Quand ton réveil se mit à sonner, tu avais déjà les yeux ouverts. Tu avais à peine dormi, encore. Tu avais pensé naïvement que la randonnée de la veille t’aurait suffisamment fatiguée pour que tu puisses t’endormir rapidement, afin d’être en forme pour ton rendez vous du jour. Ton cerveau n’avait pas arrêté de cogiter sur les potentielles questions de Cochrane et évidemment, impossible de trouver le sommeil après cela. Pourtant en général, tu n’étais pas quelqu’un de particulièrement nerveuse. Même pour tes examens, tu ne t’étais pas prise autant la tête. Peut être parce que tant que tu apprenais tes cours, tu ne pouvais pas vraiment te planter de toute façon. Mais ici, c’était une autre histoire. Tu allais surement devoir parler de toi, de tes motivations et de tes expériences. Or si ton objectif était clairement tracé dans ta tête, les connaissances que tu avais acquises sur le terrain se trouvaient être particulièrement faibles pour le moment, pour ne pas dire quasi inexistant. Tu tournes la tête vers Larméléon, qui te fixe de ses yeux globuleux et tu affiches un petit sourire en l’observant.

- Qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ?

Pour toute réponse, le pokémon aquatique penche la tête sur le côté, signe qu’il n’a clairement pas compris ce que tu voulais dire, ce qui t’arracha un petit rire. Bon aller, de toute manière, tu avais fait le plus dur en envoyant un mail, Cochrane devait avoir l’habitude de former des gens tout juste sorti de l’école, elle devait savoir que tu n’avais pas encore eu trop l’occasion d’explorer des routes comme une véritable éthologue.

Après cette pensée auto-rassurante, tu te préparas en vitesse, espérant éviter ton père sur le matin. Pas de bol, visiblement il n’avait pas de mission aujourd’hui car il était déjà assis à la table de la cuisine, en train de lire ton journal. L’ambiance générale n’était pas fameuse depuis votre dispute. Hier soir, il t’avait tout simplement ignoré et même si ça arrangeait tes affaires, tu ne pouvais pas dire que ça t’avait fait plaisir. Tu pouvais au moins compter sur le soutien discret de ta mère, qui t’encourageait avec son sourire rassurant, mais tu aimerais bien que ton père soit un peu moins… têtu ? Ronchon ? Être prompt à toujours tout diriger ? Tu en demandais peut-être un peu beaucoup là.
Tu te contentas de les saluer à demi-mot, te méfiant légèrement en t’installant à ta place alors que ta mère était en train de te mettre des pancakes dans ton assiette. Tu la remercias d’un sourire puis tu attrapas le sirop d’érable en jetant des coups d’œil furtif vers ton père, qui était quasi totalement caché derrière son journal. Bon visiblement, ce n’était pas encore aujourd’hui que vous alliez avoir une discussion cordiale.

465 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage s'il vous plait

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Que voulez-vous faire, dresseuse Eillen ?

Tu prends ton petit déjeuner dans un silence pesant, te donnant même l’impression que le moindre bruit de vaisselle pourrait rompre cet équilibre fragile entre toi et ton père. Pour éviter tout débordement, tu te dépêche de manger, pour fuir au plus vite la table. Tu sais que tu vas le regretter quand tu seras dans le train parce que tu vas te sentir barbouiller après avoir gober la nourriture, mais tu préférais largement cela à une énième dispute. Tu prends quand même le temps de débarrasser ta table et de nettoyer ta place pour ne pas donner du boulot supplémentaire à ta mère avant qu’elle ne parte au travail. Tu déposes ton bol et ta cuillère dans l’éviter et tu attrapes l’éponge pour retourner vers la table et tu remarques que ton paternel avait poser son journal et qu’il t’observait. Tu restes figé pendant une seconde ou deux avant de spontanément lui demander s’il voulait quelque chose. Il hésita et fini par répondre non en reprenant son journal. Tu fronces les sourcils, ne sachant pas comment décrypter le regard qu’il t’avait lancé. Il semblait autant frustré que toi de la situation, même un peu triste peut être. En tout cas, c’était clairement une expression que tu ne connaissais pas à ton ours de père.
Tu attrapes ton sac à dos et avant de partir, tu déposes un baiser sur le crâne du militaire en le serrant brièvement dans tes bras. Il ne bouge pas pour autant et quand tu lui dis à ce soir, il te répond en grommelant, comme il en a l’habitude. Puis tu fais de même avec ta mère qui te répond de sa voix douce et calme. Tu ne sais pas ce qu’ils se sont dit exactement hier soir pour que tu sois un minimum tranquille ce matin, mais il semblerait que ton coup de sang d’hier soir eut quelques effets quand même. Tu savais pertinemment que tu n’allais pas t’en sortir aussi facilement, mais tu avais peut-être réussi à faire un pas pour que ton père te laisse tranquille.

Si tu n’étais pas stressée par l’entretien, tu aurais presque l’impression de partir de la maison l’esprit serein. Presque. Le plus dur était à venir mais tu ne devais surtout pas baisser les bras maintenant. Tu pouvais presque toucher ton rêve du bout des doigts. Alors ce n’était clairement pas le moment d’être nerveuse, tu avais le temps de te calmer dans le train pour te montrer plus confiante que jamais aux yeux de Cochrane.

421 mots

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Fuite:

Le membre 'Eillen O'Neill' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :

Tu attendais à la gare de ton village, le prochain train qui traverserait la région de bas en haut, pour descendre à Greenbury. C’était une petite ville, un peu plus importante que ta bourgade mais qui logeait également bon nombre de familles d’agriculteurs et d’éleveurs de pokémons fermier. Même le champion de la ville, Percy, élevait des Moumoutons sur son temps libre, par pur plaisir. C’était un endroit particulièrement calme et tu n’étais pas spécialement surprise que l’éthologue à la retraite avait choisi cet endroit précis pour passer des journées tranquilles, dans un endroit qui respirait la nature. Tu attendais patiemment, jouant avec ton ticket de train entre tes doigts alors que ton regard se posa sur l’horloge de la gare. Si le train n’avait pas trop de retard, il devrait arriver d’une minute à l’autre. Tu n’étais clairement pas la seule personne qui attendait sur le quai, bon nombre de travailleurs préféraient habiter dans le hameau pour être tranquille alors qu’ils bossaient dans des bureaux des grandes villes de la région. D’une certaine façon, tu les comprenais. Pour avoir grandit ici et avoir expérimenté la vie à Winscor, ça n’avait clairement rien avoir. Tu avais adoré ta vie étudiante dans la capitale, mais clairement les grands espaces de verdures avaient fini par te manquer au bout d’un moment.

Alors que tu repenses avec un petit sourire aux randonnées que tu avais faites avec tes amies, qui elles pour le coup étaient habituées à rester en ville, le train fini par arriver. Tu grimpes à l’intérieur par la porte la plus proche et tu cherches un siège vide pour t’y installer. Larméléon en profite pour quitter ton cou et s’installer en boule sur tes genoux avant de fermer les yeux avec un soupir d’aise. Visiblement, tes mauvaises nuits répétitives avaient également eu un impact sur ton starter, si bien que tu le laissas s’endormir tranquillement en posant une main sur son dos. Le train se remet en route maintenant qu’il n’y a plus de mouvement de foule pour entrer ou sortir et tu observes pendant quelques instants le paysage qui défilent sous tes yeux. Enormément de champs et de pâturages, ou tu reconnais de loin des Moumoutons, des Tauros ou encore des Ecremeuh. Puis tu finis par sortir ton portable pour relire quelques notes sur les articles que Cochrane a écrit, au cas où elle te poserait des questions dessus. Tu te sens étrangement confiante, comme si tu étais dans une forme de déni pour t’évité de stresser. Après tout ça ne pouvait que marcher, pas vrai ?

427 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage s'il vous plait

En train, le voyage n’était pas très long. A peine étais-tu plongée dans tes révisions que tu entendis l’annonce pour l’arrêt à Greenbury. Tu attrapes Larméléon qui somnole encore ainsi que ton sac à dos. Tu attends que le véhicule s’arrête complétement avant de te lever pour en sortir. Tu inspires à fond et tu mets l’adresse de Cochrane dans l’appli GPS de ton téléphone avant de te mettre en route. Tu es un peu nerveuse, encore. Tout le monde n’avait pas la chance de rencontrer son idole et tu espérais que tu n’allais pas tout foirer à cause de cela. Surtout, tu devais résister à l’envie de lui demander un autographe, du moins, avant qu’elle n’accepte officiellement de te prendre comme élève.

Alors que tu arrives devant sa maison, tu regardes l’heure pour voir si tu n’es pas trop en avance. Toujours avoir cinq à dix minutes de rab, mais pas plus pour ne pas surprendre les gens, c’était toujours ce que ta mère te disait quand tu avais un rendez-vous. Tu fermes les yeux un instant pour reprendre ton calme puis tu toques à la porte. Tu ne pouvais plus reculer maintenant. Tu ouvres les yeux et tu affiches un air déterminé qui disparait bien rapidement quand c’est un jeune homme à la peau mate et aux cheveux blanc qui t’ouvre. Il a un air un peu moqueur quand il voit tes pupilles aller de son visage au nom accrocher au mur, qui confirmait que tu étais au bon endroit.

- Euh… Bonjour ! Je suis Eillen O’Neill, j’ai rendez-vous avec Madame Cochrane.

Tu le vois qu’il te détaille de la tête aux pieds sans un mot, ce qui te met légèrement mal à l’aise. Puis il se tourne vers l’intérieur pour crier que tu étais arrivée et il te laisse de l’espace pour que tu rentres avant de fermer la porte. Bon clairement, tu ne t’attendais pas à rencontrer quelqu’un de ton âge dans la maison de l’ancienne éthologue. Encore moins que celui-ci l’appelle Mamie en hurlant, avançant dans la demeure. Tu jettes un coup d’œil à Larméléon qui semble réellement choqué avant de disparaitre dans ton cou. Bon, clairement, la situation te déstabilisait. Depuis quand Charlotte Cochrane avait-elle un petit fils ? Elle ne ce n’était jamais mariée aux dernières nouvelles.

387 mots

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Tu le suis en silence, traversant le couloir pour arriver jusqu’au salon où tu tombes enfin sur la véritable Charlotte Cochrane. Cette dernière t’offre un sourire poli et t’invite à t’assoir en face d’elle dans le canapé. Le gars aux dreadlocks blanches s’installe dans un autre fauteuil à côté d’elle, te faisant face, sans perdre son petit sourire moqueur. Il semble ravi de l’effet de déstabilisation qu’il te procure et tu n’aimes clairement pas cela. Il te donne l’impression de lire tes expressions avec facilité, alors que ton rythme cardiaque fait des siennes. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il y a d’autres personnes lors de cet entretien et visiblement il l’a bien compris. Tu allais devoir faire avec.

- Enchantée de vous rencontrez mademoiselle O’Neill. Voulez vous une tasse de thé ?

- Avec plaisir ! Vous pouvez m’appeler Eillen si vous le souhaitez.

- Très bien, Eillen. Netali, ma chérie, tu peux nous faire du thé s’il te plait ?

Sans que tu t’en rendes compte, une jeune femme bondit de derrière du fauteuil de Cochrane, un livre dans les mains avec un air pétillant. Elle montre une page avec malice à l’éthologue et cette dernière lui répond d’un regard que tu n’arrives pas à décrypter. Tu vois que le garçon affiche un sourire plus large à ton air abasourdi. En même temps, qui se cache derrière un fauteuil pour lire ? Enfin, tu avais fait quelque chose de similaire quand tu étais plus jeune, mais tu avais justement l’excuse d’être encore une enfant à ce moment-là. Ce qui n’était clairement pas le cas de la dénommée Netali qui devait avoir dans les alentours de ton âge.

Si tu t’attendais à un entretien plutôt classique, visiblement tu vas avoir le droit à tout le contraire. Le seul point positif que tu arrives actuellement à voir, c’est que Charlotte garde le sourire malgré la situation. Ce n’est que maintenant que tu vois qu’elle a imprimé ton curriculum vitae et qu’elle le tient dans ses mains. Cela te faisait un peu penser à ta grand-mère quand elle était encore vivante, elle et l’informatique ça faisait deux. Etrangement, cela te fit du bien en cet instant précis de faire cette comparaison et tu te détendis un peu. De toute façon, ta grand mère t'aurait surement dit qu'il fallait mieux avoir des remords que des regrets, alors ca ne servait a rien de stresser, tu n'avais qu'a faire de ton mieux.

408 mots

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°2' :

- Très bien, Eillen donc. Vous cherchez donc un tuteur de stage pour valider votre dernière année d’étude c’est bien cela ? C’est le Professeur Frazier qui vous a conseiller de tenter avec moi ?

- Pas exactement, mais il utilise énormément vos articles pendant ses cours et j’ai toujours trouvé votre vision des choses intéressantes, ça m’a donné envie de tenter ma chance.

Elle hoche la tête avec un petit sourire malicieux alors que le jeune homme a ses côtés… semble royalement s’ennuyer. Il tient sa tête de manière à cacher sa bouche, mais il reste très expressif du regard, qui est actuellement tourné vers la fenêtre. Tu ne sais pas qu’il y est exactement, mais si tu dois également le convaincre pendant cet entretien, c’était mal barré.

- A vrai dire, votre profil est intéressant. Pour avoir justement parler avec votre professeur, il a assuré que vous étiez un très bon élément dans ses cours et que vous possédez un esprit vif et curieux. Si cela ne tenait qu’a moi, je vous prendrais sans soucis sous ma tutelle, mais a cause de mon âge avancé, je crains de ne pouvoir vous apprendre grand-chose par rapport a vos cours. Néanmoins, mon petit fils Ekko ici présent, cherche au moins une troisième personne pour constituer un groupe d’apprentis éthologues.

Malgré toi, tu ne peux pas t’empêcher d’être enthousiaste à cette idée. Il faut dire que dans un premier temps, tu avais eu peur que Charlotte te dise tout simplement qu’elle n’avait plus l’âge. Mais il existait une autre solution, alors tout n’était pas encore perdu. Pour autant, tu ne devais pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ton instinct avait eu raison, le dénommé Ekko n’était pas ici pour rien. Il s’anima quand sa grand-mère le présenta, affichant de nouveau un sourire, un peu mauvais.

- Grosso modo c’est moi qui décide si tu restes ou si tu te casses.

Sa grand-mère s’offusqua à sa manière de parler mais tu ne t’en étonnas pas. Tu allais devoir l’impressionner et ce n’était clairement pas gagné. Et s’il essayait de te faire peur, c’était peine perdue. Certes tu avais été surprise de son comportement, mais il t’en faudrait plus pour te faire fuir. Tu avais un père et un frère qui voulaient absolument que tu deviennes ranger et tu leur avais tenu tête mainte et mainte fois. Alors ce n’était clairement pas un mec de ton âge qui voulait se la jouer racaille qui allait t’impressionné et te faire changer d’avis.

419 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage s'il vous plait

Tu ne voulais pas te laisser impressionner pour si peu, tu avais quand même un peu de fierté. Tu avais réussi à tenir tête à ton père et a ton frère, alors pour qui se prenait-il pour croire qu’il allait te faire peur et te faire fuir ? Tu le fixes en silence, te retenant d’hausser un sourcil, ne voulant pas tomber bêtement dans sa provocation non plus. La dénommée Netali revient à cet instant précis avec le thé et te montre spontanément plus amical, la remerciant avec le sourire alors qu’elle dépose une tasse encore fumante devant toi. Puis tu reposes les yeux sur Ekko, gardant ton air jovial.

- J’imagine que si je suis ici, c’est que tu as quand même jugée que mon CV est intéressant.

Un silence s’installe dans la pièce, mais il est vite coupé par Netali qui éclate de rire avant de s’installer à côté de lui dans le canapé et lui donne un coup de coude dans les côtes, si bien qu’il lui jette un regard noir.

- Bah déjà elle a un peu plus de répondant que les autres, c’est plutôt cool !

- Comme si on avait vraiment besoin d’une forte tête. Non, ce qui m’intéresse avant tout, c’est de savoir ce qu’elle peut apporter au groupe. Alors Eillen ? Si jamais tu nous rejoins, en quoi tu peux être utile ?

Même s’il ne l’avouera pas, visiblement Netali a raison et tu sembles avoir fait mouche en ne te laissant pas faire. Ekko semble brusquement plus sérieux, mais tu sens que sa question n’est pas aussi anodine qu’il voudrait bien le faire croire. Dans ce genre de groupe, c’était important que chacun connaisse parfaitement son rôle pour avoir un équilibre et faire en sorte que chaque exploration se passe bien, sans accident. Les rôles les plus évidents, c’était que quelqu’un soit chargé du l’itinéraire, que quelqu’un possède des connaissances en survie et qu’un autre s’occupe de la nourriture. Le souci, c’est que tu n’avais franchement aucune idée de qui faisait déjà quoi entre Ekko et Netali en les ayant vu que pendant quelques minutes. Autant être franche, tu n’avais rien à perdre après tout.

- Hé bien, pour savoir en quoi je pourrais être utile au groupe, il faudrait déjà que je connaisse vos domaines de compétences.

Un nouveau silence s’installe, mais celui-ci, tu sens qu’il est positif. Tu as réussi à les surprendre et tu affiches un petit sourire face à l’air qu’affiche le jeune homme. Netali elle étale un grand sourire satisfait et tu vois que même Charlotte semble amusée. Il faut que tu continues sur cette lancée.

434 mots

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'[MOD] Fuite n°1' :

Tu vois Ekko jeter un coup d’œil vers sa grand-mère avant de s’installer plus confortablement dans le canapé, croissant ses bras contre son torse. Charlotte buvait son thé tranquillement, affichant un petit air satisfait. Difficile de dire si c’était toi qui lui procurais cette satisfaction ou bien si c’était la boisson, mais tu prenais confiance en toi. Le jeune homme ne semblait plus aussi hautain que lorsqu’il t’avait ouvert la porte.

- Je connais pas mal de techniques de survie. Si on part plusieurs jours dans la nature, même en dehors des sentiers connus, je serais capable de ramener tout le monde en vie. Netali elle a une très bonne expertise des plantes comestibles ou non. C’est elle qui est chargée de la nourriture quand on part et de faire la cuisine quand on est dehors.

Tu avais plutôt bien deviné, ils étaient bien rodés tous les deux et vu comment il en parlait, ils avaient dû essayer plusieurs fois de camper plusieurs jours en plein air. Dans un sens, ça te rassurait autant que cela t’embêtait, tu avais des connaissances dans les deux domaines qu’il avait cité grâce à ton père, mais pas suffisamment pour prétendre les battre. Il te restait donc possiblement la gestion pure et dure, notamment des sites possibles à visiter. C’était quelque chose que tu faisais déjà quand tu réalisais des randonnées avec tes amis, mais est-ce que tu étais capable de le faire plus sérieusement pour un groupe d’éthologues ? Peut-être. C’était à essayer.

- Et toi alors ? C’est quoi tes atouts ?

- Je suis quelqu’un qui analyse beaucoup son environnement, quand je ne suis pas sûre de quelque chose, je pallie toujours par de l’observation. De ce fait, je perds rarement mon sang froid et je suis plutôt sûre de mes décisions. De plus, j’essaye toujours de me maintenir au courant des derniers actualités et découvertes, donc je pourrais facilement prévoir des expéditions. Et de ce que je vois, il vous manque quelqu’un qui serait chargé de la communication, pour partager aux gens vos explorations.

- Et tu pourrais faire ça ?

- Ce n’est pas quelque chose de très compliqué en vrai. De plus en plus de gens font des pages Instagram pour partager des photos de leurs randonnés par exemple. On pourrait faire de même, en expliquant les endroits à voir dans la région, donner des conseils pour sensibiliser les gens sur leur environnement et leur donner envie de voir les endroits qu’on a visiter. On sensibiliserait les gens sur l’importance de respecter flore et faune, tout en leur donnant envie de sortir de chez eux.

Au fur et a mesure que tu parlais, tu devenais de plus en plus joyeuse. Tes paroles te donnaient réellement envie de t’investir à fond dans ce projet, oubliant presque momentanément que rien n’était encore acquis. Mais visiblement Cochrane et Netali semblaient plutôt partantes vu leur sourire et leur hochement de tête. Seul Ekko semblait encore indécis, te fixant sans dire un mot. Tu attends qu’il réagisse, mais il ne va pas te faciliter la tâche aussi rapidement, tu le sens.

- Et d’une manière plus générale, pourquoi tu veux devenir éthologue ?

Tu aspires à fond, te perdant pendant un instant dans tes souvenirs. Tu te revois petite, en pleine nature avec tes grands-parents, découvrant des paysages qui te laissent sans voix. Ou bien encore perdue dans de vieux bouquins sans le bureau de ton grand père, découvrant les mythes de certains pokémons légendaires.

- J’ai toujours aimé être dehors et découvrir des choses. C’est pour ça que je suis partie sur un Master gestion de l’environnement, je voulais voir l’impact des pokémons sur leur environnement et vise versa, ainsi que l’impact de l’Homme au fils des ans. J’aimerais sensibiliser les gens sur ce qui les entourent.

- Oui, ça d’accord, je l’avais bien compris en voyant ton cv. Mais c’est quoi le premier truc que tu veux faire en tant qu’éthologue ?

Sa question te prend un peu au dépourvu, pourtant tu as une idée, qui te vient quasi instinctivement. Et c’est sans réfléchir que tu lui donne comme réponse.

- J'aimerais trouver des edelweiss.

684 mots

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Fuite: