C’est une question qu’il m’arrive fréquemment de me poser : suis-je la seule à passer de longues minutes à m’interroger sur le contenu de la journée à venir lorsque je me réveille ? En vérité, j’en doute fortement. J’ai beau être exceptionnelle sur de nombreux points, je ne doute tout de même pas vraiment du fait que je conserve une certaine similarité avec les autres individus appartenant au genre humain. Si ça se trouve, même les pokémons peuvent avoir ce genre de pensées. Je n’en mettrais pas ma main à couper, parce que ces attributs là peuvent toujours avoir leur utilité et que je n’ai pas la moindre certitude à ce sujet. Mais je me dis que c’est une possibilité. Après tout, il me semble déjà avoir lu que des pokémons sont en possession de capacités intellectuelles exceptionnelles, dépassant de très loin la moyenne humaine. Donc bon, d’une manière ou d’une autre, dans un cheminement de pensée qui me serait ou non compréhensible, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas également s’interroger sur le monde qui les entoure.

Ce matin n’est donc pas vraiment différent de celui de la veille. J’ai ouvert les yeux en quittant le monde des songes, cherchant plus ou moins vainement à me souvenir du rêve que j’ai laissé derrière moi, tentant désespérément de me raccrocher aux dernières bribes de souvenirs que je pouvais avoir à ce sujet. Rapidement, je laisse tomber. Je sais reconnaître les causes perdues. Ce n’est pas rare que ces moments m’échappent. Je suppose que ce n’est pas bien grave. Je me dis que ce rêve ne devait pas avoir une grande importance pour moi, sinon il m’aurait certainement davantage marqué, dans le cas contraire. Une nouvelle fois, je me laisse donc plonger dans mes réflexions en cherchant à deviner de quoi ma journée sera faite. Je ne sais même pas pourquoi je m’entête à faire ça, de manière aussi inlassable, jour après jour. Parce que dans le fond, si l’on se penche un peu sur toutes ces pensées, elles ne représentent pas forcément un grand intérêt. Ce que je veux dire par cela, c’est que peu importe le temps que je peux passer à refaire le monde ou à imaginer les prochains rebondissements qu’il va nous proposer, en restant là, allongée dans mon lit, cela ne va strictement rien changer au cours de mon existence. Ce n’est pas de simples pensées qui vont apporter de grands bouleversements.

Pour autant, j’apprécie toujours autant de débuter mes journées de cette manière. Il ne faut pas me demander d’explications à ce sujet, je n’en ai pas vraiment à fournir. Je suppose que cela m’apporte une certaine aide. Ce n’est pas simple de se lancer dans une rétrospective des motivations qui nous poussent à agir d’une manière ou une autre, mais si je dois réellement apporter une réponse à tout cela, je dirais que ça m’aide un peu. Ce n’est pas la première fois que je m’interroge sur mes motivations, et à chaque fois je parviens plus ou moins aux mêmes conclusions : ces questionnements matinaux m’aident à me détendre un peu et à mieux accepter les moments les plus compliqués de mon quotidien. Je ne dis pas que ces moments de réflexions m’apportent toujours quelque chose de nouveau, mais je parviens parfois à trouver de nouvelles solutions aux problèmes que je peux rencontrer. A d’autres moments, je parviens à soulever et découvrir de nouvelles aspirations pour l’avenir. Après, pour être honnête, ce dernier est encore un peu flou dans mon esprit. Je ne sais pas trop dans quelle direction je me dirige. Je ne sais pas trop de quoi demain sera fait. Je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi je peux légitimement m’attendre. Présentement, j’en suis encore au point où je me cherche et où je me demande ce que je pourrais bien faire du restant de ma vie.

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Insertion Oeuf de Ramoloss CR Prescience & Barrage --> éclosion le 17.03.21

Demande de modération:

Je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma vie. Si je devais définir ma position actuelle, je pense que je peux dire que j’en suis encore à chercher ma voie. Je ne sais pas ce que j’ai envie de faire. J’apprécie pas mal de choses, mais je ne sais pas trop à quoi cela pourrait me servir. Je n’ai pas véritablement l’impression que mes activités annexes et mes loisirs peuvent réellement découler vers une orientation professionnelle. Je me trompe peut-être, mon esprit est possiblement trop fermé à l’heure actuelle, mais je ne vois assurément pas ce que je pourrais en tirer. C’est compliqué comme truc. Lorsque l’on est enfant, on s’imagine tout un tas de choses. On se voit déjà se lancer dans une carrière ou une autre. On rêve d’un métier au point d’avoir des étoiles dans les yeux lorsque l’on en rencontre un représentant. Lorsque j’étais petite, je rêvais de devenir vétérinaire et de soigner les pokémons gravement blessés. Je ne sais même pas vraiment pourquoi cette envie m'était venue, mais je voulais faire ça. C’est quelque chose que j’avais en moi dès mon plus jeune âge. Le pire, c’est que l’on n’avait même pas de pokémons à la maison. Je devais me contenter de ceux de l’école et des quelques créatures que je croisais dans la rue. Autant le dire tout de suite : je n’ai pas acquis beaucoup de connaissance à leur sujet par le biais de mes propres expérimentations.

Je souhaitais toutefois m’occuper des pokémons. C’était une envie que je ressentais au plus profond de mon être. Je voulais faire le bien, pour eux, pour leur apporter ce que la vie leur refusait. L’option de devenir infirmière dans un centre pokémon m’a ainsi traversé l’esprit à une période, mais comme je ne me prénomme pas Joëlle, je partais déjà avec un sérieux handicap. Alors j’ai laissé tomber l’idée, c’était plus simple pour moi de changer d’idée que de me lancer dans les chronophages démarches nécessaires à un changement de patronyme. Il ne me restait alors que les études. Le souci, c’est que les écoles permettant de devenir vétérinaire sont particulièrement chères. J’ai rapidement compris que peu importe les efforts que je pourrais entreprendre à l’école, ma mère n’aurait jamais les moyens de financer ce projet. J’aurais pu travailler à côté, mais vu la longueur des études, j’ai fini par me résigner. C’est triste lorsque l’on est aussi jeune que je l’étais à l’époque. Je crois que je n’avais même pas encore douze ans à l’époque où j’ai compris que l’on ne partait pas tous avec les mêmes chances au début de notre existence. C’est un peu horrible lorsqu’on le découvre, mais par la suite on s’y fait. Je suppose que c’est en partie grâce ou à cause de cette idée que je ressens moins de scrupules dans mes actions que ce que j’estime devoir ressentir.

Depuis tout ce temps, je tente donc de me débrouiller comme je le peux pour avancer tout en m’assurant de pouvoir vivre avec un minimum de convenabilité avec ce que je parviens à gagner. Ce n’est pas toujours facile, je ne peux pas non plus affirmer que j’évolue dans le grand luxe, mais j’ai envie de dire que ce n’est pas si pire au regard de ma situation. Au moins, je ne suis pas dans la misère. Je ne possède pas grand chose, mais ce n’est pas si mal non plus. Je parviens sans trop de difficultés à me procurer ce dont je peux avoir besoin. J’aspire forcément à un peu mieux, mais au moins je ne suis pas dans une situation catastrophique. Cela me laisse un peu de temps pour trouver le bon chemin, celui qui sera en parfaite adéquation avec mes rêves et mes envies. Dans l’immédiat, je me contente donc d’économiser comme je le peux en me disant que je serais bien contente d’avoir un joli petit pactole de côté, le jour où j’en aurais besoin. Je ne sais même pas quel montant je devrais avoir de côté. Je n’y connais pas grand chose à tout cela. Mes parents n’ont jamais réellement eu la possibilité d’économiser. Ou alors, ils n’ont jamais pris la décision de le faire, ce qui est une autre éventualité.

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Fuite:

Le membre 'Irina Sokolov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :

C’est ainsi, dans l’espoir de parvenir à bien m’en sortir par la suite, que depuis plusieurs mois je tente de me débrouiller comme je le peux. J’ai en quelque sorte tendance à vivre au jour le jour. je profite pleinement de ce que les journées me proposent sans forcément me préoccuper de ce qui m’attendra le lendemain. Enfin… non. Ce n’est pas vraiment ça en vérité. Maintenant que j’y songe, je me rends bien compte que ce n’est pas tout à fait exact. Ma situation actuelle n’est pas aussi claire que cela. Dans mon esprit, ce n’est pas aussi simple que de dire que je fais ce que je veux et que je n’en ai rien à faire des conséquences sur le long terme. J’aimerais sincèrement pouvoir l’affirmer, parce que je trouve que c’est plutôt cool comme manière de penser. Mais je sais également que cela ne correspond absolument pas à la personne que je suis actuellement. Je pense que j’ai encore bien trop de rêves et d’aspirations pour l’avenir pour pouvoir en arriver à ce niveau d’indifférence. Ces derniers mois, je me suis essentiellement mis en tête l’idée que je devais absolument mettre de l’argent de côté en prévision de projets plus grands et plus ambitieux que mon petit quotidien sans grand intérêt.

Je n’ai pas la moindre idée de ce que je vais tenter d’en faire ou du budget que j’espère atteindre, mais je rêve d’un avenir plus électrisant que celui que je peux présentement espérer atteindre. En fonctionnant ainsi, je ne peux donc pas vraiment affirmer que je ne me préoccupe pas de ce qui se passera le lendemain. En étant plus honnête avec moi-même, il serait plus juste pour moi de dire que je m’attelle simplement à ne pas faire de plans sur la comètes et que je ne me prends pas la tête concernant la destination finale de mes économies. Je me contente de mettre de l’argent de côté en attendant d’avoir une idée précise de ce que j’aurais envie d’en faire. Ce qui est certain, c’est que ce n’est absolument pas ma priorité de trouver une réponse à ce questionnement. Présentement, j’en suis seulement à tenter de me faire un nom dans l’univers relativement fermé des mercenaires. Et ça, ce n’est clairement pas simple. Parce que des gens motivés à répondre à des propositions de contrat, on en trouve à la pelle. Ce n’est pas si simple pour moi de parvenir à me vendre avec suffisamment de conviction pour interpeller les potentiels clients qui pourraient être tentés par mon profil.

Je dirais toutefois que ces derniers temps je rencontre un peu moins de difficultés qu’à mon commencement. Je commence à être un peu plus connue. Je suis encore loin d’être une grande star dans le milieu, mais les gens ont déjà pu entendre des retours à mon sujet. Comme ils sont généralement bons, c’est toujours bénéfique pour mon image. Je n’ai donc pas trop à me plaindre. Mes efforts commencent enfin à payer, même si ce n’est pas vraiment ce dont j’aurais pu rêver lorsque j’étais plus jeune. Il faut tout de même se rendre à l’évidence, il existe un univers tout entier entre mes envies de devenir vétérinaire, mon désir d’aider les pokémons mal en point et mes activités actuelles de mercenaire qui ne sont pas toujours dans la légalité. Si l’on m’avait posé la question quelques années plus tôt, à aucun moment je n’aurais pu envisager de me lancer dans une telle carrière. En même temps, je ne savais même pas qu’il était possible de gagner sa vie de cette manière. Je ne pensais pas que des gens fortunés pouvaient chercher des gens pour assurer leur sécurité ou réaliser de petites tâches lambda pour leur compte. En vrai, je ne sais même pas si je peux réellement considérer ce que je fais comme une réelle activité professionnelle.

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Demande de modération:

Plus j’y songe, plus je ressens de la difficulté à considérer mon activité actuelle comme étant réellement professionnelle. Le pire, c’est que je ne sais même pas pourquoi j’ai autant de mal avec cette idée. Parce qu’en vérité, si l’on regarde la définition de ce qu’est une activité professionnelle, ce que je fais y correspond grandement. Une activité susceptible de produire un revenu, c’est exactement ça. Bon, j’ignore un peu la suite de la définition, parce que c’est censé correspondre aux revenus que l’on déclare aux impôts, et que de mon côté je n’en déclare pas le moindre centime. Mais ça, c’est un tout autre problème qui n’a pas le moindre lien avec l’activité que j'exerce. Enfin si, quelque part, c’est un peu lié. Comme tous les revenus que j’amasse sont entièrement en liquide, je n’ai pas vraiment envie d’expliquer comment j’ai bien pu parvenir à me retrouver en possession d’autant de billets. Ce serait bien trop compliqué, et cela risquerait de fortement nuire à mes affaires si je devais commencer à devoir trouver des explications pour tout cela. Parce que je suis certaine que ça ne resterait pas au niveau d’une simple discussion avec les gens des impôts ou une connerie dans le genre. Je ne sais même pas comment ça fonctionne dans ce milieu. Mon quotidien, il se base sur la confiance que les potentiels clients peuvent avoir envers ma personne et mes compétences.

Donc forcément, si le moindre doute venait à planer au-dessus de ma tête, c’est certain que je serais définitivement morte dans le milieu. Au sens littéral autant que figuré. Plus personne ne souhaiterait me confier le moindre contrat. Mais pire encore, certains individus avec lesquels j’ai eu l’occasion de travailler par le passé pourraient avoir subitement l’envie de me voir enterrée six pieds sous terre, histoire d’avoir la certitude que je n’ébruite pas leurs petites affaires louches. Il faut dire que je n'œuvre pas pour les types les plus mignons de la planète. Je ne suis pas forcément en permanence dans la légalité. Je ne réalise pas que des actions qui se situent dans le strict respect des lois. On me propose des contrats. J’en discute rapidement avec mon sens de la moralité. Et ensuite, j’accepte ce qui me plait. En général, il s’agit des demandes qui ont le meilleur ratio entre le revenu que je suis susceptible d’en tirer et les efforts que je vais devoir fournir pour arriver à bout des tâches que l’on me demande d’accomplir. Ce n’est pas toujours facile d’accepter ou de refuser des contrats. Parfois, j’aurais simplement envie de prendre mes jambes à mon cou et de fuir tout cela. D’autant plus que je suis toute seule dans cette histoire. Je me dis parfois que cela pourrait me servir de trouver une équipe qui me suivrait dans tout cela. Mon quotidien serait plus simple. Je me dis que je vivrais bien moins dans la peur.

A une période, notamment à mes débuts dans le milieu, cela me dérangeait un peu de jouer à ce point avec la frontière de la légalité. Ma mère m’avait toujours éduqué en m’expliquant l’importance de respecter les règles et autres lois qui nous régissent. Donc forcément, agir de la sorte, ça allait forcément à l’encontre de celle que j’étais, de celle qu'elle avait éduqué avec les valeurs en lesquelles elle croyait. Mais en même temps, cela fait bien longtemps que je ne crois plus vraiment à tout ce que ma défunte mère a tenté de m’inculquer. Vu comment elle a fini sa vie, je me dis que cela ne sert pas à grand chose d’agir comme elle l’aurait souhaité. Je préfère rester vivante et tenter de tirer mon épingle du jeu. Je ne sais même pas si c’est réellement possible pour moi de trouver une issue viable au milieu de tout cela, mais je tente tout de même. Je me dis que le jeu en vaut forcément la chandelle. Et bon, avec le temps, je dois bien avouer que j’ai commencé à m’habituer à être à cheval avec la moralité et l’illégalité de mes actions. Désormais, tout cela fait partie de mon quotidien. Donc même si j’ai encore quelques doutes, je parviens à vivre plus ou moins bien avec tout cela. Je dois tout de même avouer que les souvenirs de ma mère et ses recommandations me hantent parfois un peu au fil de mes journées ou de mes nuits.

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Capture:

HRP:

Souvent, lorsque tout ne se déroule pas exactement comme nous l’aurions souhaité, lorsque l’on cherche à remonter une pente qui nous semble être un peu trop abrupte, on finit généralement par se dire que les mauvais moments et autres souvenirs ne resteront pas toujours, qu’ils vont finir par s’estomper de notre mémoire, avec le travail du temps. Mais en vérité, ce n’est des conneries. Personnellement, je n’ai oublié aucun des mauvais moments que j’ai pu vivre. Ils restent indubitablement gravés dans ma mémoire, aussi durablement que les lettres que nos ancêtres pouvaient inscrire dans le marbre à une époque lointaine, lorsque nos moyens d’écriture modernes étaient encore loin d’avoir une chance d’exister. C’est assez frustrant, parce qu’ils restent là, dans mon esprit, avec l’ensemble des émotions que j’avais pu ressentir sur le moment. J’ai comme l’impression que le temps ne peut rien pour nous dans cette affaire. Je suppose que toutes ces légendes indiquant que les choses iront bien mieux lorsque le temps sera passé, que de l’eau aura coulé sous les ponts, ne sont finalement que des moyens plus ou moins fonctionnels pour apporter de l’espoir aux personnes qui n’en ont plus vraiment. Je me dis que c’est en quelque sorte une tentative destinée à les pousser vers l’avant et éviter qu’ils se replient totalement sur eux-mêmes, sur la peine ou la douleur qu’ils éprouvent, sur leur envie de fuir le monde. Et généralement, dans ces cas-là, le prix à payer importe peu du moment que des résultats sont remarquables. Si je connais aussi bien ce mode de fonctionnement, c’est bien parce que je suis passée par là, quelques années plus tôt. Aujourd’hui encore, je me demande encore comment j’ai bien pu tenir le coup sans sombrer totalement dans la folie.

Je me souviens toujours aussi bien de ce jour où ma vie s’est retrouvée totalement bouleversé par un évènement que je n’attendais pas. Lorsque je m’étais levée ce matin-là et que j’avais tranquillement prit la direction de mon lycée, je n’envisageais pas un seul instant que mon quotidien pourrait basculer du tout au tout en l’espace de quelques heures seulement. Le simple fait d’y songer à nouveau provoque un défilement immédiat d’images en tous genres dans mon esprit. Ce n’est pas très agréable, mais j’ai l’impression que je le vis bien mieux que par le passé. Je suppose que j’ai finis par m’habituer à tout cela à force de les voir débarquer dans ma tête aux moments les plus improbables qui soient. Je ne dis pas que c’est plus agréable pour moi, simplement que désormais, je parviens à faire avec sans devoir supporter une immobilisation complète de mon corps et de mon cerveau. Je ne suis plus sujette à la paralysie du moment et aux différentes crispations liées à un sentiment de peur. Je revis les moments, avec toute la violence qu’ils pouvaient déjà revêtir à l’époque, mais je le supporte mieux. Je pense que j’ai bien compris à quel point je vie dans un monde pourrie dans lequel le sens de l’honneur ne signifie pas grand-chose pour la plupart des individus. A l’époque, je n’ai rien pu faire. Tout était contre moi et mes idées n’étaient pas forcément des plus lumineuses. Je m’étais donc contenté de prendre la fuite, de tout abandonner derrière moi. J’avais seulement embarqué ce que j’étais en mesure de transporter. Autant le dire tout de suite : cela ne représentait pas grand-chose. Avant de déguerpir de l’appartement, tout en évitant soigneusement de marcher dans les flaques de sangs, j’ai emporté quelques effets personnels auxquels je tenais tout particulièrement. J’ai pu emporter quelques livres également. C'est à ce moment-là que je suis entrée en possession de Calypso, mais c’est une histoire que je raconterais une autre fois. Celle d’aujourd’hui mérite tout autant les honneurs.

Donc bref. Ce matin, j’ai quitté mon modeste appartement de fortune, accompagnée de ma chère petite Calypso qui s’était hissée sur mes épaules. Je ne savais pas trop ce que j’allais faire, ni même où j’allais bien pouvoir me rendre. En ce moment, je n’avais pas de contrats à accomplir. J’étais encore en attente de réponses pour les derniers où je me suis positionnée. Je ne sais pas trop ce que ça va donner, ni même si je vais avoir la chance d’en décrocher un. Je sais juste que j’ai bien des difficultés à supporter la tristesse de mon logement aujourd’hui. Par chance, il fait plutôt beau. C’est donc une journée idéale pour passer du temps à l’extérieur. Je me dis que je parviendrais peut-être à trouver quelque chose d’intéressant qui parviendra à m’occuper au cours des prochaines journées. Je me rends compte que ce n’est vraiment pas facile de rester dans un tout petit espace clos lorsque l’on n'a pas grand-chose à faire de nos journées. Personnellement, cet appartement, je le déteste vraiment. Il est tout juste bon à avoir un toit au-dessus de ma tête pour dormir. Pour le reste, il est loin d’être particulièrement accueillant. Il faut dire que je n’ai pas, non plus, fait le moindre effort en matière de décoration ou d’aménagement pour avoir un espoir de m’y sentir à ma place. Il faudrait peut-être que je commence par là. Mais en vrai, je dois bien avouer que cela ne m’attire pas des masses. Je ne compte pas m’éterniser dans ce logement. Je n’ai pas spécialement de durée sur mon bail. Je le renouvelle d’une semaine sur l’autre. De ce fait, à la première occasion que j’ai pour me tirer de là, j’embarque toutes mes affaires et je me casse. De toute façon, je n’ai pas grand-chose. Un peu plus qu’au commencement de cette vie, mais j’ai l’impression que cela reste pas mal illusoire tout de même.

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Demande de modération:

Je pense souvent au moment où je serais enfin en mesure de quitter ce logement qui me déplait temps. Aujourd’hui encore, alors que je le fuis en m’aventurant dans la nature, je me demande comment je pourrais parvenir à trouver ce petit nid auquel j’aspire tant. Dans un futur immédiat, je ne vois pas comment je pourrais atteindre cet objectif. Il faut bien que je me rende à l’évidence, je n’ai rien à offrir en échange de ce confort auquel j’aspire. Je suis devenue mercenaire, je parviens à survivre, aussi bien que je le peux, mais pour le moment, je ne peux pas vraiment affirmer que je m’en sors à merveille. Je parviens à garder la tête hors de l’eau, mais présentement je suis encore bien loin d’être capable de nager jusqu’au rivage par mes propres moyens. Il faudrait que je parvienne à tirer mon épingle du jeu, mais pour le moment, je n’ai pas la moindre idée de comment je peux m’y prendre pour parvenir à ce résultat. Je suppose qu’il est primordial que je parvienne à conquérir une meilleure renommée en tant que mercenaire, mais pour ce faire, il faudrait déjà que je puisse décrocher de nouveaux contrats intéressants. Sauf que pour le moment, on ne me propose pas grand-chose de bien réjouissant. Les seules demandes sur lesquelles je suis en mesure de me positionner ne me permettent pas de frapper un grand coup. Ce qui ne m’aide pas, c’est que je manque de possibilités d’attaques, tout autant que je manque de défense. Je ne peux pas aller bien loin avec une arme de poing et Calypso, lorsque mes rivaux ont généralement des équipes complètes de fiers combattants à leurs côtés. Ce n’est pas simple de réussir à lutter contre tout cela. Il faudrait que je réussisse à trouver une solution pour gagner à mon tour en puissance. Je ne sais pas comment m’y prendre, mais j’espère bien que mes explorations en pleine nature vont m’aider avec cet objectif. Après tout, il est possible que je parvienne à faire la rencontre d’un pokémon qui aurait le potentiel de m’aider dans ma quête, en supplément de ma chère Calypso, bien entendu. Parce que je crois en elle, indubitablement.

Ma chère Calypso, je crois foncièrement en elle. Il s’agit d’une femelle Évoli exemplaire, bien que ce soit la seule que je connaisse. Je sais qu’elle est capable de grandes choses. Il faut seulement qu’elle parvienne à gagner en puissance. Malheureusement, je dois bien avouer que je n’ai pas fait grand-chose à cet effet, ces derniers temps. Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre pour l’entraîner. Je sais plus ou moins ce que je dois faire afin de combattre à ses côtés, mais j’ai davantage tendance à compter sur ma ruse et mes armes pour m’en sortir. Bien que j’aie confiance envers son potentiel, je n’en ai pas autant en ce qui concerne ses compétences actuelles. Je sais pertinemment que c’est de ma faute, qu’elle n’est en rien responsable de tout cela. Ce qui me dérange, c’est que je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il est nécessaire que je fasse pour améliorer notre situation. Je suppose qu’il faudrait que je gagne en compétences en ce qui concerne le dressage des pokémons et les combats entre ces créatures. Le souci, c’est que je ne sais pas quels livres seraient susceptibles de m’apporter ces connaissances, et bien entendu, je n’ai pas les moyens financiers de m’offrir le luxe de frapper au hasard. Je sais que beaucoup racontent que l’on peut trouver tout ce que l’on désire sur internet, mais je ne comprends strictement rien à tout cela. Je n’ai jamais eu l’occasion d’approcher cette technologie d’assez près pour me faire une première expérience. Le mieux, ce serait possiblement que je puisse trouver quelqu’un pour me guider. Il me semble que l’on peut accéder à des ordinateurs et à une connexion internet dans les Centre Pokémon, mais je n’ai jamais osé m’en approcher lors de mes différentes visites dans ces bâtiments. Peut-être qu’il faudrait que je songe à le faire.

Je me dis que je tenterais de le faire à la prochaine occasion qui se présentera devant moi. Je ne sais pas lorsque ce moment arrivera, mais je dois garder cette idée à l’esprit, dans un coin de mon cerveau. Si je souhaite avancer, il est primordial que je puisse tout faire afin de corriger les difficultés que nous rencontrons présentement. Mais dans l’immédiat, je suppose que je vais essentiellement profiter du temps libre que j’ai à ma disposition afin de trouver de nouveaux compagnons. Avec Calypso, nous approchons de la sortie de la ville d’Ekaeka, sur l’île de Mele-Mele. Je n’apprécie pas vraiment cette partie de la région, mais la ville est plutôt grande, cela me permet de trouver quelques opportunités dont je ne pourrais même pas espérer l’existence si je me trouvais dans une bourgade plus petite. Je ne sais pas trop ce qu’il est possible pour moi de trouver dans les environs de cette ville, mais j’espère bien avoir la chance de croiser le chemin d’un pokémon qui serait susceptible de m’aider dans ma quête de puissance. Je n’ai même pas la moindre idée des créatures que l’on peut trouver en dehors de la ville. Mais je ne sais pas, il est toujours probable que je fasse une belle découverte. Pour le moment, il faudrait que je me décide pour une direction. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui serait le plus approprié dans ma situation. Je dois bien avouer que le cimetière m’attire depuis bien longtemps. Le pire, c’est que je ne sais même pas pourquoi. C’est seulement que j’ai entendu de nombreuses rumeurs au sujet de ce lieu. Je me demande s’il est réellement hanté ou si ce n’est que des pokémons qui s’amusent à les provoquer. Mais surtout, je me demande si cela me permettrait de mieux m’accoutumer des croyances et autres coutumes locales. Après tout, je ne suis pas originaire de cette île. Je suis arrivée ici, simplement parce que j’ai pris la fuite de celle où j’ai grandi. Je me demande un peu ce que je dois faire. Je me dis que ce serait un bon point de départ. Après, si jamais je ne trouve rien ou si je ne me sens pas à l’aise dans cette zone, je pourrais toujours me diriger vers une autre.

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Fuite:

Le membre 'Irina Sokolov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :

Je ne sais pas trop à quoi m’attendre avec ce cimetière. Je me demande toujours si c’est réellement une bonne idée de m’aventurer dans cette zone. Je dois bien avouer que je n’en suis pas totalement certaine. Pour autant, je sens qu’il est important pour moi de me rendre là-bas, même si je n’ai pas la moindre idée de ce que tout cela pourrait bien donner. Je ne suis même pas assurée d’avancer dans la bonne direction. En ville, j’ai entendu dire que le cimetière se trouvait à l’est. Seulement, je n’ai pas de boussole pour m’assurer que je me dirige bel et bien du bon côté. Ce n’est pas facile, d’avancer vers l’inconnu. J’ai l’impression d’être encore plus perdue que par rapport aux difficultés que je rencontre avec Calypso. Bien que je ne sois pas assurée de réellement pouvoir considérer notre situation comme tel. Après tout, nous n’avons pas réellement de difficultés à déplorer de manière officielle. Pour le moment, tout se passe relativement bien de notre côté. Le fait est simplement que je commence à éprouver certains doutes concernant le temps durant lequel la situation pourra se poursuivre de la sorte. Je sais que je vais devoir opérer des changements relativement rapidement. Je m’interroge donc sur les délais que j’ai devant moi avant de devoir obligatoirement m’y consacrer, sous peine de nous voir échouer alors que l’on progressait si bien ces derniers temps. Je ne veux pas voir de nouveaux contrats m’échapper parce que l’on ne serait pas capables de faire bonne figure en combat. Je sais qu’il s’agit de l’un de mes points faibles et qu’il est primordial que je progresse de ce côté-là afin de nous donner de bonnes chances. J’espère simplement en avoir le loisir avant que cela ne devienne une véritable obligation.

Alors que l’on progresse sur le chemin principal, depuis que nous avons franchi les dernières bâtisses constituant la démarcation entre la ville d’Ekaeka et ses environs, je suis propulsée hors de mes pensées par un petit miaulement provenant de Calypso. Je regarde rapidement autour de moi pour tenter de comprendre ce qui a bien pu attirer son attention de la sorte. Il ne me faut pas bien longtemps pour repérer une jeune fille un peu plus loin sur la route. Je n’en suis pas absolument certaine, parce que ce n’est pas facile avec la distance qui nous sépare encore, mais j’ai l’impression qu’elle est accompagnée d’un petit Pichu, ou éventuellement d’un Pikachu. Je pencherais davantage pour la première option en prenant en considération le fait que la créature me semble vraiment petite et que je n’ai pas vu une grande queue en forme d’éclair dans son dos. Mais dans le fond, cela importe assez peu. Ce qui m’intéresse le plus, c’est surtout de savoir ce qu’elle fait ici. Elle me semble être un peu jeune pour se balader toute seule dans le coin. Elle ne me semble pas avoir plus de treize ou quatorze ans. Après, il reste possible que ma première impression me trompe et que son apparence donne l’impression qu’elle est bien plus jeune que ce qu’elle n’est en réalité. Un moment, j’hésite à continuer dans sa direction. Je suis toujours un peu méfiante envers ce que je ne connais pas, mais pour le coup, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait m’arriver de négatif si je vais à sa rencontre. Par contre, je me dis qu’elle pourrait peut-être avoir quelques renseignements susceptibles de me servir. Je ne sais pas trop. Je vais tenter de m’approcher et voir si la discussion peut s’enclencher entre elle et moi. Je ne sais pas trop ce que ça peut m’apporter, mais je me dis qu’elle doit au moins savoir comment rejoindre le cimetière.

Jeune fille — Oh ! Cet Evoli il est beaucoup trop mignon ! C’est le tien ? Tu l’as eu où ? J’voulais trop avoir un Evoli, moi aussi. Mais ma maman elle est éleveuse de Raichu. Donc forcément, c’est un Pichu que j’ai eu. Mais ça va, c’est super mignon aussi !

Cette gamine, elle est enjouée, là-dessus, je n’ai pas le moindre doute. Et je me rends bien compte que je ne me suis pas trompée sur son jeune âge. Je dirais même qu’elle l’est sans doute encore plus que ce que mon feeling m’a indiqué. Pour le moment, cela ne me dit pas ce qu’elle fait ici. Ni même pourquoi une jeune fille, voire même une enfant, fait toute seule sur une route dans ce genre-là. Je sais bien que dans le coin les gens sont plutôt d'un naturel tranquille par ici, qu’ils ont tendance à ne pas réellement se faire de soucis et qu’ils ne craignent pas forcément de se faire attaquer en pleine journée. Mais de par mon expérience professionnelle, je sais que ce n’est pas aussi tranquille que les gens semblent le penser. Je pense donc que leur manque de soucis me fera toujours un petit quelque chose. Mais aujourd’hui, je sens que cela va pouvoir me servir, donc autant que j’en profite. En plus, je n’ai même pas à me poser de questions sur la manière dont je vais pouvoir entamer la conversation étant donné que la jeune fille s’en est chargée à ma place. Elle semble d’ailleurs être en adoration devant Calypso, et je dois bien avouer que sa réaction est plutôt amusante. Au moins, je me dis que ça devrait être facile d’obtenir quelques informations. Je dois seulement faire attention à ce que je vais répondre. Les enfants, ça parle toujours trop. Je ne dois donc rien dévoiler qui pourrait sembler un peu étrange. Je ne suis pas en mission, je n’ai donc pas trop à craindre de faire passer des informations. Mais on ne sait jamais. Des fois, il se passe des choses dans la tête des enfants que l’on ne peut pas envisager. Elle pourrait donc se méprendre sur mes véritables intentions, ce qui serait vraiment dommage, je pense. Même si je n’ai rien qui soit réellement en jeu, je pense que c’est le bon moment pour prendre de bonnes habitudes.

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Demande de modération:

Irina — Hahaha ! Oui, c’est bien mon Evoli, elle s’appelle Calypso. Il s’agit d’un cadeau que l’on m’a fait, alors je ne connais pas précisément sa provenance. Mais il est marrant ton petit Pichu ! C’est un bon pokémon pour commencer, normalement. Tu habites à proximité d’ici ?

Plus ou moins discrètement, je pose ma question. Selon la réponse, je me dis que je pourrais lui demander si elle sait dans quelle direction se trouve le cimetière. Parce que forcément, si elle habite dans le coin, elle doit forcément connaître les lieux importants qui se trouvent dans les environs. Elle pourrait peut-être même me renseigner sur les espèces sauvages que je suis susceptible de rencontrer dans cette zone. Et si elle n’est pas du coin, je me dis que je n’aurais pas grand intérêt à l’interroger à ce sujet. Au moins, je gagnerais du temps et je pourrais directement poursuivre mes recherches au lieu de perdre une partie de ma journée avec une conversation qui ne m’intéresse pas réellement et qui ne serait pas en mesure de m’apporter grand-chose. Parce que bon, il faut bien l’avouer : les conversations avec les enfants, ce n’est pas ce que l’on peut trouver de plus passionnant dans une journée. J’ai déjà eu l’occasion d’expérimenter, et clairement, cela n’avait pas été le meilleur moment de ma vie. Déjà que je n’apprécie pas vraiment les enfants, pour moi ce genre de situation peut rapidement se rapprocher de la définition d’un enfer. Ce n’est pas que je les déteste réellement, c’est seulement que je ne sais pas comment m’y prendre avec eux. Donc forcément, je préfère amplement lorsqu’ils sont le plus loin possible de moi. Mais pour le moment, je vais faire une petite exception dans mes habitudes le temps d’en savoir un peu plus sur la jeune fille qui se trouve devant moi.

Jeune fille — Mooh c’est trop choupi comme nom ! J’peux la caresser ? Et oui Chupi est trop bien ! Il est super drôle en plus. Tu devrais trop voir ça ! Tu veux jouer avec moi ? Et oui, la pension de ma maman est un peu plus loin. Il faut prendre le petit chemin qui se trouve sur la droite. Ce n’est vraiment pas loin. Tu veux venir voir tous les Pikachu et Raichu qu’elle élève ?

Oula... Elle est encore bien plus enthousiaste que je ne l’avais pensé au premier regard que j’ai posé sur elle. J’ai l’impression qu’elle va me fatiguer, celle-là. Je sens qu’il va vraiment falloir que je m’en débarrasse rapidement. Je ne sais pas encore comment, parce que je ne tiens pas non plus à lui faire du mal pour le simple objectif d’arriver à mes fins. Toutefois, je n’ai pas non plus envie de m’éterniser et de devoir perdre une grande partie de ma journée dans une discussion qui n’aurait pas le moindre sens ou le moindre intérêt. J’ai bien d’autres choses au programme. J'ai notamment envie de profiter de cette journée un peu off pour trouver une solution aux diverses difficultés que je rencontre. Je me doute bien que ça risque de ne pas être simple, mais on ne sait jamais. Et dans le pire des cas, si je ne trouve vraiment rien aujourd’hui, une fois que je saurais dans quelle direction me rendre, je me dis que je pourrais trouver d’autres occasions de revenir. Après, je me dis aussi que cela va fortement dépendre des informations que je vais parvenir à obtenir. Parce que forcément, si j’apprends qu’il n’y a pas la moindre créature intéressante dans les parages, je suppose que cela ne vaut pas vraiment le coup de m’attarder. Il serait plus efficient d’aller voir ailleurs si je peux trouver un peu mieux. Après, ça reste mon avis, il est possible que je me trompe. Je suis loin d’être une spécialiste en matière de pokémons. J’y vais essentiellement au feeling en me disant que ça peut passer. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure méthode possible, mais je suppose que ça peut parfois être ok.

Irina — Tu peux essayer, mais en approchant doucement. Elle n’est pas docile avec tout le monde. Elle peut rapidement avoir des réactions agressives lorsque les approches sont trop brutales pour elle. Elle se place facilement sur la défensive. Donc c’est peut-être mieux d’éviter, en fait. Peut-être plus tard, si nos chemins se croisent de nouveau. Pour le moment, je dois me rendre au cimetière. Tu saurais dans quelle direction il se trouve ? Je ne connais pas trop les environs et je préfèrerais éviter de me perdre.

Dès que je prononce le mot “cimetière”, je vois le visage de la jeune fille s’assombrir. J’ai l’impression que cet endroit ne la met vraiment pas à l’aise. Pire que ça, j’ai même la sensation qu’elle est totalement effrayée par la simple évocation du mot. Je pense qu’elle ne risque pas de me suivre là-bas. Par contre, je suis un peu intriguée par cette réaction. Je me demande s’il existe des rumeurs réellement effrayantes autour de cet endroit. Parce que là, elle semble être réellement paniquée à l’idée que je vais me rendre là-bas.

Jeune fille — Il faut prendre le chemin qui se trouve à gauche pour rejoindre le cimetière. C’est tout au bout, je crois. Mais il ne faut pas aller là-bas. C’est hanté. Il y a pleins de fantômes partout. Et ils mangent les gens. Il ne faut vraiment pas visiter le cimetière. Ce n’est pas un bon endroit. J’ai entendu des cris et des pleurs tout à l’heure. Il ne faut vraiment pas y aller. C’est mieux de rester ici avec moi, c’est bien plus sûr.

Des fantômes agressifs, des cris et des pleurs... c’est vraiment étrange cette histoire. Je dois bien avouer que cela m’intrigue un peu. En plus, elle semble avoir entendu des bruits en provenance de cette direction un peu plus tôt. Je me demande ce que cela peut bien être. Si les bruits venaient d’une personne ou d’un pokémon, il faudrait peut-être aller voir. Si quelqu’un a un problème, je suppose qu’il faut aller l’aider. Je ne suis pas forcément dans le camp des bons samaritains, mais ce n’est pas pour autant que je vais abandonner à son sort une personne qui aurait besoin de mon aide. Surtout si je ne suis pas loin et que cela ne me coute pas grand-chose d’autre que mon temps. En plus, on ne sait jamais, cela pourrait au contraire m’apporter de bons contacts ou une meilleure réputation. Je me dis que c’est toujours bon à prendre. Désormais, j’ai encore plus envie d’aller voir ce qui se trame du côté du cimetière.

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Fuite: