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» War is Hell

Giacomo Tutti

Giacomo Tutti
Modo Jeux & Ranger

C-GEAR
Inscrit le : 02/03/2020
Messages : 1103

Région : Galar
Jeu 5 Sep - 0:20
J’étais encore à genou auprès de Sally quand je me suis tourné pour réagir à ce que disait Côme. Bien sûr, je sais pas faire dans la demi-mesure. Quand je veux protéger quelqu’un, je le fais pleinement. Que je m’emporte, je le fais d’un ton vif, c’est comme ça. Ce qui nous aide pas forcément, ok… n’empêche que j’ai raison. Le garde veut vivre, on veut vivre nous aussi, et s’ils se font attaquer, on a tous à gagner à s’unir, merde ! C’est peut-être une conception naïve mais pour moi ça paraît évident.

Pas pour le milicien, en tout cas, car il se met à brailler plus fort et à pointer son arme sur moi. Je déglutis et je me la ferme. Quoi faire d’autre ? Il y a déjà eu trop de morts ici et je n’ai pas besoin de vérifier pour savoir qu’il n’hésitera pas à s’en servir si je continue. Alors oui, je me tais et me retourne vers Gina et Sally. La mère a un hochement de tête à peine perceptible, comme pour me confirmer que oui, me taire est la meilleure solution, là de suite. Je lui rends son signe de tête et repose mes mains autour de son bandage de fortune, pour s’assurer que tout va bien. « Ça devrait tenir. », je murmure.

Sally serre toujours le doudou contre elle et je lui souris, sans bien tenir compte de ce qui se passe dans la cellule. Du coin de l’œil, je vois juste Justin qui discute avec Angel, visiblement bien secoué.

Au-dessus de nous, l’agitation extérieure est toujours palpable. Des bruits d’armes à feu, des cris… je lève inconsciemment les yeux vers la lucarne. Personne. J’ai à peine le temps de me reconcentrer sur le reste que le milicien hurle une nouvelle fois. Puis des bruits précipités, plus loin. Toujours à genoux, tourné vers le duo aux cheveux rouges et mon dos donnant sur le reste de la cellule, j’entends plus que je ne vois ce qui se déroule ensuite…

Une explosion au-dehors, les murs qui tremblent et des gravats qui tombent, çà et là. Par réflexe, je me rapproche plus encore de Sally qui tremble à nouveau. Des tirs provenant de derrière moi, le garde, je me dis. Ne sachant pas bien, je m’abaisse sur Gina et sa fille, comme pour faire bouclier, j’ai tout le corps courbé sur elles, ma main sur l’une des oreilles de Sally et je ferme les yeux, ne pouvant contenir les tressaillements de mon corps à chaque coup qui résonne. Il n’y a rien de pire qu’entendre une arme tirée sans bien comprendre ce qu’elle vise.

Puis, un bruit sourd et le silence. J’attends une seconde, sans respirer, avant de vite me retourner et constater : c’est le garde qui est mort. Tandis qu’au loin, par la porte ouverte, je devine la présence d’assaillants. Il me faut un instant pour assimiler, mais très vite je me redresse. Hiro est le plus rapide à agir, il entreprend de tirer le corps du garde à l’intérieur, aidé par Côme.

Moi, je jette un regard vers les autres survivants. Tous sont effrayés. J’ai peur aussi, mais je sens qu’il faut que je bouge. Que je fasse quelque chose. Si je reste immobile, je sentirais tous les tremblements qui commencent à m’habiter. Ceux vont de concert avec le sifflement à mes oreilles, le bruit des armes qui se prolonge. Je n’ai jamais vécu ce genre de situation, je ne sais pas si on va survivre, je ne sais… on a toutes les raisons d’échouer… mais… y’a Sally. Mais y’a Gina. Côme et les autres. Faut qu’on s’en sorte, alors je m’approche du vieux monsieur qui est recroquevillé sur lui-même. « Hé, ça va ? » Je claque des doigts pour le sortir de sa torpeur, pour avoir ne serait-ce qu’un coup d’œil dans ma direction. Puis je lance à la volée, « Angel ? » Juste un regard, un mot. Je fais avec ce qu’on me donne. Derrière moi, je sais que le duo va « bien » aussi. Ou plutôt… « va ». Va autant qu’on le peut en pareille situation.

Dans le couloir, la présence menaçante se rapproche, on entend des bruits. Je rejoins vite Hiro et Côme, qui sont sur le devant. L’agent est lui aussi mû par la volonté d’agir, tandis que l’autre Ranger… Côme me tourne le dos, son attention toute dirigée vers l’avant, vers le couloir qui nous fait face. « Côme ? » C’est en me mettant à son côté, en esquivant les corps que je constate qu’il appuie sur… sur je sais pas bien quoi, n’étant pas expert des armes, mais certainement pas sur la gâchette. J’ai pas le temps de dire quoique ce soit qu’il abaisse son arme et quand je croise son visage, je constate les larmes qui coulent à ses yeux. « ... Ça va aller. » J’ai pas mieux.

Faut que j’arrête de répéter ça à tout bout d’champ, bordel. C’est comme un mantra pour m’auto-convaincre, plus que pour convaincre les autres. Lui, je sais même pas s’il me percute car il manque de tomber en avant. « Merde ! » Il se redresse déjà, je veux lui dire un truc mais Hiro continue d’être efficace, car je le vois qui s’aide de tout son corps pour pousser la lourde porte de la cellule. Je délaisse le triste spectacle de Côme pour aller aider l’agent, même si ce n’est que dans les derniers centimètres. Dans un bruit lourd, la porte se ferme et étouffe les sons provenant du couloir. « Bien vu. »

On ne sait rien des types armés de l’autre côté, mais ils ne sont clairement pas venus faire du tourisme.

« Les murs ! C’est de la merde ces murs, ils sont fragilisés ! » Côme a peut-être repris ses esprits car il indique la lucarne, lui. « Oui, y’a des gens dehors. Pas que des gens qui sont là pour tuer, je veux dire. » C’est sans doute pas clair, mais si je l’ai vue, elle, c’est qu’elle a bien trouvé un moyen pour survivre ?

Et ça me revient et je lance à Justin : « Ton Trioxhydre peut défoncer les murs, non ? Suffit de pas grand-chose pour qu’ça tombe. » Ce sera sans doute plus efficace que mon Noacier. Plus bourrin, je me dis… et tandis que j’observe ce qui nous entoure, je réalise aussi : « Côme, regarde les chaussures ! – je fais un vague mouvement de la main vers la zone la plus ensanglantée (je dis pas « leurs » chaussures, faut que je fasse abstraction de qui étaient ces cadavres…) - y’aura peut-être ta taille. »

C’est moche, ok, mais merde. Faut qu’on vive.

Disant ça, je récupère l’un des sacs à dos que j’avais posé en arrivant dans la cellule, tandis que Gina fait mine d’en récupérer un deuxième, celui laissé par Amyra (comment va-t-elle ?), de son bras intact et on se dirige vers la caisse pour y mettre des trucs utiles.



(1173 mots)

    Résumé.:


(dc) santiago - iago - india 
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Justin Thyme

Justin Thyme
Modo RP & Agent

C-GEAR
Inscrit le : 08/04/2018
Messages : 1035

Région : Alola
Jeu 5 Sep - 20:27
Évidemment, la situation est catastrophique et les réactions des uns et des autres sont naturelles. Justin fait face à un Angel complètement désorienté, la peur de la mort - omniprésente -, la fatigue, tout…L’agent aimerait le rassurer, mais ça serait lui mentir. Personne n’est en capacité de savoir comment tout cela va finir. Leurs chances sont maigres. Tout de même, l’originaire de Doublonville vient taper dans le dos de l’autre survivant. Il n’est pas très doué dans les interactions sociales comme celle-ci, mais il se dit que le contact physique peut aider. Lui-même a envie de craquer. L’officier est à bout. Son corps tout entier hurle de douleur. Sa gorge brûle, il a l’impression que ses poumons sont transpercés par des milliers d’aiguilles. Néanmoins, le jeune homme n’a pas envie de voir un autre mort aujourd’hui. C’est sa responsabilité. Tant pis si lui, il y laisse sa peau. Cette pensée lui fait un pincement au cœur, car il ne peut s’empêcher de voir Molly. Il aimerait la revoir, encore une fois, mais il ne sait pas si cela sera possible. « Reste près de moi, Angel, et ne t’approches pas trop de la fenêtre. » Les bruits en provenance de l’extérieur ne lui disent rien qui vaille. La fusillade a l’air proche, un peu trop. Peut-être même qu’elle a lieu à quelques mètres des barreaux, puisqu’on entend les miliciens courir. Mieux vaut ne pas s’en approcher pour le moment, au risque de prendre une balle perdue.

La satanée Loi de Murphy. À croire que la situation est incapable de s’améliorer, dicter par un univers implacable. Les tirs s’intensifient et des tremblements font perdre l’équilibre à Justin, qui ne s’y attendait pas et qui n'est pas encore totalement remis du coup de tout à l’heure. Des explosions ont lieu à proximité, de mieux en mieux. Difficilement, Justin se relève et s'assure qu’Angel va bien. Il entend vaguement Mussayev beugler une énième sommation envers ceux qui sont encore à l’extérieur de la cellule. Et tandis qu’il porte son attention vers le chef milicien, des nouveaux tirs retentissent. Tout se répète. Encore, et encore, et encore. Le bruit sourd d’un cadavre qui heurte le sol. Une flaque de sang s'étend peu à peu, si bien que bientôt l’on ne pourra plus distinguer la véritable couleur de la surface. Le combat vient à eux, des hommes sont en train d’arriver dans leur direction depuis l’entrée du parking. Un mort, encore. Certes un “ennemi”, mais il ne faisait que survivre et se battre pour sa patrie, lâchement trahie. « Tous à l’intérieur ! » Tandis que Giacomo s’assure que les survivants ne sont pas blessés, Justin observe les deux autres se rapatrier dans la cellule. Hiromasa a eu le réflexe de tirer Côme ainsi que le cadavre, probablement encore chaud, de Mussayev, avec lui. Il aurait aimé les aider à fermer la porte, mais le geste inconsidéré de Côme l’a fait se stopper dans sa course. Le ranger, après avoir fermé ses yeux, appuie non loin de la gâchette. Qu'essaie-t-il de faire, au juste ? De légers soubresauts peuvent suggérer qu'il pense bel et bien tirer, ou au moins, veut tirer. Et heureusement qu'il ne l'a pas fait. Avec Hiromasa juste à côté de la porte, utiliser une arme à feu ne doit se faire que si on en a l'habitude - et encore -. Ils ont évité une catastrophe, mais une chose est sûre : le fusil ne doit pas rester en sa possession.

Une fois la porte fermée, l’agent s’empresse d’arracher l’arme des mains de Côme en s’assurant que ses doigts n’approchent pas la gâchette. « C’est moi Justin, pas la fille, je suis un policier. » Bien qu’en colère, le dresseur d’Alola se contient autant que possible pour ne pas incendier le ranger. Il doit être en état de choc, pas besoin d’en rajouter plus. Avec tous les événements qu’ils ont vécus, c’est compréhensible. Au moins, maintenant, les deux agents du groupe sont armés. Enfin… Justin vérifie tout de même s’il reste des balles. De précieuses munitions qu’il va falloir économiser. Au total, il en reste huit. Il ne faudra pas les gâcher, et les utiliser en cas d'extrême nécessité. Il en a profité pour s’accouder à un des murs pendant qu’il comptait, pour reprendre son souffle. Justin espère être en état de bien viser. Il tousse à nouveau, du sang. Respirer est dur. « Euh ouais, je peux lui dire de faire ça. Mais préparez-vous, parce qu’il y a des fusillades de l’autre côté. Mettez vous à l’abri, et préparez vos Pokémons, ça peut nous être utile. » De toute façon, ils n’ont pas le choix. Il n’y a plus le temps de vérifier si la voie est libre, c’est leur seule et unique issue. Et il ne faut pas lambiner, car des inconnus arrivent de derrière la porte.

Après avoir attendu que les survivants prennent les affaires dont ils ont besoin dans les caisses, Justin utilise sa main libre - l’autre tenant l’arme sanglée - pour attraper la Pokéball de Ryuko. « Allez ma belle, c’est la guerre ici. Casse-nous le mur avec un Coup d’Boule. » L’agent aurait aimé la faire apparaître dans la cellule, mais celle-ci est trop étroite. C’est aussi pour cela qu’il a prévenu les autres de se mettre à l’abri : puisque la démolition vient de l’extérieur, les débris iront vers l’intérieur. Cependant, il précise tout de même à sa partenaire de mettre son coup de boule de haut en bas, et non pas en plein milieu du mur. Au vu de la fragilité, cela devrait suffire, sans pour autant projeter trop de pierres sur les survivants, déjà amochés. D’un geste fluide, Justin lance la Pokéball au travers des barreaux de la fenêtre pour que la Dragonne apparaisse à l’extérieur. « Trio…xhydreee ! » Ryuko ne se fait pas prier et exécute dès son apparition les ordres de son maître. Elle ne tient pas compte de ce qui se passe dans la rue, et se contente de démolir le mur. Justin, de son côté, s’est positionné pour protéger Angel. D’un coup d'œil, il voit que leur plan est une réussite. Ils ont la voie libre ! Pour autant, il ne se réjouit pas. Peut-être sont-ils en train de se jeter dans la gueule du loup ? « J’y vais, suivez-nous et ne vous séparez pas ! » L’agent essaie de capter le regard d’Hiromasa pour qu’ils avancent tous les deux vers la liberté, et ainsi pouvoir se couvrir mutuellement.



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Miss E

Miss E
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C-GEAR
Inscrit le : 08/09/2013
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Ven 6 Sep - 21:38


Hiromasa

Les secondes s'enchaînent à une vitesse folle. Ton épaule te fait atrocement souffrir lorsque tu tires le poids de deux adultes à toi seul, mais l'adrénaline de l'instant t'en confère la force. Tu sens toutefois qu'un tel exploit ne sera pas réitérable de sitôt, vu comme ton bras blessé tremble, et à quel point ton épaule te fait souffrir.

Malgré tout, te voilà armé, et prêt à agir. Fébrilement, tu fouilles le corps sans vie de Mussayev. Cet homme qui vous avait tenu en respect quelques heures plus tôt, et qui vous parlait avec tant d'autorité, gît à présent sans vie, le corps criblé de balles. Alors que tu fouilles ses poches, tu découvres, en plus d'un sachet de tabac à chiquer, d'un portefeuille éventré par une balle et imbibé de sang, ainsi que d'une tablette de comprimés sans étiquette, les clés de la cellule… et un vieux téléphone portable.

Pendant ce temps, le vieil homme te fixe avec des yeux écarquillés de terreur lorsque tu lui tends la main. Puis très vite, il semble reprendre contenance, et se saisit de ton poignet, avant de se hisser de toutes ses forces pour se relever en se servant de toi comme d'une poignée. Il pèse son poids, car il est grand. Mais au prix d'un bref titubement, tu l'aides à se relever, et le voilà debout, face à toi. Alors que tu donnes tes dernières instructions, il se met à regarder frénétiquement autour de lui. Il semble réaliser que les issues sont, somme toute, limitées.

Côme

En plus de perdre ta chaussure, voilà que tu perds les pédales. Fort heureusement pour tes camarades, ton geste réflexe n'aura aucune conséquence, car au lieu de la queue de détente, tu as appuyé sur le levier d'extraction du chargeur. Dans le mauvais sens, donc le chargeur n'aura pas bougé.

Recouvert de crasse et de sang, tu tâches de reprendre contenance et de participer à l'effort collectif. Tu entends des éclats de voix à l'extérieur de la cellule, dans la même langue que celle de Mussayev et ses hommes. Hiro a fermé la porte, mais… combien de temps cette plaque de métal pourra-t-elle les retenir ? Rien n'est moins sûr. Car il y a du monde de l'autre côté de cette porte. Trois personnes, quatre, peut-être même cinq. Difficile de dissocier les voix dans la panique ambiante et avec ton crâne qui joue au marteau-piqueur contre tes tempes.

Giacomo

Sally a de la chance de t'avoir comme ange gardien. Tu sembles même plus efficace que sa mère pour la protéger du monde extérieur qui semble ne lui vouloir que du mal. Ton réflexe de faire écran entre elle et la fusillade ne peut décemment pas lui ôter toute forme d'inquiétude, mais tu sens qu'elle est plus nerveuse que paniquée. Ce qui est déjà un bon point. Gina, elle, secoue lentement la tête en respirant lourdement, et semble sur le point de pleurer. Elle est à bout. Rester calme et positive est déjà difficile dans cette situation, alors l'être pour deux personnes…

Le vieil homme te jette un regard un peu paniqué lorsque tu lui parles, puis Hiro le prend en charge. Angel force un léger hochement de tête quand tu l'interpelles, mais il ne va clairement pas bien. Tout comme Gina, il cherche à masquer la panique qui l'envahit, mais il y parvient bien moins qu'elle. Toutefois, elle comme Gina se redressent sur leurs jambes lorsque Hiro distribue ses directives. Gina prend sa fille dans ses bras, et la serre contre elle comme si son cœur allait cesser de battre à la seconde où elle s'en écarterait. La petite fille enfouit son visage dans l'épaule de sa mère, et agrippe sa veste de toute la force de ses petites mains tremblantes.

Le reste de l'opération repose sur les autres, mais tes indications seront bénéfiques à tout le monde, tu en es persuadé.

Justin

Rester conscient est difficile, alors rester efficace l'est encore plus. Pourtant, tu tiens bon, et tu gardes les pieds sur terre. Lorsque tu libères ton trioxhydre, c'est le symbole de votre prise de contrôle sur l'action qui apparaît de l'autre côté du soupirail.

Dans un fracas puissant, des gravas se répandent dans la cellule. Un trou béant de plus d'un mètre de diamètre se creuse dans le mur, alors que des éclats de parpaing s'effritent et tombent au sol. La poussière qui se soulève alors t'envahit la poitrine et te brûle les poumons déjà endoloris. Tu tousses, à ne plus pouvoir t'arrêter. Ta vision se trouble à cause du manque d'oxygène et de la douleur que la toux te provoque. A nouveau, du sang s'échappe de ta gorge. Ton souffle est lourd, difficile.

---

Au même moment, les voix s'élèvent de l'autre côté de la porte. Des coups d'épaule commencent à y être donnés. Des coups de crosse, même. La poignée est robuste mais ancienne, et commence à trembler sous les coups des envahisseurs inconnus. Il est plus que temps d'utiliser l'issue que vous venez de vous créer. Les tirs et les fusillades semblent vous entourer de toutes parts, mais ne sont pas encore dans la rue. Toutefois, lorsque vous vous apprêtez à sortir, vous remarquez que la trioxhydre de Justin s'est immobilisée, et semble fixer un point sur le côté de votre issue de secours.

Si vous vous extirpez de votre cellule, en utilisant les gravats comme un escalier de fortune pour vous hisser jusqu'à la rue, il vous suffit de tourner le regard sur la gauche pour observer les dégâts provoqués par l'explosion que vous avez entendue plus tôt, avant la mort de Mussayev. Au vu du cratère brûlé et fumant qui marque le sol, quelqu'un semble avoir voulu lancer une grenade par une des lucarnes du parking, mais a loupé son coup et la grenade a explosé à l'extérieur.

Et manifestement, quelqu'un s'y trouvait.

Car, au bord du cratère, recouvert de poussière brûlée, un corps sans vie gît au sol, recroquevillé contre le pied du mur, visage contre terre. Le dos criblé d'éclats de schrapnel, la peau brûlée et ensanglantée à vif, sous une veste calcinée par l'explosion et déchirée par les éclats.

Un petit corps. Vêtu à l'occidentale.

Une petite fille aux cheveux blonds.



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