Mal à ma Djent.

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Mal à ma Djent

SONNFLORWALDS, Safrania (ft. @Elias K. Gladstone)

Il y a quelques semaines, mon père a participé à un concours de pâtisserie. Cette phrase est déjà assez improbable quand on connaît le bonhomme, bien plus spécialiste des plats en sauce que des gâteaux, il faut le dire. Mieux, mon père a participé à un concours de pâtisserie en présence de Gordon Ramboum (oui, le fameux) rediffusé à la télévision ! Et j’étais dans le public, pour l’encourager (avec Fiona, heureusement, je pense pas que j’y serais forcément allé sans elle…). Résultat des courses : il a obtenu l’un des coups de cœur du jury avec son croquembouche orange et chocolat blanc. Rien qu’à dire ce nom ça fait pompeux, dans ma bouche. Mais j’ai pu en goûter un ensuite et j’avoue que c’était trooop bon !

Bref. Pourquoi je dis ça ? Parce que les coups de cœur du concours étaient récompensés par des lots spéciaux. Parmi lesquels des trucs liés à la pâtisserie, forcément, et… un œuf de pokémon. Apparemment l’un des partenaires du concours était une pension spécialisée dans l’élevage, très prisée de la région. Il n’y a certes zéro rapport avec la pâtisserie, mais c’est comme ça. Et donc ? Mon père m’a donné l’œuf en question. « Puisque t’es bientôt Ranger, ça peut être bien, non ? » Ouep. Sans doute. Et puis mes parents ont déjà leurs propres pokémons et je crois qu’ils en sont à un stade où ils n’ont pas envie de changer leurs habitudes en la matière.

Alors ouais, j’ai récupéré l’œuf qui a éclot quelques jours plus tard d’une… Forgerette. Une espèce d’une grande rareté, sur Galar, car issue de la région de Paldea. Comme quoi, pour les spécialistes, cet œuf peut avoir une grande valeur, c’est sûr. Une Forgerette dans une couleur qui n’est pas celle que je retrouve dans les différents pokédex que j’ai consulté, d’ailleurs. Je suis pas fana de l’idée de donner un œuf de pokémon à n’importe qui n’importe comment, mais maintenant que cette Forgerette a sorti le bout de son nez, faut admettre que j’ai un bon feeling, la concernant. Même si les débuts sont compliqués.

Très vite elle s’est montrée méfiante et agressive, surtout envers mes autres pokémons. Certains la laissent faire, comme Jazz ou Folk, mais d’autres sont loin d’apprécier cette petite créature bien trop impulsive, qui s’est créée, pour le moment, quelque chose qui ressemble plus à une batte qu’à un marteau, à l’aide de bout de ferraille que je lui ai ramené.

Il y a deux jours, elle a évolué en Forgella, et son tempérament fougueux ne fait que s’accroître.

« Tu devrais peut-être la laisser dans une pension pokémon quelques jours, non ?
- Tu crois ? »

Pour ce genre de choses, je suis le premier à prendre les conseils de ceux qui m’entourent. J’ai déjà une équipe avec des forts caractères, et je sais que c’est pas évident de donner à chacun la pleine attention qu’il ou elle mérite. Je fais au mieux, mais avec cette nouvelle tornade dans la bande, c’est pas évident.

« Ouep. Cela pourra peut-être lui permettre de sociabiliser autrement. Il y a des éleveurs un peu magiques, pour ça. »

Diane parle d’expérience, j’ai l’impression, et me glisse le nom – imprononçable – d’une pension dont elle a entendu du bien. Je me le note dans un coin de mon smartphone, en hochant la tête.

« T’as raison, c’est peut être trop de choses trop vite pour elle. »

Son éclosion, les autres membres de mon équipe, son évolution rapide… ça pourrait expliquer. Je ne suis pas vraiment expert, perso.

C’est comme ça qu’une semaine plus tard, je me retrouve devant la porte d’une pension, à l’ombre d’un immense Séquoia. Le cadre est bucolique, et je me dis que Djent (je l’ai appelée comme ça), y sera sûrement bien.

Ne voulant pas trop m’imposer, je m’avance dans la zone d’accueil, face à une espèce de comptoir improvisé, et lance un « Bonjour, il y a quelqu’un ? ».

(659 mots)

Hello, si c'est toujours OK je voudrais te déposer ma Forgella (lv.25) ainsi que mon Kirlia (lv.35), pour les amener tous deux au lv.50.

Forgella S:

Kirlia:

Inscrit le : 29/10/2013 Messages : 2614 Région : Kanto

La journée était étonnamment bruyante à la pension. Nous avancions doucement sur les travaux et le moins que l'on pouvait dire, c'est que cela se voyait, pas que l'on avançait, mais que ça allait doucement. Même si je savais que c'était temporaire et que tout allait s'arranger, je voyais dans le même temps qu'il y avait encore beaucoup à faire et que malheureusement la pension allait rester dans un mauvais état pendant un long moment. Enfin, au moins, cela ne concernait qu'une partie du jardin et de la bâtisse, non visible par les clients. Il fallait vraiment avoir besoin de s'aventurer de l'autre côté de la pension pour y voir l'ampleur du désastre. Herbert avait des mots rassurants, tout comme les différents ouvriers qui passaient par la pension, l'un d'entre eux m'avait même expliqué que parfois, c'était comme lorsque l'on faisait un grand ménage de printemps : d'abord on sort tout des armoires et ça créé un bazar sans nom et après on range tout proprement. Le problème, c'était que j'avais vraiment en horreur cette première étape et cela me donnait encore plus envie que le tout soit terminé le plus rapidement possible.
Ce jour-là, il y avait une pause dans les travaux principaux mais malheureusement, cela n'empêchait pas de créer encore une autre source de bruit : les quelques haies du jardin avaient un grand besoin d'être taillées et Herbert s'était dit que quitte à faire du bruit, il choisirait également ce jour pour passer un coup de tondeuse. Sur le papier, cela était une bonne idée, mais je peinais à avoir de la place pour mes entraînements et je commençais sérieusement à prendre du retard sur mon planning. Les clients étaient certes au courant de ce qui se passait et je les avais déjà prévenu au préalable que mes délais allaient se rallonger, mais finalement, tout cela ne semblait déranger que moi. De là à dire que j'étais le seul à mal vivre les travaux, il n'y avait qu'un pas. Même nos compagnons ne semblaient pas mal vivre le fait de rester plus longtemps que d'habitude à l'abri dans leur Pokéball, j'étais vraiment le seul à me faire du souci. Dans un sens, il valait mieux que cela en fut ainsi,, mais cela ne m'aidait pas particulièrement à être plus serein.
Je bus une gorgée du thé que je m'étais préparé, quand le bruit de moteur se rappela à moi. N'importe qui aurait pu prendre cela comme une pause forcée et en profiter pour se reposer, mais ce n'était vraiment pas mon fort. J'avais envie d'avancer, pas de perdre du temps et même si j'avais eu envie de penser à ce que je pouvais faire ou même prendre du temps pour moi, le fait de devoir supporter les différents bruits ne m'aurait pas aidé. Je rêvais encore à pouvoir moi aussi me glisser dans une Pokéball quand j'entendis une voix émerger de la boutique. Une chance : Herbert était plus loin dans le jardin, avec le bruit du moteur dans mon oreille, je ne l'aurais pas forcément entendu...
Je me dirigeais vers l'accueil pour y retrouver un jeune homme. Comme à mon habitude, j'oubliais tout le reste pour m'intéresser à ce potentiel client : je devais me montrer le plus avenant possible. Même s'il finissait pas ne pas faire appel à mes services, il était toujours important que quiconque passant par Sonnflorwalds en ressorte avec une bonne impression, alors j'étais là pour la lui donner.

« Bonjour, je suis Elias Gladstone, l'éleveur de la pension, en quoi puis-je vous être utile ? »

C'était une des rares journées où j'aurais bien aimé que l'on me lance un défi pour me permettre de quitter cet endroit, quelques heures, le temps que le bruit soit suspendu, mais on avait besoin de moi ici alors, une fois encore, je n'avais pas vraiment le choix.

Entraînements terminés : Kirlia niv. 50 (2/5) ; Forgella niv. 50 (2/5)
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Il ne faut pas bien longtemps pour qu’un jeune homme s’approche de derrière le comptoir, venant de la salle attenante. Il se présente et je comprends que j’ai affaire au gérant des lieux. Dans ma tête, je ne sais pas pourquoi, je me serais imaginé un éleveur plus âgé. C’est peut-être le cadre bucolique qui fait ça, avec le grand arbre qui surplombe la bâtisse… mais dans les faits ça ne me dérange pas. Diane m’a dit du bien de cette pension, alors ce gars bien plus jeune que moi doit savoir ce qu’il fait.

« Bonjour, on m’a recommandé votre pension pour un cas un peu particulier. » Je dis ça parce que je ne sais pas comment dire autrement. Si ça se trouve, ça n’a rien de particulier du tout, pour lui. « Pour vous dire, c’est la première fois que je me rends dans une pension, alors je ne sais pas trop comment ça marche, mais j’aurais besoin de votre aide. »

Je déclipse de ma ceinture la pokéball de ma Forgella et je la lui rends sa taille normale avant de poser la sphère bicolore devant moi. « J’ai reçu un œuf de pokémon il n’y a pas longtemps, dedans il y avait une Forgerette, une espèce originaire de Paldea, je sais pas si vous connaissez ? » Je me gratte la tête avant d’admettre : « Moi je connaissais que de nom. Enfin bref, l’œuf a éclos et j’ai donc accueilli dans mon équipe Djent, une Forgerette chromatique. » Je précise sans vraiment savoir si cela a une quelconque importance. « Le souci c’est qu’elle a un tempérament assez… agressif. Je ne sais pas si c’est inhérent à l’espèce, j’ai l’impression que c’est un peu par protection, mais elle montre les dents à tout le monde, elle attaque avec sa petite batte mes autres pokémons dès qu’ils veulent l’approcher… sauf moi. Elle a fait ça dès le premier jour. Les humains, ça a l’air d’aller, mais les pokémons c’est plus compliqué. J’ai l’habitude d’avoir de fortes têtes dans mon équipe mais là j’avoue ne pas trop savoir quoi faire. D’autant qu’elle a évolué récemment en Forgella et ça n’a rien aidé... »

Je soupire. Je connais les techniques d’approche de pokémons sauvages hargneux, sur la défensive et attaquant tout ce qui bouge. Mais là, c’est différent. Ce pokémon m’appartient, désormais, et n’est pas sauvage de naissance. Je veux qu’elle se sente bien auprès de moi et de mes autres pokémons sans que ce soit le chaos à chaque fois que je l’appelle. Parce qu’avec ma Toxizap et ma Lapyro, autant dire que ça fait des étincelles.

« On m’a conseillé de venir vous voir, pour savoir s’il y avait moyen de la sociabiliser à d’autres pokémons, ou… de l’apaiser ? Je sais pas ? » Un peu comme une retraite dans des thermes pour les humains, poser la tête, être choyé et mettre de côté ses soucis. « Est-ce que vous avez des techniques pour ça ? Quelque chose qui pourrait aider ? »

Je pose mes questions en toute sincérité. S’il ne peut rien faire, je préfère qu’il me le dise et je verrais bien quoi faire d’autre.

(530 mots)

Quelle efficacité, un énorme merci Elias ! cheer

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La journée avait encore été particulièrement bruyante, Herbert avait décidé de profiter de l'accalmie des travaux pour s'occuper de certaines tâches qui étaient importantes mais qui ne permettaient pas à mes oreilles de se reposer. J'étais frustré de ne pas pouvoir m'entraîner correctement, de prendre du retard sur mon planning, et de voir que la patience de mes Pokémon était infinie, contrairement à la mienne... Alors que j'entendais un potentiel client à l'entrée, mon souci immédiat se transforma évidemment, maintenant je devais m'occuper de cette personne en essayant de masquer le chaos ambiant.
Le visiteur sembla hésiter un instant avant de se présenter, j'étais toujours un peu habitué à ce que l'on me regarde plusieurs fois avant de me parler. Il évoqua un cas « particulier » qui nécessitait mon aide. Curieux, j'écoutai attentivement ses explications, tout en observant ses gestes : il avait sorti une Pokéball de sa ceinture en expliquant qu'il avait reçu un œuf de Pokémon récemment, contenant une Forgerette, une espèce originaire de Paldea. Je hochai la tête pour lui montrer que je connaissais l'espèce, même si je n'avais pas eu l'occasion de travailler avec, ce serait donc l'occasion de le faire et cela me convenait bien !

Le jeune homme poursuivit en expliquant que la Forgerette avait un tempérament agressif, mais contrairement à certains comportements que j'avais pu identifier, cette fois, le Pokémon ne s'attaquait pas à son propre dresseur, ni même aux autres humains. Il semblait que son évolution en Forgella n'ait rien arrangé à la situation et ça, je pouvais l'imaginer : si elle était devenue plus forte, cela devait la rendre encore moins contrôlable. Je comprenais que ce client pusse être préoccupé par son comportement.
Je réfléchis un instant à sa demande, il fallait prendre la pleine mesure de la situation, réussir à rassurer le jeune homme, tout en me montrant assez ferme sur le fait que l'analyse de Djent pouvait prendre un peu de temps.

« Je comprends votre préoccupation. Les Forgerettes ont en effet la réputation d'avoir un tempérament vif et protecteur. Cependant, chaque Pokémon est unique, et il est possible d'apporter des changements à son comportement. Si vous me la confiez quelque temps, je pourrai organiser des rencontres contrôlées avec d'autres Pokémon doux et compréhensifs pour commencer à habituer votre Forgella à leur présence. »

Cela pouvait paraître comme une publicité pour la pension, mais il fallait dire que je ne pouvais rien faire en quelques minutes, à part l'observer probablement arriver au même diagnostic que celui que m'avait donné ce dresseur qui semblait tout de même assez chevronné et savait sûrement ce qu'il disait. Je poursuivais en arborant un sourire rassurant, après tout, si elle n'était pas agressive envers les humains, c'était déjà un très bon point et je savais qu'un peu de travail dans de bonnes conditions pourraient améliorer les choses.

« Il est important de prendre les choses étape par étape et de ne pas la forcer. Je pourrai prendre le temps de l'accompagner, et au fur et à mesure envisager des interactions plus poussées. Cela peut prendre un peu de temps et la clef est la patience... Je peux vous tenir au courant de toutes les améliorations et vous pourrez venir la voir ou même la récupérer quand vous le souhaiterez. »

Je n'avais aucune idée de la décision finale du jeune homme, qui n'avait peut-être pas imaginé me confier son Pokémon pendant quelques temps, mais hélas, il serait pour moi compliqué de faire autrement pour le moment.

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Le jeune homme m’écoute tranquillement tandis que j’explique au mieux la situation, avec Djent. Je n’ai aucune idée si la façon dont j’essaie de raconter les choses est la meilleure, mais il prend bien le temps d’assimiler ce que je lui dis et semble parfaitement voir ce qu’est une Forgerette. C’est déjà un bon point. Tandis qu’il réfléchit un instant, je ne peux m’empêcher de me demander combien de personnes déboulent ainsi dans sa pension, avec des cas « particuliers », ou des raisons plus ou moins complexes pour laisser un pokémon à ses bons soins.

Beaucoup ? Ou peut-être que non… Songer ainsi, tout en serrant précieusement la pokéball dans mes mains, m’occupe l’esprit. Je me dis que je prends la bonne décision et j’ai suffisamment confiance en Diane, je sais qu’elle ne m’aurait jamais recommandé une pension qui ne soit pas sérieuse. Quand il reprend la parole, c’est à mon tour de l’écouter attentivement.

Il souhaite que je la lui confie, comme je m’y attendais. Il n’est certainement pas magicien et pouvoir adoucir le comportement d’un pokémon ne se fait pas en un jour. « J’imagine que c’est une bonne idée, oui, peut-être que dans un environnement adapté, elle comprendra que les autres pokémons ne lui veulent rien de mal… J’ai essayé de lui expliquer, même avec le plus adorable de mes pokémons, mon Moumouton, mais c’est comme si elle ne leur fait pas confiance, je ne sais pas. »

J’ai un léger soupir, j’aurais aimé pouvoir faire plus, ou mieux, par moi-même. Mais faute d’y parvenir, autant se tourner vers ceux qui savent… c’est ce que je me dis, en tout cas. Lorsque le dénommé Elias poursuit, cela me rassure d’autant plus. Étape par étape, comme il dit.

« Vous avez l’air de savoir ce que vous faites, je vous fais confiance. J’aime l’idée d’avoir des nouvelles, et je passerai la voir, bien sûr ! » Je ne voudrais pas non plus qu’elle croit que je l’abandonne d’une quelconque manière. L’arrivée de Djent auprès de moi est encore récente, et si notre relation est balbutiante, je ne cherche absolument pas à la dégrader, bien au contraire.

Pendant quelques minutes, on discute alors des modalités « techniques ». L’homme me présente la pension un peu plus en détails, puis on évoque la durée et le coût de la mise en pension, aussi. Faire appel à un professionnel a un prix, c’est évident. Si c’est pour le bien-être de ma Forgella, ça ne me dérange pas. J’avais anticipé tout ça. Le jeune éleveur est vraiment pro et déjà quelque chose d’agréable. Pas une seule fois il ne paraît hésiter quant à la démarche à suivre. Je ne sais pas s’il pourra faire des miracles mais je vois bien qu’il part avec les meilleures intentions.

Une fois l’administratif réglé, je prends le temps de sortir Djent de sa pokéball. « Si ça ne vous dérange pas, je veux lui dire au-revoir. Je veux vraiment qu’elle comprenne que je fais ça pour son bien, et que je vais revenir. » Je ne saurais l’expliquer mais ma plus grande crainte serait qu’elle ne comprenne pas ce qui se passe et m’en tienne rigueur…

Une fois matérialisée, la petite créature jaune aux yeux rouges se tient là, dans le hall d’entrée de la pension, tenant fermement sa petite « batte » faite d’un bout de ferraille. Si son visage paraît fermé, je vois bien qu’un éclat curieux traverse son regard. « Hé, coucou Djent. » Je m’agenouille devant elle et lui parle le plus doucement possible. « Comme on en a parlé ce matin, je t’amène dans un endroit formidable. Le monsieur, là, c’est Elias. Il va prendre soin de toi, et tu vas faire plein de belles rencontres je suis sûr. » Vu qu’elle est toute jeune, je ne peux m’empêcher de lui parler comme à un jeune enfant. Je doute qu’elle comprenne grand-chose mais j’ai quand même envie de lui expliquer les choses…

Je reste comme ça pendant une minute à lui parler avant de terminer. « Aller, je te rappelle… on va se revoir bientôt, en attendant, amuse-toi bien et sois gentille avec Elias. » Dans un bruit caractéristique, la pokéball « aspire » le pokémon avant de s’immobiliser. Je tends la sphère à l’éleveur et le remercie, une fois de plus.

« J’attendrais de vos nouvelles. Merci encore. »

Quand je quitte finalement la pension, mon cerveau me répète que oui c’était la bonne décision à prendre. Bien sûr que oui.

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