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» War is Hell

Côme Potte

Côme Potte
Ranger Sinnoh

C-GEAR
Inscrit le : 02/11/2013
Messages : 3848

Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
Dim 26 Mai - 21:23
Il me semble que la communication silencieuse est passée. Jacquot m’a adressé un signe, profitant lui aussi d’être dos au garde. Un signe que personne d’autre n’a vu, je crois, donc c’est que l’essentiel a été compris sans avoir besoin de mot. Je n’ai pas peur de ne pas revenir, du moins je ne crois pas. L’autre agent est revenu, lui. Ce sera sans aucun doute notre cas aussi. Mais on n’est jamais trop prudent. Et s’ils ont une occasion de fuite en notre absence… Qu’ils la saisissent. Et que Jaïa soit saine et sauve avec eux.

J’aide la femme qui m’accompagne à marcher, car elle semble avoir des problèmes avec sa jambe, alors que de mon côté, physiquement tout va à peu près bien, même si le Capidextre qui joue des cymbales dans mon crâne n’est pas toujours le plus utile pour réussir à marcher droit jusqu’à destination. J’aimerais profiter de notre proximité pour échanger un peu plus, seulement, nous ne sommes pas seuls déjà de un, et ensuite, le chemin jusqu’à notre hôte n’est pas très long non plus. J’aurais aimé en savoir plus sur elle, qui est-elle, d’où vient-elle ? Car j’ai bien peur que nous soyons les seuls à pouvoir nous épauler dans cette pièce, quoi qu’il se passe. En même temps, je n’ai pas l’impression que notre vie se joue véritablement ici. Le chef l’a déjà dit, et je le crois : nous tuer n’est pas à l’ordre du jour. Pourtant, une ombre plane sur nous. Je ne saurais dire d’où elle vient, mais je sais que nous sommes loin d’être tirés d’affaire.

MJ & Amyra:
(1589 mots)


Côme rêve en teal.
 
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Giacomo Tutti

Giacomo Tutti
Modo Jeux & Ranger

C-GEAR
Inscrit le : 02/03/2020
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Région : Galar
Mar 28 Mai - 0:04
On n’est pas dans un film… j’aurais préféré que ce soit le cas, mais non. Le mur froid derrière moi, autant que la douleur toujours présente à mon genou et le coup reçu à mon ventre sont là pour me le rappeler. Le souvenir de la jeune borgne tout autant. On n’est pas dans un film, et mes espoirs ne sont que peu récompensés. Je suis très mitigé concernant Tashi, il passe d’une attitude à l’autre avec facilité et je n’ai aucune idée sur sa fiabilité.. ce qui est sûr, c’est qu’il a l’œil. Il a vu des pokéballs à la ceinture de l’un de nos ravisseurs. En plus des armes, les autres auront des pokémons comme répondant.

Je laisse Justin digérer ce que je lui ai dit et je m’applique à réfléchir, presque à voix haute, en observant la relative fragilité du mur d’en face. Ça a été fait à la va-vite, tout ça. Je sais qu’il suffit de peu pour que ça s’effondre. Seulement, ma réflexion n’emporte pas vraiment l’adhésion. Hiro, qui est revenu parmi nous, a des arguments qui tiennent la route, c’est sûr. Il n’a pas l’air d’avoir souffert de son entrevue, au moins…

« C’est sûr... » Attendre est sûrement moins bancal qu’agir sans trop savoir ni comment ni ce qui nous attend derrière. Seulement, combien de temps allons-nous devoir rester ici ? Moi, j’vais rester dingo si je dois rester enfermé pendant des jours sans savoir à quelle sauce on va être mangés. C’est pas dit que notre gouvernement s’intéresse tant que ça de notre sort… de ce que j’en comprends, on est au milieu d’un bourbier qui nous dépasse.

« Vervillia. De ce que j’ai vite fait entendu, on parle d’une guerre civile… mais je me suis jamais renseigné plus que ça. Mon frère aime bien suivre les trucs d’actualité que les grands médias tradis préfèrent taire. C’est lui qui m’en a soufflé quelques bribes. » Je sais pas bien quoi penser de ce que dit le jeune agent. Le type avec qui il a discuté lui a pas renversé le cerveau, quand même ? « En vrai, je m’en fous un peu de savoir qui a tort ou raison, notre gouvernement, eux… nous on se retrouve au milieu de tout ça alors qu’on a rien à voir avec ce bordel. » C’est peut-être égoïste, mais c’est vrai.

« Que ce soit nos leaders ou eux, on va au mieux servir de marchandises, au pire tomber dans l’oubli, c’est ça le programme ? » Je croise les bras, agacé. On a aucun pouvoir réel dans tout ça. Je veux bien que mes suggestions soient bancales… mais au moins, j’ai pas forcément envie de subir des décisions sur lesquelles je ne pourrais rien faire.

« Enfin bon… vous avez raison, dans l’immédiat, même si on créé une brèche… on manque d’infos et notre groupe n’est pas complet. » Quoiqu’il arrive, j’ai clairement pas l’intention de laisser quiconque derrière. On a déjà eu subi une perte. Justin y réfléchit lui aussi, mais insiste sur les risques. « Ses lianes… euh, je sais pas trop, cinq mètres, un truc du genre ? J’ai jamais mesuré. Faudrait qu’il y ait quelque chose tout proche. » J’y songe un instant, mais j’ai aucune idée de si, effectivement, il pourrait atteindre quelque chose à l’extérieur. « Ça semble juste, mais ça reste une option. On verra bien. » Je relève la tête un instant, en continuant malgré moi à chercher les possibilités dans ces murs et cette cellule dans laquelle nous nous trouvons. Autour de moi, les conversations reprennent, moi, je crois entendre un bruit. Je lève les yeux et reste un instant figé, le regard vers cette lucarne qui nous surplombe.

Je… Hein ?! D’un coup, je baisse la tête et essaie d’agripper l’attention de quelqu’un. Gina, non loin. « Vous… vous avez vu ?! » Elle était en train de faire la lecture et s’interrompt brusquement, m’interrogeant du regard. « La lucarne… » Non. Je dois halluciner. Peut-être qu’à trop lever la tête j’ai le cerveau qui s’embrouille, moi aussi. Ce n’est pas possible de toute façon. Absolument impossible. Elle doit me prendre pour un fou, alors je capitule en secouant la tête. « Non rien... »

Je crois entendre parler d’Amyra et j’essaie de reprendre le fil de la conversation des agents. « Je la connais aussi, un peu. C’est une femme droite. Je lui fais confiance. » C’est en tout cas l’image que j’en ai. Le hasard nous fait nous recroiser et je garde un bon souvenir de sa personne. Je ne la connais pas suffisamment pour nier ce que le chef lui a soufflé, mais ça m’étonne, de but en blanc. Il peut y avoir d’autres raisons.

Une quinte de toux résonne et j’adresse un regard peiné pour le blond, qui n’est pas au mieux de sa forme. Certains sont plus atteints que d’autres. Tant que je reste plutôt immobile, stable, mon genou ne me relance pas. C’est la douleur au ventre qui reste latente, au gré de ma respiration… Hiro, lui, n’en a pas fini de réfléchir. C’est pas plus mal. Au moins, il essaie quand même, évoquant son Voltoutou et un risque de surcharge de son pokémon. Là, comme ça, je saisis pas trop, mais il m’explique son plan et je comprends que mon Noacier peut être utile. Je prends un peu de temps avant d’acquiescer. « Je ne peux pas le faire apparaître au milieu de nous, mais... » J’observe l’espace au-dessus, la lucarne est quand même haute… Folk est un pokémon d’envergure, certes, quand on prend en compte ses tentacules. Mais en vérité, il ne fait pas plus d’un mètre de large et il adore s’agripper un peu partout, alors… « Si vous pouvez vous coller au mur, au cas où... » Je prends ma pokéball et l’actionne, tout en espérant que ça fonctionne. « Folk, agrippe-toi ! »

Par réflexe, je baisse un peu la tête, tandis que la créature apparaît et, rapidement, agrippe ses crochets au mur. Ça fait quand même du bruit, et je scrute Hiro en ouvrant de grands yeux avant de faire genre je suis pris d’une quinte de toux à mon tour, comme pour couvrir le son… C’est pas dit que ça marche. « Sorry, c’est pas le truc le plus discret. » Au-dessus, de nous, Folk s’est stabilisé, ses lianes ancrées dans les murs. « Faites-vous plaisir. » Tandis que j’étais à la manœuvre avec mon Noacier, l’agent essaie de faire connaissance avec l’autre homme qui, depuis le départ, me donne le sentiment de nous juger de loin. Je suis curieux, mais n’ajoute rien, je me demande ce que cet énergumène va répondre et j’espère simplement que l’apparition de Folk n’a pas été entendue à l’extérieur...




(1134 mots)

    Résumé.:


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Miss E

Miss E
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C-GEAR
Inscrit le : 08/09/2013
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Mer 29 Mai - 14:15


Justin

L'aspirine ne fait pas de miracles, mais te soulage un tant soit peu après seulement quelques minutes. Les tensions dans ta poitrine s'estompent légèrement, t'éclaircissant un peu l'esprit au passage.

Tashi ne se fait pas prier pour répondre à ton appel. Il te rejoint, s'asseoit à ton côté, les bras sur les genoux, le regard droit devant lui. Il t'écoute avec attention.

- Nan, connais pas. Sûrement un des nombreux chefs de guerre du coin, y'en a quasiment autant que de villes et de villages.

En revanche, la deuxième partie de ta révélation le laisse bien moins de marbre. Il ouvre des yeux comme des soucoupes et tourne lentement le regard dans ta direction alors que tu lui demandes son avis. Il observe les alentours, vérifie que personne ne vous écoute, et se penche vers toi pour te souffler :

Informations confidentielles réservées à Justin:


Hiromasa

Ta tentative d'approche auprès de cet homme silencieux ne semble pas lui apporter le réconfort que tu espérais. Il te laisse parler, regardant du coin de l'oeil le médicament que tu lui tends, sans s'en emparer. Lorsque tu évoques la classe économique, un rire amer passe entre ses dents. Il a toutefois l'air de garder une éventuelle remarque pour lui, car son visage s'est quelque peu décrispé à l'évocation du mot "agent".

- Merci, c'est gentil, mais... j'évite de prendre des choses qui pourraient altérer ma lucidité. Quant à cet avion, je l'ai pris pour affaires. Une simple réunion à l'étranger.

Il semble te jauger un bref instant, avant de reprendre.

- Ecoutez, je veux juste sortir d'ici en un seul morceau. Si vous pouvez vous assurer qu'il ne m'arrive rien, je ferai en sorte que vos supérieurs en entendent parler. D'accord ? J'ai un carnet d'adresses qui monte assez haut.

Sa voix ne trahit que très peu d'émotions. Seulement du pragmatisme, de la froideur, du calcul. Il semble calme, bien que nerveux. Et sa voix basse ainsi que sa posture recroquevillée soulignent sa volonté de rester discret.

Quant à ton idée concernant ton motismart, Giacomo semble marcher avec toi. Alors que son noacier apparaît dans la cellule, s'ancrant grâce à ses lianes aux murs de la pièce, tout est prêt pour que tu puisses tenter la manipulation.

HRP:

Côme

Ta compagne d'infortune semble s'enfermer dans le mutisme une fois dans la pièce. Tu es seul à parler tandis qu'elle écoute. Et votre interlocuteur aussi. Interlocuteur dont les réactions, bien que peu lisibles, te laissent présumer que tes réponses sont bien choisies. Il se redresse. Pose ses coudes sur ses genoux. Joint ses mains à hauteur de visage. Y dépose sa bouche. Ses yeux se vissent dans les tiens comme s'ils y lisaient le prompteur de ton discours.

Informations confidentielles réservées à Côme et Amyra:

Giacomo

La manoeuvre est osée, mais fonctionne. Ton noacier ancre solidement ses lianes sur les hauteurs des murs, et se suspend au-dessus de vous. Le bruit a effectivement été conséquent, mais pas davantage qu'un meuble renversé. Et pour l'instant, la porte ne s'est toujours pas ouverte. En revanche...

Informations confidentielles réservées à Giacomo:


---

Alors que les échanges vont bon train, et que le noacier fait son oeuvre, un brusque silence semble tomber aux alentours. Les voix venues de l'extérieur se taisent. Les bruissements de la rue s'estompent. Un silence total, presque terrifiant, plane aini pendant quelques courtes secondes.

PAN

Un claquement. Un cri. Des bruits de course. Et aussitôt, des rafales. Des hurlements. Très vite, le silence de la rue laisse place à des sons de guerre. Des tirs d'armes automatiques se font entendre. Au vu de leur résonnance, ils ne sont pas tous proches. Mais ils le sont assez pour que vous puissiez entendre les voix des combattants. Cent mètres, au plus loin. Derrière la porte, vous entendez de l'agitation. Une clameur. Des ordres sont lancés dans cette langue inconnue. Des gens courent. Chargent leurs armes. Démarrent des véhicules. L'alerte est donnée, et vos geôliers semblent partir au combat.

A l'exception de celui qui ouvre brusquement la porte, son arme en avant.

- Harakat qilmang, xotirjam...

Son regard furibond se lève vers le noacier, ancré au plafond. Il se met à hurler.

- QUOI CA ? RANGEZ POKEMON ! RANGEZ !

Il active le levier d'armement de son fusil d'assaut pour appuyer ses propos. Et vous inviter à réagir rapidement.

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Modération:


avatar ©️ Cori Cometti ©️ 柚木昌幸 (minillustration)
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Justin Thyme

Justin Thyme
Modo RP & Agent

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Région : Alola
Jeu 30 Mai - 18:42
Le manque d’informations est un frein à leur évasion. Avec le peu qu’ils ont en leur possession, le risque d’avoir des blessés supplémentaires, ou pire, des morts, est élevé. Comme Giacomo l’a souligné, ils sont piégés dans cette guerre qui les concerne de très loin. Ils n’ont certes rien à voir avec ça, et pourtant, ils sont là. Mauvais endroit, mauvais moment. C’est rageant. Encore plus d’être dans l’incapacité de pouvoir s’en défaire. Justin serre ses poings face à cette impuissance. Cinq mètres, c’est trop court pour atteindre les armes depuis la cellule. Peut-être quelque chose à l’extérieur, mais quoi ? L’idée du Motismart d’Hiromasa est bonne. Il pourrait leur permettre d’espionner ce qu’il y a derrière le mur de la prison, avant de le briser. D’ailleurs, Giacomo a l’air perturbé par quelque chose. L’agent n’a pas le temps de s’en préoccuper, il aimerait bien tirer les vers du nez de Tashi. Tout de même, avant de couper court à la discussion avec le ranger, il lui glisse : « Fais confiance à ton instinct. » S’il y a un truc avec la lucarne, si c’est ce qu’il pense, autant qu’il creuse.

S’éloignant des interlocuteurs avec qui Justin conversait - si tant est que cela soit possible dans une pièce si étroite - il attire l’attention de Tashi. Évidemment, le nom du chef des militaires ne lui dit absolument rien. L’originaire de Doublonville n’est pas surpris, il s’y attendait. Par contre, la réaction de l’autre survivant l’inquiète. Si même lui perd son calme, c’est qu’ils sont dans la sauce, comme il le dit. L’implication du gouvernement est plus probable qu’une société privée. Une chose est sûre : Justin croit Tashi. Il n’aurait pas réagi comme ça face aux propos du blond si c’est lui, la cible à abattre. À moins qu’il cache parfaitement bien son jeu, mais l’officier préfère lui faire confiance. Cependant, il est soucieux de la tournure des événements. La coalition va-t-elle vraiment chercher à effacer toutes les traces ? « Donc même si on se barre… On est pas sûr d’être en sécurité. On peut compter que sur nous même pour sortir de cette merde. » Dans l’éventualité où ils s’échappent, et tombent sur des troupes alliées… Ils ne pourront même pas se remettre à eux sans douter. Le jeune homme prend sa tête entre ses deux mains. La situation ne cesse d’empirer au fur et à mesure que le temps passe. Dans quel enfer ont-ils atterri ? À se demander si Justin n'est pas mort lors du crash de l'avion, et qu'il est dans l'au-delà.

L’apparition du Noacier de Giacomo crispe le dresseur Alolien. Il s’est redressé, un œil vers l’extérieur, aux aguets, de crainte que le bruit rameute un de leur geôlier. Le Pokémon Boule Épine est impressionnant. Justin n’en avait jamais vu jusqu’à présent. Sa peau a l’air d’une solidité à toute épreuve. L’officier se relâche un peu, il prend le temps de souffler. Contrôler sa respiration. L’aspirine ne l’a pas miraculeusement guéri, mais il se sent déjà moins restreint. Ce n’est que passager, il le sait. La douleur est peut-être amoindrie, mais la blessure est là. Il s’appuie sur les barreaux, d’une pierre deux coups, ça lui permet de se reposer et de surveiller que la présence d’un Pokémon dans la cellule n’ait pas été remarquée.

Le bruit sourd qui vient briser le silence religieux qui s’était installé fait sursauter Justin. Il ne tarde pas à être suivi d’une agitation synonyme d’une alerte. Des cris, des gens qui courent, des voitures qui démarrent, et surtout, des tirs d’armes à feu. Ça commence. Option une, c’est une journée normale dans ce territoire en guerre. Option deux, la coalition est là pour finir le travail. Dans les deux cas, ils sont en danger. La zone va se transformer en véritable champ de bataille. Le blond a un regard vers la mère et la fille. La pauvre gamine doit être terrorisée. À son âge, vivre ça… D’un autre côté, c’est ce que tous les enfants de ce pays vivent, à chaque instant. Injustice. Clac. La porte s’ouvre violemment. Un des miliciens entre, arme en main. Il beugle quelque chose dans un langage incompréhensible. Seul Tashi peut le comprendre, alors pourquoi s'obstiner à utiliser cette langue ? Comment veut-il que les prisonniers l'écoutent ? Justin s'impatiente. C’est une occasion en or. Les autres geôliers s’agitent pour participer à l’affrontement qui a lieu, dehors. Un seul, armé, contre eux. Faut-il agir, maintenant ? Côme et Amyra ne sont toujours pas revenus. Pas le temps d’y réfléchir. L’homme a remarqué le Noacier au plafond, cette fois, il parle leur langue, étrangement. Mais le corps de Justin s’est déjà avancé, il se saisit de cette ouverture. Il prie pour que cela fonctionne, que Tashi saisisse l’occasion aussi, lui qui trépignait de se servir de ses poings, ou même son collègue et ami Hiro. L’officier vise les bras, et surtout, le fusil. Il faut désarmer ce milicien, il y a trop de civils dans la cellule pour prendre le risque qu’il tire. Si Justin peut au moins réussir ça, ses camarades devront pouvoir s'en sortir. Dans son mouvement, l’agent parvient à lui arracher l’arme des mains. « Arghhh » Trop concentré sur le flingue, Justin n’a pas le temps d’esquiver le coup que son adversaire lui porte en plein visage. L’officier bascule en arrière, ses fesses viennent heurter violemment le sol. Il ne s’attendait pas à ça, il n’a pas du tout encaissé. Il crache du sang, encore. Sa tête tourne. Justin n’est clairement pas dans son état, et tenter une telle manœuvre n’était peut-être pas son idée la plus brillante. Mais est-ce étonnant, qu’il fasse toujours des folies ? Tant que le risque en vaut la chandelle.




HRP :

Après avoir dit à Giacomo de suivre son instinct, Justin va parler avec Tashi pour partager les informations. Tout comme lui, il est désespéré par la situation. À l'arrivée du Noacier, il se relève et se rapproche des barreaux pour surveiller, puis, quand le milicien entre, il lui saute dessus après qu'il ait remarqué le Pokémon. (Action validé avec le MJ) Il parvient à lui arracher l'arme des mains mais se prend une droite et finit à terre, dans les vappes.
(964)






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Hiromasa Watanabe

Hiromasa Watanabe
Agent Alola

C-GEAR
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Région : Alola
Mer 26 Juin - 19:21
Les interactions entre les survivants s’enchaînent avec plus ou moins de complicité en fonction des personnes qui parlent ensemble. Hiro comprend le raisonnement du ranger resté dans la pièce, même s'il pense que d’ajouter ce genre de constat réaliste n’aide pas à préserver l’esprit d’esprit du groupe du bon côté de la balance. Quoi qu’il advienne d’eux, leur sort est plus entre les mains de leurs kidnappeurs et de leurs assaillants que dans les leurs.
Pendant sa réflexion, l’agent hoche la tête en se tenant le menton pour acquiescer les remarques du ranger Giacomo. Selon ses connaissances de son Pokémon, il confirme la possibilité de la réalisation du plan de l’agent, ce qui lui redonne une braise d’espoir, leur proposant une potentielle piste de sortie. Bien trop méticuleux dans la conception de son plan, l’agent, bien qu’à proximité de Giacomo, il n’entend pas la remarque sur la lucarne qu’il voulait utiliser comme brèche pour s’échapper précédemment. La discussion au sujet de la fiabilité d’Amyra vient enterrer ce détail loin dans l’esprit du jeune agent. Le voilà rassuré d’entendre ces quelques informations, ce qui l’enlève de la liste des personnes potentielles ayant mis le groupe dans cette situation.

Peu de temps après, le ranger qui détient le Noacier utile au plan d’Hiromasa est prêt à faire apparaître son Pokémon et demande au groupe de se regrouper plus loin, afin d’éviter le pire si jamais la force du Pokémon fait du mal aux fondations. C’est à cet instant que l’agent croise le regard du vieil homme parmi eux et décide d’essayer d’en apprendre un peu plus à son sujet. La discussion commence mal face au refus du vieil homme face aux médicaments en renseignant la raison de sa présence dans ce vol qu’ils ont eu en commun. Entre deux phrases, le Pokémon du ranger fait son apparition dans un certain vacarme, ce qui donne un coup de stress général dans la pièce. L’agent croise le regard du ranger et le stress et l’appréhension des conséquences de cette action pas discrète pèse dans leurs pupilles, cela donne un coup d’adrénaline à Hiromasa qui commence à se sentir mal à l’aise dans la suite de sa discussion avec l’homme âgé. “Faisons tous de notre mieux et entraidons-nous pour qu’on rentrent tous chez nous.

La tentation de pouvoir être boosté par les recommandations d’un homme au bras long a traversé l’esprit de l’agent pendant quelques instants. Mais, au vu des résultats de la dernière fois qu’il a eu certains privilèges, l’offre perd tout intérêt pour lui. Son début de carrière en tant qu’agent n’aurait pas été aussi chaotique et surtout… Surtout, s'il n’avait pas accepté cette dérogation pour l’école de police, il n’aurait sûrement jamais mis les pieds dans cet avion aujourd’hui. Cette réflexion lui fait avoir un léger sourire satisfait sur le visage. Car il pense à toutes les personnes qu’il n’aurait jamais rencontré dans cette réalité et surtout, il n’aurait jamais pu être au cœur de l’action pour sa première ‘vraie’ mission avec son meilleur ami.

C’était le risque à prendre… à nous de jouer, Voltoutou, il faut faire vite !” Saisissant dans son sac à dos la balle de son partenaire et son smartphone, l’agent dépose le Motismart dans la gueule de son Pokémon agent avant de l’aider à s’installer sur la tête du Noacier. “Voltoutou, utilise ton attaque Étincelle pour redonner du jus à Motismart ! Essaie d’y aller doucement, il est bien amoché.

Le silence après l’apparition du Noacier et du bruit de l’électricité se fracassant sur les parois des murs et de la carapace du Pokémon du ranger viennent plomber l’ambiance. L’espace de quelques instants, l’agent a même entre aperçu la mort de toutes les personnes ici présentes. Une détonation, puis le brouhaha, l’agitation. La base des résistants est en train de se faire attaquer ? La panique générée dans le moment empêche Hiromasa de récupérer son Pokémon et son smartphone sur la tête du Noacier. L’agent essaie tant bien que mal de faire redescendre la panique mais, le bruit de l’unique porte qui s’ouvre vient planter une épée de damoclès au-dessus du groupe. L’homme armé focifère sur le groupe des mots dans sa langue avant de constater le Pokémon qui n’avait rien à faire ici. Sous la menace du fusil, c’est là que l’autre agent, Justin, décide d’écouter son instinct.

A peine le soldat avait-il levé la tête au plafond, que le blondinet était déjà en train de courir en direction de l’homme armé. “NON !” Hiromasa s’époumone même si le brouhaha et le bruit des armes et des voix vient parasiter ce cri désespéré. La réaction de son collègue n’étonne pas le jeune aux reflets verts, c’est surtout le danger face à son assaut qui l’a terrifié sur place. L’un surpris, l’autre affaibli… Justin et le soldat échangent un duel de force mais le plus remarquable, c’est que l’agent réussi à désarmer leur assaillant mais il finit par se prendre un coup pour tomber au sol.

C’est à ce moment que l’autre agent profite de l’acte de sang-froid de son collègue pour désamorcer la situation. Hiromasa se jette sur son ami pour le désarmer et il utilise ses genoux, son poids et son bras valide pour faire une clé de bras à son ami, essayant de lui chuchoter à l’oreille pendant le contact rapproché. “Laisse toi faire ou on est tous morts…” Maintenant qu’il a maîtrisé son ami, il utilise son bras gauche, qui est blessé, pour pousser le fusil en direction du soldat. “Pardonnez mon collègue. Avec les bruits de tirs, nous avons paniqués et il a voulu nous protéger. On range nos Pokémon, d’accord ?! La balle de mon Pokémon est dans mon sac, quelqu’un peut rappeler mon Voltoutou pour moi ?

L’agent regarde d’un air déterminé le soldat, mais il se tient prêt à bondir sur lui si jamais tout ce qui vient d’arriver lui donne l’idée de tirer dans la foule. Alors qu’il continue de maîtriser son ami, il espère que Giacomo ou n’importe qui d’autre fera le nécessaire pour dissimuler le Motismart et ranger le Voltoutou qui lui appartient. Il espère aussi une chose, que son idée de recharger son téléphone a marché, sinon, il sera en grande partie fautif de cette situation.
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Côme Potte

Côme Potte
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Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
Sam 29 Juin - 12:15
[Techniquement, tout devrait être sous spoiler, mais ça serait bizarre de poster un tel message x), d'autant que Côme plaide pour rejoindre ses camarades et tout leur dire, donc je laisse tel quel.]

Même assis nonchalamment sur son canapé, cet homme a une présence impressionnante. Jusqu’à présent, il s’est montré plutôt calme et disposé à nous écouter. Sauf qu’il a aussi donné l’ordre de mettre fin aux souffrances de la borgne… C’était sans doute le plus humain, au fond, mais ça n’en reste pas moins choquant sur le coup. Je crois que si je n’étais moi-même pas en état de choc, j’aurais réagi plus vivement. Je pense. Je ne sais pas. Autant dire que j’appréhende un peu ses réactions à mes paroles, d’autant qu’il ne laisse quasiment rien transparaître. Cependant, je ne m’en formalise pas, et je continue ma tirade. À côté de moi, la femme à la prothèse reste silencieuse, mais je suis quand même bien content qu’elle soit à mes côtés. Elle ne s’est jamais adressée directement à nos geôliers, et pourtant elle a été réquisitionnée ici, ce qui me fait dire que sa seule existence est importante pour eux, et a donc du poids, qu’elle se lance dans un long discours elle aussi ou non.

Sa réponse, son sourire que je trouve tout de même inquiétant, et ses sourcils froncés… Cet homme demeure une énigme. Pourtant, il semble prêt à partager des informations lui aussi, et j’essaie de l’écouter attentivement, comme il l’a fait pour moi, même si je dois cligner plusieurs fois des yeux comme cela pouvait faire quelque chose contre mon crâne qui tambourine. Cette douleur ne fait pas de moi l’oreille la plus attentive, mais je comprends bien le message qu’il nous fait passer. F16. Il faut que je retienne ça. F16. Peut-être que les autres en sauront plus et pourront confirmer. Notamment celui qui m’a donné son tour de cou pour mon pied, vu qu’il semble en connaître tout un rayon sur le sujet…

Je penche la tête sur le côté, par confusion, et si j’avais l’esprit plus clair, je m’amuserais de ma ressemblance à ma Démolosse quand quelque chose l’intrigue ou l’intéresse. Une arme à double tranchant ? Je ne sais pas trop quoi en penser sur le coup, et quand il sort une dague, quoique très belle et richement ornée, je ne peux empêcher un mouvement de recul et mon bras qui se dresse légèrement sur le côté pour protéger ma compagne d’infortune, par réflexe. Non pas que cela ferait grand chose, et je sais bien que s’il voulait nous tuer, nous serions déjà morts. Mais la torture reste une option dans un coin de ma tête. Une option que je préfère ignorer, oui. S’il remarque ma réaction, il ne dit rien, et ne semble pas s’en amuser non plus, du moins, il ne l’extériorise pas. C’est fou comment, en un rien de temps, la peur réflexe laisse place à la fascination en le voyant manipuler l’objet avec autant de dextérité. Je n’aimerais définitivement pas me retrouver en combat au corps à corps contre cet homme.

On dirait que j’écoute sans vraiment comprendre de prime abord, trop concentré sur la métaphore vivante de la dague devant mes yeux, jusqu’à ce qu’elle se plante violemment dans la table basse, et c’est l’effet électrochoc. Mes épaules se redressent, et j’en frissonne. Si ce qu’il a dit est vrai — et jusqu’à présent, il ne m’a pas donné l’impression d’être un menteur, sans compter le fait que tout ce qu’il dit tient parfaitement la route — alors nous sommes effectivement en danger. Mais pas le danger que nous pensions tout ce temps. Je me pince les lèvres. Lorsqu’il contourne la table pour s’approcher, je le suis des yeux, mais je n’ai pas de mouvement de recul cette fois. La décision est vite prise. Car de toute façon, comment pourrions-nous sortir d’ici sans l’aide de nos geôliers ? C’est tout bonnement impossible car ils ont tout à leur avantage : supériorité numérique, armes, connaissance des lieux et du terrain extérieur, véhicules…

Je suis en pleine réflexion, et je m’apprête à parler à voix basse avec ma comparse quand la détonation retentit et que les individus se mettent à parler dans cette langue que je ne comprends pas. Mon cœur bat la chamade. Sommes-nous attaqués ? J’ai la naïve réaction de me dire que ce sont les secours, alors même que les révélations du chef me font savoir que si c’est le cas, alors nous sommes encore plus dans le pétrin qu’autre chose. Ma poitrine se serre en imaginant que quelque chose est arrivé aux autres survivants du crash. Alors que ce sont littéralement des inconnus, et pourtant. Mais le chef a l’air surpris, tout comme l’homme qui fait son rapport. Ce n’était donc pas quelque chose de prévu. Et pour qu’il parte, ça a l’air sérieux.

Et nous nous retrouvons seuls dans cette pièce avec le dénommé Mussayev. Ma comparse semble en état de choc, je crois, et je n’ai pas le temps d’essayer de lui parler qu’elle est escortée ailleurs. Je fixe la porte par où est sorti le chef. Celle devant laquelle Mussayev se trouve. Que se passe-t-il à l’extérieur ? Je n’ai pas le temps d’attendre, de rester dans l’ignorance. Cette décision à prendre, ce n’est pas la mienne. Ou du moins, pas que. Il faut que j’en parle aux autres. Il faut que nous en discutions ensemble. La décision doit être collective. Je ne mettrai pas la vie des autres encore plus en danger en prenant des décisions unilatérales.

D’un geste, je bondis de mon siège pour me diriger vers mon garde. Je reste à une distance respectable bien sûr, qu’il sache que je ne vais pas l’agresser ou tenter quoi que ce soit, mais je tourne vers lui mon regard le plus implorant. « Il faut qu’on rejoigne les autres. Il faut qu’on leur dise tout ce qu’il se passe, pour qu’on décide ensemble. » Dans l’urgence, la peur aussi de savoir ce qu’il se passe dehors, j’ai du mal à bien m’exprimer et à trouver mes mots. « Je crois ce que votre chef a dit. Tout fait sens. Et je ferai tout pour convaincre les autres pour qu’on coopère, mais il faut qu’ils sachent tout, car on est tous en danger et c’est leur vie aussi qui est en jeu. S’il vous plait, emmenez-moi aux autres. »

J’esquisse un mouvement comme pour lui agripper le bras puis me ravise au dernier instant, un éclair de lucidité me traversant au bon moment. Il ne faut pas pousser notre chance. Cependant, la situation est urgente, et nous n’avons pas vraiment le temps de tergiverser et rester sur place. « Je ne sais pas ce qu’était ce coup de feu ou quoi. Mais si ça se trouve, notre temps est compté. Il faut qu’on y aille, maintenant, s’il vous plait. Plus nous serons à coopérer et à dénoncer nos gouvernements, plus notre histoire aura du poids. »

La tête tambourinant, je serre les poings et je me force à ne pas chanceler sur place, quand bien même il me faudrait m’asseoir sous peu. Quelque chose me dit que, quelle que soit l’action dehors, mon corps risque de ne pas trop aimer ce qui va suivre. (1183 mots)
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Giacomo Tutti

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Dim 30 Juin - 19:09
J’ai conscience que faire part de mon agacement et de mon incompréhension à voix haute n’aide pas forcément… et en même temps, j’ai besoin de l’exprimer, c’est comme ça. Me contenter de rester silencieux, dans mon coin, à ronger mon frein, ça me réussit pas des masses, là.

Mon regard oscille entre la lucarne, au-dessus de nous, et les autres dans la pièce. J’ai la sensation qu’ici, chacun sait des choses que les autres ne savent pas. C’est presque un comble, d’ailleurs, vu comment on est tous dans la même merde. Mais il faut croire que c’est aussi sacrément humain de se méfier des autres, surtout quand la situation pue, comme c’est le cas ici.

De l’autre côté, par rapport au mur contre lequel je m’appuie, Tashi a l’air de faire confiance à Justin, au moins un minimum, car les voilà assez rapidement plongés dans une nouvelle messe basse. Je me demande bien ce qu’ils se disent… ce Tashi est celui qui paraît le plus sensibilisé à la situation dans cette région du globe.

Si mon idée de faire quelque chose avec les murs un peu bancals qui nous entourent n’aboutit pas, je me concentre sur ce dont a besoin Hiro. N’importe quelle idée, n’importe quel moyen de pouvoir voir ou agir au-delà de notre simple cellule pourra nous aider.

Mon Noacier peut lui être utile, je le fais apparaître. Pas besoin de me le demander mille fois, même si j’en mène pas forcément large lors de son apparition et du bruit que cela provoque. Le vieil homme avec qui le brun a voulu lancer une discussion semble toujours assez fermé. Mes oreilles cessent alors de traîner pour mieux me concentrer sur mon pokémon dont j’espère de tout cœur que l’apparition n’a pas été entendue. Une fois Folk stabilisé, je lui fais un grand sourire. Comme à chaque fois, je peux compter sur lui. « Tu gères mon grand. » J’ai une pensée pour mes autres pokémons qui m’attendent, à Skifford… mais quitte à être dans la merde, je me dis que Folk n’est pas un mauvais choix.

Presque inconsciemment, une fois de plus, je lève le regard vers notre seule source de lumière naturelle.

(Pour le MJ):

À côté, Hiromasa s’affaire avec son Voltoutou qu’il a fait apparaître. En créature imperturbable, Folk ne bronche pas lorsque l’agent s’avance vers lui, et je le regarde déposer au mieux son pokémon électrique sur mon Noacier. « Folk, ça va aller. » Je préfère le prévenir, même s’il n’y est pas particulièrement sensible, l’Étincelle peut le surprendre. Ensuite, on retient notre souffle, espérant que le Motismart se recharge correctement. Si les étincelles se répercutent dans le haut de la cellule, on n’en sait pas plus car après le silence, des bruits à l’extérieur viennent nous mettre aux aguets.

Un bruit de tir, des cris, des gens qui courent et qui hurlent. « Il se passe quoi, là ?! » C’est d’autant plus flippant de ne pas savoir qu’on est comme des cons enfermés ici. Il y a de l’agitation dans la base, ils se font attaquer ? Et mon « apparition » dans tout ça ? … rapidement, la porte s’ouvre et un sale type armé apparaît en parlant dans cette langue qu’on ne comprend pas. Ce que je saisis, en tout cas, c’est qu’il remarque mon Noacier toujours accroché en hauteur et lève son arme, menaçant.

J’ai un regard pour Justin, pour Tashi. Je suis pas un militaire, moi. Je ne sais pas examiner dans le comportement d’un type armé si oui ou non il va mettre ses menaces à exécution, mais au fond de moi, je sens les battements de mon cœur qui s’accélèrent, prêt à faire une connerie au prétexte de « et sinon, on fait quoi d’autre ?! ». Ce doit être la même impulsion qui pousse soudainement Justin à foncer droit sur le milicien pour lui arracher son arme des mains.

Dans la seconde qui suit, je fais un pas en avant. « Folk, attr-… ! » Il n’en est rien. J’ai pas le temps de profiter des lianes de mon pokémon pour m’occuper du milicien qu’Hiro s’avance à son tour, tandis que Justin se prend une droite violente, qui le fait tomber au sol. Le comportement d’Hiro est complètement à l’opposé et j’y comprends rien. Si j’en crois les yeux ronds d’Angel, toujours assis, lui non plus. Et voilà que le jeune brun récupère l’arme, immobilise son « ami » (enfin, je crois) et rend au soldat son arme.

« Hiro, qu’est-ce que tu fous ?! » Putain, je capte rien. J’essaie de trouver l’aide parmi les autres présents, et je vois Gina, qui serre sa fille contre elle. Ça me fait redescendre, un peu. Ses anciennes paroles me viennent en tête. Pas prendre de risque inconsidéré. Alors je soupire et j’entends la remarque du brun.

« … Ouais ouais. » D’une main, je rappelle mon Noacier et je glisse la pokéball dans la poche de mon pantalon, avant de récupérer le pokéball du Voltoutou dans le sac indiqué par l’agent. Mes gestes sont lents, tant par mon genou toujours douloureux que par mon incompréhension face à ce qui se passe. A l’extérieur, c’est toujours le bordel, pour sûr, et nous… « T’as intérêt de savoir c’que tu fais, toi. » J’adresse un regard sombre à Hiro avant de récupérer son pokémon, dont je replace la pokéball dans le sac.

Puis je glisse le Motismart dans une autre de mes poches, tout en regardant vite fait l’état de la batterie. Mouais, on va pas aller loin avec ça… Maintenant qu’il n’y a plus de pokémon, c’est quoi la suite ?

« C’est quoi l’plan, maintenant ? On attend de se faire cueillir ? Si c’est pas par eux… Geste de la tête vers le milicien. Ça va être par qui ?! »

J'suis comme un débile qui comprend rien à rien.
Et j'aime pas ça.


(1093 mots)

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Miss E

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Mar 2 Juil - 13:52


Justin

Ton geste est-il désespéré, ou au contraire mû par la volonté farouche d'agir pour t'en sortir ? Dans tous les cas, si l'effet de surprise parvient à faire lâcher son arme au garde, il réagit instantanément. Le choc, que tu aurais peut-être pu encaisser en situation normale, te fait instantanément perdre l'équilibre et une partie de ta conscience. Tu entends quelqu'un crier, sans doute la petite fille, apeurée par ton geste brusque. La violence de l'action te tire une toux accompagnée d'une gerbe de sang qui vient se répandre au sol. Tu es toujours conscient, mais les sons sont étouffés, ta vision troublée. Tu ne sais plus où tu es, et tu es dans l'incapacité totale de te relever. A peine peux-tu esquisser des gestes maladroits à l'aveuglette. Puis tu te sens soulevé, maintenu, et tu entends la voix d'Hiromasa qui te souffle des mots que tu comprends à peine. Tu serais bien incapable d'y réagir dans tous les cas.

Toutefois, ton geste ne semble pas avoir été inutile, car alors que la situation s'envenime, tu vois une silhouette contourner les autres et…


Hiromasa

L'idée de recharger ton motismart grâce à ton voltoutou est astucieuse. Celle de prévenir une éventuelle surcharge avec un pokemon ancré dans le sol, encore plus. Ton petit compagnon commence à administrer au téléphone une décharge maladroitement dosée, dont le surplus s'écoule aussitôt le long des lianes du noacier, pour aller se perdre dans les murs en béton. Mais au même moment, la porte s'ouvre. Des voix résonnent.
Et Justin agit.

Lorsque tu te précipites pour l'immobiliser, tu te rends compte qu'il ne t'oppose aucune résistance. Le choc semble l'avoir sonné suffisamment pour qu'il ne se débatte pas, en tous cas. A tes mots, et en voyant ton action, le garde semble avoir un instant d'hésitation. Il parcourt la cellule des yeux, serre les dents. Mais soudain, il aperçoit...


Côme

En te voyant te redresser brusquement, le garde lève son arme. Il comprend bien vite que tu ne comptes pas te rebeller, mais garde malgré tout le canon de son fusil d'assaut braqué dans ta direction. Il t'écoute attentivement. Il semble réfléchir, sans te quitter des yeux. Son regard se détourne un bref instant en direction du canapé, là où se trouvait Amyra quelques instants plus tôt. Sans doute se dit-il que, seul, tu risques moins de tenter quelque chose que s'il devait vous déplacer tous les deux en même temps. En tous cas, ton plaidoyer semble faire son effet, car il hoche lentement la tête.

- D'accord. On y va. Mais pas essayer t'enfuir.

Vous quittez le bureau du grand chef, Mussayev derrière toi, l'arme levée. Ta tête te fait souffrir, tu as hâte de pouvoir t'asseoir à nouveau. Mais il semble que tu n'en auras pas l'occasion immédiatement, car il y a de l'agitation dans la cellule. Un garde, de dos, face à l'entrée. Au sol, Justin, maîtrisé par Hiromasa. Et sur le côté, à l'abri des regards, avec une discrétion surprenante...


Giacomo

Ton noacier semble supporter sans grande difficulté l'attaque du voltoutou, qui n'en est pas vraiment une. Un léger courant électrique ne peut que chatouiller les lianes de ton pokémon solidement ancrées dans les murs, ou au pire, l'engourdir quelques instants.

Lorsque ton regard se pose sur Sally, elle regardait dans la même direction que toi. Il y a fort à parier que la fillette partage désormais ton secret, mais tu n'en seras pas certain immédiatement. Car rapidement, les événements s'enchaînent. L'envie de prendre part à l'action est naturelle, mais Hiromasa tue cette perspective dans l'œuf. T'y résigner est-il le bon choix ? Le regard terrorisé de Gina peut en tous cas t'aider à y croire. Tu t'exécutes et rappelle les pokemons, constatant avant de le ranger que le motismart dispose de moins de 10% de batterie… à peine de quoi prendre une photo. Et encore.

Tu te questionnes. Tu ne sais pas quoi faire après ce brusque ascenseur émotionnel. Puis, au tout dernier moment, tu aperçois...

---

Le temps semble ralentir. Tous les regards se tournent au même moment dans la même direction. Car, dissimulé dans l'ombre du groupe, longeant le mur avec la furtivité d'un reptile, Tashi n'a pas perdu une seconde. Arrivé à la hauteur du garde sans se faire remarquer, et à la seconde où celui-ci se penche pour ramasser l'arme qu'Hiro a fait glisser jusqu'à lui, Tashi s'élance, tel un fauve. Une main sur l'arme, l'autre plaquée contre la bouche du garde, il tente de lui arracher à nouveau son arme, sans y parvenir. Dans la panique, le doigt du garde se contracte sur la détente. Une rafale part.

BRA-TA-TA
CRAC

Un craquement sinistre. Le corps du garde se détend brusquement. Sa nuque prend un angle tout à fait anormal, ses yeux sont révulsés, inanimés. Tashi le lâche, le jette au sol. L'arme dans les mains.

- Vite, on...

BRA-TA-TA

Une seconde rafale. Tashi est coupé dans sa phrase. Il s'immobilise. Ses yeux se figent. Sa bouche reste entrouverte. Alors que son regard était posé sur Angel, il se met à pencher. Puis à tomber. Lentement. Lorsqu'il s'effondre au sol, trois trous percent le dos sa veste, d'où s'échappent des auréoles humides et sombres qui s'élargissent à vue d'œil. Derrière lui, dans le couloir, Côme, accompagné du sous-chef de vos geôliers, dont l'arme au canon encore fumant est braquée dans votre direction.

Une brève seconde de silence.

- NOOON !

Le cri déchirant d'Angel s'accompagne des pleurs de Sally, serrée contre sa mère. Sa mère qui se tient l'épaule droite… où commence à grandir la même auréole rouge. Est-ce la rafale réflexe du garde qui tentait de résister à Tashi, ou celle du chef qui vient de venger la mort de son camarade ? En tous cas, une balle perdue a touché la jeune femme. Elle serre les dents, expire lourdement par à-coups, tente de garder contenance.

Au sol, contre le corps de Tashi, le fusil d'assaut du garde gît dans une flaque de sang qui s'étend peu à peu. Dans le couloir, Côme est juste au niveau du sous-chef, qui braque son arme sur vous, et se met à hurler..

- HARAKAT QILMANG ! HARAKAT QILMANG ! YERDA ! YERDA ! AU SOL !

Bien loin, la prévenance de la boîte de médicaments. Bien loin, la voix posée du grand chef. Le dialogue semble compromis, en tous cas avec le lieutenant du camp. D'ailleurs ce camp... le parking souterrain semble déserté par tous ses occupants, excepté ce sous-chef. Au loin, des fusillades continuent de se faire entendre. Les rebelles semblent occupés ailleurs, bien que les coups de feu qui viennent de résonner risquent de rameuter du monde assez rapidement.

Il va falloir agir vite.



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Côme Potte

Côme Potte
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Mer 3 Juil - 0:34
Ce garde — Mussayev a dit le chef — ne me rassure pas tant que ça. Au fond, je crois que j’aurais préféré que leur leader soit toujours là. Cependant, il ne réagit pas de manière totalement hostile lorsque je m’approche et il m’écoute même parler, sans laisser transparaître grand chose. L’arme qui est braquée sur moi me fait tout de même dire qu’au moindre faux pas, ma migraine risque d’être le cadet de mes soucis. Lorsque je vois son regard se diriger vers ma comparse qui a été emmenée ailleurs, je me mords la lèvre. J’espère qu’elle va bien et qu’elle sera en sécurité. Qu’elle pourra nous rejoindre aussi. Mais là tout de suite, c’est le saut dans l’inconnu, à tous les niveaux. Quelque chose se passe dehors, notre groupe de survivants est séparé… J’ai comme le sentiment que tout va être décisif à présent : s’il y a véritablement une attaque dehors, à en croire l’agitation, alors…

Je n’ai pas le temps d’y penser, d’y réfléchir, et d’ailleurs, c’est une tâche rendue extrêmement compliquée à cause de cette perceuse qui continue à me vriller le crâne sans relâche. Foutue aspirine, un placebo aurait eu plus d’effet. Je suis sorti de mes divagations — certains pourraient croire que je me commence vraiment à perdre les pédales — par mon geôlier qui semble avoir entendu mon plaidoyer car nous voilà en chemin pour regagner la cellule où se trouvent les autres. « Même si je voulais m’enfuir, j’ai qu’une seule chaussure. » Je hausse les épaules et dégage un très léger sourire en coin, momentanément fier de ma tentative d’humour, mais pas sûr que le moment soit très bien choisi ou qu’elle soit bien reçue par mon interlocuteur.

Guidé par le canon derrière moi, il ne faut pas longtemps pour approcher la cellule où je me trouvais il y a encore peu de temps. Je fronce les sourcils quasiment immédiatement en voyant la porte ouverte. Si j’étais en pleine possession de mes moyens, tout un tas de scénarios se succéderaient dans ma tête. En l’état, c’est le blanc total. Je continue d’avance, le garde derrière moi, et il remarque bien vite lui aussi que quelque chose cloche. La suite est étonnamment aussi rapide que lente. Tout s’enchaîne à une vitesse incroyable, et pourtant, c’est comme si mon corps et ma tête luttaient pour avancer dans la mélasse. La première rafale me fait esquisser un mouvement de recul, mais c’est le crac qui résonne et la silhouette du garde qui s’effondre comme une poupée de chiffon qui me font frissonner avant de me laisser paralysé là où je suis.

Les secondes suivants s’étirent, et je suis comme dans un bocal. J’entends la seconde rafale mais les bruits sont étouffés, mes oreilles sifflent. Une autre silhouette s’effondre. Je baisse les yeux vers le sol. C’est lui qui m’avait donné son tour de cou pour mon pied. Quelqu’un crie. Ou peut-être sont-ils plusieurs. Ma tête tambourine et tambourine… Je me sens vaciller sur place et je dois me forcer à déglutir et à rouvrir la bouche pour laisser entrer une gorgée d’air. Je me rends compte que j’ai les poings serrés et je les rouvre devant mes yeux pour découvrir les indentations de mes ongles dans mes paumes. Je ne me suis pas blessé. Au fond, je vais bien. Je suis encore entier. C’est cette maigre consolation qui me fait reprendre mes esprits et me sortir la tête du bocal alors que le garde qui m’a escorté braque son arme sur les autres rescapés et se met à leur hurler dessus. Non… Ce n’était pas censé se passer comme ça. Dehors, des fusillades résonnent. Qui sait combien de temps il nous reste ? Il nous faut agir, maintenant, et si possible, ensemble.

Après quelques secondes de torpeur, je m’interpose entre la cellule et le soldat armé, les bras levés devant moi. « NON, STOP ! C’est pas nous les ennemis, ils ne savent pas tout ce que votre chef m’a dit, laissez-moi leur dire, ils comprendront qu’on est du même côté ! Si vous nous tuez, ils utiliseront ça contre vous, pour continuer à vous attaquer et à financer toujours plus de bombes et de morts. On doit faire front commun, c’est notre seule chance. » Devant moi, l’arme toujours brandie, Mussayev semble m’écouter mais ne laisse rien transparaître. Et je ne fais pas le fier face à ce canon qui pourrait mettre fin à mon histoire en une fraction de seconde. Mon cœur bat à tout rompre, je sens la transpiration perler sur mon front, je dois cligner des yeux plusieurs fois et déglutir alors que ma gorge est soudainement si sèche pour pouvoir reprendre. Cette fois-ci, je pivote d’un pas sur le côté, pour pouvoir tourner la tête vers les autres survivants, les mains toujours tendues en l’air, priant pour que le garde garde son sang-froid. « L’avion, c’était pas eux. Ils n’ont aucun intérêt à abattre notre avion. Mais c’est l’aubaine parfaite pour nos gouvernements, de leur faire porter le chapeau pour avoir abattu un avion de civils, pour continuer cette guerre qui a déjà tout détruit. » Les mains levées, je n’ai pas vraiment beaucoup d’options, mais j’essaie tant bien que mal d’indiquer l’environnement général où nous nous trouvons. « Si c’est les soldats de nos régions dehors, c’est pas pour nous sauver qu’ils viennent. On est les seuls à pouvoir exposer ce qu’ils ont fait. Nos destins sont liés. » Je tourne la tête vers le garde, puis à nouveau vers les autres. « Il faut qu’on coopère, ou on est tous morts. » (937 mots)

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Hiromasa Watanabe

Hiromasa Watanabe
Agent Alola

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Dim 14 Juil - 12:20
Le timing n’est pas à l’avantage des survivants de l’avion et encore une fois, leur vie est en jeu et leurs actes amènent les conséquences. Ainsi, les captifs tracent leur destinée et peut-être que si l’agent avait été un peu plus observateur sous la menace du canon, le fil de certains ne seraient pas sur le point de rompre. Les mots de Giacomo sonnent jusqu’aux oreilles de l’agent qui comprend l’incompréhension de son acte. Hiro essaie d’indiquer de son regard le reste du groupe en croisant celui du ranger. Son objectif principal est simple, que personne d’autre ne meurt dans leur groupe, mais pas que. A t-il eu tort de ne pas soutenir son ami et aurait-il dû neutraliser le rebelle…? Alors que le ranger complice de l’idée d’Hiro range les affaires du jeune homme dans son sac, l’agent desserre la force qu’il exerce sur son collègue. Justin n’a pas résisté à l’assaut de son collègue sous-expérimenté. Hiromasa relève le menton en direction du garde qui est en train d’hésiter, lui aussi ne comprenant certainement pas pourquoi l’agent a agi ainsi. Le garde commence à balayer du regard la salle, comme pour s’assurer que tout le monde est à sa place suite à l’agitation. L’agent soutient du regard la direction dans laquelle le garde observe et c’est à cet instant précis que tout le monde assiste, impuissant, à un acte d’une agilité et une simplicité impressionnante. Finalement, quelqu’un parmi les survivants a su prendre la situation à partie et lui aussi, porter sa pierre à l’édifice.

Tashi agit sous les yeux de tout le monde après avoir surgi de l’ombre. Pendant l’instant de panique, ce jeune homme a gardé un sang-froid professionnel. Sa discrétion lui permet de se retrouver dans le dos du garde en profitant du fait que ce dernier soit en train de ramasser l’arme rendue par le dresseur d’Alola. L’altercation entre les deux hommes fait jaillir une rafale de balles aléatoires. L’agent tourne le dos à l’action en entendant la détente et se retrouve à utiliser son corps comme gilet pour protéger Justin. La rafale est brève, moins de cinq balles et elle se termine par un craquement qui peut sembler familier. Le corps sans vie du garde tombe au sol, offrant au groupe un moment de répit. Tashi l’a compris en voulant prendre la parole. La cellule est ouverte, voilà peut-être enfin l’ouverture que les survivants cherchent pour s'échapper… puis… une seconde rafale de tirs et le silence.

Quand l’agent se redresse pour s'assurer que sous ses yeux, son ami n'a pas été touché, il ignore que derrière lui, leur sauveur est en train de rendre son dernier souffle. Un autre bruit lourd, semblable à celui qu’a fait celui du corps du garde tombant au sol, se fait entendre. Hiromasa n’a pas le temps de se retourner car le cri glaçant d’un des survivants vient glacer le sang de celui du jeune homme fraîchement majeur. Hiro se retourne et voit qui est la deuxième personne à être tombée au sol, il s’agit de Tashi. Le sang qui jaillit hors du corps de son corps criblé de balles se répand à une vitesse hallucinante alors que le sous-chef qui vient d’abattre un homme se met à hurler, ordonnant à tout le monde de se mettre au sol.

Sous la menace et le danger imminent, l’autre ranger revenu de son entretien (et seul visiblement…) s’interpose de son corps devant le canon de l’homme qui a conduit les survivants dans leurs quartiers. La prise de parole de Côme permet à Hiro de percuter un détail important par rapport à la situation qu’ils sont en train de vivre. L’agent se remplit de remords… Il se demande à quel point les choses auraient pu se dérouler si, au lieu de partager les informations sensibles à son ami, il les avait partagées avec le groupe entier.

Pendant que Côme tente de réfréner les envies de gâchettes du sous-chef en dévoilant ses connaissances, l’agent jette un coup d'œil au reste du groupe. La petite fille qui pleurait depuis la seconde rafale était dévastée, se tenant et regardant sa maman dans une grande inquiétude. Alors que sa maman dissimulait sa blessure par balle et sa souffrance, le sang jaillissant de sa main protégeant son épaule de trompe pas. Hiromasa enlève l’écharpe de fortune qu’il avait faite avec des restes de tissus et l’envoie en direction de la mère et de sa fille. Sans dire de mots, il montre de son bras valide une compression à effectuer au niveau de l’épaule. Sous la menace du fusil de Mussayev et étant éloigné d’elles, il ne peut rien de plus dans l’immédiat. Si Côme arrive à calmer le jeu avec le rebelle, alors, ils ont peut-être une chance de stopper l'hémorragie. Allongé aux côtés de son collègue, Hiromasa écoute attentivement les négociations du ranger pour cesser le carnage. Ses lèvres lui semblent brûlantes. Il a envie de confirmer les propos du double ranger mais il n’en fait rien. Une intervention autre que celle de Côme risquerait de mettre en péril la paix temporaire. Mais cela ne répond pas à la question principale que se pose l’agent depuis son entretien avec le chef. Pourquoi est-ce que les forces armées de son pays ont abattu leur avion ? Mais maintenant, une deuxième lui occupe tout autant l’esprit. Qui était vraiment celui dénommé Tashi pour avoir éliminé le garde avec cette aisance, mais aussi… Toujours au sol, Hiromasa tourne la tête vers Justin et lui chuchote. “Hey, Justin… celui qui nous a sauvé… Tu l'as vu avec lui depuis qu’on est là ?

Hiromasa désigne du menton et du regard l’homme qui a hurlé suite au décès de Tashi. Pourquoi pose-t'il cette question à son collègue ? La chute du corps inanimé de Tashi lui a rappelé quand il n’a pas réussi à rattraper convenablement le corps de celle qui a été abattue de sang-froid des suites de sa blessure à l'œil, dans cette même pièce auparavant. *Quand ce fut cette pauvre jeune fille qui a été exécutée, ce type a aussi hurlé ? Non, je ne me souviens pas. Nous étions sous la menace multiple de tous les soldats, cela peut expliquer son silence… Mais ce cri glaçant, comme une profonde tristesse. Se connaissaient-ils ? Merde…* Oui, Hiro vient de jurer. En même temps, compréhensible vu le contexte, puis, seuls lui et ses pensées le sauront, alors il peut se permettre d’évacuer le stress.
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Giacomo Tutti

Giacomo Tutti
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Dim 21 Juil - 20:21
Une fois de plus, tout va trop vite. Alors que je suis comme un con avec mes questions et mes incompréhensions, je joue les bons soldats. Hiro m’a demandé de récupérer son pokémon et son Motismart, ce que je fais. … Mais pour quoi faire ? Quelle est l’issue dans tout ça ? Je ne sais pas bien ce que le jeune agent de Police a derrière la tête. Ce qui est sûr c’est qu’il n’a pas anticipé le chaos qui a suivi, quelques secondes plus tard.

Tashi qui sort de l’ombre et bondit sur le milicien pour récupérer son arme. Une rafale qui me fait inconsciemment me baisser, par réflexe, sans bien savoir qui ou quoi est visé. J’entends un violent craquement qui me fait tourner la tête. Le soldat tombe au sol, Tashi veut poursuivre son initiative mais n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’une rafale, encore, retentit, suivie d’un cri puissant. Le corps courbé, je comprends quand même parfaitement que les balles lui sont adressées. Et une fois de plus… j’ai rien fait.

J’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit, comme tous les autres visiblement. Angel a l’air sacrément secoué. C’est lui qui a crié, je crois. Ils se connaissaient ? Le vieux est recroquevillé dans un coin. Hiro est toujours tourné vers Justin, comme par protection, et j’aperçois dans le couloir menant sur la porte de la cellule Côme et un autre garde. C’est lui qui a tiré. Ma respiration s’accélère et mon cerveau a du mal à tout assimiler, jusqu’à ce que mes yeux agrippent la flaque de sang qui grandit derrière le corps – ou plutôt le cadavre – de Tashi. Je reste un instant figé, comme ça. Rien ne sort de ma bouche. Une nouvelle fois le bruit des balles à mes oreilles.

Tashi ne se relèvera pas. Le seul gars de notre groupe à même de comprendre la langue de nos ravisseurs. Celui qui en savait beaucoup, peut-être trop. L'horreur de la guerre ne cesse de grandir devant nous, et il faut que j'arrive à passer outre.

Côme est le plus prompt à réagir, j’entends des bruits de pas et je le vois qui se positionne devant le garde qui a tiré, il parle sans que je n’assimile directement ce qu’il dit. Quand ça monte enfin jusqu’à mon cerveau, les pleurs de Sally me font me retourner vivement. Bon sang. Cette gosse vient de voir encore deux types mourir sous ses yeux. C’est déjà trop pour moi, alors pour elle… Hiro aussi est en train de regarder la petite blottie contre sa mère. Celle-ci se tient l’épaule et je remarque la tache de sang qui grandit sous sa main.

« Merde, Gina ! » De là où il se trouve, Hiro jette son écharpe de fortune et je la récupère à peine elle tombe au sol. Je capte le signe qu’il fait et je comprends qu’il veut aider. Je pourrais lui envoyer bien des trucs à la gueule… mais il n’est responsable de rien. C’est le chaos ici, c’est la merde puissance 1000, mais s’il y a bien des gens à sauver, c’est Gina et Sally ! Pour moi, c’est une évidence, alors je me rue sur la rousse, sans me soucier des ordres du milicien. Je m’agenouille auprès d’elle, et tant pis si mon genou droit proteste.

« Attends Gina, bouge pas. » En deux-deux, je me précipite pour lui faire un garrot et serrer l’écharpe au niveau de la plaie afin d’en ralentir l’hémorragie. « Ça va aller. » Je ne peux que remercier l’Institut pour nous avoir fait passer plusieurs sessions de « soins en situations complexes ». Si j’avais déjà connaissance de certains trucs, parce qu’il peut arriver tout et n’importe quoi sur un chantier, par exemple, savoir faire avec les aléas d’une mission Ranger et des différents pokémons qu’on peut croiser, ça aide d’autant plus. Alors je fais un nœud de façon à ce que ça tienne bien tout en ayant les mots les plus rassurants possibles pour la gamine qui pleure à chaudes larmes. « T’en fais pas Sally, ta maman va bien. »

Gina accepte le tout sans broncher, comme pour ne pas ajouter aux craintes de sa fille, et je vois dans son regard de la reconnaissance. J’ai un mouvement de tête et je me tourne vers Sally. « Tout va bien se passer. » Je ne sais pas si je le répète pour elle ou pour moi. Au-delà des larmes, je remarque d’ailleurs que la petite tremble de tout son corps. Le traumatisme. Un peu gauche, j’agrippe l’un des doudous et le colle contre sa joue, avec un sourire. Peut-être qu’elle a besoin de ça parce que la gamine le serre contre elle, avant de me serrer le bras également.

Mes yeux croisent ceux de la mère et je vois des larmes silencieuses à ses yeux. « Elle ne mérite pas ça... » me souffle-t-elle dans un murmure. Je n’ai rien à y répondre et je tourne finalement la tête vers ce qui se passe de l’autre côté de la cellule. Tout le monde est sonné mais Côme, lui, tente de parlementer. Je capte la fin de ce qu’il raconte. Faut qu’on coopère avec les rebelles.

« S’ils ont réellement besoin de nous, qu’ils arrêtent de nous viser de leurs armes, bordel ! » On est pas des Sapereau, merde ! « Ou qu’ils... » Je me ravise, sentant toujours l’étreinte de la petite contre moi. Ou qu’ils nous tuent de suite, qu’on en finisse ! Je me redresse, agacé, prenant appui contre le mur derrière moi. « Faut jouer cartes sur table, alors ! On a des pokémons, on peut être utiles ! Nous aussi on veut juste vivre, là ! »



(961 mots)

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Justin Thyme

Justin Thyme
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Région : Alola
Mar 30 Juil - 17:23
Ses oreilles sifflent. Sa vision est troublée, tout est flou autour de lui. Le pire, c’est la désorientation. Le coup, bien placé, lui provoque des vertiges. Cela n’arrange en rien son état déplorable. Même s’il le voulait, Justin n’est pas en capacité de se relever. La douleur dans sa cage thoracique s’est ravivée, et même amplifiée. Il tousse à plusieurs reprises, des gargouillis de sang qui se répandent sur le sol. Il n’a pas réfléchi avant d’agir et se retrouve dans l’incapacité de continuer ce qu’il a commencé. L’agent est impuissant, à la merci de ce mercenaire si personne n’intervient. Dans sa malchance, il a tout de même désarmé le militaire. Néanmoins, qu’est-ce que ça vaut quand on est étalé au sol de la sorte ? Ses pensées divaguent, il perd presque connaissance. Au-delà du bourdonnement incessant, il entend des voix autour de lui. Le dresseur d’Alola n’est même pas capable d’en déterminer leurs propriétaires et encore moins ce qu’elles disent. Sa seule option, c’est d’attendre. Attendre que cela passe. À plat ventre, il tente de se pousser avec ses bras, mais il a l’impression que son corps pèse une tonne.

Peut-être est-ce parce que quelqu’un fait pression sur son dos ? Un de ses bras est plaqué en arrière. Sa poitrine est encore plus comprimée, mais la douleur agit telle une décharge qui redonne un peu de lucidité à son esprit. Une nouvelle voix s’élève, à côté de son oreille. Celle de Hiro, il croit. Les sifflements s’estompent, les paroles deviennent de plus en plus compréhensibles. Quelqu’un d’autre, au loin, parle à son collègue. Qu’est-ce qu’il fait ? Non…L’idée traverse l’esprit de Justin. D’abord, il n’y croit pas, mais il parvient à tourner légèrement la tête pour valider cette hypothèse : c’est Hiro qui le maintient au sol. Si sa première réaction est l’incompréhension…Non, il n’y en a pas d’autres. L’agent n’a pas la force de se débattre, il ne sait pas quoi faire. Son collègue a parlé avec leur chef alors peut-être sait-il ce qu’il fait. Il l’espère. Que l’originaire de Doublonville n’ait pas fait ça pour rien. Giacomo a l’air de l’écouter, puisqu’il range son Pokémon. Ils sont réellement en train de se rendre ? Justin est dépité, mais il n'a pas le choix.

Tandis que le blond se résout à placer ses espoirs et sa confiance en Hiromasa, qui doit avoir une très bonne raison de faire ça, une ombre bouge au fond de la cellule. Étant braqué dans ce sens, Justin est aux premières loges quand Tashi se faufile derrière la garde. Il n’est pas étonné de le voir agir de la sorte, il a su se saisir de cette occasion. L’agent a eu un bon pressentiment à son sujet, il sait se battre. Cependant, il n’approuve pas forcément la méthode létale qu’il a employée. Dans le feu de l’action, le garde est parvenu à tirer. Quelqu’un a-t-il été blessé ? Justin n’est pas en capacité de le savoir, et même s’il est revenu à lui, il n’est pas en état de lutter contre la pression de Hiro pour se relever. « Laisse-moi, j’ai rien. » Dit-il à son partenaire, il ne faut pas perdre de temps.
La lueur d’espoir s’est vite éteinte. Une seconde rafale vient couper la phrase de Tashi. D’où vient-elle ? Justin s’impatiente, il s’agite, jusqu’à ce qu’il voie le corps du survivant s’écrouler froidement au sol, à côté du garde. Une flaque de sang s’étend petit à petit autour de lui. Aucun son ne sort de la bouche de l’agent, à contrario d’Angel. Le dresseur Alolien réalise à peine ce qui vient de se passer, qu’une voix au fort accent leur ordonne d’être au sol. Pour autant, son regard reste rivé sur les yeux de Tashi, sans éclats. Que se serait-il passé si Justin n’avait pas agi ? L’enchaînement de ces événements a pour point de départ sa propre action. Héroïsme, risque inconsidéré ? Il ne peut s’empêcher d'être responsable de cette mort.

« J’en sais rien, je les ai trouvés à deux endroits différents dans l’avion… » Répond-il à Hiro, énervé et désemparé face à la situation. Il profite de l’intervention de Côme pour parler. D’ailleurs, il est agréablement surpris par la réaction du Ranger. S’interposer de cette façon, alors qu’on est pointé par une arme, ça impose le respect. Et puis Justin réfléchit à cette question de Hiro. Se connaissaient-ils ? Certes, ils n'étaient pas exactement au même endroit de l'avion, mais leurs positions étaient plutôt rapprochées. « Enfin…Tashi avait l’air de suivre Angel et de se préoccuper de lui… » Quand ils ont été jetés dans les véhicules, notamment, ou même tout à l’heure dans la cellule. Mais pourquoi avoir caché leur lien, s’il y en a bel et bien un ? Non, ce n’est pas possible. À moins qu’Angel soit la cible - la fameuse chose pour laquelle l’avion a été abattu -, depuis le départ, et que Tashi le protégeait ? Justin est hésitant, il a peur que ces événements altèrent son jugement, de tout remettre en question. Ce climat instable est des plus détestables.

Tant pis pour la sûreté, au point où il en est. Puisque Côme parlemente avec le chef des miliciens, et que Giacomo est resté debout pour s’occuper de Gina - qui a été touché par une balle perdue - Justin se relève à son tour, difficilement. Une fois stable, il essuie le sang qui lui a coulé sur le côté de la bouche avant de lever les mains en l’air. « Je vais voir Angel. » Murmure-t-il à Hiro. Il n’est pas doué pour désamorcer les situations comme celle-ci, de toute façon, il laisse ça aux autres survivants. Son objectif est d’en savoir plus sur tout ce bordel, alors il avance avec délicatesse, en prenant soin de contourner toute arme pouvant être par terre, pour se rapprocher d’Angel. Ce n’est pas facile, dans son état, il titube et crache à nouveau du sang. « Ça va, t’as rien ? Désolé, c’est de ma faute… » Dit-il en regardant le corps sans vie de Tashi.





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Miss E

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Sam 3 Aoû - 8:49


Côme

Mussayev est sous tension. Les dents serrées, le doigt posé sur la détente, il te fixe d'un œil furieux avant de balayer la cellule du regard. Tu vois ses doigts se crisper sur le garde-main de son arme, ses lèvres trembler de colère. Puis il laisse échapper un souffle bref et lourd, et murmure dans sa barbe.

- Ahmoq holat.

Son regard se fixe dans le tien. Ses yeux ne reflètent aucune bienveillance. Aucune patience. Pourtant, il articule entre ses dents serrées.

- Dernière chance. KET ! DANS CELLULE !

Il agite le canon de son arme en direction de la cellule. Il veut le calme, l'ordre. Au loin, les fusillades résonnent toujours. En tendant l'oreille, tu peux même entendre les cris des combattants. C'est là que tu remarques. Peut-être sont-ils trop loin pour que tu puisses les percevoir ? Mais tu n'entends aucun mot que tu ne reconnaisses. Seule la langue de Mussayev se fait entendre.
D'ailleurs… non, la distance n'est pas en cause. Car le bruit des combats semble se rapprocher.


Hiromasa

Gina t'adresse un regard reconnaissant lorsque tu lui apportes ton aide. Suivant tes instructions, elle en profite pour tenter de rassurer sa fille, tant bien que mal.
Lorsque tu t'intéresses à nouveau à Angel, celui-ci est prostré, immobile, à genoux. Il pleure silencieusement, fixant le sol. Il semble dévasté, mais est-ce à cause de la mort de Tashi, ou de l'accumulation des événements pour un jeune homme manifestement sensible ? Difficile à dire.

En revanche, ce qui est évident, c'est la panique de l'homme en costume. Il est recroquevillé dans un coin de la cellule. S'il pouvait s'enfoncer dans le mur, il le ferait avec plaisir. Ses yeux fixent la scène avec terreur, et il respire rapidement et lourdement. Là où Angel est dévasté par le désespoir, cet homme, lui, est possédé par la terreur. Etrange pour quelqu'un d'apparemment aussi confiant que lui.


Giacomo

Lorsque tu te précipites vers Gina pour lui porter secours, tu prends la suite d'Hiromasa qui a déjà fait une partie du travail. Tu peaufines son garrot, appliques tes connaissances pour limiter les dégâts au maximum. Gina semble reconnaissante, mais malgré tout inquiète. Pour sa fille, avant tout ; rien de surprenant. Sally serre le doudou que tu lui donnes comme si sa vie en dépendait, ce qui n'est d'ailleurs peut-être pas loin de la réalité.

Lorsque tu t'emportes, Mussayev décale le canon de son arme dans ta direction. Il t'a vu à l'œuvre, tu sens qu'il se méfie de toi. Si la tentative d'apaisement de Côme semble porter ses fruits, tes arguments n'ont pas l'air de faire mouche.

- Restez dans cellule, j'ai dit ! Ket !

Laisser des prisonniers prendre part au combat et utiliser leurs pokemons ? Autant les libérer tout de suite. Bien sûr, votre soutien pourrait leur être utile. Mais serait-il suffisant ? Le ratio bénéfice-risque leur serait-il favorable ? Mussayev semble avoir décidé que non.

Depuis le fond de la cellule, tu entends les bruits de combat qui proviennent de la rue, depuis le soupirail en hauteur. Ils se rapprochent. Ils se rapprochent au point que tu entendes des bruits de course. Des râles d'agonie. Des rafales de plus en plus proches. Vous serez bientôt pris dans les combats.


Justin

Angel. Ce jeune homme réservé, un peu froussard. Quel lien peut-il avoir avec Tashi ? Lorsque tu t'approches de lui, il reste prostré, le visage alourdi de larmes. Il respire par à-coups. Sans te regarder, il répond d'une voix fébrile.

- Je… non… c'est… Ca va. Je…

Il tente de garder contenance. De ne pas craquer. Les mots sortent difficilement de sa gorge. En le voyant, tu réalises qu'il n'a pas l'air particulièrement dévasté de tristesse. Seulement… épuisé. A bout. Il a le regard d'un homme qui en a trop vécu. Et tu réalises que, depuis le crash, Tashi s'est toujours montré protecteur envers Angel. Il lui parlait, malgré son évident côté taciturne. Il l'aidait. Si cela peut suggérer une relation pré-existante entre es deux hommes, ce peut simplement être le hasard qui les a rassemblés. Après tout, c'est toi qui les as secourus, tous les deux. Peut-être qu'Angel voyait en Tashi un protecteur, et que sa perte, en plus de se cumuler à tout le reste, lui était plus lourde que les autres pour cette raison. Peut-être.

Alors qu'Angel essaye d'articuler, et que Mussayev beugle pour vous faire rentrer dans la cellule, tu entends des cris provenir de la rue sur laquelle donne le soupirail de votre prison. La fusillade est toute proche, juste derrière le bâtiment.

---

Mussayev tourne les yeux vers l'entrée du parking, puis vers vous.

- KET, SHOSHILING ! KET ! ENTREZ DANS CELLULE, VITE ! ENTREZ DANS...

Une explosion retentit depuis la rue. Les murs du parking tremblent. Des gravats sont projetés dans la cellule par le soupirail. Mussayev perd l'équilibre, avant de se rattraper. Des cris résonnent. Des gens entres dans le parking en courant. Mussayev se tourne. Il lève son arme.

BRA-TA-TA-TA

Quatre soubresauts animent le lieutenant, alors que le sang gicle dans les airs. Il titube, lâche son arme, un gargouillis humide sort de sa bouche, suivi d'une gerbe de sang. Puis il tombe en arrière, comme si tous ses muscles lâchaient en même temps.

Les voix résonnent. Deux, peut-être trois personnes, en train d'entrer dans le parking. Au sol, devant la cellule, deux fusils d'assaut, abandonnés par leurs propriétaires. La seule issue est devant vous. Vous n'avez plus que deux options.

Vous rendre, ou combattre.



Modération:


avatar ©️ Cori Cometti ©️ 柚木昌幸 (minillustration)
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Hiromasa Watanabe

Hiromasa Watanabe
Agent Alola

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Région : Alola
Sam 10 Aoû - 13:49
Malgré les différents profils et les personnalités singulières qui ont pris les initiatives au sein du groupe et malgré les moments de flottements et d’hésitations, les fortes têtes essaient d’agir pour favoriser la survie du plus grand nombre. Le ranger qui fait bouclier de son corps en négociant avec le sous-chef donne de précieuses secondes au reste des survivants. Les quelques mots échangés entre les deux agents donnent du grain à moudre pour Hiromasa, toujours plus préoccupé par la logique et les réponses qu’il essaie de trouver. Sans rien rajouter de plus auprès de son collègue, le nouvel agent laisse tranquille Justin qui entend et ressent l’agacement de ce dernier. Malgré la grande complicité entre les deux dresseurs d’Alola, le blondinet reste le supérieur d’Hiro, à lui de s’adapter à son ami, surtout que l’attitude lâche du garçon aux tâches de rousseur est loin de correspondre au tempérament de son ami. Dans tous les cas, cela ne répond pas encore aux inconnues de toutes ces équations… Hiro laisse Justin prendre l’initiative auprès d’Angel, en même temps, c’est celui qui a le plus eu l’occasion de l’observer et de discuter avec lui. De même que pour Giacomo qui a eu le bon réflexe de s’occuper de la mère et de sa fille depuis que les survivants sont réunis. Le dernier civil reste le vieux monsieur avec qui Hiro a échangé quelques mots. Même si le chantage de cet homme a refroidi l’agent, il ne doit pas le négliger et de toute façon, les autres survivants sont déjà bien pris en charge par les fortes têtes du groupe. Surtout que ce vieil homme semble possédé par la terreur; recroquevillé dans son coin, le corps tremblant, il est terrorisé. Comme une évidence, l’agent interprète son attitude de tout à l’heure comme une réaction naturelle et simple aux stimuli angoissants qu’ils enchaînent depuis le crash de l’avion. L’agent s’est-il laissé avoir par son expérience passée, ignorant que beaucoup d’êtres humains n’ont jamais vécu d’horreur ou de drame similaire à ceux qui ont forgé sa propre expérience et robustesse ?

A son tour, le jeune agent veut agir et pose la paume de sa main encore valide pour s’aider à se redresser alors que Mussayev ne cesse de demander aux survivants de rester dans la cellule en menaçant de son arme. Les attaques en dehors de cette cellule sont de plus en plus oppressantes et bruyantes. Toujours assez proche de la porte blindée, du corps sans vie de Tashi et de Côme face à Mussayev, Hiromasa s’assoie sur ses jambes, plaçant ses deux bras (le gauche a plus de mal à se positionner à cause de sa blessure) en grimaçant derrière sa tête. Encore une fois Mussayev, plus patient que son chef, somme au groupe d’entrer dans…

Une explosion et un souffle chaud font vibrer les pierres de la cellule. Un amas de poussière envahit la partie supérieure de la cellule et finit par stagner dans l’air ambiant. L’explosion sonne et surprend tout le monde. Les personnes qui attaquent le bunker passent aux choses sérieuses et vu les moyens utilisés et le manque de finesse, visiblement, ils ne comptent pas laisser de survivants. Le même sort est-il réservé aux survivants du crash ?

Hiromasa tousse dans son bras, encombré par les débris volatiles avant de lever la tête pour évaluer la situation. Des bruits de course se mélangent aux cris. L’agent observe Mussayev se relever et tendre son arme avant qu’une autre rafale de balles se fasse entendre. Ces détonations sont celles du bruit des balles qui jaillissent des canons, le groupe ne l’a que trop entendu depuis qu’ils se sont écrasés dans ce pays… Hiromasa balaie très vite du regard l’ensemble des personnes dans la cellule pour se rassurer que personne n’a reçu de balle perdue puis, le bruit du corps de Mussayev tombant au sol accapare toute son attention. En dehors de la cellule, beaucoup d’agitations. Le dresseur d’Alola sentit une impulsion dans tout son corps et se redressa précipitamment, courant en direction de la porte blindée et de Côme.

L’agent tire par le bras celui du ranger à la chaussure manquante à l'intérieur de la cellule. Le groupe peut remercier le ranger qui a pris d’énormes risques en faisant face au sous-chef et Hiro en a pleinement conscience. Mais à partir de maintenant, c’en est trop pour lui, il doit se sortir les doigts, moins cogiter et enfin agir. Après avoir traîné de force et profitant de l’effet de surprise pour traîner Côme dans le cellule, l’agent utilise toute l’adrénaline accumulée pour tirer le corps sans vie de Mussayev à l’intérieur de la cellule avant de récupérer de son bras valide l’arme que leur tourmenteur possédait avant de la tendre à Côme. “Donnez cette arme à Justin s’il vous plaît !” L’agent reste poli mais il a déjà remis l’arme qu’il avait dans les mains à Côme. Toujours de son bras valide, il récupère quasiment à ses pieds l’arme qu’avait subtilisé Tashi. En prenant la première arme, il s’est rendu compte que de son bras valide, il pouvait porter l’arme. Après avoir attrapé la deuxième arme, il passe la tête dans la sangle pour avoir ses deux mains libres et laisser son arme suspendue à son épaule valide.

Les voix des assaillants qui assiègent le parking se rapprochent dangereusement. Hors de question pour l’agent d’attendre de connaître les intentions de ces derniers. Pour lui, ce sont des ennemis et se dit qu’au pire, si ce sont des sauveurs, ils auront le temps de s’en assurer. Pour leur assurer quelques minutes de répit, Hiromasa plaque tout son dos contre la porte blindée et commence à pousser sur ses jambes pour la fermer. Son plan est de se barricader dans la cellule, le temps qu’ils puissent tous se préparer à agir. Même si elle est blindée, la porte ne résiste pas à la force exercée par l’agent. BAM CLIC. Les voilà maintenant de nouveau enfermés dans la cellule. “On n’a pas de temps à perdre ! Maintenant que nous sommes armés, trouvons un moyen de quitter cette cellule… Trouvons un autre passage que par cette porte blindée !

Après avoir fermé la porte, Hiro fouille Mussayev. Fouiller un cadavre est une expérience étrange et peu agréable, surtout qu’il baigne maintenant dans une belle flaque de sang. Mais si jamais il pouvait tomber sur un téléphone, une radio ou des clés… N’importe quoi que le sous-chef possédait pourrait être utile à un moment ou un autre, il en est persuadé.
Après avoir fouillé le sous-chef, l’agent se relève et s’approche du vieux monsieur effrayé en lui tendant la main pour l’aider à se relever. “Prenez ma main, respirez un bon coup ! C’est notre chance de nous en sortir !
Même si le contexte ne s’y prête pas et que le visage de l’agent est recouvert de sueur et de crasse, il adresse à cet homme son sourire chaleureux dont il a le secret avant d’adresser un regard à son collègue puis à Giacomo ainsi qu’au reste du groupe. “Remplissons mon sac et tout contenant avec un maximum de ressources utiles dans la caisse, nous en aurons besoin ! Quelqu’un a repéré un passage qu’on pourrait se créer ?!

L’agent parle avec un ton autoritaire car au vu de la situation, il estime que l’expérience et la formation que Justin et lui ont suivies au Glaive sont leur meilleure chance de s’en sortir. N’est pas agent qui veut. En tout cas, le doute et la crainte ont quitté les expressions faciales d’Hiromasa qui n’affiche que détermination et volonté de vivre.

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1 267 mots








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Côme Potte

Côme Potte
Ranger Sinnoh

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Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
Dim 1 Sep - 17:09
C’est un petit miracle que Mussayev ne tire pas et reste simplement les mains crispées sur son arme. Jacquot se joint à moi pour essayer de le persuader que nous pouvons faire équipe, mais les tempéraments sont échauffés et le ton qu’il emploie n’est sans doute pas assez diplomate au goût du garde qui nous ordonne de retourner dans la cellule. Avec les oreilles qui bourdonnent encore des tirs précédents, la peur en percevant tout de même le bruit des combats qui se rapprochent… Je ne peux pas faire grand chose sinon m’exécuter. Je dois enjamber les corps sans vie pour pénétrer dans la cellule, ma claquette manquant de me faire un vol plané lorsque je pose le pied dans une flaque de sang. Il manquait plus que ça, c’était pas suffisant que je n’ai qu’une claquette et un pauvre tour de cou en guise de protection, voilà que j’ai du sang sous les semelles maintenant. Voir le tour de cou me fait penser à celui qui me l’a donné, et qui n’en aura plus besoin désormais, son corps inerte jonchant le sol près de l’entrée de la cellule. Je me demande si je commence à m’habituer à la mort ou si c’est le choc et le traumatisme du moment que nous vivons qui m’inhibe. J’imagine que j’aurai ma réponse plus tard. Si nous sortons d’ici vivants.

L’explosion et les secousses qui s’en suivent nous surprennent tous. Je manque à nouveau de tomber, mais me rattrape à la porte, toujours sur le seuil. Derrière moi, j’entends des cris et me retourne juste assez rapidement pour me faire asperger le visage de gouttes de sang. Une dizaine, un millier, je serais bien incapable de le dire, mais je cligne plusieurs fois des yeux tout en pinçant les lèvres, alors que le corps de Mussayev tombe en arrière et que je vois une nouvelle gerbe de sang s’échapper de sa bouche. Cette fois, elle a le mérite de ne pas m’éclabousser. Je fais deux pas en arrière, dans la cellule, manquant de buter à nouveau sur un cadavre, et je me mets à tousser lorsque la poussière continue à s’élever dans la petite pièce. Des voix dehors se rapprochent. Ceux qui ont exécuté Mussayev, et qui viennent pour nous exécuter nous. Je ne suis pas figé sur place, du moins, pas par la peur, mais j’ai du mal à identifier ce que je devrais faire à ce moment là. C’est alors que quelqu’un me tire vers l’arrière, par le bras, pour me faire rentrer pleinement dans la cellule et m’éviter de rester sur le seuil. Le même homme, dont je reconnais le visage comme celui d’un des survivants, celui qui avait parlé au chef en premier, agrippe le corps de Mussayev pour le traîner dans la cellule. Machinalement, ne sachant trop quoi faire, je l’aide. « Je croyais qu’il serait moins lourd après avoir perdu autant de sang ! » Ça me semble logique pour le coup. Je n’ai pas traîné beaucoup de cadavre dans ma vie. C’est le premier.

Les bruits de pas qui se rapprochent, et des mots que je ne comprends pas qui résonnent, sont suffisants pour que mon cœur se mette à devenir fou dans ma poitrine. Si les coups de feu et l’explosion m’ont assourdi momentanément, cette fois-ci c’est la panique qui revient avec force et me met un nouveau bocal sur la tête. L’homme qui a tiré le corps de Mussayev le désarme et me met le fusil dans les mains en me disant de le donner à quelqu’un — Justine, je crois ? — et je reçois l’arme en la tenant contre ma poitrine, ne sachant pas trop quoi faire avec, avant d’imiter l’homme en passant la tête par la sangle. Je regarde l’arme un instant, la vision floue, et je m’aperçois qu’il pleut. « Il pleut ! » Je lève la tête mais non, le plafond est toujours au-dessus de nous. Et puis je comprends. Comme quand je criais dans l’avion. La pluie, ce sont mes larmes. Je pleure de panique, et lorsque les voix se rapprochent à nouveau, j’agis d’instinct, comme si je savais ce que je faisais, alors que pas du tout. Je pointe l’arme devant moi, par l’ouverture de la porte, je ne vise pas, j’ai les yeux fermés, j’appuie sur la gâchette, je crois. J’ai l’impression de tirer, mais je n’en sais rien. Ça dure cinq secondes, dix, tout au plus, puis je lâche l’arme qui retombe contre ma poitrine, la sangle étant autour de mon cou, et je vais pour faire les quelques pas nécessaires pour aider à fermer la porte, sauf que cette fois-ci, ma claquette glisse sur tout le sang qui s’est répandu au sol, et je tombe vers l’avant, me rattrapant comme je peux mais je finis à plat ventre par terre, le souffle coupé par l’arme coincée entre le sol et moi, signe d’un bon hématome à venir, les mains dans le sang, une partie du visage aussi. Cette journée n’est décidément pas la mienne.

Lorsque je me redresse et m’assois au sol, je suis encore plus désorienté qu’auparavant, si c’est seulement possible. Je dois avoir fière allure avec ma claquette et la moitié de mon corps ensanglanté. Heureusement, ce n’est pas le mien. Enfin, je crois ? Je ne suis plus sûr de rien. La seule chose dont je suis sûr c’est qu’on m’a demandé de donner l’arme à Justine. Mais qui est-elle ? En regardant les autres survivants, malgré la poussière encore ambiante, la conclusion est simple. Il n’y a que deux Justines possibles parmi nous. Et clairement, ça ne peut pas être l’une d’elles. Je me relève et regarde celle qui doit être Justine. « Mais, je vais pas donner un fusil à une fillette ! » Je me retourne vers celui qui m’a donné la directive. Il est en train de faire les poches de Mussayev. « C'est pas beau de détrousser les morts. » Et il parle déjà de ce que nous devons faire pour sortir de là. Pas sûr qu’il soit la voix de la sagesse pour l’instant cela dit, s’il veut que je donne une arme à une enfant et qu'il joue les pilleurs de tombe…

« Par là, c’est la seule issue. Mais il faut qu’on se couvre le visage à cause de la poussière si on arrive à défoncer le mur. » Je désigne la lucarne où des gravats sont déjà passés et encastrée dans un mur qui ne semble pas en très bon état. Dépité, je baisse les yeux vers le tour de cou désormais ensanglanté que j’ai toujours au pied… J’imagine que ça devra faire l’affaire. (1112 mots)
Résumé:


Côme rêve en teal.
 
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