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Jeu 26 Sep - 6:54
Je reste là un moment, bloqué dans ma tête, essayant de savoir quoi faire de cette nouvelle information. Le désir le plus profond de mon robot était d'être un être humain. Elle ne voulait pas être un robot, ni un pokémon. Elle voulait être de la même espèce que moi. Souffrir, réfléchir, être soumis à tous les besoins du corps et les obligations naturelles.

- J'ai mal au ventre... Non... C'est juste... Inconfortable. Oh ! Il a fait du bruit.

- Tu dois avoir faim. Oh ! Est-ce que quelqu'un a une barre de céréales ? Un truc à manger ? Faut trop que tu essais M.A.I.A ! Tu vas voir ! C'est ma meilleure sensation du monde !

Les yeux de ma petite fille brillèrent d'envie alors que tous les garçons se mettaient à fouiller leurs poches à la recherche de denrées alimentaires. Moi, je n'arrivais pas à me réjouir. Je souhaitais plus que tout au monde faire plaisir à cette petite machine que j'avais créer de mes propres mains. Mais la rendre humain était impossible. Nous étions actuellement incapable de faire du transfert d'esprit d'un corps à l'autre. Il y aurait peut-être quelques facilités vue que M.A.I.A était pokémon à la base. Mais comment faire pour le corps ? Je ne pouvais pas fabriquer un corps humain comme on assemble celui d'un robot. Faudrait-il que je trouve un corps vide ? Mort ? Devrais-je tuer quelqu'un ? Une enfant qui plus est. Ça me paraissait impossible, inconcevable, inenvisageable malgré son intellect supérieur.

- J'ai un sachet de galette de riz au chocolat ! C'est pas fameux mais, au moins tu découvriras le goût du sucre.

- Attention ! Le chat attaque à nouveau !

L'étrange pokémon aux comportements humains s'approcha à nouveau de M.A.I.A, faisant d'elle sa cible principale. Linnaeus s'interposa, sortant son Beldeneige pour nous protéger alors que Ji-Bong donnait un sachet de gâteau à la vraie petite fille.
À cet instant, elle semblait si heureuse. Je voyais ses gestes fluides, son sourire et sa curiosité. Des dents toutes petites et toutes blanches croquèrent dans le biscuit. Encouragée par les autres, elle mâcha, découvrant le grand pouvoir addictif du sucre. Et moi, j'étais toujours bloqué, appréciant de voir ce bonheur sur son visage et sachant pertinemment que ce n'était qu'une illusion à laquelle nous devions nous arracher. Une fois sortie, le pouvoir des Zarbi ne ferait plus effet et M.A.I.A redeviendrait cet androïde figé, sans émotion.

- C'est tellement bon ! Dit-elle en se relevant. Je ne sais pas … Il y a tellement de chose que je voudrais essayer... Maître ! Est-ce que je peux vous faire un câlin ?

La demande était si simple. La petite fille ouvrait ses bras hésitants, rougissante et n'osant pas me regarder dans les yeux. Impossible de refuser. J'avais presque envie de pleurer alors que je m'approchais pour poser sa tête sur mon torse. Elle me serra fort, je sentis ses petits poings se fermer son ma blouse alors que je passais ma main dans ses cheveux. Ils étaient si doux et chaud. Avec un peu de concentration, je réussis même à percevoir son cœur qui battait dans sa poitrine.

- Oh non M.A.I.A ! Ne pleure pas ! C'est tellement émouvant ! Moi aussi je vais pleurer.

Effectivement, un petit hoquet et quand elle se dégagea, des larmes perlaient sur son visage mais, aucun signe de tristesse. Elle souriait à pleine dents, les yeux brillants de plaisir. En mon fort intérieur, j'étais dévasté. Dévasté de ne pas avoir remarqué l'évidence et dévasté devant la tâche qu'elle me demandait d'accomplir silencieusement. Ça me semblait tout bonnement impossible et pour moi, ce n'était pas une mince affaire.

- Oula ! On ferait mieux de partir. La ménagerie arrive !

C.C avait raison, trois nouveaux hybrides étaient en train de marcher vers nous. Je reconnue certains des pokémons de M.A.I.A, comme Pingoleon ou Airmure. Le tout remasterisé par le souhait profond de mon androïde. D'un commun accord, nous reculâmes et continuâmes à prendre le chemin des laboratoires de Genius.

707 mots
Utilisation d'une pierre stase sur Typhlosion pour le faire revenir au stade de Feurisson
Evolution de Feurisson en Typhlosion-H
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Jeu 26 Sep - 6:54
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Ven 18 Oct - 7:09
Tout était tellement vrai, tellement réel. Je voyais toute la complexité des sentiments humains s'afficher sur son visage. J'étais doué, le plus grand dans mon domaine mais, aujourd'hui je voyais à tel point j'étais loin du résultat. M.A.I.A n'avait jamais été aussi humaine. Le pouvoir des Zarbi dépassait toutes mes capacités. Je continuais à réfléchir, cherchant un moyen de rendre son souhait possible.
Pendant ce temps, nous étions arrivés aux laboratoires de Genius. Nous entrâmes dans une pièce chauffée, confortable et plus lumineuse que l'extérieur. On devait comprendre par-là que M.A.I.A se sentait bien ici. Comme à la maison. C.C palabrait sur le sujet, trouvant triste que notre lieu de travail soit vue comme le meilleur lieu pour elle. Ça serait bien qu'on se trouve une petite maison et qu'on forme réellement une famille.

- Une maison ? Soufflais-je.

Une famille, j'en avais formé une avec mon père pendant de nombreuses années. Je vivais avec lui, dépendait de lui. Mais dès que je fus assez grand pour mettre mon brillant cerveau à contribution, la maison c'était transformé en usine et les labos Bauer c'étaient construit tout autour. Cette fois, il n'était pas question de cela. Il fallait que je trouve quatre mur et un toit à mettre sur la tête de ma petite fille.

- ça serait un beau projet Thomas. Tu pourrais même faire construire ta maison !

Voilà que Linnaeus s'y mettait aussi. S'installer dans une maison et construire une famille était le projet de nombreux humains. Ils se mettaient en couple, fondait un foyer et pondaient des enfants. Moi, j'avais fait tout l'inverse, songeais-je en tenant la petite main chaude de ma petite fille. Elle était avec moi depuis quelques années et je n'avais jamais pensé à lui offrir la chaleur d'un foyer. Tout ce qu'elle avait, c'était une borne de recharge dans mon bureau. Je me sentais affreux, un père indigne. J'aurais eut honte de présenter M.A.I.A à mon père alors qu'il m'avait tout donné. N'étais-je donc capable que de prendre ?

- Est-ce que c'est ce que tu veux ? Une maison ? Une chambre à toi ?

- Tant que je suis avec vous, je suis contente !

La sincérité de ses sentiments transparaissait tellement réellement sur son petit visage. Je lui serrais un peu plus la main alors que je sentais un tremblement se répandre entre mes phalanges. Et autour de nous, les autres continuaient à parler de la maison parfaite que je pourrais offrir à ma petite fille. Petite fille qui redeviendrait robot à l'instant où nous quitterions cet espace.
L'ascenseur ne nous proposa qu'un seul étage et prit un certain temps à grimper. Les portes s'ouvrirent alors sur le toit où l'énorme racine luisante montait au ciel. Impossible de voir jusqu'où elle grimpait car les nuages cachaient la cimes. Niché dans un nœud, le passage qui nous mènerait jusqu'à la dernière énigme. M.A.I.A ne souriait plus, son petit visage rond affichait un air sérieux alors que ses sourcils tressaillaient alors qu'elle réfléchissait. Nous marchâmes dans un grand silence. Plus personne ne parlait, n'évoquait la vie merveilleuse qu'on aurait pu avoir si elle était restée une vrai petite fille.

- Avant qu'on parte, est-ce que je peux encore avoir un câlin ?

Impossible de refuser, impossible de ne pas avoir le cœur lourd devant cette demande innocente. Je m'accroupis pour serrer dans mes frêles bras le corps vivant et humain de ma création. C.C émit un hoquet d'émotion et préféra traverser, ne souhaitant pas éterniser ce douloureux adieu. Pourtant, elle n'allait pas mourir, elle allait venir avec nous et rester M.A.I.A. Mais, elle redeviendrait un androïde, à peine semblable aux humains, sans émotion. Et encore... Heureusement qu'il y avait le Porygon pour le rendre plus proche de nous. Sinon, ça aurait été encore pire. Un à un, les scientifiques traversèrent, nous laissant un peu d'intimité. Nous ne pouvions pas rester ici éternellement, j'entendais déjà les cris mi-humain mi pokémon de son Airmure.

- M.A.I.A... Je vais … Je vais réfléchir et je vais trouver la solution ! Je te promets que je ferais tout pour te transformer en humaine ! Et en attendant, je ferais en sorte de t'offrir la vie d'une vrai petite fille ! Je t'en fais la promesse.

Elle se mit à pleurer en me remerciant et s'accrocha à ma jambe alors que je me relevais. Une main protectrice sur sa tête, je la conduisis vers le passage, sentant qu'elle sanglotait contre mon pantalon. Sans hésitation, nous passâmes.

806 mots
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Ven 18 Oct - 7:09
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Ven 25 Oct - 7:16
Le décor changea complètement. Nous arrivâmes dans une espèce de grotte immense. Au loin, une lumière bleu clair semblait nous appeler. J'avançais avec prudence, regardant au-dessus de ma tête à plusieurs mètres, le plafond lisse et sombre. Une ambiance mystique se dégageait des lieux. Puis, je me tournais pour regarder la petite fille que j'avais créée. Son visage était à nouveau indescriptible et figé par le plastique. Et pourtant, je pouvais apercevoir le sillon de la larme qui avait coulé sur sa joue avant sa transformation. Mon cœur se serra mais, je cachais l'émotion qui me submergea à cet instant. Je me sentais tellement dépourvu de moyen. Comment la rendre heureuse à nouveau alors que j'étais incapable de réaliser son désir le plus profond.

- ça va, me dit-elle. Comme si elle savait parfaitement à quoi je pensais. Je ne ressens plus la tristesse.

- Oooooh M.A.I.A ! Je suis tellement désolée ! Je ne sais même pas quoi te dire pour te consoler.

C.C s'était approchée, me permettant à moi de me mettre légèrement en retrait. Je ne voulais pas que M.A.I.A s'inquiète pour moi. Je voulais penser à elle à présent.
Les trois autres garçons la regardèrent de loin, une expression de pitié même pas cachée. Agacé, je les rejoint en annonçant l'évidence que nous devions avancer jusqu'à la lumière. Personne ne me contrecarra et nous nous mîmes en route. Le long boyau que nous traversions n'était que roche lisse et légèrement humide. Sur le sol, un tapis d'herbe sombre jusqu'à ce que nous arrivions jusqu'à une petite pente qui nous laissa apercevoir la longue route que nous allions avoir à faire.

- Il y a un chemin.

Effectivement, sur l'espèce de pelouse sombre, on pouvait voir une bande d'herbe plus clair qui filait tout droit. Ne cherchant pas plus loin, nous suivîmes cette ligne directive. Mais en remontant le creux dans lequel nous nous trouvions, nous constatâmes qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un chemin tout tracé. D'autres lignes claires se dessinaient un peu partout devant nous et celui que nous suivions se courbait et s'arrêtait prêt du mur. De toute manière, nous n'avions pas vraiment le choix, le boyau nous faisait avancer. Au bout de quelques minutes de marche dans les chuchotements discrets de C.C et M.A.I.A, nous fûmes assez proche pour voir d'où venait la lumière.

- Il y a un lac. La lumière vient du fond. Ça doit être des algues bioluminescentes. Et je vois quelque chose au bord du lac. On est encore trop loin mais, ça m'a l'air de construction humaine.

Tout le monde hocha la tête sans me réponse. La fatigue générale se faisaient sentir. Déjà, notre rythme de marche avait bien ralentit, surtout à cause de ce pauvre Linnaeus qui boiteux difficilement.
Après encore une bonne demie-heure de marche silencieuse, Tyrrell commença à se plaindre. Il demanda si l'épreuve ou l'énigme n'était pas de résoudre ce chemin sans fin. Mais je l'arrêtais car, je voyais bien que nous avancions et que le chemin changeait au fur et à mesure. La route était seulement très très longue. Pour m'occuper l'esprit et ne pas réfléchir à mon incompétence, je laissais mes yeux suivre les spirales d'herbes claires qui dessinaient des arabesques sur l'immense prairie souterraine que nous traversions. Je n'y voyais aucune logique mais, c'était particulièrement beau. J'imaginais que cette lumière venait encore une fois de la bioluminescence. Un phénomène que j'avais déjà constaté avec l'étude des Spododo.

- Ah ça y est ! On y est presque ! Il y a un autel devant le lac. Je crois qu'il y a une orbe dessus.

Les yeux en visière, le jeune rose avait trouvé la force se grimper sur un rocher et pour regarder notre objectif. Le terrain devenait de plus en plus accidenté, comme si le plafond c'était écroulé par-ici. Je me dis que nous allions devoir faire très attention avec cette nouvelle énigme si nous ne voulions pas finir enterrer vivant.
Avec cette annonce, le groupe retrouva un peu d'énergie et nous terminâmes le voyage jusqu'au lac lumière. Linnaeus et C.C se trouvèrent un petit coin pour se poser alors que Tyrrell, Ji-Bong et moi, nous approchâmes de cette fameuse orbe. D'une couleur bleu foncée, elle semblait faite en verre. Aucune instruction sur l'autel, nous laissant pensif devant cette nouvelle énigme.

- Vous croyez qu'il y a un truc dans le lac ? Où il faudrait emmener l'orbe ?

- Je vois rien dedans. Pourtant il est super clair. On voit le fond. Il n'y a aucun pokémon ici...

- Rha ! J'ai pas la tête à réfléchir ! Je suis claqué ! Je ferais bien une sieste.

Le jeune rose confirma son état de fatigue aussi mais, resta prêt de l'orbe alors que je suivais l'archéologue pour m'offrir une petite pause aussi. M.A.I.A s'approcha de moi, seule être robotique ici, ne ressentant pas la baisse d'énergie. Je lui avouais que nous ne savions pas quoi faire. Mais je n'abandonnais pas, il me fallait juste un peu de temps pour décortiquer ce nouveau casse-tête.

899 mots
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Ven 25 Oct - 7:16
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Jeu 7 Nov - 7:26
Après une quinzaine de minutes, le groupe c'était relevé et agglutiné autour de l'autel. Moi, j'étais encore fatigué et j'en avais marre de ces énigmes trop simples dans le seul but de sortir d'ici. Je voulais passer à l'étape suivante et réfléchir de manière posé à mon nouvel objectif. Rendre M.A.I.A heureuse. La petite fille de métal restait près de moi, surveillant la grotte, prête à intervenir pour me protéger.
Je songeais à Motisma. Ce petit pokémon farceur avait la capacité d'entrer dans les appareils électroniques. S'ils n'étaient pas équipé du merveilleux moteur à plasma d'un inventeur inconnu, ils grilleraient. J'avais réussi à fabriquer quelques automates dans lesquels le pokémon électrique pouvait se glisser et prendre le contrôle. Moi ce que je voudrais à présent, c'est que M.A.I.A arrive à entrer dans un corps humain. Pour le moment, sa capacité de Porygon lui permet de faire la même chose que Motisma, sauf qu'elle ne peut pas prendre forme physique. Le plasma joue un rôle important dans toute cette histoire. Je ferais bien de faire des recherches et des expériences dessus.

- Thomas ! Me rappela soudainement C.C. Ce n'est pas le moment de réfléchir à M.A.I.A ! Viens nous aider ! Il faut qu'on sorte d'ici !

Je grommelais. Encore moins envie de les assister si c'était pour se faire parler de la sorte. J'invitais M.A.I.A à me suivre, nous allions nous éloigner un peu pour voir l'énigme sous un autre angle. Simple prétexte, je n'avais pas envie de leur donner un coup de main. La jeune mécanicienne me traita de lâcheur avant de se détourner de moi, persuader qu'ils arriveraient quand même à trouver la solution sans mon formidable intellect.

- Je voudrais bien voir ça ! Soufflais-je en accélérant la cadence.

Nous retrouvâmes l'étrange prairie sombre zébrée de spirales plus claires. Je m'accroupis, curieux de cette étrange flore dans ce lieu encore plus incongru. Je coupais un brin foncé et un brin plus clair. C'était la même herbe qu'on pouvait trouver à l'extérieur mais, qui n'aurait pas dû s'adapter à un environnement aussi sombre. Celui ou celle qui avait créée cet espace ne devait pas avoir une bonne connaissance des grottes. Ce n'était pas ma spécialité mais, nous avions déjà été faire un tour sous une montagne et clairement, ce n'était pas le même décor. Au moins, je pouvais dire que le créateur de ce lieu avait de l'imagination.
J'entendis C.C me rappeler, suivit pas la voix plus puissante de Tyrrell. Ils ne devaient pas réussir à s'en sortir avec leur énigme. Mais elle avait clairement dit ne pas avoir besoin de moi. Alors ils pouvaient aller se brosser, moi j'explorais une autre piste. Justement, je dis à M.A.I.A qu'il devait y avoir un indice avec ces étranges spirales. Elles ne devaient pas être là juste pour faire beau.

- Je vais prendre un peu de hauteur. Toi tu vas creuser sous la lumière. À tout de suite.

Malgré mon manque de force, d'agilité, de souplesse et d’endurance, je m'évertuais à grimper un gros amas de roche. J'entendis M.A.I.A s'inquiéter pour moi mais, le souffle coupé, je ne pouvais répondre. Une fois arrivé en haut, il me fallut quelques minutes pour réussir à m'en remettre. Je savais que demain serait une dure journée pleine de courbature vue tout ce qu'on avait fait aujourd'hui. Mon petit promontoire me permit d'avoir une vue dégagé sur la grotte. J'arrivais même à distinguer les autres près du lac.

- Incroyable ! Criais-je à ma petite fille en bas. Les spirales forment un dessin !

- Il n'y a rien dans le sol, maître !

- Bien. Tu peux t'arrêter. Va chercher les autres. La solution se trouve ici.

Le temps que M.A.I.a ramène ces idiots, j'essayais de comprendre le motif qui se dessinait dans l'herbe. J'arrivais à distinguer une forme humanoïde avec de longues moustaches. Mais au-dessus de sa tête il y avait énormément de spirales dont je ne comprenais pas le sens. Dans ce semblait former les mains de la créature à grosse tête, il y avait toute une zone plus claire. Cachée entre les rochers, nous n'avions pas pu la voir lors de notre traversée. Aucun doute que nous devions aller inspecter cette endroit. Le temps de redescendre de mon piédestal, les autres étaient de retour. Je leur dis fièrement, après avoir repris ma respiration, que j'avais trouvé la solution à l'énigme. Ce qui ne manqua pas d'irriter les deux plus jeunes. Linnaeus se montra plus pragmatique, souhaitant ardemment sortir d'ici.

817 mots
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Jeu 7 Nov - 7:26
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Ven 8 Nov - 7:27
- Les spirales ! Elles forment un dessin dans l'herbe. Une espèce de créature humanoïde qui tient une orbe dans les mains. Il faut qu'on se rende là-bas.

- Oh wahou ! L'idée de génie ! Prendre de la hauteur pour résoudre l'énigme. On aurait pu rester autour du lac un moment. Bravo Thomas. Il n'y a que toi qui pouvait trouver la solution.

Le compliment me fait plaisir mais, je vois quelques sourires moqueurs sur le visage de mes collègues. Je me doute qu'il y a une plaisanterie derrière ses mots mais, je n'arrive pas à la saisir. Toujours est-il que j'ai trouvé la solution, ils feraient bien de me suivre. Sauf qu'évidement ça ne se passe pas comme je l'espérais. Tyrrell veut absolument aller voir les dessins et Ji-Bong le suit avec enthousiasme. C.C est un peu plus récalcitrante mais, après quelques piques du rose sur ses capacités physiques, elle finit par suivre les deux garçons. Linnaeus s’assoie contre un rocher. Je vois bien qu'il fatigue sérieusement, sa main tremble sur sa canne. Voyant que je le regarde avec inquiétude, il met sa main entre nous, m'imposant d'arrêter immédiatement. Sa jambe boiteuse l'handicape beaucoup et il n'est plus tout jeune. Mais il se sent encore la force de marcher. Ce n'est pas le genre de personne à se plaindre. Il force le respect car, moi en pleine possession de mes moyens, je me suis déjà permis une bonne centaine de plainte depuis le début de notre aventure.

- On dirait un pokémon.

- Attends ! Attends … Oui c'est un pokémon. Un Alakazam. Genre, un pokémon qu'ils ne pouvaient pas connaître ! C'est un truc de fou !

- Mais oui ! C.C a raison. Leur civilisation n'était pas proche des pokémons. Ils en avaient même peur. Alors que les Alakazam ne peuvent évoluer que grâce aux liens qu'ils créent avec l'humain qui les entraînent.

- Vous êtes sûr que ce n'est pas un Kadabra ?

- Non non ! C'est clairement un Alakazam. La forme de la tête et les cuillères au-dessus. D'ailleurs … Il y a beaucoup de cuillère... Attends... Ils n'avaient pas de cuillère à cette époque.

- Si ahah ! Peut-être pas en métal comme aujourd'hui mais, ils avaient des ustensiles de cuisine.

Les trois jeunes scientifiques descendirent tranquillement du rocher alors que je réfléchissais. La représentation de ce pokémon était très étrange et apportait beaucoup de question. Ji-Bong proposa l'idée que les Zarbi y étaient pour quelque chose. Ces pokémons étaient capables de modéliser l'imagination d'une personne. Peut-être que cet étrange Alakazam n'était que le fruit de l'inspiration de l'élue de la civilisation antique. Je n'étais pas totalement d'accord. Peut-être que les Zarbi avaient créée cette grotte et ce dessin mais, l'humain avait certainement déjà vue un Alakazam. De mon côté, j'avais travaillé sur certaines espèces de pokémon ne pouvant évoluer qu'aux contacts des humains. Pourtant, on pouvait en trouver dans la nature. En grande partie, il s'agissait d'abandon car, la créature était trop difficile à dresser pour le dresseur. Mais il arrivait en de rare occasion que les pokémon accèdent à l'évolution sans la présence humaine. Dans ces cas-là, le pokémon était exceptionnel.

- Mouais... ça serait quand même gros. Surtout que là, l'Alakazam était un peu bizarre. Bon le dessin était pas super précis mais, il avait quand même beaucoup de cuillère et une espèce de barbe, non ?

Les deux autres étaient d'accord et préféraient rester sur leur idée d'imagination débordante. Je roulais des yeux avant de leur intimer d'avancer jusqu'à l'orbe. Linnaeus confia celle que nous avions trouvé à l'autel près du lac à C.C, puis, tout le monde me suivit. Vue d'en bas, les spirales semblaient juste courir entre les rochers, ne laissant pas imaginer que nous marchions sur un immense dessin. J'avoue que cette dernière énigme était clairement la plus impressionnante. Je ne sais d'où leur était venue l'idée mais, ils avaient dû y réfléchir un moment. Imaginer cette grotte toute en longueur, ce lac, cet autel et ce dessin dans l'herbe. Maintenant, j'étais très curieux de voir ce qui allait se passer lorsque nous poserions l'orbe à la place de celle de l'Alakazam. D'ailleurs, pourquoi ce pokémon était-il représenté ? Ces ruines étaient en hommage aux Zarbi, pour leur protection. Pourquoi représenter un pokémon ne venant pas de notre région et sous une forme évoluer qu'ils n'étaient pas censé connaître. Beaucoup de questions qui activaient tous mes neurones et me donnaient envie d'en savoir plus sur cette étrange civilisation.
Ces gens n'avaient vécu qu'au contact des Zarbi et de leur pouvoir de création à partir de l'imaginaire. Ils avaient vécu dans une pure bulle de création qui les avait isolé du monde extérieur. Le dernier élu avait voulu aller plus loin en essayant de créer un lien avec d'autres espèces de pokémon. Malheureusement, certains villageois ont pris peur et c'est pour ça que leur civilisation s'est scindée en deux groupes et qu'il y a eut une guerre.
Je pleurerais presque la perde de cette merveilleuse société. Heureusement, il y avait encore ces ruines pour témoigner de leur passage sur terre. J'espérais trouver d'autres pans de leur histoire dans la prochaine et dernière salle.

928 mots
Evolution de Colimucus en Muplodocus
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Hier à 7:04
Au sol, les tracés n'étaient qu'un méli-mélo lumineux, ne laissant rien présagé du dessin. Heureusement, ce que nous cherchions était assez grand et rond pour être reconnaissable. Derrière un amalgame de roche tombée du plafond, nous trouvâmes le cercle d'eau lumineuse. Je m'accroupis, reniflant l'air, cherchant à savoir à quoi nous avions à faire. Mais aucune odeur ne pu me donner une idée. L'eau était limpide et brillante, me donnant presque envie de glisser mes doigts dedans.

- Et on fait quoi maintenant ? On la met dans l'eau ? Ça n'a rien fait au lac.

- Parce que ce n'était pas là-bas qu'il fallait le faire. Allez ! Plonge la dedans.

C.C soupira sans raison et s'approcha de moi pour laisser glisser l'orbe dans la flaque de lumière. Sous nos yeux ébahis, la sphère de verre coula et se fonda dans le liquide. Un flash lumineux nous aveugla puis, une forme se matérialisa dans ce nouvel environnement blanc.

- Où est-ce qu'on est ? C'est qui ?

- Je ne crois pas qu'on ait bougé. C'est une vision.

Deux nouvelles formes s'approchèrent, l'une d'elle étant un pokémon que nous venions de voir en dessin. Les deux humains présents portaient des tenues archaïques mais de deux tributs différentes. Je compris rapidement que l'homme seul était l'élu du clan, celui qui avait créée un lien avec les Zarbi. Il commença à parler en premier, remerciant l'autre pour son aide dans la bataille. Ils avaient donc réussi à défaire la rébellion. Maintenant, nous allions savoir pourquoi ils avaient enfermé les Zarbi dans ces ruines.

- Ils reviendront, assura le dresseur d'Alakazam. Et avant ça, il faudra que vous soyez prêt. Les Zarbi sont puissants pour créer des illusions mais, vous allez avoir besoin de plus que ça. Suivez mes enseignements et je vous guiderais sur la voie du dressage de pokémon.

Il sortit alors une pokéball primitive de sa poche, ce qui sembla fortement intéressé le chef de clan. Nous étions en train d'assister à l'instant où toute une civilisation allait progresser. Ji-Bong s'avança légèrement, très intéressé par le dresseur en question qui proposait son aide. Ses yeux d'archéologues étaient en train de détailler la tenue de l'homme. L'ami de C.C finit par nous assurer qu'il ne venait pas de Sinnoh mais, plutôt de Kalos. Il montra même une gemme qui brillait à son cou et à celui de son pokémon. Ils avaient déjà utilisé la méga-évolution. Ce qui expliquait l'étrange dessin de l'Alakazam juste avant. Je supposais alors que la tribu de Sinnoh avait suivi les instructions de celle de Kalos.
Alors que nous n'étions que simples spectateurs de cet événement historique, le pokémon psy se tourna soudainement vers nous comme s'il nous voyait. Il se mit à parler dans sa langue, cherchant à communiquer avec nous. Puis, il leva ses cuillères qui se mirent à briller, évinçant la vision des deux humains en pleine conversation. Leurs voix se firent alors plus fortes et nous pûmes entendre la fin.

- Les Zarbi sont très puissants. Ils doivent être protégé. Nous allons les cacher derrière des énigmes que seuls des dresseurs comme vous pourrons résoudre.

- Très bien. Je souhaiterais aussi solliciter votre aide. Parmi les Zarbi, pourrions nous aussi dissimuler notre plus grand secret ?

Hélas, nous ne pûmes entendre le secret car, les voix disparurent progressivement. Les pouvoirs psychiques de l'Alakazam nous firent alors décoller du sol et léviter dans cet environnement vide et blanc. Dans un flash lumineux, un temple enneigé nous apparus puis, nous fûmes téléporter dans une salle que nous reconnaissâmes assez vite. Nous étions de retour à l'entrée des ruines. C.C sauta deux fois sur place avant de foncer vers la sortie, rapidement suivie par Tyrrell et Linnaeus. Ji-Bong se jeta plutôt sur ses affaires, cherchant à noter tout ce que nous venions de voir.
De mon côté, j'avais l'esprit en ébulition et je cherchais à savoir si le jeune archéologue avait aussi vue cet étrange temple. Il me répondit vaguement, trop concentré sur sa prise de note. Je comprenais qu'il souhaitait écrire toute notre aventure le plus vite possible alors que c'était encore bien frais dans sa tête.

- Et les intrus ? Nous ne les avons pas rattrapé.

- Oui... Mais ne t'inquiète pas. Ils ne vont pas rester coincé dedans. Les énigmes sont simples. Même un enfant pourrait s'en sortir.

M.A.I.A sembla rassurée même s'il était difficile de décrire ses émotions maintenant qu'elle avait retrouvé son visage de plastique. Soudainement, je sentis une présence dans mon dos, là où l'entrée des ruines débutaient. Je m'approchais avec précaution et demandais à la petite fille d'utiliser une lumière pour m'éclairer. Là, au milieu du couloir de pierre, je surpris un œil tout noir avec deux barres perpendiculaires sur la tête. Un Zarbi. Le pokémon sursauta et fila sans demander son reste. Alors que M.A.I.A essayait de le suivre avec son faisceau de lumière, nous constatâmes qu'il n'était pas tout seul.

- Ji-Bong ! Les Zarbi sont apparus dans les ruines ! Résoudre les énigmes a dû les délivrer de leur prison !


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