Je ne sais pas trop comment les autres gens se débrouille. Je me rends compte que je n’ai peut-être pas bénéficié de l’éducation idéale, de celle qui est censée nous apprendre les codes pour évoluer dans la société. Cette partie, j’ai l’impression de me l’être forgée par mes propres moyens, directement dans la rue et en observant les personnes qui évoluent autour de moi. Ils ne sont donc peut-être pas ce qu’ils devraient. Ma moralité n’est pas forcément au niveau de ce que la société attend de moi. Mais est-ce que cela m’importe réellement ? Je n’en suis pas certaine. Je pense que je m'en moque royalement. Ce qui compte réellement à mes yeux, c’est d’être droite vis-à-vis de mes valeurs et de mes pensées. Pour le reste, cela me passe loin au-dessus de la tête. Je n’attends pas grand-chose de cette société, et je n’espère pas obtenir la moindre reconnaissance. Toutes ces conneries, cela fait bien longtemps que je n’y crois plus et que j’ai abandonné tout espoirs à ce sujet. J’avance comme je le peux avec les cartes que je possède entre mes mains. Pour la suite, j’attends de voir ce que cela donne et j’agis en conséquence. Est-ce que je fais le bien ? Je n’en suis pas certaine. Est-ce que je fais le mal ? Pour moi, je ne pense pas. Toutefois, je ne doute pas de trouver des individus susceptibles d’avoir un avis contraire. Quoi que l’on puisse décider de faire, il n’est de toute façon pas possible de contenter tout le monde. Que nos choix soient bons ou non, nous trouverons toujours des gens pour les critiquer ou trouver quelque chose à y redire. Je pense que cette notion, je l’ai bien comprise. C’est donc pour cette raison que je cherche seulement à rester en accord avec mes principes. C’est un peu également pour ces motifs que j’ai décidé de laisser tomber l’idée de rester en conformité avec les règles telles qu’elles sont rédigées dans les textes de loi. Parce que clairement, ceux qui sont censés les faire appliquer n’en ont que faire.

Ça, je l’ai remarqué depuis bien longtemps. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai commencé à prendre la décision de cesser de respecter la justice et ses règles plus débiles les unes que les autres. A mes yeux, elles ne sont pas juste. A partir du moment où le traitement n’est pas le même en fonction des personnes concernées, je ne peux pas considérer tout cela comme de la justice. Ce qui m’énerve le plus, et les mots sont faibles, c’est que ce sont toujours les mêmes ordures qui s’en sortent sans la moindre difficulté tandis que le commun des mortels n’a d’autres choix que de souffrir en gardant le silence. J’ai vu ça de mes propres yeux. Certains peuvent tuer impunément sans même avoir à se salir les mains et sans avoir le moindre risque d’être inquiété. J’ai vu tout cela de mes propres yeux. En ayant cela à l’esprit, comment est-que je pourrais avoir la moindre confiance envers un système qui fonctionne de manière aussi bancale. Je me débrouille donc avec mes propres idéaux. Je sais très bien que ce n’est pas forcément en accord avec les règles de cette pseudo-justice, mais je fais avec ce que j’estime être ok. Tant que mes valeurs sont respectées, le reste je n’en ai pas grand-chose à faire. Donc voilà, j’accepte les contrats que l’on me propose en fonction de ce que j’en pense. Présentement, l’une des seules choses que je refuse catégoriquement, sans même me poser de questions, c’est le meurtre. A mes yeux, la vie c’est sacré, je ne parviens donc pas à m’imaginer la retirer à des gens, surtout pour des broutilles et encore moins pour des histoires qui ne me concernent même pas. Je n’ai pas de soucis avec l’idée de faire peur, ni même avec celle de torturer un peu afin d’obtenir des informations, mais je ne tiens pas à aller plus loin. Je suis bien plus à l’aise avec les actions qui ne touchent que le matériel.

Ce serait bien que je sois un peu plus assurée et plus investie pour nous trouver de meilleurs contrats. Pour le moment, je dois bien reconnaître que je ne suis pas parvenue à décrocher grand-chose. C’est d’ailleurs un peu pour cette raison que j’ai eu du temps pour aller trainer à l’extérieur de la ville, aujourd’hui. Déjà, je ne suis pas vraiment connue dans le milieu, ce qui ne me facilite pas la tâche. Si je sais plus ou moins bien comment trouver les bonnes personnes, ce n’est pas pour autant qu’elles vont me confier leurs boulots. Je ne suis pas connue. Mes compétences ne le sont pas davantage. Donc forcément, ce n’est pas simple de décrocher des contrats. Il me faudrait bien plus d’impact, histoire de parvenir à les convaincre. Donc avoir d’autres pokémons que Calypso, je me dis que cela m’aiderait bien. C’est donc aussi pour cette raison que je souhaitais venir dans cette zone. Je ne visais pas précisément la forêt, parce qu’il est certain que si je n’avais pas entendu les cris je ne me serais jamais aventurée au milieu des arbres. A la base, je comptais rester dans une zone plus facile d’accès. J’avais prévu d’aller vers le cimetière, parce que j’avais entendu dire que l’on pouvait y trouver des pokémons relativement intéressant. Je ne sais pas exactement de quelles espèces il s’agit, mais je comptais bien le découvrir en me rendant dans le coin. C’était d’ailleurs relativement bien partit un peu plus tôt. Mais avec les cris que nous avons entendus, je ne suis pas allée jusqu’à ma destination. Je suppose donc que ce sera pour une autre fois. Pour le moment, ma priorité est de découvrir la source de ce son. Ensuite, selon de quoi il s’agit, je suppose que j’aviserais. Je ne sais pas trop, encore. Je suppose que je suis un peu trop inquiète à l’idée de découvrir ce que nous sommes en train de suivre. Je ne sais pas vraiment à quoi je peux m’attendre, donc forcément, les idées fusent à l’intérieur de ma tête.

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Je me demande sincèrement d’où viennent les espèces de lamentations que nous entendons depuis de nombreuses minutes, déjà. Ce qui m’inquiète, c’est que la créature ou la personne qui les pousse semblent être sur le point d’expirer son dernier souffle. J’espère réellement que nous allons pouvoir arriver à ses côtés avant que cela ne soit trop grave. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui peut bien nous attendre. Nous sommes en train de nous enfoncer dans une forêt que l’on ne connaît pas, à la recherche de quelque chose qui nous est totalement inconnu, sans même avoir la certitude de pouvoir agir afin de venir en aide à cet individu en détresse. Si ça se trouve, c’est un piège et nous sommes sur le point de nous faire avoir comme des débutants. Ce serait vraiment ridicule, mais je ne peux pas me permettre d’ignorer ces appels à l’aide alors que je les ai entendus. Ce ne serait pas humain de faire comme si tout cela n’avait jamais existé. Mais en même temps, je ne suis même pas assuré que la source de ces bruits ait réellement besoin de mon intervention. Si ça se trouve, il s’agit d’une créature dangereuse qui attire ses futures proies en usant de ce genre de stratagèmes. Je ne sais pas quoi faire. Au cœur de cette histoire, j’ai la sensation que je commence à être totalement dépassé par tout ce qui m’entoure. Pour le moment, je continue de suivre Calypso, parce qu’elle semble savoir dans quelle direction nous devons nous rendre. Toutefois, je ne peux pas m’empêcher de penser que nous ferions bien mieux de rebrousser chemin. Pour nous, je me dis que ce serait bien plus sécuritaire. Mais d’un autre côté, je vais avoir l’air de quoi si je commence à prendre la fuite à la moindre petite crainte ? Ce n’est pas mon genre d’agir dans la sorte. Je pense qu’il est donc amplement préférable pour ma réputation et ma tranquillité d’esprit que l’on s’approche un peu plus, histoire que l’on puisse au minimum savoir de quoi il s’agit. Et par la suite, je suppose que je pourrais toujours aviser.

Irina — Calypso ? Tu penses que nous y sommes bientôt ? J’ai l’impression que les plaintes sont de plus en plus faibles et étouffées. J’ai bien peur que la source ne tiennent pas bien longtemps encore.

Ma partenaire a tout juste tourné la tête dans ma direction afin de me jeter un regard. Ses yeux se sont à peine posés sur moi avant qu’elle ne les détourne afin de reprendre sa quête. Au passage, elle a laissé échappé une légère exclamation. Je ne sais pas vraiment comment je suis censée le prendre. Est-ce que c’était une réponse à ma question ? Mais dans ce cas là, je ne sais pas trop ce que je dois en comprendre. Est-ce qu’elle souhaite me dire que l’on est très proche de notre objectif ? Est-ce tout simplement une manière de me dire qu’elle n’en a pas la moindre idée ? Je n’en sais rien. J’ai l’impression que ces différentes options peuvent être plausibles dans le cas présent. Et au final, je ne me sens pas plus avancée que je ne l’étais juste avant d’ouvrir la bouche. Je crois bien que je commence à regretter d’avoir émis mes interrogations à voix haute. Parce que bon, au final je commence à avoir bien plus de doutes que je n’en avait à l’origine. Je suis partie du principe que ma partenaire répondait à ma question, mais je suppose qu’il est également possible qu’elle ait réagit de la sorte à ma dernière affirmation sur le potentiel temps limité qu’il resterait à notre cible. Je ne sais pas trop ce que je peux en penser. Je ne suis même pas certaine de savoir choisir entre l’éventualité que je préfère et celle que j’apprécie le moins. J’ai bien l’impression que dans les deux cas, ce n’est pas vraiment fameux. Mais maintenant que nous sommes là, je suppose que je n’ai pas vraiment d’autres choix que de poursuivre mon chemin. Ce serait idiot que l’on fasse demi-tour maintenant alors que je suis persuadée que nous touchons au but. Il s’agit possiblement d’un pokémon, mais il est également probable que ce soit un être humain gravement blessé. Dans tous les cas, j’aurais l’air de quoi en le laissant s’éteindre sans même tenter d’apporter mon aide ? Je pense que je ne supporterais même plus de me regarder dans un miroir.

Soudainement, ma femelle Evoli pousse un cri strident et surexcité. Sa queue touffue s’est immédiatement agitée dans tous les sens. Tous mes sens se sont mis en éveil en l’espace d’un clignement des yeux. Il se passe quelque chose. Je crois bien que cette fois, elle a réellement trouvé quelque chose. Je me met alors à courir pour suivre ma partenaire qui commençait à me distancer. Je saute par dessus les branchages tout en espérant ne pas me prendre les pieds dans quelque chose. Ce n’est pas vraiment le moment pour que je m’étale lamentablement au milieu de la forêt. Au bout d’une bonne poignée de secondes, Calypso finit par s’immobiliser. Heureusement que son pelage se remarque bien au coeur des feuillages. Lorsque j’arrive enfin à son niveau, je regarde autour de nous afin de tenter de repérer ce qui a bien pu attirer son attention de la sorte. Le soucis, c’est qu’avec le manque de visibilité que nous avons par ici, ce n’est pas simple de distinguer quoi que ce soit. D’autant plus que je ne suis pas une grande spécialiste en matière de forêt. Il me faut donc un petit moment avant de repérer une sorte de gros carton, posé au milieu de rien. Avec la distance, je ne suis pas affirmative concernant ce dont il s’agit. J’échange un rapide coup d’oeil avec Calypso, me demandant ce qu’il est préférable de faire. Dans son regard, je ressens l’incertitude. Le carton, si c’en est bel et bien un, semble être fermé. La chose qui pousse les cri doit donc certainement être à l’intérieur. Au regard des dimensions, je suppose que nous pouvons d’office éliminer l’éventualité qu’il s’agisse d’un être humain. Je doute que même un enfant puisse tenir là dedans. En prenant en compte ce nouveau fait, je me dis que l’on peut éliminer également les risques de pièges. Même une créature agressive n’irait pas se placer dans une cachette comme celle-ci.

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Demande de modération:

Hélionceau utilise Eclate Roc:

Un Rattata-A niveau 9 apparait !


Que voulez-vous faire ?

Le carton n’est pas bien gros, ça c’est une évidence. Je n’ai même pas besoin de le mesurer ou de m’en approcher davantage pour avoir la certitude qu’il ne contient pas d’être humain ou de créature à la taille démesurée. Je n’ai toujours pas d’information sur ce que le carton est susceptible de contenir, mais je sais au moins que ce n’est pas énorme. Je suppose que c’est déjà ça, même si je ne sais pas trop ce que je peux en penser. Pour être honnête envers moi-même, je ne suis toujours pas très rassurée à l’idée de m’approcher du carton. Je suis parvenue à éliminer quelques craintes, mais toutes n’ont pas pu être totalement balayée. Pour autant, je ne peux pas faire comme si je n'avais rien vu. D’autant plus avec toutes les plaintes que nous avons pu entendre jusqu’à présent. Il ne faut tout de même pas oublier que sans ces sons qui sont venus raisonner à nos oreilles, on ne se serait jamais aventuré au cœur de cette forêt. Désormais, je ne me sens pas en capacité de tourner les talons sans avoir obtenu le fin mot de cette histoire. Même si je ne suis pas sereine, il est donc grand temps que je m’approche et que je prenne les choses en main. Ce n’est tout de même pas simple de faire preuve de courage lorsque nos seules possibilités de défenses résident dans les capacités de Calypso et dans les capacités de mon poignard. Je ne sais pas pourquoi, mais je me dis que l’on ne va pas aller bien loin si l’on se fait attaquer. C’est un peu pour cette raison que je souhaitais rejoindre le cimetière. J’avais l’espoir de pouvoir y rencontrer un pokémon qui nous apporterait des choses différentes. J’ai entendu quelques histoires intéressantes au sujet des espèces que l’on peut croiser dans ce coin-là, alors je comptais en trouver un afin de l’intégrer dans mon équipe. Parce que si je veux avoir une chance d’être prise au sérieux au niveau des contrats, il faut que j’aie de quoi en imposer lorsque je me présente face aux clients. Dans mon milieu, l’apparence et la réputation joue beaucoup.

Irina — Aller Caly, on se rapproche. Je veux savoir ce qui se cache là-dedans. Je veux que tu t’approches doucement, il ne faudrait tout de même pas brusquer ce qui se planque là-dedans alors que l’on n’a pas la moindre connaissance de ses intentions. Ce n’est pas le moment idéal pour se faire attaquer.

Je me rapproche doucement du carton, sans courir, en cherchant à faire le moins de bruit possible. Je souhaite obtenir des informations supplémentaires avant de réellement agir. Je suis curieuse, mais je ne tiens pas pour autant à nous mettre en danger dans le seul et unique but d’obtenir quelques informations. Je me dis que cela ne vaut pas suffisament le coup. En quelques pas, je me trouve désormais suffisamment proche pour obtenir de nouvelles données dont je n’avais pas conscience avant de m’approcher. Avec la distance, je ne l’avais pas remarqué, mais maintenant que je suis à côté du carton, je découvre qu’il est complètement imbibé d’eau. Je me demande d’ailleurs comment il fait pour encore tenir debout. Je pense qu’il est préférable de ne pas le toucher, je suis presque certaine qu’à la moindre tentative de mouvements, il va commencer à se dé-constituer jusqu’à ce qu’il n’en reste plus grand-chose. Je pense que s’il tient encore, c’est uniquement grâce à la chance. Il me semble qu’il serait donc intelligent de ne pas chercher à trop la pousser. Je ne sais pas vraiment jusqu’à quand elle se décidera à rester favorable vis-à-vis de nous. Mais du coup, cela renforce l’idée que la créature qui se cache à l’intérieur ne doit pas être en très bon état. Parce que s’il avait esquissé le moindre mouvement, je me dis que le carton se serait détruit en un rien de temps. Donc là, je suppose que cela fait un petit moment qu’il n’a pas bougé. Par contre, je ne sais plus quel jour il a plu pour la dernière fois. J’ai l’impression que cela fait bien longtemps, mais je n’ai pas forcément accordé une grande importance aux changements climatiques. Ce n’est pas forcément un sujet qui me passionne. Donc lorsque je n’en ai pas besoin, je n’y fais pas spécialement attention. Enfin non, ce n’est pas une question d’intérêt. Parce que dans le fond, je trouve ça super cool comme sujet d’observation. Mais bon, le domaine est tellement vaste qu’il est rapidement compliqué de ne pas se sentir perdu face à toutes les connaissances qu’il faudrait acquérir pour avoir une chance d’y comprendre quoi que ce soit.

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Le carton repose bien là, il ne fait nul doute qu'il est bien réel. Nous ne sommes pas en train d'halluciner ou quelque chose dans ce genre là. A moins que ce soit une sorte de mirage particulièrement solide ? Je n'en sais trop rien. Après tout, nous sommes actuellement dans une forêt, je ne dois pas exclure aussi rapidement la possibilité qu'une créature ou une autre soit en train de manipuler nos esprits. Ce qui est certain, c'est que la boite est actuellement en train de trôner sous la voûte d'arbres majestueux, sa petite taille le rendant presque insignifiant au cœur de ce sanctuaire de verdure. Les reflets du soleil perçant à travers les feuilles créent des jeux d'ombres mystiques autour de lui. Au regard de l'heure de la journée, je me dis que je peux assez facilement exclure la possibilité que ce soit une hallucination provoqué par des Spectres un peu malicieux. J'ai donc envie de considérer que la vision que nous avons actuellement est davantage une réalité qu'une création de nos esprits. Mes yeux se posent sur ce modeste contenant, son état délabré trahissant une existence difficile. Les plaintes qui s'échappent de ses entrailles semblent être la seule preuve de vie, une symphonie discordante dans la sérénité de la forêt. Je n'ai plus le moindre doute, ces plaintes sont belle et bien celles qui nous ont attiré jusqu'ici. Calypso, ma fidèle compagne Evoli, observe la boîte avec une curiosité mêlée d'appréhension, son pelage vibrant légèrement au rythme de son propre mystère intérieur. Je me demande ce qui nous attends dans cette histoire.

Un murmure doux, presque imperceptible, se mêle au gazouillement des créatures ailées et au frémissement des feuilles. La forêt elle-même semble retenir son souffle, captivée par la scène qui se déroule à ses pieds. Les arbres, gardiens silencieux du temps, arborent leurs feuilles comme des témoins d'une multitude d'histoires qui se tissent et se démêlent sous leur canopée. Calypso, consciente de l'ambiance qui règne, émet des sons apaisants, un écho empathique à cette mélodie singulière. Le chemin vers le carton est emprunté avec une détermination calculée. Mes pas résonnent à peine, révélateurs de ma volonté de ne pas perturber davantage l'équilibre fragile de cet étrange sanctuaire. L'air est teinté d'une anticipation nerveuse, chaque pas rapprochant la réalité de la curiosité. Calypso, gardienne de mon courage, suit mes mouvements avec une loyauté inébranlable, ses yeux pétillants reflétant une confiance sans faille. À mesure que je m'approche, la silhouette du carton devient plus nette. Son état détrempé attire mon attention, une victime de la pluie capricieuse qui a marqué son passage. Les gouttes d'eau persistent, recréant un ballet fluide le long du carton affaibli. Mes pensées se tournent vers le Pokémon enfermé à l'intérieur, imaginant sa lutte silencieuse contre les éléments, une symphonie de souffrance contenue. Je ne peux m'empêcher de songer à ce qu'il a dû endurer depuis qu'il se trouve là dedans. Je ne sais pas comment il est arrivé là, mais je suis presque certaine qu'il n'a pas pu s'y enfermer par ses propres moyens. Je pense qu'une intervention humaine est forcément à la base de tout cela. Une chose est certaine, cela me révulse totalement.

Lorsque je m'accroupis à ses côtés, une nouvelle dimension de l'histoire se dévoile. Les soupirs étouffés du carton révèlent sa fragilité, sa lutte pour demeurer debout malgré les assauts du temps. Mes doigts évitent soigneusement de le toucher directement, ressentant la délicate frontière entre le soutien et l'effondrement total. Calypso émet des sons réconfortants, une harmonie bienvenue au milieu de cette tension palpable. La pluie, cette artiste impétueuse, a laissé sa marque indélébile sur le carton et la forêt environnante. Mes pensées se tournent vers le passé météorologique, une réflexion sur la dernière pluie qui a peut-être précipité le destin du Pokémon enfermé. Les nuances du climat, autrefois négligées, prennent une importance soudaine, rappelant que chaque goutte d'eau peut sculpter des récits insoupçonnés. Avec une résolution renforcée, je décide de dévoiler le mystère. Le carton résiste à mes premières tentatives de révélation, mais son intérieur finit par se dévoiler. Un Malosse émerge de sa cachette précaire. Il semble épuisé et en bien mauvaise santé. Ses yeux, porteurs d'une dualité émotionnelle, témoignent d'une histoire de survie et de reconnaissance. La scène, empreinte de vulnérabilité et de compassion, annonce le début d'une nouvelle aventure pour ce petit trio. Mais avant cela, il faut déjà venir en aide à ce pauvre pokémon. Une partie du carton semble vouloir s'accrocher au pelage du pauvre Malosse. Ce dernier ne semble même plus avoir l'énergie nécessaire pour le brûler et s'en débarrasser par ses propres moyens.

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°2' :

Les premières pensées qui traversent mon esprit sont empreintes d'empathie envers ce Malosse. Il semble être une âme égarée, un être qui a connu une existence bien différente de celle que son état actuel laisse entrevoir. Les contours flous de son passé se dessinent dans mon imagination, alimentant la compassion qui émane de mes gestes. Son pelage, autrefois peut-être soigneusement entretenu par un dresseur attentionné, est maintenant emmêlé, portant les stigmates de son errance solitaire. Je ne sais pas d'où il vient, et encore moins qui il est, mais je ressens le poids de son histoire dans chaque regard fatigué qu'il pose sur moi. Il y a quelque chose de poignant dans le mystère qui entoure ce Pokémon, une tristesse indicible qui m'atteint au plus profond. L'idée qu'il avait peut-être un dresseur avant de se retrouver dans ce carton hante mes pensées. Le contraste entre le possible passé de ce pokémon et son présent délabré est saisissant. Je m'imagine un lien affectif qui a été rompu brutalement, laissant ce Malosse à la merci d'une forêt impitoyable. Les scénarios possibles me traversent l'esprit, chacun plus déchirant que l'autre, mais tous convergent vers une réalité douloureuse.

Je suppose que ce n'est plus le cas. Il émane de lui une solitude profonde, une absence de ce lien spécial qui unit généralement un Pokémon à son dresseur. Comment a-t-il pu atterrir ici, dans ce carton de rhum détrempé, sans que personne ne soit là pour veiller sur lui ? Les rumeurs de la forêt suggèrent souvent des histoires tragiques, mais la vérité pourrait être encore plus déchirante que toutes les conjectures. Je m'accroche à la conviction que chaque Pokémon mérite d'être aimé et protégé, une certitude qui me pousse à agir. La pluie, autrefois un bienfait naturel, a transformé son abri en une prison fragile. Les gouttes, reflets de la tristesse du ciel, ont exacerbé la vulnérabilité de ce Pokémon, le laissant à la merci des éléments. Ma décision de le libérer de cet état précaire n'est pas seulement motivée par un devoir de dresseur, mais aussi par une volonté de rétablir un équilibre rompu. Calypso, complice silencieuse de cette entreprise, émet des sons doux, comme si elle partageait ma détermination à offrir à ce Malosse une seconde chance.

Avec précaution, j'extirpe les morceaux de carton qui semblent s'accrocher au pelage du Malosse. Le pokémon, désormais dépourvu de sa prison de carton détrempé, ne représente plus seulement la fin d'une épreuve, mais aussi le début d'une nouvelle aventure. Le Malosse est certes fragilisé mais désormais il est surtout libéré de cette situation inhumaine. Toutefois, il est désormais important que l'on apporte des soins à cette pauvre créature. Nous devons au plus vite nous rendre dans un centre pokémon afin qu'il soit ausculté par une infirmière digne de ce nom qui saura lui apporter les soins nécessaires. Ensuite, selon comment il se porte, nous pourrons poursuivre ensemble notre aventure. Il sera ensuite grand temps de lui trouver un nom. La première idée qui me vient à l'esprit, ce serait Rhum. Afin que l'on n'oublie jamais d'où il vient, mais surtout pour se souvenir que tout cela n'est que du passé et que désormais nous pourront aller ensemble de l'avant afin de lui offrir une meilleure existence. Mais avant de penser à une fin heureuse, nous devons retrouver le chemin vers la ville et donc vers un centre pokémon. Ce qui n'est pas gagné avec mon sens déplorable de l'orientation...

Avec précaution, j'extirpe les derniers morceaux de carton qui semblent vouloir s'accrocher au pelage du Malosse. Les débris de carton jonchent le sol, témoins silencieux d'une épreuve surmontée. Le regard du pokémon, derrière la souffrance évidente qu'il ressent, semble exprimer une reconnaissance muette pour la liberté nouvellement retrouvée. La forêt, témoin de notre rencontre improbable, semble s'apaiser autour de nous. Les feuilles bruissent doucement, comme une symphonie de bienvenue pour ce Pokémon qui renaît à la liberté. Calypso émet des sons joyeux, scellant ainsi notre petite victoire contre l'adversité. Cependant, la réalité de la situation nous rappelle que la route vers la guérison est encore longue. Le Malosse, bien que libéré de son abri délabré, montre des signes évidents de fatigue et de faiblesse. Son regard, bien que reconnaissant, trahit une vulnérabilité qui demande des soins urgents.

Irina — Caly, nous devons le conduire au centre Pokémon au plus vite. Il a besoin de soins et d'une attention médicale urgente.

Calypso émet un cri d'approbation, comprenant l'urgence de la situation. Avec des gestes minutieux et sans précipitation, je tente de prendre le Malosse dans mes bras avant de me relever. Ensuite, nous nous engageons dans la forêt dense, cherchant le chemin qui nous ramènera à la civilisation. Mes compétences d'orientation, notoirement peu fiables, sont bien évidemment mises à rude épreuve. Heureusement que je peux compter sur mon Evoli pour nous sortir de ce mauvais pas. Je fais une totalement confiance en ses différents sens pour nous permettre de retrouver notre chemin. La forêt semble avoir changé depuis notre entrée. Les arbres, autrefois des alliés silencieux, se transforment en une forêt de labyrinthes. Les sentiers qui semblaient évidents se fondent dans une mer d'arbustes et de feuilles, transformant notre progression en une série de détours confus.

Irina — Rhum, tiens bon. On va te sortir d'ici, promis.

Le Malosse émet un léger grognement, comme s'il comprenait notre détermination et qu'il approuvait ce nouveau nom que je viens de décider de lui donner. Dans tous les cas, il ne semble pas s'en offusquer. Les nuances de la forêt deviennent un défi à notre sens de l'orientation, mais nous nous fions à notre instinct et à l'espoir de retrouver rapidement le chemin. Après une série de virages et de tâtonnements, nous apercevons enfin une lueur à travers les arbres. La ville se dessine à l'horizon, une oasis de civilisation dans le monde sauvage de la forêt. Le soulagement s'empare de nous, car nous savons que le centre Pokémon est proche. Le centre Pokémon, avec son enseigne rouge distinctive, devient notre refuge. La sonnerie familière résonne dans l'air lorsque nous franchissons la porte, accueillis par l'infirmière Joëlle. Elle prend en charge le pauvre Malosse avec une efficacité professionnelle, promettant de lui prodiguer les meilleurs soins possibles.

Infirmière Joëlle — Ne vous inquiétez pas, nous allons prendre soin de lui. Revenez le voir un peu plus tard.

Nous quittons alors le centre Pokémon, soulagés que Malosse soit entre de bonnes mains. À l'extérieur, sous le ciel apaisé, je regarde Calypso et pense à la nouvelle aventure qui nous attend. Rhum, comme je le baptiserai, a maintenant une chance de connaître une vie meilleure. J'espère simplement qu'il parviendra à se remettre de tout cela. Sinon, notre bel avenir risque d'être rapidement compromis.

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Demande de modération:

La salle d'attente du centre Pokémon se révèle être un refuge bienvenu pour Calypso et moi-même pendant que le Malosse que nous avons trouvé, et nouvellement baptisé Rhum, en lien avec le carton duquel nous l'avons libéré, est pris en charge par l'infirmière Joëlle. Les chaises, d'un bleu délavé par d'innombrables heures d'attentes et d'impatiences, qui sont alignées en rangées ordonnées, deviennent nos sièges temporaires dans cet espace où le temps semble se dilater. L'atmosphère est chargée d'une énergie particulière, une combinaison de préoccupations et d'espoir. Des posters éducatifs sur les soins à accorder aux Pokémon décorent les murs, apportant une touche de couleur et de vie à cette salle d'attente habituée autant aux situations de drames, qu'aux soulagements apportés par les nouvelles de bonne guérison des patients confiés au personnel médical. Les murmures des autres dresseurs, chacun avec son Pokémon mal en point, créent une symphonie de préoccupations partagées. Calypso, fidèle comparse, se blottit contre mes jambes, émettant des sons doux qui résonnent comme une mélodie apaisante. Ses yeux, empreints de compréhension et de loyauté, rencontrent les miens, créant un lien silencieux au milieu de l'agitation ambiante. Sa présence réconfortante agit comme un baume sur mes inquiétudes, une ancre de calme au cœur de cette tempête d'émotions. Je ne connais ce Les murs blancs, éclairés par des néons lumineux, reflètent la propreté clinique du centre Pokémon.

Les tic-tacs réguliers de l'horloge murale ponctuent l'attente, semblant ralentir le temps à mesure que nos pensées se perdent dans les échos des histoires partagées ici. Les bips des appareils médicaux, qui résonnent au loin, ajoutent une note de modernité à cette scène, rappelant que nous sommes dans un lieu où la science et la bienveillance se rencontrent pour prendre soin de nos compagnons pokémon. Chaque minute qui s'écoule est chargée d'une anticipation mêlée d'espoir et d'inquiétude. Je ne peux empêcher mes pensées de revenir sans cesse sur le potentiel passé de Malosse. Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il a pu vivre avant que nos existences ne se rencontrent. La seule chose que je peux faire, c'est tenter de le deviner. Je peux seulement faire des suppositions. Je sais simplement que cela ne devait pas être particulièrement joyeux, sans quoi je ne l'aurais pas retrouvé dans un état aussi débilitant, prisonnier d'un vieux carton détrempé. Tout cela ne cesse de hanter mes pensées. Cependant, la certitude que nous avons pris la bonne décision en l'amenant ici est une lumière d'optimisme dans l'obscurité de l'incertitude. Au fil de l'attente, Calypso et moi, immergés dans l'ambiance particulière de cette salle d'attente, partageons un moment de connexion profonde.

Quand je vois la relation que nous avons, je ne parviens pas à comprendre comment des gens peuvent se comporter de manière aussi inhumaine avec leurs compagnons. Les sons ambiants se fondent dans un murmure apaisant, et dans cette intimité, une complicité silencieuse se renforce entre nous. Chaque seconde écoulée est un pas de plus vers la guérison de Rhum, et bien que le temps semble s'étirer, il devient aussi le témoin silencieux de notre détermination à rester solidaires, quelles que soient les épreuves que l'aventure nous réserve. L'horloge, suspendue sur le mur blanc de la salle d'attente, avance avec une lenteur délibérée, chaque tic-tac résonnant comme le battement de cœur d'un instant éternel. Les aiguilles, semblant s'étirer dans une danse désaccordée, soulignent la tension palpable qui imprègne l'air. Les minutes, pourtant si ordinaires, se métamorphosent en une étendue temporelle infinie, prolongeant notre attente anxieuse dans un défilé hypnotique. Des pensées tourbillonnent dans mon esprit, créant un tumulte d'émotions contradictoires. L'espoir, tel un phare lointain, éclaire les coins sombres de mes inquiétudes. J'imagine Rhum retrouvant sa vitalité, jouant joyeusement sans les ombres du passé qui le hantent. Ces images réconfortantes coexistent toutefois avec la crainte insidieuse des complications que sa convalescence pourrait révéler. La salle d'attente, habituellement banale, devient le théâtre intérieur de mes pensées, un espace où l'incertitude et l'anticipation jouent une pièce dramatique.

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Les murmures étouffés des autres dresseurs, partageant le même cocktail d'espoir et de préoccupation, se fondent dans le fond sonore de nos propres pensées. Les expressions sur leurs visages racontent des histoires semblables, un langage universel de souci et de dévouement envers nos compagnons Pokémon. Chaque tic-tac de l'horloge est un rappel constant du temps qui s'écoule, et avec lui, de l'inéluctabilité de la vie et de ses incertitudes. Les secondes se dérobent comme des grains de sable entre les doigts, insaisissables et pourtant incontournables. La montre, auparavant un objet ordinaire, devient le gardien silencieux des émotions qui marquent ce moment suspendu dans le temps. Mon regard se fixe involontairement sur les aiguilles en mouvement, comme si le simple fait de les observer pouvait influencer le cours des événements. Les battements de mon cœur résonnent en harmonie avec le tic-tac régulier, et dans cet écho, je trouve à la fois la force de rester optimiste et la prudence nécessaire pour faire face à l'inconnu. Chaque tic-tac, chaque seconde, représente un pas de plus vers la révélation de l'état de santé de Rhum. Et dans cette salle d'attente qui semble suspendue hors du temps, je m'accroche à la conviction que, quelle que soit l'issue, notre équipe trouvera la force de continuer son chemin, forgée par l'amitié et la résilience.

Les portes du centre Pokémon s'ouvrent enfin, déversant une lumière bienvenue qui balaye l'obscurité intérieure de la salle d'attente. Un souffle d'anticipation traverse la pièce, créant une onde palpable d'excitation qui anime chacun des dresseurs présents, chacun attendant avec impatience les nouvelles de ses compagnons. C'est un moment d'effervescence partagé, une communion silencieuse entre les différents dresseurs et propriétaires, tous prêts à accueillir les informations concernant leurs partenaires à plumes, à écailles ou à fourrure. À travers les portes entrebâillées, émerge la silhouette familière d'une figure réconfortante : l'infirmière Joëlle, une professionnelle chevronnée au sein des centres Pokémon. Son sourire, tel un éclat de soleil au milieu d'une journée pluvieuse, illumine son visage. Ses yeux, miroirs de nombreuses histoires, expriment une expérience et une compassion profondes, dégageant une lueur de satisfaction qui émane de la certitude que Rhum est entre de bonnes mains. Son entrée dans la salle d'attente est marquée par une démarche empreinte d'assurance et de détermination, tranchant avec l'atmosphère fébrile qui règne parmi les dresseurs anxieux.

Les regards se lèvent sur elle. Chacun espérant que les prochaines nouvelles les concerneraient. Pour ma part, j'espérais sincèrement que ce serait pour nous, que nous aurions enfin des nouvelles de Malosse. Lorsque l'infirmière se dirige vers moi, je ressens comme une vague de soulagement. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas le moindre indice me permettant de l'affirmer, mais dans l'immédiat j'ai un bon ressentiment concernant les nouvelles qui vont prochainement me parvenir. Son approche est empreinte d'une grâce rassurante, et je l'accueille avec une certaine fébrilité mêlée à une lueur d'espoir. Calypso, à mes côtés, semble elle aussi captivée par ce moment, ses yeux expressifs révélant une attente pleine d'interrogations.

Irina — Infirmière Joëlle ! Vous avez des nouvelles de Malosse ? Est-ce qu'il va s'en remettre ?

Infirmière Joëlle — Je pense qu'il a eu beaucoup de chance que vous le trouviez à temps. Avec son type feu, le carton imbibé d'eau dans lequel il se trouvait a fait des ravages. Il ne parvenait plus à réguler la température de son corps. C'est pour cette raison qu'il semblait aussi abattu et affaibli. Pour autant, avec les soins appropriés, il devrait vite s'en remettre. Sur le plan physique tout du moins. Pour le reste, je ne pourrais pas me prononcer.

La première chose que je ressens, c'est du soulagement. Et en regardant le pelage de Calypso se gonfler, je n'ai aucune difficulté à deviner que je ne suis pas la seule à le ressentir. Nous sommes arrivées à temps. Nous avons réussi à le confier au bon soin du centre pokémon suffisamment tôt pour qu'ils puissent lui venir en aide. Maintenant, il va surtout avoir besoin de repos pour se remettre sur les pattes. Ça, c'est assurément une bonne chose. La fin des propos de l'infirmière m'inquiètent un peu plus. Je me demande s'il risque d'en avoir des séquelles psychologiques, et surtout en quoi elles risquent de consister. Parce que selon ce que ça donne, je ne suis pas certaine d'être à la hauteur.

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Demande de modération:

Le soulagement m'envahit comme une déferlante, balayant les vagues d'inquiétude qui avaient pris résidence dans les replis de mon esprit. La confirmation de l'infirmière Joëlle sur la prise en charge de Malosse éveille en moi une gratitude profonde, un sentiment apaisant qui efface les marques laissées par l'incertitude. Je réalise soudainement l'intensité de mon inquiétude concernant le sort et l'état de santé de ce pauvre Pokémon. Mes préoccupations s'étaient tissées en une toile serrée d'angoisse, redoutant que nos efforts ne soient arrivés trop tard pour lui offrir une véritable chance de survie. Mais maintenant, avec cette nouvelle, je peux enfin respirer à nouveau. Malosse a été pris en charge, son intégrité physique n'est plus en péril imminent. Il va pouvoir se remettre de cette épreuve. Du moins, c'est ce que j'espère de tout cœur. Cependant, cette victoire sur le plan physique n'est qu'une étape. Tant qu'il ne sera pas réveillé des soins qu'il a subis, nous resterons dans l'incertitude quant à son état mental. Une nouvelle préoccupation émerge, une brume d'inconnu qui enveloppe le futur immédiat de Malosse. Mes pensées s'entremêlent, naviguant entre le soulagement actuel et la crainte résiduelle pour son bien-être global.

En l'absence de connaissances sur son passé, je me retrouve à élaborer des hypothèses sur les circonstances qui l'ont amené dans cette situation. L'évidence pointe vers une intervention humaine, et la colère brûle doucement en moi face à l'idée qu'un individu ait pu délibérément abandonner son Pokémon, son compagnon de route. Une créature vivante, censée être un partenaire, un ami. Cette incompréhension ébranle mes convictions, me plongeant dans une perplexité profonde. Imaginer une telle trahison envers Calypso me semble inconcevable. L'idée même d'abandonner mon Pokémon est impensable, comme une violation fondamentale de l'engagement que nous partageons. Cette fracture entre mes valeurs et l'action apparente de l'humain responsable de Malosse me dépasse. Mes émotions se bousculent, entre la perplexité et une forme de révolte face à ce non-sens apparent. Peut-être que ma connexion avec les Pokémon, ma compréhension de leur valeur en tant qu'êtres vivants, transcende une norme sociale qui me semble tout à fait inacceptable. Mon incapacité à comprendre le raisonnement derrière un tel acte demeure, laissant une empreinte de frustration et d'incompréhension dans les contours de mon esprit. Alors que je reste là, partagée entre soulagement et consternation, une seule certitude persiste : Malosse mérite une seconde chance, une opportunité de connaître un avenir empreint de compassion et d'amitié, loin des ombres de son passé mystérieux.

Irina — Merci, je tiens vraiment à vous remercier pour tout ce que vous avez pu faire pour ce Malosse. J'aurais une autre question à vous poser à son sujet, mais je ne sais pas vraiment si vous êtes la personne la mieux placée pour me répondre. Ce pokémon, comme je vous l'ai expliqué à notre arrivée, je l'ai trouvé au milieu de la forêt. Vous auriez la possibilité de savoir s'il appartient à quelqu'un, s'il aurait été déclaré comme volé ou perdu ? Dans l'idée, cela me plairait de l'adopter, mais je ne peux pas me retirer de l'esprit que quelqu'un le cherche peut-être, quelque part.

Cette idée, elle m'est venue à l'esprit alors que je réfléchissais à toute cette situation complexe. Je cherchais un peu à remettre les choses à leur place, dans le bon ordre, maintenant que la pression et la panique à l'idée que cette pauvre créature soit définitivement perdue commençait à s'estomper. L'incompréhension, quant à la manière dont un dresseur pouvait abandonner délibérément son partenaire Pokémon était bien trop grande pour moi. Elle venait créer une brèche dans la logique que je pouvais avoir vis-à-vis des comportements humains, que je cherchais désespérément à combler. Alors, une pensée avait commencé à s'insinuer dans mon esprit, une hypothèse qui pourrait offrir une explication plus plausible à cette tragédie. Pour le moment, je ressentais encore un peu de difficultés à y croire, mais pour moi, il restait particulièrement important de tenter de creuser cette théorie avant de devoir me diriger vers des explications moins agréables.

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Fuite: