La semaine s'est achevée, je vais pouvoir me reposer. Mais ce n'est pas dans mes plans, aujourd'hui. J'aurais aimé sortir, mais l'accident de train d'il y a quelques jours en a décidé autrement. Le temps qu'ils réparent les rails, je me retrouve bloquée ici. Le calme a ses mauvais côtés aussi. L'ennui n'est pas bien loin, même si je fais tout pour le tromper. Je dresse la liste de mes activités potentielles. Mon potager ? Déjà fait. Tout est entretenu et il est encore trop tôt, trop de risques de gelées, pour l'élargir à d'autres variétés. Donc d'ici quelques semaines, rien à faire de ce côté là. Une ballade ? En vélo ou à pied ? Avec cette fine pluie, c'est faisable, mais ça ne me donne pas très envie. Ce n'est pas impossible que ça dégénère une fois loin de chez moi, en ce début de printemps.

Alors que me reste-t-il ? Je parcours ma bibliothèque. Elle est presque vide. Je n'achète quasiment plus que des livres de médecine, quand ils ont de bons retours de la profession, mais pour un jour de repos, je préfère m'orienter vers une fiction. Un cadeau que je n'ai jamais pris le temps de lire. On dit que c'est l'intention qui compte, mais ce n'est pas ce que j'aurais pu me choisir. Tant mieux. Parce que s'il a une utilité aujourd'hui, on ne peut pas dire que c'est un mauvais cadeau. Je me pose dans mon canapé et je suis rapidement rejoint par Jane, que je caresse distraitement par moments. Et malgré l'agitation de certains de mes compagnons, le silence s'installe, d'abord pesant puis oppressant.

Finalement, même s'il n'est pas encore l'heure de passer à table, je décide de me rendre en centre-ville. Le restaurant est l'un des lieux les plus vivants de Guthbord. Je glisse mon livre dans un sac. J'ignore si je parviendrais à en apprécier l'histoire, mais en l'état, les conditions actuelles ne lui laissent pas de réelle chance. Et dans le cas contraire, j'aurais toujours la possibilité d'échanger avec d'autres. De ma courte expérience, il y a toujours quelqu'un là-bas un samedi. Et même si j'ai un peu discuté hier, il y avait trop de monde pour pouvoir nouer une conversation plus approfondie.

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Entraînement : Baru niv. 30 (0), Rust niv. 27 (0), Camille niv. 61 (3)
Reproduction : Leuphorie

J'ouvre la porte du garage sur une pluie plus intense que quelques dizaines de minutes plus tôt. Je me réjouis de mon choix de rester en intérieur et je tire sur les pans de mon manteau pour me couvrir autant que possible. Le temps de fermer derrière moi, la selle de mon vélo est déjà luisante et constellée de gouttes d'eau que je chasse comme je peux du plat de ma main. Le restaurant d'Alban n'était qu'à quelques minutes de marche mais je préférais la rapidité de ce moyen de transport et avoir l'espoir, certes mince mais espoir tout de même, de parvenir à destination avant d'être trempée jusqu'aux os.

Les pavés de la place sont plutôt bien entretenus, moins entretenus mais peut-être plus protégés que ceux des grandes villes - et plus respectés - mais je les sens défiler sous mes pneus. La régularité du relief a un côté agréable quand j'ai davantage l'habitude des routes aux nombreux nids de poule ou chemins en pleine nature. Mais je n'ai pas le temps d'en profiter. Je ralentis avant de descendre de selle et je pose mon vélo contre le mur, où le auvent devrait le protéger un minimum des intempéries. L'eau peut vite virer à la rouille si l'on n'y prête pas attention, donc autant l'éviter. Un instant, je me rappelle que la prudence serait de l'attacher à l'un des montants, chose que j'aurais fait à Motorby sans hésiter. Mais à Guthbord, cette pensée est d'un ridicule… Ma prudence est excessive. Ici, tout le monde se connaît. Les méfaits se savent et circulent. Sans spécialement vivre dans la peur, on se garde bien de se mettre les voisins à dos, au risque de se prendre un retour de bâton bien costaud.

Heureusement pour moi, ce n'est pas mon cas. Il y a toujours quelques personnes fermées à mon égard, mais j'ai l'impression qu'on m'apprécie, dans l'ensemble. On ne viendrait pas encore partager un secret avec moi, à part peut-être la petite Meredith. Ce n'est pas bon, un tel fanatisme. Dire que je ne suis arrivée que troisième, qu'est-ce que ça aurait donné si j'étais élue The Artist ? Il faut que je la protège. Même dans une communauté aussi bienveillante, il vaudrait mieux lui apprendre à éviter les ennuis.

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Entraînement : Rust niv. 29 (0), Obalie niv. 20 (0), Grindur niv. 25 (0)
Reproduction : Embrylex S

Je pousse la porte et je me sens comme revenue un mois plus tôt. Alban est là, évidemment, c'est quand même son établissement. Mr Bryan également, comme souvent. Mais pas Billy. C'est quand même bête, tout ça. Des années d'amitiés compromises pour quoi ? Si seulement on pouvait contrôler ce genre de choses. J'aurais peut-être dû écouter les avertissements. "Les amitiés fille-garçon, ça n'existe pas." Je n'ai jamais voulu y croire. Une généralité pareil, ça n'a absolument aucun fondement. Et puis, nous avions tous deux eu des relations, chacun de nos côtés, alors je les prenais comme preuve. Non, je ne pouvais vraiment pas renoncer si facilement, comme ça, sans raison valable. Je tenais trop à notre relation mais ce qui est arrivé est arrivé. Avec les deux canailles qui se cherchent là-bas, je vois presque mon ami s'installer sur la chaise en face de moi, fantomatique. La solitude me prend comme un coup de poignard. Qui je peux inviter en dernière minute quand ça ne va pas ? Qui je peux surprendre en passant à l'improviste pour passer une bonne soirée ? Raconter le bon comme le mauvais ? Demander son avis sur les sujets importants ? Mes parents, peut-être. Mais je suis partie si loin et le temps n'est pas la ressource qu'ils me consacrent le plus. C'est est au point où je ne suis pas certaine de ce qu'ils choisiraient si on les forçait à choisir entre la pension et moi. Peu importe l'amour qu'ils me portent, la Ferme est devenue leur raison de vivre. Et même si un tel dévouement envers leur travail et leurs responsabilités est admirable, je ne peux pas m'empêcher de pincer mes lèvres chaque fois que je le mesure.

Je fais un signe de main à Alban et il abandonne temporairement le doyen pour prendre ma commande. Il a une aura bienfaisante, il suffit pour lui de s'approcher de ma table pour qu'un sourire revienne sur mon visage. Si seulement le monde avait plus de gens comme ça, tout irait mieux. Quand il repart derrière son comptoir, je le vois glisser un signe pas si discret à l'égard de Mr. Bryan. Ce dernier se lève alors, comme par hasard, pour se planter devant moi, prendre la chaise et s'y asseoir sans me demander mon avis.

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Entraînement : Baru niv. 33 (0), Obalie niv. 22 (1), Grindur niv. 27 (1)
Reproduction : Embrylex S

Par ce geste, il dissipe les dernières bribes de la silhouette imaginaire de Billy. Je ne réagis pas. Même si mon cœur aurait préféré qu'il reste, c'était sans doute la meilleure chose qui aurait pu se passer pour moi. Ressasser ne sert à rien. Je ne peux qu'attendre que les choses se calment de son côté.

- Alors ? Comment ça va depuis la dernière fois ?
- Good morning Mr. Bryan. En dehors d'un problème avec une élève - rien de grave rassurez-vous - tout va bien, et vous ?
- Tout va bien ? Je n'y crois pas une seule seconde. Comment une jolie jeune fille comme vous pourrait afficher une telle tristesse si tout allait bien ?
- Rien de neuf, en tout cas.

Derrière ses airs grognons, Mr. Bryan est un homme réellement à l'écoute. Peut-être que ce n'est qu'une manière de rompre l'isolement ou de vivre par procuration, à l'origine, mais il sait trouver les bons mots. Et, pour quelqu'un qui débarque comme moi, c'est une source très appréciée de renseignements sur tout le monde. Quant à ce que je pouvais lui offrir en retour, il s'intéressait tout autant à des années de ma vie dont il ignorait encore la majorité des détails. Jusque là, sa curiosité n'a rencontré pour seule que son rejet de la ville. S'il accepte sans hésitation mes histoires, je crois qu'il me faudra encore attendre un peu pour son estime. Ces belles paroles ne sont que la surface qu'il souhaite exprimée, mais son corps trahit encore son opinion à l'égard des citadins.

- Bon, et donc, quelle est cette histoire avec cette jeune enfant ?
- Mr. Bryan, vous savez bien que je n'ai pas le droit de vous parler de mes patients.
- Ah oui ? Ça alors… Maudis Alzheimer.
- Il faudrait penser à entrer en maison de retraite, si vous commencez à perdre la tête.
- Jamais !

Un éclair s'allume dans ses yeux. Je note : sujet sensible, plaisanterie à mes risques et périls. Pourtant, il ne semble pas d'actualité. Malgré son âge, il est toujours très capable et, quand il m'en parle, sa fille a l'air d'être assez présente pour lui et son petit-fils dans une moindre mesure. C'était une bonne alternative, quand elle est disponible du moins. Tout le monde n'a pas la liberté de devenir l'assistant de ses parents âgés.

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Entraînement : Baru niv. 34 (2), Rust niv. 31 (0), Grindur niv. 30 (0)
Reproduction : Embrylex S

C'est la dure réalité de notre monde. Se tuer à la tâche le jour pour gratter l'argent pour vivre, mais passer la soirée et le weekend à ne rien faire, trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Et quand vient la retraite, on ne l'inactivité nous pèse car on ne sait profiter du temps qu'il nous reste et le corps et l'esprit nous lâche peu à peu. Malgré toute la volonté dont on peut faire preuve, ce modèle nous rattrape toujours, à des degrés plus ou moins forts. Et personne n'en est gagnant, même pas les richissimes chefs d'entreprises dont les épaules ne peuvent pas supporter le poids d'un tel empire. On passe notre temps à construire nos propres entraves et, au milieu de tout ça, la famille n'a plus de place, ni le soi.

Je n'ai pas le loisir de m'interroger sur ce que je ferais à la place de Misses Bryan. Je connais déjà mon futur, la retraite à venir de mes parents est déjà toute tracée. Il faut bien quelqu'un pour s'occuper de la pension. Si personne ne s'y intéressait, ils ne pourraient pas s'empêcher de continuer de travailler, malgré l'arthrite et les rhumatismes. Et même si je parvenais à les convaincre de vendre, après une lutte des plus épiques - et des plus épuisantes - c'est toujours le lieu qui m'a vue grandir. J'y ai passé toute mon enfance et, quand le jour viendra, j'en reprendrai la charge, et celle de mes parents par la même occasion. Les choses sont ainsi, mais il me reste de longues années à vivre avant d'y repenser. Tant que les mots de dos ne sont que passagers.

Mais un jour… Un jour, mon père ressemblera à ce vieillard, posé devant moi. Un gentil qui n'aura pour la première fois de sa vie plus rien à accomplir. Une coquille vide sans son travail. Il reprendra la peinture, mais se lassera vite, ou du moins aura besoin de trouver autre chose. Eux qui n'ont jamais accepté de prendre des vacances, qu'il faut surveiller pour qu'ils acceptent les recommandations des médecins… Savent-ils au moins qui ils sont ?

- Je pense que ça ira de ce côté là. C'était bien essayé, mais je ne me ferais pas plus avoir que les autres fois.

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Entraînement : Baru niv. 35 (1), Rust niv. 31 (2), Obalie niv. 25 (0)
Reproduction : Embrylex S

- Ça va, ça va… Ça aurait pu.
- Peut-être un jour, mais ça m'étonnerait. Non, par contre, ce que je peux vous dire qui n'a rien à voir avec la médecine, c'est que j'ai une… disciple, en coordination. Je ne sais pas pour combien de temps, mais en tout cas, elle a de la détermination et de l'énergie à revendre. Pour le talent, je ne sais pas encore, mais si elle ne baisse pas les bras, elle deviendra peut-être une grande coordinatrice.

Il soupire. Il a l'air profondément agacé. J'ignorais que la coordination était un sujet si problématique, mais je ne vois pas ce que j'aurais pu dire d'autre. Depuis quand les discours sur la force de caractère et le dépassement de soi pouvait cliver le débat ?

- Quoi donc ?
- Ecoutez…

Étonnement, il réfléchit avant de parler. Il choisit ses mots avec attention, plutôt que de les saisir à la volée.

- Je n'ai rien contre la coordination…
- Mais… ?
- Je sais que vous vous débrouillez dans la discipline et tout, mais au fond, pourquoi ne pas chercher une activité qui demande moins de déplacement ? C'est pas terrible, ça…
- Euh… Oui, en effet, mais c'est une question de priorité. Il n'est pas toujours nécessaire d'aller loin. On peut totalement se limiter aux concours de Galar et de Kalos, histoire de pouvoir y aller par train.

L'empreinte écologique a toujours été une de mes préoccupations principales. J'ai dû faire quelques écarts, parfois, c'est vrai, mais j'ai pu tenir mes principes la plupart du temps. Pourtant, ma réponse n'a pas l'air de le convaincre. Je lui lance un regard interrogateur. Je ne suis pas une grande adepte des non-dits. Comment je suis censée gagner des points quand j'ignore pourquoi j'en perd ?

- Et bien… Comment dire ça ? C'est pas très…
- J'ai compris.

Il ne pourra jamais l'avouer par des mots, mais on n'en revient toujours au problème de base. Les étrangers. Guthbord avant tout. Mr. Bryan n'a jamais connu autre chose que ce village, je suppose que ça n'aide pas. Si je l'invitais à m'accompagner une fois, juste histoire de lui prouver l'infondé de sa peur, même si c'est à Galar, même si ce n'est que Skyfford juste à côté, je suis certaine qu'il y verrait une agression.

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Entraînement : Rust niv. 33 (1), Obalie niv. 27 (1), Grindur niv. 30 (2)
Reproduction : Embrylex S

- Sans vouloir vous manquer de respect, laissez-moi juste vous dire que vous avez tort.

Il hausse les épaules et se détourne. Il se lève, prend ses affaires et me salue poliment avant de retourner au comptoir. Je ne crois pas qu'il m'en veuille réellement, un simple moyen de montrer la force de son désaccord. J'aurais aimé pouvoir poursuivre la conversation, afin de pouvoir argumenter ma position, de rappeler les bienfaits de cet exercice dans le lien qu'on a avec ses pokémons, mais Mr. Bryan ne m'en aura pas laissé le temps. Notre conversation n'aura duré en tout et pour tout que quelque minutes. Je pousse un long soupire et sors mon livre. Et quand Alban revient, une tasse de thé et une part d'apple pie sur un plateau, je ne peux m'empêcher de l'interrompre lorsqu'il les dépose à ma table.

- Alban, je peux vous poser une question ?
- Bien sûr! Laquelle ?
- Que pensez-vous de la coordination ?

C'était surtout pour décharger ma frustration et me remettre d'aplomb. Alban a toujours l'air si présent pour les clients. Il sait tout ce qu'il y a à savoir sur les habitants de la ville, peut-être même plus que Mr. Bryan, et il semble écouté. S'il est favorable, je pourrais faire taire cette crainte idiote qui s'était éveillée.

- Difficile à dire. Je n'ai pas vraiment d'avis sur la question. C'est un milieu qui m'est totalement inconnu, donc je suppose qu'il y a du bon comme du mauvais ?

J'ai la douloureuse impression qu'il jongle avec les mots pour trouver le bon équilibre entre l'effet qu'ils me feront et sa vérité personnelle. Je suppose qu'il n'est pas très bon pour un professionnel d'insulter sa clientèle, au risque de ne plus les revoir. Même si ici, je vois mal comment éviter son établissement sans conduire jusqu'à Skifford, ce qui est pour le moins contraignant. Devant ma mine déconfite, il ajoute :

- De l'extérieur, je peux au moins affirmer que c'est un passe-temps infiniment plus valable que d'autres.

Je ne sais pas si c'est moins insultant qu'avant, mais je ne peux pas lui reprocher d'être prudent dans ses propos. C'est vrai que, quand la norme est aux combats pokémons, on peut se demander s'il y a vraiment des activités éthiques lorsqu'il est question de ces créatures.

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Entraînement : Baru niv. 37 (0), Obalie niv. 29 (0), Grindur niv. 31 (2)
Reproduction : Embrylex S

Dans tous les domaines, il peut y avoir des abus. Les concours vont de pair avec la compétitivité excessive de certains. De quoi dépasser les limites afin de forcer ses compagnons à apprendre plus vite. Forcer les mouvements et les poses à entrer dans le crâne par la violence. Enseigner les rythmes, les attaques à coups de ceinture. Ça doit exister. Tant que les apparences sont préservées sur scène, il y a sans doute des gens pour recourir à ces raccourcis ignobles. Je comprends qu'il puisse y avoir méfiance. Et même si c'est indiscutablement mieux que de les faire s'affronter pour notre bon plaisir, même en se conformant aux barrières de l'éthique, c'est légitime de les questionner par moment. Comment être certain que nous n'allons pas trop loin sans s'en rendre compte ? Tout n'est qu'une question d'éducation. Ce n'est pas le tout de faire le maximum pour choyer nos pokémons, les nourrir, les soigner, leur donner l'affection qu'ils méritent, mais à partir du moment où nous nous trouvons dans une position d'autorité, surtout avec un objectif difficile à atteindre et des difficultés de communication, on peut se demander si ce que nous faisons est suffisant ou non. Nos habitudes valent ce qu'elle valent, mais à notre échelle, difficile d'en savoir davantage. Alban en est conscient. Et ça fait sans doute de lui quelqu'un de meilleur.

- Je comprends, sorry pour le dérangement.

Ce que je comprends également, c'est pourquoi Meredith avait du mal à parler à ses parents de sa passion. Si les deux seules personnes que j'ai interrogées sont aussi fermées sur le sujet, ça part mal pour d'autres. Forcément, qu'il s'agisse de ses proches devrait aider, mais à l'inverse, elle doit être tout à fait au fait de leur opinion sur la question. Et qu'elle soit si jeune apporte en plus de l'insécurité. Surtout avec son caractère. À leur place, je ne serais pas sereine de la laisser prendre le train seule pour débuter dans une discipline dont elle ignorait encore tant de choses. L'inverse serait étonnant, en tout cas. Mais j'espère qu'elle parviendra à les convaincre. Personne ne m'empêchera de croire au lien qu'on peut créer avec ses pokémons et à ce sentiment qui nous tient quand on est sur la scène.

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Entraînement : Baru niv. 38 (2), Rust niv. 34 (1), Grindur niv. 33 (1)
Reproduction : Embrylex S