Cette semaine, je me rends à Almia en compagnie de Noshiko qui a voulu profiter des formations en spéléologie que le Ranger’Inn propose en partenariat avec l’île d’Almia justement. Étant moi-même un des formateurs disponibles, il m’a paru naturel de la prendre en charge, d’autant que j’aimerais lui montrer les parties de l’île qui sont encore hors limite pour la plupart des visiteurs, mais pas pour nous. Après tout, connaître Gisèle a ses avantages. Noshiko étant également éthologue en parallèle de son exercice de ranger, je sais qu’elle tirera beaucoup de choses de notre visite de l’île et surtout des anciens vestiges qu’on peut y trouver. Pour ce qui est de la carrière aux Mélodelfe, ce sera un peu le clou du spectacle. Au fond, c’est un peu ce qui fait vibrer les éthologues : comprendre les comportements des Pokémon sauvages, pourquoi ils se trouvent ici et pas ailleurs, quel est leur rôle dans l’équilibre de la biodiversité locale… La carrière aux Mélodelfe est un peu l’endroit rêvé pour l’éthologie. Cependant, il faudra que Gisèle et moi soyons très clairs qu’elle ne peut pas faire de reportage dessus ni même écrire d’article scientifique car c’est un lieu tenu secret par les villageois autochtones qui ne permettent l’accès à ce lieu qu’à quelques privilégiés. Bien sûr, je ne me fais aucun souci car on ne fait pas plus respectueux que Noshiko pour ces choses-là, et c’est bien pour ça qu’elle est aussi douée dans sa profession d’éthologue et de ranger spécialiste des ruines et vestiges antiques : elle respecte les lieux de A à Z. Elle fait ce métier parce qu’elle l’aime, et pas pour le profit. Jamais elle n’irait donc trahir une telle confiance qui lui a été accordée.

Mon planning est un peu chargé pour cette semaine car en plus de former Noshiko aux bases de la spéléologie, j’aimerais également continuer ma propre formation en plongée autour de l’île car il y a de très beaux récifs mais aussi des ruines sous-marines à explorer. Et puis, dans l’idéal, je pourrais aussi carrément combiner spéléologie et plongée car certains des tunnels d’Almia sont immergés. Quand j’ai parlé à Gisèle de mon nouvel objectif pour de futures missions rangers, elle a été à la fois surprise, inquiète car la spéléologie sous-marine est très dangereuse, et excitée à l’idée de pouvoir me faire explorer certains passages entièrement sous l’eau. Les faciles, évidemment, car il faut commencer très doucement. (408 mots)

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Fouilles :
• Pour débuter, je vais creuser en D4 (grille 3) svp !

Merci

Nous prenons l’avion jusqu’à l’une des grandes îles habitées non loin d’Almia où nous prendrons un bateau afin de compléter la dernière partie du trajet. Il y a un véritable contraste entre mes voyages habituels avec Sigrid et le voyage avec Noshiko. Là où d’ordinaire Sigrid exige telle ou telle place, puis veut que nous regardions le même film en même temps pour pouvoir le mettre en pause et commenter, ou alors décide que nous devons discuter d’un sujet en particulier ou encore qu’il nous faut jouer à je ne sais quel jeu ou répondre à un sombre quizz trouvé dans l’un des magazines qu’elle a achetés à l’aéroport juste avant, Noshiko est parfaitement autonome et indépendante et se contente de lire un guide sur les environs, bien que le chapitre sur Almia soit apparemment court et succinct, se contentant de faire la chronologie générale de l’île au rythme des différentes tentatives de colonisation, avant de parler des souterrains qui sont désormais le lieu de fouilles archéologiques permettant de découvrir des trésors véritablement insoupçonnés parfois.

C’est l’occasion pour moi de répondre à certaines de ses interrogations et de donner quelques informations supplémentaires tout en évitant de trop gâcher les surprises, par exemple sur le superbe tunnel serpentin que j’ai exploré, il me semble, la toute première fois que je suis venue ici. Ou peut-être la deuxième. Autant dire que le voyage est beaucoup plus calme et posé avec Noshiko et j’ai tout le loisir de choisir ce que moi je veux faire plutôt que d’avoir le choix fait pour moi. J’opte donc pour ma propre lecture pour débuter le vol, un livre que ma comparse de la semaine m’a conseillé pour en apprendre plus sur les cultures et civilisations antiques de Sinnoh, et je dois dire que c’est une vraie mine d’or au niveau des informations que j’y glane ! Je suis curieux d’en apprendre plus avec peut-être à l’avenir des lectures plus spécialisées et ciblées une fois que je connaîtrai le gros du sujet. Et puis, j’ai hâte d’accompagner Noshiko sur ses futures explorations. C’est le quid pro quo de cette formation en spéléologie. Elle gagnera de nouvelles compétences qui pourraient lui être utiles en mission, pourra explorer quelques sites privilégiés de l’île d’Almia, et quant à moi, je serai à ses côtés ici pour voir comment elle travaille et pour, à terme, l’accompagner dans d’autres explorations afin d’en apprendre plus sur son métier d’éthologue.

À chaque nouvelle information que je réunis sur ce second pan de la vie de ma collègue, je suis émerveillé de voir la parfaite osmose entre ses deux vocations. Et quand elle me raconte certains endroits qu’elle a explorés, que ce soit pour le Polygone ou pour l’office éthologique de l’île de Puwaï, c’est toujours absolument fascinant, quand bien même je me doute que tout le travail derrière et la lenteur des explorations ne doivent pas être aussi haletant au jour le jour, ou, j’imagine, bien moins que la version finale qu’elle me narre. Mais par exemple, son exploration de sites antiques à Sinnoh où ils ont découvert pour la première fois les Archéomire et Archéodong… Voilà quelque chose qu’il faut faire une fois dans sa vie. Des Pokémon littéralement venus d’une autre époque que l’on redécouvre en effectuant des fouilles, ça n’arrive pas tous les jours. Et se dire que ces Pokémon ont également été observés dans d’autres sites antiques à Unys par exemple ! Et là encore, certains spécimens étaient enfouis dans la terre et ont comme repris vie une fois qu’ils ont été déterrés. Il y a quelque chose de très intellectuel dans l’éthologie qui m’intéresse afin d’affiner mes connaissances sur le monde qui nous entoure pour mettre tout cela en application durant mes missions ranger. Plus je comprendrai la biodiversité, plus je serai capable de m’adapter et de préserver cet équilibre parfois précaire. (643 mots)

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Fouilles :
• Je finis de creuser en D4 (grille 3) svp ! (jpp de ce gif où Côme hyperventile xD)

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Notre avion survole différentes îles aux alentours de celle d’Almia et la vue est bien évidemment superbe. Le temps est parfait avec un ciel dégagé, un beau soleil, une mer calme et azur. Il fait encore un peu frais car nous ne sommes pas en été, et les nuits sont notamment très froides sur ces îles-là, mais je suis persuadé que nous allons passer un très bon moment. Nous avons un peu plus d’une heure à patienter avant de pouvoir embarquer sur le bateau qui nous mènera à Almia. Celui-ci n’est pas très grand, mais nous ne sommes pas les seuls passagers, car d’autres visiteurs se rendent également à l’hôtel que Gisèle gère, sans oublier certains autochtones qui profitent des liaisons maritimes pour aller sur les grandes îles faire des réserves de temps à autres ou bien profiter des différents loisirs qui ne sont pas présents à Almia. Cependant, je sais que Gisèle et son mari ont beaucoup développé l’offre de l’hôtel, qui ne s’axe plus uniquement sur l’accès aux souterrains pour fouiller en famille ou pour apprendre et se former en spéléologie comme je le fais via le Ranger’Inn depuis un moment maintenant. Ils ont par exemple une petite salle de cinéma au sein de l’hôtel, et les villageois de l’île viennent donc y regarder des films parfois, bien que ce ne soit jamais vraiment les dernières exclus. Et bien sûr, l’hôtel fait aussi restaurant, donc il y a cet attrait là aussi pour les locaux qui fournissent d’ailleurs une partie des produits frais qui sont utilisés à l’hôtel.

Sur l’embarcadère alors que nous nous apprêtons à monter à bord du bateau, je ne peux m’empêcher de repenser à l’ouragan qui a déferlé il y a quelques temps maintenant. Heureusement, nous nous en sommes sortis indemnes et il n’y a pas eu de dégâts matériels immenses non plus. Bien sûr, il a fallu reconstruire certaines structures au village, et l’hôtel a dû subir des réparations également, mais cela aurait pu être bien pire. C’est surtout l’aspect de l’île qui avait été impacté. C’était véritablement saisissant devoir tant d’arbres couchés, des déchets emmenés partout… Heureusement, cette fois-ci, le temps est on ne peut plus favorable, il n’y a donc pas d’inquiétude à se faire. Dorénavant, je suis très prudent quand je viens ici, car j’aimerais autant éviter de me retrouver dans une telle situation à nouveau si je peux m’en passer. De toute façon, ce n’est même pas la saison des ouragans, ni même des orages. On devrait donc pouvoir en profiter pleinement sans regarder par-dessus notre épaule. (431 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• Direction la case D2 (grille 3) maintenant !

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Le capitaine du bateau est très jeune et très accueillant. Quant aux autres voyageurs, il y a une famille, un couple et une bande d’amis. Le bateau n’est pas très grand, donc nous n’avons pas trop la place de nous étaler, mais chacun prend sa place pour pouvoir tout de même admirer le paysage, son gilet de sauvetage bien sur le dos. Bref, tout le monde est très discipliné, et je suis donc agréablement surpris. Si discipliné que personne ne fait de caca nerveux pour faire sortir ses Pokémon car il n’y a tout simple pas assez de place, sauf pour les Pokémon aquatiques qui sont assez rapides pour suivre la cadence du bateau. Ce n’est pas le cas de Sedna, c’est pourquoi je la laisse dans sa pokéball, mais Beauregard se fait une joie de se dégourdir les nageoires et de plonger dans l’eau avant de se mettre en chasse du bateau. Le Milobellus est comme le commun de son espèce : un peu m’as tu vu sur les bords. S’il était très aigri après avoir été abandonné sur une île déserte, il a pris peu à peu l’habitude d’être au contact d’autres humains. Et je crois qu’au contact de mes collègues et moi, mais aussi de mes amis comme Sigrid, il a compris qu’il n’y avait rien à craindre si on ne lui donnait pas de raison de ne pas nous faire confiance. C’est donc sans surprise qu’il se met à jouer les beaux et à jaillir hors de l’eau avant de replonger sous la surface, décrivant de superbes arcs de cercle multicolores pour le plus grand plaisir des enfants de la famille. Néanmoins, les adultes non plus ne sont pas en reste et prennent quelques photos. Et bientôt, c’est un duo marin qui fait son ballet autour de notre embarcation puisque l’un des jeunes fait sortir son Musteflott de sa pokéball. Et pour le coup, niveau rapidité de nage dans l’eau, cette espèce est sans doute l’une des plus rapides. Voilà donc le mustélidé et le serpent aquatique qui se relaient et tournent l’un autour de l’autre, tantôt derrière le bateau, tantôt devant, et de temps à autre à gauche et à droite. C’est un peu la surprise de les voir disparaître sous l’eau et ensuite de devoir deviner où ils apparaîtront après.

Et comme la nature est bien fait, d’autres Pokémon, sauvages cette fois-ci, se joignent au ballet par intervalles régulier. À un moment, nous avons littéralement un band de Lovdisc qui jaillissent de l’eau à l’unisson puis replongent et disparaissent. Après quoi, certains retiennent un cri de surprise en voyant deux Sharpédo se joindre à la manœuvre. Et malgré leur mauvaise réputation due à leur régime alimentaire… carnassier, ils semblent uniquement là pour faire le spectacle eux aussi. Et comme une surprise n’arrive jamais seule, nous voilà bientôt escortés dans les airs aussi avec des Goélise qui nous prennent en chasse, un Békipan à leur tête, ainsi qu’une nuée de Tylton et Altaria qui ne font visiblement que passer en allant d’un îlot à un autre. C’est un spectacle vraiment magnifique et j’imagine que ce n’est pas inhabituel. Les Pokémon sauvages ici sont préservés, la pêche y étant interdite, et comme les bateaux font régulièrement la liaison entre les îles, il ne doit pas être rare qu’ils s’amusent à suivre les embarcations pour un petit bout de chemin. Une véritable osmose. Comme quoi l’homme peut très facilement s’insérer dans la biodiversité et l’écosystème sans tout saccager lorsqu’il en a envie.

Étonnamment, nous ne voyons aucun Dofin rejoindre la chorégraphie maritime, alors que ce sont eux l’espèce phare de ce genre de spectacles. Cela doit venir du fait que les eaux sont encore un peu fraîches car la saison estivale n’a pas encore commencé. J’imagine qu’ils migrent un peu plus tard dans l’année de ce côté du Pokémonde. Quand bien même, j’aurais bien aimé voir Beauregard nager au milieu d’un banc de Dofin. (657 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• Je finis de fouiller en D2 (grille 3) !

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La traversée passe pour ainsi dire en un clin d’œil et nous voilà déjà dans la baie d’Almia, où le bateau ralenti pour bien naviguer entre les différents récifs et nous pouvons observer la faune et la flore marines grâce à l’eau extrêmement claire en ce beau jour ensoleillé. Il y a plusieurs récifs de coraux aux couleurs saisissantes et nous pouvons d’ailleurs voir plusieurs Corayon tantôt se fondre dans la masse des coraux blancs et roses, tantôt être facilement distinguables à côté des coraux plus rouge, jaune, ou bleutés. Il me semble que les Vorastérie ne migrent jamais par ici, et donc que les Corayon et les coraux normaux sont en sécurité, d’où la prolifération de ces récifs bigarrés pour la plus grande joie des locaux, car c’est un superbe cadre de vie. Cependant, il y a aussi toujours le risque que le tourisme de masse se développe dans ce genre d’endroits et vienne tout ruiné… Fort heureusement, jusqu’à présent, Almia résiste aux grands groupes qui font pression, et seul l’hôtel tenu par Gisèle et son mari est présent sur l’île. Il est grand, certes, mais on est loin des complexes hôteliers de fou furieux qu’on peut trouver ailleurs, comme par exemple du côté d’Alola. L’île d’Almia reste un endroit magnifique et protégé, et c’est tant mieux.

Nous nous délestons enfin de nos gilets de sauvetage et nous pouvons débarquer sur le ponton. J’ai dit à Gisèle de ne pas venir à notre rencontre car elle a déjà bien assez à faire à l’hôtel. En plus, il est en ligne de vue directe depuis l’embarcadère. Noshiko et moi nous mettons donc en route pour aller récupérer nos clés et déposer nos affaires, afin de pouvoir aller faire un premier tour de l’île pour faire une sorte de gros repérage. Tant qu’à être ici et commencer à explorer les recoins, même de manière officieuse, Noshiko entend bien me montrer les rudiments du métier d’éthologue, et cela commence par une attention au détail : tout bon éthologue qui se respecte établit ses propres plans, plus ou moins précis en fonction de la dextérité de chacun, pour avoir une idée générale de la topologie des lieux. L’île d’Almia est très vaste, donc une vraie carte personnalisée d’éthologue prendrait beaucoup trop de temps, mais en survolant l’île par-ci par-là et en faisant peut-être un petit tour le long du rivage, on devrait pouvoir établir une sorte de schéma grossier de la forme générale de l’île ainsi que les grands lieux, qu’il s’agisse d’une montagne, d’une forêt, des plages… Et peut-être repérer quelques points d’intérêt à vue d’oiseau. (437 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• D2 : liste de courses chelou (sans doute celle de Lally)
• Random a dit E3 (grille 3) pour la suite !

Merci

Gisèle n’est pas à l’accueil quand nous arrivons, sans doute occupé à préparer certaines chambres ou à conduire les autres invités pour leur présenter les lieux. Ce n’est pas trop grave car nous aurons bien l’occasion de nous voir à d’autres moments le reste de la semaine, notamment quand elle aura techniquement fini le travail le soir et que nous pourrons sans doute aller manger chez elle afin de rattraper le temps perdu et nous raconter nos vies. Noshiko et moi récupérons donc les clés électroniques de nos chambres et allons y déposer nos affaires rapidement. Nous avons chacun une chambre individuelle, mais elles communiquent, comme c’était le cas lors de mon séjour avec Nessa. J’ai demandé à Gisèle de si possible nous trouver des chambres avec une jolie vue, que Noshiko profite de l’expérience complète. Quoique je doute qu’il y ait des chambres avec une vue médiocre dans cet hôtel vu sa localisation ! Toutes les chambres sont situées sur les façades qui donnent sur la mer après tout. En tout cas, nous sommes en hauteur, donc nous avons la chance d’avoir une belle vue plongeante. Et tant qu’à venir ici, je nous ai pris la formule complète avec les repas, mais aussi l’accès à toutes les infrastructures. Bien que ce ne soit pas le faste des grands complexes ou stations balnéaires, il y a tout de même une jolie terrasse sur le toit, et une piscine, sans oublier le cinéma et quelques nouveaux kiosks avec de la nourriture plus exotique. Pour l’heure, nous nous contentons de déposer nos affaires et de prendre tout de même le temps de les ranger un minimum, puis de nous préparer pour un premier gros débroussaillage de l’exploration d’Almia. Pour ce qui est de la spéléologie, nous avons plusieurs sessions et la première sur les gestes élémentaires de l’exploration souterraine aura lieu demain et sera pour le coup animée par Gisèle en même temps qu’un autre petit groupe de visiteurs qui veulent tester les fouilles eux aussi. C’est un passage obligatoire pour tout le monde, et cela permettra d’avoir les meilleures bases possibles. Après quoi, dans trois jours, nous aurons notre première vraie session juste tous les deux où je guiderai Noshiko sur un parcours débutant en lui réservant quelques surprises amusantes comme avec Nessa. Après tout, en tant que ranger, il faut souffrir pour apprendre dans les conditions du réel ! Ensuite, cela dépendra du temps que nous aurons pour le reste, mais il y aura sans doute deux autres sessions où nous continuerons les parcours débutants en espérant peut-être faire une petit excursion du côté d’un tunnel un peu plus difficile pour montrer à Noshiko à quoi cela peut ressembler lors de vraies missions.

Nous nous retrouvons en bas de l’hôtel et prenons la direction de la plage où nous profitons du joli soleil qui nous réchauffe. Il ne fait pas chaud comme cela peut être le cas l’été. On est bien, en fait. (492 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• D2 : liste de courses chelou (sans doute celle de Lally)
• Je finis de creuser en E3 (grille 3) !

Merci

Avec la petite brise, on supporte facilement une veste légère, un pantalon, on retrousse le bas, on enlève les chaussures et hop, les pieds dans le sable ! Le sable chaud qui n’est pas mouillé évidemment car l’eau, elle, est quand même un peu fraîche pour nous à cette période de l’année. Nous débutons donc la première cartographie à pied sur la plage, et Noshiko me montre rapidement comment estimer certaines distances et comment éviter de faire de grosses erreurs d’angles qui peuvent être difficiles à corriger plus tard pour terminer le schéma une fois le tour terminé. Il y a des choses un peu techniques, mais elle a plein de bons conseils en essayant de s’adapter à ce que je connais et ce que je peux saisir rapidement. J’entreprends donc de l’imiter, feuille et crayon en main, pour voir si mon schéma final ressemblera au moins de loin au sien !

La plage n’étant pas extrêmement grande non plus, car l’île d’Almia est plutôt vallonée, escarpée par endroits, et il y a surtout de la forêt bien dense, il nous faut ensuite monter sur le dos de Sedna pour continuer l’exploration du rivage. Cela risque de prendre un peu de temps, donc Noshiko m’explique que ça ne sert pas forcément de faire tout le tour de façon aussi lente, juste d’avancer assez vers un point cardinal pour avoir une référence assez large, et on complètera les détails en faisant un survol. D’autant que Sedna est assez grande, certes, mais de là à être confortablement installés à deux à faire des croquis… c’est autre chose.

Mine de rien, cela nous prend pas mal de temps d’effectuer notre longue marche puis de laisser Sedna nous emmener tranquillement vers l’extrême est de l’île, avant de revenir pour commencer une reconnaissance aérienne sur le dos de Dezba. D’ailleurs, nous avons bien de la chance que la dragonne se soit beaucoup améliorée en vol depuis le temps, et qu’elle parvienne à faire un vol quasi stationnaire qui nous permet de croquer dans les airs sans devoir nous agripper à cause de la vitesse de vol et du vent qui nous fouette. Il nous faut tout de même bien accrocher nos calepins, sinon c’est la chute assurée pour eux. Mais finalement, en une bonne heure et demie, nous obtenons un schéma très grossier de l’île avec des annotations sur les différents types de zone. Le mien est vraiment peu lisible, mais celui de Noshiko fait très pro, avec même des indications de topographie pour se rendre compte à peu près des dénivelés, c’est vraiment assez impressionnant. (429 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• D2 : liste de courses chelou (sans doute celle de Lally)
• E3 : sérum M
• C'est parti pour la D3 siouplé !

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Nous faisons une grosse pause pour nous restaurer après avoir fini le schéma général de l’île d’Almia. Le restaurant de l’hôtel est toujours aussi bon que dans mon souvenir et il y a même quelques changements qui ont été apportés à la carte et qui me permettent d’essayer de nouveaux plats. Noshiko semble apprécier la nourriture, tout comme nos Pokémon qui sont dans la zone dédiés pour ceux qui ne sont pas trop imposants. Après quoi, nous décidons de faire la randonnée tout doucement jusqu’au plateau qui surplombe l’île, là où se trouve notamment le village autochtone, afin de faire une cartographie un peu plus précise des lieux et pour que Noshiko voient s’il y a des choses intéressantes sur lesquelles s’attarder. Après tout, je sais que l’architecture est assez typique d’ici, et ils ont aussi quelques monuments et bâtiments plus anciens qui ont résisté aux différentes tempêtes s’étant abattues sur l’île au fur et à mesure des décennies, voire des siècles. La brune saura peut-être quelques informations sur tout cela, ou au moins aura des idées à creuser pour plus tard.

Le chemin jusqu’en haut du plateau est un dénivelé assez raide, et nous y allons donc vraiment doucement, d’autant que nous avons mangé il n’y a pas si longtemps. De temps à autres, nous faisons une pause ou nous grimpons sur Proust qui marche à sa vitesse habituelle, c’est à dire lentement mais sûrement, et Noshiko en profite pour d’ores et déjà ajouter des précisions sur la zone de plage sur laquelle nous avons une vue assez plongeante à mesure que nous nous élevons. Je la vois également annoter sur le côté les différentes Pokémon sauvages que nous croisons, qu’il s’agisse des marins que nous avons aperçus lorsque nous étions encore sur le bateau ou ensuite sur le dos de Sedna, ou les Pokémon volants qui vont et viennent sur la plage, les cocotiers, et sur les plateaux plus haut. Bien sûr, il y a aussi les Pokémon terrestres qui vivent sur l’île, et j’imagine que c’est surtout ceux-ci auxquels elle s’intéresse.

En plus de la cartographie générale de l’île, l’éthologue fait des croquis des Pokémon eux-mêmes et de certaines scènes qui s’offrent à elle, et je dois dire qu’elle a un joli coup de crayon ! Je serais bien incapable de faire ça. Même à moitié aussi bien, ce serait beaucoup me demander. Cependant, Noshiko m’assure que ce n’est pas un talent, simplement du travail. Des heures et des heures passées au fur et à mesure des années à faire exactement ce même travail et à apprendre petit à petit comment trouver la bonne courbe, le bon appuie, comment rendre tel ou tel dessin plus authentique. Son exploration s’intéresse donc naturellement au lieu lui-même, avec sa flore, mais aussi à ce qui l’habite, humains comme Pokémon. Et concernant les espèces présentes, Noshiko qualifie une telle exploration de « zoologique », c’est-à-dire un intérêt porté aux populations présentes et à leur place dans la chaîne alimentaire et l’équilibre de la biodiversité locale. Il est parfois difficile d’explorer tous les recoins d’un endroit et d’en débusquer tous les Pokémon que d’autres sont parvenus à y observer. Néanmoins, avec une zone plus restreinte, par exemple ici, la plage, c’est possible. Et sur le long terme, en progressant zone par zone et en les quadrillant bien, les éthologues parviennent à obtenir une image et une idée beaucoup plus claires de l’endroit. La question des saisons se pose cependant, car certains Pokémon hibernent, ne sont visibles parfois que la nuit, ou qu’en hiver, et il y a bien sûr les courants de migration qui sont extrêmement importants, notamment pour les Pokémon volants et aquatiques, sans oublier la saison des amours qui varie du tout au tout en fonction de l’espèce. Techniquement, il faudrait donc être littéralement sur place tous les jours de toute l’année pour parvenir à véritablement finaliser l’exploration d’un lieu, afin d’en comprendre toutes les nuances. La floraison d’une espèce à un moment particulier pourrait par exemple attirer une espèce qui ne vient d’habitude jamais en ces lieux. Sans oublier l’impact humain lors de catastrophes ou de modifications significatives causées par l’homme. C’est bien pour ça que certains éthologues sont dépêchés sur place avec les rangers quand un des produits chimiques sont déversés quelque part ou qu’il y a une quelconque pollution anormale, ou un événement climatique inhabituel, afin d’en estimer et jauger les conséquences sur la faune et la flore. (746 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• D2 : liste de courses chelou (sans doute celle de Lally)
• E3 : sérum M
• Je finis mon trou en D3 siouplé !

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