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» Lorsqu’il faisait nuit la nuit

Caroline Mistouflet

Caroline Mistouflet
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Mer 3 Juil - 21:02
Sous le soleil infatigable de la nuit, les prédateurs chassent leur pitance quotidienne qu’ils dévoreront sur place ou cacheront à l’abris dans un des rares coins d’ombre qu’offre le jour. Dans cette partie du monde, le soleil ne se couche jamais, il reste au zénith à toute heure du jour et de la nuit. Plus précisément, CE soleil ne se couche jamais. Ses deux frères tournent autour du monde à moins que ce ne soit l’inverse. Le soleil éternel est supportable la nuit lorsque les jumeaux sont couchés, mais lorsque les trois astres sont dans le ciel, il est suicidaire pour n’importe quel humain d’envisager de prendre un verre en terrasse.

Les humains ne vivent plus à la surface de cette terre désolée depuis des siècles. Les plus courageux s’aventurent la nuit pour collecter des ressources pour leurs communautés. Le reste du temps, ils vivent dans les vestiges des villes d’autrefois, datant de l’époque où il faisait nuit la nuit.
L’accès à l’un de ces abris se fait par un escalier au croisement de deux anciennes avenues ravagées par le temps tracées entre les tas de débris restant des immeubles d’autrefois. L’escalier de l’abri est indiqué par une pancarte à l’inscription à moitié effacée et laisse apparaitre le nom de « politain ». Les marches descendent et disparaissent sous l’ancienne ville.

Dans ces tunnels, la civilisation de l’internet et de la surconsommation a laissé place à l’aire des clochards mangeurs d’insectes. Parmi ces humains, certains prétendent être les descendants de la glorieuse humanité qui a bâti tout ce qui existe et bien plus encore. D’autres affirment provenir de ce passé et que des puissances mystérieuses les ont téléportés ici pour satisfaire des caprices divins.

Parmi ces habitants, chacun essaie de se rendre utile en fonction de ses capacités. L’humanité étant ce qu’elle est, de nombreuses inégalités existent entre les assistés et les débrouillards. Caroline Mistouflet fait clairement partie de la deuxième catégorie. Elle parcourt les vestiges du monde de la surface à la recherche de ressources utiles au reste de la communauté, moyennant finance. Elle propose ses services sur un marché installé dans une ancienne station de métro appelée Toledo.

Sur le morceau de tissu qui lui sert d’étal, on peut y voir quelques articles échangés avec d’autres survivants, ramassés lors de la nuit ou obtenus par divers moyens plus ou moins légaux. Dans ce monde, la légalité dépend du sens moral de chacun, et celui de Caroline ne penche pas forcement du coté le plus lumineux de la force. Entre les fruits de cactus ou des insectes grillés, on peut trouver des matériaux de construction et des outils usés pouvant toujours servir aux plus bricoleurs.

Au prêt d’elle, un Rocabot observe les passants et hume l’air dans l’espoir de fournir une nouvelle référence à la boutique de Caroline. Si quidam a besoin de quelque chose dans ce monde de brute, Caroline peut lui fournir. Pour ceux qui ont quelque chose à perdre, Rocabot peut les délester.

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Mer 3 Juil - 21:02
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Kate Spring

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Dim 7 Juil - 18:20

Lorsqu'il faisait nuit la nuit

Un faible parfum de fleur envahit la pièce et les gémissements du garçon se calmèrent. "Mais pour combien de temps ? Quelques secondes ? Quelques minutes ?" Il s'étendait à même le sol, au mépris de sa couchette miteuse, pour profiter de la fraîcheur du béton. Malgré les efforts de Kate, sa fièvre persistait.

La Guérilande à l'origine de la capacité était affaiblie, elle aussi. Désormais dépourvue de la moindre fleur, elle affichait un sourire vide de sens, les yeux ternis par le temps. L'efficacité de ses soins s'était évanouie, mais Kate refusait de s'en séparer. Pour peu de trouver des plantes encore fraîches, poussant où la température le permettait encore, elle prouvait son utilité en les empêchant de flétrir jusqu'à l'utilisation, quand une seule journée passée à l'extérieur dessècheraient la majorité du monde vivant. Malheureusement, les réserves se vidaient plus vite qu'elles ne se reconstruisent et lorsqu'elles étaient à sec, les options étaient vite limitées.

Kate fit coulisser une lourde trappe en bois. Habituée à l'obscurité de la cave, elle dû détourner le regard, aveuglée par la lumière du soleil. Haut dans le ciel, il effaçait presque toutes les ombres. Le moment idéal pour sortir, avant que ses frères ne renforcent à nouveau ses rayons. Elle entrouvrit la porte et l'air chaud s'engouffra à l'intérieur comme s'il guettait le moment où on l'autoriserait enfin à entrer. Elle se hâta de refermer derrière elle et s'engouffra dans une ruelle étroite et étouffante, première étape d'un itinéraire qu'elle ne connaissait que trop bien.

Chacun de ses pas soulevaient un nuage de poussière ocre qui envahissait ses poumons malgré le foulard sale qui lui couvrait le bas du visage. La toux la démangeait sans qu'elle puisse y céder. Kate longeait les murs, espérant éviter toute rencontre jusqu'à sa destination, en particulier à son approche. Le marché attirait encore assez de fous pour dissuader de nombreux autres de recourir à la violence, en revanche les possessions des vendeurs et acheteurs faisaient d'eux des cibles faciles à des dépouilleurs postés en périphérie. Elle se tenait prête à tout moment à attraper le couteau, au dos rouillé mais à la lame affûté, cachée dans un pan de sa robe ample, et à ordonner l'attaque à sa Guérilande, posée dans son sac en patchwork, sous un simple mouchoir en tissu qui la protégeait du soleil. Une faible défense face à une arme à feu, mais le minimum pour espérer s'en sortir en cas d'agression rapprochée.

Les étals étaient désespérément vides de ce qu'elle cherchait. Aucun médicament ou plante qui pourrait faire l'affaire n'était exposé. Si la situation n'avait rien de surprenant, puisque la rareté de ses produits en faisait un bien trop précieux pour l'exposer à la vue de tous et à la lumière de la nuit. La situation l'exigeant, Kate dû se résoudre à l'impensable : demander une faveur. Hésitante, elle s'approcha d'une marchande, assez à l'écart pour ne pas attirer des oreilles opportunistes, et s'adressa à elle à voix basse :

- Hello, je cherche des antibiotiques. Vous savez où je pourrais en trouver ?

Elle glissa une main dans son sac et en fit tinter le contenu. Deux tasses, trois stylos, un réveil, une fiole vide, des bijoux sans grande valeur, des objets à démonter en pièces détachées aussi. Des trouvailles qui ne lui servaient plus ou trop peu, qu'elle pouvait se permettre de sacrifier contre la vie du garçonnet.

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Dim 7 Juil - 23:41
Dans le marché des tunnels, toutes choses inutiles trouvent une utilité, et toutes choses utiles trouvent un prix. Dans ce monde où la mort semble plus douce que la vie, Caroline ne s’est pas constitué de clientèle régulière. Elle voyage de refuge en refuge est n’a jamais pris le temps de s’installer. Pour elle tous les coins du monde se valent. Lorsqu’il n’y a plus d’affaire à faire c’est qu’il est temps de repartir. Son foyer c’est ses godasses, et sa famille c’est Rocabot.

En tant que nomade, le stand de Caroline n’est pas le mieux placé. Les artisans ont les meilleures places, ainsi que les marchands résidents de manière sédentaire dans ce métro. Les marchands nomades sont relayés au second plan, là où la guilde des marchands les tolèrent.

Cela fait une semaine que Caroline squatte ce tunnel poussiéreux. Elle pratique essentiellement le troc et il n’y a pas grand-chose à échanger dans le coin. Elle projette déjà de mettre les voiles, mais pas sans avoir trouver le bon client. Il y en a toujours un. Souvent un pigeon désespérer qui cherche un guide pour voyager à la surface. Parfois le client meurt en route. Quand ça arrive, le guide hérite des possessions du client, à toutes choses malheurs est bon.

Caroline a mangé à sa faim. Son petit appétit lui permet de ne pas manger tous les jours, mais elle vient d’attaquer son dernier litre d’eau. Elle devra refaire son stock avant de partir. Dehors la nourriture est rare mais l’eau l’est encore plus. Elle sait déjà ce qu’elle échangera contre une ration d’eau. Les habitants de cet endroit ont toujours besoin de matériaux de construction, mais ils préfèrent ne pas sortir. C’est toujours ce qui part en dernier, avant qu’elle ne parte. C’est la loi du marché, si elle meurt ici, ses possessions iront à la guilde, ils n’ont donc aucun intérêt à les acheter avant qu’elle ne parte.

Avec ses lunettes de soleil sur le front, sa tenue couleur sable et ses chaussures de marche, Caroline a bel et bien l’apparence d’une troqueuse nomade. Elle désespère de trouver un client plus intéressant que les habituels gamin vendeurs de brochettes de Rattata. Rocabot observe, il attend. Il accompagne Caroline depuis suffisamment longtemps pour savoir reconnaitre son impatience. La belle aux cheveux turquoise lui caresse la tête en lui promettant que s’il n’y a pas plus d’agitation que ça, ils partiront d’ici un jour ou deux.

Après une longue attente, Caroline et son Pokémon repèrent une jeune femme qui semble chercher quelque chose. Elle survole les étales comme si elle avait une idée bien précise de ce qu’elle cherche. Ces clients là sont prêts à payer cher pour avoir ce qu’ils souhaitent. Et ça tombe bien car cher, c’est le meilleur prix.

La cliente potentielle, une jolie blonde dont la beauté ne semble pas affectée par la fin du monde, recherche des antibiotiques.

Caroline : Trouver des antibiotiques ? Vous avez deux cents ans de retard. Je plaisante. Je peux vous trouver tout ce que vous cherchez.

Caroline s’approche de la jeune femme en regardant autours d'elles pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille.

Caroline : Même ce que vous ne cherchez pas.

Caroline se redresse et fait un clin d’œil assortie d’un sourire à sa cliente. Fin du monde ou pas le client est roi. Pendant ce petit jeu commercial, Rocabot en profite pour discrètement renifler la blonde dans l’espoir de dénicher quelques signes extérieurs de richesse. Malheureusement, rien n’affole sa truffe à part les babioles sonnant à l’intérieur du sac de la jeune femme.

Caroline : La bonne nouvelle, c’est que je sais exactement où trouver ce que vous recherchez. La mauvaise, c’est qu’il faut sortir, plusieurs jours. Et on a pas parlé du prix…

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Dim 21 Juil - 1:12

Lorsqu'il faisait nuit la nuit

Vulnérable. Ainsi se trouvait n'importe quel habitant qui, dans ce monde dévasté, n'avait d'autre choix que de recourir à quelqu'un d'autres. Ainsi se trouvait le père du garçon lorsqu'il avait été contraint de recourir à Kate pour tenter de le sauver. De nombreuses familles s'étaient déchirées, éprouvées par les sacrifices nécessaires à la survie et les privations. Les autres, à l'inverse, s'étaient rapprochées pour faire face aux difficultés. Alors, le prix importait peu et, si les supplications n'avaient plus la moindre valeur, elles pouvaient puiser dans leurs réserves. Kate avait alors trouvé gîte et couvert jusqu'à ce qu'elle décide de reprendre la route ou, si elle devait survenir, la mort du petit. Une personne mal intentionnée aurait pu les dépouiller de toutes leurs possessions, mais elle n'en fit rien. Son maigre salaire lui suffisait. Ce n'était pas suffisant pour accumuler d'importantes réserves pour le départ à venir, mais le confort de ne pas avoir à se soucier du repas du lendemain en parallèle de ses activités la satisfaisait amplement. La richesse apportait davantage la convoitise que de privilèges.

Ainsi se trouvait également Kate. Dans un premier temps, la vendeuse nia avoir des médicaments, sur le ton de la rigolade, avant de se raviser. Aucun marché n'était encore défini mais la perspective d'une affaire juteuse ne se refusait pas. L'infirmière esquissa un sourire en réaction, sans pour autant être amusée. Un mélange de politesse, de mimétisme et de manipulation, sans qu'elle ne sache lequel prévalait sur les autres. L'inquiétude ne la quitta ni lorsque la jeune femme lui susurra à l'oreille l'assurance de son professionnalisme, ni lorsque son Rocabot s'approcha de sa jambe. Ne pouvant regarder les deux simultanément, elle se concentra sur l'humaine. Elle comptait sur l'attention de Marigold pour la défendre au besoin. Le bruit des breloques avaient dû la mettre sur ses gardes et, malgré sa fatigue, ses capacités plantes seraient un atout en cas d'affrontement. Et, surtout, ce n'était pas le chien qui pourrait accepter ou non la transaction.

- Sortir…

Ce ne serait pas sa première escapade hors de la ville. Cette dernière était trop étroite, et trop peuplée, pour qu'il n'y reste encore des ressources inexploitées. Au fur et à mesure, les herboristes et les animaux avaient décimé les réserves, pourtant invisibles aux yeux de la majorité. Néanmoins, la journée restait difficilement surmontable, d'autant qu'il n'était pas envisageable de dormir sans une bonne cachette. Elle ne craignait pas les Vaututrice, plutôt d'autres créatures pour qui tuer n'était pas un problème pour peu qu'il y ait de l'argent à se faire. Elle n'avait aucune envie de sacrifier sa vie pour celle du gamin, mais elle s'espérait sufisamment maligne pour rester en un seul morceau, quand bien même elle devrait se priver de sommeil jusqu'à trouver un endroit sûr.

- Oui, bien sûr, sortir, mais pas cette nuit. On devrait attendre le prochain crépuscule tant qu'on a un abri. Ce qui me laissera le temps de rassembler votre paie. Venons en donc à la question épineuse, même si je ne doute pas que nous saurons trouver un terrain d'entente…

Kate n'était pas une fine négociatrice, mais l'expérience l'avait endurcie. Petit à petit, elle avait reproduit ce qu'elle avait vu fonctionner et cédait moins aux émotions. Elle commença donc par vider la majorité de son sac sur un coin de l'état, un objet à la fois en commençant par les moins intéressants pour progressivement monter en gamme, jouant avec l'attente. Elle gardait toutefois de véritables arguments matériels sous la main, dissimulés dans le fond hors de la vue des curieux. Commencer par ceux-là n'aurait fait qu'augmenter les attentes de son adversaire. Et si ceux-là ne suffisaient pas, alors elle connaissait une personne désespérée qui saurait lui fournir le complément.


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Mar 23 Juil - 21:23
Le poisson est ferré. Le dernier client de l’étape sera la jolie blonde. Elle cherche de quoi soigner quelqu’un et Caroline en déduit qu’elle possède des compétences médicales. Une chose aussi précieuse que futile dans ce monde. A quoi bon ? Tout le monde doit mourir de toute façon. Et là où une vie de confort et de luxe vaut la peine d’être longue, une vie de misère à se terrer dans un vieux tunnel de métro peut être écourtée sans regret. Mais il existe encore de l’altruisme ici-bas, et ces gentilles personnes sont encore prêtes à respecter le serment d’Hippocrate. Et il y a les autres, ceux qui cherchent le profit. Caroline est de ceux-là. Lorsque la blonde propose de se mettre d’accord sur le tarif de la prestation, Caroline sent qu’elle a un coup à jouer. Elle observe les propositions de la blonde, dont elle ignore encore le nom, et fait mine de négocier. La nomade sait déjà ce qu’elle veut, mais sur le marché il faut jouer le jeu de la négociation. Caroline sait qu’elle peut tirer bien plus d’une possession marchandable de sa partenaire commerciale.

Caroline : Écoutez, vous avez l’air d’être une fille bien. Et je ne veux pas vous dépouiller. Gardez vos breloques, elles peuvent avoir de l’intérêt. Je vous conseille de les négocier contre les rations d’eau et de nourriture dont nous auront besoin lors du voyage. N’oubliez pas ma part et celle de Rocabot.

L’air de rien, elle a déjà commencé son marchandage. Le sous-entendu est clair. Elle viendra les mains dans les poches et c’est sa cliente qui doit préparer le pique-nique. Caroline se penche encore une fois vers sa cliente pour annoncer son prix à l’abris des oreilles indiscrètes qui trainent sur ce marché.

Caroline : Si j’ai bien compris, vous avez des compétences en soins. Je serais intéressée par ces connaissances. C’est tout bénef pour vous. Vous m’enseignez l’art de la médecine, et je vous mène à vos antibiotiques. Gagnant, gagnant, vous voyez ?

Ce que Caroline se cache bien de dire, c’est que les gens qui dispose d’un certain confort de vie sont prêts à payer une fortune pour s’entourer de gens pouvant les soigner. Si elle fait affaire avec cette fille, c’est un nouveau marché qui s’ouvre à elle.

Caroline : On partira dès que vous serez prête, plus rien ne me retient ici. Votre mission devient notre mission.

Tout en discutant, Caroline commence à rassembler ses affaires comme si l’affaire était déjà conclue. Son Rocabot se rapproche d’elle en grapillant une caresse au passage.

Caroline : Dès que vous serez prête, rejoignez-moi à la sortie la plus à l’ouest Il y a un bar là-bas qui sert un jus de chaussette qui ne tourne pas trop les tripes. Si vous ne me voyez pas demandez Caro, on saura vous guider. Et vous c’est quoi votre nom ?


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Mar 23 Juil - 21:23
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Dim 4 Aoû - 0:13

Lorsqu'il faisait nuit la nuit

- Écoutez, vous avez l’air d’être une fille bien. Et je ne veux pas vous dépouiller.

Kate ne croyait pas un mot de cette affirmation. Jusque là, elle n'avait croisé personne qui n'avait pas eu au moins un peu l'envie de lui faire les poches, morte ou vive. L'éthique, parfois, ou un intérêt futur, souvent, dissuadait de nombreuses tentatives dans l'œuf. Il fallait donc bien plus que ces quelques mots pour la mettre en confiance. En revanche, ils ouvraient la porte à une négociation et elle ne pouvait y soustraire sa totale attention.

- Gardez vos breloques, elles peuvent avoir de l’intérêt. Je vous conseille de les négocier contre les rations d’eau et de nourriture dont nous aurons besoin lors du voyage. N’oubliez pas ma part et celle de Rocabot.

Son ultime argument de négociation se déroba devant elle, mais la tournure était encourageante. Trop, peut-être même. Le seul nécessaire à la survie n'apportait rien à la marchande, en bout de course, aussi Kate s'attendait à un scénario qui ne faisait que l'éloigner de sa quête, si tant elle qu'elle en sorte en vie. Mais les intentions de la jeune femme se précisèrent vite davantage.

- Mes connaissances ? Oui, c'est envisageable.

Son détachement n'était que passager, comme un simple abus de langage dans un contexte où ses émotions étaient bridées, enfouies pour ne pas mettre à mal un accord potentiel. Une telle offre ne se refusait pas. Au contraire, bien que la médecine était son gagne pain, elle n'avait rien contre répandre son savoir. En fin de comptes, cette transaction laissait la marchande perdante aux yeux de Kate. Cette dernière s'enthousiasmerait presque de cette sortie entre femme sans l'hostilité de l'extérieur. L'exercice lui était inconnu mais l'attirait plutôt que de l'effrayer.

- Ça me va, partons sur ça. Moi c'est Kate. Je vous rejoindrai quand tout sera rassemblé, mais je vous conseille de prendre le temps de vous reposer tant que nous sommes là. A l'extérieur, le sommeil est beaucoup moins réparateur.



Le dit rassemblement des provisions n'était pas tant une formalité qu'espéré. Kate se présenta auprès de plusieurs marchands, plus ou moins aimables, avec son bric-à-brac et peu s'intéressèrent réellement à leur utilité. Pour certains objets, les stocks persistants n'encourageaient pas à un réapprovisionnement. Pour d'autres, leur état demandait une main d'œuvre trop conséquente. Kate en connaissait de vue ou de nom la plupart, pas assez en revanche pour connaître leurs espérances en monnaie d'échange. Mais, peu à peu, tous trouvèrent preneur. Puisqu'elle n'avait pas reçu d'indication sur la durée de leur escapade, il lui fallait viser large, d'autant qu'elle devait également penser à sa guérilande bien qu'elle ne l'ait pas présenté. Une fois dehors, il n'était pas question de manquer d'eau ou de nourriture et sans certitude d'avoir des points pour se réapprovisionner, la prudence était de mise.

Suite à ses achats, elle regagna le domicile où elle officiait. Elle tira sur le cordon qui retenait un carré de la doublure et en sortit les quelques bijoux - à la valeur moins commerciale que personnelle - qu'elle avait gardé de côté au cas où les négociations se seraient corsées. Elle les plaça sous une dalle creuse, qu'elle referma derrière elle, et y posa son sac. Puis elle s'enfonça jusqu'à la chambre du garçon pour voir son état. Catastrophique. L'infirmière se demandait combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle s'était absentée. Une heure ? Deux ? Plus ? Quand le soleil unique brûlait haut dans le ciel, il était difficile de se repérer dans le temps sans une horloge. Son repos n'était que de patienter sur une chaise, sans rien pouvoir faire d'autre que d'être présente, en attendant le retour du père. Mais le père persistait dans l'absence et la santé du petit à décliner. Il lui fallut se résoudre à devancer son départ. Un simple mot rédigé à la hâte pour prévenir la famille de son expédition, puis elle récupéra ses affaires et pris le chemin de la porte ouest.

Le bar n'était pas si difficile à trouver. Qu'importe leur qualité fluctuante, les boissons restaient un luxe lorsque l'eau venait à manquer. Le moindre "jus de chaussettes" pouvait coûter un rein, souvent déjà affaibli par la déshydratation à répétition. Ces lieux de perditions avaient peu de concurrence mais encore beaucoup d'adeptes, la chaleur humaine y éclipsant la lourdeur des soleils de plomb. Partout, l'agitation et les éclats de voix tachaient de faire oublier l'ambiance morne des ruelles silencieuses. Au milieu de ces têtes, Kate n'eut pourtant aucun mal à repérer les cheveux bleutés de sa guide.

- Désolée de gâcher la fête, mais serait-il possible de devancer notre départ ? L'enfant est au plus mal.

Sa méfiante s'était effritée, balayée par ses préoccupations, et désormais que la négociation étant terminée, Kate n'avait plus aucune raison de dissimuler son inquiétude. Il lui semblait même dans son intérêt de jouer cartes sur table, car bien que le sujet n'avait jamais été explicité jusqu'alors, l'urgence était au cœur de cette mission, prenant alors le pas sur la rationalité de l'infirmière.

- Son père est venu me chercher quand il a vu que les symptômes perduraient. J'ai essayé pas mal de plantes, mais elles ne font que les diminuer sans résoudre le problème de fond et mes réserves s'épuisent. Et le matériel en bon état n'est pas moins rare. Si j'avais le choix, je ne me fierais pas à des gélules en voie de disparition qui ont largement dépassé la date pour laquelle elles avaient été conçues…

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Mar 13 Aoû - 3:00
L’Hespéride, en voilà un nom original pour un bar. On pourrait penser que les habitants de ce monde n’aient aucune culture, mais il existe encore des vestiges d’un passé culturel dans les bas-fonds de ce trou à rat. Evidemment, nombreux sont les habitants qui pensent que l’Hespéride est une déformation du mot espoir et ignore totalement le rapport avec la position occidentale de l’établissement. En effet, le bar est le plus à l’ouest de cette partie du monde porte un nom qui rend hommage aux célèbres nymphes antiques, filles de la déesse de la nuit, qui gardent le jardin le plus à l’ouest du monde. Selon la légende, c’est dans ce jardin merveilleux que pousseraient des pommes d’or soignant toutes les maladies et donnant la vie éternelle. Tant de poésie dans ce monde de brut.

Caroline et son Rocabot, comme la majorité de la clientèle de ce bar, ne se sont même pas posé la question du nom du lieu. On y sert à boire et c’est suffisant. La boisson la plus vendue en ce lieu est nommé le jus de chaussettes. Le nom de ce cocktail détonnant peut paraitre trompeur, car outre des chaussettes, le fameux jus peut venir de n’importe quel linge du moment qu’il soit imbibé de sueur propre. Et avec un climat comme celui qui règne à l’extérieur, ce n’est pas la sueur qui manque. Le chef de l’établissement est un grand gaillard moustachu appelé Wesley. Il rachète la sueur, ou tout autre liquide y ressemblant, au litre. Ce liquide est filtré puis distillé pour en sortir de l’eau pure d’un coté et des minéraux de l’autre. Le mélange ainsi préparé est servi aux clients ayant les moyens de se l’offrir ou apportant la matière première régulièrement. La poésie, toujours la poésie…

Il n’y a bien sûr pas que le jus de chaussettes à la carte. Depuis que l’homme est l’homme, il a toujours trouvé un moyen de fabriquer de l’alcool avec le tout-venant. Racines ou cactus sont parfois présents à la surface, et les explorateurs qui en récoltent trouvent souvent des acheteurs parmi les gérants de débit de boissons. Les Pokémon sucrés tel Briochien, Creamy, ou autres sont également les bienvenus lors de la préparation de boisson alcoolisées. Tant de brutalité dans ce monde de poésie…

Caroline a déjà participé à des expéditions et rapporté ce genre d’ingrédients à Wesley. Elle fait partie des habitués et est connue dans l’établissement sous le surnom de Caro. Elle est souvent entourée d’une bande de curieux qui l’écoute raconter ses histoires, en optimisant la vérité à son avantage. L’histoire la plus réclamée de son répertoire, est celle du combat qu’elle a mené contre un Scolocendre géant. A chaque itération, la bête paraissait plus énorme et l’histoire plus épique. Monté un pied sur un chaise et l’autre sur la table, elle se lance dans son récit.

Caroline : Et celle du Scolocendre, vous la connaissez ? Je me souviens de cette créature gigantesque, au moins soixante quinze mètres de haut, si ce n’est pas plus. Et plus d’une centaine de pattes. Il dégageait une telle chaleur, mais un truc du diable hein ! Tellement insoutenable que les flammes de l’enfer à coté c’est une bougie parfumée. Et nous on lui faisait face. Il nous barrait la route, on n’avait pas le choix que de l’affronter. Heureusement que je n’étais pas seul, on était cinq. Il y avait Bob, Maurane, Gloria et Stéphane. Et le gros bordel de Scolocendre qui se dandinait devant nous. En plus, comme par hasard, les soleils jumeaux allaient se lever. Je voyais bien que Bob était mal en point. Vous connaissez tous Bob, c’est un viandard ! Pas le genre à se contenté d’une feuille de Mystherbe. Alors je lui ai dit : Hey Bob, pense au nombre de brochettes qu’on va se faire avec lui. Et ben mon vieux Bob, vous me croyez, vous ne me croyez pas, il est monté au créneau tout seul et…

Bien sûr, peu de gens y croit, mais elle raconte avec une telle passion que personne ne la coupe pour la contredire. Elle est en quelque sorte le film du dimanche soir à elle toute seule. Et cette attraction permet à Rocabot de tâter les poches des spectateurs absorbés par leur divertissement. L’histoire continue encore et encore, de digression en digression et de détails inutiles en détails inutiles jusqu’à ce que Rocabot lui fasse comprendre que son tour était fini. Elle concluait toujours son histoire en prenant à témoin Wesley.

Caroline : Tu t’en souviens Wesley ? Combien de brochettes on t’a rapporté ce jour-là ?

Et Wesley, en essuyant un verre de son torchon jauni pas le temps, répondait immanquablement la même chose.

Wesley : Pas même deux, c’est une minuscule Gillepates que vous avez rapportez. Et descend de ma table.

Cette réponse provoque l’hilarité des clients.

Caroline : Pauvre rigolo va sans moi tu n’aurais même pas manger ce mois-là.

Et les rires éclatent de nouveau. Lorsqu’elle descend de la table, Caroline se fait interpeller par sa nouvelle professeure de médecine.

Kate : Désolée de gâcher la fête, mais serait-il possible de devancer notre départ ? L'enfant est au plus mal.

Pour gâcher l’ambiance effectivement elle se pose là.

Caroline : C’est quoi cette histoire de gamin ? Il vient avec nous ?

Kate : Son père est venu me chercher quand il a vu que les symptômes perduraient. J'ai essayé pas mal de plantes, mais elles ne font que les diminuer sans résoudre le problème de fond et mes réserves s'épuisent. Et le matériel en bon état n'est pas moins rare. Si j'avais le choix, je ne me fierais pas à des gélules en voie de disparition qui ont largement dépassé la date pour laquelle elles avaient été conçues…

Caroline : Ha ça les médocs, c’est toujours compliqué.

Tout en discutant, Caroline tend sa main sous la table pour récupérer le butin de Rocabot et le cacher sans le regarder dans une des nombreuses poches customisées à l’intérieur de sa veste.

Caroline : Je n’ai pas vraiment prévu de partir ce soir. Mais on va s’arranger. J’avais dans l’idée « d’emprunter » un chariot tiré par un Bourrinos. Il n’est évidemment pas à moi mais son proprio m’en doit une.

Caroline explique à sa cliente que le voyageur et son Bourrinos sont arrivé ce matin. Habituellement l’homme a ses petites habitudes. Le jour de son arrivé il traine dans le coin pour faire des repérages, le lendemain il installe son stand au marché et laisse son Bourrinos sans surveillance. C’était le moment idéal pour un emprunt. Mais l’urgence de la situation l’oblige à revoir son plan.

Caroline : Il est parqué pas très loin d’ici. Si on se dépêche, on pourra partir au crépuscule de ce soir. Mais il va falloir se grouiller. Une fois à la surface on sera tranquille. Mais au retour nous devront faire gaffe. Et personne ne doit savoir que c’est nous qui avons fait le coup.

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Mar 13 Aoû - 3:00
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Kate Spring

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Sam 24 Aoû - 19:04

Lorsqu'il faisait nuit la nuit

Ce départ précipité contrariait les plans de la marchande qui comptait sur un Bourinos pour faciliter leur trajet. Et cette idée contrariait Kate à son tour qui, d'une part, avait encore conservé assez d'éthique pour ne pas se réjouir d'une telle action et, de l'autre, n'avait pas anticipé des rations d'eau supplémentaires. Cette deuxième retenue était contrebalancée par le gain de temps et d'efforts de la présence du pokémon. La présence du chariot constituait un poids en plus, mais autant les deux femmes pouvaient tenir sur le dos de la monture, autant le compagnon canin aurait des difficultés à s'y trouver une place, en l'absence de pokéball. Et l'ombre offerte par la bâche - inévitable pour protéger les marchandises lors de leur transport - serait la bienvenue. "Quand il y en a pour quatre… " La première réticence, en revanche, était plus difficilement esquivable par le seul appel à la raison.

- Et un arrangement à l'amiable ne serait pas envisageable ?

Aussitôt la suggestion exprimée, aussitôt elle la regretta. La préparation de l'expédition lui était revenue suffisamment chère. Elle n'avait plus tant à échanger et, dette ou non, un tel service ne devait pas être gracieux. L'avoir seulement envisagé était une preuve de naïveté dont certains pourraient chercher à se servir.

- Hum, non, oubliez. Faisons comme ça.

Si les choses tournaient au vinaigre, elle saurait sentir le vent tourner et l'heure de son départ approcher, se disait-elle. L'itinérance avait cet avantage. Pour peu d'être suffisamment discret - et la calme et innocente infirmière faisaient généralement partie de cette catégorie de personne - changer de ville suffisait à tirer un trait sur le passé. Une danse répétable à l'envie, il n'y avait plus que sa conscience à dompter. "Un maigre prix à payer pour le propriétaire, face à une vie à sauver." Dans cet enfer, personne n'était assez innocent pour espérer le paradis. Chacun avait des choix à faire qui entachaient définitivement le reste de leur vie. Les enfants eux-mêmes n'étaient pas épargnés, beaucoup devant se contraindre à voler et mentir pour survivre. Pour Kate, ce choix était fait. Le succès de sa mission était prioritaire sur le reste.

Le regard appuyé du barman interrompit sa réflexion. Elle aurait préféré réserver ses ressources pour la route, mais si elle comptait rester - et d'autant plus jusqu'au moment d'agir - consommer n'était pas optionnel. Afin d'éviter l'escalade - et que son attention ne le renseigne un peu trop sur leurs activités discutables ou ne la mette à la porte - elle pointa une table et reçut peu après un verre similaire. Un sirop de mangue - dilué à l'extrême - masquait les dernières bribes de goût résultant le filtrage de l'eau. Une palette aromatique généralement peu appétissante et, lorsque les moyens matériels ne parvenaient pas à les éliminer entièrement, c'est l'ingéniosité humaine qui prenaient le relais, mensonge éhonté aux papilles des buveurs. Elle en avala une gorgée par politesse, savourant l'hydratation de sa gorge fatiguée, avant de reposer son verre et d'échafauder la suite des opérations :

- Je ne me fais pas de souci pour ça. Si rentrer en ville avec le Bourinos d'un autre est problématique, on pourrait le laisser en périphérie et prévenir son propriétaire de l'endroit où il se trouve. D'ici la fin de notre escapade, personne ne devrait plus chercher le chariot. Et je pense pouvoir faire passer un mot sans être vue.

Elle pensait confier cette part à Marigold. Un pokémon facile à dissimuler, comme elle n'avait cessé de le faire de la nuit, et dont les lianes lui permettaient d'agir à distance sans sortir de l'ombre. De nombreux pokémons de type plante avaient accès à cette capacité et par conséquent, les Guérilande ne seraient pas considérés de suite. En revanche, le pokémon était assez rare pour qu'on puisse la relier au méfait si par malheur un témoin identifiait la Guérilande, mais peu étaient au fait de son existence et, plus rarement encore, ne pourraient être tentés de la dénoncer après ce qu'elle avait fait pour eux.

- En revanche, je crains que son ardoise ne s'effacera pas d'elle-même, mais - ma foi - ce sont vos histoires.

Pour peu d'avoir les bonnes motivations pour justifier ses actes, il n'aurait fallu que peu de choses pour que Kate ne se laisse corrompre par une vie de criminel.

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