Réparer ce qui n'est pas cassé

チャム · Inscrit le : 11/07/2021 Messages : 1672 Région : Alola

• RÉPARER CE QUI N'EST PAS CASSÉ •

// Localisation : Sonnflorwald, route 12, Kantô

Kantô.

C’était bien la première fois que Tori y mettait les pieds, malgré sa frontière partagée avec Johto. L’occasion d’y voyager ne s’était tout simplement jamais présentée. Cependant, son temps sur le territoire était compté. Il avait à sa disposition deux semaines ; deux semaines pour étudier de fond en comble les Goupix sauvages de la région pour la rédaction de sa thèse.

Ses recherches préliminaires lui avaient indiqué que la grande majorité de ces Pokémon avaient été observés aux abords de Safrania, ville dans laquelle ils pouvaient être de temps en temps observés en train de faire les poubelles, si les données du W.A Dex étaient à croire. Autant dire que les locaux ne portaient pas spécialement ces renards dans leur cœur. Une tragédie, vraiment. À Johto, l’opinion commune était bien différente ; ils étaient même parfois élevés par certaines personnes au même rang que les légendaires Raikou, Suicune et Entei. L’influence de Kantô pouvait toutefois se faire ressentir dans les contes illustrant les Goupix comme des joueurs de mauvais tours. Somme toute, Tori avait hâte de les étudier tels qu’ils étaient réellement. Probablement des Pokémon comme les autres.

La fameuse pension que Tori avait repérée peu de mois auparavant, celle d’un certain M. Gladstone, présentait l’avantage tout à fait accommodant de se trouver à proximité de Safrania. Ainsi, à peine avait-il posé ses valises dans la chambre d’hôte, louée avec l’aide la fondation, qu’il se remit en route. Lorsqu’il avait pris rendez-vous, il n’avait pas précisé d’horaire, simplement une date et la promesse d’arriver dans la journée. Les retards étaient après tout inévitables en voyage, et le sien n’y avait pas échappé.

Tori opta de se rendre à la pension à pied. Ce choix ne l’aida pas à arriver plus tôt, mais au moins, il lui permit de réduire ses dépenses. Il eut également l’occasion de voir quelques Goupix en chemin, alors qu’il suivait les différents panneaux qui clairsemaient la forêt et une carte virtuelle sur son téléphone portable. S’il se perdit une bonne demi-heure après avoir cédé à la tentation de quitter les sentiers battus pour pister les élusifs renards, et bien, M. Gladstone n’aurait pas à le savoir.

Finalement, le chemin pavé et l’immanquable séquoia qui bordaient la pension apparurent dans le champ de vision du rouquin. Victoire ! Il prit la Poké Ball de Miss Pitri dans sa main en prévoyance. Tori avait contacté l’éleveur au sujet de l’agressivité de la Braisillon. Si le rouquin avait à présent de l’expérience dans la gestion des Pokémon craintifs, comme son Matoufeu, la rage permanente de l’oiseau l’avait complètement dépassé. C’était à peine s’il pouvait la sortir de sa Poké Ball sans se prendre un coup de bec ou se faire griffer ! Et avec son aile défaillante, il ne pouvait pas exactement la relâcher dans la nature sans la condamner. Il espérait que M. Gladstone parviendrait à l’aider. Oh, et puis, s’il pouvait recevoir des conseils concernant la gestion d’une Scorplane survoltée, ce serait appréciable.

Tori avança le long du chemin pavé jusqu’à la porte de la pension, qu’il toqua. Il supposait que M. Gladstone devait être dans les parages. « Bonjour ! C’est Tori Yamazaki. Nous avions rendez-vous aujourd’hui ! »

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pension:

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Une nouvelle journée s'était levée et je me devais de préparer la pension pour un nouveau client qui allait arriver. J'avais pris vraiment le temps de me concentrer sur son dossier et ce qu'il attendait de moi. C'était toujours important pour moi de faire bonne impression, même si je savais que je n'avais plus grand chose à prouver maintenant. La plupart de mes nouveaux clients connaissaient ma pension grâce à la publicité naturellement faite par mes anciens clients ou habitués. J'avais de la chance d'avoir du soutien depuis plusieurs années mais je savais aussi que c'était grâce à notre travail acharné que nous en étions arrivés là. Herbert avait donné son maximum pour construire notre pension et s'il était moins investi que moi dans les entraînements, il était toujours de bon conseil pour trouver des solutions pour nos compagnons ou ceux de nos clients. Il n'était pas rare que nous discutions ensemble pour savoir ce qu'il fallait faire pour résoudre telle ou telle problématique. Il y avait aussi le fait que nous avions réussi à aider tellement de Pokémon que nous avions presque des spécialités. J'avais par exemple aidé plusieurs types de Pokémon qui étaient effrayés ou perdaient confiance quand ils faisaient face à d'autres espèces face à qui ils étaient naturellement faibles. En fait, on avait eu un peu tous les cas de figure à ce niveau-là, mais cela ne voulait pas dire que nous ne pouvions pas être surpris par tout ce qui pouvait se passer, loin de là.

Et d'ailleurs, pour éviter de me faire surprendre, il valait mieux que je prenne le temps de me préparer. Dans l'image que je pouvais donner, si j'étais en retard à un rendez-vous que l'on m'avait pris à la pension, c'était quand même la meilleure manière de me faire mal voir par mon nouveau client. Alors, cela ne pouvait pas avoir lieu, par contre, j'allais faire attention pour à la fois continuer ma vie et être prêt à lâcher tout pour rejoindre la porte d'entrée. C'était une des facilités à travailler chez soi évidemment : je pouvais tout faire sur place et je n'avais pas le problème des distances et des transports. C'était assez facile pour moi de savoir comment m'occuper de mon emploi du temps pour faire en sorte de caler un rendez-vous au milieu. Mon expertise finalement, c'était de savoir exactement ce que je devais faire dans une journée et pouvoir réellement bien m'en sortir.
Ainsi, lorsque j'entendis du bruit à la porte, j'étais prêt à répondre sans problème. Je finis donc un instant de ranger la boutique, en ouvrant un placard du bas pour y cacher le sac que j'avais alors entre les mains.
Je n'avais pas une tenue de grand dresseur avec mon tablier de ménage et mon éternel jean avec mon t-shirt noir, mais au moins je pouvais montrer comme ça que j'étais quelqu'un d'assez naturel et c'était donc ainsi que je m'étais approché de la porte pour découvrir mon client.

« Bonjour, je vous en prie, entrez, nous allons pouvoir nous installer au bureau. »

C'était important pour moi de vraiment faire le point sur ce qui m'était demandé. J'avais besoin de savoir exactement ce qui m'était demandé et faire en sorte d'avoir toutes les informations nécessaires pour obtenir un entraînement de qualité.

« Je vais avoir des documents à vous faire remplir mais j'ai besoin de voir avec vous tout ce que je dois savoir pour vous aider. »

Je le laissais s'installer sur un des deux fauteuils pendant que je prenais place derrière le bureau, avant de sortir les différents formulaires.

Entraînements terminés : Bleuseille niv. 60 (1/4) ; Matoufeu niv. 32 (0/3)

チャム · Inscrit le : 11/07/2021 Messages : 1672 Région : Alola

Tori n’eut pas à patienter longtemps devant de la porte ; il ne compta que deux dizaines de secondes, pas plus, avant que celle-ci ne s’ouvrit. Cela l’arrangeait bien, car sa présence dans la région était malheureusement comptée. Bien évidemment, le rouquin avait prévu un créneau assez large dans son emploi du temps pour ce fameux rendez-vous, mais si l’entièreté de ce temps pouvait être véritablement consacré à aider ses Pokémon, c’était largement préférable. Et c’est bien parti pour, cool !

Derrière la porte se trouvait un jeune homme harnaché d’un tablier, derrière lequel des vêtements noirs pouvaient être aperçus. Tori nota avec un certain amusement que leur « sens » de la mode semblait similaire. Le noir était tout simplement passe-partout, qu’y pouvait-il ! Et tant donné le visage encore empreint de jeunesse qui se dressait devant lui, ainsi que l’absence, à vue d’œil du moins, d’autres jeunes personnes à l’intérieur de la maison, Tori supposa qu’il devait bien là s’agir d’Elias, le très jeune éleveur avec qui il avait rendez-vous. Cela faisait tout de même bizarre ; il y avait un certain côté déstabilisant à voir une si jeune personne à la tête d’une telle entreprise. Connaître son âge en avance pour se préparer mentalement n’amortit finalement que partiellement le sentiment. Tori opta toutefois de ne pas commenter dessus. L’expérience lui murmurait à l’oreille qu’il valait mieux de ne rien dire, et de ne pas creuser pour en apprendre davantage sur les circonstances qui avaient mené à une telle situation.

À la place, Tori acquiesça poliment à l’invitation de l’éleveur. « Je vous suis. » Elias lui expliqua en chemin qu’ils auraient à remplir des documents, la bonne vieille paperasse habituelle qui s’inséminait dans tous les aspects de la vie quotidienne, mais il lui demanda également de préciser la raison de son rendez-vous, ou du moins, de lui fournir tous les détails nécessaires.

Ils arrivèrent rapidement dans un bureau, une petite pièce qui ne manqua pas de rappeler à Tori une version miniature de la bibliothèque de l’université de Doublonville. Il s’installa sur l’un des fauteuils qui faisaient face au bureau, sur lequel il déposa la Poké Ball de Miss Pitri. Une fois les mains libres, il s’occupa aussitôt à la tâche ardue de pêcher de quoi écrire de son sac à dos, un pauvre stylo à bille qui traînait perpétuellement au fond de celui-ci.

Armé du matériel nécessaire pour affronter tous les démons de l’administration, Tori n’attendit pas qu’Elias eut fini de sortir tous les documents essentiels pour commencer à parler. « Comme vous le savez, je viens pour ma Braisillon, dénommée Miss Pitri. Enfin, ce n’est pas comme si elle répond à son nom, vous pourrez l’appeler comme vous voulez, bon, ce n’était pas le début le plus élégant. Sois clair ! Elle a été recueillie par la Fondation Æther pour une aile cassée, et devait être placée dans la réserve du Paradis Æther, où sont conservés les Pokémon qui sont inaptes à retourner dans la nature, mais… Son cas leur a posé une colle, parce qu’elle est agressive. Aussi bien avec les Pokémon qu’avec les humains, il ponctua cette révélation en montrant la peau nue de son avant-bras, marquée de nombreuses griffures plus ou moins âgées et plus ou moins rouges. On ne connaît pas vraiment son passé ; peut-être qu’elle a été battue, d’où son aile, ou peut-être qu’elle n’est tout simplement pas familière des autres. C’est difficile à dire. Un collègue avait déjà essayé de s’occuper d’elle, en vain. Il l’avait récupéré pour éviter qu’elle ne se fasse endormir pour faire de beaux rêves, si vous voyez ce que je veux dire. Je l’ai alors obtenue par échange, sans savoir qu’elle était une cause aussi perdue, mais Elias n’avait pas besoin de le savoir. On pensait que j’allais arriver à faire quelque chose d’elle, parce que j’avais déjà de l’expérience avec un Pokémon trouillard, mais je n’y arrive pas. Je ne peux pas la sortir de sa Poké Ball sans risquer de me faire griffer… Ce qui complique la réalisation des exercices de rééducation pour son aile. » Une longue histoire. Une part de Tori se disait qu’il n’y avait plus rien à faire, mais il décidait de garder espoir.

(711 mots)

hors RP:

pension:

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Les présentations étaient faites et tout semblait bien se passer. Le client ne faisait pas de difficultés, alors il n'y avait pas de raison que l'entretien se passa mal, je savais déjà un peu ce qui se passait pour lui et quel allait être mon travail pour cet entraînement. Il y avait toujours des éléments à expliquer, qui n'étaient pas forcément clairs au départ. C'était donc pour moi essentiel de faire un point sur tout cela, de discuter avec lui de son Pokémon et de ses difficultés. Je savais déjà qu'il y en avait, ce n'était pas un entraînement habituel pour un dresseur, mais bien une prise en charge particulière qu'il me demandait. Ceci étant dit, être un peu au courant ne permettait pas non plus de complètement se préparer. J'étais assez confiant sur le fait que je pouvais vraiment quand même faire quelque chose, au moins j'allais essayer mon possible. J'avais eu la possibilité de faire le point avec Herbert avant de recevoir Monsieur Yamazaki, je préférais toujours qu'il fut au courant de ce qui pouvait se passer à la pension puisque c'était aussi chez lui et que c'était toujours intéressant de savoir qui allait débarquer chez nous. Pour le reste, il me faisait confiance, c'était moi qui gérais les arrivées depuis toujours, alors ce n'était pas une nouveauté de recevoir encore le nouveau client.
Alors que l'on s'asseyait tous les deux de chaque côté du bureau, j'essayais de paraître le plus serein possible. C'était important pour moi de pouvoir donner le change. Je ne souhaitais pas forcément l'impressionner, mais tout simplement montrer que j'étais professionnel et que je pouvais vraiment faire le travail qu'il allait me demander. J'étais embêté de le voir fouiller dans son sac d'ailleurs, j'aurais dû lui tendre un stylo dès le départ ou même le préparer d'avance sur la table. Il fallait vraiment améliorer certaines choses dans ce bureau, je faisais en sorte qu'il soit agréable mais il n'était peut-être pas aussi pratique que je le pensais, ce serait quelque chose à améliorer dans un avenir proche.
Enfin, au moins, il y avait quelque chose dont je pouvais selon moi être fier : c'était que mes papiers étaient normalement assez clairs. D'ailleurs, personne ne m'avait fait une mauvaise remarque dessus, même si cela ne voulait pas toujours dire que c'était parfait, puisque tout le monde n'osait pas forcément dire les choses. En tout cas, il avait commencé à présenter le cas de son Pokémon sans tarder, alors qu'il n'avait pas encore tout en main, ce qui perturba mon attention pendant un temps, mais j'arrivais bien sûr rapidement à me raccrocher à la conversation. Au départ, je trouvais cela assez déplacé de me dire que je pouvais appeler son Pokémon comme je le voulais, ce n'était pas une remarque très saine à mon sens, mais je ne pouvais pas me permettre de juger, d'autant que le discours continuait et même si le fait d'entendre la suite n'aidait pas. Il ne pouvait pas décemment espérer que son Pokémon allait lui obéir, mais je comprenais qu'il avait essayé plusieurs fois, surtout au vu de l'avant-bras qu'il me présentait : griffé de partout. Cela me rappelait mes propres bras avant de mettre un peu d'argent dans un équipement efficace pour l'entraînement des Pokémon. Enfin, c'était en tout cas un véritable défi pour moi et j'avais vraiment hâte de rencontrer la Braisillon, j'espérais pouvoir l'aider au mieux, mais je me doutais que cela allait prendre du temps. Heureusement, j'avais avec moi une solide équipe pour m'aider à la calmer et la contenir au besoin. Visiblement, elle n'était pas tant attachée à Tori, alors elle n'allait probablement pas souffrir de ce manque. Sa présence n'était peut-être pas déterminante dans son développement, pour le moment en tout cas, mais j'étais assez curieux pour la suite.

« Je vois, elle a eu des difficultés par le passé en effet. De mon côté, je peux essayer de la contenir et j'ai un équipement pour éviter les blessures. J'ai notamment des Pokémon Psy qui pourront tenter de lui parler et de l'aider. J'ai eu plusieurs rencontres avec des Pokémon agressifs, perdus, alors j'ai déjà pu essayer quelques techniques, bien sûr en restant dans l'accompagnement du Pokémon avant tout. »

C'était toujours un peu difficile de s'occuper des Pokémon violents, mais j'étais prêt à relever le défi, cependant, tout cela me paraissait un peu flou.

« Vous disiez qu'elle a été recueillie pour une aile cassée... Comment va-t-elle actuellement ? Et est-ce que l'aile était la seule raison, je trouverais étrange qu'ils aient découvert son agressivité ensuite... »

Herbert pourrait sûrement m'en dire plus sur le fonctionnement de cette fondation, mais ce n'était pas le moment pour ça.

Mots : 853.

Hors rp:

Fin d'entraînement : www

Minidraco lvl.20 (0/2) → Minidraco niv. 56 (1/5)
Poussifeu lvl.20 (0/2) → Poussifeu lvl. 56 (2/5)

チャム · Inscrit le : 11/07/2021 Messages : 1672 Région : Alola

Tori soupira, sincèrement soulagé aux mots d’Elias. Les braises de l’espoir du rouquin, presque éteintes quelques minutes auparavant, se ravivèrent à l’écoute de ses paroles. Peut-être bien que Miss Pitri ne fût pas un cas aussi perdu qu’il l’avait cru ; peut-être qu’il était encore bel et bien possible de faire d’elle un individu équilibré, dont la vie ne se résumerait plus à de la fureur constante. L’éleveur semblait non seulement motivé à l’idée de prendre en charge l’oiseau, là où beaucoup d’autres avaient décliné à la moindre mention de l’adjectif « agressif », mais il disposait surtout de très nombreuses ressources pour lui venir en aide. Faire appel à des types Psy recelait même d’une initiative brillante, si Tori se permettait de donner son avis. Peut-être que moi aussi, je devrais essayer d’en capturer un, de type Psy… Un tel atout deviendrait un assistant irremplaçable pour mes recherches, c’est certain. Cela donnait matière à réfléchir.

À l’aide de questions plus ciblées, Elias demanda justement davantage de renseignements au sujet de Miss Pitri. Les papiers à signer, qu’il avait sorti au début du monologue de Tori, demeuraient encore entre ses doigts. Pas que cela dérangeait le rouquin ; il signerait quand on lui donnerait le feu vert. Peut-être que l’éleveur voulait discuter des conditions de services juste après leur échange sur la Braisillon. Dans tous les cas, Tori garda le stylo qu’il avait sorti en main, le triturant tout en réfléchissant à ses mots. Il valait mieux être aussi exhaustif que possible. « Son aile va mieux, il n’y a pas trop de doute là-dessus, je dirais. Il acquiesça inconsciemment à ses propres mots. Elle peut voler, mais elle n’a pas beaucoup d’endurance ; elle finit toujours par se fatiguer très vite. En soit, ce n’est pas plus mal, parce que dans ces moments-là, quand elle n’a plus assez de force pour battre de l’aile, je peux lui présenter sa nourriture et esquiver ses tentatives pour me griffer. Pour elle, en revanche, c’est loin d’être idéal. C’est pourquoi elle doit normalement effectuer des exercices de rééducation, pour se muscler en douceur et retrouver ses pleines capacités. »

Quant à la seconde question… Tori avait un peu honte d’admettre qu’il ne s’était jamais vraiment renseigné plus que cela ; mais s’il était vrai qu’il n’avait jamais eu de confirmation de vive voix, il se jugeait capable d’émettre une supposition éclairée. « Il me semble qu’elle était très faible, quand ils l’ont trouvée. Elle n’avait certainement pas mangé depuis plusieurs jours… Je pense qu’elle n’avait tout simplement pas assez de forces en réserves pour les attaquer à ce moment-là. »

(441 mots)

hors RP:

pension:

Inscrit le : 29/10/2013 Messages : 2687 Région : Kanto

Je savais que Keno pouvait faire la différence dans cette histoire, il allait pouvoir communiquer correctement avec la Braisillon pour la comprendre au mieux. Je prenais note des informations de Tori, en hochant la tête de temps en temps pour montrer qu'il écoutait attentivement. Il semblait avoir une approche réfléchie envers la situation de Miss Pitri, ce qui me permettait vraiment de pouvoir dresser un portrait assez fidèle du Pokémon. Il était évident que cette Braisillon avait eu un passé difficile, mais il y avait de l'espoir pour son rétablissement, dans tous les cas, je ferai mon possible pour l'aider.

« Je vois, merci pour ces détails. C'est déjà un bon point que son aile se rétablisse progressivement. Quant à son agressivité, nous allons travailler ensemble pour essayer de la comprendre et de la canaliser. Les Pokémon sont comme les humains, ils peuvent être traumatisés par des expériences passées, ce qui peut expliquer son comportement. »

Je pris le temps de bien réfléchir à ce que j'allais dire, laissant alors une petite pause, tout en plongeant mon regard dans les yeux de Tori pour tenter de lui montrer mon sérieux.

« En tout cas, vous pouvez être assuré que nous allons prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter toute blessure. Je m'occupe régulièrement de Pokémon difficiles, et j'ai développé des méthodes pour les aider à s'adapter. Cela peut prendre du temps, mais je suis déterminé à aider Miss Pitri. »

Sur ces belles paroles, je commençais à les formulaires qui étaient déjà prêts et je les poussais doucement vers Tori.

« Maintenant, si vous pouviez remplir ces formulaires avec vos informations de contact et une brève histoire de la Braisillon, cela nous aidera à avoir les détails sur son comportement. Ensuite, nous pourrons discuter des détails de sa prise en charge, y compris les séances d'entraînement, les visites, et tout ce qui pourrait être nécessaire. Nous pourrons également parler des tarifs et des modalités de paiement. »

Je savais bien que chaque cas était unique, et je voulais vraiment m'assurer que Tori se sentait à l'aise avec le plan qu'ils établiraient pour Miss Pitri. J'étais prêt à adapter mes méthodes en fonction des besoins spécifiques de la Braisillon.
Pendant que j'attendais que Tori remplisse les formulaires, je me décidais de partager quelques détails sur les installations de la pension, pour lui permettre de visualiser encore plus ce que nous allions pouvoir mettre en place pour sa précieuse protégée.

« Pour vous vous donner un aperçu, notre pension dispose de plusieurs espaces d'entraînement que j'adapte selon les Pokémon que je dois entraîner, ainsi que d'une salle de détente pour les Pokémon, qui est aussi le lieu où les couveuses sont installées. Nous sommes deux personnes sur place quotidiennement, mais je peux aussi faire appel à une troisième personne en cas de nécessité. Concernant la nourriture, nous avons évidemment des produits adaptés et une partie que je fais moi-même pour garantir un équilibre parfait. »

Je me tenais prêt à répondre à toutes les questions ou préoccupations que le dresseur pourrait avoir. Je savais que cela pouvait prendre du temps, mais ensemble, nous pouvions faire une différence dans la vie de ce Pokémon, pour le comprendre et le soutenir.

Mots : 555.

Pyronille niv. 59 (2/4)
Draby niv. 50 (2/5)