Le village n’est pas très grand en soi, mais je me rends vite compte qu’il est très long à cartographier car Noshiko prend le temps d’indiquer les différentes rues et de faire la forme générale des bâtiments, uniquement pour pouvoir les compter à peu près. Après quoi, elle prend beaucoup plus de temps sur les endroits un peu emblématiques, comme le grand monument central du village qui est là depuis la fondation de celui-ci d’après les anciens. Et là encore, la brune prend son calepin pour carrément dessiner le monument lui-même. Peu à peu, je commence donc à comprendre à quoi ressemble une exploration typique d’un lieu, du moins pour quelqu’un comme Noshiko qui a l’attention du détail et veut tout bien faire. Sa cartographie générale est agrémentée de ces espèces de petits zooms sur des situations ou des endroits très précis, avec un maximum d’informations sur ceux-ci. Ces informations peuvent venir à la fois de son observation personnelle et de ses connaissances, ou des informations qu’elle glane auprès des locaux qui sont plus familiers avec l’environnement dans lequel ils vivent et ont donc souvent une perception différente du regard extérieur.

Évidemment, Noshiko ne se contente pas des dessins, et prend également des photos, qui ont le mérite d’être des copies conformes. Mais il y a un charme certain, un peu ancien, sans doute le côté fait main, à faire ses propres croquis, et je comprends qu’elle s’y attarde. Là encore, si elle voulait véritablement publier un article sur l’exploration du village autochtone d’Almia, il lui faudrait des jours entiers sur place pour rassembler le maximum d’informations sur sa fondation, ses mouvements de population, les grandes familles, la chronologie, les grands événements, notamment les catastrophes qu’ils ont subies en tant que village insulaire… Et puis il y aura tout le pan architectural du village lui-même avec différentes styles au fur et à mesure de leur développement, de leurs reconstructions, des obstacles naturels et de certains manques de ressources sur l’île… Autant de détails qu’il lui faudrait prendre en compte. Il faudrait aussi naturellement parler de l’interaction avec la faune et la flore sauvage comme les Pokémon qui se mêlent à la vie des villageois, sauvages et apprivoisés, et si le développement du village a eu un impact quantifiable ou non sur l’environnement et les comportements des dits Pokémon. C’est un panel incroyable de paramètres qu’il faut donc prendre en compte. Et ce pour chaque zone que l’on peut différencier d’une autre. J’ai hâte de voir ce qu’elle aura à dire sur la carrière aux Mélodelfe, car si je devais choisir une seule zone ici à explorer sur l’île d’Almia, ce serait celle-là. (447 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• D2 : liste de courses chelou (sans doute celle de Lally)
• E3 : sérum M
• D3 : CT éclat magique
• Je vais finir en D1 !

Merci

Le soir de notre premier jour sur l’île d’Almia, nous avons l’occasion de passer du temps avec Gisèle et son mari. Il nous faut pour cela attendre que le service du restaurant soit fermé, car la priorité va aux autres clients de l’hôtel évidemment. Après quoi, nous pouvons aller chez les deux propriétaires pour manger avec entre amis. Noshiko s’intègre très facilement à la conversation car ils partagent évidemment une passion commune pour l’île : la brune parce qu’elle veut en apprendre davantage sur son histoire et surtout révéler les secrets des différents points d’intérêt qu’elle a dénichés, et les deux autres car ils y vivent depuis toujours et ont décidé d’y fonder leur famille et d’en faire également leur gagne-pain. Le courant passe donc très bien et cela perdure le lendemain lors de la première leçon de spéléologie, en l’occurrence l’initiation avec les bons gestes à adopter et toutes les consignes de sécurité. Noshiko n’est pas une naturelle — je ne l’étais pas non plus au demeurant — mais étant des plus studieuses, elle écoute attentivement, elle met en pratique, corrige ce qui ne va pas quand on lui fait remarquer, et donc, fatalement, elle progresse rapidement même si elle ne semble pas extrêmement à l’aise dans l’exercice. Visiblement, elle préfère les espaces plus ouverts, et j’imagine qu’être spécialisée dans l’étude des ruines et vestiges antiques aide puisqu’elle n’est que dans de vastes espaces en règle général, les sites de fouille étant toujours dans de grandes plaines et, surtout, à ciel ouvert.

Les séances de spéléologie étant fatalement espacées les unes des autres car on ne pourrait que difficilement rester une journée entière sous terre, la fatigue étant assez intense pour l’organisme, nous intercalant d’autres explorations des parties de l’île que nous avons uniquement survolées. Nous faisons notamment une grande excursion dans la forêt très dense par endroits au point de faire penser à une jungle (mais moins pire que la jungle sombrefeuille d’Alola que j’ai de plus en plus en horreur à chaque fois que je repense à mes missions là-bas à suer et avoir l’impression d’étouffer au bout de trois secondes). Il s’agit surtout d’une forêt avec un écosystème vraiment vivant et riche : il n’y a qu’à voir le nombre d’espèces Pokémon que Noshiko recense en une seule session de quelques heures un matin. Elle n’a d’ailleurs pas le temps d’en croquer la moitié tant il y en a, donc nous nous contentons de photos pour la plupart. La forêt est aussi un environnement qui est resté relativement à l’abri de l’impact humain. Bien sûr les autochtones ont utilisé des arbres et continuent de le faire, mais certaines zones sont hors limite, et ils ont des bosquets où ils replantent systématiquement des arbres pour essayer de pérenniser un maximum cette ressource naturelle qui est par essence limitée sur une île aux dimensions finies.

Par endroits, il existe des sortes de petits autels dédiés aux gardiens de l’île. Ceux-ci ne sont plus vraiment utilisés d’après Gisèle, et Noshiko confirme en constatant leur état général un peu vétuste. Cependant, il est intéressant d’étudier ce qu’ils représentent, car si certains sont clairement dédiés à tel ou tel Pokémon, qu’il s’agisse de ceux des légendes ou non, d’autres arborent des dessins et représentations qui sont soit métaphoriques, soit inconnues pour nous. Le problème, c’est que dater ces autels est une mission bien compliquée, surtout sans aucun instrument spécifique sur place. Ceux en bois doivent avoir été soit extrêmement bien entretenus pendant des siècles, soit ils sont plus récents que les autres car leur état général est loin de celui auquel on s’atteindrait.

Mine de rien, ces quelques journées sont véritablement éreintantes, et nous avons du mal à enchaîner dès le troisième jour. Des activités aussi intenses que des explorations de plusieurs heures après avoir accompli des parcours de spéléologie… Nous avons besoin d’activités plus douces et relaxantes. C’est pourquoi nous allons faire du snorkeling parmi les récifs de coraux. Bien sûr, ce n’est pas comme faire une sieste non plus, mais c’est très doux, pas besoin d’efforts brusques, et la baignade a des bienfaits pour notre corps un peu douloureux après tous les efforts des autres jours. Quant à l’après-midi, ce sera simplement de la farniente pour vraiment se reposer cette fois-ci et recommencer les efforts demain avec de la nouvelle spéléo, dont des nouveaux parcours à mon niveau et un effort nivelé pour Noshiko, avant d’enchaîner avec la tant attendue visite de la carrière aux Mélodelfe. (750 mots)

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Fouilles :
• D4 : GM
• D2 : liste de courses chelou (sans doute celle de Lally)
• E3 : sérum M
• D3 : CT éclat magique
• On croise les doigts pour finir en beauté en D1 !

EDIT : ce sera la ct éboulement du coup, ce qui clôture ma session ! Merci

Merci