Mais j'y croyais dur comme fer. Simargl et Feunard regardaient également très attentivement la pokéball, prêts à faire feu de leur plus belles flammes si jamais revanche il devait y avoir. La lueur dans leurs yeux, et l'excitation qu'ils semblaient incarner me prouvait que j'avais fait le meilleur des choix en les intégrant à l'équipe principale, que ce soit sur le plan des prestations esthétiques et exigeantes de la coordination, mais aussi pour leur robustesse et leur esprit tactique pour des combats de dressage officiels. Et enfin, le moment tant attendu, la troisième série de soubresauts, lents et en fin de cadence, marquant ainsi que le début de la fin de cette capture, me rapprochant peu à peu de ce moment de félicité fatidique. Et dans un cliquetis sourd et bref, la pokéball termina de rougir et s'immobilisa au sol. La capture était effective. La victoire était remportée. Et la fierté de faire entrer dans l'équipe un membre aussi puissant que majestueux me remplissait de bonheur, d'excitation et déjà les projets concernant ce Lokhlass affluaient dans ma tête.
Mon Lokhlass ? Il me semble que mon Pokédex en avait décidé autrement. « Lokhlass, femmelle. Le Pokémon monstrueux. Il ressemble à une ancienne race de dinosaure au long cou, le Plésiosaure. Lokhlass est doué d'un physique massif, avec une épaisse carapace bosselée, quatre nageoires imposants lui permettant une technique de nage optimale. Ses deux oreilles s'enroulent sur elles-mêmes et rappellent la forme tourbillonnantes de l'écumes des vagues des vastes étendues d'eau sur lesquels il évolue. Son chant angélique peut parfois être utilisé pour appâter le plancton et les autres petits crustacés, qui servent alors de repas périodique. Essentiellement connu pour sa capacité d'immersion, le Lokhlass n'hésite pas à s'aventurer vers les profondeurs les plus obscures pour échapper à ses oppresseurs. Loyal et juste, le Lokhlass n'hésitera pas à entrer en conflit avec qui que ce soit menaçant son entourage proche, qu'il jugera digne de sa confiance et de son grand cœur, aussi glacial soit-il. »
Il s'agissait donc d'une femelle, et il me tardait de pouvoir la revoir une fois rentrés au Kantô, sur Parmanie, afin de faire plus ample connaissance avec elle, l'apprivoiser en douceur et lui faire comprendre que je serai pour elle une valeur sûre dans l'avenir, et qu'avec elle et grâce à elle, nous évoluerions vers des sommets vertigineux, aussi mystiques que les plus profonds des sanctuaires sous-marins existants.
454 mots
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Leonisvoudrait tenter uneRécolte !
Rôle + niveau :Mineur-Métallier-Gemmologue-Forgeron LV.3 Expérience :29/8 messages RP Action + coût :Récolte de métauxpour2 ressources Dé bonus :Non
Mais pour l'heure, je me retrouve dans ce monde complètement sans dessus dessus, sans queue ni tête, sans aucune once de cohérence par rapport à la ville de Célestia qui se déroulait devant nous quelques minutes, voire quequles heures auparavant. Qui sait, peut-être que la distorsion elle-même a influé sur le laps de temps ressenti, et peut-être que cela n'équivalait qu'à quelques secondes dans le monde d'où nous venions. Le plus problématique est que je me retrouve tout seul, face à un monde méconnaissable, au sein duquel je n'ai aucun repère. A vue de nez, je dirais que je suis aux alentours de ce qui doit être la ville de Célestia, mais rien ne me dit que je ne suis pas autre part, loin de tout ce qui faisait la civilisation quelques moments plus tôt. Je ne suis pas du genre à paniquer comme ça, mais je sens tout de même cette petite boule dans le ventre qui commence à faire pression sur mes viscères internes. Mon estomac se rétracte sans rythme particulier, mes entrailles se serrent et se desserrent sans raison valable, me faisant gargouiller tout le système digestif comme si j'étais affamé. Or, je ne le suis pas. La peur et l'incompréhension me nourrissent, et je dois avancer dans le flou total, que même un artiste ne rêverait pas de voir en peinture. Je suis livré à moi-même, comme cette période sombre de ma vie où j'ai dû faire face à mes démons intérieures, mes angoisses psychologiques, et le poids des regrets sur les épaules. Sauf que là, je suis on ne peut plus vivant, on ne peut plus énergique et positif, mais je sens que les ombres me suivenrt à la trace. Prête à ressurgir à la moindre faiblesse de luminosité de ma part.
Je regarde autour de moi. Je ne comprends toujours pas comment un paysage aussi terne pouvait être aussi coloré à la fois, et surtout, sans aucune logique géométrique, volumique ou ne serait-ce que texturale. Les arbres possèdent un tronc violacé, semblant se mouvoir tel un mirage, comme si le bois dont ils sont fait était mou, difforme, sans aucune consistance dans les fibres. Les herbes sont anormalement courtes, dans un ton pourpre presque sanguin, et ne bouge pas, comme immobile alors que la brise semble être présente dans les environs. Les graviers qui pavaient les chemins des alentours de Célestia se retrouvent désormais remplacés par des galets de tailles inégales, et dont les textures semblent être proche de production papier d'une classe d'enfants en bas-âge : certains semblent dorés et légèrement de velours ; certains autres sont de bleutés et légèrement translucides comme s'ils s'agissait de billes de gros calibres ; des galets parfois de formes carrées, triangulaires, rectangulaires, il y en a même en forme d'étoile, parfois en forme de coquille d'escargot, voire même des formes plus complexes alliant plusieurs formes géométriques de base en un seul et même volume rocailleux.
506 mots
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Leonisvoudrait tenter uneConstruction !
Rôle + niveau :Mineur-Métallier-Gemmologue-Forgeron LV.3 Expérience :37/8 messages RP Action + coût :Construction de l'armature en métalpour28 argents, 20 ors et 8 platines Dé bonus :Non
C'est à la fois très perturbant, mais très insolite comme ambiance. On se croirait passer de l'autre côté d'un écran de télévision, au sein d'un film fantastique où tous les paysages, tous les volumes, tous les décors semblent inspirés par des artistes à la folie extrême, et dont la créativité n'a pas de limite.
N'écoutant que mon courage, je commence alors à m'aventurer sur cette espèce de sentier invraisemblable de galets difformes et de végétations loufoques. Je crois quelques animaux standards, qui ne semblent pas dérangés le moins du monde par ma présence : des insectes volant à tort et à travers de mon champ de vision ; des araignées tissant leur toiles à même les feuilles étrangement jaunes des arbres aux troncs violacés, quelques petits oiseaux sifflant à travers les feuillages, en chœur, une sorte de sonate lugubre avec beaucoup plus de sons graves que de sons aigus, de quoi donner la chair de poule ; quelques petits rongeurs de-ci et de-là furetant à travers les herbes hautes, probablement pour rejoindre leurs terr- ... ah non pardon, leurs nids, perchés à même les troncs d'arbres violets, visiblement. Je ne comprends rien non plus à la faune locale, et cela commence à m'inconforter. Je ne sais plus à quoi je dois m'attendre dans ce paysage digne d'un cauchemar sous opiacé. Ça ne me dit rien qui vaille d'autant plus qu'il me semble venir de croiser une sorte de renard, mais ressemblant plus à un chat sauvage, c'est étrange comme mélange, mais sa corpulence n'est pas passée inaperçue avant de disparaitre sous mes yeux comme s'il s'était téléporté. Il se peut que des prédateurs naturels de l'Homme soient présents dans les parages, alors il faut très rapidement que je trouve le moyen de me réfugier quelque part, histoire de laisser passer un peu de temps avant de reprendre mon chemin.
Et bien évidemment, comme par hasard, comme si mes prières avaient été entendues, je trouve un petit cabanon à l'orée de cette forêt de l'étrange, étonnamment normal dans son visuel, dans sa construction et dans son orientation. Un peu de normalité dans ce tableau faussement psychédélique dans lequel je me suis retrouvé. Je m'avance alors au niveau du portail séparant la maison du reste de la forêt et du sentier plus loin, et déjà là, quelque chose cloche : la sonnette du portail ressemble affreusement à celle de mes parents. Mais pas que, alors que je finis de sonner et que j'entrouvre le portail par sa poignée en or massif, je me rends compte que les détails de cette maison commence fortement à se caler par rapport à l'architecture de la maison de mes parents sur Parmanie. Je n'en crois pas mes yeux, mais c'est comme si plus je m'approche, plus la maison se métamorphose en celle dans laquelle j'ai grandi pendant une grosse partie de ma vie. Une illusion ? Un mirage ? La luminosité blafarde et presque surnaturelle de l'astre que je pense être le soleil serait la cause de mon imprécision de perception visuelle de la bâtisse ? Je crois alors en l'impossible, et je me dis que cette présence familière n'est pas là par hasard, que c'est peut-être la Providence qui décide de m'accorder un peu de répit dans ce tumulte interdimensionnel.
572 mots
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Leonisvoudrait tenter uneRécolte !
Rôle + niveau :Mineur-Métallier-Gemmologue-Forgeron LV.3 Expérience :38/8 messages RP Action + coût :Récolte de métalpour2 nourritures Dé bonus :Non
Cette maison a un goût de déjà vu et de déjà vécu. C'est presque vraiment comme si j'y avais déjà été auparavant, alors que je me trouve dans une réalité parallèle à la véritable, celle où je suis né, celle où j'ai vu le jour, celle qui m'a vu grandir, évolué et devenir l'homme que je suis aujourd'hui. Tout dans cette bâtisse a l'air de ressembler à la maison de mes parents : l'entrée est spacieuse, bénéficiant de nombreuses ouvertures fenêtrées laissant passer la lumière blafarde et surnaturel de l'extérieur, donnant une sensation de décor d'épouvante, prêt à faire surgir des esprits ou des choses venues de nulle part ; cet espace introducteur de l'intérieur ouvre sur plusieurs autres salles, exactement comme chez moi, et arbore également un escalier de marbre blanc, menant à un étage supplémentaire et très certainement à des pièces annexes comme je le suppose ; une des premières pièces desservies par le patio de l'entrée est le salon, la pièce où tous les grands évènements ont lieu, là où le cœur d'une maison se trouve, à égalité avec la cuisine -- l'on y trouve un divan de velours émeraude, le même que celui que mes parents s'étaient offert alors que nous n'étions que trois enfants à l'époque, sur celui nous avions passés des heures à sauter, à le transformer en trampoline de fortune, tentant des acrobaties toutes plus dangereuses et sottes les unes que les autres -- sur l'un des côtés de ce divan, on y trouve une chaise à bascule, en bois de séquoia, un cadeau de ma grand-mère à ma mère, comme une sorte d'héritage en avance de la mère pour sa fille, pour témoigner du passé, et s'offrir quelques heures de tranquillité et de balance méditative en cas de coup de moins bien au sein d'une journée -- devant le divan se trouve une table basse, dont le dessus est en verre trempé, soutenue par quatre pied en fer forgé noir, orné de quelques arabesques et autres éléments de sculpture, et sur laquelle on peut trouver des verres en cristal, seuls et abandonnés, ne demandant qu'à être remplis et servir leur fonction première -- non loin de la chaise bascule se trouve une bibliothèque murale, parsemée de livres, d'encyclopédies, d'albums photographiques et autres revues du quotidien ou du monde des affaires, un meuble qui me fait monter un brin de nostalgie en plus, de tout ce temps passé aux côtés de mon père, choisissant soigneusement quel ouvrage je lirais en sa compagnie, ou comment bien choisir ma lecture en fonction des mes envies et de mes aspirations futures --
453 mots
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Leonisvoudrait tenter uneRécolte !
Rôle + niveau :Mineur-Métallier-Gemmologue-Forgeron LV.3 Expérience :40/8 messages RP Action + coût :Récolte de métalpour2 nourritures Dé bonus :Non
-- devant la bibliothèque, plus vers le coin gauche, se trouve un magnifique, majestueux et énorme globe terrestre, fait de bois renforcé et de matériau composite pour les contours du globe, devant lequel je pouvais passer des heures à le voir tourner, à tenter de deviner devant quelle région mon doigt pointerait en le stoppant nette dans sa rotation -- les fenêtres du salon sont pourvues de rideaux occultants en flanelle blanc cassé, légèrement ternies par la luminosité exceptionnellement fade de l'extérieur, ces mêmes rideaux dans lesquels je tentais de me dissimuler lors de parties endiablées de cache-cache en compagnie de mes frères et de mes sœurs, au cours desquelles je me faisais souvent trouver en premier, de par le manque d'originalité et de discrétion de cette cachette douce et soyeuse au toucher -- et puis il y a le meuble de télévision, au centre duquel trône l'écran roi, le pourvoyeur de sons et d'images du quotidien, l'annonciateur d'évènements locaux, nationaux et internationaux faisant toute la clameur de la société et toute son effervescence en temps de révolution de l'information, ce même outil du locataire lambda devant lequel ma famille et moi pouvions passer des soirées entières rien que pour le côté récréatif et divertissant de certains programmes télévisées, ou alors, lors de retransmission de grands tournois de dressage pokémon, notamment ceux qui osaient affronter la Ligue du Kantô, au sommet du Plateau Indigo, proche de la zone de Jadielle -- et enfin, il y a le lustre, à même les crédences du plafond, lui aussi en cristal comme les verres sur la table en contrebas, orné de pierres précieuses, principalement des améthystes et du quartz violet, couleur préférée de maman, censé apporter sérénité, calme, introspection et lucidité de la pensée.
Et alors que je m'émerveille de tant de ressemblance avec la maison familiale sur Parmanie, une voix retentit dans le fond de la pièce. Une voix horriblement familière, qui ne devrait pas se trouver ici, en ce monde alternatif, à cet endroit précis. Une voix plutôt rauque, signe d'un âge avancé à user sa voix pour diverses occasions et pour s'imposer vocalement dans un milieu professionnel laissant peu de chance aux timides et autres indécis de la parole. Un phraser lent mais assuré, preuve d'une magnifique stabilité dans la diction, proposant un charisme naturel fou dans l'oralité. Un accent léger provenant d'une multitude de maitrises de langues étrangères, provenant elle même d'une multiplicité des voyages d'affaires au cours desquels il avait fallu entrainer cette voix à s'adapter aux spécificités langagières des terres au-delà du Kantô.
440 mots
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Rôle + niveau :Mineur-Métallier-Gemmologue-Forgeron LV.3 Expérience :41/8 messages RP Action + coût :Construction de l'armature en métalpour28 Argents + 20 Ors + 8 Platines Dé bonus :Non