Les Platine sont vraiment étranges et ont des pratiques un peu douteuses, souvent accusés de vol par les autres… Je regarde l’adolescent en coin. Il s’y sentirait sans doute chez lui. Et le clan Diamant est plus développé que les autres, c’est sûr, ce qui permettrait d’alléger le choc culturel et matériel. Cependant, ils sont notoirement élitistes vis à vis de leurs richesses justement. « Il faut que je visite les trois de toute façon donc tu auras tout le loisir d’apprendre à les connaître et de décider où rester à la fin de la semaine. » Je ne m’éternise jamais longtemps dans les clans, l’hospitalité n’étant pas nécessairement gratuite. « Prochaine étape : le clan Perle. Soit on y va à pied et ça nous prend plusieurs heures, soit on y vole pour se rapprocher un maximum. Mais pas d’inquiétude, cette fois-ci, tu seras sur la selle avec moi. Ça va le faire ? Pas trop traumatisé ? »

Depuis que nous avons mangé un bout, je me suis tout de même adouci. Ce n’est qu’un ado plongé dans un monde inconnu. Il était déjà sans doute paumé dans le vrai monde alors ici, je n’ose pas imaginer. Mais j’espère tout de même qu’il optera pour le vol, car j’ai moyen envie de marcher pendant des heures dans la nature. (840 mots)

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Rôle + niveau : Mineur niveau 3
Expérience : 8+ messages RP
Action + coût : Récolte métaux contre 1 nourriture
Clan : Palkia
Dé bonus : oui (aléa)

Le membre 'Côme Potte' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 '[ETE] métaux' :


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#2 '[ETE] aléa' :

Béryl pâlit légèrement en entendant parler de pokémon fossile prêt à lu dévorer. Sa première rencontre avec le Rexilius était encore trop fraîche pour plaisanter dessus. Sa connaissance sur les monstres disparus ne s'étendait pas loin. Les plus impressionnants comme Rexilius et Dragmara puis, ceux de sa région qui étaient surtout connue comme phénomène de foire. Béryl se demanda justement si les versions originales et non-biaisé seraient présentes ici. Ça pourrait donner des créatures intéressantes. L'adolescent.e serait tellement content.e de pouvoir dire à tout le monde qu'ul savait leur véritable forme. Mais pour ça, il faudrait retourner dans son monde d'origine. Côme expliqua alors sa propre venue dans ce monde. Beaucoup moins chaotique que celle dul jeune. Il était ranger dans leur monde et possédait plusieurs pokémons. Seule une avait fait le voyage avec lui. Jalousant soudain son sauveur, Béryl souffla qu'ul n'avait pas de pokémon. Juste après, la dragonne se mit à grogner dans sa direction. Son dresseur alla immédiatement la calmer, prétextant que cette saute d'humeur était dû à l'absence de ses autres compagnons. Mais Béryl n'était pas dupe, l'aversion était à double sens.
Dans ce nouveau monde, quatre clans se disputaient la région. Trois représentés par le nom d'un pokémon légendaire et le dernier, auquel Cômes appartenait, qui jouait les intermédiaires en profitant de leur statut neutre pour faire du commerce. Cômes semblait vouloir lu laisser dans un de ces trois camps, facile à rejoindre car le sien était isolé en mer. Sans pokémon et sans son assistance, Béryl ne ferait pas long feu. En tout cas, ul comprit vite que le marchand ne voulait pas s'encombrer de lu.

- Bah ! T'auras qu'à me laisser dans le premier venu !

Une pique qui fut étouffée par les grognements du pokémon dragon. Béryl la regarda avec une légère lueur d'inquiétude. Longues griffes, grandes dents. Le genre de pokémon qu'il ne faut pas trop titiller. Mais c'était presque impossible pour l'adolescent.e de garder la bouche fermer et de balancer des piques. Heureusement, Cômes ne sembla pas relever et expliqua que pour son travail, il devait visiter les trois camps et que Béryl pourrait alors choisir d'en rejoindre un.

- Euh ouais ok... Mais... Ils font quoi les camps ? Ils essaient de trouver un moyen de rentrer ? Eh... ça fait combien de temps que t'es-là ?

Une question qui s'imposa à lu, réalisant que cette petite aventure préhistorique risquait de durer un certain temps. S'imaginer coincer dans ce monde sans technologie fit baliser la petite tête verte. Sans compter ses amis. Soan... Qui était très loin dans une autre région et qu'ul ne reverra peut-être jamais. Puis... Sa famille. Son père avec qui ul s'était pris la tête avant de refuser catégoriquement de le revoir et de lui reparler. Ul pensa aussi un peu à son grand-frère et à sa demi-sœur mais, eux réussiraient à poursuivre leur vie sans s'inquiéter de la disparition du Psykokwak boiteux de la fratrie. Même si toutes ces informations importantes se bousculaient dans sa tête et remuaient pas mal de sentiment. Béryl ravala ses craintes. Assez de pleurs pour aujourd'hui, il fallait avancer et survivre.
Cômes proposa de faire la route à pieds ou à dos de Dezba. La seconde option ne lu rassurait pas du tout. Effectivement, le premier voyage avait été chaotique mais, cette fois il n'y avait pas de gros monstre mangeur d'enfant qui lui courrait après. Comprenant que c'était quand même la solution la plus pratique, et ne voulant pas se laisser intimider par le pokémon, Béryl accepta le voyage aérien. Suivant les indications du dresseur, Béryl prit grand soin d'éviter le plus possible de toucher le dragon. Celle-ci lu suivait du regard, d'un air menaçant.

651 mots

Rôle + niveau : mineur, niveau 1
Expérience : 4/4 messages RP
Action + coût : récolte métaux (Cout 1 nourriture)
Clan : Palkia
Dé bonus : oui Aléa