Si elle lui renvoyait son irresponsabilité, nul doute que le garçon se braquerait. Il semblait toujours douter d'avoir fait le bon choix en en parlant à quelqu'un. Kate supposait une question d'égo mal placé, aussi limiterait-elle un maximum de le fragiliser tant que le pokémon n'aurait pas été retrouvé.

- Hum, il y a un lac par là-bas… Mais c'est plein de vase, ça pue la mort.

Kate le regarda avec de grands yeux. Venait-il de lui indiquer que c'était au-delà des efforts qu'il accepterait de mettre pour retrouver son compagnon, ou bien avait-il la bêtise de croire qu'un pokémon de type poison serait repoussé par un tel environnement ? Ou peut-être exprimait-il seulement son dégoût à l'idée que Rio ait plongé dans cette eau trouble et visqueuse. Le garçon lu dans ses yeux le jugement qu'elle n'osait pas prononcer et essaya de se rattraper de son mieux en bafouillant.

- Enfin, euh… C'était pour vous prévenir, quoi. Vous me suivez ?

Rapidement, l'odeur se manifesta. Kate en déduit qu'ils n'étaient pas loin de l'étendue d'eau stagnante. Elle ferma les paupières par moments, écoutant avec attention le monde qui les entoure à la recherche d'un croassement. Elle finit par en entendre un. Sans dire un mot, de peur d'effrayer le pokémon, elle donna de légers coups de coude dans le bras du dresseur pour capter son attention.

- Aie !

Le cri semblait davantage marquer la surprise que la douleur, mais il avait exactement l'effet à éviter. Une seconde, le cradopaud se tut, puis un brusque bruissement marqua le début de sa course. Les hautes herbes trahissaient chaque fois où Rio rebondissait. Kate n'attendit pas davantage avant de se lancer à la suite, seule. N'ayant aucune envie de couper à travers l'eau marécageuse, elle sprinta sur le chemin, prêtant attention à ses appuis pour éviter de glisser sur les pontons de bois pourri. La végétation dense ne laissait aucun visuel sur la créature, seule son ouïe lui donnait une idée de l'emplacement de sa cible, mais elle voyait un peu plus loin le soleil, indiquant la fin de ce bosquet. Les cradopauds n'étaient pas les pokémons les plus rapides et sa bonne santé physique lui donnait l'espoir de le retrouver en milieu dégagé.

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Entraînement : Kuru niv. 40 (3), Lee niv. 32 (0), Trousselin S niv. 34 (2) [Rotation B]
Reproduction : Grillepattes

A peine eut-elle le temps de s'adapter à la luminosité qu'elle bifurqua dans le gazon. Même si elle avait un bon cardio, l'effort était plus soutenu qu'à son habitude. Ses jambes commençaient à chauffer et ses poumons, à brûler. Mais elle se refusait de ralentir. Elle n'entendait plus le pokémon. Il avait dû s'éloigner de la piste à un moment ou un autre et chaque seconde qui passait était une incertitude de plus dans l'équation de la position de Rio. Plus vite elle agirait, plus elle aurait de chances de la retrouver.

Une fois mieux placée, Kate plissa les paupières, analysant le terrain face à elle. Le gazon était un désastre écologique, mais en l'occurrence, il permettait une vision d'ensemble. Pourtant, pas de trace de la cradopaud. Kate supposa qu'elle avait fait demi-tour et qu'elle était encore dans le bosquet. Elle ignorait comment le fouiller efficacement. Il s'étendait tout de même sur une grande surface à fouiller et, à tout moment, l'amphibien pouvait plonger à l'eau. Kate ignorait où se trouvait son dresseur depuis qu'elle l'avait distancé. S'il était encore de l'autre côté et que Rio traversait le lac, il pourrait la rappeler dans sa pokéball. Dans le cas contraire, la situation serait plus délicate. Mais serait-il vraiment resté impassible alors qu'il était question de son propre pokémon ? Kate en venait à la conclusion qu'il ne l'avait probablement pas vue tourner, ou qu'il avait eu la présence d'esprit de faire le tour en sens inverse.

Alors qu'elle commençait à désespérer, elle remarqua un bout de peau violette. Peut-être était-ce autre chose, le parc devait bien être habité par diverses espèces sauvages et non uniquement les poichigeons grassouillets, mais Kate éluda cette possibilité. Certes, ce serait une chance extraordinaire de repérer Rio du premier coup sans même s'engager dans la broussaille, mais toutes ses théories pointaient vers ce moment. Et si elle se trompait, alors elle continuerait les recherches.

Elle s'immobilisa, pensive. Elle n'avait aucun moyen d'attraper la créature. A mains nues, Rio s'en échapperait à nouveau, et l'infirmière n'était même pas certaine que sa peau ne soit pas toxique. La pokéball était impensable étant donné qu'elle avait déjà un dresseur, et quand bien même la famille n'aurait pas jugé bon de la lier à eux informatiquement, ce n'était pas à Kate de prendre cette décision à leur place.

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Entraînement : Kuru niv. 42 (0), Papi niv. 31 (2), Trousselin S niv. 36 (1) [Rotation C]
Reproduction : Sapereau

Fort heureusement, le jeune propriétaire la rejoignit rapidement et la résolution ne tarda pas. Kate était même légèrement déçue de sa simplicité mais elle s'accrocha à sa bonne humeur. Il ne lui restait que quelques heures à Kickenham, après quoi elle devrait reprendre son travail à Guthbord. Bien que son voyage dans cette ville était avant tout motivé par le congrès de médecine, cette journée avait un air de vacances et il serait dommage de s'en priver. Elle prit tout de même le temps de réprimander le garçon, appuyant sur la responsabilité qu'il avait lorsqu'il avait la charge du pokémon familial, tout en s'efforçant de le faire avec toute la bienveillance dont elle parvenait à faire preuve compte tenu de la situation.

Une fois la tension retombée, la fatigue la gagna, simple contrecoup ébranlant sa volonté. Elle erra dans le parc, ailleurs. La lassitude lui rappela les failles de la société, qui chargeait sur les épaules d'un gamin la vie d'un autre être vivant. Il en avait sans doute déjà été capable, mais aux portes de l'adolescence, la concentration va et vient et il suffit d'une seconde pour qu'un pokémon mal dressé s'échappe ou se blesse. Quel adulte digne de ce nom agirait ainsi ? Comprenait-il au moins la mesure du risque ou était-il aveuglé par une naïveté ? Dans le second cas, ce n'était pas seulement la charge du pokémon qu'on devrait lui reposer mais celle de son fils. Kate regretta de ne pas avoir demandé au garçon le numéro de téléphone de ses parents. Il n'était pas le seul à devoir regarder ses erreurs en face. Mais il était trop tard. Elle n'avait aucun moyen de le retrouver et, ayant épuisé sa chance sur sa traque, à moins que ses seules connaissances aient suffit à obtenir un tel dénouement, elle n'avait pas l'intention de chercher le maître ensuite. D'autant qu'au vu de son expression, Kate imaginait qu'il était rentré chez lui et elle n'avait aucune envie de s'investir pour rien dans cette quête.

Ses pieds avaient naturellement regagné l'hôtel et elle récupéra ses bagages. La gare n'était pas bien loin, mais elle fit d'abord un crochet par le centre-ville. Elle n'avait pas encore mangé et son estomac commençait à se manifester.

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Entraînement : Kuru niv. 42 (2), Papi niv. 32 (1), Lee niv. 33 (2) [Rotation D]
Reproduction : Zigzig (Zigzaton de Galar)

Un tacos à la main, et de l'autre sa valise, elle pénétra dans le hall de la gare. L'horloge colossale qui en ornait le mur lui signifia qu'elle allait devoir patienter un long moment avant de prendre son train. Elle était condamnée à perdre son temps. Elle en tua une partie, bouchée après bouchée de son encas puis en tentant d'apaiser son estomac qui n'appréciait guère la dose d'épice, mais elle se retrouva vite les mains vides et l'esprit empli d'ennui.

Les minutes passaient à une lenteur qui frisait l'immobilité totale. Sans aiguille pour témoigner du passage des secondes, le temps avait-il encore une prise ou le mécanisme était-il à l'arrêt ? Après tout, l'entretien de tels monuments devait avoir un coup important, aussi Kate ne serait pas étonnée que les dirigeants aient d'autres priorités pour leurs budgets limités. Mais son téléphone était du même avis que l'antiquité, tout comme les panneaux qui indiquaient aux voyageurs plus pressés les voies auxquelles ils avaient à se rendre. L'espoir déçu, elle attrapa négligemment un journal, un quotidien de maigre qualité, et se posa sur l'un des rares sièges vides. De temps à autre, elle levait les yeux de ces articles dont l'intérêt n'existait que par défaut de mieux, vers les deux flèches de fonte qui se passionnaient pour leurs numéros respectifs. La peur du changement semblait toucher jusqu'aux engrenages d'un autre temps. Ils en avaient vu, des choses, depuis les siècles qui avaient été témoin de leur installation, à tourner en rond, tout comme ses voyageurs qui n'avaient dans l'attente plus de raison d'être. La vie organique était donc en ce lieu aussi prévisible qu'une machine, répétant encore et encore les mêmes gestes. A moins que les choses ne soient différentes en dehors.

A ce rythme, mesuré par la pulsation de la trotteuse, échappaient quelques individus. A force de rechercher la moindre échappatoire, le moindre détail sur lequel porter un semblant d'attention, Kate les remarqua. Car au milieu de ce flux de voyageurs se trouvaient les travailleurs, des agents de gare, des marchands dans des boutiques de fleurs, de chocolat, de snacks. Invisibilisés par leur petit nombre, on ne les remarquait que lorsqu'on avait besoin de leur aide. Les voir s'affairer rendait au temps une valeur concrète, celle de la durée nécessaire pour servir un client ou pour aider un égaré, et lorsque l'horloge se rapprochait de son heure de départ, Kate se détourna de ses visages désormais familiers, cachée parmi la foule d'anonyme qui ne tenaient en place.

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Entraînement : Kuru niv. 45 (1), Papi niv. 34 (0), Lee niv. 36 (1) [Rotation D]
Reproduction : Pyronille

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L'intérieur du train était moderne, séparé en petites cellules individuelles. Kate s'installa dans l'une d'elles, seule. Elle sortit de son sac son ouvrage en cours, qu'elle plaça sur le siège adjacent. Bien qu'il ne soit pas achevé, on distinguait déjà le corps d'un quadrupède en tissus à la peau brune et aux grands yeux jaune. Déjà rembourré, il semblait la regarder fixement, comme pour la supplier de lui consacrer le temps nécessaire à l'achever. Quelques petits nœuds de laine blanche étaient piqués autour de son cou. De fines fibres sortaient du fil, rendant le tout plus duveteux, plus doux, plus mignon aussi aux yeux des enfants. A l'aveugle, Kate fouilla un peu plus profondément et referma la main sur la bobine. Elle la pose sur ses genoux, cherche l'extrémité du fil et l'enroule autour de deux de ses doigts.

Main liée, elle s'aperçut qu'elle n'avait pas préparé sa paire de ciseaux à portée lorsqu'elle jugea la quantité suffisante. D'expérience, elle se savait incapable de se défaire de l'étreinte sans créer quantité de noeuds non souhaités. Elle fouilla donc une dernière fois ses affaires à une main, position peu agréables et d'autant moins pratique, mais la chance était de son côté et il ne lui fallut pas longtemps pour que la froideur métallique des lames se fasse sentir. Un peu fébrile, elle sectionna le fil avec difficulté, laissant juste assez de longueur pour assembler les boucles. Une fois ses doigts libérés, elle coupa les boucles à leur tour et posa le pompon dans un sac. Il patientera que Kate soit arrivée à la pension avant de rejoindre les autres sur la peluche : dangereux d'effectuer un travail de cette précision dans un wagon à pleine vitesse. Kate finissait avec moins de blessures que lorsqu'elle était enfant mais elle avait beaucoup perdu, du fait du manque de pratique. Elle ne tenait pas à se piquer avec l'aiguille, ni dans la peau, ni dans l'œil. Elle passait donc une grande partie du trajet à se consacrer à la fabrication d'autres pompons. Ils n'étaient pas tous identiques, loin de là, certains n'étaient même pas circulaires et auraient sans doute droit à une étape d'égalisation des brins, mais elle finira cette peluche seule coûte que coûte. Elle ne serait pas parfaite, Kate était sûre qu'elle plaira à quelqu'un.

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Entraînement : Kuru niv. 46 (0), Lee niv. 38 (2), Trousselin S niv. 40 (1) [Rotation B]
Reproduction : Leuphorie

Après une quantité assez satisfaisante de petites sphères, le commandant de bord annonça l'arrivée imminente à Greenbury. Le rangement fut rapide, même si elle essayait de préserver au maximum la forme de son travail. Elle savait qu'elle n'aurait que peu de temps pour gagner le bus pour le centre ville. A peine les portes s'ouvrent qu'elle se précipite avec sa valise vers les marches menant à l'extérieur et constate avec soulagement que son bus était sur le point de faire entrer les premiers voyageurs, parmi lesquels elle se glisse.

Assise à l'avant du bus, elle tente dans un premier temps de faire la conversation au chauffeur, mais celui-ci ne semble plus ennuyé qu'intéressé et Kate se reconcentre sur la radio, bien audible malgré le ronron du moteur. Le programme écouté en dit tout aussi long que la discussion qu'il aurait pu avoir. Certains privilégiaient les programmes d'information, d'autres des jeux, d'autres encore se délectaient de musiques, dont les passagers partageaient les goûts ou non. Cette fois-ci, Kate ne pouvait pas prétendre apprécier ce type de sons, plus monotones que mélodieux, mais c'était toujours mieux que le silence.

Au bout d'un moment, un grésillement se fait entendre. Le chauffeur attend dans un premier temps qu'il passe. Quelques personnes s'agacent, lui y compris, sans élever le ton. Lorsqu'il s'arrête à un feu, il cède et tente de réajuster la fréquence, sans délicatesse. Mais alors qu'il espérait retrouver sa station préférée, d'étranges voix s'élevèrent du système son. A l'arrière, peu à peu, l'habitacle se tait. Tous semblent suspendus à ses propos, parfaitement audibles mais tout autant incompréhensibles. Au fil de ce qui devait être des phrases, Kate distinguait des intonations qui laissaient penser à un dialogue tout à fait banal. Elle isola plusieurs timbres, soit autant d'individus différents, qui échangeait de manière plutôt paisible. Mais aucun mot n'est reconnaissable dans ce souffle constant.

Après un instant de curiosité, les premières conversations reprirent et, suivies, le volume retrouva son état d'origine, quoique même un peu supérieur. Car si certaines ne semblaient pas donner d'importance à l'incident, d'autres suintaient la peur ou l'euphorie. Kate, toujours silencieuse, supposait que la station captée était voisine et que le passage près des habitations troublaient les fréquences. Ou peut-être y avait-il des travaux sur les relais du réseau, et que le matériel de communication entre les ouvriers de chantier avait interagi ? Le bruit des outils et la mauvaise qualité des micro aurait justifié de ces voix mystérieuse ? Et quel meilleur endroit pour construire ce genre d'antenne qu'à la toute périphérie de la ville ? Elle avait davantage étudié la chimie que la physique, mais à ses yeux, ses théories semblaient assez plausibles. Quant au chauffeur, il finit par éteindre l'appareil, sans trop savoir quoi en penser, et se reconcentra sur la route.

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Eclosion de l'œuf de Sapereau ; apprentissage de la CS Surf

Entraînement : Kuru niv. 47 (1), Papi niv. 36 (1), Trousselin S niv. 41 (2) [Rotation C]
Reproduction : Leuphorie

Kate se dirigea vers la porte arrière, actionnant sur le bouton du signal d'arrêt. Le bus ralentit et s'installa à la place qui lui était réservée. Le mécanisme d'ouverture s'actionna, avant de se rétracter. Le chauffeur s'en aperçut et réessaya, conduisant au même résultat. L'impatience le gagna et, après avoir mitraillé le déclencheur, le maintint appuyé et Kate, un peu plus sonnée, descendit. Mais puisque la radio était défaillante, peut-être que le système électrique tout entier subissait diverses conséquences d'une même cause ? Alors que le bus repartait, la panique prit Kate. S'il y avait plus grave ? Les voyageurs étaient peut-être en danger. Elle lui fit de grands signes du bras, puis des deux, mais le chauffeur ne semblait pas l'avoir remarquée et poursuivait sa route.

Elle laissa ses mains tomber en avant. Elle aurait voulu en faire plus. Elle contacta la centrale pour leur signifier le problème et l'agent au bout du fil lui assura que toutes les vérifications seraient faites, mais qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Cela ne la rassurait pas davantage, mais elle poursuivit donc sa route à pied, acceptant la défaite et s'accrochant au mince espoir de s'être trompée. La nuit était déjà bien présente. A son passage, l'un éclairage grésilla à son tour et un autre genre de peur s'empara d'elle. Trop de choses étranges. Kate refusait de croire à une coïncidence. Il devait y avoir une raison scientifique, mais elle admettait cette fois ne pas être en mesure de la trouver et elle commençait même à croire à l'irrationnel. Plusieurs fois, elle se retourna, avec l'impression d'être suivie, mais elle ne vit jamais personne. Peut-être était-ce les bruits de la nature, encore trop récemment retrouvés, qui alimentaient ses idées. Un chemin mal éclairé, puis entièrement laissé à l'obscurité, longeant les bois… Est-ce qu'un pokémon nocturne s'apprêtait à chasser ? Non, impossible, elle connaissait trop ceux qui peuplaient la zone et aucun ne pourrait lui provoquer un tel sentiment.

Mais alors quoi ? Elle ne savait pas. Enfin, elle avait bien une idée, mais elle refusait de se l'avouer. Et pourtant, la ressemblance était troublante. L'accident de voiture évité de justesse la veille. Et tous les problèmes du jour. Et peut-être même les hallucinations, même si elles étaient motivées par l'hypnose. A une semaine du solstice d'hiver, le message était évident pour qui avait l'esprit ouvert : Octos l'avait pris pour cible, le décompte avait commencé.

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Apprentissage des CS Force, Surf et Eclate-Roc à Diabolo (Pikachu de Luna)

Entraînement : Kuru niv. 48 (0), Papi niv. 37 (1), Diabolo niv. 5 (0) [Rotation C]
Reproduction : Marshie (Ponyta-G)