La journée finit par s'achever enfin! Exténué, l'éleveur tira l'une des chaises à la table dans la cuisine pour s'y effondrer et laisser tous les membres de son corps pendre. Il ferme ses yeux verts un moment pour respirer profondément. Expirer puis reprendre une bonne inspiration. Changer l'air à l'intérieur de son corps l'aidait à justement reprendre une petite paix intérieur. De quoi se revigorer un peu de ses derniers jours plus qu'épuisante.
Cela lui permis aussi de repenser un peu à ce qui lui avait effleuré l'esprit un peu plus tôt. Ce n'était vraiment pas une mauvaise idée en soi. Mais un peu de préparation était bien demise. C'était pas quelque chose dont il devait négliger.

— Grand frère? fit une voix féminine dans l'embrasure de la porte.

— Oui, Flora? dit-il afin de l'invité à rentrer.

— Je n'ai pas osé te déranger pendant la journée puisque tu me semblais concentrer sur tes tâches.

La jeune femme entra dans la pière et vint prendre place à côté de son frère. Elle lui sourit et il lui renvoya le sourire à son tour. Elle décella en effet de la fatigue accumuler chez lui, mais elle savait déjà qu'il était largement unitule de lui faire remarquer. Il en avait connaissance et il continuait malgré tout. L'entêtement pour son métier était à un niveau qui pourrait bien être dangereux pour lui.
Mais ce n'était pas la raison de la venu de Flora. Elle avait autre chose en tête à lui demander. Quelque chose de bien plus personnel. Une fois de plus elle allait mettre les pieds dans des sphères privés de la vie de son frère. Mais sa curiosité la forçait à y aller. Jamais son frère allait l'éjecter, mais elle devait tout de même faire quelque peu attention à ses prochaines paroles.

— Je me demandais seulement si c'était passé quelque chose avec Leon? Il n'est pas venu depuis un moment alors qu'il semblait toujours enjoué de revenir le lendemain lorsqu'il me disait au revoir.

Voilà, elle avait tout de même osé. Mais elle avait tourné ça plutôt à ce que ça soit de sa perception et qu'elle s'inquiétait pour Leon. Mais elle vit sur le visage de son frère qu'en effet, quelque chose s'était produit. Son expression changea du tout en tout. Alors qu'il était souriant, le voilà que sa moue se tourna en tristesse et regret.

Il savait qu'il n'avait pas d'échappatoire possible pour lui. Vouloir la tromper en inventant une excuse bidon n'allait certainement pas marcher. Le seul moyen qu'il avait pour s'en sortir rapidement sans qu'elle ne pose trop de question était de juste dire la vérité.
Il prit une grande respiration avant de se lancer.

— Ce n'est pas une altercation directe, mais indirecte... dit-il avant de marquer une pause. Il a rammené un Feraligatr qui ne semble pas avoir vécu très heureux jusqu'à présent. Et nous n'avions pas vraiment la même perception quant à la marche à suivre pour s'en occuper.

Comme Alan ne poursuivait pas ses propos, Flora crut que c'était tout. Étonnant sur le coup que ça soit que ça.

— Mais s'il a fait appel à toi, c'est qu'il pouvait pas le faire lui-même non? Je veux dire, il fallait qu'il s'y attende que tu n'aies pas nécessairement la même vision que lui et qu'il faudrait bien aller dans ton sens. Sinon pourquoi être venu te voir?

Elle prenait la défense de son grand frère évidemment. Bien qu'elle appréciait l'agent de police, Alan était son frère et elle savait qu'il serait incapable de faire du mal à qui que ce soit.
Mais l'éleveur se sentit mal de révéler seulement la moitié de l'histoire, bien que sa petite soeur ne lui ait pas vraiment laisser le temps de poursuivre plus en profondeur. Mais ça le rassurait un peu de voir qu'il n'était pas étrange de penser de cette manière.

— Ensuite il a voulu rester patrouiller la ville pour aussi surveiller le Feraligatr en me donnant un coup de main dans mes tâches quotidiennes. Mais il insistait un peu trop pour vraiment surveiller le nouvel arrivant. J'ai fini par répondre un peu sec que j'étais okay déjà.

Voilà qui vint compléter le tout. C'était donc la totalité des événements. Sans même qu'Alan l'ait spécifié, Flora comprit que Leon avait du mal le prendre et finit par se plier un peu à la volonté de son frère. Bien que l'officier des forces de l'ordre avait été un peu trop loin. Quant à faire appel à un éleveur, autant le laisser faire son travail sans toujours vouloir se mêler des opérations pour le bien être du pokémon. Mais il fallait aussi mentionner que le propriétaire des lieux avait bien tendance à trop prendre sur ses épaules.

— Je comprends ton point de vue, Alan, commença Flora alors qu'à son tour, elle marqua une pause.

Sans même qu'elle continue sur le champ, l'éleveur douta de ce qu'il allait se passer. Il y avait toujours un "mais" qui suivait ses paroles dans ce genre de situation. Elle allait soulever autre chose. Autre chose qui n'allait pas nécessairement plaire vraiment à l'aîné de la famille. Mais ce n'est pas pour autant qu'il allait lui couper la parole. Il prit seulement une respiration, attendant que la suite de sa pensée arrive.

— Mais il faut aussi que tu apprennes à céder certaines tâches. Tu en prends souvent trop sur les épaules. Le refuge s'aggrandit, mais nous sommes encore que trois. Je sais que tu ne veux pas nous surcharger, mais peut-être avoir une personne de plus t'aiderait, non? C'est déjà beaucoup que Leon ait eu la gentillesse de venir t'aider dans les derniers jours.

Du moins pas les précédents exactement, mais Alan comprit ce qu'elle voulait dire.

— Et le fait qu'il insistait était peut-être dû au fait qu'il voyait bien que tu en prenais trop sur toi? Qu'il voulait t'alléger un peu ce poids que tu portes en permanence? Tu te lèves toujours très tôt et tu te couches bien tard. Je ne dis pas tout ça dans le but de te rendre mal à l'aise, tu le sais... Mais vraiment, je crois que tu as besoin de plus d'assistance. Et c'est ce que Leon souhaitait faire à mon avis.

— Seulement, Leon a aussi un boulot, fit remarquer Alan.

Un boulot déjà très prenant pour lui, c'était incroyable. L'éleveur se questionna même à savoir comment il arrivait justement à pouvoir lui offrir son temps autant qu'il le faisait présentement.
Mais dans tous les cas, la petite soeur avait marqué un bon point; aggrandir l'équipe, tout comme il y avait songé il y a peu de temps. Si elle le disait aussi, c'est que le besoin était réellement là. Mais il n'était pas encore tout à faire à l'aise de faire rentrer quelqu'un d'extérieur.

— J'avais pensé demandé officiellement à Sheera de venir en tant que spécialiste des pokémon de type vol. Elle m'avait déjà offert son expertise, bien que ça serait qu'à temps partiel et probablement par section au courant de l'année. Sinon il y a aussi William que je pensais lui offrir la possibilité de faire un stage auprès de moi pour qu'il puisse apprendre vraiment le métié d'éleveur. Avoir une espèce de promotion.

Les idées de son grand frère lui plaisait bien à Flora. Il avait déjà une petite vision de ce qu’il aimerait et elle s’enjouait du fait qu’il voulait faire passer William en éleveur. Non seulement son ami sera probablement très ravi de la proposition, mais aussi ça permettrait à Alan de pouvoir lâcher un peu. Mais il y avait une question qui trottait en tête de Flora; si William s’occuperai des pokémon à l’avenir, qui fera toute la paperasse. Certes Alan en faisait un peu, mais la personne vraiment dédié était William et la réceptionniste de Lux Tenebris doutait fort qu’il puisse continuer de le faire un coup passer au rang d’éleveur.
Par contre, elle se tut à ce sujet. Préférant laisser ce problème de côté pour le moment. Ils n’étaient pas rendus là, mais il faudrait bien qu’ils s’y penchent un jour. Mais chaque chose en son temps. Il fallait s’assurer en premier lieu confirmer avec William de son intérêt à réellement être éleveur.

— C’est en effet une bonne idée! enchérit Flora. Mais il faudra prévoir un bon moment pour ce passage à niveau! Mais tu sais Alan, pendant que tu formes William, il faudra bien quelqu’un pour faire son boulot, non?

Finalement elle l’avait déjà mentionné.
Elle vit son grand frère porter une main sur sa nuque, visiblement agacé à le manque de personnel, vraiment. Par contre, il n’aimait toujours pas l’idée de devoir avoir un étranger sur les lieux. Certes, ce n’était pas plus dramatique que ça, puisqu’ils finiront par le connaître à la longue, mais quand même.
Sans mentionner aussi qu’ils se trouvaient dans une ville très reclue de la région. Ça sera bien difficile de trouver une personne qui accepterait d’y travailler à moins qu’elle habite déjà la ville. Mais elle était petite et Alan avait eu bien le temps de sympathisé avec ses voisins. C’était en grande majorité des personnes âgées qui aimaient la tranquillité et les lieux paisibles.
De quoi rajouter de la difficulté à tout le processus. De plus qu’ils n’avaient pas nécessairement la place pour héberger davantage de personne. Il y avait que seulement deux chambres, dont la principale que l’éleveur occupait puis la seconde où Flora et William se partageait à l’occasion. À moins de faire un espace dans l’entrepôt au fond de l’étage, il n’y avait pas de possibilité.

— Je sais… Déjà que je ne suis pas très enjoué à l’idée d’embaucher des inconnus, mais le problème aussi c’est que nous sommes isolés.

— Tu sais quoi? dit Flora, mais n’attendit pas qu’Alan ne lui réponde avant de poursuivre. Continue de t’occuper des pokémon, et je m’occuperai de penser à tout ça! Et surtout, SURTOUT, arrête de refuser l’aide des gens et ça commence avec moi dans l’immédiat!

Elle s’était empressée de mentionner la dernière phrase puisqu’elle savait qu’il n’hésiterait pas à s’opposer à cette idée. Ce n’était pas parce qu’il était propriétaire qu’il devait absolument tout gérer. Il y avait bien des choses qu’il devait en effet prendre les décisions, mais autrement, il pouvait déléguer.
Si on s’attarde un peu plus sur les autres commerces, il y a plusieurs rangs hiérarchiques justement pour bien compenser la surcharge au big boss. Donc la jeune femme ne comprenait pas pourquoi l’aîné s’entêtait autant à ce pas cédé. Mais elle avait bien la conviction de l’avoir à l’usure. De ne pas le laisser gagner et de le voir sombrer peut-être dans une déprime et peut-être pire; qu’il n’en puisse jamais s’en tirer.
C’était pour l’une de ses raisons qu’elle restait autant à la pension à lui donner le plus d’aide que possible, bien qu’elle connaisse parfaitement ses limites à elle. Mais elle avait aussi Seth dans sa vie pour la soutenir –bien qu’Alan ne l’appréciait pas trop-. Mais pour l’éleveur, il ne partageait pas ce genre de relation avec quelqu’un d’autre.

Mais elle avait tout de même remarqué quelques changements dans l’attitude de son grand frère depuis la rencontre avec Leon, l’agent de police. Ce n’était pas bien d’épier un peu les deux hommes, mais la curiosité de Flora avait été vivement piquée.
Voir le sourire sur les lèvres de son frère lorsqu’il voyait le blond pour la première fois de la journée; ça ne trompe pas! Ou encore la fois qu’il avait décidé de quitter la ville pour aller le rejoindre; chose qu’il faisait qu’extrêmement rarement à présent. Il devait toujours avoir une bonne raison de laisser Lux Tenebris quelques jours. Alors le fait qu’il ait osé le faire juste pour aller à sa rencontre ailleurs dans la région était aussi un signe flagrant que Leon ne le laissait pas indifférent.
C’est pour ça aussi que le fait qu’Alan l’ait retourné de bord il y a quelques jours la surprise. Mais la seule explication qui lui venait en tête était que son frère ne s’en rendait pas encore tout à fait compte.

— Qu’as-tu derrière la tête, Flora? demanda-t-il, voyant qu’elle ne disait jamais ça pour rien.

Flora ne répondait pas aux dernières paroles de son grand frère, ce qui renforçait bien les soupçons de l’éleveur. Décidément, elle ne le dira pas et elle avait la ferme intention de bien faire ce qu’elle avait en tête.

— Ça va, j’abandonne. Je vais continuer mes tâches. Juste… n’en fais pas trop, s’il te plait…

Il savait qu’il n’aurait aucun contrôle sur elle. Il le savait que bien trop. Elle qui n’était qu’une jeune femme sortant de l’adolescence et qui était toute gênée… Elle commençait vraiment à prendre de l’assurance et à ressembler de plus en plus à Anna dans son comportement. À bien vouloir faire comme elle le sentait. Ce n’était pas du tout un reproche qu’Alan faisait, seulement il commençait enfin à s’apercevoir qu’elle changeait –pour le mieux- et que ça lui manquait en quelques sortes la petite sœur dont il protégeait à l’occasion.
Mais il avait lui aussi changé même s’il ne s’en rendait pas tout à fait compte. Il était devenu bien plus débrouillard avec les années. Il arrivait à mieux gérer ses émotions ainsi que son stresse. Il en était même devenu à aller jusqu’au bout d’un de ses rêves; avoir son propre refuge –même si c’était extrêmement essoufflant et prenant-.

Il était tellement pris par son travail que justement, il ne voyait pas les changements qui s’opérèrent en lui. Non pas seulement par la force de caractère, mais aussi niveau sentiment. Et lorsque son cerveau lui envoyait des informations, ça lui faisait peur, donc il refermait la porte automatiquement.
Faire face à ce qu’il avait bien de la difficulté à contrôle l’effrayait.
Le fait de se tuer à la tâche lui permettait justement de faire le vide dans sa tête, de toujours occuper son esprit à quelque chose d’autre. C’était un mécanisme de défense dans son inconscience. Il ne s’en rendait pas compte, mais les autres personnes autour de lui voyaient bien qu’il ne pourrait pas continuer comme ça encore très longtemps. C’était déjà un miracle qu’il ait tenu jusqu’ici. Qu’il ait réussi à ne pas s’effondrer de fatigue. Bien que ça ne soit qu’un compte à rebours.

La nuit arriva bien plus vite qu’il n’y parut. Du moins pour le propriétaire des lieux qui se surpris à voir sa petite bande de Sableye sortir de leur cachette –signe qu’il était déjà rendu bien tard à présent-. Il était bien temps d’aller se reposer un peu, mais quelque chose l’intrigua puisque ça lui revint en tête; Flora n’avait au final rien fait? Probablement que c’était juste pour l’agacer un peu.

L’éleveur alla se réfugier sous les couvertures de son lit. Le sommeil l’emporta rapidement jusqu’à ce que son cadran le réveil avec son alarme matinale. Chose dont il s’était fait rapidement et que c’était rendu une partie intégrante de sa routine. Une autre journée allait commencer! Bien que le jeune homme éprouve depuis un certain temps une difficulté à se libérer de ses draps, il finit par y arriver après une quinzaine de minutes à se débattre avec soi-même.
Ce fut une pensée aux pokémon qui pouvait dès lors difficilement attendre que l’humain décide de se botter un peu le cul. C’était toujours en pensant à eux qu’Alan arrivait à trouver un peu plus d’énergie pour enfin s’extirper de son lit. Un bâillement sortit de sa bouche alors qu’il tirait les rideaux de la fenêtre pour y laisser les rayons du soleil entrer dans la maisonnée.
Il s’étira avant d’enfiler quelques vêtements et qu’il soit enfin prêt à reprendre le service! Il avait déjà pris un peu de retard, alors il omit de prendre le petit déjeuner.

Il s’attela déjà à ses tâches matinales jusqu’à ce que la porte derrière lui de l’entrepôt extérieur ne s’ouvre…
Surpris, au départ il pensait qu’il devait s’agir de Flora ou bien de William, donc il n’en fit rien. Cependant, ce fut une autre voix qui l’interpella alors qu’il poursuivait sa tâche. Cette voix, il lui était difficile de ne pas la reconnaître. Bien que l’éleveur n’ait pas encore posé les yeux sur la personne en tant que telle, il avait déjà l’image de celle-ci en tête. Son cœur manqua un premier battement avant de s’emballer et Alan chercha son souffle un instant.

— Désolé de débarquer comme ça, ajouta l’homme qui n’osait pas faire un pas de plus envers le propriétaire des lieux.

— Je ne m’attendais pas à ce que tu sois là non plus, finit par répondre Alan.

L’éleveur tourna sur ses talons pour finalement faire face à ce grand blond. D’où lui était venu ce courage soudain de croiser son regard? Autant il ne se sentait pas tout à fait à l’aise de se retrouver face à face avec lui, mais il y avait une part à l’intérieur qui était heureux que l’officier de police soit là à présent.
Ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir reprendre la parole dans l’immédiat. Le silence persista sans même que l’ambiance n’en soit affectée vraiment ou devienne même lourde. C’était plutôt la surprise pour les deux hommes qui les rendaient silencieux.

Briser le silence, c'est ce que Leon souhaitait faire, seulement il se ravisa puisqu'il n'allait pas être en mesure de garder secret ce qui lui brûlait les lèvres.
C'était bien Flora qui s'était mêlé de ce qui ne la regardait pas. Elle avait conscience que son grand frère n'allait pas bien le prendre, mais elle s'était sentie obligée de se mettre à l'affut de ce problème qui était seulement insensé pour elle. Elle avait contacté Leon pour lui demander sa version des faits. Ça allait complètement dans le même sens que l'aîné de la famille White. Seulement, avec une nouvelle perspective. Leon n'avait pas voulu mal faire, loin de là. Il avait aussi remarqué avec les différentes interactions avec l'éleveur qu'il s'en mettait beaucoup trop sur les épaules. Donc il souhaitait l'aider pour le rendre plus léger ce poids qu'il trimbalait. Mais voilà qu'il s'était fait demandé de ne plus insister.
L'officier de police s'était aperçut qu'en effet, il devait arrêter. Si le premier concerné ne voulait pas être aider, à quoi bon persévérer dans ce sens? Il l'irritait à vouloir en faire qu'à sa tête. Mais avec l'échange de Flora, il sut qu'il n'était pas dans le tort -du moins complètement-. Alan était seulement difficile à convaincre lorsqu'il s'agissaut de lui faire ouvrir les yeux sur un problème qui le concernait. Il avait peur de se rendre compte qu'il n'était pas assez fort pour supporter toute la pression à lui seul.
Mais tout ça, il ne devait pas lui en faire part. Le fait que Flora ait fait appel à lui, ainsi qu'elle a osé révéler quelques attraits de la perosnnalité de son grand frère qui pouvait le rendre vulnérable. Mais rester dans ce silence ne les mèneront nul part.

— J'aurai dû prévenir, c'est vrai.

— Ça va...

Les réponses du propriétaire des lieux restèrent courtes. Sans laisser la porte ouverte à une continuité à la conversation.

— J'ai profité des derniers jours pour te laisser faire ton travail. J'étais seulement curieux de voir comment ça s'était développer avec le Feraligatr, mentit à moitié l'agent des forces de l'ordre. Mais j'imagine que le fait que je n'ai pas eu d'écho, tu t'en sors bien.

Un sourire forcé s'immisça sur les lèvres du blondinet.