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» Les idées les plus débiles sont souvent les meilleures

Illia Aethelhelm

Illia Aethelhelm
Ethologue Unys

C-GEAR
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Jeu 1 Aoû - 20:00

« Les idées les plus débiles sont souvent les meilleures »
Mémé goes to Hollywood - Nadine Monfils

Après avoir toqué, Rose tourne sa clé dans la serrure et entre chez moi. Elle me salue avec enthousiasme, ignorant l’état de mon appartement. Il fait sombre, car je n’ai pas ouvert les volets, ni allumé la lumière. Seule la fenêtre de la cuisine, qui n’a que des rideaux, apporte un peu de luminosité dans la pièce principale. Depuis la dernière fois que j’ai réussi à dormir, je suis assis sur mon lit, les genoux sous le menton, et j’attends que le temps passe sans rien faire d’autre que stresser. Ma meilleure amie ne fait aucun cas de mon état, se contente d’ouvrir les stores et la fenêtre en grand pour faire entrer l’air frais. Les rayons du soleil me piquent les yeux, j’émets un grognement d’inconfort qu’elle ignore également. Rose me connaît mieux que personne et elle doit se préparer, depuis un mois, à gérer la journée du lendemain.

- Tu as préparé tes affaires ?, je secoue la tête sans décrocher un mot. Je ne lui ai même pas dit bonjour. T’es pas possible… On avait dit que je venais te chercher en fin d’aprem’ pour prendre l’avion tôt demain ! Il est déjà dix-sept heures, tu sais, c’est maintenant, la fin d’aprem’, comme je ne suis toujours pas disposé à bouger, elle soupire et va tirer ma valise du dessous de mon lit avant d’ouvrir mon placard à vêtements. Mais… Tu n’as pas acheté de nouveaux vêtements ? Yaya ! Là-dessus aussi, on s’était mis d’accord ! Tu peux pas te pointer à l’Elite habillé comme une racaille ! De la couleur, on avait dit…, elle fouille dans mes affaires pour au moins commencer à fourrer chaussettes et sous-vêtements dans la valise, ainsi que quelques t-shirt qu’elle désigne comme corrects. Ah bah t’as au moins un jean… Troué. Evidemment.
- Je veux plus y aller, elle me fixe un instant, puis roule des yeux. Non mais je te jure, j’irai pas. Il est hors de question que je foute le pied dehors maintenant, et encore moins pour aller là-bas. Depuis le début c’était une idée de merde, je le savais. Toi et Aram vous m’avez convaincu au début, mais ça reste une idée de merde. La pire de toutes les idées. L’Elite, n’importe quoi !

Je ne comprends pas comment j’ai pu en venir à m’inscrire pour un tel challenge de coordination. C’était il y a deux mois environ, quelques semaines après que j’ai obtenu mon dernier ruban. Le cinquième, une grande étape pour tous les coordinateurs. Déjà là, je ne me sentais pas bien, car c’est la première fois qu’à la sortie du dôme des journalistes m’attendaient vraiment, moi, pour m’interviewer en tant que compétent dans ce domaine. La question de l’Elite était ressortie plusieurs fois, sans que j’y réponde. Dès que j’avais compris être attendu et que j’avais apparemment des fans désormais, mon cerveau était passé en mode survie. Ce n’était qu’avec la rediffusion de l’interview que j’avais su ce que j’avais baragouiné avant de prendre la première occasion pour m’enfuir. Des réponses monocordes, courtes, parfois mono-syllabes, énoncées avec la sympathie d’une porte de prison. C’est sûrement pour ça, que le moment avait été court. La journaliste qui m’interrogeait semblait de plus en plus mal à l’aise, sans échappatoire car, lors de ce concours, j’étais le seul gagnant à remporter son cinquième ruban. Ce moment n’avait été agréable ni pour elle, ni pour moi et, après avoir vu les images, j’avais eu envie de partir vivre en exil quelque part au fin fond de la forêt jusqu’à ce que le monde entier m’oublie.
Aram et Rose m’en avaient vite dissuadés, quand j’avais annoncé mon plan à voix haute, à moitié pour plaisanter. Un rappel de la fin du film Into the Wild achevait de me convaincre. Je n’étais pas tranquillisé pour autant, car bientôt ma meilleure amie découvrait qu’il existait désormais des rétrospectives de mes prestations qui passaient sur des chaînes de coordination, qu’on s’interrogeait sur les raisons de la pause de plus d’un an entre ma première et ma seconde performance et que certains youtubeurs spécialisés dans la coordination s’amusaient à faire des vidéos d’analyse sur mes représentations. On s’interrogeait également sur moi, en tant que personne, sur mon travail d’éthologue. Le cabinet avait été visité par des journalistes pour un sujet et nous avions reçu plusieurs requêtes par mail pour des renseignements. Mes photographies pour différentes entreprises d’Unys et pour le parc d’Hisui étaient montrées et partagées, accompagnées occasionnellement de ma tronche, prise d’une photo sortie d’un article de journal en rapport avec le travail paru je ne savais où. Au moins, je n’avais pas conscience qu’on me prenait à ce moment-là, ce qui me faisait à peu près ressembler à quelque chose. Rose s’amusait également à me partager des memes détournant des screenshots ou gifs de mon interview à la sortie du dôme de coordination. Apparemment, mon mode survie avait fait rire la toile.
Idiot que j’étais, je n’avais pas anticipé la notoriété publique qui viendrait avec l’acquisisiton des rubans, surtout que j’étais le premier unysien cette année à en avoir gagné assez pour prétendre à l’Elite. Cela faisait encore plus longtemps qu’aucun coordinateur originaire de ma région n’y avait remporté un challenge. Pourtant, j’aurais dû le voir venir : de nombreux artistes en étaient arrivés au même point que moi depuis ma naissance, et j’en avais vu plusieurs passer à la télé, dans des magazines, ou profiter de ces victoires pour rebondir et se construire une carrière sur le petit ou grand écran, en compagnie de leurs pokémons. J’en avais vu plusieurs au cinéma, même, et m’étais renseigné sur leurs carrières car je les aimais bien. Je le savais. Je le savais et pourtant j’avais été idiot. Trop idiot pour pouvoir pleinement rejeter la faute sur Rose, même si elle était toujours celle qui parvenait à me convaincre de participer aux concours. En flattant mon ego, comme quoi j’étais doué, que j’avais un sens artistique et des bonnes idées. Le tout supporté par Aram et j’y croyais, tout en sachant que lui ne pigeait pas la moitié de mes prestations.
Depuis ma reprise de la coordination, je n’étais qu’un énorme imbécile, mais je n’avais visiblement pas encore touché le fond de la bêtise, puisque je n’étais pas encore inscrit au challenge de l’Elite 1.

Je m’étais rassuré en me disant que, si je ne faisais plus rien en coordination pendant quelques temps, il ne resterait de ma notoriété que le memes, ce qui n’était pas trop grave tant que je m’armais d’autodérision. Rose et moi étions en train de partager un burger dans un parc de Méanville, histoire de laisser nos pokémons gambader pendant le repas du soir, quand elle avait émis l’idée saugrenue de m’inscrire à l’Elite.

- T’es bourrée ?
- J’étais sûre que tu réagirais comme ça, elle s’était mise à rire. Imagine ! Moi, j’ai les huit badges d’Unys. Toi, t’as cinq rubans de coordination… Tu vois où je veux en venir ?, non, je n’avais pas envie de voir, ce qui ne l’empêcha pas de m’expliquer quand même avec enthousiasme. Y a rien de ce qu’on voulait faire ensemble quand on était petits qu’on a pu réaliser jusqu’ici, mais tu te souviens qu’on voulait aller à la Ligue tous les deux ? La vie a fait que maintenant t’es coordinateur, donc ce n’est plus possible, mais elle a fait de toi un coordinateur doué ! Assez doué pour prétendre à l’Elite, ce qui est l’équivalent de la Ligue pour ta discipline. Il faut trop qu’on fasse ça ! Et comme ça on pourra se faire nos piercings à la langue !

L’évocation de ce bijou avait fait remonter un souvenir de notre jeune adolescence, plutôt oublié jusqu’ici. C’était à l’époque où nous avions décidé que, plus tard, nous serions rangers et chefs d’un gang de motards. Nous avions l’ambition de remporter le challenge de la Master Ligue, un jour, pour gagner en notoriété dans nos doubles-carrières, et également celles de nous faire percer la langue. Ce qui n’allait pas être possible avant notre majorité puisque la mère de Rose était contre les piercings et que mes parents étaient incapables de me donner l’autorisation de quoi que ce soit, encore moins de m’accompagner chez le perceur. Seulement, la condition de la majorité nous avait parue trop facile et nous avions décidé qu’il faudrait mériter ce bijou. Nous nous étions fixés sur la Ligue 1, étape par laquelle nous passerions de toute façon pour atteindre la Master Ligue. Nous allions relever ce challenge, lorsque nous serions adultes, et le piercing serait notre récompense.
Même s’il m’était sorti de la tête, j’avais toujours envie de ce piercing, un jour, et sûrement que je ne l’avais pas encore fait car le porter seul aurait été comme trahir ma meilleure amie. Toujours est-il que son idée me fit bien rire, jusqu’à ce que je lui réponde :

- Jamais de la vie je vais à l’Elite.
- Mais allez ! Yaya s’teuplais !
- J’ai dit non.
- T’es trop chiant, elle pris la dernière bouchée de son burger. Mais bon, je suis sûre que tu vas finir par accepter, je suis irrésistible !, je lui adressais mon meilleur air blasé. Et puis maintenant que je te l’ai proposé, tu vas forcément en parler à Aram. Il va te dire que c’est une trop bonne idée, parce qu’en plus il croit trop en tes capacités de coordinateur, et tu vas accepter parce que t’es qu’un couaneton.
- Tu lui as parlé de ton idée ?!
- Non, mais je suis sûre que ça va se passer comme ça. Ou presque. Dans tous les cas, tu vas accepter de t’inscrire. Fais-moi confiance !

Je soupirais et la laissais à ses délires pendant que je mangeais lentement mes frites. A ce moment là, j’étais résolu à bien faire attention et ne surtout jamais parler de cette discussion à Limonde, car ma meilleure amie avait raison. Si lui se montrait tout content à l’idée que j’aille potentiellement relever le challenge de l’Elite, je n’aurais certainement pas la volonté de refuser et le décevoir. Il croyait tellement en moi dans ce que je faisais, que ce soit la coordination ou la photographie. C’était agréable et me donnait confiance en moi, mais entre les effets du cinquième ruban et l’idée pourrie de Rose, je me rendais compte que ça pouvait aussi me mettre dans des situations délicates. Enfin, la question n’allait pas se poser, puisqu’Aram n’en saurait rien.
Cela dura jusqu’au lendemain, moment où je l’avais eu au téléphone et où, emporté par le plaisir de lui raconter mes journées et partager tout et rien, ma résolution avait été oubliée.

Quelques jours plus tard, Rose et moi réalisions nos inscriptions respectives. Je passerais dans deux mois, ma meilleure amie dans quatre. L’ordre des challenges avait été décidé ainsi car elle était persuadée de l’emporter, tandis qu’il faudrait peut-être que je ré-essaye. La coordination était une discipline plus incertaine que les combats alors je m’efforçais de ne pas me sentir rabaissé par cet ordre de passage. De toute façon, j’étais d’accord avec elle.
Surtout, j’avais atteint le fond de la bêtise.

Les conséquences de cette inscription avaient été désastreuses. L’équipe de communication de l’Elite s’était mise au travail, car il fallait faire de la publicité autour du match afin d’espérer du public et des ventes pour que le challenge soit rentable. J’avais subi une séance photo interminable, le temps que l’équipe comprenne que je ne sais pas sourire sur commande et opte pour une approche de ma personnalité plus austère, afin de créer les supports de publicité. Il y avait aussi eu plusieurs interviews, au cours desquelles j’étais de moins en moins raide sans pour autant être à l’aise, j’avais seulement appris à mieux gérer ce type de stress et à ne devenir blême qu’une fois la caméra éteinte. Me voir à la télévision était toujours aussi terrible, par contre. Les rétrospectives sur mes prestations se multipliaient, plusieurs étaient passées sur des chaînes nationales.
Mon point de rupture avait été atteint lorsque des affiches publicitaires avaient commencé à être déployées en ville. Certaines ne montraient que mes pokémons, mais la plupart affichaient ma tronche pour accompagner la date du futur challenge. Je revoyais le trajet de toutes mes sorties pour ne pas en croiser, tellement c’était embarrassant, jusqu’à ce qu’on se mette malgré mes précautions à me reconnaître dans la rue. Mon stress avait atteint un tel pic que je m’étais senti retomber dans mes vieux travers : la gestion de l’inconfort par la violence. L’envie de frapper ces gens qui me souhaitent bonne chance m’avait poussé à vivre presque enfermé chez moi dans l’attente du challenge. Et, plus le temps passait, plus je réalisais à quel point la situation était catastrophique.
Moi. A l’Elite. Comment avais-je pu en arriver là ?

- Tu sais que tu n’as plus trop le choix, hein ?, la voix de Rose me ramène au présent. La date limite de rétractation, c’est une semaine après l’inscription. Et ta rencontre avec le maître coordinateur pour recevoir votre thème c’est demain.
- Rien à foutre, j’y vais pas. Qu’est-ce qui va se passer si j’y vais pas, d’abord ?, à part être la honte des médias et de la région pendant un temps, ce qui me paraît moins pire que de me présenter au challenge. Ils vont pas venir me chercher !
- Bah… Si, je regarde ma meilleure amie avec la même terreur que si elle venait de m’annoncer l’arrivée de judokraks géants sur notre monde. Tu te souviens du document qu’on a signé après l’inscription ? Je pensais que tu l’avais lu… Tu l’as pas fait ?
- Bah non ?
- Putain Yaya faut lire ce que tu signes, abruti !, elle se prend la tête dans les mains quelques instants avant de soupirer, agacée. Si tu l’avais lu tu saurais que les challengers qui ne se présentent pas, sauf bonne excuse avec justificatif béton à l’appui, sont poursuivis en justice pour rembourser les frais dépensés par l’Elite en vue du challenge.

Quand j’entends ces mots, c’est comme si le sol s’ouvrait sous moi et que je me mettais à chuter dans un abysse sans fond. Jamais je n’aurais les moyens de rembourser une telle quantité d’argent, une vie entière ne me suffirait pas. Il était donc possible de creuser plus profond encore, dans la stupidité, en ne lisant pas le contrat. Me voilà désormais condamné à choisir entre la prison et l’ulcère.

✈ ✈ ✈ ✈ ✈

Tant qu’on ne fait pas de recherche sur Google, les maladies liées au stress ne peuvent pas être si terribles. Un ulcère, ça se soigne, je crois, et je ne sais pas grand-chose des autres. En tout cas rien de mortel ou de plus terrible que de me retrouver pris dans un engrenage judiciaire infernal. De toute façon, il est trop tard pour changer d’avis : le bus arrive à destination.
Depuis la veille, Rose et moi n’avons pas eu une minute de répits. Comme elle a refusé que je vienne avec mes vêtements habituels, il a fallu courir les magasins avant leur fermeture pour trouver des tenues qu’elle jugeait correctes, puis finir de préparer ma valise, puis se coucher tôt pour prendre l’avion aux aurores pour atterrir à Rivamar, puis prendre un bateau jusqu’à l’île sur laquelle se trouvent les locaux de l’Elite, puis un bus pour se rapprocher car, bien sûr, quitte à installer une institution si importante dans un lieu déjà peu accessible, autant en rajouter une couche en ne la mettant pas à côté du port. Et, bien sûr, ne pas oublier non plus de rendre hors de prix les vols direct pour atterrissage sur leur aéroport réservé. Avant d’envisager le voyage, je n’avais pas réalisé à quel point ces locaux étaient dans un endroit reculé, perdus sur une île qui, à mesure que le bus avançait se transformait en sa propre petite ville, quelque part dans la nature. Je pourrais trouver ça beau, si je n’étais pas occupé à gérer les noeuds dans mon estomac.
Heureusement, Rose est à mes côtés. Elle s’efforce de garder son côté insouciant, tout en prenant mon stress au sérieux, et essaye de faire en sorte que je vive ce moment le mieux possible. Elle me rappelle souvent de penser au fait que, ce soir, Aram nous rejoint. Je n’ai pas besoin d’elle pour m’en rappeler, c’est le moment que j’attends le plus de cette journée. Tout, de l’étape où je dois me présenter au guichet pour annoncer mon arrivée à la révélation du thème sur lequel je vais devoir travailler pour ma prestation, en passant par la rencontre avec le maître coordinateur, me paraît horrible. Seule la perspective de voir mon chéri ce soir donne du positif à cette journée.
Nous descendons du bus, garé sur le parking, non-loin de l’accueil par où peuvent passer les challengers, selon les instructions qui nous ont été données par mail. Rose a le droit de m’accompagner jusque dans le hall, mais devra m’attendre ensuite. Tandis que nous marchons vers le bâtiment, je lui dit :

- Tu sais, je t’en veux.
- Comme d’hab’ quand tu sais pas encore que ça va bien se passer !
- Et si je perds ?
- Le record de défaite à l’étape prestation du challenge de l’Elite et de quinze, puis la challengeuse a carrément tout abandonné. Tu pourras pas faire pire !
- Imagine…
- C’est une manière comme une autre de rentrer dans l’histoire !

Elle rit, pas moi. Même en prenant ça sous l’angle de ma poisse habituelle, de ma tendance à être un looser foireux, et de mon auto-dérision, je n’arrive pas à en rire. M’humilier est une chose, j’ai l’habitude, mais uniquement dans la sphère privée. Là, on parle au national. Ce qui en ressortira sera bien pire qu’un meme suite à une interview.

Une fois arrivés à l’accueil, je laisse Rose s’installer sur un siège et m’adresser un pouce en l’air avant de me diriger vers la standardiste. Je lui donne mon nom, l’heure de mon rendez-vous - nous sommes arrivés dix minutes avant - et elle me demande de patienter. Soudain, je me sens à l’étroit dans mes nouveaux vêtements, alors qu’ils sont parfaitement à ma taille. Comme s’ils rétrécissaient, pour que je le fasse aussi et finisse par disparaître. Pour l’occasion, Rose a été laxiste sur ma tenue, comme elle savait que je serais stressé. Je suis autorisé à porter un pantalon cargo noir avec détails rouges accompagné d’une veste dans le même style, mais uniquement à condition qu’elle soit ouverte pour que l’on puisse voir mon t-shirt blanc, tout neuf, comme le reste, “afin de créer un contraste” comme elle dit. Bien sûr, j’ai eu l’obligation de m’attacher les cheveux et le droit que ce soit une queue de cheval classique. Je ne suis pas aussi à l’aise que si j’étais en sweat et jogging, mais c’est toujours mieux que la chemise qu’elle m’a forcé à emporter pour bien présenter le jour de la prestation.

- Monsieur Aethelhelm ?, une nouvelle femme arrive avec la standardiste. Elle a un look de secrétaire sérieuse qui ne m’inspire pas la sympathie, mais au moins elle n’écorche pas mon nom de famille. Une première, peut-être, dans tout ce cirque. Bonjour, je vais vous mener au lieu de rencontre avec le maître ou la maîtresse de coordination que vous allez affronter. Veuillez me suivre.

Je n’arrive même pas à décrocher un mot pour lui dire bonjour tant je suis tendu. Mon pas est comme robotique, j’ai les poings tellement serrés que je sens mes ongles s’enfoncer dans mes paumes. Je sens mon visage se fermer, mon esprit s’embrumer de stress. Je dois me ressaisir, pour éviter la catastrophe : je suis en train de repasser en mode survie.



Bonjour, désolée pour le pavé ! (Mais pouvait-il en être autrement…?)
Ca fait bizarre d’être de retour à l’Elite après si longtemps, mon premier défi sous Praline date de 2013 ! Je suis choquée moi-même de cette info, je pensais pas que ça faisait tant d’années. /sbonk Je suis très contente d’être enfin ici avec Illia, je pensais qu’il n’irait jamais vu comme il aime être sous le feu des projecteurs, mais c’est beaucoup trop amusant pour ne pas le forcer ! xD

Petites précisions inrp : je n’ai pas rendu toutes les prestas faîtes aux concours où j’ai gagné mes rubans canons, car il y en a qui ne sont pas très dans le style d’Illia. Donc si y a besoin d’infos dessus pour le rp, ne pas hésiter à venir me demander. Aussi, si y a besoin, en prestation il met beaucoup en avant sa mushana, c’est un peu sa mascotte de coordo.

Equipe choisie pour la prestation:


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Archambaud Maistre

Archambaud Maistre
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Mar 6 Aoû - 16:16
Bienvenue à l'Elite, monsieur Aethelhelm.

Pour déterminer votre adversaire pour la prestation, il vous faut désormais choisir un numéro entre 1 et 3. o/

Puisse le sort vous être favorable ! ✨

(mdr j'étais encore loin d'être sur MP pour ton Elite avec Pralou :x)
(et ça me bute qu'Illia se retrouve forcé de faire l'Elite comme ça xDDD)


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Illia Aethelhelm

Illia Aethelhelm
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Région : Unys
Mar 6 Aoû - 22:11
Merci pour l'accueil !

C'est tellement vieux l'Elite avec Praline que je sais même plus qui était là. xD Je me souviens juste que c'était un peu chaotique, car c'était la première fois pour tout le monde, donc pas trop rôdé (je vais pouvoir comparer les expériences à 11 ans d'écart /sort).

Pour le chiffre, ce sera le 2 ! (Parce que pourquoi pas.)

Ah et je précise ici que, pour les thèmes, je prends l'option d'un au choix entre deux.
Merciiiii ♥


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Suika Kobayashi

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Région : Sinnoh
Ven 16 Aoû - 17:13
- Et un… deux… trois… quatre…

Au rythme de la musique, tu déconstruits la chorégraphie pour que tes pokémons puissent l’observer. Comme d’habitude, Alcyone fait preuve d’une rigueur exemplaire, limite scolaire, alors qu’elle reproduit tes mouvements. Après, vu le lien psychique qui vous unies, tu n’es pas étonnée, ta Gardevoir te connait si bien que ca pourrait limite te faire peur. Myrtille elle… et bien comme d’habitude elle n’en fait qu’à sa tête. Ses pas de danse ressemblent aux tiens, mais elle rajoute sa touche personnelle et tu ne peux pas t’empêcher de secouer la tête, faisant voler au passage tes deux lourdes couettes de cheveux bleus. Tu la vois dans le miroir mettre ses pattes au niveau de sa taille, comme si elle te demandait pourquoi tu réagissais ainsi. Elle n’était pas comme ça quand elle était encore une Candine, décidément l’évolution l’avait rendu plus… audacieuse. Plus sûre d’elle aussi. Ça ne posait pas spécialement de soucis quand tu voulais danser sur des trucs un peu plus punch, mais là, c’était une musique plus douce et orchestrale, tu voulais donc faire une danse plus classique.

- Aller Myr s’il te plait, tu sais bien qu’on doit toutes avoir la même choré, sinon on perd l’ensemble…

La Sucreine rejette l’une de ses longues feuilles qui lui sert de chevelure en arrière et elle se met entre toi et Alcyone, d’un air de dire "au milieu je peux faire ce que je veux" et tu éclates de rire, surtout que la Gardevoir l’observe avec de gros yeux. Tu lèves les mains pour faire un signe d’apaisement envers tes pokémons avant que ça ne commence à se chamailler pour de bon.

- Alors cette nouvelle choré ?

Avec la musique tu n’as même pas entendu la porte du studio s’ouvrir si bien que tu tournes vivement la tête vers le nouveau venu. Bien sûr, tu as reconnu la voix, mais d’un geste théâtral tu fais mine de frôler la crise cardiaque.

- Ça ne va pas de me surprendre comme ça ? Tu imagines si j’étais en train de faire un essai et que sous la surprise je me tords la cheville ou je ne sais pas quoi ? Tu aurais fait comment pour survivre à la tempête provoquer par mes fans parce qu’aucune vidéo ne sortirait par ta faute ?

Myrtille suit ton exemple en bonne dramaqueen qu’elle est en mettant sa patte au niveau de sa tête et tu ne peux pas t’empêcher d’éclater de rire. Chan, ton agent mais surtout ton ami, secoue la tête en levant les yeux au ciel. Tu le connaissais depuis que tu avais fui de chez ta mère. Son père, l’agent qui gérait Crystal Symphony à l’époque, t’avait gracieusement hébergé le temps que tu te refasses avec le groupe. Chan était comme un frère pour toi, il avait été là dans les bons moments comme dans les mauvais. Et c’est pour cela qui t’avait sembler évidement de lui proposer de venir avec toi à l’Elite. Une évidence qu’il avait partagée vu qu’il avait accepté. Au moins quand il était dans le coin, c’était un peu comme si tu étais à la maison.

- Mais oui starlette, c’est ça. Ça serait bien justement que tu restes plutôt tranquille cette semaine, tu as été tirée au sort pour la prestation d’un challenger pour une élite 1.

Tu laisses tomber ton masque pour afficher un air enjoué et tu sautilles dans tous les sens avant de venir jusqu’à lui pour le secouer par les épaules. Le garçon faisait semblant d’être blasé dans un premier temps mais vu ton enthousiasme, il ne peut pas s’empêcher de sourire à son tour.

- Donc je suis sérieux Sui, mollo sur le sport et les heures supp’ sur ton ordi le soir. Tu as besoin de repos, histoire d’être assez en forme pour les trois jours de préparation sur ta prestation. Je ne veux pas que tu te remettes dans des états comme la dernière fois.

- Ouiiii chef. Compris ! Je vais faire attention !

Vu l’expression sur son visage, il n’y croit pas un mot. Il faut dire qu’il te connait par cœur, quasiment aussi bien Alcyone. Il sait que tu es une mordue de travail et que tu ne sais pas t’arrêter. Déjà qu’être championne à l’Elite c’était quand même beaucoup de taf, tu arrivais encore à t’en rajouter. Tu frôlais constamment le surmenage et après c’était lui qui se faisait tirer les oreilles par le comité. Si tu voulais qu’il reste avec toi ici, tu allais devoir réellement faire un effort, tu ne voulais pas qu’on mette un autre agent à sa place. Un qui serait méga strict avec toi et qui te confisquerait tout ton matériel et tes instruments pour être sûr que tu t’arrêtes.
En tout cas il te fait noter la date et l’heure où tu rencontrerais le challenger, te faisant promettre d’être à l’heure. En échange, tu lui demandas s’il pouvait trouver les vidéos des prestations qu’il avait donner par le passé, histoire de voir un peu son style. Tu avais clairement hâte de le rencontrer. Après tout l’Elite c’était quelque chose de grandiose, il devait avoir aussi hâte que toi, non ?




Vêtue d’une longue robe blanche qui mettait sa fine silhouette en valeur, tu trépignais d’impatience. Tu étais en avance et Alcyone t’accompagnait pour le tirage au sort des deux possibles thèmes. Evidemment, ça serait Illia Aethelhelm qui aura le dernier mot, si bien que tu espérais quelque chose qui collerait quand même un peu à ton style. Tu regardas discrètement la montre à ton poignet et tu remarquas qu’il était presque l’heure. Tu espérais qu’il n’était pas trop stressé au point d’arriver en retard. Ça avait failli arriver à ta première élite. Maintenant, tu savais gérer un peu mieux ton stress, mais tu sentais ce frisson d’adrénaline qui parcourait ton corps.

Enfin, la porte s’ouvre et immédiatement un large sourire se dessine sur ton visage. Avec vos styles vestimentaires, vous étiez comme le jour et la nuit. Peut être à cause de vos expressions aussi, il avait l’air terriblement stressé, comme s’il était en train de se dire que tout cela était une mauvaise idée. Tu t’avances donc vers lui, essayant de te montrer avenante pour le mettre à l’aise.

- Monsieur Aethelhelm, c’est un plaisir de vous rencontrer ! Je suis Suika Kobayashi et je serais votre adversaire pour la prestation, j’espère qu’on passera un bon moment à faire le show ensemble !

Tu lui offre un sourire éclatant et tu lui tends la main pour le saluer. Tu préférais voir l’Elite comme cela, comme une occasion de mettre des étoiles dans les yeux du public pour que tout le monde reparte avec le sourire, quelque soit le verdict. Tu espérais qu’il partage ton point de vue.

1120 mots




Bonjouuuur c'est mooooa ! ♥ /roule

( oui décidément le running gag du fait que j'suis toujours choisie n'aura jamais de fin xD )


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Archambaud Maistre

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Sam 31 Aoû - 18:44
Mademoiselle Kobayashi, Monsieur Aethelhelm,

Après délibération, le jury est parvenu à déterminer deux thèmes qu'il vous soumet afin de vous mesurer l'un à l'autre. A vous désormais de déterminer lequel de ces thèmes sera celui de votre duel artistique.

Les thèmes vous étant proposés sont...:

Pour décider du thème, le challenger et notre maîtresse coordinatrice peuvent donc dès à présent se consulter. Comme le challenger aura le dernier mot, ce sera à Illia d'annoncer le choix du thème le vendredi 06 septembre au plus tard.

Vous avez le droit, chacun, à 2 Pokémon et 3 attaques maximum. Vous devrez nous proposer une prestation, comme en concours, dans les règles de l'art de la coordination.

Vous avez très exactement 1 mois à partir du choix du thème pour poster votre prestation, ce qui vous laisse jusqu'au dimanche 06 octobre inclus. Le jury aura ensuite deux semaines pour voter pour sa prestation préférée.

Puisse l'inspiration vous être favorable. Merde à vous deux ! ✨


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Illia Aethelhelm

Illia Aethelhelm
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Région : Unys
Mer 4 Sep - 12:00
Quelques pas de plus dans les couloirs et, ça y est, je suis pris de sueurs froides. La sensation glacée me rampe sur tout le corps, en partant de ma nuque. J’ai le réflexe d’y passer la main, en faisant mine de me gratter, comme si cela allait stopper les effets du stress intense. Mon estomac se noue encore plus, j’ai les jambes en coton, ne suis plus sûr de sentir le bout de mes doigts. Pourtant, je continue à suivre l’employée au look de secrétaire sérieuse. Jusqu’à quand, ceci dit. Je me prépare à faire un malaise à tout moment et à ce que mon aventure à l’Elite s’arrête comme ça, d’un seul coup, étalé de tout mon long sur le carrelage et ignorant le monde qui m’entoure jusqu’à me réveiller, je l’espère, dans une chambre d’hôpital. Ca, ce serait une bonne raison pour ne pas poursuivre le défi, j’aimerais beaucoup que ça m’arrive. Jamais je n’aurais cru qu’un jour le stress me donnerait une quelconque forme d’espoir, et pourtant voilà où j’en suis.
Espoir qui meurt de l’oeuf, comme cela m’arrive trop souvent. Mon corps ne se dérobe pas, bien que mon esprit lui hurle de tout arrêter, de coopérer dans mon échec prématuré. Avec l’impression que la tête me tourne, j’arrive au bout du couloir. L’employée m’ouvre la porte avec un sourire bienveillant, comme si elle cherchait m’encourager car mon malaise est écrit sur mon visage. Ca ne m’étonne pas et je lui réponds par la seule réaction que je connaisse quand je suis dans un tel état de détresse : en la fusillant du regard. Son sourire s’éteint alors que je passe la porte et m’en veux de réagir ainsi.

De l’autre côté de la porte, il y a le maître ou la maîtresse de coordination que je vais devoir affronter. Je ne le ou la vois pas encore, car je suis occupé à regarder mes pieds en essayant de chasser cet air assassin de mon visage. Ces gens ne m’ont rien fait, c’est moi qui me suis inscrit, moi qui suis incroyablement con, comme toujours, et il faut que j’arrête de faire payer les autres pour ça. J’essaye de me concentrer sur les champions des lieux, sur ce que je sais sur eux pour ne pas être trop décontenancé ou surpris, et constate avec horreur que je ne me souviens du nom de personne à part Archambaud Maistre car il est acteur et que c’est vraiment un prénom de merde. Pourtant, Rose me les a fait potasser, ces champions. Surtout leurs équipes, en fait. Ca, je m’en souviens. Mais eux… Il y a une chanteuse je crois et une autre qui a un nom qui me fait penser à Coca-cola. C’est foutu. Je suis foutu.
Un dernier pas et me voici de l’autre côté de la porte, bien obligé de relever la tête pour voir de qui je serai l’adversaire en coordination. Le regard assassin se fait immédiatement la malle pour me laisser dubitatif lorsque je me retrouve face à ma main dans Bang Dream!. Je dois cligner plusieurs fois des yeux pour être certain de ne pas halluciner à cause du stress et des angoisses, mais c’est bien le sosie du png de mon jeu de rythme que j’ai devant les yeux. Ce qui permet à mes deux neurones d’entrer en collision et me rappeler que c’est un personnage évènement, avatar d’une chanteuse réelle, et que du coup ça doit être elle, la chanteuse de l’Elite. Le soucis, c’est que dans le jeu il n’y a que son prénom… Je vais pas la saluer comme ça quand même ? Enfin encore faudrait-il que j’arrive à prononcer le moindre mots, quelque chose me dit qu’ils vont me rester concés dans le fond de la gorge.

Heureusement, Suika - impossible de l’appeler autrement dans ma tête, trop l’habitude du png qui chante - prend l’initiative du dialogue. Elle a l’air contente d’être là, ça fait au moins un sur deux. Son sourire est aussi radieux que dans le jeu, voir même plus vu qu’il n’est pas figé dans une image statique, ce qui doit aussi bien contraster avec mon visage toujours très fermé. Elle me tend la main et mon premier réflexe est de la regarder bêtement avant que de nouvelles connexions neuronales ne se fassent et que je comprenne que c’est pour se saluer. Quand je lève le bras pour lui serrer la main, je constate que mon membre tremble de manière très visible. Je m’empresse donc de lui attraper la main, juste un instant, avant de remettre mon bras le long de mon corps. En plus du stress, je ressens maintenant aussi de la gêne et me rends compte que je n’ai toujours pas prononcé le moindre mot. Alors, pour m’en sortir, je rebondis sur les dernières paroles qu’elle vient de prononcer :

- Ca je sais pas trop, car il est clair et net que je ne vais pas passer un bon moment, moi, à faire le show. Et, en un instant, je me rends compte que cela peut être pris dans le sens inverse : il y a un monde où je viens de l’insulter en disant que c’est à cause d’elle que ce sera nul. Je bafouille : Enfin pour moi ! J’aime pas, tout ça, je fais un vague geste en direction de tout ce qui nous entoure, comme si ça voulait dire quoi que ce soit et que ce n’était pas totalement ridicule. J’ai envie de m’enterrer et bafouille un dernier : Pardon je… Bonjour et enchanté oui.

J’esquisse un geste pour lui serrer la main avant de me rappeler que c’est déjà fait et baisse à nouveau ce fichu bras qui tremble toujours autant. En regardant autour de moi je repère sa méga-gardevoir - que j’avais éclipsé jusque là car j’étais dans un tunnel - et songe que, si j’avais su qu’on pouvait être accompagné par un pokémon, j’aurais sorti Rubis et ça se serait sûrement mieux passé.

Fort heureusement, ce moment de gêne ne dure pas longtemps car un homme habillé tout aussi sérieusement que la secrétaire ne tarde pas à faire son entrée. Il s’annonce comme l’huissier qui va nous donner les deux thèmes possibles pour la prestation. Je reste bête un instant : comment ça il va falloir choisir ? Genre là ? Tout de suite ? Sans temps de réflexion ? Tout est vraiment horrible dans cette histoire d’Elite. J’ai beau anticiper que les choses seront forcément terribles, le destin s’acharne à rajouter toujours plus de raisons d’angoisser, de stresser, d’avoir envie de quitter la civilisation à tout jamais quitte à finir comme dans Into the Wild parce que j’aurais croqué la mauvaise racine. Le pire c’est que je ne pourrai certainement pas me plaindre auprès de Rose quand cette étape sera terminée : tout ça, ça devrait être écrit dans le contrat que je n’ai pas lu. Donc, encore une fois, tout est de ma faute parce que je suis beaucoup trop con.

- Suik-... Madame Kobashi peut peut-être choisir ?, j’ai écorché son nom de famille, je crois. Tant pis. Trop tard. C’est le cadet de mes soucis vu à quel point la panique s’entend dans ma voix.
- Le règlement stipule que le challenger doit avoir le dernier mot, me répond l’huissier du ton de celui qui répond à une plaisanterie.

Je n’insiste pas car, à tous les coups, je ne peux pas dire que mon dernier mot est de donner le choix à Suika. Je croise les bras et regarde à nouveau mes pieds pour essayer de me calmer. L’huissier commence à ouvrir son enveloppe et mon coeur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va m’exploser la poitrine. Comme si ma vie entière était en train de se jouer. Non, pire. Comme si j’avais un choix à faire qui allait déterminer ma vie entière et que j’avais une chance sur deux de le foirer. C’est beaucoup trop, me connaissant.

- Les thèmes proposés pour le challenge qui opposera le coordinateur Illia Aethelhelm à la maîtresse Suika Kobayashi sont… Éphémère ou Rituel, tuez-moi. Monsieur Aethelhelm, le choix vous revient.
- Éphémère ?

Question réflexe, durant laquelle j’interroge du regard Suika, par réflexe aussi. Ceci car je ne comprends pas ce thème puisque c’est un mot que je ne connais pas. Ou du moins, je ne m’en souviens plus. La chose intelligente à faire aurait été de demander un temps de réflexion et googler, afin de ne pas passer pour un gros bouffon, mais c’est trop tard. Et puis, vu mon échange avec la championne juste avant, je pense que je ne suis plus à ça prêt. Si seulement le ridicule pouvait tuer. Ou plutôt faire tomber dans les pommes, histoire de réaliser mon fantasme de quand je marchais dans le couloir.

- Le challenger a fait son choix : le thème de votre prestation sera donc Ephémère, l’huissier range son enveloppe, enregistre le choix dans une application, nous adresse une salutation et s’en va.

Je suis pétrifié. Ils n’ont pas compris. Ils n’ont rien compris. Ce n’était pas une question pour confirmer que le thème allait à Suika, c’était parce que je ne comprends pas ce que ça veut dire ! J’ai envie de courir après l’huissier pour corriger mon erreur, quitte à devenir une anecdote drôle de ses futurs dîner en famille, mais je reste figé sur place. Tétanisé par ma propre bêtise. Ce choix à une chance sur deux, je crois que je ne pouvais pas plus le rater.
Puis, la panique prend le dessus. Avec des gestes maladroits, je me jette sur mon téléphone portable pour chercher sur internet la signification de ce putain de mot qui ne m’évoque que le moment, pendant l’émission météo, où ils annoncent de qui ce sera la fête le lendemain. Ephéméride, un truc comme ça. Oubliant presque ce qui se trouve autour de moi, je demande à voix haute, animé par la détresse :

- Putain ça s’écrit comment éphémère ?!



Le thème choisi sera donc : éphémère !
Merci aux jurys qui ont réfléchi aux thèmes, les deux étaient très chouettes et l'hésitation intense. xD


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Suika Kobayashi

Suika Kobayashi
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Dim 22 Sep - 16:20
D’une certaine façon, il te faisait penser à un pokémon sauvage qui était entrer par erreur dans la pièce : il n’était pas juste stressé, il semblait totalement paniqué. Tu essayes de ne pas afficher la surprise qui te traverse alors qu’il semble dire qu’il n’aime pas… faire le show ? Il a englobé la pièce dans son ensemble alors tu as un peu de mal à savoir de quoi il parle exactement mais tu essayes de ne pas être trop décontenancé. Tu aurais prendre du temps pour lui parler, le rassurer, mais malheureusement la situation ne te le permettait pas vraiment vu que maintenant que les présentations sont faites, l’huissier s’approche pour vous annoncez qu’il va vous donnez les deux thèmes. Ton regard passe de l’homme au challenger et tu ouvres la bouche pour essayer de lui demander du temps mais voila qu’il propose que tu choisisses. Cette fois tu affiches une certaine surprise et l’huissier répond du tac au tac que ce n’est pas possible, sur un ton qu’il ne te plait pas. Il ne voit pas que le challenger est en panique ? Il pourrait lui répondre avec un peu plus de pincettes.

- Si je choisi, cela pourrait être malheureusement mal vu si je venais à remporter la victoire. Si je peux vous donnez un conseil en tant qu’ancienne chalengeuse… n’y réfléchissez pas trop et prenez celui qui vous inspire le plus à l’instinct je dirais.

De nouveau tu affiches un petit sourire qui se veut encourageant, même si intérieurement tu t’inquiètes de plus en plus pour lui. Tu sais pertinemment que venir ici c’est particulièrement intimidant, surtout quand c’est la première fois. En plus, avec le côté artistique de l’Elite, vous rencontrez souvent des challengers assez… haut en couleur. Mais Illia Aethelhelm ne semble pas être le genre de personne qui se voit comme un artiste dans sa bulle. Ça avait l’air d’être un monsieur tout le monde qui tentait sa chance et qui était surement en train de se dire qu’il était en train de faire la pire erreur de toute sa vie.

- Respirez, ça va aller. J’ai vu certaines de vos prestations, je suis certaine qu’importe le thème, vous allez vous débrouiller comme un chef !

L’huissier ouvre l’enveloppe et tu l’observes un instant pour te concentrer sur les deux thèmes : Ephémère ou Rituel. Honnêtement au feeling, les deux semblent intéressant donc tu ne t’inquiètes pas trop et tu te dis que tu arriveras à trouver une idée assez rapidement quand tu plancheras dessus ce soir dans ta chambre. Par contre, de nouveau, tu ne t’attends pas à ce qu’Illia répète l’un des thèmes avec le ton de la question et en te regardant. Est-ce que c’est une façon pour lui de te demander ton avis en dépit du fait qu’il doit avoir le choix final ? Tu ne sais pas vraiment si tu as le droit de répondre, si bien que tu hausses les épaules d’un air de dire que ça t’irait.
Mais la suite de la situation est totalement lunaire, alors que l’huissier est en train de valider le choix du challenger, tu vois ce dernier devenir totalement livide. Il est tétanisé sur place, incapable de faire le moindre mouvement ou dire le moindre mot alors qu’il fixe l’huissier d’un air désespéré. Ton cerveau se met en mode rapide et tu finis par comprendre le quiproquo : en fait, il n’avait pas choisi, c’était une question pour savoir ce que ça voulait dire éphémère, tu voyais que ça. Puis brusquement tu le vois sortir son portable pour essayer de googler le mot alors que tu te tournes vers l’huissier : trop tard, il c’est déjà barrer. Qu’il le veuille ou non, Illia avait fait son choix. Tu inspires à fond et alors qu’il se met à crier tu attrapes son portable pour écrire à sa place avant de lui rendre.

- Tenez. Maintenant, prenez le temps de respirer, vous allez finir par faire une syncope et je vous avoue que je ne saurais pas vraiment comment réagir. Chan, tu peux aller lui chercher un verre d’eau s’il te plait ? Et un truc sucré… du chocolat ? Monsieur Aethelhelm, Illia, il faut que vous vous asseyiez deux minutes, vraiment.

Alors que ton ami capte l’urgence de la situation, tu es effrayée de voir à quel point les autres personnes n’en ont rien à faire de l’état du challenger. Est-ce que c’est parce que cela arrive régulièrement ? On peut vraiment s’habituer à voir des gens en détresse et en avoir rien à faire ? Ce n’était clairement pas dans tes habitudes et tu espérais que ça ne le serait jamais.
Tu encourage Illia à venir s’assoir un peu plus loin, le poussant délicatement d’une main au niveau des épaules. Chan revient à ce moment là et tu lui attrape le verre d’eau et le chocolat des mains avant de les tendre à l’Unysien.

- Tenez, ça vous fera du bien !

Déjà s’il pouvait ne pas vomir et récupérer un peu de couleur, on pourra dire que tu es victorieuse dans cette gestion de crise. Puis finalement tu as un petit rire nerveux, consciente que la blague risque de mal passer mais tu ne peux pas t'en empêcher pour essayer de détendre l'atmosphère, histoire de t'assurer pour de bon qu'il aille un minimum bien avant qu'il ne reparte.

- Quand je vous disais de choisir à l'instinct, je pensais pas que vous allez choisir directement comme ca non plus !

910 mots


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Illia Aethelhelm

Illia Aethelhelm
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Dim 29 Sep - 12:26
Ne pas pouvoir déléguer la responsabilité du choix à Suika me rajoute une épine dans le pied et sa bienveillance ne m’aide pas à la retirer. Si elle savait à quel point il ne faut pas que j’écoute mon instinct, elle ne dirait pas ça. Je cherche comment me sortir de cette situation tout en réalisant de plus en plus que c’est impossible, je suis dedans jusqu’au cou, voir plus profond encore. A ce stade, je ne vois même plus la surface.
Je ne sais pas si l’onomatopée qui sort de ma bouche quand Suika me dit qu’elle a vu certaines de mes prestations peut être associée à un rire plus que nerveux, mais toujours est-il que je ne peux, ni ne veux, m’attarder sur ce sujet pour le moment. On m’en a déjà assez parlé ces derniers temps, de mes prestations. Ces spectacles que j’ai honte de revoir tellement j’ai l’impression que tout est ridicule et que tout ceci n’est qu’une absurdité du destin. Je veux dire, on a bien porté au rang d’art contemporain reconnu un mec qui chie dans des bocaux, alors sur un malentendu mes prestations c’est peut-être la même chose.

Bref, l’huissier annonce les thèmes possibles et là c’est le drame. Plutôt que de comprendre ma question, le mec valide “éphémère”, un mot dont je ne sais même pas ce que ça veut dire et dont je demandais la signification. Je me décompose sur place, trop abasourdi pour intervenir, et sans que personne ne comprenne qu’une personne sensé ne prendrait jamais de décision si hâtive, juste après avoir entendu les thèmes. Ce n’est que lorsque l’huissier disparaît derrière une porte, après avoir validé le thème, que mon corps réagit. Je m’empare de mon téléphone portable et essaye de taper le mot “éphémère” sans trouver la bonne orthographe. Il faut dire que mes compétences dans ce domaine sont catastrophiques et que mon état mental n’aide pas. Je suis en train de paniquer à fond, mes jambes deviennent plus cotonneuses à chaque instant qui passe. Je vais bientôt tomber assis par terre et avoir envie de taper quelque chose, comportement que je ne peux pas me permettre ici.
Bordel, bordel, bordel !

C’est alors que Suika me prend mon portable. La panique me fait conclure qu’elle veut certainement une baffe et je m’apprête à lui gueuler dessus quand elle me le rend. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de réaliser que je suis sur une page qui m’apporte la définition du thème. Sauf que je n’arrive pas à lire, c’est trop petit. Et flou. Ca devrait pas être trop petit et flou. Je crois que j’ai un peu la tête qui tourne. Ca craint.
Je me rends compte, en l’entendant, que je suis en train d’être un putain de boulet pour Suika. Elle essaye de gérer comme elle le peut ma crise de panique, je la mets dans une situation inconfortable. Il faut que j’arrive à me reprendre. Respirer elle m’a dit, comment on fait pour respirer calmement ? M’asseoir ?

- Ou-ouais, peut-être.

Sauf que j’ai l’impression d’être au milieu d’une grande pièce vide et il faut qu’elle me guide vaguement pour que je trouve un endroit où m’asseoir. Cette position m’aide à aller mieux, et avoir les deux mains prises m’aide à me re-concentrer sur quelque chose. Je commence par le verre d’eau car j’ai la gorge très sèche d’un seul coup.

- Merci. Désolé pour le bordel…

Maintenant que je suis un peu calmé, j’ai honte de mon attitude. Je savais que je serais stressé, comment ais-je pu ne pas me préparer à ce point ? Sûrement car je pensais encore pouvoir y échapper jusqu’à hier soir, mais tout de même. C’est de ma faute aussi, tout ça. Quelle idée d’avoir accepté de remonter sur une scène de coordination en premier lieu, à croire que j’aime les crises d’angoisse pré-prestation… Je préférerais qu’il n’y ait que le processus de création et que quelqu’un comme Rose puisse assurer le reste à ma place. Elle s’en sortirait mieux que moi. Elle, je suis sûre qu’elle ne serait pas devenue un meme sur internet dès sa première interview…
Je jette un regard à Suika qui se tient toujours près de moi. Je capte aussi les présences de son agent et de sa gardevoir qui m’observent. Evidemment, vu comme je me donne en spectacle. S’il n’y avait pas eu cette histoire de thème, peut-être que j’aurais pu rester neutre… Tiens, est-ce que je peux lire la description du mot maintenant ?

- J’ai pas choisi, ok ?!, je réponds au quart de tour, honteux et agressif en conséquence. Non, se contrôler. Je pousse un grand soupir déprimé. J’avais jamais entendu ce mot de ma vie…, je me force à parcourir les lignes du dictionnaire en ligne. Pourquoi les gens qui font les mots veulent toujours sortir des trucs compliqués pour dire des choses simples…?

Cette dernière question, je me la pose plus à moi-même qu’autre chose. Au final, ce thème éphémère n’est pas si compliqué que ça, c’est des choses courtes, qui passent et disparaissent vite. Un truc comme ça en tout cas. Plusieurs films me viennent en tête, comme quand j’ai entendu les autres thèmes sur lesquels j’ai dû bosser aux précédents concours. D’un côté c’est bon signe, d’un autre ça me fait chier que ce réflexe s’installe. Je ne veux pas faire de la coordination. Tout ceci n’est qu’une vaste blague, erreur de vie, et le fruit des manipulations de Rose !
En tout cas, heureusement que Suika est sympa et qu’elle a réagit comme elle l’a fait. J’aurais vraiment pu retomber dans mes vieux travers et mettre un pain à quelqu’un. Je m’en serais voulu toute ma vie et j’aurais eu deux procès au cul - un pour les sous, l’autre pour l’agression - et mon existence aurait probablement été foutue.
Je range mon téléphone dans ma poche et bois le chocolat chaud. Il me brûle un peu la langue, mais le goût est agréable. Petit à petit, je sens que je retrouve des couleurs. Bien sûr je n’en mène toujours pas large et jusqu’à ce que tout ceci ne soit fini je ne descendrai sûrement pas en-dessous des 130 de BPM, mais c’est déjà ça.

- Merci pour le chocolat. J’imagine qu’il faut y aller maintenant, je t’ai déjà retenue trop longtemps avec mes conneries, pas un seul instant je remarque le tutoiement. C’est à cause du jeu et puis je suis trop à l'Ouest pour faire attention à ça.

Je me lève, constate que j’ai encore les jambes en coton et que marcher peut s’avérer périlleux. Pour me laisser encore quelques instants afin de ne pas risquer de m’emmêler les pieds et me vautrer - manquerait plus que ça - je m’efforce de demander le plus naturellement possible (c'est à dire crispé à souhaits) :

- On doit se recroiser avant le moment des résultats ou pas du tout ?

L’annonce des résultats. Y repenser suffit à me rendre à nouveau blême. Je me vois avec le jury et Suika, devant tout un public, le plus grand que j’ai jamais subi, avec plein de téléspectateurs en prime et des rediffusions à venir. Quelle horreur. Je vais me ridiculiser devant des millions de personnes et je ne peux rien faire pour l’éviter. Quand je la retrouve dans la salle d’attente, je pourris Rose car tout et de sa faute, puis je lui demande d’aller chercher une pelle pour creuser ma tombe. Elle me doit bien ça !


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Suika Kobayashi

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Dim 29 Sep - 12:27
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Illia Aethelhelm

Illia Aethelhelm
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Ven 4 Oct - 10:23
Insérer ici une introduction quand on aura rempli nos posts rps précédents avec Suika.

Début de la prestation


Le rideau s’ouvre pour révéler un laboratoire informatique. Au centre de la scène se dresse un cône métallique de deux mètres, composé de cercles bleus aciers empilés les uns sur les autres. Cette construction est gardée, à droite et à gauche, par deux piliers noirs qui atteignent presque le plafond et dont la surface clignote de diodes blanches. Le cône et les tours sont reliés entre eux par des tubes sombres imitant de lourds câbles d’alimentation. Le fond et les côtés de la scène sont cachés par des plaques représentant des murs blancs sur lesquels sont accrochées de fausses unités centrales. De simili-câbles plus fins les relient au reste. Certains d’entre eux ne sont reliés à rien et gisent sur le sol. Ceux qui sont connectés luminent de l’intérieur grâce à des guirlandes de LED afin de montrer leur activité. Sur le mur du fond est accrochée une plaque noire sur laquelle sont projetés les chiffres d’une horloge digitale indiquant la date du jour. Cette installation est assez longue pour que le public puisse bien la voir malgré les structures disposées devant. Toute cette scène est éclairée par une lumière tamisée légèrement bleutée.

- Un jour, les humains et les pokémons apprirent qu’ils ne seraient qu’un instant de l’histoire de l’univers, énonce un narrateur dans les hauts-parleurs.

Illia apparaît par la gauche de la scène. Il porte une vieille blouse de laboratoire, a les cheveux en bataille et un maquillage qui fait ressortir ses cernes de manière exagérée. D’une main il fait rouler un cercle métallique d’une envergure d’un mètre environ tandis que de l’autre il transporte un marchepied. Il s’avance jusqu’à la structure centrale, monte sur les marches qu’il transporte et visse son cercle au-dessus de tous les autres. Ça grince et il doit forcer pour y arriver. Ceci fait, il pousse un soupir de satisfaction avant de redescendre et faire quelques pas en arrière pour admirer la construction, centré sur scène et dos au public.

- Certains humains n’acceptèrent pas la fatalité de leur extinction. Parmi eux, un scientifique avait imaginé un moyen de les faire survivre éternellement malgré la fin qui approchait.

Une archéodong entre sur scène par le même côté que son dresseur. Des dispositifs ressemblant à des prises pour câbles sont accrochés au bas de sa cloche ainsi que sur le plateau en haut de son corps. La pokémon flotte jusqu’à Illia pour lui tourner autour en poussant des tintements mélodieux. Lui la suit du regard, sourire aux lèvres, en la frôlant parfois du bout des doigts. Finalement, elle se presse contre sa poitrine pour une étreinte.

- T’as raison d’être heureuse, il y a de quoi être fière ! Je t’ai faite pour être le cœur de notre vie future, tu nous survivras et nous permettra à tous de continuer à vivre !, humain et pokémon s’approchent de la structure conique, toujours collés l’un à l’autre. Le coordinateur montre la construction d’un grand geste théâtral : Quand tu seras connectée, tu deviendras la gardienne de tous les esprits qu’on a pu scanner. Il faudra que tu veilles sur eux. L’univers est si grand, nous ne sommes pas seuls, c’est sûr ! Un jour ils te trouveront et tu pourras tout leur transmettre pour nous faire vivre à nouveau.

L’archéodong s’écarte de son dresseur pour flotter entre les piliers noirs et la structure conique d’un bleu métallique semblable au sien. Ses yeux rouges se mettent à luire avec intensité tandis qu’elle virevolte. La pokémon cloche tourne et retourne sur la scène, faisant danser ses lumières dans l’ambiance sombre de la scène. Les diodes réagissent à son passage en gagnant en intensité lorsqu’elle en est proche. Illia, lui, s’est écarté à l’ombre d’une tour pour la laisser seule centre d’attention.
Elle ne cesse qu’une minute plus tard, lorsque la lumière se sature d’une lueur orangée. La pokémon et son dresseur se retrouvent au centre de la scène, devant la structure conique. Il prend le bout de l’un de ses bras d’acier dans sa main.

- La fin arrive, il est temps. Emmène-moi avec toi, et rend-nous éternels !

Dans un mouvement délicat, l’archéodong se place au-dessus de la tête de l’humain avant de descendre pour la cacher à l’intérieur de sa cloche. Lui, reste face au public, le bras légèrement écarté. Un spot de sol, placé juste en-dessous d’eux et jusqu’ici éteint, s'allume en rouge en même temps que les yeux du pokémon gagnent en intensité. Le coordinateur force des tremblements exagérés tandis que les hauts-parleurs tiennent une note grave de plus en plus forte. Puis, d’un seul coup, spot et son se coupent. Illia tombe dans un bruit sourd, feignant la mort.
L’archéodong tinte tristement tandis qu’elle arrange le corps de son dresseur dans une position de sommeil naturel avant de lui tourner le dos et prendre position en haut du cône métallique destiné à la recevoir. Le bas de son corps s’emboîte parfaitement avec la structure. Elle tourne sur elle-même pour s’y visser, accompagnée d’effets sonores mimant du métal grinçant et des bips d’ordinateurs qui se connectent.

Maintenant que pokémon et machine ne font plus qu’un, l’archéodong utilise ses pouvoirs pour se connecter aux tours noires et au reste du laboratoire. Son corps, et par extension une partie du cône, se drape d’une aura fuschia tandis que les faux câbles gisant jusqu’ici au sol s’animent. Grâce à ses capacités psychiques, la pokémon les fait s’élever et se croiser dans une danse calculée jusqu’à ce qu’ils l’atteignent et qu’elle les branche, un par un, dans les ports accrochés à son corps. A chaque fois que l’un est connecté, une guirlande de LED dissimulée à l’intérieur s’allume. Lorsque l’archéodong termine et que son aura s’éteint, tous clignotent de la même manière que les diodes des piliers noirs.

- La machine d’éternité de l’homme était en marche.

Les rideaux se ferment, afin de cacher le décor et que puisse être diffusée dessus une vidéo de la fin annoncée par l’histoire. On y voit la planète subir des pluies de météorites trop imposantes pour elle. Sa surface est brûlée, ravagée, passant de couleurs chatoyantes à une terre désolée. Chaque impact est retranscrit de manière sonore dans les hauts-parleurs.
Ce bref visionnage laisse à l’équipe technique le temps de procéder aux modifications nécessaires du décor. Quand les rideaux s’ouvrent à nouveau, le corps d’Illia a été remplacé par un faux squelette usé, les murs du laboratoire ont été grossièrement salis grâce à des cendres et de l’eau sale et quantité de petits gravats ont été déversés sur scène. La lumière est désormais grise, pour accentuer l’aspect poussiéreux du décor. L’horloge du fond de scène affiche une date indéfinissable, car il y a trop de chiffres pour qu’ils rentrent tous dans l’espace d’affichage.

- Le temps avait passé et la pokémon-machine, gardienne de la mémoire des hommes et des pokémons, était toujours là. Depuis un an, dix ans, cent ans, mille ans, seule l’horloge de l’ordinateur pouvait encore le lui dire.

Tandis que le narrateur parle, la fréquence de clignotement des diodes change. Elles se calquent sur le rythme auquel s’allument et s’éteignent les yeux de l’archéodong. Ensemble, elles tentent de mimer un rythme cardiaque lent et régulier. Chaque “battement” est ponctué d’un tintement de la pokémon et d’un bip informatique des hauts-parleurs.

- Seul persistait de l’esprit du pokémon l’espoir de son dresseur. D'autres vies, venues d’ailleurs, la trouveraient. Ils la sauveraient, comme ils sauveraient humains et pokémons, le narrateur marque une pause, ponctuée par les sons tranquilles de la créature-machine. Un jour, l’autre forme de vie tant espérée arriva, mais la pokémon-machine ne put même pas s’en rendre compte.

Dès lors que le segment de narration se termine, quelque chose apparaît depuis les cintres. D’abord, ce n’est qu’un filet de fumée rose que les lumières sur scène s’appliquent à mettre en avant. Ses volutes gonflent et rapetissent jusqu’à se disperser et disparaître au bout de seulement un mètre. Puis, apparaît son origine : une mushana. La brume provient de son évent. Bientôt, elle descend assez des cintres pour se dévoiler toute entière au public. Un nouveau spot lui donne un éclat qui fait ressortir ses couleurs en contraste avec le reste de la scène, grise et terne. Les chiffres sur l'horloge digitale s’emballent, ils défilent de plus en plus vite jusqu’à ne plus pouvoir être reconnus par l'œil humain. L’archéodong, elle, ne semble pas avoir remarqué la nouvelle créature.
Les yeux fermés et flottant toujours en haut de la scène, la mushana tend ses pattes avant vers le sol. Une sphère rose y apparaît avant d’être projetée jusqu’au plancher sur lequel elle se répand. Un champ psychique s’installe, renvoyant des reflets rosâtres et mouvants sur les murs du faux laboratoire, ses unités centrales, ses tours, et la machine-archéodong. Sa présence met aussi en lévitation les petits gravats répandus plus tôt, donnant à la scène une ambiance se voulant étrangère. Pour achever l’effet, le micro accroché près de la bouche de la mushana déforme le cri qu’elle pousse afin qu’il ne ressemble à rien de connu.

Tandis que la mushana se laisse descendre doucement vers le plancher, il est possible de remarquer que la fréquences des lumières et sons du pokémon-machine a changé. Ils sont devenus extrêmement lents, très écartés les uns des autres, et durent chacun de longues secondes. La nouvelle venue sur scène ne semble cependant pas le remarquer, car elle ne prête aucune attention à l’archéodong. A la place, elle tourne autour des éléments du décor afin de les tâter du bout de la patte, l’air curieuse. Elle s’amuse à faire s’entrechoquer les gravillons mis en lévitation par le champ psychique, qui ricochent ensuite les uns contre les autres et sur les autres éléments du décor.
Pendant qu’elle explore, la mushana ne cesse de s’exclamer et s’émerveiller par de nombreux cris, toujours aussi déformés, et qui permettent de masquer les sons nécessaires aux modifications s’opérant dans le décor. De faibles explosifs de spectacle, dissimulés derrière les plaques qui forment les murs du laboratoire, s’enclenchent. Ils forment des fissures le long des murs, voire en font tomber des morceaux. Dans le même temps, un craquement continu s’élève sur scène. Les piliers noirs et la structure conique se mettent à trembler sous l’effet des pouvoirs psychiques de la mushana, dont l’aura rosée est plus ou moins dissimulée par les reflets du champ psychique.
La pokémon des rêves ne porte cependant pas attention à ce qu’il se passe autour d’elle, fascinée qu’elle est par les ricochements de gravillons dans lesquels elle s’amuse toujours à taper. Le tremblement s’intensifie jusqu’à ce que des câbles se détachent des structures et tombent, jusqu’à ce que les piliers et le cône métallique se déforment eux-aussi. Les tours noires craquent et s’effondrent sur elles-même, les éléments de métal se démontent et font de même. L’archéodong chute en s’appliquant à tomber derrière les décombres, afin de ne plus être visible.

Les bips cessent, les diodes s’éteignent, les chiffres de l'horloge se figent en un message d’erreur. Ne reste de lumière sur scène qu’un spot qui éclaire la mushana dans ses pérégrinations. La créature jusqu’ici imperturbable ouvre enfin les yeux, lève la tête, et contemple, surprise, les décombres. Elle émet une interrogation puis, au bout de quelques secondes, mime de ses pattes ce qui peut ressembler à un haussement d’épaule tout en secouant la tête. Après ça, elle retourne vers les cintres pour y disparaître. Le champ psychique s’éteint avec son départ, ne laissant à la vue des spectateurs que les ruines du laboratoire.

- Car pour l’être venu d’ailleurs, même l’éternité du pokémon-machine n’avait duré qu’un instant.

Le rideau se ferme.

Fin de la prestation
Détails:



Insérer ici une outro rp quand le reste sera rédigé.


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Suika Kobayashi

Suika Kobayashi
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Région : Sinnoh
Sam 5 Oct - 21:31
début presta:




Alors que le rideau commence à s’ouvrir, on entend au même moment une sonnerie de téléphone retentir dans le dôme. L’étoffe s’écarte assez pour laisser entrapercevoir une pièce qui ressemble beaucoup à un bureau. La pièce est assez luxueuse, le meuble est en bois de qualité, un tapis rouge à motifs se trouve devant ce dernier une plante dépassant le mètre placé sur le côté rajoute une touche personnelle à l’espace de travail. On ne peut pas voir le fond de l’espace clos à cause du manque de lumière, mais de toute façon, l’attention est portée par la méga Gardevoir qui fait les cent pas devant le meuble sur lequel repose le dit téléphone qui continue de sonner, posé à côté de papiers en tout genre. Le pokémon fini par prendre l’appareil dans sa patte, d’un air pressé et quelque peu rageur.

- Allo ? Non. Non ça ne va pas du tout, vous n’avez pas vu les derniers chiffres de vente ? Ce groupe ne nous rapporte plus rien. Non, j’en suis convaincue, il nous faut de la nouveauté, sinon nous allons droit dans le mur.

Le pokémon Psy continue sur sa lancée et reprend ses allers-retours dans la pièce alors qu’elle écoute et répond à son interlocuteur. Elle joue parfaitement l’agacement, elle qui d’habitude est si calme. Brusquement elle se stoppe, se tournant légèrement vers le public, son œil visible exprime de la surprise.

- Vraiment ? Vous avez un nouveau talent à me proposer ? J’espère pour vous qu’il est vraiment bon… Bien. Quand est-ce que je pourrais l’avoir ?

A peine sa question finie d’être posée que l’éclairage s’allume pour laisser apercevoir le fond de la pièce. Une immense boite de poupée bleue dans laquelle se trouve la Sucreine chromatique de la championne. Cette dernière a les yeux fermés, comme si elle était en train de dormir, se tenant droite, statique. La Gardevoir se tourne vers le cadeau surpris de son interlocuteur au téléphone et elle exprime un cri de joie. Visiblement, elle est totalement ravie par ce qu’elle est en train de voir, si bien qu’elle raccroche le combiné sans même exprimer des remerciements. Elle se dirige immédiatement vers son nouveau jouet et ouvre délicatement la porte, comme si elle ne voulait pas l’abimer.

- Bonjour ma belle ! Comment t’appelles-tu ?
- J…Je m’appelle Suika, enchantée Madame.
- Suika, un prénom ravissant dit-moi ! Je suis certaine qu’on va faire de grandes choses toi et moi ! Crois-moi, je vais faire de toi la nouvelle idole à la mode, tout le monde va parler de toi !

La Sucreine semble un peu timide et impressionnée dans un premier temps, mais le pokémon Psy utilise une voix douce pour la mettre en confiance. Comment pourrait-elle faire autrement d’ailleurs ? Après tout, elle avait déjà fait cela des centaines de fois. C’était si facile de convaincre une jeune personne innocente qui avait la tête remplie de rêves…
Cette première scène s’achève ainsi, le rideau se referme un court instant pour préparer le prochain décor. Peu à peu, le tic-tac d’une horloge se fait entendre, d’abord tout juste audible pour mettre le doute au public sur l’existence même du bruit, puis de plus en plus fort.

- La Poké Entertainment annonce les débuts de sa nouvelle chanteuse ! Est-ce qu’elle sera capable de faire remonter la pente à l’agence et rassurer les investisseurs après les résultats médiocres de leur dernier groupe qui a annoncé sa dissolution ?
- Le public exprime un véritable intérêt pour les vidéos teasing de la nouvelle chanteuse Suika ! Sa première chanson sort dans moins de 48 heures !
- Suika remporte le prix de la meilleure rookie de l’année avec sa nouvelle chanson Crystal Symphony ! Autant dire que son prochain album est attendu de pied ferme !

Alors que le rideau est toujours fermé, les annonces audibles, proche de celles qu’on pourrait lire sur les articles de presse sur internet, expriment la réussite des débuts de la Sucreine dans le monde du showbiz. Le bruit de l’horloge reste en fond alors que le rideau s’ouvre sur une salle de danse dans laquelle le pokémon Plante est en train de s’exercer, sous le regard vigilant de sa protectrice. Elle a le dos tourné au public, mais grâce aux miroirs placés en arc de cercle dans le fond de la scène, le public peut quand même observer les expressions des deux pokémons. On peut entendre la respiration fatiguée de la chromatique, alors qu’elle peine à rester debout. La Gardevoir soupire en croisant ses bras, juste en dessous de ses excroissances rouges.

- Suika ma chérie, il faut vraiment que tu donnes le meilleur de toi-même… Tu le sais n’est-ce pas ? Je compte beaucoup sur toi et tes fans aussi, il ne faudrait pas nous décevoir.
- Je… Je sais Madame… j’essaye vraiment de faire de mon mieux… mais je commence à être épuisée… je ne pourrais pas prendre juste une petite pause ?

Nouveau soupir alors que le pokémon blanc s’approche et bien qu’elle affiche une expression douce en posant ses pattes sur les épaules de la chanteuse, cette dernière semble terrifiée. Une aura enveloppe les deux pokémons et la fatigue de la chromatique semble peu à peu s’effacer. La manager affiche une expression satisfaite et elle s’éloigne de nouveau, agitant la patte pour lui faire signe de reprendre.

- Tu prendras une pause quand je validerais les résultats de ton entrainement. Il faut absolument que tu gagnes demain Suika, il ne faut pas que mes efforts envers toi soit vain, tu comprends ?

Elle hoche la tête et bien qu’elle ait été soignée, elle semble toujours terrifiée. L’une des musiques du groupe de Suika se lance dans les hauts parleurs du dôme de l’Elite, petit clin d’œil du temps où elle était justement une idole. Malgré la chanson, le tic-tac est toujours présent, comme une fatalité. Il semble même peu à peu s’accélérer. La musique en fait de même, devenant de plus en plus aigu et inaudible sous l’effet de vitesse et bien que Sucreine essaye de suivre le rythme, ses pas de danse semblent totalement brouillon et chaotique. Elle finit par glisser volontairement et tomber au sol, sous le regard furieux de la Gardevoir qui commence à s’agiter, montrant son vrai visage.

- Tu fais n’importe quoi ! À quoi joues-tu ? J’ai placé de grands espoirs en toi, tu n’as pas le droit de me décevoir tu entends ? Si tu ne gagnes pas demain, les actionnaires vont encore me tomber dessus, tu n’as pas le droit à l’erreur !

La Sucreine pose ses pattes au niveau de sa tête et elle l’agite pour exprimer son désaccord. Le bruit de l’horloge devient oppressant, alors que le pokémon Psy se dédouble, donnant l’illusion qu’elle est partout pour duper la pauvre chanteuse.

- Sans moi, tu ne serais personne…
- Tu n’aurais pas de carrière, aucune opportunité…
- Personne ne rêverait de te rencontrer…
- Tu serais encore dans ta misérable boite à attendre que quelqu’un l’ouvre….
- ASSEZ !

Alors que les paroles fusent de toute part grâce aux différentes enceintes présentes dans le dôme, Sucreine secoue d’avantage la tête, agitant ses longues feuilles bleues qui rappellent la chevelure de son humaine. Elle se relève péniblement et recule d’un pas quand elle voit les reflets de celle qui possède sa vie entre ses mains. Elle est partout, prête à la piéger si jamais elle ne fait pas ce qu’elle ordonne. À ses yeux, elle n’est qu’une marionnette, un jouet qui lui sert à gagner de l’argent. Et maintenant qu’elle voit la réalité en face, elle n’imagine plus qu’une issue : celle d’être jetée à son tour si jamais elle n’est plus utile à ses yeux. Le tic-tac devient assourdissant, presque aussi rapide qu’un cœur qui bat. Les reflets font un pas vers la chanteuse et cette dernière tourne sur elle-même pour trouver une ouverture vers laquelle elle peut s’échapper. Elle tourne de plus en plus rapidement, au point où elle génère assez de vent autour d’elle-même pour dissiper les reflets de Gardevoir. Elle court jusqu’à la partie gauche de la scène et tourne la tête vers celle qui détenait sa confiance. La pupille rouge qui était visible l’observait avec un regard rempli de mépris et de déception.

- Si tu pars, tu peux tirer un trait sur ta carrière.
- Peut-être, mais je pourrais espérer retrouver ma liberté.

Alors qu’elle s’enfuit dans les coulisses, le rideau se ferme une nouvelle fois, laissant le public seul avec ce bruit d’horloge qui ne s’arrête pas, mais qui fini de nouveau par être de plus en plus inaudible alors que les annonces font leur retour.

- La chanteuse Suika, en proie à de nouveaux scandales alors que la directrice de Poké Entertainment a exprimé son point de vue sur son artiste depuis qu’elle lui a fait faux bond au dernier concours de talents.
- Selon plusieurs sources, l’idole préférée des jeunes avait un caractère exécrable sur les lieux de tournage, prenant sa notoriété pour acquise et en profitant pour menacer son ancienne agence pour qu’elle cède à tous ses caprices.
- Bien qu’elle n’ait pas fait de nouvelles apparitions publiques depuis que la Poké Entertainment a annoncé la fin prématurée de son contrat, le public semble particulièrement en colère face aux dernières révélations sur le vrai visage de l’idole. On peut imaginer sans aucun doute que sa carrière, bien que brève, est déjà terminée.

Enfin, le tic-tac s’arrête. Pendant quelques secondes, le calme règle dans le dôme et alors que le doute plane sur si la prestation est finie ou non, le rideau s’ouvre une nouvelle fois. Pour la première fois, Suika fait son apparition, dans une tenue proche de celle de Sucreine : Un haut bleu, un short légèrement mauve et bouffant, de longues bottes d’un bleu électrique. Elle se tient entre ses deux pokémons qui fut les stars de sa prestation et elle porte le micro à ses lèvres.

- Ce que vous venez de voir, dans un monde parallèle c’est surement mon histoire. J’ai eu de la chance de tomber sur une agence bienveillante qui prenait d’avantage soin de ses idoles plutôt que de sa côte en bourse. Malheureusement, c’est le quotidien de nombreux collègues, autant dans la chanson que dans d’autres domaines, dont le succès est éphémère à cause d’un article qui les discrédites parce qu’ils ne sont plus assez influençables. Faites attention à ce que vous lisez sur internet, faites votre propre opinion avant de juger les autres sur des dires que vous avez entendus. Et c’est valable également dans votre entourage, que ce soit à l’école ou au travail. Prenez le temps de faire la part des choses avant de croire sur parole ce qu’on vous raconte. Merci à vous et portez-vous bien !

La chanteuse s’incline et ses deux pokémons suivent son exemple et elle agite les mains pour saluer le public avant de retourner dans les coulisses.




fin presta:

HRP explication:


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Archambaud Maistre

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Lun 21 Oct - 10:42
L'heure du verdict a sonné... *insérer musique stressante de jeu télé*

Avant toute chose, je vous adresse mes félicitations, Illia et Suika. Vos deux prestations ont, chacune à leur manière, unanimement plu au jury. Vous avez su défendre votre art de la coordination avec honneur, Illia en sa qualité de challenger et Suika en celle de maitresse coordinatrice. Merci de nous l'avoir fait vivre.

Sans plus attendre, le nom du vainqueur est...:


Archie #D0A4DE
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