Mais cette petite réflexion emmena Leon à réfléchir plus en détail de leur relation actuelle. Qu'est-ce qu'elle était réellement? Bien qu'ils soient en couple selon sa version, en était-il autant pour l'éleveur? Avait-il la même pensée à leur égard? Ou bien il le voyait comme une aventure courte qui mènera nulle part? Il était bien réactif à ses avances et ses marques d'affection -dans un sens positif-, mais le voilà que le blond doutait de tout. Tant et aussi longtemps qu'il ne posera pas directement la question, il sera toujours hanté avec ce genre de réflexion.
Il pourrait attendre à ce soir pendant leur moment relaxe pour lancer ce sujet de conversation. Seulement ça lui paraissait loin. Depuis quand il était si impatient dans la vie? Ça le surprit de voir à quel point il souhaitait avoir une réponse dans la foulée déjà. De comprendre ce qui arrivait et d'avoir la certitude sur tout ça.
Il déposa les ustensiles sur la planche à découper. Il avait bien menti à Alan alors qu'il lui avait bien dit que le repas de tarda point, mais le voilà qu'il mettait le tout sur pause. Intrigué par cette interuption, Alan se tourna vers Leon, le visage interrogatif. Leon croisa le regard de cet homme. Il plongea ses yeux bleus dans ceux verts de l'éleveur. Il pria Arceus que tout ne parte pas en poussière.

— J'ai quelque chose d'important à te demander, Alan.

Le ton employé était des plus sérieux. Bien qu'il n'émettait pas souvent des émotions dans sa voix, cette fois, Alan su que peu importe ce qui allait suivre comment questionnement, ce n'était pas une blague. Que c'était bien du sérieux et que plaisanter n'allait certes pas être tolérer. Il eut une petite frousse en s'imaginant que c'était quelque chose de grave. Comme s'il avait fait un geste qui serait passible d'emprisonnement.
Au lieu de lui répondre de vive voix, le propriétaire de Lux Tenebris hocha de la tête.

— Est-ce que tu nous considères comme un couple ou non?

Ébahi, Alan ne sut quoi répondre. La question était bien logique dans un sens puisque ni l'un, ni l'autre n'avait stipulé sur la question encore malgré les agissements bien proches. Il finit par détourner le regard, ce qui vexa Leon et qui renforçait ses doutes sur cette situation qui venait bien vite malaisante.

Bien sûr que si!
C'est ce que l'éleveur avait envie d'hurler pour que tout malentendu soit écarté entre les deux hommes. Seulement même s'il souhaitait le faire, rien ne franchit ses lèvres. Il voyait l'expression faciale de Leon changer du tout au tout. Lui qui avait en premier lieu un regard apaisant et protecteur, le voilà à présent déçu. Voir même dégoûté d'avoir oser poser cette question qui le rongeait au plus profond de son être.
Mais pourquoi arrivait-il donc pas à s'affirmer? Était-ce par la surprise que ce questionnement lui avait occasionné? C'était le raisonnement le plus logique qui lui vint en tête puisqu'autrement, il n'arrivait pas à comprendre. Mais malgré son inaction, il devait agir. Vite avant que Leon ne décide de quitter les lieux et cette fois, Alan ignorait s'il le reverrait.

Bien qu'il commençait à avoir une haine envers lui-même, Alan n'arrivait pas à faire obéir ses cordes vocales. Si jamais les mots ne souhaitaient être prononcés, il avait tout de même quelque chose qu'il pouvait faire. Il s'approcha du grand gaillard blond et vint poser ses lèvres contre les siennes. Sa main gauche vint se glisser dans sa chevelure doré.
Il ne voulait pas y mettre fin seulement après quelques secondes. Mais il n'avait pas non plus l'intention de tenir tête à Leon si celui-ci souhaitait que cet échange non verbale soit courte. Heureusement, ça ne semblait pas être le cas. Restait plus qu'à savoir lequel des deux allaient céder en premier. En fait, ce détail lui importait bien peu. Tout ce qu'il souhaitait était de démontrer que oui, il considérait l'agent de police comme son petit ami. Les gestes peuvent en dire long, mais les paroles donnaient la certitude.

— Je t'aime Leon... réussit-il finalement à prononcer après avoir mis fin au baiser.

Ce n'était pas réellement répondre à la question directement, mais c'était suffisant pour rassurer l'officier.
Il sentit ses mains se faufiler dans son dos et venir l'écraser contre le corps de Leon. Un mini sourire s'affiche sur son visage alors qu'il en fit de même de son côté. Décidément, les débuts de relations étaient à la fois palpitante et stressante. Mais il n'avait quand même pas imaginer Leon avoir un côté inquiet face à ce genre de situation. Il était toujours droit, sûr de lui sans ce soucier de ce qu'on pouvait bien penser de lui. Un peu comme Kyle. Mais c'était attendrissant de le voir aller ainsi et chercher une réponse à son questionnement qui était silencieux jusqu'à présent.

— Je t'aime aussi, Alan... chuchota Leon sans pour autant lâcher prise sur l'éleveur. Je suis si heureux de t'entendre dire ça.

Alan ne pensait guère que ces quelques mots si simple pouvaient le faire sentir aussi bien. Comme une vague d'apaisement, il relâcha ses muscles qui étaient tendus et même l'officier senti ce changement dans le corps de son petit ami -s'il pouvait enfin officialiser de le dire ainsi-. Ni l'un ni l'autre souhaitait encore desserrer sa prise sur l'autre. Blottis l'un sur l'autre, c'était un sentiment qu'ils avaient déjà jadis ressentis, mais ça avait une forme de renouveau.
Mais à un moment, le ventre de l'éleveur se manisfesta. Son estomac gargouilla si fort qu'il était complètement impossible que le blond n'ait pas entendu ce son. Voilà que la gêne le ressaisit et qu'il devait à présent cacher ce teint rouge qui envahissait son visage. Leon échappa un petit rire, ce qui amplifia la gêne occasionnée.

— Ne t'en fais pas, aller, je vais finir de préparer à manger. Je ne voudrais quand même pas que tu meurs de faim.

Il lâcha alors l'éleveur -à contre coeur-, mais celui-ci n'en fit pas autant. Il refusait de relever la tête et que Leon voit son teint de homard chauffé à l'eau bouillante. L'agent de police insista une seconde fois, dans le but de réellement pouvoir se remettre à sa tâche. Si Alan n'était pas aussi grand en encombrant, il continuerait de cuisiner volontiers, mais ce n'était pas possible.

— Pense à tous ces pokémon qui attendent ton retour, dit-il dans un dernier espoir de se libérer.

Cette fois, l'argument eut raison de l'éleveur. Peu à peu, il se dégagea, mais tendait toujours la tête vers le sol. Leon le dévisagea, se questionnant sur le pourquoi il refusait de le regarder. Son premier réflexe fut de se demander s'il avait dit quelque chose de déplacer, mais pourtant ses paroles avaient été douces envers l'homme qu'il faisait battre son coeur.

— Tout va bien? le questionna-t-il.
— Oui, oui, répondit Alan.

Il remonta enfin son regard et c'est là que Leon comprit pourquoi il se cachait. Il du se mordre l'intérieur des joues pour empêcher un éclat de rire se produire. C'était mignon comme tout. Après une rapide réflexion, Leon se dit qu'en effet, s'il était dans son état, il aurait probablement agit aussi de la même manière pour ne pas démontrer toute sa gêne. Mais en réalité, ce n'était qu'un léger détail.

Sans perdre une seconde de plus, Leon se remit à la cuisine et termina la préparation de ce premier repas de la journée et dont l'éleveur attendait avec impatience. C'était même son estomac qui s'était manifesté pour démontrer à quel point il ne pouvait plus attendre davantage. L'assiette devant lui, l'officier lui avait emmené. Heureux de pouvoir se rassasier, il ne manqua pas à avaler le tout en quelques minutes à peine.
Ce qui ne manqua pas de surprendre le blond. Dès qu'il s'installa à la table, son petit ami avait déjà mangé la moitié de son assiette. Il ne comptait cependant pas se goinfrer de la sorte pour sa part.

— Tu avais vraiment faim, laissa-t-il échappé comme commentaire -rien de bien méchant, juste une petite taquinerie-. Un petit thé t'aidera probablement à digérer le tout. Je peux aller te le préparer.
— Ah non, pas besoin. Je vais le faire. Mange plutôt, s'interposa Alan pour que son invité puisse aussi prendre le temps de manger. Je sais que j'ai mangé très vite. C'est plutôt une habitude en fait. Je n'ai pas souvent le temps de m'attarder le matin, alors j'avale tout rond.

Ça avait du sens, mais Leon ne pouvait s'empêcher de se questionner quant à la digestion massive de tout un repas engouffré aussi rapidement. N'avait-il pas la sensation d'être lourd? D'avoir un poids sur l'estomac? Bien que s'il s'agissait d'une habitude comme il le disait, son corps s'était adapté en conséquence. Mais malgré toute cette réflexion, il restait convaincu que ce n'était pas très bon pour sa santé.
Mais il n'en dit pas plus. Leur relation commençait à peine, ce n'était pas le temps d'avoir déjà ce genre de relation. Il n'en avait pas envie et disons que son attention reposait quand même sur le corps élégant qu'il avait eu la chance de voir un peu plus tôt ce matin. Peut-être aurait-il été mieux de ne rien dire et qu'Alan reste torse nu. L'idée ne lui déplaisait pas, mais pour travailler par la suite... pas bien pratique!

— Je vais faire la vaisselle, dit l'éleveur.
— Non laisse, je la ferai après que j'aurai terminé mon assiette, ajouta Leon.
— Non, tu en fais déjà beaucoup, coupa Alan.

Surpris, l'agent de police se tut. Il n'allait tout de même pas revivre la même scène qu'hier. Malgré que si c'était pour se terminer par un baiser...

— Tu es en vacance, je ne veux vraiment pas que tu te mettes à faire encore plus de ce que tu faisais alors que tu étais en patrouille. Et tout le reste. M'enfin, je veux que tu te reposes.

Alan émit ses pensées et Leon pouvait comprendre son raisonnement. Seulement il n'était pas le genre de personne à rester sans rien faire pendant un laps de temps. S'il était agent de police, c'était pour une de ses raisons. Toujours quelque chose qui arrivait, il ne restait jamais dans un bureau. Toujours à bouger et de rebondir sur des situations parfois improbable et qu'il n'avait pas du tout vu venir.
Alors il ne s'imaginait pas du tout de rester assis sur le sofa à l'accueil pendant toute la journée. Il n'en serait juste incapable. Mais comme l'éleveur ne semblait pas enclin à lui laisser libre de ses mouvements -non, il pensait à côté de la plaque- plutôt qu'il souhaitait qu'il se repose sans faire des tâches ménagères ou encore trop de tâches lourdes. Alors que ce deuxième option enjouait bien le blond.

— Mais j'aurai une idée de ce que tu pourrais faire aujourd'hui, fit Alan avec un léger sourire sur le visage.

Intrigué, Leon le regarda intensément avec une interrogation puisque l'éleveur n'avait pas été jusqu'au bout de ses pensées.

— Quoi donc, poussa-t-il afin d'éviter de rester dans l'ignorance trop longtemps.
— On va retenter le coup avec le Feraligatr, dit-il.

Aussitôt, Leon douta de cette idée. Le Feraligatr avait été très agressif, même si Alan disait que tout c'était amélioré, il ne croyait pas que c'était une bonne chose. Alan avait eu un meilleur échange certes, mais pour ce qui était de l'agent de police, ça avait été plutôt catastrophique.
Alan vit l'alerte sur le visage de son compagnon. Il s'avança vers lui pour lui déposer un petit baiser sur ses lèvres.

— Tout va bien aller. Je serai là aussi, alors tu n'as pas avoir peur. Et il est maintenant beaucoup plus docile, grâce aux interactions de mes pokémon. Mais tu vas voir, tu seras bien surpris!
— Si tu le dis...

Leon se laissa convaincre, bien qu'il restait méfiant vis-à-vis de ce pokémon qu'il avait emmené. Tout venait de lui en fin de compte, alors il était normal qu'il fasse des efforts.

Après une grande et profonde respiration, Leon hocha de la tête pour faire comprendre à l'éleveur qu'il était bien prêt à faire face à ce pokémon qui le hantait quelque peu. En fait, il fallait bien qu'il tente de régler une bonne fois pour toute ce qui se passait avec lui. Afin que ça permette aussi à son nouvel amoureux de passer à autre chose. De pouvoir focaliser son énergie finalement sur d'autres pokémon -bien qu'il ne remettait point en question qu'il parvenait déjà à diviser très bien l'attention de chacun des créatures qui frolaient ce terrain-.
Même si Alan lui souriait -ce qui avait tout de même le bon effet de l'apaiser-, il restait méfiant. Mais peut-être était-il dans le tort le plus total? Et qu'il n'essayait même pas de se mettre dans le peau de ce pokémon aquatique. Dans tous les cas, l'officier de police était tout de même convaincu que ce Feraligatr était entre bien meilleurs mains avec l'éleveur qu'avec lui. Par contre une pensées traversa son esprit.

— Alan, il y a quelque chose que je dois te dire avant, dit-il alors que la tête de l'interpellé se tourne vers le blond. Si jamais tu ne te sens plus à l'aise avec le Feraligatr, il est possible que je le reprenne et que je fasse les démarches pour lui trouver un autre propriétaire.

Sur ses mots, Alan sentit son coeur se serrer. Il comprenait le sens des paroles de son petit ami, mais il ne pouvait quand même pas s'imaginer s'en départir. Certes, peut-être que le pokémon en question préfèrerait un autre lieu d'habitation ou encore seulement arpenter les routes... Mais l'imaginer quitter Lux Tenebris...
Son regard vert baissa vers le plancher. Leon vint poser la paume de sa main sur la joue gauche de l'éleveur dans le but de relever un peu son visage. Le blond lui sourit.

— Je ne dis que ça comme possibilité. Ce n'est point une obligation de ta part. Je te le dis juste pour que tu ne te mettes pas trop de pression et que tu te sentes étouffer avec ce pokémon alors qu'il y a d'autres alternatifs à ta situation.
— Je comprends...
— Après, tu me dis qu'il s'améliore. Alors pourquoi ne pas aller le voir avant qu'il fasse nuit et qu'on le dérange?

Nerveusement, Alan émit un petit sourire.

En vrai, il ignorait un peu comment réagir. Leon lui avait mentionné ça à titre informatif, du moins, c'est ce qu'il laissait sous-entendre. Alan n'aimait pas trop cette vision. Après, il savait que parfois ce n'était que de courtes durée que les pokémon passaient à son refuge. Il le comprenait très bien lorsqu'il s'agissait de différent dresseur qui venait par ci et par là lui demander conseil ou encore de lui demander de s'occuper de leur pokémon. Ou encore les pokémon sauvage qui sont tout simplement libre de faire ce qu'ils veulent quant au moment qu'ils restent sur les lieux. Mais pour un pokémon qu'on lui a emmené et qui est un peu sous sa responsabilité...
Alan s'y était attaché. Donc le voir partir pour un peu de l'inconnu, cela lui fendait un peu le coeur. Mais si c'était ce que le Feraligatr recherchait, il accepterait de le laisser aller. Le laisser plus libre et lui permettre d'être avantage heureux. Mais autrement, il souhaitait le garder auprès de lui. En plus qu'il a l'air de bien s'entendre à présent avec d'autres pokémon.
Mais peut-être qu'en le voyant justement, il changera d'avis!

Sans plus attendre il tira sur le bras de l'officier de police pour l'emmener. L'éleveur doutait bien qu'il ne le comprenait pas tout à fait, mais rien vaut mieux que de l'expérimenter! De le voir de ses propres yeux, bref, il verra bien par lui-même que ce Feraligatr est heureux à présent et que même lui -qui a eut quelques accrochages avec le pokémon aquatique en question- peut maintenant interagir avec lui sans risquer de se prendre une attaque en pleine tronche.
Leon se résigna à suivre son petit ami à l'extérieur après avoir mis son manteau. Dès que le pied fut à l'extérieur de la maisonnée, il remarqua le pokémon proche de l'eau en compagnie de quelques autres.

— Tu vas voir, tout vas bien aller, dit Alan, le sourire aux lèvres.
— Je te fais confiance, répondit le blond.

Ils se rapprochèrent de l'endroit en question, bien que Leon préférait rester derrière l'éleveur afin que le pokémon ne le voit pas en premier. Ils n'ont pas de mémoire de Magikarp, alors c'était évident qu'il le replacerai dès qu'il posera ses yeux sur sa personne.

Alan se doutait bien que ça n'allait pas être possible que Leon fasse les premiers pas vers le Feraligatr. Mais ce n'était qu'un détail à ses yeux. Il y avait beaucoup d'autres choses qui allaient bien plus influencer le tout et non pas juste cela. Le sourire aux lèvres, l'éleveur mis un pas vers l'avant en direction du pokémon aquatique. Il l'interpella avec un signe de main et l'interpelé se tourna vers lui. Aux premiers abords avec une joie... jusqu'à ce que ses yeux globuleux et perçants se portent sur le second homme derrière lui. Il se mit en position défensive. C'était déjà mieux comme ça. Ce n'était pas parfait, certes, mais c'était déjà un bon pas.
Mais face à cette réaction, Alan s'inquiéta pour son petit ami et tourna la tête pour voir comme il le prenait. Pas réellement bien puisqu'il avait cessé sa marche en leur direction.

— Ne t'en fais pas, ça va, dit-il pour encourager le blond à continuer.
— Vu sa réaction, permet moi d'en douter un peu.

Alan laissa un soupir s'échapper. Pourquoi devait-il se mettre lui-même des bâtons dans les roues? Ce n'était pas la fin du monde pourtant. Et encore, il devrait se réjouir qu'il ne l'attaque pas tout de suite justement. Mais bon, passons.
L'éleveur rebroussa le chemin le temps d'aller agripper le bras de l'officier de police afin de l'obliger à venir. Il n'allait pas se laisser faire pour autant et il devait aussi se dire que sans ça, il n'ira pas jusqu'au bout. Mais il en profita pour murmurer un petit quelque chose à l'oreille de son tendre.

— Aller, dis toi qu'au pire, tant que tu restes avec moi, il arrivera rien, je te le garantis!
— Tu dis ça que pour me convaincre, mais tu n'as aucune réelle garantie à m'offrir, non?
— Ne dis pas ça. Fais moi confiance, tu l'as dit tout à l'heure!

Un petit sourire en coin s'afficha sur le visage du blond. Disons le comme ça, il gagnait bien sa cause à lui remettre sous le nez ses propres paroles. Et c'est à ce moment qu'Alan sentit qu'on ne lui tendait plus autant de résistance. Satisfait de son intervention, il était bien temps de continuer le tout.