- Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais sache que je vous aime. Dis à mon frère qu'il ne doit pas se décourager et continuer de poursuivre ses rêves. Dis à ma styliste de grande sœur que je crois dur comme fer que sa carrière sera florissante et parsemée de paillettes de réussite. Dis à mes deux petites perles qu'elles ne doivent jamais cesser de croire en leur petite étoile, que quoi qu'il arrive, elles sauront les guider et exaucer leur vœu le plus cher. Maman, sache que je t'aimerai toujours, peu importe la distance qui nous sépare, peu importe l'endroit où je me trouve, et peu importe ce qu'il adviendra de mon existence. Il y a encore tellement de choses que je voudrais te dire, vous dire, mais le temps m'est compté. Si tu reçois ce message, sache que tout va bien, mais je ne sais juste pas quand est-ce que je pourrai avoir la chance de vous retrouver, ni même si je pourrai avoir l'opportunité de vous recontacter par téléphone. Je vous demande juste de m'attendre. Croyez en moi. Je ne vous décevrai pas.

Tels furent les derniers mots, haletants, extatiques de peur, nostalgiques d'un moment révolu poignant vers une fin inconnue, que la messagerie vocale de ma mère put enregistrer à ce moment précis de ma folle aventure à Célestia, ville festive et culturellement riche de la région de Sinnoh. Décidément, ce coin du monde n'aura eu de cesse que de me surprendre. Comment en étions-nous arriver à ce point critique de l'évènement qui se déroulait en ces lieux ? Comment est-ce que les organisateurs n'avaient-ils pas pu prévoir un tel revirement de situation en connaissant pertinemment l'objet de la célébration locale ? Qui pouvait bien avoir organiser tout ce remue-ménage culturel et compétitif sans prendre en compte qu'autant d'énergies vitales, de ferveurs idéologiques, de révérences divines, d'auras influentes et charismatiques, de prières historiques ou de revendications politico-sociales pourraient avoir un impact bien plus grand que celui d'une simple liesse et émulation anthropologique ? On rappellera quand même que ce ne sont pas n'importe quelles créatures mises en avant lors de cet épisode.



Il y a d'abord la divinité du Temps, Dialga. Un être qui selon la légende, transcende le temps et les époques depuis toujours.

Presque depuis aussi longtemps que son Némésis. Une créature d'un bleu profond à en faire palir les plus obscures des nuits. Une entité qui aura inspiré les plus grands spécialistes des pierres ornementales et autres artefacts en lien avec sa puissance, notamment ceux fabriqués ou modelés à même cette gemme bleutée que l'on nomme Saphir. Dialga est comme une sorte de dinosaure des temps anciens, mais dont la présence divine engendre des phénomènes temporels mondiaux d'une intensité incommensurable. Si l'on en croit la population locale de Célestia, se basant elle-même sur les croyances des textes rapportés sur les gardiens des trois lacs, d'autres divinités au pouvoir moindre mais à l'impact historique prégnant, Dialga aurait cette faculté de pouvoir accélérer le temps, le ralentir, voire même le suspendre momentanément. Les quelques témoignages récoltés à travers les générations feraient état de quelques tranches de vies quotidiennes où les habitants auraient été victimes d'accidents domestiques, auxquels ils ne s'attendaient pas, lesquels ne présentaient aucune forme imminente de danger potentiel, et qui auraient tous pu, toujours selon leurs dires, être prévenus et évités en un temps et en un timing standard, digne du commun des mortels.

Une poêle se mettant soudainement à flamber son contenu et provoquer des brûlures, alors que le feu venait juste de s'allumer de sous l'ustensile responsable de l'accident. Une coupe de cheveux manquées et horrifiante à peine le travail commencé par le ou la professionnelle du métier, qui aurait normalement résultée d'un temps de manipulation beaucoup plus avancé alors que seulement quelques secondes furent effectivement passées. Des chefs cuisiniers se plaignant de rater des plats d'une simplicité improbable, du fait de fours défectueux dont la capacité de cuisson se serait accélérer au moment même de placer les ingrédients en son sein, comme si le thermostat indiqué avait été beaucoup plus fort et la chaleur tournante beaucoup plus rapide que ce qui était prévu. On a reporté également des prouesses de jardinier et de pépiniériste, qui selon leurs témoignages, aurait fait l'incroyable découverte de pouvoir faire pousser des fleurs, des arbres, des légumes, des fruits et encore d'autres éléments de la nature en un temps record : un gentiane qui n'aurait pris que quelques jours à peine pour passer du stade de graine à semer à une magnifique fleur bleue, épanouie et au feuillage d'un vert de chlorophylle saisissant ; une petite pousse abimée par une génétique peu flatteuse qui aurait miraculeusement trouver son terreau et son sol fertile pour lui permettre de grandir en l'espace de quelques mois en un magnifique chêne feuillu, aux fruits croquants et ravissant la faune locale avec une intensité folle.

Un paysan malheureux de la huasse des coûts de productions et des coûts d'imports de matières premières, qui se retrouvent du jour au lendemain à devoir effectuer une récolte en urgence d'un champ de plusieurs dizaines d'hectares de blé blonds comme le soleil, lui donnant l'opportunité de se refaire une santé économique du tonnerre et d'investir par la même occasion dans l'entretien et la rénovation de machines et de structures d'exploitation qui commençaient à devenir obsolètes. Un petit couple d'octogénaire, adepte de la culture en petit jardin, qui se voit soudainement devenir un fournisseur inattendu d'une grande multinationale réputée dans les repas végétariens et dans la nutrition biologique contrôlée, de par une abondance d'espèces de légumineuses et autres variétés en un temps record, comme si tout ce qui se plantait chez eux était voué à porter ses fruits en aussi peu de temps qu'il ne fallait l'imaginer.

Mais il n'y avait pas que ce type de témoignages que l'on pouvait recenser : des bûcherons qui s'étonnaient - pour certains - ou s'indignaient - pour d'autres - de devoir repasser par les mêmes sentiers et les mêmes réserves naturelles plusieurs dans le même mois, pour activement contrôler la prolifération de certaines espèces conifères ou feuillues, qui ne mettaient que quelques jours à repousser après abattage de la par de ces travailleurs du bois ; des pépiniéristes affolés et incapables parfois de contrôler le rythme de croissance et de production de certaines espèces d'arbres fruitiers qui se mettaient soudainement à engendrer nombre de leurs congénères en l'espace de quelques semaines, incombant alors aux propriétaires des lieux et aux exploitants des parcelles de faire appel à ces mêmes bûcherons débordés en forêt pour venir délocaliser les représentants sylvestres devenus tels des locataires encombrants ; on pouvait aussi enregistrer des cas de serres à fleurs ne pouvant soudainement plus se permettre de faire de la place pour de nouvelles espèces en voie de disparition, tant leurs terrains étaient soudainement devenus de véritables champs fleuries à échelle miniature, occasionnant des pousses et des repousses de mauvaises herbes accompagnants certaines espèces, dont des hybridations inconnues et imprévues.

Dans un autre registre, il y avait aussi des situations qui faisaient que de ne pas croire en Dialga pouvait s'apparenter à de la bêtise profonde. En milieu hospitalier, certains chirurgiens de grande renommée s'étonnait de la capacité de régénération de certains de leurs patients, ayant reçu des interventions lourdes pour le corps et demandant des temps de récupération physiologique important.

En milieu hospitalier, certains chirurgiens de grande renommée s'étonnait de la capacité de régénération de certains de leurs patients, ayant reçu des interventions lourdes pour le corps et demandant des temps de récupération physiologique important. Un bras cassé qui se resolidifiait au bout de quelques semaines, rendant l'utilisation de plâtre et de résine de maintien inutile. Une épaulé luxée qui revenait dans son axe et sans aucune douleur chez certains sportifs en l'espace de quelques jours. Des transplantations d'organes risquées, connues pour leur potentialité de rejet des greffons, qui ne mettaient quelques semaines pour faire effet et devenir effectives pour les patients receveurs. Ou encore des cas d'hémorragies en blocs opératoires qui se résorbaient étrangement au bout de quelques dizaines de secondes, comme si le temps avait fait en sorte de ralentir les flux sanguins et offrir aux praticiens hospitaliers l'opportunité de pouvoir agir en conséquence et de maintenir un état vital stable pour leurs patients victimes de ces aléas situationnels.




Et je ne fais que gratter la surface du cas de Dialga. Mais attendez que je vous conte ce qui m'a été rapporté au sujet de Palkia, la divinité de l'Espace. Cet autre spécimen ressemblant à un dinosaure d'une couleur pourpre tirant vers le violet, est une sorte de force de la Nature. Oui, la Nature avec un N en majuscule. Plusieurs sont ceux lui attribuant le nom de cette pierre précieuse parfois rouge, et parfois teintée de pourpre comme sa couleur, le Rubis. Ennemi, ou ami, ou peu importe leur lien, il voue à Dialga une certaine rivalité qui aura fait bien des dégâts mais aussi des miracles dans l'histoire du monde tel qu'on le connait. Certaines voix s'élèvent pour dire que cet être est si puissant, que le relief lui-même de toutes les régions sont façonnées selon ses envies ; d'autres s'accorderont à dire que si les montagnes existent, c'est parce qu'il a eu envie un jour de pincer la terre ; si les volcans existent, c'était pour s'en servir de fourneau pour ses propres repas ; si certaines étendues ont été victimes de renflouement fluviaux, c'est apparemment en partie parce que ce dernier est un chasseur de trésor enfoui dans les substrats terreux, cherchant inlassablement de quoi satisfaire sa soif de découverte. Selon quelques racontars de passage, il pourrait également être à l'origine de ces levés et couchés de soleil teintant l'horizon d'un rose presque envoûtant, et à la fois presque sanguinaire de rougeur.

Tout comme Dialga, personne n'a réellement vu Palkia en personne, ne serait-ce une écaille ou un bout de griffe. Pourtant, un pokémon de cette envergure, de type Dragon et Psy, ça ne court pas les contrées lambdas. Mais toujours est-il que bons nombres de témoignages semblent relater des faits et des prouesses du hasard sur le compte de cette mystérieuse créature légendaire. Parmi eux, on y retrouvera de nombreuses conversations d'adeptes des randonnées et des trails en tout genre : parfois, il semblerait que le sommet d'une montagne semble s'éloigner au fur et à mesure que l'altitude augmente, comme si la terre s’étirait peu à peu sous leurs pieds, sans que jamais il n'en voit le bout ; d'autres passionnés d'excursion en pleine cambrousse ou en pleine jungle, s'accorderont à dire qu'à tout moment, un relief plutôt plat peut se transformer en un véritable gouffre nivelé, créant parfois des crevasses dans lesquelles le marcheur non averti pourrait y trouver un destin malencontreux voire funeste ; d'autres aficionados de la topographie et de l'étude des sédiments se mettront d'accord pour dire que certains paysages semblent se métamorphoser au fil de la journée, voire même pendant le courant d'une petite nuit, offrant alors monts et merveilles à explorer chaque jour, déboucha sur une quête de savoir sans fin, ravissant les plus éminents éthologues du monde.

Mais si encore les méfaits de cette divinité ne se traduisait que par des changements globaux ou à l'échelle macroscopique d'une carte détaillée du monde, il en va parfois de la survie de certaines civilisations. Dans quelques villages reculés de certaines régions, on blâmera Palkia pour les avoir éloignés intentionnellement des civilisations primordiales, en créant moult glissements de terrain, moult déformations de territoire, et une espèce d'éloignement topographique constant, comme si la terre avait été assez meuble pour se transformer en une sorte d'océan de terre, faisant chavirer les petits villages et laissant voguer vers l'abandon géographique ; dans d'autres bourgades des quatre coin du globe, on sera d'accord pour dire la stabilité et la solidité des habitations n'est qu'un jeu de chaises musicales pour la divinité de l'Espace, car parfois, certains immeubles s'effritent et se fissurent alors qu'ils semblaient être les plus résistants du coin, tandis que certaines paillotes ou quelques chaumières modestes sont réputées pour avoir traversé des âges immémoriaux et ne sont pas prêtes de plier devant la divinité du Temps.

Parmi les quelques grandes villes qui peuplent cette planète, on entendra s'élever les voix de quelques groupes complotistes et autres sectes en marge de la société, vouant un culte à ce dieu des trois dimensions, visant à œuvrer pour la destruction des plus grandes bâtisses de ce monde, symbole d’opulence ostentatoire et de malveillance humaine, se traduisant parfois par quelques séismes et autres catastrophes naturelles venant fragiliser les quelques infrastructures les plus sophistiquées du paysage urbain ; et on n'en finit pas non plus de ces groupes écologistes ou néo-écocitoyens qui se veulent le porte-parole du dieu Palkia, grand défenseur de la paix sur le monde, et œuvrant pour la juste répartition démographique et topographique des populations, justifiant ses sautes d'humeurs terrestres par une volonté de vouloir faire prendre conscience à la population du danger du surpeuplement et de l’accroissement des hautes densités géolocalisées.

Quoi qu'à bien y regarder, il n'y a pas qu'à l'échelle du monde que ces anecdotes se font les pus communes, mais dans les chaumières également on y va de sa petite histoire fantastique, basée sur des faits illogiques et inexpliquées venant alimenter le mystère et le surnaturel de cette bête pourpre de légende. Certains jardiniers s'offusqueront de voir leur terres se retourner d'elle-même, ou se labourant d'une façon autre que celle dont ils ont habitude, blâmant la créature pour sa facétie quotidienne ciblée. Certaines fées du logis se plaindront de vaisselles fissurées par les vibrations du sol pourtant ferme de solidité, d'une argenterie volant dans les tiroirs et les placards au gré de secousses intempestives se faisant ressentir dans un endroit au plus proche du niveau de la mer, ou encore de quelques portes branlantes ad vitam nauseam du fait d'une espèce d'inclinaison naturelle inexpliquée d'une habitation sur certains moments de l'année. On y contera aussi les galères de certains artisans à ne pas pouvoir faire appel à de la pierre de bonne qualité car soit fissurée avant même l'arrivée sur site, ou alors mal façonnée par une série de compressions telluriques internes aux carrières d'extractions des environs, ou encore dénaturée dan sa composition même du fait d'un réchauffement inattendu du sol, provoquant des réactions minérales et chimiques qui modifient irréversiblement la qualité du dépôt rocheux foré ou ramassé, invalidant le rendu de production de façon significative.

C'est également tout un monde d'autosuffisance par les exploitations agricoles et autres terrains arboricoles qui se voient parfois à la merci des aléas de la terre, voyant des arbres se fissurer en deux comme par enchantement, ou alors de voir certaines plantations être soudainement englouties par des marécages se creusant et se formant au fur et à mesure d'une simple semaine de labeur, ou encore les divers semis des champs rejetés par la terre meuble et pourtant fertile elle-même, comme si une entité malfaisante souterraine sévissait et opérait un phénomène de barrière contre les plantations certes intensives de la part des groupuscules d'agriculteurs.

Sans oublier la troisième des divinités vénérées pendant ce fameux évènements des trois dragons de la ville de Célestia. Pour un peu que l'on soit au fait du folklore de la région Sinnoh, et pour peu qu'on s'intéresse de plus près aux légendes locales, un amateur de pokémon et de grandiloquence nominative vous dirait très certainement que la troisième divinité sera sans doute Regigigas, le colosse maculé de blanc et à la fourrure crurale d'un vert à faire pâlir les pâturages les plus luxuriants et les plus naturellement revitalisés, force brute de type Normal étant à l'origine de la dénomination de cette pierre précieuse d'un vert envoûtant, l'émeraude. Eh bien figurez-vous que, non, ce n'était pas ce dernier que l'on révérait aux côtés de Palkia et Dialga.




Alors, fallait-il écouter les puristes du courtant des gardiens des trois lacs ? Fallait-il alors se référer au culte de Crefadet ? Ce petit être elfique doué du pouvoir de la raison et de l'intelligence animale ? Il est vrai que l'on pourrait naturellement se rediriger vers ce premier gardien du lac. Sagesse incarnée, il est le pokémon à l'origine de ce que l'on appelle la Volonté. Un atout indispensable pour pouvoir survive en milieu hostile, et bâtir des civilisations. Sans ce don naturel et puissant, aucune tribu ni lignée de pokémon n'aurait pu prospérer et s'octroyer une vie perenne à travers les âges. Tout n'aurait été que chaos et destruction, un monde de barbarie animale, au beau milieu de la communauté des Hommes. Je n'imagine même pas ce qu'aurait pu donner un monde au sein duquel les pokémons auraient été tous démoniaques et régis par leurs purs instincts primaires de bêtes. Mais encore une fois, quand bien même ce représentant du divin ait été aperçu à diverses occasions cruciales de l'histoire du monde Pokémon, ce n'était pas lui qui était révéré aux côtés des dieux spatiotemporels.

Alors, pourrions-nous envisager que l'on fasse appel au culte du second gardien du lac ? Le très fameux Créfollet ? Celui dont on dit qu'il a appris à l'Humain de pouvoir ressentir des émotions ? Ces quelques sensations au plus profond d'un être capables alors de conceptualiser les phénomènes de bonheur, de joie, de liesse, de tristesse, d'anxiété, de doute, de perdition ? Je ne suis pas un fan inconditionnel de la théorie selon laquelle les Hommes auraient été en partie conçus grâce à l'influence des êtres paradoxalement extraterrestres tels que des pokémons. Je ne dis pas qu'il n'y a pas potentiellement un soupçon de vérité, mais si tel était le cas, comment cela se fait-il qu'Arceus, le dieu des Pokémon, soit aussi peu présent physiquement en ce monde, même si potentiellement plus tangible que notre propre Dieu, à nous les humains ? Je ne réfute pas non plus que l'Homme eut été incapable de développer sa connaissance de la conscience et des émotions, mais si réellement un pokémon avait pu en être le précurseur, alors je ne peux imaginer que ce dernier eut été enclin à laisser des émotions telles que la peur, le doute, la perdition de soi, les ténèbres du cœur et le vice des intentions, gouverner une partie de ce monde, quitte à le faire s'approcher dangereusement d'un précipice sans fin. Mais encore une fois, tout n'est que pure spéculation, je n'en sais malheureusement pas assez à ce sujet pour affirmer ce type de pensée. Ce qui nous amène à l'observation suivante : il ne s'agit pas non plus du troisième représentant pokémon vénérer lors de cette fête venue de Sinnoh.

Alors se pouvait-il qu'il ne reste plus que la piste du troisième gardien du lac ? Le très discret mais très connu Créhelf ? Le pokémon qui serait en partie responsabilité de la majorité du savoir et des connaissances que ce monde porterait en son sein ? Encore une fois, je ne suis pas un de ceux prenant parti pour un raisonnement par la fantaisie qui voudrait qu'un pokémon soit activement impliqué dans la création de l'Homme, ou de son évolution directe. Certes, il y a dû avoir une interaction entre ces entités divines et le commun des mortels, ainsi que le commun des bêtes, mais j'ai du mal à réellement me dire qu'un pokémon elfique, rarement visible sauf en cas de cataclysme majeur menaçant le monde, soit aussi impliqué dans l'évolution du genre humain. et puis, si vraiment il avait pu être un élément déterminant de tout notre savoir, alors pourquoi ne pas nous avoir apporté le savoir de la survie en communauté ?