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» [modéré] Entre rêves, cauchemars et réalité

Asuna Maruoka

Asuna Maruoka
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Dim 4 Sep 2022 - 22:32
Tu clignes des paupières, regardant un instant autour de toi, essayant de te rappeler où tu étais à cet instant précis, alors que tes pensées se brouillèrent dans une étrange cacophonie. Depuis ta victoire contre Arthur, tout c’était rapidement enchainé, si bien que tu avais l’impression d’être continuellement endormie, oscillant entre le rêve et le cauchemar. Tu inspires à fond, remplissant tes poumons d’un air frais alors que tu te débats contre cette maladie si particulière qui est actuellement en train de te ronger le crâne. La folie, tel un poison, elle était en train de te vaincre, dans un combat que tu savais perdu d’avance. Tu passes tes mains sur ton visage, frottant tes paupières au passage, essayant de retrouver un semblant de lucidité. Où tu en étais déjà… ? Ah oui. Ta victoire contre Arthur. Par moment, tu avais l’impression que c’était quelqu’un d’autre qui avait été dans le stade ce week end là. Quelqu’un qui certes avait ton apparence, ta voix et ta façon de penser, mais quelqu’un qui avait encore une conscience, qui était encore vivante. Pendant ces deux jours, tu avais réussi, par tu ne savais quel miracle, à tenir tête à la folie. La flamme avait fait son apparition par deux fois sous l’effet de tes sentiments négatifs et le stress, mais tu avais eu la brève sensation d’être toi-même, d’être entière. Pourquoi tu ne l’étais plus ? Sûrement parce que tu avais eu la sensation que tu pouvais enfin te relâcher, que si tu craquais ça n’avait plus d’importance, car tu avais réussi à accomplir ce que tu souhaitais à cet instant précis. Vaincre la Ligue, envoyer un message à ta sœur à travers ton passage à la télé, aller à Unys quand tu le souhaitais. Mais la folie t’avait encore une fois entravé dans tes plans. Tu te sentais coincée dans ton propre corps alors que tu pouvais enfin passer à l’étape supérieur : traquer ta sœur. Un sentiment de frustration te paralyse sur place alors que tu tentes d’expirer.

- Si proche du but et pourtant encore si loin d’y parvenir… Quand tu me verras à Unys, tu seras incapable de savoir si je suis réellement là ou si c’est une illusion de ton cerveau pourrissant.

Tu ignores la voix de ton fantôme de sœur et tu te forces à expirer, comme si ça pouvait te permettre évacuer la folie en dehors de ton corps. Elysiana n’avait pas tort et c’était bien pour cela que tu n’avais pas encore posé pied sur le sol Unysien. Non. TU n’avais pas tort. Tu devais arrêter de penser que tes illusions étaient des entités pourvu de conscience. Elles n’étaient que le reflet de tes pensées, des signaux envoyés par ton cerveau malade. C’était à cela que tu devais t’accrocher et c’est pour cela que tu étais en train d’essayer de refaire le point sur ce qui t’était arrivé depuis que tu avais franchi victorieuse des portes de la Ligue. Tu clignes de nouveau les paupières et lâche un soupir, pendant que l’illusion disparait avec une mine boudeuse.

Tu médites quelques instants, essayant de démêler le vrai du faux sur ce qui venait de se dérouler devant toi. Tu fonctionnais ainsi maintenant, tu étais obligée de prendre le temps pour comprendre ce qui se passait dans ta tête afin d’être sûre que tu avançais dans la bonne direction. Et par moment comme aujourd’hui, tu récapitulais tes souvenirs des derniers jours pour savoir si tu démêlais le vrai du faux. Les yeux dans le vague, te concentrant sur ta tache, ta main vient chercher un petit carnet marron, en faux cuir, et tu commences à jouer avec en le tournant entre tes doigts, sans l’ouvrir. D’abord essayer de se souvenir de ce qui était réel, puis vérifier avec tes notes. C’était très vite devenue une habitude de fonctionner ainsi. Des fois, tel un tic, tu touchais la couverture du carnet dans ta poche, pour te rassurer. La vérité, tu savais qu’elle était ici, tu n’avais donc rien n’a craindre.

Donc. Ta victoire contre Arthur t’avait immédiatement libéré d’un poids dès que l’arbitre l’avait confirmé. La pression, le stress, le doute, pendant un bref instant, tout c’était envolé pour laisser place à l’euphorie légitime. Le brouhaha des acclamations t’avait perturbé, c’était difficile de se souvenir de tout avec exactitude, surtout que tu as pris l’habitude de noter ton quotidien quelques jours après. Tu avais échangé quelques mots avec l’ancien Maître de la Ligue, le félicitant pour le combat. Ensuite, tout c’était brusquement accéléré pour toi. Evidemment, tu n’avais pas pu échapper à une nouvelle conférence de presse pour avoir ton ressenti à chaud. Même si ce moment avait été pénible, d’une certaine façon tu étais reconnaissante d’avoir la possibilité de revoir la scène grâce aux rediffusions postées sur internet. A ce moment précis, ton teint était livide, tu semblais réellement fatiguée et a bout de force. Heureusement, tu avais réussi malgré tout à répondre aux questions, celles qui te semblaient intéressantes, tout en restant debout, sans trembler. La flamme avait fini par s’éteindre et cela t’avait permis de mettre fin à ce calvaire alors que les journalistes semblaient déçus de ne plus pouvoir prendre de photos intéressantes selon eux. A partir de là, tu pouvais repartir du bâtiment après quelques informations supplémentaires de la part du comité. Tu aurais peut-être dû être plus attentive à ce moment précis, alors qu’après avoir été félicité une nouvelle fois, ils avaient tenté de te mettre en garde face à ta nouvelle renommée. Tu avais répondu comme quoi tu allais gérer la situation et tu étais repartie, aspirant à te reposer un peu chez tes grands-parents. En repensant à cela, tu as un sourire amer. Si tu avais su, à ce moment-là, que tu n’allais rien gérer du tout, peut être que tu aurais été plus attentive. Mais comme d’habitude, tu avais juste fait preuve d’arrogance. Tu n’étais déjà pas capable de gérer tes émotions et ce qui se passait dans ta tête, comment aurais-tu pu gérer tout cela ?

1009 mots





Demande de modération : J'ouvre donc ce topic pour commencer ma recherche de Darkrai ! ( tum tum tuuuum ! )

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Asuna Maruoka

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Sam 10 Sep 2022 - 22:52
Tu avais eu le droit à un bref moment de calme quand même, avant la tempête. Avec ta mère, vous êtes resté un peu plus longtemps que prévu chez tes grands parents. Le cadre Johtoien te faisait du bien, bien plus que les médicaments qui ralentissaient tes symptômes de démence. Tu eu l’occasion de fêter ta victoire en famille, un peu trop régulièrement chaque jour mais c’était la bonne occasion pour passer du temps ensemble et se raconter des souvenirs.
Mais tu n’avais pas prévu que les journalistes n’en avaient pas fini avec toi. Chaque jour, ils se faisaient plus nombreux devant les portes du domaine. Shoko se chargeait de les refouler et même de les chasser, mais ils n’avaient pas tardé à répliquer : les articles assassins sur la cousine de la nouvelle vainqueuse de la Ligue qui abusait de ses pouvoirs en tant qu’agente florissaient sur internet. En voyant cela, tu avais été obligée de t’en occuper toi-même. Il était rare de te voir en uniforme mais pour l’occasion, tu avais fait un effort. Tu les avais donc attendu, furieuse, et tu avais entrepris de faire un rappel sur le fait qu’ils étaient sur une propriété privée, qu’ils n’avaient pas le droit de te photographier, toi, ta cousine, ou n’importe qui de ta famille sans son accord, sans parler du fait d’écrire un ramassis de conneries. Certains avaient évoquer le droit à l’expression mais tu les avais regardés avec un sourire fort peu engageant sur le sujet.

- En tant que Lieutenante, je pourrais aussi tous vous arrêter pour diffamation. Vous avez vraiment l’intention de me tester sur la loi ?

Tu avais calmé le jeu, pendant un bref instant. Shoko eu le droit a des excuses de la part des journaux qui avaient autorisé ce genre d’articles, mais tu savais bien que l’histoire la touchait encore. Tu lui avais proposer que vous alliez plus loin pour éviter qu’ils ne recommencent, mais elle avait décidé de passer à autre chose rapidement. Porter plainte ne ferait que retourner le couteau dans la plaie et pour le coup, maintenant qu’elle avait eu des excuses, ils auraient eu une bonne occasion pour dire qu’elle abusait des droits liés a sa fonction. Tu n’insistas pas, lui laissant le choix. Néanmoins après cela, tu décidas de rentrer à Sinnoh, pour que ta famille n’eût pas à partir de ta nouvelle célébrité non désirée.

En repensant à cela, tu soupires et tu fermes un instant tes paupières. Tu te sentais un peu responsable pour avoir fait subir cela à ta famille. Chaque jour ils te répétaient que tu n’avais pas à t’en faire, mais rien ne pouvait changer ce que tu pensais. Shoko avait l’air d’être plus ouverte, plus souriante en étant au domaine. A la suite de cela, elle avait perdue son sourire et elle c’était de nouveau renfermé sur elle-même. Tu lui avais proposé de rester un peu à Johto si elle le souhaitait et elle avait accepté. Tu ne l’avais pas mal pris, mais une part de toi-même ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’elle t’en voulait aussi. Ta cousine avait mis jusqu’à présent un point d’honneur à te surveiller, afin d’être toujours présente si jamais tu faisais une crise malgré les médicaments. Elle était un soutien incroyable, même si tu n’avais jamais vraiment pris le temps de la remercier pour cela. A juste titre, elle en avait peut-être marre de s’occuper de toi. Et tu ne pouvais pas lui en vouloir pour cela. Mais actuellement, tu ressentais son absence depuis que tu étais rentré. Toute ta famille te manquait d’ailleurs, après avoir passé quasi quinze jours ensemble. Tu te sentais maintenant affreusement seule.

C’était dans ces moments de solitude silencieuse que ton état s’empirait. Moins tu t’occupais, plus tes pensées étaient noires et les hallucinations en profitaient pour te tourmenter. Tu avais donc commencé écrire, pour tracer des possibilités. Puis tu avais entrepris de prendre des notes sur ton état, voir ce qui marchait le mieux pour t’occuper l’esprit. La réponse la plus évidente était de ne pas rester chez toi à ne rien faire. Tu affichas un petit sourire amer. Comment pouvais-tu sortir tranquillement maintenant ? Déjà avant, beaucoup de personnes te reconnaissaient dans la rue à cause de la flamme. Maintenant, tout le monde semblait te reconnaitre. Les mêmes questions revenaient en boucle : C’est vous qu’on a vu à la télé pas vrai ? Vous être la chalengeuse à la flamme dans l’œil ? Vous avez toujours eu le spectre dans votre œil ? Ça fait pas mal ? On peut avoir une photo ? Un autographe ?
Ca pouvait durer des heures, à chaque croisement de rue, dans chaque magasin, dés que tu sortais de chez toi. Mais pour eux non plus tu ne pouvais pas vraiment leur en vouloir. Ils ne se rendaient pas compte, avec leur fascination et leur sourire, que c’était fatiguant. Fatiguant de donner toujours les mêmes réponses, de devoir se montrer amical, d’offrir un sourire de politesse. Tu comprenais maintenant ce que voulait dire le comité. Tu avais l’impression de vivre dans un nouvel enfer, mais celui-ci, tu te l’étais infliger. Avec le recul, peut être que tu aurais du tout simplement demander une mutation à Unys. Ça aurait été peut-être été plus simple, plus rapide aussi. Mais bon, une partie de toi aimait visiblement se donner en spectacle contre ton gré. La tentation de donner un message à ta sœur, pour lui dire que tu arrivais était trop tentante. Tu payais maintenant ton arrogance. Encore une fois. Et ça serait loin d’être la dernière.

930 mots




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Sam 10 Sep 2022 - 22:52
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Asuna Maruoka

Asuna Maruoka
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Dim 11 Sep 2022 - 21:40
- Tu m’as peut-être envoyé un message, mais en attendant tu te terres chez toi, j’suis pas prête de devoir réellement te craindre.

- La ferme.

Elysiana, non, ton cerveau n’avait pas tort. A rester ici, tu n’étais pas près d’avancer. Tu retombais dans tes travers, attendant un miracle qui n’arriverait jamais. Mais maintenant, tu devais aussi gérer les gens, se qui pensait de toi t’importait peu, du moins, c’est que tu aimais te persuader. Tu étais pourtant incapable de ne pas t’arrêter, répondre certes rapidement mais avec politesse. Après tout, cette fascination, ce respect, c’était tout ce que tu avais aspiré étant plus jeune non ? Maintenant que tu l’avais obtenu, tu n’arrivais pas à déterminer si ça te plaisait vraiment. Tu étais vraiment passé du tout au tout. Avant tu étais juste un monstre, maintenant tu l’étais toujours un peu, mais tu étais un monstre qui provoquait de l’admiration par ta ténacité. Dans un sens, toi, tu aimerais juste qu’on te regarde normalement, juste une fois. Qu’on ne se retourne pas sur ton passage, qu’on ne murmure pas… qu’on te regarde juste comme une inconnue.

- T’a qu’a te déguiser si ça te soule autant.

Aussi souvent que possible, tu essayais d’ignorer l’illusion, de ne pas lui répondre ni même la regarder. Régulièrement tu craquais en lâchant quelques mots mais tu mettais un point d’honneur à ne pas croiser son regard vermillon. Ça la rendait plus réel de la regarder. Mais là, tu fus tellement surprise par la proposition que tu tournas vivement la tête vers elle. Ton fantôme de sœur te regardait d’un air blasé, les bras croisés, comme si ce qu’elle venait de dire était une évidence même. Et pour le coup, elle avait plutôt raison, c’était tellement évident que tu n’y avais pas songer. Enfin, si, à l’instant du coup, mais ton cerveau avait dû te faire sortir l’idée par une méthode peu conventionnelle. Qu’importe. Tu avais enfin une autre option pour éviter de soit rester chez toi à broyer du noir, soit aller dehors mais te retrouver rapidement entourée d’une foule de curieux. Restait à voir si cela allait fonctionner.

L’avantage quand on avait un style vestimentaire aussi original que le tien, c’est qu’il n’était pas difficile de le changer pour quelque chose de plus passe partout. Un sweat et un jean devrait faire l’affaire, autant faire au plus simple. Tu avais quand même un pincement au cœur en laissant ton manteau fétiche de côté, mais difficile de faire autrement. Tu l’avais mis à la Ligue et tu le mettais en mission, il était aussi représentatif que la flamme pour pouvoir te reconnaitre.
Les vêtements, c’était l’étape la plus simple, le souci maintenant c’était ton visage et tes cheveux. Tu n’avais pas spécialement envie de couper ta crinière sombre, mais il fallait bien que tu fasses quelque chose. A défaut de te faire des couettes de chaque côté de ton crâne, tu optas pour une queue de cheval haute afin qu’il ne te gêne pas plus que d’habitude. Pour ton teint livide, pas le choix, tu allais devoir faire un effort et te maquiller un minimum. Mais surtout, tu ne voyais pas d’autres solutions que de porter des lentilles de couleur pour cacher tes pupilles d’un bleu quasi glacial. Tu soupiras, te rendant bien compte que ce petit manège risquait rapidement de te saouler sur la durée, toi qui n’avais jamais été très motivée pour faire des efforts. Mais bon, si tu voulais être tranquille, surtout en ville, tu n’avais guère le choix.

A ce moment-là, tu étais vraiment persuadée que ton plan allait fonctionner et que les gens, du moins une grande majorité, n’allaient pas te reconnaitre et donc te foutre un peu la paix. Mais tu avais omis un détail dans ton raisonnement. Il faut dire que raisonner en ce moment était un peu compliqué, alors ce n’était pas surprenant que ce détail ne t’avait pas sauté à la figure immédiatement. Mais en sortant de chez toi, affublée de ton "déguisement", tu compris que ça ne serait pas aussi simple. Certes tu n’avais pas encore de lentilles, mais les gens te fixaient beaucoup trop facilement. Quelque chose te mettait mal à l’aise, sans que pour autant tu mis le doigt dessus. Finalement ton cerveau opta une nouvelle fois pour l’autre méthode pour t’apporter la solution sur un plateau d’argent.

- C’est marrant, on dirait qu’ils connaissent tous ton adresse !

Tu te stoppas net et une nouvelle fois, tu regardas le fantôme. Elle avait raison. TU avais raison, c’était comme si tout le monde s’attendait à te voir franchir cette porte à un moment ou un autre. Rapidement tu fis demi-tour pour te réfugier dans le hall de ton immeuble, loin de tous ses regards dérangeants. Tu tapas sur internet les mots clés "adresse Asuna Maruoka" et un frisson te parcourra le dos. Trouver ton adresse était visiblement un jeu d’enfant mais en plus sur certains forums, tu pouvais retrouver les endroits les plus susceptibles où les gens pourraient te croiser dans Unionpolis. Le commissariat forcément, mais aussi les magasins où tu allais, les lieux où tu te posais. Voila pourquoi tu avais l’impression que tu n’étais jamais tranquille. Les gens s’amusaient à noter où tu allais, ce que tu faisais quasi quotidiennement.

Tu ne serais donc jamais tranquille, dés que tu sortirais de chez toi.

Tu te mis à jurer, en premier temps en murmurant à peine, avant de hurler de rage. La flamme fit son apparition, comme pour observer ce qui te mettait dans un tel état. C’était infernal, ta vie allait devenir infernale. Tu mis un coup de poing dans le mur le plus proche, une fois, deux fois, trois fois. La douleur au niveau de tes phalanges fit monter d’un cran ton adrénaline et ton cœur tambourinait contre ta poitrine. Cette situation était exaspérante, les gens étaient exaspérants. N’avaient-ils pas autre chose à foutre de leur vie plutôt que de s’intéresser à la tienne ? Visiblement non. Leur vie devait même être sacrément ennuyeuse pour s’intéresser à la vie d’une pauvre fille comme toi. C’était vraiment pathétique.

Tes yeux se posèrent une nouvelle fois sur l'écran de ton portable, qui affichait toujours le moindre de tes faits et gestes depuis que tu étais revenue à Unionpolis. Puis finalement, un étrange sourire s'afficha sur ton visage. Visiblement, ta routine était trop prévisible. Donc finalement, tu n'avais qu'à l'être moins non ?

1073 mots




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Sam 17 Sep 2022 - 14:09
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Asuna Maruoka
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Mar 20 Sep 2022 - 17:02
Toi qui essayais maintenant depuis plusieurs mois avant la Ligue d’avoir une routine pour tenter de garder le contrôle de toi-même, ça avait quelque chose d’étonnant de devoir lâcher prise. C’était comme marcher le long d’un fil, même attachée, tu avais l’impression que tu pouvais tomber à tout moment. Du coup tu faisais au feeling complet, des fois tu ne changeais rien, par moment tu agissais par instinct. Puis au final, l’objet de tes hantises se retrouva être ton meilleur allié : quand les gens faisaient des suppositions sur ton trajet, tu essayais toujours d’aller dans un endroit totalement différent.
Ça avait ses avantages et ses défauts, tu devais bien le reconnaitre. Tu avais découvert quelques endroits sympas dans la ville et des chemins cachés dont tu ne soupçonnais pas l’existence. Mais c’était fatiguant. Fatiguant de devoir faire attention, limite te cacher pour éviter au maximum les foules de curieux qui te cherchait. Tes déguisements ne faisaient jamais long feu et tu avais vite l’impression d’avoir fait le tour des possibilités. Puis tu avais un autre problème, a défaut de réussir à te suivre les gens finissaient tout simplement par attendre devant chez toi. Tu essayais toujours d’être un minimum poli mais ton agacement était de plus en plus visible. A croire que c’était ce qu’ils cherchaient tous, t’agacer, te mettre en colère afin d’avoir une chance d’observer la flamme de leurs propres yeux. S’ils savaient, que malgré le visuel mystique que tu dégageais, que ça n’était en rien un cadeau.

Evidemment la situation n’arrangeait en rien ton stress et tes maux de têtes chroniques. Par moment, tu rechutais, restant enfermée chez toi pendant quelques jours d’affilées avant de te secouer pour retenter ta chance. Mais c’était lassant, de voir que rien ne fonctionnait de manière définitive et que les gens ne semblaient pas se fatiguer d’essayer de te voir.
Puis tu devais te rendre à l’évidence, ce n’était en rien dû à ta victoire à la Ligue, aussi spectaculaire soit-elle. Oui tu avais montré tes compétences, oui tu avais fait le show, mais c’était la flamme que les gens voulaient voir. Leurs questions au départ polies se faisaient de plus en plus insistance, jusqu’à ce que finalement une ado lança la fameuse : Mais elle sort quand en fait ? On aimerait bien prendre des photos comme celle de Kalinka ! Tu pinças un instant les lèvres avant que la réponse ne fuse :

- Jamais j’espère. Vous ne savez pas quelles sont les conséquences de vivre avec un Spectre.

Bien sûr, tu aurais dû t’en douter, la scène avait été filmé et ton regard plein de mépris avait été véhiculé sur les réseaux sociaux. Les réactions avaient été mitigés, certains pensèrent que tu abusais et que la situation n’en devait pas être si dramatique. D’autres prirent ta défense en répondant que les gens feraient mieux de te laisser tranquille. Si seulement ils pouvaient tous avoir cet avis. Tu ne demandais que ça, d’être tranquille.

- Tu as qu’a l’expliquer aux gens si ça te saoule tant que ça.

Tu grognes face à l’expression indirect de ton propre cerveau. Plus facile à dire qu’à faire et ça ne voulait pas forcément dire que les gens allaient te croire ou juste t’écouter. Déjà pour te courir après comme ça, les gens devaient sacrément rien foutre de leur journée. Te plaindre de ta situation que ce soit sur internet, à la télé ou bien même dans les journaux te ferait surement passer pour une chouineuse. Pire, si certains c’était mit dans la tête d’avoir un pokémon dans l’œil comme toi, ils pourraient se plaindre que tu ne les as pas prévenus des conséquences. Les gens étaient doués pour remettre la faute sur les autres, tu le savais mieux que personne. Tu étais même une spécialiste quand tu étais plus jeune. Maintenant, tu essayais de te remettre davantage en question même si c’était loin d’être une tâche aisée pour toi.

Même maintenant, tu t’attendais à ce que les gens comprennent que tu voulais juste être tranquille. Mais est-ce que toi tu arrivais réellement à te mettre à leur place ? Pourquoi ils voulaient autant te voir ? Certes tu avais la flamme, mais est-ce que c’était réellement suffisant pour perdre autant de temps pour juste te croiser ? A tes yeux, non évidemment. Mais peut être qu’eux ça leur suffisait. Rencontrez quelqu’un qui avait vaincu la Ligue et qui était aussi particulière, peut être que ça leur suffisait pour se dire qu’ils avaient eu de la chance.
Mais bon, tu pouvais toujours t’essayer à l’exercice, tu étais trop différente de ces gens. Trop introvertie pour comprendre qu’on avait envie de rencontrer quelqu’un de célèbre. Même lors de ton second combat, en tombant contre Stockton, tu avais été réellement heureuse d’avoir cette chance. Pour autant, même si tu le respectais énormément, tu te voyais mal le suivre partout juste pour avoir une minute avec lui et lui poser des questions que des centaines de gens devaient déjà lui avoir posé. C’était peut-être ça ton problème, finalement, tu étais trop à part des autres. Ta sœur aurait surement été ravie qu’on la suit partout. Elle aurait apprécié la célébrité, surement trop. Tu te demandais comment elle avait réagi à ta victoire, au fait que tu allais venir la chercher. Elle était surement en train de bouillir de rage en voyant que tu t’étais encore mise en avant malgré toi. Une personne normale aurait surement peur, mais Elysiana n’était pas comme ça. Finalement, elle comme toi, vous étiez vraiment deux personnes atypiques.

922 mots




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Mar 20 Sep 2022 - 17:02
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Asuna Maruoka

Asuna Maruoka
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Mar 20 Sep 2022 - 18:30
Ton quotidien après la Ligue se résumait ainsi : penser à ta sœur, râler sur les gens, essayer de déjouer leurs plans, échouer trois fois sur quatre. Cette routine te fatiguait de plus en plus et relire tes notes ne t’aidait en rien. Tu t’étais mise dans une spirale infernale et tu n’arrivais pas à t’en sortir. Même si tu n’aimais pas admettre ta défaite, tu allais devoir trouver une solution plus radicale et pour cela, tu allais devoir avant tout te renseigner pour savoir si c’était faisable ou non. Et pour cela, pas d’autre choix que d’appeler Alice.
Tu avais eu cette dernière qu’une fois au téléphone depuis que tu étais rentrée à Unionpolis et tes oreilles bourdonnaient encore de la voix suraiguë qu’elle avait utilisé pour te féliciter de ta victoire. Bien que le comportement de la jeune fille te tapât régulièrement sur le système, tu devais reconnaitre que tu avais appris à l’apprécier et qu’elle s’approchait d’avantage d’une amie que d’une simple collègue maintenant. Si tu avais un problème à régler rapidement et que tu savais que c’était dans ces cordes, tu ne te gênais pas pour faire appel à ses services. Et cette fois, on ne pouvait pas faire plus dans le thème.

- Allo Alice ? Oui, je vais bien, et toi ? Bien. Dis-moi, j’aurais besoin d’un renseignement. J’aimerais être mutée dans une ville plus calme de Sinnoh, tu sais s’il y a un poste à pourvoir ? Si c’est un endroit qui pourrait me permettre de voyager régulièrement, je ne dis pas non.

Passé la surprise, Alice se met évidemment à blablater, afin d’être sûre que tu as mûrement réfléchit à ta décision. Il faut dire qu’Unionpolis, c’était quand même un bon poste, dans une ville comme celle-ci, tu étais certaine de ne pas tourner en rond et c’était bien pour cela que tu avais demander ton affectation ici. Mais maintenant, cela se retournait contre toi, tu avais besoin que les gens t’oublient un peu à vrai dire. Comment faire ton boulot de toute manière si tu partais en filature et que les gens autour de toi se mettait à extasier de ta présence ? Tu perdais tout effet de surprise et c’était rageant. Au final, tu prenais cette décision un peu à contre cœur, mais tu ne voyais pas d’autre solution à ton problème de célébrité. Tu allais devoir revoir toutes tes habitudes et dans une ville plus petite, ça ne serait surement pas une mince affaire. Qu’importe, tu essayerais d’avoir un appartement plus grand pour compenser cette décision malheureuse. Pendant que ton interlocutrice faisait ses recherches, tu essayais de voir le côté positif. Tu arriverais peut-être à trouver une maison un peu en extérieur, avec un jardin. Tes pokémon pourraient prendre l’air plus facilement et ça sera surement plus pur que dans la cité urbaine où tu habitais actuellement. Tu allais trouver pleins de points positifs, tu n’en doutais pas. Mais ça te faisait quand même un pincement au cœur. Tu vivais ce choix comme un échec de ta part. A cause du Spectre, tu ne pouvais tout simplement pas continuer à te mettre dans des situations stressantes et rageantes. Tu n’arrivais pas à prendre sur toi, ni à prendre du recul et donc tu te retrouvais à fuir. Tes pensées qui se voulaient positives se transformaient peu à peu en idées noires.

- Il y aurait un poste à Joliberges, en mi-temps. Y’a déjà un lieutenant mais il approche de l’âge de la retraite et il aimerait bien prendre du temps pour lui. Ça pourrait être une bonne occasion pour toi, surtout que c’est un bon point de départ pour voyager !

Heureusement qu’Alice coupe le flux de tes pensées et tu clignes des paupières pendant une seconde ou deux, afin de reprendre tes esprits. Tu as surtout entendu Joliberges et déjà sur le moment, ça te semble pas mal. C’est une ville côtière qui te rappellerait celle de ton enfance mais en plus grand. En plus, si tes souvenirs étaient exacts, le taux de criminalité n’était pas très élevé. Charles le champion d’arène et les marins mettaient un point d’honneur à ce que leur ville soit tranquille. Tu demandes instinctivement à Alice de te mettre dessus. Tu savais que tu n’aurais pas la réponse immédiatement, mais il n’y avait pas de raison qu’on te refuse ce poste. Surtout si tu en exposais les raisons. Tu la remercias pour son aide et tu acceptas de l’écouter encore quelques instants. Tu n’avais pas eu encore beaucoup l’occasion de lui parler de la Ligue, donc forcément elle était curieuse d’avoir ton ressenti plutôt que l’avoir travers les journalistes. Elle glissa peu à peu sur le sujet de ton quotidien et tu répondis sans détour que c’était en grande partie pour cela que tu souhaitais être mutée. Elle comprit le message et arrêta de te poser des questions, t’annonçant simplement qu’elle allait tout faire pour que ta candidature soit acceptée.

Après l’appel, tu t’allongeas sur ton lit et posas ton téléphone à côté de toi en soupirant. Bon, au final, les choses s’arrangeaient peut-être. Bien sûr ça ne serait toujours pas une mince affaire d’ici la et tu allais devoir faire en sorte que cela ne s’ébruite pas trop si tu ne voulais pas changer d’affectation tous les six mois. Tu fermas les yeux et tu essayas de te rappeler ton voyage à Joliberges, pour aller chercher ton sixième badge. Tes souvenirs étaient assez flous en toute honnêteté, malheureusement à cette époque tu avais déjà de terribles crises qui affectaient ta lucidité. Tu te souvenais malgré tout de Charles et de sa ténacité. Tu aurais peut-être l’occasion de le revoir qui sait, de mémoire il travaillait énormément en dehors de son boulot de champion.

Au final, même si avoir l’idée de quitter Unionpolis te donnait un goût amer, tu te faisais à l’idée d’aller à Joliberges. Mais tu ne devais pas te donner de faux espoirs trop vite, qui sait si ta demande allait être accepter ou non. Tu allais devoir prendre ton mal en patience encore un peu, juste encore un peu.

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Mar 20 Sep 2022 - 19:19

Le Moufflair sauvage (niv.45) revient à la charge, il a l'air de bien vous apprécier. N'avez-vous donc pas de cœur, arrêtez de le fuir !




Que voulez-vous faire ?



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Asuna Maruoka

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Jeu 6 Oct 2022 - 18:49
Tu essayais vraiment de prendre ton mal en patience, tu n’avais peut-être même jamais mis autant de volonté pour attendre quelque chose. Mais ce sentiment infernal s’ajoutait au reste de ta vie chaotique et ça n’aidait pas du tout à stabiliser ton état mental. Essayer de vivre ton quotidien, sans savoir si c’était encore une question de jours, de semaines peut être, voir de mois, ou même à vie si jamais ta demande était refusée… Cela te mettait dans un état de stress et d’énervement constant, qui avait redéclancher tes crises. Tu avais repris contact avec le médecin qui avait confectionné tes médicaments, mais sans te voir, c’était difficile de faire un pronostic et te donner une version améliorer de tes gélules actuelles. Tu te retrouvais dans une nouvelle impasse, impossible de sortir dans ces conditions car déjà que les gens te cherchaient sans relâche, si tu sortais que ton cerveau malade imaginait des personnes supplémentaires, ta vie allait tourner au cauchemar. Tu demandas au spécialiste s’il était possible qu’il vienne lui-même, ou bien venir de nuit car tu savais que les gens te laissaient un peu plus tranquille à ce moment-là. Ce ne fut pas simple de le convaincre mais finalement l’option d’une consultation nocturne fût acceptée. Après l’avoir sincèrement remercié, tu déposas ton téléphone à côté de toi et tu poussas un soupir de soulagement. Tu notas le rendez vous dans ton carnet pour être sûre de ne pas l’oublier ni même douter du fait que tu avais réellement passer cet appel ou non. Les pages étaient noircies de notes dans tous les sens, sur ce que tu faisais, ce que tu pensais…Tu ne laissais rien passé, vu qu’illusions et réalité s’entremêlaient régulièrement, te laissant peu d’occasion de répit.

C’était dans ce genre d’instants que tu regrettais la présence de Shoko à tes côtés. Par moment, tu te voyais ouvrir tes sms pour lui envoyer un message avant de te raviser. Tu ne savais pas trop quoi lui dire en fait. Surement que tu étais désolée d’avoir été aussi insupportable, qu’avec le recul, tu te rendais bien compte que tu n’avais pas du tout été facile à vivre dernièrement. Surtout pendant tes premières crises, où tu n’avais fait aucun effort. Tu ne sais pas par quel miracle elle était restée à l’époque pour te secouer. Que mine de rien, savoir qu’elle était là à tes côtés avaient un côté rassurant et apaisant. Tu n’étais pas seule contre tes crises quand elle était là et finalement c’était quelque chose d’important sans même que tu ne t’en rendes compte. Oui, au final, tu avais pas mal de chose à dire à ta cousine et à te faire pardonner.

- Bah tu as plus qu’a voir ce qu’elle va te répondre maintenant.

Tu ne regardes pas le fantôme, trop paniquée par le sens de ses paroles : effectivement, tu avais écrit et envoyer tout ce que tu pensais à ta cousine. Tu juras mais c’était trop tard pour faire marche arrière, tu avais effectivement plus qu’a attendre qu’elle te réponde. Si jamais elle le faisait. Tu ne lui en tiendrais pas rigueur dans le cas contraire, tu ne lui avais pas rendu la vie facile et ta soudaine popularité l’a beaucoup blessé malgré toi. Si tu t’attendais à une réponse écrire, tu fus encore plus surprise de voir ton portable vibrer. Tu sursautas, faisant presque tomber l’objet et tu décrochas dans un reflet, sans parler pour autant, te demandant si tu étais encore en train d’imaginer la scène ou non.

- … Tu pensais vraiment ce que tu as écris ?

Immédiatement, tu as une boule dans la gorge. Entendre sa voix te fait du bien et sans même t’en rendre compte, les larmes dévalaient sur tes joues. Puis finalement quand Shoko te demande si tu es bien là, tu lui réponds par l’affirmative et tu en profites pour lui assurer que oui, tu pensais ce que tu as écris. Tu ne lui avoues pas que tu ne l’as pas fait volontairement parce que tu n’as pas envie de l’inquiéter plus qu’outre mesure, mais le message restait quand même sincère. Puis tu essayes d’embrayer la conversation en lui demandant comment elle allait, afin d’avoir un peu de ses nouvelles. Tu ne voulais pas te plaindre alors qu’elle t’avait appelé, tu voulais profiter de ce petit pas fait dans ta direction. Elle était toujours aussi réservée que d’habitude, te racontant le minimum mais tu entendais à sa voix qu’elle allait mieux. Rester à Johto semblait lui avoir fait du bien et tu ne voulais pas lui enlever cela. Quand elle te rendit la pareil en te demandant comment tu allais, tu restais à ton tour assez évasive. Tu ne lui racontas pas pour autant des histoires, elle se doutait bien que tu n’étais pas en train de vivre ta meilleure vie actuellement, mais tu ne parlas pas des crises. La connaissant, vu qu’elle allait mieux, elle serait capable de te demander si tu voulais qu’elle revienne.

- J’ai entendu dire que tu avais demander à aller à Joliberges. Tu es sûre que ça va ?

- Ça va. C’est juste… compliqué. J’ai l’impression que tout le monde me suit tout le temps, quoi que je fasse pour les empêcher.

Tu avais l’impression de devenir folle. L’aveu resta bloqué entre tes lèvres mais elle avait surement compris ou tu voulais en venir. Elle n’insista pas, mais elle t’annonça par la même occasion qu’elle attendait également la réponse, vu que techniquement tu étais toujours sa supérieure. Tu lui posas la question de si elle préférait continuer sa formation à Johto mais elle te rassura en te répondant qu’elle reviendrait à Sinnoh. Que de toute manière, elle passerait bientôt agent, donc elle ne voulait pas perdre cette opportunité de passer encore un peu de temps avec toi. Et même si tu ne pouvais pas lui avouer, cela te faisait plaisir et ça te rassurait. Bientôt, tu ne serais plus seule contre tes démons. Il te fallait juste patienter, encore un peu, un tout petit peu.

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Jeu 20 Oct 2022 - 17:40
Attendre Shoko fût plus difficile que tu ne le pensais. Régulièrement, tu avais l’impression qu’elle était à tes côtés alors que ce n’était qu’un énième mirage que ton cerveau t’imposait. Tu luttais de toutes tes forces pour conserver un semblant de lucidité dans ton quotidien, mais chaque instant de doute laissait le poison de ta folie s’infiltrer un peu plus. Heureusement pour toi, ton rendez vous n’était plus très loin pour avoir un traitement plus fort. Tu détestais réellement prendre ces cachets qui endormaient le Spectre, mais tu n’avais plus d’autres choix, surtout à ce stade. Tu avais l’impression de faire une course contre la montre que tu savais perdue d’avance. Mais tu voulais des réponses, quitte à perdre totalement ton regard sur l’extérieur. Pour toi, évidemment, mais aussi pour ta famille. Avant tu aurais dit pour ta mère, simplement elle qui attendait le retour de son enfant et de son mari, mais depuis que tu avais passé plus de temps avec les membres du côté de ton père, tu te rendais compte que tu le faisais également pour eux. Ton grand père regrettait réellement ce qu’il avait provoqué. Or comme tu savais ce que c’était de vivre avec des regrets, tu avais fini par lui pardonner. Il se punissait suffisamment lui-même, lui rajouter ta colère était complétement inutile à ce stade.
Avoir des réponses pour toi, pour ta mère, pour ta famille… Tu t’étais mis sur les épaules un fardeau dont tu peinais à porter. Mais tu comptais bien tenir cette promesse, quoi qu’il t’en coûte, tu retrouverais ton père et tu trainerais ta sœur devant la justice pour les crimes qu’elle a commis en étant chez les Plasma.

- Mouais… en attendant tu vas être en retard à ton rendez-vous, sauveuse de la veuve et de l’orpheline.

Tu tente d’ignorer le fantôme, mais elle avait raison sur un point, tu allais être en retard. Heureusement, tu avais établi une nouvelle technique pour traverser la ville plus ou moins tranquillement. Tu quittas à la hâte ton appartement mais au lieu de descendre, tu montas les escaliers quatre par quatre pour arriver sur le toit. Avec un pokémon Vol, tu aurais eu une solution toute trouver pour éviter les personnes qui te suivaient, mais tu n’en avais malheureusement aucun. Et tu te voyais mal essayer de capturer un pokémon juste pour pouvoir mieux te déplacer, quand Calcifer pouvait remplir ce rôle avec quasi la même efficacité. Tu libères l’Arcanin de sa sphère puis tu grimpes sur son dos. Immédiatement la chaleur ambiante augmente et vu l’heure tardive, tu trouves cela agréable, voir même réconfortant. Tu glisses tes doigts dans la fourrure orangée pour t’accrocher et tu lui donne votre destination. A partir de ce moment précis, tu sais que tu peux lâcher prise sur tous tes problèmes. Pendant un bref instant, tu te concentres simplement sur les sensations qui te parcourent alors que ton compagnon s’élance à toute vitesses pour sauter de toit en toit. Tu inspires à fond entre chaque saut, appréciant cette illusion de voler pendant une seconde ou deux. Au moins une que tu apprécies, d’illusion.

Au moins, grâce à la vitesse de ton pokémon, tu n’arrives pas en retard. Vu l’heure tardive, le médecin t’attend dans le hall de l’hôpital et il a un sursaut quand il te voit atterrir de nulle part. Première fois depuis longtemps, tu affiches un vrai sourire amusé, contente de ton petit effet. Il ne te faut pas grand-chose pour être contente, ça a toujours été comme ça. Tu aimais être surprenante pour le reste du monde, quand tu le décidais. C’était un peu pour cela que tu aimais beaucoup ta tenue excentrique. A ta façon, tu ressemblais davantage à Elysiana, plus que tu ne voulais bien le croire ou même l’avouer.
Histoire de ne pas trop attirer les regards non plus, tu rappelles ton pokémon de mission et tu t’engouffre dans le bâtiment, serrant la main du médecin quand tu arrives à son niveau. Vous en restez aux politesses pour ne pas perdre de temps. Vous s’avez très bien l’un comme l’autre qu’il faut que les gens te voient le moins possible ici. Bien sûr, tu pouvais venir ici pour pleins de raisons autre que la flamme, mais les rumeurs pouvaient rapidement prendre de l’ampleur, tu l’avais vu avec Shoko. Autant dire que tu n’avais pas du tout envie de vivre cette expérience avec pour sujet le Spectre. Une fois dans le cabinet, tu te permets de lâcher un soupir, a la fois de soulagement et de frustration. Venir ici, c’était avouer que tu avais un problème. Pire, cela voulait dire même que tu avais besoin d’aide et tu détestais cela. Tu avais trop d’égo, c’était cela le vrai problème. Tu étais la première à dire aux personnes qui venaient au Commissariat qu’il n’y avait aucune honte à demander de l’aide, mais tu étais incapable d’appliquer tes propres conseils. Venir ici, de ton plein gré, sans Shoko pour parler à ta place, c’était en quelque sorte un petit pas, même si tu le faisais à reculons. Mais est-ce que tu avais une autre solution que celle-ci ? Tu en doutais réellement. Autant prendre sur toi pour que le rendez vous se passe vite et bien. Tu sers les dents tant que tu le peux encore, sachant très bien ce qu’il t’attend. Le médecin allait te poser des questions, beaucoup, beaucoup de questions. Il allait vouloir savoir à quelle fréquence tu avais des hallucinations, de quel type. Si tes maux de tête étaient toujours aussi fréquents. Tu connaissais la chanson, ce n’était pas la première fois après tout. Mais devoir répondre par toi-même, sans ta cousine, te donnait vraiment la sensation d’être faible. C’était admettre que tu avais un problème, en sortant les mots qui fâchent de ta bouche. Décidément quel enfer de se faire passer pour forte quand on était incroyablement fragile psychologiquement. Tu t’installes dans le siège et tu essayes de ne faire qu’un avec ce dernier, t’enfonçant le plus possible dans le dossier. Aller. Ce n’était qu’un mauvais moment à passer, encore un. A croire qu’actuellement ta vie se résumait à cela, des mauvais moments à passer.

1033 mots




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Jeu 3 Nov 2022 - 22:46
Instinctivement tu avais envie de fuir de cette pièce. Ton cœur battait tellement fort que tu avais l’impression de sentir son sang pulser contre tes tempes. Ta respiration, bien que tu tentasses vainement de la rendre silencieuse, était en train d’accélérer contre ton gré. Ce fût une main tendue vers toi avec une tasse de thé fumant qui te tira de tes angoisses en te faisant sursauter. Ton regard de glace croisa celui du médecin fatigué et tu t’en voulais de ne pas faire d’avantage d’efforts. Il prenait du temps pour toi, alors qu’il devrait être chez lui avec sa famille depuis bien longtemps. Tu savais qu’il avait une fille, car tu avais déjà vu sa photo sur son bureau. Une petite brune au regard malicieux avec un grand sourire. Avec un peu de chance, elle pourrait garder son innocence pendant encore quelques années. Tu prends la tasse et le remerciant dans un murmure et il te répond par un petit sourire. La chaleur de la tasse te donne quelque chose à quoi te raccrocher, tu sais que ça, c’est réel. Ça te réconfortait et tu pris une grande inspiration pour te calmer quelque peu.

- Je suis désolée de prendre de votre temps ainsi sur la nuit. Mais je ne sais plus comment gérer la situation.

Tu préfères prendre la parole la première. De toute manière, tu as l’impression que le spécialiste attendait que tu le fasses, peut être pour te pousser à expliquer plus en détails ton problème. Tu sors ton carnet et l’observe un instant, le tournant entre tes doigts par nervosité. Par où commencer ? Ton regard se pose pendant une seconde au fantôme qui te regarde dans la pénombre et devient plus dur. Le médecin se tourne par reflexe pour regarder dans la même direction et quand il pose de nouveau ses yeux sur toi, tu sens son inquiétude.

- Vous la voyez encore ?

Tu hoches lentement la tête, dépitée. Pourtant tu avais vraiment essayé de suivre ses conseils et de tout simplement l’ignorer. Où d’au moins te convaincre que ce n’était qu’une hallucination de ton cerveau fatigué et non réellement ta sœur. Mais c’était tellement… difficile. Tu étais si fatiguée de tout cela et le poison finissait par gagner du terrain malgré toi. Tu pousses un long soupir avant de craquer.

- Ça recommence depuis que j’ai été à la Ligue. J’ai l’impression que les médicaments ne font plus aussi bien effet depuis que la flamme est apparue au stade malgré que j’aie doublé les doses pour l’occasion. J’ai tenté de rester chez moi au calme mais… avec tous ses gens qui me suivent où que j’aille, je n’arrive pas à être tranquille. J’ai l’impression que je suis une bombe à retardement qui va exploser d’une seconde à l’autre et qu’après tout sera foutu, je serais incapable de comprendre si j’hallucine ou si je vois encore la réalité. J’en peux plus… Je suis fatiguée de tout ça. Je voudrais juste que ça cesse même pour quelques secondes.

Tu ne t’en rendis pas compte immédiatement, mais les larmes étaient en train de dévaler de tes joues. C’est quand tu entendis le bruit qu’elles faisaient en tombant dans ton thé que tu compris que tu étais vraiment à bout de nerfs. Tu tentas de te souvenir quand tu avais pleuré pour la dernière fois. Peut être étant enfant, quand tu avais compris que ton père ne reviendrait peut-être jamais à cause de ta sœur. C’était peut-être pour cela que tu avais préféré l’oublier, pour te préserver, gagner juste un peu de temps sur la vérité. Les pièces du puzzle se mettaient par moment en place et c’était dans ce genre de moment où tu libérais tes émotions que tu comprenais pourquoi tu avais décidé de les refouler. Forcément, face à cet afflux, les flammèches firent leur apparition devant ton œil. Finalement sans même t’en rendre compte, tu avais senti inconsciemment le problème quand tu étais plus jeune. Dommage que ça faisait bien longtemps que tes sentiments avaient repris le dessus sur ta raison.

Le médecin posa sa main sur ton épaule pour tenter de te calmer, même un peu. Il était l’une des rares personnes à ne pas sursauter quand le spectre apparaissait et tu appréciais. Pour autant, tes larmes refusaient d’arrêter de couler, comme si ton corps essayait d’évacuer d’une manière ou d’une autre toute la frustration que tu ressentais dernièrement. Non, depuis des années mêmes, cette situation te pesait depuis trop longtemps. Mais même à cet instant précis, tu n’en voulais pas au pokémon qui se cachait dans ton œil. Tu savais qu’il ne te voulait aucun mal, sinon il tenterait des choses bien plus désastreuses que simplement apparaitre en tant que flamme. S’il y avait bien un point où tu acceptais d’être vu comme folle, c’était bien sur celui de refuser de te débarrasser de celui qui était vu comme un parasite. Toi tu voyais votre situation comme une osmose. Tu étais avec lui depuis si longtemps qu’il était devenu une partie de ton identité, pour le meilleur comme pour le pire. Vouloir le retirer reviendrait à vous trahir tous les deux. Cette solution ne serait jamais envisageable.

- Il n’y a aucune honte à vous sentir dépasser par la situation. Une personne qui n’aurait pas votre handicap serait déjà suffisamment stressé d’être sur le devant des projecteurs. D’une certaine manière, vous faites preuve d’une grande débrouillardise pour garder un semblant de vie normale. Même si vous n’en avez pas l’impression, une partie de vous gère la situation avec sang-froid, alors vous pouvez être fière de vous de faire tout votre possible pour ne pas cédez à la facilité de sombrer.

Tu lâchas un petit rire, un peu ironique, avant de renifler. Tu avais vraiment du mal à te sentir fière de quoi que ce moment, surtout à cet instant précis alors que tu t’affiches comme une gamine pleurnicheuse. Mais dans le fond, tu comprenais ce qu’il voulait te faire remarquer et il n’avait pas totalement tort. Même si une partie de toi voudrait céder à la facilité, tu t’accrochais férocement à la réalité, malgré la tempête qui te traversait par moment. Et tu savais très bien pourquoi, tu avais des réponses à obtenir avant de t’autoriser à lâché prise.

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