Dans l'immédiat, c'est plutôt Billy qui a la côte. C'est déjà ça sur le bon plateau de la balance. Cependant, j'ai l'impression que nos hôtes nous considèrent comme un couple. Billy n'avait pourtant pas dit quoi que ce soit pour encourager cette image. Je trouve même au contraire qu'il avait été très clair sur ce que nous sommes ou ne sommes pas. Mais il faut croire qu'il est plus intéressant pour la plupart des gens d'imaginer des détails croustillants, bien que créés de toutes pièces. Aucun de nous deux ne prend pas parole pour les détromper. Je suppose qu'il est de mon avis. Ce n'est sans doute pas important pour eux, mais nous, on sait. Enfin je crois savoir. Il faudrait qu'on en parle, mais ce n'est pas le moment. J'espère pouvoir écarter le doute rapidement. Je ne veux pas qu'on se fasse du mal d'une manière ou d'une autre. Mais pour Alban et Mr. Bryan, qu'est-ce que cela pourrait changer pour eux ? Ça ne pourrait apporter que du mal de me placer en opposition avec celui qui est parvenu à leur retourner le regard en notre faveur.

- Est-ce qu'il y a un endroit plus agréable où vivre qu'à la campagne ? J'ai vraiment eu un coup de foudre pour Guthbord quand je l'ai découverte. Il flotte ici une atmosphère…
- Apaisante, oui.

Mr. Bryan retourna à sa boisson, qu'Alban a fraîchement re-remplie. Toute animosité avait disparu. Puis il se leva brusquement, les membres raides mais prêt à l'action.

- Bon, ce n'est pas tout ça mais je suis attendu. A plus tard.
- Goodbye My Bryan !

Je le salue aussi chaleureusement que j'en suis capable, la politesse ayant eu l'effet d'une pierre lancée dans l'eau. Je comprends son raisonnement, bien que je ne l'approuve pas. Maîtriser ses mots ne signifie pas pour autant mettre de la distance avec les autres, se placer comme quelqu'un de supérieur. C'est juste… C'est juste une forme de respect élémentaire. Au contraire, je ne voudrais pas négliger la valeur des autres. Mais il est vrai que mes habitudes me placent en citadine. Pour ceux qui considèrent la ville comme l'ennemi à abattre, je ne suis pas dans le bon camp, c'est certain.

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Entraînement : Scalpion niv. 37 (2), Carapagos niv. 33 (0), Nénupiot S niv. 35 (1)

Billy se tourna vers le barman, le doigt en l'air, prêt à dire quelque chose, puis se ravise, avant de se lancer.

- Et donc, Mister… ?
- Whitaker, mais ne vous gênez pas. Appelez-moi Alban comme tout le monde.
- Très bien, merci. Vous vivez ici depuis longtemps, Alban ?
- Ah ça oui ! Mes parents vivaient ici et mes grand-parents avant eux. Je ne suis jamais parti de Guthbord, jamais ! Bon, mon frère a bien quitté la région, ce traître, mais toute ma famille est dans le coin.

Malgré les mots, il ne semblait pas avoir de ressentiment. Je ne connaîtrai jamais le lien qu'on peut avoir avec un frère ou une sœur. Je sais que je n'ai jamais été désiré et mes parents n'ont jamais essayé d'avoir un autre enfant. Et à leur âge, même s'ils changeaient d'avis, la nature ne leur faciliterait pas les choses. Alors peut-être que l'amour entre deux frères était plus fort que les convictions. C'était très probablement le cas pour certains et moins pour d'autres. Mais je me demande aussi s'il ne faisait pas mine de rejoindre les opinions du doyens pour ne pas le froisser. Il n'y a pas de mal à ça, bien sûr. Je le ferais, moi aussi, si c'était nécessaire à mon intégration. En fonction des sujets, je ne renierai pas mes principes mais je ne m'affirmerai pas toujours sur des choses moins importantes à mes yeux. Il n'empêche que j'ai de sérieux doutes sur sa sincérité. Il a l'air gentil, c'est vrai. Aimable, souriant, positif… En apparence, il me ressemble un peu. Mais on ne peut pas juger des motivations de quelqu'un uniquement sur ce que l'on voit. Je pense même qu'on ne peut jamais en être certain, même pour les siennes. Enfin… C'est tout à fait possible qu'il agisse ainsi juste pour ses clients. Je préfère rester méfiante. Se tromper sur les gens peut s'avérer terrible. A la fois la confiance brisée, plus tranchante que des morceaux de verre, et les conséquences concrètes qui peuvent en suivre. Je n'ai pas envie que, d'une manière ou d'une autre, il sabote mes tentatives d'intégration. Ce n'est pas parce que je ne connais encore personne que je vais me rapprocher du premier individu que je rencontre.

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Entraînement : Scalpion niv. 38 (0), Carapagos niv. 33 (1), Nénupiot S niv. 35 (2) [Rotation D]

Alors je reste méfiante. Je réfléchis avant de prononcer quoi que ce soit. Je ne dois rien lancer qui me retombe dessus par la suite.

- Ce doit être un rêve de grandir ici.
- En tout cas, pour moi, ça l'a été. Et j'espère que ça le sera pour vous également. Ici, les gens se parlent, les gens s'écoutent. C'est pour ça que j'aime mon métier.
- Je vois ce que vous voulez dire. Ici, on prend le temps. Je l'ai tout de suite remarqué, c'est agréable.
- Oh que oui. Il y a toujours des périodes où la tension est un peu plus présente, bien sûr. Mais en général, un bon repas suffit à remettre tout le monde d'accord.
- C'est une belle profession. Un vrai marchand de bonheur et de convivialité.
- Eh bien, nous sommes on ne peut plus d'accord là-dessus. C'est exactement ma vision des choses. Et vous, une marchande de santé si j'ai bien compris ?

Je sens Billy m'observer, en retrait. Je remarque tout de suite le petit sourire satisfait qu'il porte aux lèvres, ainsi que son verre presque vide. Il ne devait attendre que ça, que je commence à prendre ma place par moi-même. Il avait bien aidé en entamant la discussion, mais il ne restera pas ensuite. Désormais que la glace est brisée, je suis certaine que je m'en sortirai. Méfiance toujours, mais j'ai de la ressource. Je saurais rebondir et me rattraper en cas de coup dûr. Et puis, j'aurais Lux à mes côtés également. Je ne serai pas seule, quoi qu'il arrive.

- On peut dire ça comme ça. On peut dire qu'on soigne les corps et les esprits, chacun à notre façon.
- En effet ! » Son enthousiasme retombe soudain. Mr. Whitaker retrouve son professionnalisme. « Sorry, je ne vous ai pas posé la question. Vous voulez manger quelque chose ?
- Oui s'il vous plaît.

Billy s'est redressé d'un coup, appelé par son estomac. De mon côté, je me retiens de rire d'une part, et de l'autre, de demander un menu comme à mon habitude. Il pourrait prendre cela comme une attaque si son établissement était trop modeste pour avoir une carte papier, et c'est tout à fait ce que j'aimerais éviter.

- Avec plaisir. Qu'est-ce que vous nous proposer pour déjeuner ?

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Entraînement : Carapagos niv. 33 (2), Nénupiot S niv. 36 (0), Fermite S niv. 16 (0) [Rotation A]

- Et bien, comme toujours du fish and chips, avec une pêche arrivée ce matin depuis Skifford. Sinon, en ce moment, on a du risotto.
- De quel type ? Je suis végétarienne.

Encore une raison pour être vue comme une bourge. J'avais presqu'oublié ce détail. Depuis des années, je ne me pose même plus la question de la présence de plats adaptés à mon régime quand j'entre dans un restaurant. C'est très plaisant de voir que la plupart des cartes se sont adaptées à ces nouvelles façons de penser et de vivre, mais il est vrai que pour les plus petites structures, le coût de maintenir ces alternatives pouvait vite devenir handicapant.

- Végan. Comment beaucoup de nos préparations à vrai dire. Le fish and chips est plus un héritage traditionnel, mais nous ne servons presque plus de plats d'origine pokémon.

Je ne peux m'empêcher de hausser les sourcils et Alban éclate de rire.

- Et oui, Guthbord est loin d'être aussi fermé qu'on pourrait le croire. Pour tout vous dire, peu utilisent encore des pokéballs. Il faut vivre avec son temps !
- C'est tout à votre honneur.

J'ai du mal à accepter ce que je venais d'entendre. Un si petit village ? A l'écoute du monde d'aujourd'hui ? Bon nombre refuseraient de faire le moindre effort sur leur alimentation, et ici, on se paye le luxe de cuisiner végan sur une carte aussi limitée ? C'est presqu'inconcevable. C'est-à-dire… Tant mieux, évidemment. Cette décision est tout à fait admirable. Mais à elle seule, elle remet en question toutes les enseignes plus importantes qui refusent d'y consacrer la réflexion qu'elle mérite. Je ne peux pas dire que ma vision du monde est bouleversée mais je suis impressionnée par leur courage. Et Alban en est fier et il a raison de l'être. A moins qu'il ne savoure seulement d'avoir fermé le clapet à une fille de la ville. Auquel cas, il a tort. Dans tous les cas, je ne serai pas affamée en sortant d'ici.

- Et bien, partons sur ça alors.
- Pour moi aussi please.

Alban prend congé avant de se rendre en cuisine, nous laissant seuls, Billy et moi en face à face. Avec les semaines passées pour le tournage de The Artist, je me demande si nous serons capables de trouver un sujet de conversation que nous n'avons pas déjà eu.

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Entraînement : Scalpion niv. 38 (1), Nénupiot S niv. 36 (1), Fermite S niv. 17 (0) [Rotation B]

J'ai l'impression d'être dans l'une de mes prestations. Le petit café n'est plus si traditionnel ou, du moins, il est davantage dans son jus. Bien moins lumineux que sous les projecteurs également. Mais mon numéro de séduction n'a rien à voir avec l'envie de plaire de cette façon et, au contraire, j'espère bien qu'il ne s'électrise pas. Je n'ai aucune envie que l'on incarne Jane et Vikai. Et je lui ai déjà bien trop parlé de ma réflexion sur ce thème. C'est vrai, il est un peu à la source du scénario lui aussi. Bon, il n'a pas de quoi en être fier, c'était loin d'être un chef d'œuvre. Mais je m'interroge tout de même sur ce qu'il ressent face à ça. Je n'étais vraiment pas bien. L'inspiration refusait de venir. Les contraintes massacraient mes idées les unes après les autres. J'avais vraiment besoin de lui sur un sujet qui me rendait vulnérable. Je ne crois pas lui avoir déjà évoqué ce que j'ai pu ressentir en amour par le passé et mettre des mots et les confier à quelqu'un… Ce n'était pas un exercice facile, mais je n'en avais pas le choix. J'avais déjà trop de retard, je devais au moins me battre un minimum pour ne pas me laisser distancer plus que ce que je pouvais rattraper. J'ai fais ce que je pouvais. Je me suis appuyée sur lui. Je n'aurai pas dû. Même si le règlement l'autorisait, je mesurais chaque jours davantage l'injustice que cela était pour les autres candidats. Et non seulement j'ai poursuivi dans cette voie mais j'ai aussi envoyé des signaux contradictoires sans le vouloir. Billy… Je suis désolée si je t'ai fait croire à quoi que ce soit. C'est impossible que je ressente quelque chose d'autre pour toi qu'une profonde amitié, aujourd'hui comme il y a dix ou quinze ans. Et je te remercie vraiment d'avoir été là tout ce temps pour moi. Mais on en parlera plus tard. Aujourd'hui, c'est ta journée. Je ne peux pas la sacrifier pour un caprice. Ça attendra. Et puis, je me trompe peut-être. A quoi bon éclaircir une question que tu ne t'ais peut-être jamais posée ?

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Entraînement : Scalpion niv. 39 (1), Carapagos niv. 24 (0), Fermite S niv. 20 (0) [Rotation C]

La communication est la base de toute relation saine, mais j'y renonce. J'accepte d'être celle qui endosse bien le bien des autres. N'est-ce pas la raison qui m'a guidée jusque là ? Et je compte bien la suivre encore des années. Qu'importe ce que je dois endurer. C'est ma mission dans ce monde. Je ne sais pas si cette voie était déjà tracée pour moi, si nous avons tous un destin en venant au monde, ou si je l'ai choisie en grandissant, mais dans un cas comme dans l'autre, je ne me déroberai pas. Je refuse de céder à la facilité en quittant de vue le bien. Il y a trop de choses à faire dans ce sens. Si je commence à m'éparpiller, ou si je ne m'investis pas à corps perdu dans cette quête, je n'ai aucune chance de parvenir à un résultat acceptable. Et cela commence à ma hauteur, en prenant soin de ceux que j'aime. Que vaudrais-je si je ne parviens pas à si peu, mais si important en même temps ? Je ne serai pas de ce genre d'individus. Je refuse et je mettrai tout en œuvre dans cette direction. Il y aura un moment pour le mal nécessaire. Puisque je ne peux l'éviter, je voudrai mettre en place tout ce que je peux pour l'atténuer. Je ferais ce qu'il faut, mais je le ferai bien. Et pour commencer, je dois me concentrer sur le moment présent. Être absente ne peut rien amener de bon et risque même d'amener sur la table les questions qui fâchent. Une journée. C'est tout. Une journée et je me mettrai en quête de la vérité. Dans l'immédiat, les faux-semblants régneront sur la conversation. Je lui dois bien ça. Ce ne sera l'affaire que de quelques heures. Même si le sujet me brûle les lèvres. Même si le sujet revient toujours et encore dans ma tête. Que dois-je faire ? Choisir entre vérité et bien commun ? Me battre pour trouver une troisième voix ? Je ne suis pas une super-héroïne. Juste une humaine qui fait de son mieux pour apporter un peu de bonheur. Rien d'autre. Il n'y a pas de solution miracle. Uniquement de petits pas menant je l'espère à une situation plus satisfaisante pour tout le monde, je l'espère.

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Entraînement : Scalpion niv. 40 (1), Carapagos niv. 25 (1), Nénupiot niv. 37 (1) [Rotation D]

- Et sinon, what's up ?
- Oh, pas grand chose. Tu sais, mes journées se résument à boulot et dodo.
- Et tu n'as jamais eu envie de changer les choses ? Prendre plus de temps pour toi ?
- Pas vraiment. En fait… Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Il y a tant de choses à faire au refuge et même si je me libérais du temps, j'ai peur de ce qui arriverait en mon absence.
- Alors tu devrais y penser. Faire une pause. Je toujours vu mes parents se tuer à la tâche. Mes vacances ne constituaient rien d'autre qu'un temps à les aider. Voyager ? Impossible. Si nous devions partir, nous restions à quelques minutes de la pension, de manière à pouvoir rentrer en cas d'urgence.
- Justement, tes parents vont bien. Ils sont heureux et en bonne santé. C'est bien la preuve que ce mode de vie peut fonctionner.
- Tu parles. Quand mon père s'est cassé la jambe, si je n'étais pas venu, il aurait été incapable de la laisser au repos. Il voulait toujours tout faire par lui-même malgré son état. Fais attention à toi Billy. Le travail peut faire l'effet d'une drogue. S'il te plaît, arrête de te surmener avant d'en arriver là, ou pire… à l'overdose.

Ok. C'était peut-être un peu violent. Ce n'était pas le but. Je me suis laissée emportée par mes pensées. Par ma peur aussi. Mais je ne pense pas que ce soit plus mal. Je crois… Je crois qu'il a besoin d'un électrochoc pour parvenir à décrocher. Ne dit-on pas que la première étape pour régler un problème est de le reconnaître ? Mais quand nous sommes jeunes, l'école nous apprend que le travail est la clé de la réussite. Que les efforts forgent le mérite pour que, peut-être, un jour, nous fassions partie de cette minorité d'ultra-riches qui peuvent se libérer de cette contrainte. La folie n'est plus folle, dès qu'elle est collective. En normalisant les comportements extrêmes, la société nous fait oublier les véritables questions qu'on doit se poser. L'individu finit par adopter le regard de la foule. Puis, ne voyant plus ses propres limites, il lui est facile de faire le pas de trop, oubliant que le principal reste sa santé. Ainsi que celle de ses proches et de ses pokémons.

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Entraînement : Carapagos niv. 35 (1), Nénupiot S niv. 37 (2), Fermite S niv. 21 (1) [Rotation A]

N'ayant traité que des pokémons au centre, j'ai pû échappé à cette vision d'individus qui se tuaient d'eux-même à la tâche. Mais j'étais témoin en revanche du mal que faisaient subir les dresseurs à leurs équipes. La plupart ne s'en apercevait même pas. L'état n'était à leurs yeux que temporaire. Il suffisait de quelques potions, total-soins ou capacités pokémons pour remettre le leur sur pattes. Comme s'il ne s'était rien passé. Comme s'il n'avait pas souffert par leur faute. Comme si, en sortant, ils étaient prêts à reprendre le combat, par revanche ou simplement pour foncer les yeux fermés vers le prochain défi de leur carrière. On permet vraiment à n'importe qui d'avoir un pokémon et de le faire combattre. Et de la même manière que certains ne savent pas s'arrêter pour briller en société auprès de ses pairs, autant, selon le caractère du pokémon, il ne me surprendrait pas qu'il puisse à son tour en faire trop pour la reconnaissance de son propriétaire. Alors le dresseur, en toute bonne fois, prétend aimer les pokémons et que cela est réciproque. Mais il le pousse en réalité vers le fond et celui-ci, aveugle à la situation, s'aventure plus loin encore, pensant que c'est la volonté de son maître. Alors oui, j'ai évité les burn-out des humains, mais j'ai vu des schémas plus complexes arrivant au même résultat, si ce n'est pire, sur des pokémons. Des blessures qui ne guériront jamais. Des esprits brisés, où toute combativité laisse place à une profonde apathie. Des situations impossibles à résoudre, même pour moi. Et je ne tiens pas à ce que Billy finisse ainsi.

- Ça n'arrivera pas. C'est gentil de t'inquiéter, Kate. Vraiment. Je sais que tu ne penses pas à mal, je te connais depuis suffisamment longtemps pour ça. Mais je me connais aussi, donc fais-moi confiance.
- Mais…
- Non. Je sais comment je fonctionne. S'il faut m'arrêter pour une raison ou une autre, je le ferais. Et dans l'immédiat, je te le redis, mais s'il te plaît, fais moi confiance.

Je le regarde fixement. Je lutte pour ne pas crier à quel point je ne le crois pas. Pour hurler qu'il ne le remarquerait pas.

Il me prend la main.

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Entraînement : Scalpion niv. 40 (2), Nénupiot S niv. 38 (2), Fermite S niv. 23 (0) [Rotation B]