- Et donc ? Tu ne m'as pas dit, comme ça se fait que soit passé au travail ce matin ?

Détournement d'attention maladroit mais qui n'avait pas à faire mieux. Je reprends également le chemin de l'entrée. Ce n'est pas parce que j'ai fait appel à une société de déménageurs que c'est à eux de s'occuper de tout. J'ignore s'il reste encore beaucoup à porter, cependant. Entre les deux dresseurs et leurs pokémons, ma présence est probablement accessoire. Mais c'est l'intention qui compte paraît-il.

- Ah, oui. En fait, c'est une torgarmord qui s'est coincé la tête dans les barreaux. On ne sait pas exactement comment elle a fait son coup. Comme elle est arrivée récemment, elle ne nous fait pas encore confiance. Elle a dû paniquer et se jeter de toutes ses forces en espérant réussir à s'enfuir. Et une fois dans cette position inconfortable, tu imagines bien qu'elle était bien plus énervée encore, à cause du stress. Impossible de la libérer. Il a fallu ruser pour la convaincre de nous laisser manipuler sa tête et la sortir de là.
- Je vois tout à fait ce que tu veux dire.

Je ne compte plus le nombre de fois où un pokémon blessé refusait notre aide. Il devient alors dangereux, à la fois pour nous et pour lui-même. Souvent, la solution la plus simple est de lui administrer un tranquillisant, pour que nous puissions nous approcher. Mais je suppose que ce n'était pas possible dans le cas de Billy. Peut-être n'avaient-ils simplement pas de produit assez puissant ou craignaient-ils une surréaction. Si elle avait été déplacée sédatée récemment, il était possible que son organisme n'avait pas éliminé toute la substance active. Et dans ce cas, les dernières molécules présentes dans le sang risquaient de provoquer une surdose. Ou encore, elle présentait un terrain à risque pour des complications. J'ignore la raison exacte pour laquelle ils ont écarté l'idée, mais ce choix ne m'étonnait pas réellement. Il me surprenait, tout au plus. Jongler avec les vies est toujours un jeu d'équilibristes. Protéger le pokémon, les médecins, les infirmiers, les invités potentiellement s'ils étaient présents lors de l'incident. Je comprends donc tout à fait la difficulté qu'avait rencontré Billy et le reste de l'équipe.

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Entraînement : Scalpion niv. 29 (1), Carapagos niv. 23 (1), Galegon niv. 37 (0) [Rotation C]

Le camion sera bientôt vide. Il ne reste que d'imposants meubles, bien trop massifs pour que nous puissions, même à deux, les déplacer. Nous continuons de discuter quelque temps, pendant que les machoppeurs s'occupent des derniers aller-retours. De nouveau, je me sens mal à l'aise de rester ainsi passive tandis que d'autres s'activent, mais je ne peux pas faire grand chose pour autant. Dans un faible effort de rééquilibrer la balance, je propose de faire du thé et de servir des biscuits, ou n'importe quelle collation que j'aurais dans mes placards, du moins dans les quelques réserves apportées dans le coffre de ma voiture. Mais je ne reçois que des refus, que ce soit par politesse ou par volonté de préserver la faim pour le repas qui approche. Seul Billy semble intéressé, mais nous convenons de gagner le centre ville et de s'y trouver un pub où manger, lorsque les deux hommes seront partis.

L'attente me parut donc longue, mais ne l'était probablement pas. Je remercie chaleureusement les deux déménageurs, ainsi que leurs pokémons. Je glisse un mot comme quoi ils méritaient d'être récompensés, mais leurs dresseurs hochent la tête avec une expression qui signifiait leur manque de conviction. Je commence à bouillir intérieurement. Tout travail mérite salaire, et je suis prête à parier que les pokémons ne trouvent pas le leur. Mes doigts se crispent dans les airs, griffant une chaire invisible que je déchiquète en silence.

Billy m'attrape le poignet. Je comprends immédiatement le message. Ne fais pas de vague. Bien sûr ! Bien sûr que j'accepte de me calmer face à des gens respectueux. Ces gens-là avaient bien feinté de l'être. J'y avais cru. Leurs pokémons ne semblaient pas malheureux, ne portaient pas de blessure apparente ni quoi que ce soit qui pourrait me mettre sur la voie. Mais s'ils sont exploités, je ne peux pas rester sans rien faire. Pourtant, ma rage ne parvient pas à exprimer le moindre mot. D'un geste brusque, je me libère le bras, mais je demeure immobile, jetant un regard noir à ces employés que j'ai invité à boire le thé tout juste quelques minutes plus tôt. J'aimerais leur exprimer tous les reproches que j'ai à leur égard, mais je ne pouvais pas. Ce serait contraire à ma décision concernant Billy.

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Entraînement : Carapagos niv. 24 (0), Nénupiot S niv. 27 (0), Galegon niv. 37 (1) [Rotation A]

Je rengaine les armes. Le combat ne serait pas compatible avec détente et bonne humeur, les mots qui doivent pouvoir qualifier cette journée. Mon ami a un peu reculé, mais se détend en constatant que j'avais renoncé. Je déteste ce sentiment. Ce poids qui nous empêche de réaliser notre mission, retenu pour une raison quelconque que nous privilégions. Sur quel critère pouvons-nous établir nos priorités, quand celà touche des choses aussi importantes que la cause pokémon et l'amitié ? Comment choisir le bien s'il faut en sacrifier un autre ? Mais ni le temps ni l'énergie n'est infini. Ils ne permettent pas de se battre pour toutes les causes. Petit à petit, il y a des années, j'en ai écarté certains pour favoriser les autres. Jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une poignée dont je ne peux me séparer. Et pourtant, je suis toujours obligée d'en choisir encore au détriment d'autres ?

Non, qu'est-ce qui me forcerait à choisir ? Je peux toujours différer la bataille. Ce ne sont pas deux inconnus. Ce sont deux professionnels qui travaillent à l'agence que j'ai mandatée. Je vais retenir le nom. Ce sera facile puisque j'ai archivé les confirmations par mail, je n'ai qu'à les rouvrir le moment venu. Et puis avec le recul, c'est bien l'agence qui est responsable. Leurs employeurs. Si les pokémons qu'ils emploient ne sont pas traités comme il se doit, alors c'est de leur unique responsabilité. C'est sur eux que je dois faire pression, si je veux que le monde change. Mais il me reste à trouver les leviers à actionner. Les pokémons ne présentent pas de signes physiques de maltraitance. Je ne peux pas aller voir la justice sans apporter de preuve de mes accusations. Ce n'est pas la première fois que j'y suis confrontée, mais j'avais toujours des données médicales pour appuyer mes dires. Des radios, des photographies d'hématomes ou même, dans une moindre mesure, des témoignages d'autres membres du personnel du centre pokémon. Cette fois-ci, je n'ai rien. La moindre communication sera vite retournée contre moi, car je ne suis qu'une rebelle lançant des rumeurs contre une pauvre entreprise honorable. Elle ne peut pas être maléfique sans blessures physiques. Je devrais ruser pour les convaincre directement, sans que le sujet ne s'ébruite.

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Entraînement : Scalpion niv. 30 (0), Nénupiot S niv. 27 (1), Galegon niv. 37 (2) [Rotation B]

Mais dans l'immédiat, je me contente de raccompagner ces messieurs, un grand sourire forcé au visage. Quelle horreur ! Devoir feinter auprès d'individus aussi ignobles… J'en ai le cœur qui se soulève.

Billy place sa main dans mon dos et un frisson parcourt mon corps. Ce contact ne dure qu'un instant, juste le temps qu'il fallait pour m'accompagner vers la porte de chez moi, mais j'en garde une impression étrange. Je tente de l'oublier en proposant une visite, qu'il accepte avec joie.

- Alors tu as déjà pu voir une partie du rez-de-chaussée tout à l'heure mais faisons les choses dans les règles. Donc… A ta gauche, il y a la cuisine. Les équipements ont l'air vraiment top, j'ai hâte de préparer un bon petit plat pour les essayer.

Billy acquiesce, connaissant mon amour de la cuisine, l'air satisfait mais sans dire un mot. Je sens une nouvelle fois le malaise s'installer, du moins pour ma part. Je toussote et pointe une nouvelle porte.

- Et ici, il y a le salon où tu m'as trouvée tout à l'heure. Un peu plus loin dans ce couloir il y a les toilettes et une petite salle d'eau. Et là, l'entrée de la cave qui mène sur le garage.

Je vois bien qu'il ne sait pas quoi dire. Et moi non plus, c'est bien le problème. Peut-être que je devrais écourter pour que nous nous dirigions dès maintenant vers le centre-ville. Mais puisque je suis lancée, je vais poursuivre. Je l'invite donc à gagner l'étage pour la présentation du reste.

- L'accès au grenier est là. Et voilà pour les deux chambres.

J'ouvre la porte de l'une d'entre elles, où a été déposé mon lit, un peu au centre de la pièce. Je le décalerais plus tard. Il est vrai que Billy était là pour m'aider dans ces dernières modifications à l'origine, mais désormais les choses avaient changées. La donne était différente : la préservation de Billy l'emportait sur le reste désormais. Alors je ne solliciterai ni son dos ni ses bras. Il suffit que je prenne le temps qu'il faut. Ne pas tout faire d'un seul coup. Déplacer armoire après armoire, lit puis commode, peu importe l'ordre. Je saurais gérer seule. Il le fallait.

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Entraînement : Scalpion niv. 30 (2), Carapagos niv. 24 (1), Galegon niv. 38 (1) [Rotation C]

- Et bien c'est cool tout ça… Plus qu'à voir ce que tu vas en faire.

Son manque d'entrain me blesse. J'aurais aimé le voir heureux pour moi. Je voudrais disparaître. Je… Je tourne la tête. Je regarde mes pieds. J'ouvre la dernière porte, qui ne dégage pas davantage de réactions. Je dandine à la recherche de quoi dire.

- Voilà, donc c'est mon nouveau chez moi. On sort tout de suite ou tu préfères te poser un peu avant ?
- On peut y aller maintenant oui.

Je dévale les marches puis j'attrape mon manteau. Il ne fait pas bien froid mais le vent souffle fort et il n'est pas impossible que le temps change du tout au tout d'une minute à l'autre. La météo de Galar n'est pas la plus fiable ni la plus stable et sa tendance, jusqu'au point où sa tendance à la pluie a franchi les frontières, devenue légendaire à Kalos et au-delà. Et je ne souhaite pas finir trempée. Du centre-ville à ici, la distance était suffisante pour revenir avec un bon rhume. Moi qui allait bientôt prendre mon nouveau poste à l'infirmerie scolaire du lycée local, ce serait le comble de commencer malade. De quoi bien inspirer confiance auprès de mes collègues et de mes patients.

Les rues sont toujours aussi calmes. Je verrouille ma porte avec le sentiment que personne ne s'apercevrait du contraire, ou n'en profiterait pas. Vu l'heure, cela ne me surprend pas, mais elle me remet en tête ma réflexion du matin. Je regarde Billy, prête à lui en faire part, mais je m'interromps avant. Je lui en veux pour son détachement lors de ma visite. C'est un événement important pour moi. Il était la première personne que j'ai invité à venir et j'ai l'impression qu'il aurait voulu ne pas venir. Qu'il se forçait pour être là. Et c'est bien gentil de sa part, de faire l'effort, mais je ne lui avais pas demandé de se sacrifier pour moi non plus. J'aurais compris qu'il refuse et je ne lui en aurais pas tenu rigueur. Il aurait suffit qu'il m'en parle. Et j'aurais préféré ça plutôt que son apathie de tout à l'heure. Je n'aurais pas dû lui proposer finalement.

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Entraînement : Carapagos niv. 26 (0), Nénupiot S niv. 28 (1), Galegon niv. 39 (1) [Rotation A]

Mais cela ne doit pas remettre en question mon engagement d'un jour. D'ici quelques temps, je rayerai son comportement de ma mémoire, ce n'est qu'une histoire d'heures, ou peut-être de jours. En soit son erreur n'était rien de plus que d'avoir accepter de faire passer mon bien-être avant le sien, sans être capable d'aller jusqu'au bout de cette démarche. C'est tout à fait excusable et ça partait d'un bon sentiment. Mais quand même. Il a brisé un peu de la magie de ce moment et je ne crois pas que je pourrais la faire revenir. J'aurais voulu que ce soit comme dans un rêve. Mais peut-être que j'en demande trop à la vie. Peut-être que j'idéalise trop les moments symboliques de la vie. Mes diplômes et les fins de mes cycles d'études. Mon premier amour. C'est rare que les choses soient aussi belles que dans notre imagination, malheureusement. Mais faut-il pour autant arrêter d'espérer ? Car sans espoir pour moteur, certes on peut repousser quelque peu la déception, mais nous perdons aussi l'envie. Est-ce que par peur de ne pas avoir un mariage de conte de fée, il faut s'en priver, ou se contenter d'un moment médiocre ? Sans doute pas. Je dirais même que je suis convaincue du contraire.

Nous vivons dans un monde où il faut se battre pour ce qui nous tient à cœur. Même si ce n'est que pour avoir une maigre chance de voir son vœu exaucé. Est-ce une bonne chose ? Je ne sais pas. C'est juste une règle du jeu et il faut faire avec. Parfois, certains ont des avantages pour des raisons quelconque. Argent, influence ou alignement des astres. Parfois, ils ont des désavantages. Ce n'est pas ce à quoi j'aspire, c'est certain. Mais je crois en la valeur de l'effort. Et dans tous les cas, la conscience d'un problème doit motiver chacun à agir dans la mesure de ses moyens. Cela vaut autant pour les grandes causes que pour ses propres désirs égoïstes. Évidemment, je ne cautionne pas ce qui est contraire à la morale, mais dans le cas contraire, c'est dans la nature humaine de rechercher le bonheur. Alors si le mien n'est pas contraire à celui des autres, pourquoi ne pourrais-je pas avoir le droit à ma part ?

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Entraînement : Scalpion niv. 31 (2), Nénupiot S niv. 29 (0), Galegon niv. 39 (2) [Rotation B]

Nous marchons le silence entre nous, une fois de plus. Quel mauvais départ pour ma nouvelle vie. En seulement deux jours, j'ai déjà goûté des émotions biens diverses, mais j'aurais bien aimé éviter les mauvaises ondes. Lux avait grandi et les supportait désormais, mais ce n'était pas le problème. Je ne voulais pas rayonner d'énergie négative. Je profite du calme pour effectuer quelques exercices de respiration. Je ferme les yeux par intermittence. Je laisse l'air pénétrer dans mes poumons. Je sens l'oxygène entrer dans mon sang, ou du moins je l'imagine. Puis j'injecte toutes les toxines qui empoisonnent mon âme dans l'air que j'expire. Je ne sais pas à quel point ça fonctionne, mais une chose est sûre : je me sens mieux. La médecine douce n'est pas aussi inutile que certains veulent le croire. C'est le mensonge que se racontent ceux qui refusent le changement. Par peur peut-être. Quand tu entends toute ta vie qu'il faut soigner ou être soigné d'une certaine façon, peux-tu vraiment croire qu'autre chose est possible ? Que d'autres méthodes soignent tout aussi bien, sans les effets secondaires que peuvent avoir certains médicaments. C'est normal de considérer cette option comme un mythe ou une escroquerie ! C'est long, mais la littérature médicale prouve toujours un peu plus la véracité de ces thérapies. Un jour, je n'ai pas de doute que ce soit un pilier à part entière de la médecine. Mais pour cela, il faut que médecins et patients acceptent au moins la possibilité de l'efficacité de ses traitements. Il n'est pas impossible que l'industrie entretienne leur position actuelle. A force de parler de pseudo-science, la société persiste dans son erreur. Les lobbies ont une influence bien trop grande à mon goût. L'argent ne doit pas décider de la vie ou de la mort, ni de la santé des êtres. Ni même de la stabilité financière des autres. Combien de soins horriblement coûteux ont été prodigués alors que leur "pseudo-science" pouvaient régler la maladie ou la blessure aux premiers stades ? Combien de familles ont été ruinées, ont fait des pieds et des mains pour réunir les fonds alors que cela aurait pu ne rien leur coûter ? La société doit changer. Elle ne doit pas laisser une poignée décider volontairement du malheur de la majorité.

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Entraînement : Scalpion niv. 32 (1), Carapagos niv. 26 (1), Nénupiot S niv. 30 (0)

Combien de personnes passent à côté de choses pourtant essentielles parce que certains refusent de donner quand ils ne reçoivent rien en échange ? Ce n'est pas les morts qui manquent à cause de ces mentalités. Les malades non plus. Le profit… Qui a inventé une chose pareille ? Je suppose que l'économie a pour raison d'être de réguler les abus de ceux qui prennent au-delà de leurs besoins, mais le capitalisme vient pourtant exacerber ces dérives. C'est absurde. J'en viens tout de même à douter de mon engagement. Est-il possible un jour d'amener le système vers un équilibre ? Ou est-ce que l'Homme est naturellement mauvais et trouverait toujours un moyen de le détourner pour ses fins ? Existerait-il même un gène porteur de la cupidité ou est-ce entièrement l'éducation qui cause ses amoralités ? La fiction s'aventure souvent dans des univers dystopiques. Il serait peut-être raisonnable de croire qu'en l'absence d'un modèle qui tienne la route dans ces romans d'anticipation, il n'en existe sans doute aucun. Mais je m'y refuse. On ne peut pas prouver que quelque chose n'existe pas par absence d'observation, seulement l'impossibilité physique ou mathématique de l'existence de cette même chose. L'esprit humain est prisonnier de ce qu'il connaît. Même lorsqu'il essaye d'imaginer quelque chose de parfaitement différent, il ne parvient qu'à s'éloigner de ses standards et ne crée jamais à partir de rien. A partir de ce constat, il me paraît évident que nous n'avons pas pensé à tous les systèmes sociétaux possibles. Et même sans parvenir à un idéal… Chaque pas en avant est bon à prendre, c'est certain. Si notre empreinte sur le monde pouvait être ne serait-ce qu'un tout petit peu meilleure, ou du moins moins mauvaise… Peut-être que la perfection n'existe pas, mais ce n'est pas important. A force d'efforts, nous pouvons toujours s'en rapprocher. Et puisque je ne peux contrôler l'humanité entière, je pousserai un maximum dans la bonne direction. C'est tout ce que je peux faire à mon échelle et je ne me flagellerai pas si je ne réussi pas au-delà de mon possible. Et actuellement, ma première étape est de montrer à Guthbord le pouvoir de la médecine naturelle.

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Entraînement : Scalpion niv. 33 (0), Carapagos niv. 27 (1), Nénupiot S niv. 30 (2)