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Voilà une nouvelle révélation. Mon robot était capable d'avoir peur. Et cet endroit semblait la rendre très réceptive. Sans piper un mot, elle ne répondit pas à ma question, fixant d'un air buté le miroir qui nous montrait la suite de l'histoire. Marguerite grogna car, ça parlait encore d'un des descendants mâle de la famille. Une histoire tragique qui débutait par la réussite du garçon dans la tapisserie avant qu'il ne trouve une morte inexpliquée dans son usine. C'est alors qu'il y eut un hurlement proche du grognement bestial depuis l'entrée du couloir. La porte se referma violemment, nous laissant plus qu'une issue. M.A.I.A fit quelques pas en arrière, agrippant ma manche pour me presser à partir.

- Le tapis, dit-elle. La jeune fille en a parlé.

- Ah oui ! Le monstre sous le tapis qui la poursuit.

- M.A.I.A il ne faut pas avoir peur. Contrôle ta peur. Ce ne sont que des spectres qui cherchent à te terrifier. Mais si tu ne fais rien et que tu ne réagis pas, il ne se passera rien. Ils finiront par se lasser et nous foutre la paix.

- Je ne suis pas certaine que les fantômes se lassent. Ça les amuse de faire peur, ils vont probablement essayer jusqu'à la fin et même s'ils ne se nourrissent pas, ils seront juste content d'avoir réussi à te faire sursauter.

Pas question pour moi de leur donner satisfaction. Alors que nous conversion tranquillement au milieu du couloir sous le hurlement bestial, M.A.I.A avait continué à reculer. J'étais consterné de voir qu'elle pouvait être aussi facilement influençable. Comment régler le problème ? La peur n'existe pas chez les robots. Personne n'a encore inventé un pare-feu contre la peur. Mais la peur est suggestive. Elle n'existe pas vraiment. La peur est un instinct de survis, elle est ancrée dans nos gènes. Mais M.A.I.A n'a pas de gêne... ça veut dire que la peur n'est pas physique... ça ne serait pas qu'un simple code dans l'ADN. Mais étroitement lié à l'esprit. Est-ce que M.A.I.A aurait finit par développer la peur à force de se comporter comme un humain ? Serait-ce une histoire de mimétisme ?

- M.A.I.A... Dis-moi ce que tu ressens ? À quoi tu penses ? Tu enregistres tout j'espère ?

La petite fille était presque rendue de l'autre côté du couloir, attirée par les portes qui nous offrait une sortie. Suivie par ma patronne, je décidais de la rejoindre pour la calmer. Le hurlement s'interrompit enfin mais, s'en suivit un ronflement qui fit trembler le sol. Puis un forme arrondie le tapis et se mit à rouler à toute vitesse dans notre direction. Marguerite éclata de rire alors qu'un nouveau cri suraiguë m'annonçait que le piège fonctionnait à merveille contre M.A.I.A.

- Regarde M.A.I.A ! On ne va rien faire et il va disparaître ! Tu regardes ? M.A.I.A ?

Je me détournais du monstre sous le tapis alors que Marguerite avait levé sa jambe droite, prête à taper du pied dès que cette chose serait à proximité. Mon androïde était terrorisée et je la vis s'énerver sur la poignée de la première porte sans parvenir à l'ouvrir. La peur rend irrationnelle. C'est un robot ! Une simple porte ne peut pas lui résister. Mais pourtant elle abandonnait la lutte et passait à la suivante. Ce n'était pas bon. Je laissais Marguerite s'amuser pour rattraper ma création et l'empêcher de tomber dans un nouveau piège. C'est alors qu'une main griffue et spectrale sortit d'une peinture et agrippa ma blouse pour m'empêcher de venir en aide à la petite fille.

- Maître ! Hurla-t-elle alors que la nouvelle porte sur laquelle elle s'acharnait s'ouvrit dans un 'bang' et l'aspira. Tout se passa en même temps. Les mains fantomatiques me lâchèrent en ricanant et Marguerite donna un gros coup de pied au tapis qui s'affaissa sous son poids.

- C'est déjà finit ? Ce n'était même pas drôle ! Où est M.A.I.A ?

730 mots
Tentative de fuite: 1
Lapyro lvl 35 (1/3)

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'[MOD] Fuite n°1' :

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Où suis-je ? Je ne vois rien. Je n'entends rien. Je ne ressens que de la peur. Mon maître a disparut. Je suis toute seule. Où suis-je ? J'ai l'impression de flotter dans le néant. Un spectre m'a attrapé et m'a fait traverser un étrange portail immatériel. Je ne suis plus dans notre monde. Je suis perdue.

- Hin hin hin.

Recroquevillée sur moi-même, j'écoute cette voix d'outre-tombe qui se repaît de ma terreur. Si je pouvais, à cet instant je pleurerais toutes les larmes de mon corps.

- Merci pour ce succulent repas.

Mes pieds touchent alors le sol et je sens un vieux parquet craquer sous mon poids. Je me redresse, toute tremblante pour inspecter les lieux. On dirait une chambre d'enfant. Il y a un tout petit lit avec des barreaux en bois et une couverture poussiéreuse. Un ponyta à bascule qui a perdu sa crinière, des tableaux de pokémon dessiné à la main aux murs et un gros coffre à jouet grand ouvert près de la porte. Il y a deux portes. La plus proche doit donner sur le couloir où j'ai laissé Thomas et Marguerite. Je me précipite dessus pour les retrouver mais, elle reste close.
« Du calme M.A.I.A ! Thomas a dit de contrôler sa peur. Elle rend irrationnelle et Thomas déteste tout ce qui n'est pas logique. Je ne veux pas qu'il me déteste! » Si je suis coincée derrière une porte en bois, je dois me souvenir que je suis un robot et qu'une simple porte ne peut pas me résister.

- M.A.I.A ? Tu es là ? Tu m'entends ? M.A.I.A ! Répond !

J'ai sursauter. C'est la voix de mon créateur, là, juste derrière. Je le préviens que je vais ouvrir la porte et je lui demande de se mettre à l'abri. Alors que j'allais enfoncer l'obstacle, j'entends un couinement provenant du coffre à jouet.

- M.A.I.A ? Que se passe-t-il ? Dépêche-toi d'ouvrir la porte !

- Il y a quelques choses avec moi maître...

J'entends le scientifique pousser un grognement d'exaspération et me répéter que ça ne doit être qu'un fantôme et que je ne dois pas me laisser emporter par la peur. La voix de Marguerite lui propose alors de s'occuper elle-même de la porte, ce que Thomas consent allégrement. Collée au mur, je me pousse pour lui laisser le champs libre, gardant un œil sur le coffre à jouet. J'entends la patronne faire apparaître son pokémon et Thomas se remet à grogner. Les pokémons fantômes n'on pas l'intention de les laisser intervenir tranquillement.

- Rha ! Quels casse-pieds ! Je vais m'en occuper avec Amanite. Toi, ouvre la porte !

- Il y a en aussi de ce côté-ci. On va devoir les combattre avant de pouvoir sortir.

Je ne sais pas ce qui se passe de leur côté mais, du mien il y a un gros bang et le coffre s'est ouvert. Un étrange masque c'est alors mis à léviter en oscillant dans ma direction. Je supplie Thomas de venir me sauver mais, ma voix est si faible que même à côté de moi, il ne m'aurait pas entendue. Je dois réagir. Il faut que j'agisse. Je ne dois pas me laisser contrôler par la peur. Soudain deux yeux rouges apparaissent au-dessus du masque flottant. Je hurle d'effroi, ferme les yeux et fonce dans le tas. J'entends un cri de surprise suivit par un bruit mat mais, je ne me retourne pas et saute sur le poignet de la deuxième porte. Celle-ci est ouverte et je referme la chambre d'enfant pour me diriger vers ce qui ressemble à une énorme cuisine de restaurant.


647 mots
Tentative fuite: 2
Lapyro lvl 35 (1/3)

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'[MOD] Fuite n°2' :

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Ce n'est que du menu fretin. Des petits fantômes faiblards juste là pour nous ralentir. Et vu le bruit venant de derrière la porte de M.A.I.A, je conclus qu'ils ont réussi. Marguerite a fait apparaître son Charmina bleu et s'est débarrassée aisément de son propre fantôme. Elle a presque l'air contrarié par la simplicité de cette attraction hantée. Sans prononcer le moindre ordre, son pokémon comprend ce qu'il a à faire et du plat de sa paume, le Charmina enfonce la porte Les gonds sautent et nous dévoilent une chambre d'enfant. La première chose que je vois, c'est la deuxième porte au fond. Je grogne car je sais déjà que M.A.I.A a filé par là-bas. Raisonnement logique et juste car, il n'y a plus personne ici.

- Attention Thomas. Il y a un pokémon au sol.

Ma patronne m'empêche juste à temps de poser le pieds sur un drôle de masque doré. Je ne connais pas ce pokémon, c'est donc Maqui qui m'informe qu'il s'agit d'un Tutafeh. Encore un pokémon spectre. La créature semble bien mal en point. On dirait que mon androïde n'y a pas été de main morte.

- Il a été touché par une attaque électrique. M.A.I.A a emmené Tic ?

- Hum... Je ne sais plus. Je ne crois pas. On venait pour le combat d'arène contre une dresseuse de type plante. Son Tic n'aurait servit à rien.

Mais peut-être l'avait-elle quand même pris avec elle. Ma création n'était plus aussi docile qu'à ses débuts. La réponse à cette question importait peu, pour le moment nous devions retrouver ma petite fille mécanique terrorisée par les spectres.
Avant d'atteindre la porte nous entendîmes de nous les cris de M.A.I.A. Amanite sur l'épaule, je me pressais pour ouvrir cette nouvelle porte. Cette fois, pas de résistance et nous débouchâmes sur une énorme cuisine. Tous les ustensiles de cuisine s'était mis à léviter, certainement l’œuvre d'un autre pokémon. M.A.I.A reculait vers les fourneaux, apeurée par cet étalage de pouvoir obscur.

- M.A.I.A ! Stop ! Reviens vers nous ! Et sors un pokémon !

- Attention !

Une poêle vola dans ma direction puis, fut déviée par un coup de main du Charmina. Je soufflais d'agacement alors que de nouveaux projectiles nous fonçaient dessus. Je mis mon conseil en pratique, me servant des attaques d'Amanite pour contrer les marmites qui nous tombaient sur la tête. Marguerite était aussi fort occupée mais, elle réussit à identifier le responsable. Il s'agissait d'un Polthégeigt, une émanation liée à un service à thé. Il fallait absolument le mettre hors d'état de nuire pour sauver M.A.I.A.

- Ah ! Iiiiiiiih ! Pardon maître ! Je n'arrive pas à me contrôler !

Le gémissement plaintif attira l'attention du pokémon qui prit la machine comme cible. Assiettes, verres et couverts furent envoyés vers la petite fille. Je vis alors ma création courir à une vitesse prodigieuse et esquiver tous les projectiles. Marguerite siffla d'admiration, me félicita même pour l'amélioration alors que je n'étais pas responsable de cette performance. « Ce n'est pas normal... Elle ne peut pas faire ça... Elle est bien trop lourde pour courir ! Et je lui ai ajouté des propulseurs justement pour palier à cette incapacité. » Je songe à accuser les pokémons. Il doit y en avoir un qui joue avec mon androïde. Je ne vois que cette possibilité car, elle ne peut pas courir.
Refusant de perdre M.A.I.A de vue une seconde fois, je fonce sur elle, laissant le soin à Amanite de me protéger des attaques du Polthégeigt. Sa vitesse est prodigieuse, elle zigzague entre les îlots de cuisine aussi vite d'un coureur d'obstacle. Elle arrive enfin de l'autre côté de la cuisine. Il y a alors une ligne droite qu'elle s'empresse de suivre. Sans entrave, la petite fille double sa vitesse et bat des recors de course à pieds. Un humain n'irait pas aussi vite.

- M.A.I.A arrête-toi ! Attends-moi ! Je vais te protéger !


710mots
Airmure utile Anti-Brume pour faire apparaître un Théfroi (dernière utilisation le 09.05.2020)
Lapyro lvl 35 (2/3)

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Impossible ! Je perdais complètement mes moyens. Je ne souhaitais qu'une seule chose, quitter cet endroit le plus vite possible. Et ce, que le maître soit avec moi ou non. J'entendais qu'ils se débattaient avec les casseroles qui leur tombaient dessus mais, je ne me retournais pas, bien décider à foncer vers la porte du fond. J'y étais presque, plus que les fourneaux à passer et je quitterais cette pièce infernale. Du coin de l’œil, je vis alors avec effroi un four s'ouvrir d'un coup. Je fonçais droit sur lui, il fallait que je ralentisse. Alors que je freinais comme si ma vie en dépendais, je vis le four se charger d'une étrange aura rouge, deux yeux de la même couleur remplacèrent les boutons d'allumage et deux excroissances s'élevèrent dans les airs. À son sourire satisfait, je sus qu'il prévoyait une attaque pour moi. « Je vais trop vite ! Je ne vais pas pouvoir l'éviter... Il faut que je saute ! » La raison n'était plus là, comme l'avait dit Thomas. Le monstre fourneaux était bien trop haut pour une petite fille comme moi, pourtant je pris mon élan et sautais de toutes mes forces. J'entendis mon créateur hurler, donner des ordres aux pokémons mais, j'étais bien trop loin. La porte du four s'ouvrit et une flamme rougeoyante s'éleva à l'intérieur. Une seconde après, un jet de feu carbonisa toute l'allée où je me trouvais. Mes genoux serrés contre ma poitrine, je réalisais alors que j'avais réussi à sauter mais, que je volais maintenant à plusieurs mètres du sol.

- Elle vole ? Thomas ? Elle utilise des propulseurs ? Pourquoi on entend rien ? Thomas ? Tu as inventé un nouveau moyen de voler ?

- NON ! Ça suffit ! Laisse-moi réfléchir !

- Maître ! Gémis-je, coincée en l'air sans savoir que faire.

Le four se mit alors à briller encore plus fort juste sous mes pieds. Toujours terrorisée, je me mis à nager dans le vide, tentant toujours de rejoindre la porte. Thomas commanda à sa patronne de s'occuper du pokémon bizarre dans le four. Un type feu à son avis et son Amanite ne pourrait rien contre lui. Malheureusement, le Charmina de Marguerite était basée sur l'attaque physique et si le four était aussi un spectre, ses attaques lui passeront à travers. Le rouquin s'énerva, la pressant d'agir. Son pokémon combat se lança sur l'adversaire inconnu et utilisa forte-paume avant qu'une nouvelle flamme ne jaillisse de son cœur. L'attaque sembla faire mouche car, le four tomba inerte dans un gros fracas mais, une étrange créature sa matérialisa en plein vol. Orange, entouré de plasma, il zigzaguait à une vitesse prodigieuse et ricana en tournant autour de Charmina qui n'arrivait pas à le toucher.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

Profitant que l'attention général était tourné vers le drôle de pokémon, je décidais d'utiliser enfin mes réacteurs pour foncer vers la porte et quitter les cuisines. L'allumage du moteur fit un bruit d'enfer qui attira l'étrange créature sur moi. Je poussais un cri de panique et pris la fuite. Thomas se remit à hurler sur Marguerite pour qu'elle intervienne mais, j'arrivais déjà à la porte où je pus poser mes pieds au sol et changer de pièce. Le pokémon était juste sur moi quand je lui claquais la porte au nez. Il n'y eut aucun bruit d'impact et je préférais m'éloigner rapidement. Les cuisines avaient laissé la place à un jardin lugubre où les plantes pourrissaient en pot. « Au moins je suis à l'extérieur, je vais pouvoir quitter ce manoir de malheur ! »

- Il y a quelqu'un ?

Je sursautais mais, une femme apparut et se dirigea tranquillement vers moi, heureuse de trouver quelqu'un de vivant. Elle se présenta comme la championne de Verchamp et me demanda si je n'avais pas croisé un Tortipouss. À cause des pokémons spectre, ils avaient été séparé.

684 mots

Capture:

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- RAAAAAAAAAAAAAAAH !

J'explosais de rage en voyant la porte se refermer sur l'androïde. Il n'y avait rien de plus énervant qu'une création qui ne répondait pas à vos ordres. Et là, le cas de figure était bien pire car, la création en question était douée de conscience. Si elle n'avait pas laissé la peur lui dicter ses actes, M.A.I.A obéirait tout à fait normalement. Mais ces satanés spectres s'amusent à la terroriser. Marguerite s'est un peu éloignée, attendant que ma crise de colère soit passée. Je me suis tellement énervé que tous les pokémons sauvages du manoir ont disparus. Nous nous retrouvons tous les deux au milieu de cette grande cuisine vide et en bazar. Je reprends enfin le contrôle et d'un claquement de doigt je fais revenir Amanite sur mon épaule. Plus de temps à perdre, il faut retrouver M.A.I.A.

- Tu as une idée de ce qui a provoqué cette accélération ?

- Une petite oui. Répondis-je un peu sèchement. Ce pokémon, celui qui a pris possession du four. Peut-être qu'il a une influence sur les machines et donc sur elle. Il faut qu'on le capture.

Elle ne répondit rien et se contenta de me suivre jusqu'à la porte du fond. Avant que nous arrivions, un grondement sourd fit trembler la maison. On regarda le plafond, craignant qu'il ne cède mais, à part un peu de poussière, rien ne tomba.

- Qu'est-ce que c'était que ça ?

Ce manoir était totalement possédé par les spectres et je n'avais aucune envie de rester encore cinq minutes ici. Nous allions remettre la main sur mon androïde et quitter cet endroit. Tant pis pour la championne, on attendra qu'elle retourne à son arène. J'ouvris la porte et découvris une grande bibliothèque en forme de U. Aucun signe de M.A.I.A mais, elle devait s'être cachée quelques part. Sans parlé de ce drôle de pokémon qui l'a poursuivait. Nous entrâmes, cherchant des yeux une autre porte mais, lorsque nous fûmes entièrement dans la salle, la cuisine se referma violemment derrière nous. Même pas le temps d'attraper la poignée qu'un clic nous annonça que nous étions enfermés. Je grommelais de plus belle, maudissant mon impatience qui nous avait traîné ici. Il n'empêche que j'avais fait des progrès considérable. Avant, j'aurais accusé M.A.I.A ou Marguerite d'être les coupables de cette affreuse aventure.

- Bien ! Comme ça on ne peut plus retourner en arrière. Il n'empêche que je trouve cet endroit bizarre.

- Bizarre ? Il est hanté ! Comme la totalité de cette fichue maison !

Je claquais mes mains d'agacement alors que ma patronne faisait une moue septique. Elle parlait plutôt de la pièce en générale. M.A.I.A avant foncé et refermé la porte à grande vitesse mais, Magui était certaine d'avoir aperçue des plantes derrière la petite fille. Et clairement, il n'y avait aucune plante ici.

- Les spectres sont les maîtres du déplacement furtif. Ils peuvent traverser les murs et parfois les dimensions. Je suspecte un pokémon très fort d'avoir modifier l'emplacement des pièces de la maison.

Ça serait très impressionnant et ça expliquerait la structure étrange du bâtiment ainsi que le bruit de tout à l'heure. Je décidais de me fier à elle. Ce qui voulait dire que M.A.I.A ne se trouvait pas ici et que nous allions devoir fouiller chaque recoin de cette fichue maison pour la retrouver. Avec un peu de chance, les plantes que Magui avait vue, indiquait que mon invention était dehors. Terrorisée comme elle l'était, elle devrait s'éloigner du bâtiment.
Nous avançâmes dans la bibliothèque, nos bruits de pas résonnant sur le vieux parquet ciré. Ma collègue attrapa un livre et avant de l'ouvrir, elle paria qu'il allait se mettre à hurler. Et pile au moment où elle tournait la couverture, un hurlement à glacer le sang brisa le silence. D'un claquement sec, elle referma le livre et soupira que cette attraction était un peu trop prévisible. On pourrait croire qu'elle ne faisait qu'un tour d'une maison hantée d'une fête foraine. En tout cas, elle serait bien du genre à se plaindre du niveau générale de l'attraction en sortant. Au moins, Marguerite ne perdait pas ses moyens comme M.A.I.A. Je levais la tête, explorant des yeux cette immense salle. Il y avait un deuxième étage, accessible via une échelle. Je l'indiquais à la jeune femme, attendant de voir ce qu'elle allait en dire. Comme elle se dirigeait dessus sans crainte, je supposais que nous allions pouvoir monter sans accro.
Le deuxième étage était garnie de vieux fauteuil avec des tables richement chargés de boisson en tout genre. Vide depuis de nombreuses années. Le coin lecture à n'en pas douter.

- Oh ! Un signe de civilisation, remarquais-je en pointant un ordinateur fixe du doigt.

Magui rigola mais ne s'y intéressa pas, cherchant comme moi une nouvelle porte.

857 mots
Evolution de Lapyro en Pyrobut
Apparition d'un pokémon sauvage
merci!

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Je me calmais. Il n'y avait plus rien d'inquiétant pour le moment mais, nous étions encore trop près du manoir. Flo me détaillait avec suspicion et je ne pouvais pas lui en vouloir. Je me présentais en tant que M.A.I.A, androïde fabriqué par le grand Thomas Bauer, génie de notre ère. Elle ne sembla même pas comprendre qui j'étais et je du lui rafraichir la mémoire sur notre combat d'arène encouragé par le championne Pierrick.

- Ah oui ! J'avais zappé ! Mais là je ne peux pas. J'ai perdu Tortipouss et on doit trouver un Motisma qui du désordre dans le coin.

- Je ne connais pas ce pokémon. Un type spectre ? Demandais-je même si je me doutais de la réponse.

Flo me confirma et m'expliqua que le pokémon en question n'aurait pas du se trouver là. Cette demeure était certes remplie de pokémon fantôme mais, il ne faisait pas partie de la famille et dérangeait même les habitants. Dans un certain sens, je me fichais totalement qu'un autre spectre mette le bazars ici. Mais notre mission était de ramener Flo dans son arène pour mener le combat. Si elle préférait rester ici, je serais peut-être obligée de la forcer. « Non ! Je dois respecter la loi universelle des robots qui nous interdit de faire du mal à un être humain. » Pas le choix, si elle refusait, je quitterais ce lieu toute seule et j'assumerais face à la colère de Thomas. Je frissonnais rien que d'y penser mais, bizarrement je le trouvais moins terrifiant qu'un pokémon spectre.
Soudain, le manoir se mit à trembler et les lumières des différentes pièces clignotèrent et se déplacèrent aléatoirement.

- Ah ? Le maître des lieux essai encore de piéger Motisma.

- Le maître des lieux ?

- Oui. Le roi des pokémons spectre du manoir. Un véritable monstre à ce qu'on dit et je préférerais éviter de le rencontrer sans Tortipouss.

Le grondement s'arrêta, laissant un silence de plomb. Il y avait un monstre dans cette demeure et Thomas était à l'intérieur avec lui. Je fis un pas puis, m'arrêta. Flo comprit immédiatement ce qui se passait et tenta de me rassurer. Même si mes amis croisaient la route d'un spectre, ils n'en mourraient pas. Sauf s'il y avait des cardiaques. Thomas et Magui étaient en bonne santé, je ne devais pas m'inquiéter. J'avais quand même un léger doute, l'impression de ne pas remplir le rôle qui m'étais attribuée, de ne pas être à ma place. Cobb n'était pas avec nous, je devais donc jouer le garde du corps pour mon maître. Et voilà que je le laissais seul dans un immense manoir cerné d'esprits malins. « Il n'est pas seul ! Marguerite est avec lui, tentais-je de me rassurer. »
Flo me proposa de l'accompagner dans le jardin pour essayer de retrouver son pokémon perdu. Nous quittâmes donc la grande pelouse pour nous aventurer sur un petit chemin de gravier mal entretenu où les mauvaises herbes pullulaient. Autre fois, la demeure avait dû être sublime avec une arrière cours fleurie où l'on pouvait se détendre sous les arbres et sur les jolis bancs en bois. Maintenant l'extérieur était un peu lugubre bien que moins effrayant que l'intérieur. La championne ne faisait pas attention à l'atmosphère flippante et criait pour appeler son pokémon. J'avais envie de l'aider mais, j'avais aussi envie de lui dire de se taire car, les fantômes allaient nous repérer. Nous arrivions près d'un vieux potager en friche où de vieilles citrouille avaient été abandonnée.

- Fais attention. Il y a de forte chance qu'un Pitrouille ou un Banshitrouye se cachent parmi elles.

Je connaissais ces pokémons et même s'ils étaient un peu farceur comme tout spectre qui se respectent. Ils me faisaient beaucoup moins peur. Je surveillais donc les cucurbitacées, suivant Flo de très près. Et pas encore assez près car, elle se mit soudainement à crier et se retrouva soulever dans les airs. Son poncho c'était pris dans les branches d'un vieil arbre mort qui se révéla être un Désseliande. Là encore je connaissais ce pokémon et je réagis au quart de tour, donnant un coup de boule au pokémon pour le faire lâcher sa prise. Flo tomba sur les fesses, hébétée et regarda l'arbre fantôme se frotter le tronc avant de faire demi tour. Nous n'étions pas venue faire du mal aux plantes et j'étais trop forte pour lui. C'était un pokémon raisonnable. J'aidais la jeune femme à se relever et elle me félicita pour mon intervention.

- Une manière pas très conventionnelle pour combattre un pokémon sauvage mais, ça a le mérite d'être efficace. Tu n'as pas si peur des pokémons spectres finalement ?

Je ne sus pas quoi lui répondre. Je réalisais après la bataille que j'avais quand même un Matoufeu parfaitement capable de faire face à un Desseliande. Puis, je lui expliquais que Thomas était scientifique et qu'il était aussi à la tête de son propre pokédex. La famille de Desseliande avait été un de ses sujets d'étude et le connaître m'aidait à ne pas en avoir peur.

889 mots

Capture:

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Il faisait de plus en plus froid alors qu'il n'y avait aucune fenêtre ouverte. Une grande quantité de spectre devait se cacher dans le coin. Magui se frictionna les bras et me regarda en fronçant les sourcils. Elle pensait comme moi, nous devions rester sur nos gardes.
Je passais devant une vitrine poussiéreuse où un nouvel écriteau m'apparut :
« Il y a un trésor caché dans le jardin. » Je relevais un sourcil, perplexe et le montrais à ma patronne. Elle aussi semblait surprise de cette affirmation si brève alors que les autres écriteaux étaient bien plus dense.

- Dès qu'on lisait une pancarte, les fantômes en profitaient pour préparer leur mauvais tour et on se faisait attaquer directement après. Là c'est si court, qu'il doit y avoir une autre raison.

- ça parle du jardin. On dirait qu'ils essaient de nous faire quitter rapidement les lieux.

- Tu crois ? Il doit y avoir un truc intéressant dans le coin dans ce cas.

La lueur de curiosité anima le regard bleu de Marguerite qui se mit à inspecter le deuxième étage avec curiosité. Depuis notre promontoire, nous avions une vue parfaite sur le rez-de-chaussée. Nous pouvions voir la porte d'où nous venions et une seconde, bien planquée derrière les rayonnages de livre. J'aurais aimé me dépêcher et partir car, il était évident que M.A.I.A n'était pas ici mais, après la lecture de l'écriteau, Magui avait très envie de percer le secret de la bibliothèque. Selon-elle, il devait y avoir une pièce cachée avec un mécanisme pour la dévoiler. Je tentais de la raisonner, lui rappelant que nous avions froid et que c'était sûrement à cause d'un grand nombre de pokémon fantômes réunit au même endroit. Elle haussa les épaules, peu affectée par l'idée de se retrouver dans la tanière des spectres et se mit à fouiller chaque recoin. Je la laissais, me dirigeant avec curiosité vers l'ordinateur, seule technologie en ce lieu. Il s'agissait d'un PC portable assez vieux mais, il s'alluma rapidement après mon intervention. Amanite sur les genoux, je m'installais devant la lumière vive de l'écran. Il n'y avait presque rien sur le bureau, à part quelques post-il numérique où l'ancien propriétaire avait détaillé son travail sur une espèce de machine avec un moteur un peu particulier. Le moteur à plasma. Oubliant totalement l’environnement dans lequel j'étais, je me perdis dans la lecture des documents de ce scientifique inconnue. Je finis par comprendre qu'il était parent de la grande famille de ce manoir mais, son caractère un peu solitaire l'avait fait perdre ses liens et rapidement tout le monde l'avait tout bonnement évincé de la famille. Si au début ça ne l'avait pas gêné, lors de ses vieilles années, il avait surtout regretté de ne pas trouver un endroit confortable et durable pour son pokémon spectre. J'ouvris une nouvelle série de document de recherche qui expliquait le fonctionnement du moteur à plasma et sa simplicité d'installation. L'idée, c'était de rendre résistant tout appareil où son pokémon spectre pénétrerait.

- Logique, s'il utilise du plasma, il devait tout griller sur son passage. Marmonnais-je, oubliant que Magui n'était pas loin derrière en train de fouiller la bibliothèque pour trouver le repère des spectres.

Je finis par comprendre que le pokémon que nous avions croisé tout à l'heure était le fameux Motisma, capable d'entrer dans les appareils électriques. « Il faut absolument que j'évite qu'il ne s'approche de M.A.I.A... Sinon il va la faire griller ! Il me faut ce moteur à plasma ! » Je sortis une clé USB de mes poches et je téléchargeais tous les fichiers. Soudain, un bruit m'indiqua que Marguerite avait trouvé son passage secret. Non loin du mur, elle était en train de donner des petits coups secs dessus pour trouver un espace creux. Accompagnée de son Charmina, elles avaient enfin trouvé l'endroit. Elle poussa un petit cri de victoire et me fit signe de la rejoindre. Mon téléchargement n'était pas encore prêt mais, je la surveillais du regard.

- Il y a du bruit à l'intérieur, dit-elle en collant son oreille au mur. Mais je ne trouve pas le mécanisme pour l'ouvrir... Il n'y en a peut-être pas... Après tout, cette maison est pour des pokémons spectres, ils n'ont pas besoin de porte.

Espérant la voir abandonner, je récupérais ma clé USB avec tous les documents sur le moteur à plasma et je me levais pour lui proposer d'aller tenter notre chance avec la porte cachée au rez-de-chaussée. Mais quelle fut ma surprise quand je vis Marguerite donner l'ordre à son Charmina d'exploser le mur.

817 mots

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