Bien que tu ne fusses pas dupe et que tu savais parfaitement que le monologue du médecin était avant tout pour te rassurer, cela fonctionna un peu. Ta crise de larmes avait cessé alors que tu tentais de relativiser. C’était quand même ridicule de te mettre dans des états pareils parce que des gens qui n’avaient rien à faire de leur temps libre te suivait. Alors que tu avais réussi des missions périlleuses, combattu des sbires et autres malfrats, sauver des civils dont ta cousine. Tu avais aidé au transport d’Heatran et tu avais monté sur le Mont Couronné avec d’autres dresseurs pour calmer Arceus. Et tu avais vaincu la Ligue. Des situations stressantes tu en avais connu et tu t’en étais toujours sorti. Mais là, tu te sentais dépasser par la situation, car tu n’étais pas libre de tes mouvements. Avant, il aurait suffi de faire peur a ceux qui te suivait sans relâche pour régler le problème rapidement, mais maintenant que le moindre faux pas que tu pouvais faire était relayé par les médias, tu étais pieds et poings liés. C’était frustrant, or tu étais déjà suffisamment sur les nerfs sans avoir besoin de cela en plus.

- Je vais commencer les tests de routine. Est-ce que vous faites toujours vos exercices de respirations pour essayer de retrouver votre calme ?

Tu préfères simplement hocher la tête pour répondre par l’affirmative, préférant ne pas avouer que tu n’y pensais pas systématiquement. Malgré tout, pour montrer que tu étais quand même à l’écoute de conseil, tu fermas les yeux pour faire les exercices de contrôle. Tu tentas de faire le vide dans ton esprit, représentant le tumulte de tes pensées sous forme d’un feu ardent. Petit à petit, tu rassemblais les flammes, les compressait les unes contre les autres, jusqu’à en faire une sphère parfaite et lumineuse. Tu sentis que la flamme devant ton œil disparu à cet instant mais tu essayas de rentrer concentrer. Faire le vide n’était jamais quelque chose de très aisé, surtout quand on était en proie a des maux de têtes comme les tiens. Tu te concentrais donc sur les bruits ambiants pour éviter de trop penser à ce qui se passait dans ton crâne. Ta respiration se faisait déjà un peu plus détendu et même si la fatigue était toujours présente, tu n’étais plus sur le point de craquer à n’importe quel instant. Le spécialiste devait le remarquer également de son côté vu qu’il reprit la parole.

- Vous faites quoi d’autre pour éviter le stress ?

- Je reste beaucoup chez moi. Je sais qu’on en a déjà parler et que je ne peux pas juste faire ça quand la situation n’est pas optimale, mais au moins, je ne croise personne et je suis tranquille. J’ai… J’ai également demander à être mutée, à Joliberge, pour être plus tranquille. Comme ca je pourrais également prendre le bateau de temps en temps pour profiter d’un moment hors de la ville.

Tu ouvres un œil pour voir sa réaction. Celle-ci est plutôt professionnelle car il hoche simplement la tête, pensif. Tu rajoutas que ca ne t’empêcherait pas de venir régulièrement à Unionpolis pour continuer a trouver une solution aussi optimale que possible pour toi et le spectre. Cette fois il afficha un certain soulagement qui était compréhensif. Il n’était pas compliqué de comprendre que tu étais quelqu’un qui aimait bien repousser tout à plus tard quand tu avais la flemme et les premiers rendez vous ont bien été souvent repousser pour diverses raisons, excuses toutes plus idiotes les unes que les autres pour éviter de te confronter à ta situation. Mais maintenant tu sais très bien que tu n’as pas d’autre choix de prendre la situation en main si tu voulais gagner suffisamment de temps. Tu avais suffisamment fait l’idiote sur ce sujet en ne prenant pas les choses au sérieux. En pensant bêtement que tu allais gérer la situation et que l’osmose contre nature que tu partageais avec le Spectre n’aurait aucune incidence. Avec le recul, tu avais tellement été arrogante. Arrogante ou trouillarde, ne pas penser au problème t’avait bien arrangé aussi. Tu en payais les pots cassés maintenant.

La séance est plus calme que d’habitude. Il faut dire que sans Shoko pour assommer le médecin de questions ou d’anecdote pour avoir son avis, tu étais déjà moins nerveuse. Tu répondais simplement quand il te demandait quelque chose, essayant d’être aussi honnête que possible. Ce n’était pas tout le temps facile vu que tu savais très bien que tu ne t’investissais pas totalement dans le contrôle de ton état mental. Par moment c’était tout simplement plus facile de discuter avec ta sœur plutôt qu’essayer de te raisonner à te dire que ce n’était qu’une création de ton cerveau malade. Par moment il en ressortait même des réflexions intéressantes, c’était comme si tu pouvais discuter avec ton subconscient. Mais tu savais très bien que tu n’arrangeais rien quand tu faisais cela. Comme d’habitude la situation te dépassait.

- Globalement, votre état est plutôt stable. Vos ondes cérébrales ne sont pas plus mauvaises qu’à votre dernière visite. Par contre votre tension est trop haute, ce qui n’aide pas du tout à ne pas avoir d’hallucinations. Partir d’Unionpolis est peut-être préférable effectivement afin que vous retrouviez un peu de calme dans votre quotidien, ça vous aidera à établir un meilleur équilibre mental. Vous aviez fait de gros progrès avant votre passage à la Ligue, il ne faut surtout pas vous inquiétez si vous faites des rechutes, c’est normal et quasi inévitable. Je vais voir pour établir un traitement légèrement plus puissant pour que vous évitiez de doubler de votre propre chef les doses. La sur-médication pourrait habituer votre corps et ca pourrait diminuer l’efficacité, alors faites bien attention sur ce point.

Tu hoches de nouveau la tête, légèrement penaude. Tu t’attendais un peu à avoir des remontrances sur ce sujet, mais qu’est-ce que tu aurais pu faire d’autre à ce moment-là ? Tu ne voyais aucune autre solution que celle-ci, alors autant ne pas avoir de regrets la dessus, tu en avais déjà suffisamment comme ca.

1020 mots

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Fuite:

Le membre 'Asuna Maruoka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°2' :

Le plus dur quand on avait déjà l’impression que le temps nous était compté, c’était d’encore patienter. Ton rendez vous n’avait pas été inutile, mais le chercheur allait devoir changer tes gélules, afin que celles-ci catalysent d’avantage les effets néfastes du Spectre en l’endormant malgré lui, tout en veillant que cela ne t’affectait pas toi. Et forcément ce genre de choses ne se réalisait pas en quelques heures et tu en étais bien consciente. Malgré tout, tu avais l’impression de voir le temps t’échapper sans que tu ne puisses rien y faire et cela te tiraillait. Est-ce que tu allais devoir prendre davantage de risques si tu voulais avancer, au risque de te mettre à dos tes "fans" et faire le gratin des journalistes qui attendaient le moindre faux pas ? Ou bien attendre tout en sachant que tu pouvais craquer mentalement d’un instant à l’autre et voir s’envoler pour de bon tout ce qui faisait que tu étais encore toi ?

Tu soupiras, posant ton front contre la vitre froide de ton appartement. La fraicheur te fit du bien à tes maux de tête qui étaient toujours là. Tu avais appris à vivre avec cette douleur quasi constante pour ne pas craquer et provoquer davantage de crises. Mais en contrepartie, tu étais terriblement fatiguée de lutter constamment contre la folie.
Malgré tout, tu avais eu un résultat direct en prenant un rendez-vous et tu n’avais donc pas tout perdu. A défaut de pouvoir te donner un médicament plus efficace immédiatement, il t’avait écrit une lettre pour appuyer ta demande de mutation. Tu avais donc décidé de retourner à Johto pour aller directement au Glaive de Thémis, histoire que la lettre arrive en main propre. Puis tu avais un léger espoir que si tu te déplaçais et que tes supérieurs voient la tronche que tu tirais, ils se dépêcheraient un peu plus pour te donner une réponse. Car oui, même si on ne pouvait pas dire que tu avais toujours respirer énormément la santé, actuellement, même toi tu te rendais compte que ton état se détériorait. Ton teint blanc comme neige était encore plus livide, tu avais des cernes qui étaient de plus en plus marquées et tu semblais encore plus maigrichonne que d’habitude. D’ailleurs tu ne le supportais pas très bien ce dernier point. En temps normal, tu te fichais bien de savoir ce que pensaient les gens de ton physique et malgré tout, tu te bougeais suffisamment en mission pour que tes muscles se voient quelque peu. Mais maintenant, bien que tu ne quittais jamais ton long manteau noir, tu te couvrais également avec des jeans et des T-shirts. Un style qui ne te dérangeait pas dans tes mouvements, mais qui pouvaient surprendre ceux qui te connaissaient bien. La première était ta mère forcément. Mais comment lui expliquer ton mal sans qu’elle ne se sente coupable ? Encore un problème sans réelle réponse. Tu préférais l’ignorer et simplement éviter à ta mère d’autres inquiétudes. Tu lui en donnais déjà bien assez ainsi.

Tu décidas donc très rapidement d’aller a Johto. De toute manière, ce n’était pas comme si tu avais grand-chose d’autre à faire. Peut être aller au boulot mais pour cela, il aurait fallu que tu sois tranquille et que tu eusses l’esprit plus clair. Et que tu puisses bouger de chez toi sans problème. Tu marmonnais contre cette situation dans laquelle tu te trouvais puis grâce à ta nouvelle méthode de déplacement, tu bougeas à l’aéroport grâce à Calcifer. Le temps que ceux qui étaient devant chez toi se rendent compte que tu étais partie, tu serais déjà dans l’avion. Installée dans ce dernier, juste avant le décollage, tu regardais ton portable avec un sourire moqueur. Les commentaires fusaient dans tous les sens sur le forum où on notait des déplacements. Ils étaient en panique de t’avoir loupé et personne ne te trouvait en ville, forcément. Ça te faisait du bien de pouvoir gagner de temps en temps. Même si tu savais très bien que tu ne serais pas tranquille très longtemps vu que tu entendais déjà des murmures dans l’appareil. Tu avais capté ton nom mais tu avais décidé d’ignorer. Même si c’était une solution qui ne t’allait pas vu ton manque de patience, tu avais conscience que ça restait la meilleure. Les gens n’avaient qu’a apprendre à respecter la vie privée des autres. Tu sors de ta poche des écouteurs pour les placer dans tes oreilles et essayer de te couper de la vie extérieure. Tu fermes les yeux pour montrer clairement que tu ne voulais pas être déranger et même ainsi, tu sentais qu’on te prenait en photo. Tu ne serais pas surprise que d’ici quelques heures, des articles apparaissent pour se demander pourquoi tu revenais à Johto aussi rapidement. Si tu payais tes billets comme tout le monde, si tu n’avais pas honte de prendre un véhicule aussi polluant… Bref de toute manière, quoi que tu fasses, des gens arriveraient à en ressortir le pire. Tu devais apprendre à passer au-dessus, tu ne pouvais pas tout contrôler, surtout maintenant que ton visage était aussi connu. Tu serres des dents pour éviter de rouvrir les yeux et de lancer un regard noir à celui qui s’amusait à te photographier contre ton gré. Cela ne ferait qu’empirer la situation, tu le savais. Pourtant… c’était si difficile d’écouter ta raison, encore plus quand tu étais dans un état mental aussi fragile. Craquer serait lui donner la victoire.

Alors pourquoi tu avais l’impression de perdre quoi que tu fasses ?

Pourquoi tu t’embêtais tellement à maintenir ton image ? Qu’est-ce que tu en avais vraiment à faire de toute façon ? On t’avait toujours vu comme un monstre et tu avais tout fait pour leur donner tort, mais est-ce que tu avais vraiment gagné pour autant ? Les gens trouvaient toujours quelque chose à reprocher aux autres, pour se rassurer dans leur propre médiocrité. Alors pourquoi ?

Finalement tu ouvres un œil et tu vois le responsable sursauter. Si tu sembles de marbre à l’extérieur, tu hésites sur la manière de lui faire comprendre que ce qu’il fait est juste chiant. Tu te redresse dans ton siège et tu sens ton badge bouger dans ta poche. Après tout, n’as-tu pas décidé que même si les gens ne le méritaient pas spécialement, tu ferais toujours tout pour appliquer la justice, à ta manière ?

- Vous savez que prendre des photos contre le gré de quelqu’un c’est amendable ?

L’homme bafouille, cherchant visiblement une excuse. Mais face à ton air de glace, il fini par rougir comme une écrevisse, s’excusant et supprimant les photos devant toi pour te certifier qu’il n’en garde aucune. Par politesse tu lui en remercie et tu refermes les yeux. C’était à cela que tu devais t’accrocher finalement, faire ce qui était juste, même si par moment, c’était fatiguant.

1144 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage s'il vous plait

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Que voulez-vous faire, agente Asuna ?

Tu réussi à fermer les yeux pour le reste du voyage mais tu ne te reposas pas vraiment pour autant. Tu n’arrivais pas à te détendre totalement quand tu étais en présence d’inconnus maintenant. L’incident du photographe résonnait encore dans ton esprit et tu avais l’impression d’entre des flashs, ce qui te faisait ouvrir les paupières régulièrement par réflexe. Heureusement, tu ne sursautais pas. Déjà qu’en temps normal les gens te regardaient bizarrement, surtout quand tu te mettais à marmonner toute seule, alors si tu avais des mouvements de panique pour aucune raison, tu allais vraiment paraitre folle. Tu l’étais déjà bien assez sans que les gens n’en rajoutent une couche sur le sujet, surtout maintenant que ta vie privée intéresse les gens. Être discrète n’avait jamais été ton point fort, mais maintenant tu le regrettais quelque peu. Mais te fondre dans la masse te demanderait trop d’énergie. T’obliger à te coiffer autrement, à te maquiller, pour sembler un minimum normal… rien que d’y penser un soupir s’échappa d’entre tes lèvres.
Au final tu te plaignais de ta situation mais tu préférais remettre la faute sur les autres plutôt que d’y faire réellement quelque chose. Au fond tu n’avais peut-être pas totalement tort mais tu choisissais encore la facilité plutôt que de te battre. Tu étais tellement fatiguée que tu préférais te concentrer sur l’essentiel au lieu d’essayer d’améliorer ton quotidien. Personne ne pouvait déterminer si c’était la meilleure chose à faire dans ce cas de figure mais c’était finalement ton choix par défaut. A quoi bon remuer ciel et terre pour que les gens te fichent la paix ? Tu allais simplement attirer encore plus l’attention sur toi. Il te fallait tout simplement patienter mais c’était toujours plus facile à dire qu’à faire. Surtout qu’avec le Spectre, tu n’étais pas sûre que les gens passent à autre chose quand un autre challenger gagnera la Ligue.

Tu soupires de nouveau et ferme les yeux, essayant de penser à autre chose qu’à ses fatalités qui tournaient en bouche dans ton esprit. Ça non plus ça ne t’aidait pas à te sentir en forme. Tu étais constamment inquiète alors que le moindre surplus de stress pouvait provoquer de nouvelles crises. Les médicaments qui jadis te permettaient juste de temporiser de temps en temps étaient devenu vitaux maintenant. Et ça te stressait encore plus de remarquer que tu pouvais de moins en moins t’en passer si tu souhaitais avoir le contrôle sur ton esprit. Un cercle vicieux, encore et encore, comme si tu n’en avais déjà pas assez avec la flamme elle-même. Instinctivement, ta main jouait avec la boite qui se trouvait dans ta poche. Un tic que tu avais fini par avoir pour essayer de ne pas prendre trop souvent un cachet, comme te l'avait conseiller le chercheur. Sinon tu te tirerais une balle dans le pied, tu en avais conscience. Plus tu en prenais, plus tu t'habituais et plus il en faudrait pour que ca marche correctement. Tu ne pouvais pas t'y risquer.

- Mademoiselle ? Nous allons bientôt atterrir, il faut attacher votre ceinture s’il vous plait.

Cette fois-ci tu sursautes. Tu étais tellement plongée dans tes angoisses que tu n’avais pas entendu l’annonce. Tu t’excuses en essayant de garder bonne figure et tu t’empresses de te bloquer la taille grâce à la sécurité. Décidément tu n’en loupais pas une. Quand tu ignorais ton état cela finissait par se retourner contre toi mais quand tu y prêtais trop attention cela te mettait dans tous tes états. Est-ce que tu finirais un jour par avoir un juste milieu ? Tu en doutais.
Au moins, quitte à essayer de voir le positif, le vol ne t’a pas sembler long. Tu avais réussi a ne pas trop avoir mal au crâne et c’était plutôt agréable. Peut être que c’était ça la solution, ne pas oublier ton état et te concentrer sur les petites choses agréables.

Une fois l’avion au sol, tu ne perdis pas de temps pour traverser le dédale de couloirs dans l’aéroport. Plus vite tu sortirais de cet endroit bondé, mieux tu te sentirais. Surtout qu’au Glaive au moins tu serais en terrain connu et il y avait très peu de civile à l’intérieur, tu devrais être tranquille. Bien que tu marchasses rapidement, tu essayais de faire preuve de politesse – surtout envers les enfants, autant ne pas gâcher leur illusion sur toi – en leur offrant de petits sourires polis et en leur faisant coucou pour leur montrer que tu les avais entendus. Tu ne t’arrêtas pas pour autant, tu sentais que tes émotions étaient trop fluctuantes pour tenter le bain de foule. Car tu savais très bien qu’à l’instant même où tu t’arrêterais quelque part, c’est ce qui risquait de se produire. En te voyant accepter une photo, les gens tenteront surement leur chance pour en avoir une également… Tu n’en avais pas la patience.

Une fois à l’extérieur, tu optas pour le meilleur transport possible : l’Arcanin express. Calcifer se fit une joie de te transporter au Glaive, après tout, c’était là-bas qu’elle avait passer le clair de son temps avant qu’elle te soit attribuée. Sur son dos, tu te sentais tout de suite beaucoup mieux. Même si on te reconnaissait, tu savais qu’a cette vitesse les photos ne rendraient rien du tout. Puis tu avais toujours un sentiment de liberté pure quand tu étais sur le dos de ton pokémon. Tu étais entre ses mains et tu savais que rien ne pouvait t’arriver, tu pouvais lâcher prise, juste un petit peu. Tu fermas donc les yeux et te laissa porter par les mouvements du colosse orange et noir. Essayant de vider ton esprit de toutes ses pensées néfastes que tu as eu pendant le vol. Même si dernièrement, tu avais l’impression d’être constamment entourée d’une brume de négativité autour de toi. Il était vraiment temps que tu partes d’Unionpolis, tu ne serais pas capable d’en supporter beaucoup plus. Tu espérais vraiment avoir une réponse positive aujourd’hui, car dans le cas contraire, tu ne savais vraiment pas comment tu allais réagir. Et cela t’effrayait, encore. Quoi qu'il arrive, tu allais devoir prendre sur toi, afin qu'on ne découvre pas l'étendu de tes problèmes mentaux. Ce n'était clairement pas le bon moment pour perdre ta position chez les agents.

1057 mots

Fuite:

Le membre 'Asuna Maruoka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :

Traverser la ville sur le dos de ton pokémon c’était avéré plus facile que prévu. Peut être que tu étais trop habitué à la cohue que provoquait ta présence quand tu sortais dans Unionpolis. Comme personne ne s’attendait à ce que tu sois à Doublonville, les gens réagissaient différemment, ils étaient d’avantage surpris et n’essayait pas pour autant de te suivre. C’était peut-être juste la mentalité qui différait, à Johto, on s’occupait davantage de ses propres affaires. C’était agréable. Ça te dérangeait moins qu’on t’observe. Après tout, qui ne regardait pas les gens qui croisent sa propre route ? Tant que tu pouvais faire un pas devant l’autre sans devoir t’arrêter toutes les cinq secondes pour répondre aux mêmes questions encore et encore, ça t’allait.

Bien que ce n’était pas la première fois que tu vois le Glaive, le bâtiment t’impressionnait toujours. De part sa hauteur, il donnait l’impression de pouvoir surveiller toute la ville. Une jolie métaphore pour rappeler que les agents étaient toujours présents au moindre problème, qu’ils maintenaient la paix. Tu savais que la vérité en était bien souvent toute autre. Rencontrer Worick avait agrandit ta vision de la réalité sur le sujet et à une époque, tu t’étais promise d’essayer de faire en sorte que les malfrats puissent moins faire tout ce qu’ils voulaient tant qu’ils avaient des policiers à soudoyer. Maintenant… Tu avais surtout l’impression que c’était une autre cause perdue. Même en étant Lieutenante, tu ne pouvais pas faire tout ce que tu souhaitais et beaucoup d’hommes influents de l’ombre ne te voyait clairement pas comme une menace. Tu essayais de faire le bien dans un petit rayon et tu supposais que c’était mieux que rien du tout. Mais c’était difficile de ne pas penser que ce n’était clairement pas assez. Or maintenant, que ton mental ne tenait qu’à un fil, que pouvais-tu faire de plus ? Le moindre stress trop violent pouvait te faire déclencher une crise, tu ne supportais quasiment plus la pression. Chercher ta sœur te trouvait déjà être suffisamment dangereux pour ta santé, alors sauver le monde… ça serait bien trop ridicule de simplement l’évoquer. Et tu ne te sentais pas être la seule dans ce cas de figure, tout le Glaive n’était qu’une ridicule utopie. Vous pouvez bien sûr sauver des civiles et arrêter quelques petites frappes, mais ce n’était clairement pas ce qui allait rendre le monde réellement meilleur. L’argent pouvait tout acheter, même la liberté de ceux qui ne le méritait pas. C’était donc comme recommencer éternellement la même partie de jeu, au bout d’un moment c’était lassant. C’était peut-être ça, ce que tu ressentais pour ta profession, de la lassitude, dû à une impression de ne pas réussir à faire quelque chose de réellement concret.

- Tu as quand même sauvé ta cousine d’un mariage dont elle ne voulait pas. T’a peut-être rien fait d’exceptionnel, mais toutes les petites actions ont également leur importance. Arrête de voir toujours trop grand.

Tu t’arrêtes, réellement surprise par les paroles de l’illusion. D’habitude, ta sœur se moque, te taille et te rappelle des choses que tu préférais oublier. Même si son ton était toujours aussi mordant, le message se trouvait être particulièrement… gentil pour une fois. Tu sais que tu ne dois pas lui répondre, ni même émettre l’idée qu’elle soit vraiment là si tu ne veux pas retourner dans une spirale de démence, mais tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un petit signe de tête, juste pour montrer que tu as entendu et qu’elle n’a pas tort.

Tu entras dans le bâtiment, celui-ci était aussi animé que d’habitude, alors que les agents en poste direct du Glaive s’affairaient à leur affaire. Quand l’un d’entre eux te remarqua, il se stoppa net dans sa course et t’observa avec une certaine surprise. Tu essayas de ne pas trop y faire attention, même si tu ne comprenais pas vraiment pourquoi il réagissait ainsi. C’était si surprenant que cela que tu viennes au Glaive alors que tu étais après tout une agente en fonction ? Puis tout en continuant de marcher, tu remarquas que tout le monde c’était arrêter peu à peu, cela te mettait quelque peu mal à l’aise. Tu pensais vraiment être tranquille ici, qu’on ne te verrait pas différemment. Puis tu te rappelas que jusqu’à présent, personne n’avait vu la flamme ici. Est-ce que c’était pour cela qui te dévisageait comme une bête curieuse ? A vrai dire, quelque soit la raison, tu t’en fichais, tu trouvais juste cette situation agaçante. Tu sentais la déception grandit dans tes entrailles, alimentée par ta colère. Malgré les médicaments de tu prenais à intervalle plus ou moins régulier, tu sentais ton œil gauche picoter. Tu n’avais franchement pas envie que ça arrive maintenant, pas ici. Instinctivement tu passas ta main sur ton visage, te préparant au pire. Puis tu entends quelque chose claquer, a intervalle régulier. Tu regardes dans la direction du bruit, pour voir qu’un jeune homme est en train de t’applaudir. Puis finalement un second le prend en exemple et l’imite, puis un troisième, un quatrième… au final tout le hall du Glaive fini par t’applaudir. Tu comprends bien que c’est pour la Ligue, mais t’imaginait pas que ta performance nécessitait pareille ovation. Ça serait mentir de dire que tu n’étais pas touché par le geste, même si cela te laissait un arrière-goût amer. Tu avais plusieurs missions à ton actif maintenant, dont certaines jugées délicates et dangereuses. Et tu n’avais jamais eu pareilles félicitations de la part de tes collègues pour leurs succès. La Ligue au final, tu n’étais pas la première à la gagner et tu ne serais certaine pas la dernière. Est-ce que ça méritait des applaudissements en sachant cela ? Tu n’en étais pas certaine. Mais qu’importe, autant profiter de cet instant de joie, il ne durerait surement pas longtemps.

On te serra la main, t’offrit des tapes amicales sur l’épaule, de donna quelques mots sympathiques qui effaça peu à peu ton sentiment amer. Tu pouvais voir un véritable sentiment d’admiration dans les yeux de certains, sans avoir les questions gênantes que pouvaient poser les civils.
Avec toute cette cohue, tu n’eus pas besoin de chercher ton supérieur, celui-ci était descendu de son bureau pour venir jusqu’à toi pour te féliciter avec une bonne poignée de main et un grand sourire.

1058 mots

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Fuite:

Le membre 'Asuna Maruoka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°2' :

- Félicitations Lieutenante. Votre victoire à la Ligue en tant qu’agente est une véritable source d’inspirations pour vos collègues et montre à quel point vous êtes une grande dresseuse. Vous avez également offert une très bonne visibilité à votre profession grâce à votre exploit, le Glaive vous en remercie.

Tu offres un petit sourire amusé à Rosen. Ce n’était pas son genre d’être aussi formel mais tu supposais qu’il ne pouvait pas être aussi nonchalant que d’habitude avec ce public improvisé. En tout cas maintenant que tu l’avais sous la main, tu ne comptais pas le lâcher aussi facilement. Tu le remercias assez simplement puis tu lui demandas si tu pouvais discuter avec lui, en privé. Après tout, tu venais un peu à l’improvise, vu que tu avais agit sur un coup de tête total. Tu n’avais pas spécialement pensé au fait qu’il serait peut-être occupé. Tu avais même plutôt de la chance qu’il soit dans le coin, mais bon avec sa fonction de Capitaine, tu savais très bien qu’il était rarement sur le terrain. Il te fit un signe de tête positif, guère surpris et il te demanda de le suivre. Tu serras encore quelques mains sur le trajet jusqu’à l’ascenseur et a l’intérieur de celui-ci, tu lâchas un petit soupir.

- La popularité vous fatigue ?

Tu jettes un coup d’œil à ton supérieur, avec un air un peu blasé. Tu retrouves cette facette que tu connais, un homme plus simple, sans prise de tête mais également plus casse pied. Mais au moins dans ce cas de figure, tu savais très bien que tu pouvais être plus franche, voir plus cassante et il ne te dirait rien pour autant. Lui comme toi, vous n’aviez jamais trop respecter les grades. Qu’importe si quelqu’un se trouvait au-dessus de vous, vos paroles étaient toujours sincères, voir trop pour certains.

- Comme si vous ne le saviez pas déjà. Je vous ai écrit une lettre je vous rappelle. C’est à se demander si vous l’avez lu.

Il éclate de rire, comme s’il était ravi de ta réaction. Il faut dire que tu ne marchais pas faire ses pics, tu fonçais tête la première. Tu soupiras de nouveau en voyant qu’il ne prenait pas d’avantage ta situation au sérieux. Pourtant, s’il savait toute la vérité, tu ne serais pas surprise qu’il doute de tes capacités à rester en fonction. La discussion que tu allais avoir avec lui, tu savais que tu allais devoir la jouer finement. Donner trop d’informations risquait de se retourner contre toi.
L’ascenseur s’ouvre et tu avances dans le couloir, sachant très bien dans quelle direction vous alliez tous les deux. Le bureau de Rosen n’était pas très loin, mais avant tu savais que tu allais passer devant celui d’une personne très importante à tes yeux au Glaive.

- A…Asuna ? Asuna ! Tu aurais pu me dire que tu viendrais ! Je t’aurais accueilli en grande pompe !

Un petit lutin aux cheveux longs te sauta dans les bras, réellement ravie de te voir ici. Bien que ce n’était pas une attitude très professionnelle de la part d’Alice, ni toi ni Rosen ne lui en tenez vraiment rigueur, comprenant parfaitement la joie qu’elle pouvait ressentir. Tu la serras affectueusement dans tes bras avant de la relâcher, la faisant reculer d’un pas. Comme tu pouvais t’en douter, la jeune femme était en larme et elle se mit à parler dans tous les sens si bien que tu n’en compris que la moitié. Vu qu’elle était surement la personne qui en savait le plus sur ton état au Glaive, en comptant Shoko, tu n’étais pas surprise qu’elle avait pris ton état autant à cœur. Pour autant que tu ne tenais pas à ce qu’elle lâche des informations sur toi sans le vouloir alors que Rosen était juste à côté de vous, tu tentas de la faire taire rapidement.

- Alice, Alice… ALICE ! Calme toi bon sens, tout va bien. Je viendrais parler avec toi après, d’accord ?

Elle fini par sursauter et elle comprend le sous-entendu. Elle te relâche, inspire à fond et te dit que tu n’as pas intérêt à t’enfuir du Glaive comme tu peux le faire par moment. Tu marmonnes, reprenant ta marche sous un nouvel éclat de rire de ton supérieur. Décidément Alice était trop bavarde. Heureusement qu’elle restait un soutien à tout épreuve et une amie précieuse. Ça te permettait de pouvoir lui pardonner facilement ses monologues.

Rosen t’ouvre son bureau et t’invite à t’installer dans l’un des fauteuils. La décoration est restée assez identique à celle que tu connaissais, elle avait juste gagné en qualité depuis qu’il avait eu sa promotion. Il s’installe dans le fauteuil en face, identique au tien. Sur la table basse qui vous sépare, il dépose une feuille de papier que tu reconnais. C’est ta demande de mutation, agrémentée d’une justification que tu espère assez poussée. Histoire de mettre toutes les cartes sur la table, tu dépose la lettre que t’a fait le médecin et il la prend quasi immédiatement, curieux.

- Je suppose que cela ne vous étonnera pas si je vous dis que je suis venu pour parler de ma demande. Je vous apporte une lettre d’un spécialiste qui me suit depuis un petit moment déjà, au sujet… de la flamme. Il appui ma demande pour que ma santé ne soit pas impactée par le stress causé par… mon nouvel élan de popularité.

Tu le vois hocher la tête, signe qu’il t’a bien écouté, alors que ses yeux se baladent de gauche à droite sur le papier. Il a un air plus sérieux et tu sais que tu vas pouvoir parler de ta situation sans trop de chichi. Au moins s’il t’évitait quelques blagues sur le sujet, ça ne serait pas de refus. Tu n’avais clairement plus assez de patience pour cela. C’était maintenant que ton avenir dans la police se jouait, si tu n’avais pas de réponse positive de sa part, tu continuerais tes recherches sur Elysiana en tant que civile. Dans le meilleur des cas, mais ca, tu préférais ne pas trop y penser encore.

1010 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage s'il vous plait

Tu es un peu nerveuse, tu le remarques quand tu vois tes doigts jouer avec l’un de tes ongles. Au moins tu es un peu discrète, tu n’es pas carrément en train de te les ronger. Ça t’arrivait, de plus en plus souvent, quand tu étais seule chez toi et que tu essayais de faire le point sur tes pensées. Tu développais des tics pour essayer de canaliser ton stress mais ce n’était clairement pas une solution viable. A quoi passerait tu quand tu n’aurais plus d’ongles à ronger ? Tu te craquerais les doigts ? Et ensuite ? Tu souffles du nez, te reconcentrant sur ton supérieur en train de lire la lettre pour éviter de te stresser davantage. Tu essayais de contrôler ta respiration, pour paraitre aussi calme et détendu que possible, abordant ton visage neutre. Tu devais être brève dans tes réponses, juste ce qu’il fallait pour pas que ça paraisse suspicieux non plus. Les techniques de flic pour détecter les mensonges, tu les connaissais par cœur. Tant que tu contrôlais ton stress, tout se passerait bien.

Rosen repose la lettre et une petite moue s’affiche sur son visage. Tu ne sais pas trop comment la traduire. Est-il contrarié ? Déçu ? Triste ? Vos regards se croisent et tu attends qu’il prenne la parole. Après tout, tu ne vois pas ce que tu pourrais rajouter de plus actuellement. Il passe la main dans ses cheveux et soupire.

- Tu veux un café ?

- Volontiers, merci.

Tu n’aimes pas ça, ni le café, ni le fait qu’il n’en vienne pas aux faits. Tu essayes de balayer d’un revers mental des pensées qui s’accélèrent. Tu essayes de te raisonner, cette demande devait le surprendre et le fait qu’un médecin l’appuie ne devait pas arranger les choses. Tu attends aussi patiemment que possible que la machine à café finisse vos boissons. Il revient avec les deux tasses et en dépose une devant toi puis il retourne chercher une boite avec des morceaux de sucre. Tu le remercie et tu en prends directement deux pour les plonger dans le liquide brun. Peut-être que ça sera d’avantage buvable ainsi, tu espérais. Tu remues le breuvage pour les dissoudre puis tu en prends une gorgée. Ce n’est pas incroyable mais ça fera l’affaire pour que tu restes polie. L’homme en face de toi à un petit sourire amusé pendant quelques secondes, avant d’être de nouveau sérieux.

- Ta demande a surpris plusieurs d’entre nous, au sein du Glaive. Moi évidemment en tant que supérieur, mais ceux au-dessus également. Tu as toujours été un élément efficace, que ce soit à Unionpolis ou lors de missions plus délicates. Le fait que tu nous demande d’être mutée à Joliberges… Et maintenant avec une lettre d’un médecin… est-ce que tout va bien Asuna ?

Rosen était réellement inquiet. Non pas parce qu’il risquait de perdre un bon élément bien placé, mais parce que ta demande ne correspondait clairement pas à ton comportement habituel. Il se doutait qu’il y avait quelque chose et voir autant qu’inquiétude dans son regard te déstabilisa. Donner le moins de détails possible sur ton état allait vraiment être délicat. Tu lâches un petit soupir, légèrement résignée.

- Ça serait mentir que dire que tout va bien, à vrai dire. Je ne fais pas cette demande pour rien comme vous avez eu l’occasion de le lire. Mais même si j’ai connu des jours meilleurs, je ne suis pas dans l’incapacité de travailler, j’aimerais juste des tâches qui soient en adéquation avec mon état.

- C’est à cause de la flamme ?

C’est une question sans vraiment en être une et ton silence lié à ta surprise est une réponse involontaire. Rosen n’est pas bête, tu le sais très bien mais tu espérais quand même noyer le poisson un peu plus longtemps que cela. C’était à ce moment précis que tu allais devoir la jouer finement.

- Effectivement. Le médecin qui m’a fait la lettre et celui qui surveille mon état vis-à-vis de cette coexistence avec le Spectre. Beaucoup de facteurs ont fait que mon état s’est détérioré, dont le stress. Je ne suis pas incapable de travailler pour autant, mais Unionpolis devient trop difficile pour moi a gérer. Surtout… depuis ma brusque popularité.

Rosen hoche la tête par l’affirmative, comme si tu validais ce qu’il avait déjà compris tout seul. Tu rajoutes que tu aimerais d’autant plus que ton état de santé ne soit pas sujet à ragot, comme tu as déjà suffisamment à faire comme cela. S’il pouvait en parler qu’au strict minimum quand il n’avait pas le choix, tu lui en serais reconnaissant.

- Bien entendu, tu peux compter sur moi.

Il semblerait que les questions étaient terminées, du moins tu l’espérais. Tu avais plutôt bien réussi à éviter de trop en dire sur ton état. Actuellement tu étais effectivement encore capable de travailler, mais personne ne pouvait dire pendant combien de temps cela pouvait encore durer. Tu espérais le plus longtemps possible mais avec ce qui t’attendait, tu étais réaliste. Ça pouvait arriver à n’importe quel moment.

- Et donc... pour ma demande ?

- Considère que c'est bon. Je m'occuperais de rassurer ceux qui sont au dessus de moi. Je compte malgré tout sur toi pour te donner a fond dans tes missions. Mais fait attention à toi. Je n'aimerais pas perdre un bon Lieutenant comme toi. Ca se fait rare les gens qui n'ont pas peur de foncer dans le tas tu sais.

Tu esquisses un sourire, réellement amusée. Tu le remercies et tu lui assures que tu feras toujours de ton mieux pour le succès des missions qu'on te donne. C 'était dans ta nature après tout, même avec le cerveau à moitié conscient, tu étais incapable de ne pas te donner à fond si la situation l'exigeait.

965 mots

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Un poids c’était allégé de tes épaules maintenant que Rosen t’avait confirmé que ta demande serait acceptée. Même s’il se montrait par moment peu sérieux, tu lui faisais quand même confiance, vu qu’il faisait toujours preuve d’honnêteté avec toi. Tu quittas donc son bureau en lâchant un soupir de soulagement avant de remarquer une petite tête brune aux cheveux long. Tu affiches un demi-sourire, peu surprise qu’Alice attende ton retour pour te parler.

- Qu’est-ce que tu fais ici à attendre ? Je t’avais dit que je viendrais te parler après.

La jeune fille sursaute et affiche une petite moue, peu ravie que tu l’as découverte aussi rapidement. Après tout, c’était ton boulot d’être toujours attentive à ce qui t’entourait. Tu y faisais encore plus attention depuis que tu ne savais plus trop démêler le vrai du faux. Tu lui fis un signe de tête pour qu’elle te suive jusqu’à son bureau et tu lui piquas sa chaise en remontrance pour ne pas t’avoir simplement attendu ici. Alice ne semblait pas embêter pour autant, elle te connaissait depuis le temps et savait très bien que tu n’en ferais qu’à ta tête de toute manière.

- Tout va bien ? Je ne m’attendais vraiment pas à ce que tu viennes au Glaive aussi rapidement après ta demande. Tu n’as pas posé ta démission quand même… ?

Tu pouffes de rire, non pour te moquer de ta cadette dans le milieu mais pour clairement lui montrer que ce qu’elle demandait n’était clairement pas une option. Bien sûr, tu y avais déjà pensé, en tout dernier recours. Mais quitter les agents… tu l’avais vraiment vécu comme une défaite. De plus, cela t’aurait vraiment coupé des possibilités pour retrouver ta sœur et ça, c’était simplement hors de question. Tu voulais avoir toutes les cartes possibles en main pour retrouver Elysiana et être Lieutenante en faisait clairement parti. Même si tu étais obligée de prendre du temps pour remplir certaines missions, tu ne le faisais jamais à contre cœur. Bon ok, par moment ça te fatiguait, mais une fois sur place, tu t’étais toujours donnée à cent pour cent pour réussir tes tâches.
En tout cas ton rire rassura Alice vu qu’elle affichait une mine soulagée. Tu t’en voulais un peu de l’inquiéter, mais tu avais fini par comprendre que contrôler les sentiments des autres étaient encore plus difficile de contrôler les tiens. Tu inquiétais les gens parce qu’ils tenaient à toi, tu ne pouvais pas faire autrement. Autant arrêter de te flageller l’esprit pour ça, tu le faisais déjà bien suffisamment pour d’autres choses.

- Non je ne vais pas quitter les agents Alice, ça n’a jamais été prévu sauf si je n’ai pas d’autre choix a cause de mon état de santé. Actuellement ça va, avant que tu ne me poses la question. Si je suis ici, c’est juste parce que je suis impatiente de nature et qu’attendre plus d’une semaine pour me donner un oui ou un non me semblait être exagéré. Au final je repars avec un oui, donc j’ai plutôt bien fait de venir jusqu’ici.

La jeune fille s’illumine en comprenant où tu voulais en venir, elle fini même par applaudir dans ses mains pour manifester sa joie et tu te retenais de grimacer. Tu affichas simplement un fin sourire, attendant qu’elle se calme à cette nouvelle. Une fois que ce fût chose faite, tu affichas un air plus sérieux.

- Les raisons de ma demande, du moins les détails sont confidentiels Alice, c’est clair ? J’ai confiance en toi et c’est pourquoi je me suis confiée a toi, mais j’aimerais que mon état de santé ne regarde que moi. Tu as tendance à jacqueter quand tu deviens trop émotive.

- Je sais je sais pardon, je me suis laissé distraite tout à l’heure excuse-moi ! C’est juste que j’étais trop contente de te voir, ça faisait si longtemps ! Mais non j’en ai parler à personne, même à Shoko alors qu’elle est au courant de beaucoup de choses. Je garde cela pour moi.

Tu hoches la tête, rassurée. Puis comme elle mentionne ta cousine, tu lui demandes si justement elle est dans les locaux. Tu aimerais bien la voir un peu, histoire de lui raconter des dernières mésaventures en face à face, ainsi que tes tentatives pour trouver des solutions. Tu savais que ça la rassurerait vu que tu avais tendance à te laisser couler quand ça n’allait pas dans ton sens. Mais malheureusement Shoko n’était pas là, comme elle n’était pas en mission pour le moment, elle était chez elle. Donc au domaine Maruoka. A cette nouvelle tu pinças tes lèvres et Alice te demanda à nouveau si tout allait bien. A vrai dire non. Tu n’avais pas envie de revoir ta famille tout de suite parce que ça se verrait bien trop facilement que non, tu n’allais pas si bien que cela. Mais en même temps, tu ferais un peu preuve de franchise et tu rétablirais des vérités plutôt qu’ils soient obligés de lire ce ramassis de conneries qu’on pouvait voir dans les journaux ou sur internet.

Une part de toi avait envie de le faire… et une autre était juste trop fatiguée pour cela. Enoncer ton état de vive voix ne faisait que le rendre plus réel. Plus de personnes étaient au courant, pour cela engendrait d’inquiétude et tu ne pouvais définitivement pas continuer avec des regards inquiets derrière toi. Puis si tu mettais au courant la famille de ton père, ta mère aussi devrait avoir le droit d’être au courant de ton état de santé. Or c’était bien à la dernière personne que tu avais envie d’en parler.

- Ça marche, tant pis, je la verrais autrement. Je ne comptais pas m’éternisé dans la région, trop de choses à préparer.

Maintenant que tu avais le feu vert pour Joliberges, il fallait que tu te trouve un nouveau logement et que tu prépares tes affaires, une tâche qui ne serait pas non plus de tout repos mais bon, ca serait toujours mieux que de te faire suivre par des inconnus un peu trop curieux.

1010 mots

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'[MOD] Fuite n°2' :