Le membre 'Eliott Terrebel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'[MOD] Fuite n°2' :

Maria fut la première à partir, drapée dans une dignité qui ne la reconnaissait qu’elle, tandis que Shankar lui lança un drôle de regard avant de partir lui aussi. Les deux étaient toujours fourrés ensemble, et si l’un disait du mal de l’autre, l’autre prendrait la mouche. Ils n’étaient pas mariés - et aux dernière nouvelles, ils ne sont pas amants - mais la révérence de Shankar à travers les mondes était quand même assez impressionnante. Naïve, dans l’esprit d’autres. Kaï fut le suivant, prétextant qu’il voulait prendre du temps pour lui avant de réfléchir à ce qu’il allait faire - après tout, si la mamie n’avait pas fermé la porte pour les aider, elle comptait bien prendre le temps de faire connaissance avec eux et aviser ensuite, il pouvait donc en déduire sans trop se planter qu’ils ne rentreraient pas de suite dans leur monde. La perspective de retourner dans les îles d’Alola et de pêcher lui donnait pas mal envie. Néanmoins, il n’avait pas trop apprécié le ton de la dame qui ne savait pas quelle tragédie ils avaient tous vécus. Il ne minimise pas son passage à l'hôpital, mais n'accepte qu’on minimise le leur en retour, arraché à leur royaume de naissance pour fuir dans une terre pas si hospitalière envers des étrangers.

Mark, Hinata étaient tous les deux rangés derrière Alicia, qui elle seule avait osé dire des choses, surtout en présence de Maria. Elle pouvait se le permettre car elle n’était pas ici la princesse héritière en discussion véhémente contre la reine du royaume. Et c’était aussi quelque chose qui venait d'avoir meurtri Maria, elle seule pouvant mesurer à quel point elle n’était les restes d’un vestige de ce qu’elle fut, et voyant son avenir à nouveau ballotté par les décisions d’autrui. Hinata, celle qui avait pris soin d’elle, eut un regard de réprimande. “Alice, faites attention à ce que vous dites !” Abigail fut assez surprise. Alice avait simplement exprimé son désir, et rien de plus. Pourquoi cette gamine devait-elle faire attention à ce qu’elle devait dire ? Elle avait bien dépassé la majorité, elle n’était pas une gamine. “Laissez-là respirer madame. Les vieux ne sont pas si sages devant la clairvoyance des jeunes. Je n’aurai pas du vous traiter de sectaire, c’était idiot de ma part” Hinata semblait être une bonne personne. Les personnes qui soignent les gens ont tous en eux cette étincelle de bonté qui faisait qu’ils faisaient leur métier. Même ce docteur Fibonacci. En tout cas, elle ne pouvait pas la mettre dans le même sac que Maria, elle semblait plus humaine déjà. Mark était toujours tendu, mais là où ce qu’elle avait dit à Hinata ne semblait pas l’avoir convaincu, le haut-commissaire semblait satisfait. “Je voulais au moins vous remercier pour avoir pris soin de moi tout à l’heure.” Hinata eut un reniflement dédaigneux. “Il était peut-être temps de le faire avant de commencer à déballer toutes vos leçons de morale. Si vous voulez vraiment nous connaître comme vous le dites, laissez vous au moins nous exprimer” Pour elle, il était normal qu’en présence de Maria, il fallait se taire et dire ce qu’elle avait à dire. Elle avait été la gouvernante attitrée d’Alice et donc habituée à tout ce qui tournait autour de la famille royale. Que Maria ait autorité sur elle lui semblait aussi naturel que quand le ciel se lève à l’est et se couche à l’ouest. De plus, Ils n’étaient pas que huit individus qui se sont retrouvés au hasard. Non, ils avaient tous une histoire tragique qu’ils partageaient, une douleur si vive que la seule personne qui pouvait les aider à panser avait commencé à les traiter de secte avec les Lucario. C’était mal parler de Dystopia, son monde à elle, qu’elle aimait et qu’elle voulait retrouver !. “Je vais rejoindre Kaï. Mais je vais être franche avec vous Madame Wickwood. Je ne vous trouve pas très agréable pour une personne du troisième âge” Et d’un pas raide, elle alla rejoindre Kaï qui était en train de se penser un peu plus loin sur l’étang autour du séquoia, se demandant certainement les poissons qui se trouvent dedans.

Mark eut une moue amusée. “J’avais déjà fait mon enquête sur vous, mais vous êtes encore plus incroyable que ce qu’on m’avait rapporté.” Qu’est-ce qui voulait lui ? L’homme au visage carré et dont la silhouette semblait avoir été découpée dans le roc avait dans ses yeux quelque chose de sombre et patibulaire. Abigail en fut presque gênée car il souriait un peu trop. Comme si tout ceci n’était pour lui qu’une vaste plaisanterie. “Mark Tyson, haut-commissaire du commissariat de Volucité. Ca fait du bien de respirer de la verdure au lieu de la pollution de la ville” Cet homme, qui faisait parti du groupe d'hurluberlus, était donc un agent haut gradé qui travaillait à Unys. Il avait bien un petit accent chantant mais elle décelait quelque chose en lui qui n’avait rien à voir avec l’ordre et la paix. Comme un loup déguisé dans un enclos de moutons. Elle en avait déjà vu des personnes comme ça dans le passé, avec les affaires de son mari. Les invitations dans leur manoir et sa paire d’yeux et son instinct pour savoir si le potentiel nouvel acheteur d’anciennes mines était véreux ou non. Ce n’était pas tout à fait ça, mais comme dans un problème de perspective, quelque chose sonnait faux dans son personnage.

Il eut d’ailleurs une remarque amusée envers Alice. “Hé, on dirait bien qu’elle a du nez pour se méfier de moi. Y’a que ta mère pour croire que tout a changé depuis qu’on est dans ce monde mais…” Il eut un sourire narquois envers Abigail, presque criminel. “... QU’on soit dans ce monde ou dans celui de Dystopia, les humains sont tous les mêmes et égaux. Moi j’ai bien aimé ce que vous avez dit, sachez-le. Enfin, je vous connaissais déjà, mais voir que vos informations se vérifient sur le terrain, c’est toujours un sentiment agréable” Mark sourit de plus belle et s’étira. Les situations malaisantes, il adorait cela.

( 1036 mots)

Modération :

Apparition d'un pokémon

Merci !

“Vous n’êtes pas une gentille dame, vous savez ?” La gamine était toujours là, avec son cran qui lui plaisait. Elle s’appelait Alice et elle avait dans son regard et sa langue quelque chose de très familier et hargneux qui tranchait avec son physique de gentille petite fille. Elle lui lançait un regard de défi. Du genre qu’elle ne pouvait pas dire l’inverse et qu’elle l’avait percée à jour. Nullement intimidée, Abigail eut enfin un sourire - sarcastique, mais un sourire ! - à l’encontre de cette ingénue. “Et toi tu sembles être une petite fille pas très gracieuse et mal élevée. Alors, qu’est-ce que tu réponds à cela ?” Alice faisait la dure, mais elle avait envie de rire. De son côté, Abigail l’observait avec un air de défi mêlé à une sorte de tendresse inédite qu’elle n’avait jamais ressenti avec aucune de ses filles. “Sorcière !” Pfff, si peu ? Elle n’allait pas se laisser démonter par ça. “Petite peste” “Vieille fougère” ect... Et les noms d’oiseaux continuaient de fuser, comme si tout cela n’était qu’une joute verbale amusante. Mark éclata de rire, Abigail lui coula un regard noir. Il n’y a qu’Alice qui avait le droit de rire de cette blague, personne d’autre. Mais cette volte-face et ce jeu nouveau qui se construisait entre elles deux lui plaisait, pour une raison qui échappait à la mamie.

Natch poussa un cri puissant alors que Sebastian et Nicki revenaient ensemble. Le majordome semblait toujours un peu confus, mais semblait plutôt content de voir son ancienne maîtresse debout, prenant appui sur sa canne. “Madame… Je n’aurai pas du…” Abigail lui intima de se taire. Sebastian avait fait beaucoup pour la ménager, et à vrai dire, il lui remerciait d’en avoir fait autant. De son côté, elle avait mis à dos plus de la moitié du groupe et gagné la possibilité d’insulter ouvertement une jeune fille qu’elle ne connaissait pas. Du bon travail en somme. “Je vais mieux Sebastian” C’était un mensonge, mais voir moins de gens et plus de gens sympathiques à ses yeux la mettait dans de meilleures dispositions. Et puis il y avait Natch à ses côtés et c’était comme si rien de plus dramatique que ces derniers mois ne pouvait à présent lui arriver.

“C’est une belle ruine cet endroit, vous ne manquez pas de goût mon cher Sebastian” Elle avait beau avoir des moments de folie, elle ne perdait pas de vue l’essentiel. Sebastian ne l’a pas emmené directement dans le manoir alors qu’il y avait assez d’espace sinon plus pour recevoir tout le monde. C’était comme s’il continuait de la protéger de ses détracteurs, et ce devait être à peu près la vérité, estimait-elle. “Pensez-vous qu’il soit possible de la rendre habitable ?” Être pris dans une spirale sans aucune prise, mais avec la personne avec qui elle avait le plus confiance avait quelque chose de grisant. C’était comme si quelque chose la poussait gentiment, à un rythme dont elle n’avait plus l’habitude et qui lui dégageait des horizons nouveaux. Ce séquoia immense avait, par ailleurs, quelque chose de très rassurant et reposant, comme si l’arbre, de toute sa hauteur, déversait dans ses branches un dôme protecteur et rassurant. “C’est la raison pour laquelle tout le monde a été convié ici. Il va également falloir trouver des personnes de confiance par la suite pour faire …” Il eut un regard envers Nicki, qui l'enjoint à continuer son propos. Nicki… Elle semblait être une personne intéressante, mais avec un quelque chose d'inquiétant. Le genre de femme qui a atteint un stade de liberté quasi ultime, qui ne passe pas son temps à justifier ses actions et qui est sûre de ce qu’elle fait. “Ce n’est pas vous mais moi qui rêve de créer une pension pour des pokémons. Mais je voulais surtout savoir si vous étiez prête à vous lancer dans ce projet avec moi, car il n’aura de sens que si je le fais devant vous. Avec vous.”

Abigail ferma les yeux et respira profondément. Elle le sentait au fond d’elle. Malgré ses douleurs, malgré sa fatigue physique et mentale, son coeur tressaillait de joie. Un vrai projet, à elle - à eux. Pas de rôle à jouer, juste le plaisir d’aider un ami. Il avait tellement fait pour elle, pourquoi ne ferait-elle pas de même pour lui ? Cet homme la rendait folle, c’était comme s’il savait exactement où se trouvait ses manettes pour l’animer et la laisser déverser le meilleur d’elle. Ouvrant ses yeux, elle eut un sourire. Sincère. “Bien sûr Sebastian. Mais qu’on soit bien d’accord : si vous faites cela, je vais être obligée de vous licencier de votre contrat avec notre famille. Il n’y aura plus d’occasion pour vous de revenir à notre service. Est-ce bien là ce que vous voulez ?”

Sebastian mit un genou à terre et s’inclina. Nicki siffla d’étonnement devant une telle marque de révérence envers la dame, Mark fut à nouveau très amusé par la situation. “Ce fut un honneur d’avoir été à vos ordres et je vous en remercie. Mais je me dois d’aller de l’avant” Et moi aussi, songea Abigail. Ils s’étaient tous les deux perdus dans le jeu des apparences, et voilà qu’ils avaient tous les deux de quoi repartir d’un bon pied. Après quasiment les ¾ de la vie passée. Qui a dit qu’il y avait une date limite pour les personnes âgées de se lancer dans des projets passionnants ? “Vive les non-associés !” minauda Mark. Alice les félicita, comme si elle avait tout de suite capté le sens premier et le sens caché de toutes ces paroles.

(960 mots)

TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2 1
POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE : Corboss (17 -> 18)

Le membre 'Abigail Wickwood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'[MOD] Fuite n°1' :

Maria n’avait pas dans l’idée de rester longtemps au sein de cette vieille ruine. Il faut dire que le discours de la dernière fois l’avait tellement secouée - rares sont les personnes qui ont le cran de lui afficher ses quatre vérités - qu’elle n’avait plus envie de rester sur place. Officiellement, elle leur expliqua qu’à cause de son nouveau métier de professeur d’histoire à Paldéa dans l’université orange qu’elle n’avait plus la possibilité de s’absenter longtemps : les fouilles opportunes à Galar, avec l’obligation de faire un rapport sur son excursion solitaire, faisait qu’elle n’avait pas beaucoup de marche de manœuvre. Et, à vrai dire, elle n’avait pas envie d’en trouver tant la vue de cette mamie l’horripilait. De son côté, Abigail n’en avait rien à foutre d’elle, ancienne reine ou non. Sebastian, avec le tact et la diplomatie qui l’habitait, lui avait expliqué qui elle était et ce qu’elle représentait. Elle lui tendit toutefois une petite perche, cordiale. “Quand tout cet endroit sera remis à neuf, j’espère pouvoir compter sur votre venue pour que nous puissions continuer la conversation que nous avons eue” Abigail n’était pas sotte non plus : Maria n’avait aucun plaisir à dépendre d’une autre femme et si la mamie pouvait se montrer machiavélique avec les gens qu’elle n’aimait pas, au moins par respect pour Sebastian, elle ne lui couperait pas la possibilité de converser avec elle. Elle espérait, en revanche, qu’elle méditerait un peu sur ses actes et qu’elle avancerait de son côté…

Une chose particulière, qui illustration bien le malaise dans le groupe : lorsqu’elle partit avec son laquais - Shankar passait son temps à ses côtés et on aurait dit que ce type n’avait pas plus de personnalité qu’aux travers des décisions de sa reine, ce qui était vraiment triste pour le coup - elle sentit que tout le monde était un peu plus léger. Ils avaient, à part peut-être Nicki, peur d’elle et de ce qu’elle pouvait décider. Abigail se sentait obligée de les prendre sous son aile et de faire en sorte de rééquilibrer les balances. Peut-être qu’ils étaient plus ou moins aux ordres de cette dame autrefois. Mais devaient-ils continuer à vivre dans leur déférence ? Le respect devait intervenir dans cette situation collective, mais elle soupçonnait également que la dualité entre ce qu’ils étaient et ce qu’ils sont actuellement les troublaient beaucoup. Et, vraisemblablement, ils n’en étaient pas tous au même stade à ce sujet.

Il n’y a qu’à voir Sebastian et la façon dont il s’épanouissait au fur et à mesure que le projet se mettait petit à petit en place. Elle ne l’avait jamai vu comme ça, on aurait dit qu’il était transfiguré. Il avait des idées assez incroyables et souvent, il venait la voir pour lui parler de tel aménagement, de telle zone… Ce qui l’impressionnait le plus était le puits de science qu’il était concernant les pokémons. La mamie savait qu’il s’y connaissait en pokémons, mais c’était affolant de voir à quel point il avait autant étudié dessus. “Vous savez, j’ai lu quelques livres dessus quand j’avais le temps libre…” Elle en était presque mal à l’aise de le voir aussi bien dans sa peau et enjoué de planifier tout un tas de choses, de se projeter au point qu’il arrivait à tous à faire communiquer son rêve de pension, comme si toutes ces années à être à son service (et donc également à veiller sur elle) avait enterré ce rêve en lui. Il aurait pu passer à côté de sa vie, à force de rester à faire toutes ses facéties. Mais bon, qui aime bien châtie bien et malgré que son statut avait bel et bien changé et qu’il n’était plus sous ses ordres, Abigail continuait à lui lancer des piques, même si, pour du coup, elle l’associait dans ses crimes pour dérider un peu Hinata, qui ne l’aimait franchement pas.

Il faut dire qu’elle n’avait pas été super sympa avec eux, et si Hinata restait surtout par rapport avec Alice, Kaï en revanche s’est un peu mis en retrait et continuait d’être poli et serviable, mais ne cherchait plus à s’investir dans ce qu’il faisait. Il était comme détaché, souvent le regard perdu au loin et il semblait beaucoup réfléchir. Sebastian lui disait qu’il était un philosophe autrefois, et qu’il dispensait des sermons sur tout un tas de choses. Le déracinement devait être beaucoup plus important pour lui. Comme pour Maria, les gens l’écoutaient dans son monde. Là, il n’était plus qu’un pêcheur qui vendait son poisson au marché flottant. Elle n’avait, à vrai dire, aucune idée du type de vie qu’il avait et elle s’imaginait bien que ce ne devait pas être facile. Hinata, de son côté, dirigeait un groupe d’archéologues qui officiait sur Kantô et Johto. Comme elle ne savait pas le temps que cela prendrait cette opération sauvetage, elle avait posé tous ses congés - soit l’équivalent de 3 semaines. Et on voyait qu’elle regrettait un peu d’en avoir autant posé. Elle devait s’être imaginée que cette Madame Wickwood serait plus gentille et compréhensive.

Nicki fut la troisième à partir. Et, à part Sebastian et un peu Kaï, personne ne s’occupait vraiment d’elle. Elle avait aidé un peu à déblayer le plus gros d’un des anciens dortoirs avec sa Gardevoir et non pas le Lucario - une délicatesse qu’avait bien apprécié Abigail, surtout que le pokémon semblait aussi élégant que puissant. C’était assez impressionnant de voir la Gardevoir manipuler les pouvoirs psy. Dans son esprit brumeux, Abigail cherchait les gens qui tenaient les blocs de pierre avec des fils invisibles et qui pouvaient ainsi donner une raison suffisante à ce tour de sorcellerie. “Vous avez un beau projet tous les deux, je vous souhaite le meilleur pour la suite.” Elle se tourna ensuite vers le reste de la bande. “Prenez soin de vous. Si vous avez besoin je suis là. Mark, ce fut un plaisir de te revoir.” Elle en profita pour planter son regard dans les prunelles noires de Mark qui se raidit. Avant de lâcher un petit sourire énigmatique. Peu de temps plus tard, elle prit le bras de sa Gardevoir, qui la téléporta à un endroit inconnu de tous.

“Et la voilà encore partie… J’en connais un qui va me passer un savon pour ne pas l’avoir arrêtée…”

(1052 mots)

Modération

Apparition d'un pokémon

Merci !

Sebastian fit volte-face et regardait avec étonnement Mark, qui semblait plutôt fier de son coup. “Elle ne t’a rien dit ? Remarque, c’est peut-être normal. Nicki a un mandat d’arrêt international sur sa tête.” Abigail eut un haussement de sourcil qui lui donnait une tête encore plus affreuse. Elle semblait pourtant gentille cette femme quoiqu’un peu effacée. Elle, une criminelle ? Cela semblait complètement aberrant. Pourtant, cela semblait bien être le cas : elle faisait partie d’un groupe d’activistes terroristes associée à la team Galaxie sous le commandement de Saturne et qui chercherait à nouveau à mettre la main sur les pokémons mythologiques du temps et de l’espace. La mamie n’était pas croyante pour un sous, alors tout ce qui touchait de près ou de loin aux contes et légendes n’avait autant de valeur que les vieilles nouvelles à peine réchauffées de son amie Coupe-Racine qui n’arrivait pas à faire la différence entre un thé de mauvaise qualité d’un thé rare. Ah ! Si elle avait une idée de ce dans quoi elle était à présent impliquée…

“Beaucoup d’agents sont impliqués dans cette recherche. Y compris tu-sais-qui Sebastian. Il est déjà entré en contact avec moi également et il sait que j’ai un lien avec elle.” L’ex-majordome savait très bien de qui il parlait. L’agent qui fouillait dans leurs affaires, sans trop savoir dans quoi il s’embarquait, mais qui flairait les affaires louches. Il avait réussi à avoir un contact avec deux des membres de ce cercle, ce qui en soi était déjà beaucoup trop. Mais, en même temps, si son objectif était de mettre la main sur Nicki et de l’envoyer dans la prison hautement sécurisée de la Mirabella, tout cela se tenait. Pour les deux hommes, il n’y avait pas du tout de jugement de leur part : il faisait son job et il avait dû sentir que l’un ou l’autre ne la vendrait pas pour des raisons personnelles. “Ce gamin… C’est quand même une sacrée pointure Sebastian. Je ne pense pas que tu arriveras à le battre, il a l’air d’être un dresseur expérimenté. Et tenace.”

Abigail comprit alors de qui ils parlaient. Il s’agissait de ce gamin aux yeux bleus autour duquel les ténèbres semblaient toujours s’agiter avec ce monstrueux spectre qui vous transperce de son regard. Il devait à l’origine prendre soin d’elle et, en échange, donner des informations sur ce qu’elle savait ou pouvait apprendre de lui et de tout autre personne en contact avec lui. Il lui avait également dit qu’il ne savait pas jusqu’à quel point cette personne pouvait s’avérer dangereuse. Elle comprenait à présent : si c’était une amie à elle, Abigail savait pertinemment qu’il ne la vendrait pour rien au monde. Si elle ne pouvait se défaire de cet espèce de côté secte qui régnait au sein de ce cercle, elle trouvait en revanche que cette femme n’était clairement pas la plus dangereuse : Maria, oui, avec cette façon qu’elle avait de prendre des décisions pour les autres.

Devait-elle en parler ? Si elle connaissait bien Sebastian et envers qui elle avait une assez bonne confiance en lui, il y avait trop de gens autour d’elle dont elle ne connaissait pas le passif ou les intentions. Elle préféra garder pour elle cette information, tout en gardant à l’esprit qu’actuellement, il était impossible pour l’agent de retracer sa position vu où ils se trouvaient : au milieu des terres sauvages, dans un endroit abandonné. Comment faire pour arriver à le contacter discrètement alors qu’elle était sensée avoir disparu de la circulation ? “Je suis étonné que tu n’ais rien fait contre elle quand même” Sebastian était quelque peu tendu. C’est là que la vérité lui est apparue : se connaissaient-ils vraiment ? Ou bien avaient-ils tous des objectifs différents ? Elle avait l’impression que la deuxième option était la bonne… Mark eut un de ces sourires ironiques, alors qu’il se rappelait certainement de ce par quoi il était passé pour en arriver là où il en était : une personne respectable, qui faisait régner la justice en ce monde. Tout le contraire de ce qu’il avait été autrefois. “On va dire que c’est un petit code d’honneur entre criminels affiliés. Un peu comme la poêle qui se moque du derrière du chaudron, je ne me sens pas légitime de lui mettre les menottes, surtout après ce que j’ai fais autrefois.”

Le sang d’Abigail se glaça. Mais qu’est-ce qu’elle devait comprendre là ? Mark avait apparemment commis un crime autrefois et… Comment cela se faisait-il qu’il ait pu devenir un agent aussi réputé ? Elle le regardait, interdite. Et il avait du comprendre son regard, puisqu’il haussa des épaules, ne sachant pas quoi redire à sa morale bancale. La messe avait été faite, non ? Et puis, ne voulait-elle pas savoir qui ils étaient ? Ils servaient les infos croustillantes sur un plateau d'argent là...

(807 mots)

Modération :

Hii, ce pokémon va tellement bien aller à Abi, merci beaucoup à la fée magique !

BALL UTILISÉE : Pokéball
VOTRE PLPF : 36 (Salarsen)
NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE : 0
MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER : //
POKEMON GAGNANT L'XP : Corboss (18 -> 19)

Ils étaient en train de désherber autour du lac qui entourait le séquoia. Mark et Sebastian étaient en train de travailler avec Kaï à la rénovation des murs de l’enceinte principale (encore que, pour le pêcheur philosophe, il n’était utile que par ses propres pokémons, dont un Shaofouine qui avait une fière allure avec sa longue allonge de pied et sa grande souplesse). Cette fois-ci, Alice et Hinata étaient avec Abigail en train d’essayer de dégager des mauvaises herbes autour de ce qui sera la place centrale : et il y avait un taf monstre à faire, entre les orties, les ronces folles et les vivaces envahissantes qui donnaient un méli-mélo très inesthétique pour quiconque venait par ici en visite. Et, pour y être resté à présent quelques jours, à part un ou deux pokémons sauvages curieux, personne ne venait les embêter dans leurs ruines. Avant de faire son opération d’extraction de mamie, Sebastian avait pris soin d’assurer au moins un siège d’un mois dans les lieux, que ce soit en termes de nourriture ou bien pour du matériel utilitaire de base comme des outils de construction ou d’entretien des espaces verts. C’est dans ces moments là qu’Abigail comprenait pourquoi il avait mis autant de temps et à quel point il avait organisé la chose, jusqu’à trouver la planque idéale pour la cacher aux yeux des autres et se laisser assez de temps pour réfléchir à quoi faire à la suite. Tout n’était pas parfait, évidemment, mais malgré ces conditions spartiates, ils n’avaient pas besoin de beaucoup plus de choses pour vivre décemment - même si son petit confort de manoir lui manquait beaucoup, mais elle devait mettre une croix dessus.

Car oui, au lieu d’être portée disparue, il semblerait qu’elle ait été considérée comme décédée. Rien que ça et la nouvelle, une fois apprise, l’avait fait entrer dans une hystérie rare. Il était à présent évident que sa disparition allait faire revenir en surface Layna et son appétit féroce pour l’argent de l’héritage. Elle avait divisé en trois les finances de la Wickwood Company, en prenant soin de laisser des biens uniquement matériels pour ses deux filles. Comment allaient-elles gérer la suite ? Elle aurait aimé être une souris et voir les discussions enflammées que cela avait indubitablement provoqué dans la fratrie, d’autant plus qu’Arthur n’allait pas être en mesure de donner sa voix au chapitre. L’envie de jouer les mères fantômes lui avait bien traversée l’esprit - histoire de lui faire peur - mais Sebastian pensait que cela risquait de jouer contre elle quand toutes les preuves seraient réunies pour un procès.

Un procès ! Pour complot familial avec tentative d’assassinat avec prémiditation. En tant que mère, l’idée même la mortifiait alors qu’elle entendait de la bouche de Sebastian ces chefs d’accusation. Mais le souvenir de tout ce qu’elle avait subi ces derniers mois n’arrivait à faire naître en elle un quelconque sentiment de pitié. On dit souvent que l’argent révèle la nature profonde des gens, le constat est ici sans appel. En outre, elle estimait que le meilleur moment pour agir serait de venir en catimini à la réunion d’héritage des enfants. Elle connaissait bien le notaire pour avoir passé de longs entretiens à préparer ses obsèques. Elle était curieuse de savoir ce qu’il avait à raconter à propos de cet héritage d’ailleurs, mais si et seulement si, il n’était pas dans le coup. Abigail ne pouvait plus faire confiance à qui que ce soit qu’elle connaissait.

Enfin, il y avait ces deux personnes qui l’aidaient diligemment à faire une tâche ingrate. Si cela ne semblait pas particulièrement déranger Alice (même si cela se voyait bien qu’elle n’avait pas l’habitude de faire ça, se plaignant souvent de mal de dos), elle était plus embêtée envers Hinata. Elle devait avoir dans la quarantaine et au delà de l’inimitié qui existait entre elles, elle trouvait le job bien trop ingrat pour elle. “Hinata, voudriez-vous vous arrêter quelques instants s’il vous plaît ?” Abigail lui indiquait un banc de fortune un peu plus loin, où le ciel était recouvert par les feuilles du sequoia, comme une coupe végétale protectrice. Malgré le soleil, il f.aisait plutôt bon avec cette petite brise de vent, l’ombre était profitable. Haussant les sourcils, la quadragénaire haussa les sourcils avant de jeter sur le côté une mauvaise herbe et de la rejoindre.

(726 mots)

Modération :

BALL UTILISÉE : Pokéball
VOTRE PLPF : 36 (Salarsen)
NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE : 1
MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER : //
POKEMON GAGNANT L'XP : Corboss (18 -> 19)

Merci à vous !

(Depuis le 30 août, le thé est bien froid jpp xD)

Hinata a toujours gardé un air méfiant depuis leur dernière altercation, pour autant, des deux, cela devait être Abigail qui se sentait la plus honteuse des deux. Quand bien même elle savait qu’elle n’avait pas exagéré ses sentiments forts de confusion et de contrariété, le déclic chez elle fut quand elle vit qu’elle était morte dans le journal. Si effectivement il y avait complot familial, savoir que ses deux filles lui ont porté un tel coût d’estoc en voulant la mettre sous terre avant l’heure l’avait beaucoup fait réfléchir sur le rôle qu’avait joué les amis de Sebastian. Et à ce titre, quand bien même elle n’avait toujours rien demandé, il est fort probable qu’ils lui aient réellement sauvé la vie ce jour-là. “Vous êtes encore là alors que j’ai été ingrate avec vous. J’imagine que toutes vos histoires ne sont pas aussi farfelues que ce que mes filles ont essayé de faire avec moi. A mon âge, je pensais avoir tout vu et tout expérimenté mais il faut croire que non. Et je suis fatiguée, Hinata”

Il était rare qu’Abigail fasse preuve d’autant de sincérité dans ses paroles, de même qu’elle parle aussi longtemps. Elle restait une femme noble qui aimait économiser ses mots et se montrer féroce aux yeux des autres. Pourtant, il ne fallait pas être fin psychologue pour voir que Madame Wickwood faisait vraiment son âge sinon plus. La succession de nuits blanches et de soucis, même en présence d’un majordome plus que protecteur et bienveillant, demandait de puiser en elle une énergie qu’elle n’avait pas. Au point qu’elle s’excuse presque de ses propres torts, ce qui n’arrive jamais. Hinata, qui avait un bon fond, essaya de la rassurer. “Vous devriez nous laisser faire, Alice et moi.” Elle eut un sourire envers cette vieille dame qu’elle ne connaissait pas, qu'elle haït également. Et même si des excuses n’avaient pas été directement formulées de la part d’Abigail, elle fut restée pas mal de temps dans les parages pour se rendre compte que les choses étaient assez horribles pour ne pas souffrir de comparaison avec la propre histoire insolite des huit. Chacun est sur les nerfs.

Pour autant, Abigail n’avait pas envie de couper court à la conversion, bien au contraire. Le sourire compatissant d’Hinata a permis de débloquer dans le cœur de pierre de la mamie un semblant de battement, qui se traduisait en un léger trémolo dans sa voix. “Parlez-moi de vous Hinata.” Et dans son esprit, cela sonnait comme “Reprenons depuis le début, je vous fais confiance pour la suite”. Elle expliqua succinctement ce qu’elle faisait avant de venir dans ce monde et se répandit plus dans les détails sur ce qu’elle faisait ici. Elle travaillait dans une équipe de recherche en paléontologie en lien direct avec le musée d’Argenta où sont exposés des fossiles de tous horizons. Elle lui expliqua qu’elle espérait ainsi accéder à des bases de recherches spécifiques pour trouver où réside le pokémon légendaire Hoopa de ce monde, qui lui seul a la capacité de créer des portails entre les mondes. Mais que, pour l’instant, rien n’a pu être découvert sur le terrain. “J’espère trouver un jour une anomalie qui puisse me permettre de retrouver sa trace. Ma zone d’action se trouve sur les régions de Kantô et Johto, mais on essaie tous de le retrouver. Même elle…” Par elle, Hinata devait certainement parler de ce que faisait Nicki. Il y avait des zones d’ombres dans les relations de ce groupe de 8 personnes, et cela lui donnait l’impression que chacun ne suivait pas les mêmes objectifs. Abigail avait encore un peu de mal à comprendre cette histoire, pour autant, elle ne pouvait nier qu’elle donnait de sa personne dans ce projet de réhabilitation de ce domaine pour en faire une pension. Et s’il y avait une chose que la vie lui avait appris, c’était que personne ne faisait une action de manière désintéressée.

Il devait y avoir du vrai dans tout ce qu’elle racontait. Et une autre triste vérité émanait aussi de son discours. “Hinata… Est-ce que vous avez quelqu’un dans votre vie ?” Abigail ou l’art de poser une question qui n’en était pas une, avec une autre question cachée. En vérité, peu lui importait la réponse, elle s’inquiétait surtout de savoir si sa dévotion pour la cause du groupe prenait le cas sur l’ensemble du reste de sa vie. Qui, à ce qu’elle en comprenait, se résumait à un néant intersidéral. Elle eut envie de l’enlacer tant sa question avait troublé Hinata.

D’où l’intérêt de connaître les gens. Car, si elle avait de base un très mauvais discours avec le quidam du peuple, ce discours changeait du tout au tout quand elle était en mesure d’apprécier quelqu’un. Les amis de Sebastian sont ses amis et le petit plus d’Hinata ? Elle aurait pu être sa propre fille. Et si elle a commis des choses répréhensibles avec les siennes, la mamie se disait que si elle pouvait, avec son influence et son expérience, sauver une âme perdue, qu’elle aurait fait une bonne action.

Il lui fallait donc un mari. Chouette

(863 mots)

Modération :

Insertion oeuf Germéclat S

BALL UTILISÉE : Pokéball (4 -> 3)
VOTRE PLPF : 45 (Salarsen)
NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE : 2
MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER : //
POKEMON GAGNANT L'XP : Corboss (18 -> 19)

Merci à vous !

Quelques temps plus tard, après de longues journées de rénovation

Bon ce n'était pas le grand luxe, mais Sebastian et Abigail pouvaient enfin dormir chacun dans sa chambre. L'ensemble était sommaire et les commodités de base manquaient, mais ils pouvaient vivre un peu mieux ici. Malgré son aîr complètement farfelu, Kaï avait su donner de son temps et se sa personne pour faire en sorte que tout soit d'aplomb pour la mamie et qu'elle ne manque vraiment de rien. Bien sûr, il n'y avait pas d'électricité, certaines parties de ce lieu d'exception menaçaient de s'écrouler et de réduire à néant l'ensemble des travaux effectués mais entre les deux chambres (pour l'instant partagée par les filles d'un côté et les garçons de l'autre), cela ressemblait à un campement de fortune comme s'ils étaient de grands adolescents. Et malgré les vieilles douleurs et sa fatigue de 40 ans dans une cage dorée à se faire servir plutôt qu'à faire tout par elle-même, une certaine forme de satisfaction se décantait de son humeur scabreuse du début : car ces gens mystérieux semblaient bien tous sincères dans leur volonté de lui venir en aide – même si elle convenait bien qu'elle devrait, à un moment ou un autre, rendre la pareille, mais elle n'avait aucune idée de comment elle allait faire – et elle avait développé un lien particulier avec Hinata et Alice. Pour ces deux femmes, qui auraient pu être sa fille et sa petite-fille d'adoption, elle comptait bien, une fois remise dans une situation stable, s'immiscer avec amour dans leur vie et les réparer de l'intérieur.

Elle le sut lorsque finalement Hinata avait dû partir à son tour puisque son congé exceptionnel arrivait à sa fin. Cela lui fit un pincement au cœur, un pincement qu'elle ne pensait pas ressentir de cette façon là. Pas comme ça. Et, dans son for intérieur, elle eut encore plus mal quand elle se rendit compte qu'elle n'éprouvait pas du tout la même chose pour ses propres filles. Hinata de son côté continuait à se méfier de la grand-mère, aussi quand elle lui promit de venir la voir à l'étranger une fois que sa situation redeviendra stable, elle en rit ouvertement et lui lança qu'elle devrait « se trouver un mari plutôt que de chercher à la marier ». Tout le monde éclata de rire, et elle même dut reconnaître que la blague était bonne.

Kaï fut le suivant et cet homme, un peu étrange et toujours en périphérie du groupe, semblait comme dans son monde. Il avait pris le temps de terminer les derniers travaux de réaffection pour s'assurer que l'eau venait bien jusque dans le corps de l'ancien orphelinat – la structure était sommaire, mais suffisant pour qu'il y ait une arrivée et qu'ils puissent se débrouiller ensuite. Il leur avait dit qu'il n'aimait pas beaucoup l'air qui régnait dans Galar, comme si quelque chose n'empêchait de pleinement profiter de cette expérience. Sebastian et Alice lui expliquèrent alors qu'il avait un manque manifeste de la mer – dans le royaume d'où il venait, il venait d'un petit port de pêche et il avait toujours eu cette passion dans le sang depuis tout petit.

Bref, de neuf ils n'étaient plus de trois. Alice effectuait son doctorat dans Galar, et même si elle risquait d'avoir quelques difficultés à justifier son absence prolongée face à son chef de thèse, elle avait assez bien travaillé pour se permettre de prendre une pause non réglementaire. Un peu à la manière d'Hinata, elle saurait dit quelque chose pour que cela ne passe pas pour de la désertion de poste. Et puis, il faut dire que le projet d'Abigil et de Sebastian l'intriguait énormément. C'est finalement à ce sujet qu'ils se sont retrouvés ensemble un jour. Elle avait d'ailleurs staté que ce serait demain qu'elle repartirait. Le Salarsen et le Corboss étaient avec eux et les entouraient, tout comme le Lucario d'Alice et la Wimessir de Sebastian.

« Vous êtes sûr que vous pouvez vous lancer là-dedans ? Je veux dire... T'es un peu vieille Abigail, et Sebastian n'est pas tout jeune non plus. Les éleveurs sont plutôt jeunes en général, parce que cela demande beaucoup d'énergie. Mais en même temps, avoir autant de pokémons autour de soi, cela doit être une expérience assez incroyable...
- Et ça va rapporter ma chère, car nous sommes deux et nous savons ce que nous devons faire. On en a déjà parlé et le projet devrait tenir la route, autant pour l'élevage que pour le procès qui suivra »

Alice eut un air étonné. Il y avait au milieu de tout cela une histoire familiale qui avait obligé Sebastian de convoquer les huit pour venir sauver la vieille dame acariâtre et la cacher pour l'instant aux yeux du monde et surtout de ses assassins de filles, le temps qu'elle se remette.

« Le procès ?
- Oui, Abigail ne pourra réellement vous aider que si elle réussi à y voir plus clair dans ce qui lui est arrivé. Le procès sera médiatisé, les enjeux seront vraiment importants. Et il lui faudra l'opinion publique avec elle pour influencer le jury et le juge. Car... Pour l'instant, elle a le passif de son beau-frère qui a 100% de chances de le lui faire perdre »


Modération :

Utilisation d'un miel (type Normal) (1 -> 0)

Apparition d'un pokémon

Merci !