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» Jack l'éventreur

Zoé Wells

Zoé Wells
Agent Kalos

C-GEAR
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Région : Kalos
Mer 6 Oct - 7:19
Si j'avais un lien ? De base, non. On m'avait clairement foutu dedans sans qu'on me donne mon avis. Bon... J'avais quand même une petite part de responsabilité avec cette histoire de drogue chopée dans une voiture. J'y peux rien si je suis bonne à mon travail. Dommage que je me dégonfle une fois l'uniforme retiré. Au début, j'avais l'impression de rester Jim, une fois la journée de travail de Zoé terminé. Mais non, Jim appartient à un autre monde. C'est toujours Zoé et c'est elle qui se fait marcher sur les pieds. Ça commence à m'agacer sérieusement mais, en même temps... Qu'est-ce que je peux faire pour me sortir de là ? Les emmerdes me collent au cul.
Je me frotte la nuque, en proie à une série de question et d'hypothèse sur la marche à suivre. Cerise m'a vraiment foutu dans la merde.

- Eh bah euh... Balbutiais-je sans trop savoir quoi lui raconter.

Dur d'inventer un mensonge sur commande alors que deux personnes vous fixent intensément. Et si ça se trouve, Cerise m'enfoncerait encore plus si je mentais. Non, il faut que je sois honnête avec lui mais, il faut que je trouve les bons mots.
Il me demande alors si je ne suis pas détective. Sur le coup j'ai comme un spasme. Je me dis que c'est une bonne alternative et pas totalement faux. Mais mon amie relève un sourcil et se met à taper du pied pour me montrer son impatience. Non, pas de mensonge même de demi-mensonge.

- Euh non... Pas vraiment.

Je prends une grande respiration et je commence à regarder mes pieds. J'ai débuté le récit maintenant il faut que je le continue.

- écoute Honoré... Au début, je faisais juste mon job et je suis tombée par hasard sur une grosse cargaison de drogue. La drogue dure, un gros trafic. Sauf que les mecs m'ont retrouvé et m'ont pris un pokémon.

Je tremblais légèrement en pensant à ma pauvre Sancoki, prisonnière de ces monstres. Peut-être qu'elle était déjà morte à cette heure. Je ne savais plus quoi faire pour elle. Je poursuivis l'histoire avec la partie où j'avais dû faire disparaître ma grosse prise de drogue et faire passer ça pour un accident. Ces fumiers voulaient que je répare ma connerie et continuer à profiter de moi. Comme la fois où on dû faire le transport de cette nouvelle drogue.

- Je sais pas très bien si j'ai bien expliqué mais... Je suis coincée dans cette histoire. Je ne peux pas en parler ou faire quoi que ce soit. Ils détiennent mon pokémon ! Tu comprends ! Il faut que je ferme ma gueule et que je coopère.

Fais ce que je dis et pas ce que je fais. Parce que là, avec avec notre petite aventure avec Cerise on pourrait croire que je fais l'exacte opposé de ce que je viens de dire. Avec deux doigts, je me frotte les paupières, autant perdu que les autres dans ce récit foireux. Cerise a lâché son air pincé et me regarde avec des yeux ronds, ne comprenant pas très bien où je voulais en venir. Si elle était perdue alors Honoré frôlait le néant niveau information.

- Ahem... Mon job de base c'est... C'est flic.

Je me redresse, fixant le regard bleu du garçon, essayant de deviner comment il allait réagir. Mais la panique prit le dessus et reprenais mon récit foireux :

- Et on m'a mit sur une mission avec ces histoires de suicide par défenestration ! Tu comprends ? Au début, je voulais juste aider Cerise ! Cette nouvelle drogue sur le marché risquait de lui faire de l'ombre et

- Stop stop stop ! Ne m'utilise pas comme alibi ! T'es flic et tu voulais savoir le fin mot de l'histoire ! Je suis désolée mais, c'est ton âme d'enquêtrice qui t'as poussé à creuser plus. Tu aurais pu fermer ta gueule et obéir dans réfléchir. Exactement ce qu'aurait pu faire ce garçon et qu'il n'a pas fait non plus.

Silence. Est-ce que Cerise venait de dire qu'Honoré était aussi flic. Je m'insurgeais un instant de ces accusations sans fondement. Mais la drag-queen n'était pas en train de soupçonner Honoré. Elle était plutôt en train de me faire comprendre que mon ami avait aussi envie de connaître le fin mot de l'histoire et de s'impliquer. Même sans être flic, il était évident que cette nouvelle drogue n'était pas nette et qu'elle ne servirait pas qu'à shooter les délinquants et les vieux riches. Non, lui aussi avait sentie une menace sous-jacente et comme moi, il avait envie de s'impliquer. Maintenant la question, c'était de savoir s'il allait continuer maintenant qu'il savait que j'étais aussi une flic.

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Mister K

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Mer 6 Oct - 10:06
Utilisation d'une super Potion sur Staross. Votre Pokémon retrouve tous ses PV

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Willi Toyotomi

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Dim 5 Juin - 13:08
Willi avait du mal à comprendre pourquoi ça avait l’air si difficile pour Zoé de lui expliquer son lien avec ces histoires. Bien qu’il pouvait comprendre la gêne d’avouer qu’on traine dans des histoires louches, pour lui cette barrière n’existait plus entre eux. Leur première rencontre servait amplement à justifier qu’ils trainaient tous les deux avec des gens pas très nets. Mais quand elle finit par avouer qu’elle avait eu des problèmes avec des trafiquants qui avaient fini par la racketter, son sang ne fit qu’un tour avant de bouillir dans ses veines. Il serra les poings en se plantant les ongles des pouces dans la paume de la main et se mordillait la lèvre. Il avait peur de trop en dire et de ne pas gérer ses émotions. Il devait attendre encore un peu. Toute cette histoire de profiter de la faiblesse d’une personne pour l’utiliser comme bon lui semble, c’étaient exactement les méthodes qu’il méprisait chez les Aqua. Et il ne serait finalement pas surpris si c’était eux qui étaient derrière tout ça.

Mais l’annonce suivante de Zoé le bouleversa complètement et sa colère se transforma en incompréhension. Sous la surprise, il fit un pas en arrière. Comment pouvait-elle être flic ? C’était une ripou ? Les questions se bousculaient dans sa tête, il n’écoutait même plus l’histoire de la jeune femme, jusqu’à ce que Cerise intervienne. Et il ne pouvait lui donner tort, elle avait vu juste. Si Willi était là à cet instant présent, c’était avant tout pour sa curiosité personnelle. Il avait vu ce que pouvait faire cette drogue, et il était effrayé que ça puisse tomber entre de mauvaises mains. Finalement, que Zoé fasse partie de la police n’était peut-être pas une mauvaise chose. Bien que les agents n'avaient pas une place de choix dans son cœur, peut-être qu’elle était différente et qu'elle allait être capable de faire quelque chose de concret contre tout ça, contre cette drogue. Bien qu'il en doutait étant donné son lien avec Cerise qui trempait dans le monde des stupéfiants.

« Tu sais qui sont ces mecs ? Enfin je te demande pas leurs identités mais est-ce qu’ils appartiennent à un groupe ou quelque chose du genre ? » Evidemment, la question de Willi n’était pas anodine. Il estimait qu’il y avait une chance pour que ces détraqués fassent parties des Aqua. Ou d’une autre organisation tout aussi louche, mais les méthodes d’intimidation ressemblaient à ce qu’il avait pu voir. Secrètement, il espérait très fortement que ce ne soit pas le fruit des Aqua. Lui qui allait à l'encontre de leurs principes aurait encore bien plus de travail qu'il ne pouvait l'imaginer s'ils étaient également dans ce genre d'affaires. Il ne savait pas s'il devait être honnête avec Zoé en retour. Après tout, maintenant il connaissait sa véritable identité et c'était peut-être le juste des choses que de lui avouer qu'il était sbire, que les scientifiques pour qui il travaillait n'était pas tout rose et n'avait que faire de l'éthique. Il prit une grande inspiration avant de se lancer dans le bon. « J'ai le sentiment que je peux vous faire confiance, à Cerise et toi ... Avez-vous déjà entendu parlé des Aqua ? » Il ne savait pas vraiment où il voulait aller avec ça. Il avait peur d'en dire trop mais en même temps il voulait être honnête pour pouvoir avancer dans cette affaire. Il ne pouvait pas garder pour lui des informations qui pouvaient être importantes.

« Je t'avais dit que je travaillais avec des scientifiques, que j'étais leur homme à tout faire. En réalité, ces scientifiques et moi-même sommes dirigés par les Aqua. C'est un peu compliqué mais ils trainent dans beaucoup d'affaires louches que ce soit du trafic d'influence, de la manipulation, de simples vols ... Les scientifiques avec qui je travaille font tout un tas d'expériences sur des pokémons en essayant d'augmenter leurs capacités. Ca n'a rien à voir avec la drogue que nous venons de découvrir, mais ils ont une éthique très discutable et ce ne sont malheureusement pas les seuls. Les méthodes de recrutement sont parfois violentes, et ce qui peut être encore plus violent c'est vouloir partir de l'organisation. Ca m'étonnerait pas qu'il y ait quelques tarés avec de mauvaises intentions qui pourraient s'en servir pour humilier des personnes qu'ils jugent trop faibles ... » Le blondinet s'était livré, il avait sûrement oublié des détails mais il avait essayé de faire au plus clair. Il avait senti son visage devenir rouge de honte et il essayait tant bien que mal de masque ses tremblements. Ce n'était pas facile d'avouer appartenir à une organisation malfrate lorsque c'était la chose qu'on détestait le plus. S'il le pouvait, il quitterait l'organisation le plus rapidement possible. Mais il n'avait malheureusement pas le choix que de rester parmi eux.

Avouer à une agent d'être un sbire pouvait être à double tranchant. Il espérait que Zoé n'essayerait pas de le coffrer. Il n'avait pas dévoilé sa véritable identité, mais il ne pouvait pas se le permettre. Bien qu'il pouvait se permettre de se déplacer facilement avec sa fausse identité et son passing de gentil, il était toujours en cavale et recherché pour s'être évadé de prison. « Je ne l'ai pas dit mais je n'approuve pas du tout ce qu'ils font. Si ça ne tenait qu'à moi, je serais déjà bien loin de tout ça. Malheureusement, c'est une erreur de jeunesse qui a eu un peu trop d'impact dans ma vie. J'essaye de combattre le mal de l'intérieur, et si cette drogue peut avoir un quelconque lien avec les Aqua, je suis prêt à tout pour les arrêter. Disons que c'est peut-être une piste à explorer, mais s'il n'y a aucun lien avec eux je n'en serais que ravie. Quoiqu'il en soit, j'ai envie de faire mon possible pour que cette drogue ne circule pas. Que ce soit avec les Aqua avec avoir n'importe quels autres bandits, j'ai peur de l'effet que ça pourrait avoir. » Le jeune sbire faisait naturellement preuve d'altruisme. Il se voyait parfois un peu comme un super-héros prêt à sauver le monde, mais il n'en restait pas moins honnête.



1091 mots



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Zoé Wells

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Mar 21 Juin - 7:11
Son pas en arrière ne m'a pas manqué et à cet instant mon cœur s'est serré dans ma poitrine. J'ai sentie un mur se dresser et envelopper la fragilité que je venais de divulguer. Mon esprit était prêt. Honoré pouvait dire ou réagir comme il le voulait, je serais prête à tout bloquer pour ne pas être blessée. Tant pis pour lui. Ce n'était qu'un gars que j'avais rencontré au hasard d'une mission de merde. On s'oubliera et ça sera très bien. Mais... Maintenant qu'il en savait beaucoup sur moi... Est-ce que je serais capable de le faire taire ? Heureusement, je n'eus pas à réfléchir à cette question. Le blond s'intéressait au groupe de connard qui retenait Sancoki. Je fus bien désemparée devant ses questions car, je ne pouvais pas répondre.

- Juste un petite gang à Yanthreizh Vaguement connu pour ses vols de pokémon. J'ai découvert après qu'ils trempaient dans les stupéfiants. Un peu à mes dépends...

Finalement, mon acolyte de mésaventure n'a pas prit ses jambes à son cou. La découverte de mon vrai métier l'a secoué, il faut bien avouer. Mais mon histoire avec ma pauvre Sancoki semble l'avoir touché. Il à l'air de comprendre pourquoi je suis rentrée dans ce genre de guêpier. Pour un pokémon. Les dresseurs sont prêt à tout. Je n'aurais pas imaginer que je deviendrais ce genre de personne. Je me sens misérable mais, je suis quand même soulagée qu'Honoré ne m'ait pas abandonné. Son visage est alors marqué par la tristesse et je sens que lui aussi a quelques révélations à nous faire. Il commence alors à nous parler d'une organisation. Les Aqua. Je secoue la tête lentement, ne connaissant absolument pas ce nom. J'avais entendu parlé des Rocket, j'en avais même croisé quelques uns en mission mais, je n'avais jamais entendu parlé d'autres organisations. J'écoute alors son histoire, entièrement liée et surtout sous l'influence de cette organisation malfaisante. Honoré est exactement dans la même merde que moi. Ces Aqua ne semblaient pas être des enfants de cœur. Mon acolyte avait même peur pour sa vie... Les yeux au sol, je me dis qu'il était dans une galère encore pire que la mienne et depuis encore plus longtemps que moi. « Hé oui Zoé ! Le monde ne tourne pas autour de ton petit nombril. Il y a des gens qui ont encore plus d'emmerdes que toi ! » J'ai un peu honte de m'être plaint devant lui mais, Honoré ne me prend pas de haut. Il se demande plutôt si mon petit gang de kidnappeur n'aurait pas un lien avec sa grosse organisation mafieuse.

- Alors là... Je ne saurais pas dire. Je ne les ais jamais entendu parlé de leur supérieur. Je ne sais même pas s'ils en ont. Ils sont peut-être à leur compte ? Dis-je en me grattant le menton.

Et qu'est-ce que ça ferait si j’apprenais que les Aqua étaient derrière tout ça ? Ça voudrait juste dire que je serais dans une merde encore plus noire que ce que je pensais. Un frisson d'appréhension me secoua le dos.
Honoré regardait le bitume du trottoir et je sentais toute la honte qui l'accablait. Une mains sur ma nuque, je cherchais les mots pour le réconforter. Un regard vers Cerise m'apprit qu'elle ne m'aiderait pas. Elle nous regardait de toute sa hauteur, dédaigneuse face à nos histoires misérables. Mon amie drag-queen trempait aussi dans les histoires louches. Mais contrairement à nous, elle le faisait de son plein gré pour faire tourner sa boutique.
Quand Honoré reprit la parole, j'acquiesçais sans hésitation. Bien sûr que je n'avais pas douté une seule seconde de lui. Cette erreur de jeunesse, je pouvais la comprendre mais, je ne pouvais pas accepter qu'elle le hante le reste de sa vie. Non ! Il y a un moment où on devient un adulte et où nos erreurs d'avant deviennent du passé. Elles doivent nous servir à avancer et non l'inverse. De joli parole qui vont rester dans ma tête. Je ne suis pas une femme d'action. Honoré et moi sommes coincés, tout ce qu'on peut faire pour le moment, c'est se soutenir l'un l'autre. Mais mon ami a l'air plus motivé que moi et commence à dire qu'il veut stopper la propagation de cette drogue. Il ne sait pas si elle a un lien avec son organisation ou une autre, mais, il a bien comprit qu'elle est dangereuse. Je réfléchis un instant, pensant à cette hypothèse qui traîne dans ma tête depuis que j'ai commencé ma mission. Honoré veut agir et même si aujourd'hui il ne peut pas quitter les Aqua sans conséquences, il peut quand même essayer de faire une bonne action. Et stopper cette drogue est placé très haut sur l'échelle des bonnes actions. J'accepte.

- Ok. Ma mission est partie sur une histoire de suicide. Deux personnes, deux femmes, se sont suicidées de la même façon à quelques mois d'intervalles. Il n'y a aucun lien entre elles. Elles ne se connaissaient pas, elles ne travaillaient pas au même endroit et ni vivaient pas proche l'une de l'autre. Pas les même hobbies, ni les même lieux de sortie. Vraiment, aucun lien entre les deux victimes. Elles ne se ressemblent même pas.
La police a interrogé leurs proches et ils ont tous dit la même chose. Une femme sans histoire qui allait parfaitement bien. Aucun signe de dépression qui pourrait expliqué cet acte.


Je n'arrive pas à croire que je suis en train de divulguer toutes les informations sur ma mission à Honoré. Mais de toute manière, cette histoire est trop importante pour une flic seule. Il ne sera pas de trop pour me donner un coup de main. Je lui explique que je soupçonne l'utilisation de drogue car, après l’analyse de leurs corps, on a retrouvé des traces de stupéfiants dans leur organisme. Malheureusement, la police judiciaire ne connaît pas encore l'existence de cette nouvelle drogue. Ils cherchent encore ce que c'est.

- Po ! Po ! Pop ! Stop ! Votre petite mission ne m'intéresse pas le moins du monde. Et moins j'en sais et mieux c'est pour moi ! Je vais donc vous laissez à présent.

Nos regards se croisent et j'ai a honteuse pensée de me demander si Cerise ne va pas nous mettre des batons dans les roues. Après tout, on part à la chasse à la drogue avec comme objectif de stopper son lancement sur le marché. Mais mon ami Drag-queen fronce les sourcils et me rassure en feignant d'être déçue par mes soupçons.

- Je n'ai pas l'intention de promouvoir cette poudre. Il va certainement y avoir un effet de mode. C'est toujours comme ça avec les nouveaux produits. Mais ça ne durera pas. Les gens cherchent l'euphorie ou un instant de paix. Cette nouvelle poudre n'offre aucune de ces options. Sur ce mes jolies ! Je vous laisse ! Bonne enquête !

Cerise se retire la tête haute en se dandinant sur le trottoir. Un sourire amusé, je me tourne vers Honoré pour lui demander définitivement s'il souhaite s'allier à moi pour cette mission ?
Je vais définitivement avoir besoin d'un acolyte et il est le bienvenue.
Maintenant, il faut que je me rende au poste de police de Doublonville pour récupérer le dossier de l'enquête.

1277 mots


Début de la mission: Jack l'éventreur

Modé offi:
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Jeu 23 Juin - 19:44
Jack l'éventreur  - Page 2 596
Mygavolt lance Rayon Signal sur Alakazam !
{ -81 PV } C'est super efficace ! (random donne 56, pas de CC)
PV Alakazam : 14/95

Jack l'éventreur  - Page 2 Alakazam-f
Alakazam lance Rafale Psy sur Mygavolt !
{ -39 PV } (random donne 54 et 67, pas de CC ni de confusion)
PV Mygavolt : 109/148


Que voulez-vous faire, agent Zoé ?


Récap :

Mission Willi terminée.

Zoé :
Adversaire :
PV Alakazam : 14/95

Zoé :
PV Mygavolt : 109/148




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Willi Toyotomi

Willi Toyotomi
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Mar 5 Juil - 14:48
Un petit gang de Yantreizh ne correspondait pas avec la définition des Aqua. Bien que chaque entité des différentes régions avait sa manière de fonctionner, Willi imaginait mal des Aqua être uniquement un petit gang de délinquants connus pour des vols. Ils avaient généralement leur tenue emblématique et revendiquaient leurs convictions. Les sbires qui commençaient pouvaient certes s'apparenter à des délinquants, mais ils agissaient rarement en groupe et l'entité derrière eux restait connue. Et la révélation de Willi sur son appartenance aux Aqua ne semblait pas avoir fait remonter de souvenirs chez Zoé, pas plus que de provoquer une réaction qu'il aurait craint venant de quelqu'un qui travaillait pour la police. Elle ne semblait pas tenir compte du fait qu'il était un criminel, et c'était tant mieux pour lui. Il ne savait pas si c'était parce qu'elle était ripoux ou parce qu'elle était prête à tout pour mettre un terme à ces histoires de drogue et récupérer son pokémon, mais il ne voulait pas le savoir. L'important était qu'ils puissent s'apporter mutuellement quelque chose et arriver à leurs fins, quelles qu'elles soient. Tant qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, tout ne pouvait que bien se passer.

Zoé expliqua rapidement ce qu'elle connaissait sur l'affaire des suicides. Si ces deux femmes paraissaient totalement banales, c'était souvent ce genre de profil que l'on soupçonnait le moins pour être friand de nouvelle expérience et pourquoi pas se tourner vers la drogue pour pimenter un peu sa vie. Les Aqua ne trempaient pas trop dans le trafic de drogues - du moins pas à la connaissance de Willi - mais il avait déjà entendu des histoires de sbires qui avaient eu l'habitude de dealer avant de rejoindre l'organisation. Et la policière confirma les traces de stupéfiants qui avaient été trouvées dans l'organisme des victimes. L'interruption de Cerise pour se défaire de la conversation ne surprit pas le blondinet. Si elle avait pour habitude de vendre de la drogue, elle préférait sûrement pas connaitre les désastres que cela pouvait causer dans la vie de gens ordinaires. A sa place, il aurait sûrement agit pareil. C'était inconcevable pour lui de vendre un produit dont il savait à l'origine de plusieurs morts, mais elle ne semblait de toute façon pas emballée par cette drogue qu'elle qualifiait d'effet de mode. La nouveauté attirait les curieux, mais si l'euphorie n'était pas au rendez-vous, ils retourneraient vers leurs classiques s'ils avaient l'occasion d'en sortir vivant ... Pour se donner bonne conscience, le blondinet préférait éviter que cette drogue devienne à la mode, ne serait-ce que quelques semaines. S'il pouvait éviter le fait d'avoir plusieurs morts sans qu'il soit intervenu, c'était avec grande bonté de cœur qu'il le ferait. « Je t'accompagne avec plaisir dans ta mission ! Ca me changera un peu d'air, et puis c'est pas plus mal de se trouver de l'autre côté de la ligne pour une fois. »

L'Aqua conduit son acolyte jusqu'au commissariat. Il connaissait plutôt bien la capitale Johtoïte et n'avait pas de mal à lui indiquer le chemin. Il trouvait plutôt cocasse que ce soit lui, le sbire, qui la conduit elle, l'agente, dans un commissariat. Les battements de son cœur commençaient à s'accélérer. Il comptait une fois de plus sur son passing de gentil garçon pour ne pas éveiller les soupçons des agents. Il espérait que Zoé ne remarquait pas qu'il était mal à l'aise, il n'avait pas vraiment envie de lui expliquer qu'il était en cavale depuis un long moment après s'être échappé de prison, et qu'il vivait donc sous une fausse identité. Avoir avoué être un sbire avait déjà été un grand pas, il n'était pas prêt psychologiquement à se dévoiler plus. Avant d'entrer dans le commissariat, le blondinet avait une requête. « Ca t'irait si on me présente comme un de tes collègues ? Je pense que ce serait plus simple et ça nous évitera des questions sur pourquoi un simple civil viendrait interférer dans une enquête aussi mystérieuse. » Il pensait ce qu'il venait de dire, mais il pensait surtout à sa sécurité avant tout.

Une fois dans le commissariat, le sbire se tenait un peu en retrait de Zoé pour la laisser gérer les présentations et les explications, de peur de dire des bêtises et compromettre l'affaire. Il avait repéré un distributeur un peu plus loin. « Je vais me prendre un café, tu veux que je te ramène quelque chose ? » lui demanda-t-il avant de se diriger vers le coin repos, la laissant s'occuper des formalités. Alors que son café était en train de couler, il surprit une conversation entre deux agents qui patientaient derrière lui. « T'as appris la nouvelle ? Il y a eu un nouveau suicide suspect à quelques rues d'ici. » « Oui, Léa était sur place, je l'ai croisée quand elle est revenue tout à l'heure. La pauvre, elle était blanche comme neige elle a fini par prendre sa journée tellement elle était toute retournée. » Les agents devaient pourtant être habitués à vivre ce genre d'expérience désagréable, la curiosité de Willi était attisée. « Excusez-moi, j'ai entendu votre conversation et avec ma collègue nous sommes venus enquêter sur une affaire d'une série de suicide mystérieux, est-ce que vous pourriez m'en dire plus ? » « De ce que j'ai entendu, c'est une femme qui se serait immolée par le feu tout en poussant des cris ressemblant à un Ponyta ... » Le sbire remercia l'agent avant de retrouver Zoé, perturbé par cette nouvelle information qui semblait lier cette histoire à la nouvelle drogue. Il lui rapporta la conversation qu'il venait d'avoir en insistant bien sur les cris de Ponyta, qui lui semblait l'élément le plus important.



1017 mots



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Zoé Wells

Zoé Wells
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Jeu 7 Juil - 7:22
Un large sourire s'étend sur mon visage quand il accepte. Effectivement, ça va lui faire bizarre d'enquêter avec une flic. Comme moi lorsque je me suis retrouvée à devoir jouer les mules avec lui. Chacun son tour, pensais-je avec amusement.
Comme Honoré était du coin, il s'occupa de nous diriger vers le commissariat. Je lui promis que tout se passerait bien. Autant avec mes collègues de la région que pendant la mission. Je crois qu’inconsciemment j'essayais de rendre cette aventure plaisante pour lui comme pour moi. Avec l'espoir qu'elle pourrait n'être que la première d'une future liste. Mes collègues étaient sympa mais, c'était tous de pur flic amené vers la voie de la justice pour ses fameux principes. Autant avouer que je ne me sentais pas toujours à ma place en leur compagnie. Et peut-être aussi que j'avais envie d'aider Honoré. Au fond, ce gars n'était clairement pas un malfrat. Tout comme moi il semblait embringuer dans une organisation louche un peu malgré lui. Nous n'avions rien à faire avec des types comme eux. « Avant de vouloir sauver la veuve et l'orphelin, ça serait bien que tu t'occupes de ton cas Zoé... » Oui... Je ne devrais pas oublier que je suis moi-même dans cette situation... Avant de m'occuper de lui, je ferais bien de m'occuper de moi.
Nous arrivâmes au poste et je proposais à Honoré de prendre le nom d'un de mes collègues. Comme ça, il n'attirerait pas l'attention.

- Rahi Mackenzie. C'est un grand type comme toi. Il vient tout juste d'avoir son pokémon et il a du mal à le contrôler alors je ne l'emmène pas souvent en mission.

Les détails peuvent parfois avoir leurs importances. Je laisse Honoré se débrouiller car maintenant je dois redevenir professionnelle. L'agent de l'accueil prévient son chef de ma venue et j'ai rapidement un appel de sa part. Mon ami se dirige alors vers le distributeur à café et je lui fais signe que je ne suis pas contre un déca. Au téléphone, un vieux fumeur de cigarette me répond pensivement. Il a fait appel à moi car, il trouve ces suicides bien trop louche.

- Vous êtes une femme, vous comprenez. Si vous deviez vous suicider jamais vous n’abîmeriez votre jolie minois. Et ces filles se sont carrément jeté par la fenêtre ! Est-ce qu'on les a obligé ? Est-ce que quelque chose les a effrayé au point de les faire sauter ? Vous voyez, je ne suis pas la thèse du suicide. Des filles bien propres sur elles qui réussissaient dans la vie. La première attendait une promotion pour monter en grade. Pas le genre à se suicider juste avant. Et la deuxième avait réservé un avion pour Alola.

- Oui oui, je comprends bien et je suis d'accord avec vous. Je vais pousser les recherches plus loin. Vous pourriez me faire parvenir le dossier rapidement. J'aimerais m'y mettre dès aujourd'hui.

C'est bon, j'avais le chef dans ma poche. Facilité féminine ou mon propre chef avait déjà fait l'éloge de ma personne ? En tout cas, je n'avais jamais eut autant de facilité à convaincre les gens depuis que j'étais dans les pompes de Zoé. L'agent de l'accueil s'absenta une seconde pour revenir avec le fameux dossier. Je lus rapidement, m'arrêtant un instant sur le compte rendu des autopsies. De la poudre argenté. Une poudre connue pour augmenter la puissance des pokémons insectes. Pour la police la présence de cette substance était vraiment très étrange et sans raison. Mais moi je savais qu'elle était aussi utilisée dans la confection de la PA. La fameuse drogue hallucinogène faite à partir d'écaille de Prismillon. Honoré arriva juste à ce moment-là et par habitude je lui cachais les horribles images des femmes mortes qui ornaient le dossier. Il me donna mon café et m'expliqua avoir entendu une conversation étrange où l'on parlait d'une femme s'immolant par le feu en hennissant comme un Ponyta. L'affaire était absolument étrange mais pour nous deux, elle sonnait comme un nouvel indice pour notre enquête. Le policier à l'accueil suivit notre échange et se dépêcha de nous donner l'adresse. Son air soucieux me laissait deviner que cette histoire l'inquiétait. Nous quittâmes le commissariat à grandes enjambées, nous dirigeant vers les sirènes de police à quelques rues d'ici.

- Il n'y a que des femmes qui sont touchés. Le chef de police est de notre avis du coup on a carte libre sur l'enquête. Je pense que c'est un homme qui fait ça. La défenestration, l'immolation. Ce ne sont pas des techniques de meurtre féminine.

J'eus une petite grimace gênée en regardant le grand blond qui m'accompagnait. Cette conversation sur les techniques de meurtre me semblait un peu déplacé avec lui, surtout au milieu de la rue.
Plus on s'approchait et plus il y avait de monde sur les trottoirs. Des badauds curieux s'amoncelaient près des scènes de crime et gênaient la police et les pompiers dans leur travail. Justement, un camion rouge était garé en plein milieu de la rue pour bloquer le passage. On entendait les gars s'affairer et on capta rapidement que le suicide par le feu de la jeune femme avait tourné au drame pour tout le bâtiment.

- On ne va pas pouvoir s'approcher... Vient, on va aller se renseigner.

Je l'emmenais jusqu'à une voiture de police où une femme d'âge mure à la peau noire faisait son récap à la radio. À notre arrivée, elle sembla méfiante mais, en voyant mon insigne elle obéit malgré tout. Le corps de la victime n'avait pas été sortie de l'immeuble et les pompiers continuaient de sécuriser la zone. Ils avaient tout de même réussit à vider le bâtiment avant le gros incendie. Il y avait quelques blessés légers près de l'ambulance. Je proposais alors à Honoré d'aller poser quelques questions aux rescapés. Avec un peu de chance, certain serait des proches de la victime et pourraient nous aider dans notre enquête.

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Willi Toyotomi

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Lun 17 Oct - 14:39
Willi pouvait ajouter une nouvelle identité à son actif. En cas de besoin, il était toujours bon de connaître le nom d’un agent de police, qui plus est réputé pour ne pas être des meilleurs, il pourrait peut-être se sortir un jour du pétrin grâce à ça. Il gardait cette information dans un coin de la tête pour la noter plus tard dans son smartphone, lorsqu'il serait seul. Mais ce n'était pas la raison pour laquelle il avait tenu à accompagner Zoé, il avait vraiment à cœur de l'aider et espérait que cette bonne action permettrait d'équilibrer son karma et compenser pour toutes les mauvaises actions qu'il était obligé de faire sous la pression des Aqua. Après être retourné auprès de Zoé les deux cafés en main et de lui avoir rapporté ce qu'il avait appris, l'agente lui appris ce que le chef de la police avait dévoilé de l'affaire. Les victimes seraient uniquement des femmes, ce qui était un point important. Le blondinet ne savait pas quoi penser sur les techniques de meurtre. Il n'était pas convaincu qu'il y avait une manière masculine et une manière féminine d'ôter la vie à quelqu'un. Lui qui avait côtoyé des personnes horribles, il avait déjà assisté à des meurtres plutôt violents aussi bien venant d'hommes que de femmes. Il essayait de chasser ces mauvaises pensées quand un frisson lui parcouru l'échine en revoyant dans sa tête certaines images dont il se serait bien passé. Et la personne la plus violente dans son équipe était Victoire, la seule présence féminine, qui avait des méthodes très peu orthodoxes de torture. Mais il ne pouvait bien évidemment pas partager ses pensées avec Zoé. Il avait déjà admis qu'il travaillait pour des criminels, il ne voulait pas se mettre plus en danger que ça, malgré toute la confiance qu'il lui faisait.

La scène du crime était rempli d'un public à la curiosité morbide, mais également de personnes rescapées de l'incendie qui sévissait au milieu de l'immeuble. Les lumières clignotantes des différents services de secours se mélangeant entre elles. Zoé voyait juste, il serait impossible pour les deux enquêteurs du jour de s'avancer plus proche. Une femme leur expliqua la situation et Zoé proposa intelligemment d'aller interroger des personnes qui pouvaient donner des informations sur la victime. Le blondinet observa les différentes personnes qui étaient assises à l'arrière des ambulances ou sur le trottoir. Il cherchait une personne qui semblait plus affectée que les autres par ce qu'il venait se passer. Il observait leurs expressions faciales pour essayer de démêler le choc de la tristesse, et repéra une jeune femme qui semblait différente. Son maquillage avait coulé sous ses yeux mais les larmes avaient cessé. Elle regardait dans le vide, une couverture de survie autour des épaules. Le blondinet tapota sur l'épaule de Zoé pour lui montrer discrètement du bout des doigts cette personne. Puis il s'approcha d'elle, espérant qu'il pourrait en tirer des informations sans trop lui manquer de respect.

« Bonjour, je m'appelle Rahi Mackenzie, avec ma collègue nous faisons partie de la police. » Il laissa le soin à Zoé de se présenter elle-même et de montrer son insigne, le sbire n'en possédant pas. « Excusez-moi de vous importuner dans ce moment délicat, mais nous aurions quelques questions à vous poser à propos d'une enquête que nous menons, vous voulez bien nous aider ? » La jeune femme semblait complètement déboussolée, mais après un temps de réaction assez long, elle finit par acquiescer d'un signe de la tête. « Etiez-vous proche de la victime ? Est-ce que vous pourriez nous en apprendre un peu plus sur elle ? » Le blondinet avait employé le terme de victime et ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une soudre. Le regard de la jeune femme s'humidifia instantanément. « Je ne peux pas croire que c'était un suicide... On se raconte tout, elle m'aurait forcément dit s'il y avait quelque chose qui ne se passait pas bien dans sa vie ! » Pour l'instant, son discours coïncidait avec ce que le chef de la police avait rapporté à Zoé. « Est-ce que vous saviez si elle aimait bien faire la fête, et si par hasard elle consommait de la drogue, que ce soit très occasionnellement ou régulièrement ? » La question semblait chiffonner, avait-il taper dans une corde sensible ? « C'était une véritable bourreau du travail, elle ne comptait pas ses heures et dormait très peu durant la semaine. Le vendredi soir venu, on avait pour habitude de participer à des afterworks et... Disons qu'elle était prête à tout pour relâcher la pression. Mais je ne l'ai jamais laissée seule ! Notre règle d'or c'est de toujours veiller l'une sur l'autre et on est toujours rentrée ensemble. » Les personnes qui comblaient le manque de sommeil et de divertissement avec des drogues étaient nombreuses. Le sbire savait qu'ils étaient appréciés des dealers car ils payaient très cher pour se fournir, ils étaient très rentable. Pour lui, ce n'était pas dans l'intérêt du business de lui donner vendre une drogue qui la pousserait au suicide. Sa théorie, qu'il partagerait plus tard avec Zoé, était que soit le dealer avait changé de fournisseur, soit la jeune femme avait changé de dealer et était tombé sur un tueur. « Est-ce que vous savez où elle s'est fournie la dernière fois ? » La jeune femme essaya de se remémorer avant de répondre qu'elle ne pouvait pas aider, que son amie se rendait toujours seule pour acheter sa marchandise.

Le blondinet en avait fini avec ses questions. Avant de mettre fin à la conversation, il se tourna vers Zoé pour savoir s'il elle avait d'autres interrogations ou si elle préférait chercher d'autres personnes à interroger pour essayer de croiser les sources et avoir le plus de renseignements possibles.

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Zoé Wells

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Mer 30 Nov - 7:12
Je laissais Honoré s'occuper de poser les questions. Je n'avais pas un visage des plus avenants et de toute manière j'avais toujours eut du mal à me montrer compatissante. Pour avoir été trop souvent du côté des victimes, je n'ai aucune idée de comment me comporter pour les mettre à l'aise.
C'est assez étrange de voir le grand blond se présenter sous le nom de Rahi. Mon collègue est certe aussi grand que lui, mais c'est le seul détail qu'ils ont en commun. Rahi a la peau maté des gens d'Alola et des cheveux d'un noir brillant. Et même niveau personnalité, Rahi manque cruellement de confiance en lui alors qu'Honoré sait prendre les devants. Et parfois, on sent dans son regard qu'il sait comment gérer les situations aberrantes, comme celle à laquelle nous sommes confronté à cet instant.
Nous sommes tombés sur une amie de la victime, elle nous fait rapidement un portrait qui coïncide encore avec mes premières suppositions. Une femme bien dans sa peau et carriériste. Encore une qui n'avait aucune raison de se suicider. Par contre, celle-ci affectionnait les stimulants, elle a donc déjà eut des comportements à risque. Je tique quand ils commencent à parler du fournisseur. Ces filles sont prudentes et ne se déplacent jamais seules, sauf que l'ami n'a jamais été avec elle lors de l'achat de la marchandise. Ça veut certainement dire qu'elle avait un fournisseur de confiance. J'interviens alors pour demander si elles allaient à ces afterworks avec d'autres personnes. Je note rapidement les autres personnes et la remercie pour son aide, promettant que nous allions enquêter sérieusement pour élucider ce mystère. Il ne sera pas noter dans son dossier que son ami c'était suicidé. Je fus contente de voir que cette dernière promesse sembla radoucir la jeune femme.

- Bon... Dis-je en regardant ma petite liste de personne. Il y a deux personnes qui me semblent intéressantes. Déjà ce gars-là, le chef de projet. Seul mec avec qui elles allaient en soirée et en plus c'est un supérieur. Cette autre fille, qui vient juste d'arrivée et qui a rejoint leur groupe un peu trop rapidement. Les autres ont l'air d'êtres des collègues mariées et trop propres sur elles pour ce genre d'extra.


Est-ce qu'on peut parler d'instinct ? Je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée de le suivre. De toute manière j'ai quelques souvenirs qui attestent que je ne peux pas me faire confiance sur ce point-là. On n'est pas dans une série télé, la réalité est bien plus trompeuse. Je finis par dire à mon collègue du jour qu'on ferait mieux d'aller parler à tout le monde, juste ces deux-là en priorité.
Les pompiers continuent de s'activer devant l'immeuble qui dégage une odeur acre de fumée et de plastique brûlé.

- Je propose qu'on se sépare, on ira plus vite.

Je me retrouve seule à errer entre les voitures de police et les ambulances, demandant à des employés s'ils connaissaient bien la victime. Je finis par trouver l'homme décris par le précédent témoin. Blessé dans la bousculade, il se tient le bras et grimace au moindre mouvement.

- Non... Non, non, non ! Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. Elle n'avait aucune raison de faire ça... Elle allait tellement bien ce matin... Quand on est arrivé, elle m'a même raconté son date tinder ! Elle voulait recommencé... Elle ne peut pas s'être suicidée !

Accroupie devant lui, je hoche la tête. Premièrement, ce gars est gai. À force d'en côtoyer au Lait de Cerise, je commence à savoir comment les repérer. C'est donc pour ça qu'il accompagne toujours les filles en afterwork. Je le questionne sur cette histoire de date avant d'enchaîner directement sur la drogue. À son regard méfiant, je comprends que j'ai été trop vite en besogne. Je tente de le rassurer, lui rappelant que je suis flic et que je veux justement clarifier cette affaire. Ne pas faire passer la mort de son amie pour un suicide et arrêter le coupable.

- Je... C'est moi qui lui fournissais... J'ai des connaissances qui me font un prix...Me dit-il en baissant d'un ton.

- Ok... Vous n'avez pas changé de fournisseur ? Est-ce qu'il ne vous a pas proposé une nouveauté ?

D'un signe de tête il me dit que non. Sa dernière transaction est assez récente et il n'y a rien eut d'inhabituel. De plus, ils en ont consommé ensemble et lui-même n'a pas vu de différence. Je reste un instant pensive car toute notre théorie sur la drogue s'effondre. Je suis un peu perdue mais, je ne dois pas le montrer. Heureusement, le gars se cogne et ne fait plus du tout attention à moi, grognant sur cet infirmier qui devait revenir pour s'occuper de lui.

- Ah et le gars qu'elle a rencontré ce week-end... ah c'était un type qui bossait ici. Un nouveau dans l'équipe de nettoyage. Un gros tire-au-flanc ! Il passe plus son temps sur son téléphone qu'à faire son boulot. Il avait créé une fausse identité sur tinder pour l'inviter. Elle a eut du mal à se débarrasser de lui. Ce gars est louche ! Je trouve.

J'en prend note. Il s'appelle Jacques Ripper et il travaille comme aide ménager. Mon instinct ne me dit rien mais, je ne dois pas l'écouter et poursuivre mon enquête. J'espère qu'Honoré aura plus de chance que moi.

964 mots



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Willi Toyotomi

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Mer 1 Fév - 11:04
Zoé avait fini l'interrogation de la proche de la victime en obtenant plusieurs noms des personnes avec qui elles avaient pour habitude de sortir. La policière semblait rapidement savoir identifier les profils qui sortaient du lot, et Willi lui faisait totale confiance là-dessus. Ce n'était pas son travail, et s'il avait réussi à prendre les devants pour engager l'interrogation, savoir en exploiter les résultats était loin d'être son fort. Elle proposait de se séparer pour accélérer les recherches d'indices. Le sbire acquiesça et ils partirent chacun de leur côté.
Le blondinet était surpris par le nombre de curieux qui s'étaient rassemblés autour de la zone d'exclusion au public. Tous ces gens n'avaient donc rien d'autre à faire ? Il soupira et continua de déambuler parmi les pompiers, ambulanciers et policiers qui s'activaient pour essayer de prendre en charge toutes les victimes de l'accident et de leur apporter l'aide nécessaire. Il demandait aux personnes qui n'étaient pas trop amochées qui était cette personne qu'il recherchait, et on finit par lui indiquer du doigt une jeune femme qui était assise à l'arrière d'un camion de pompier, une couverture de survie sur les épaules et le regard dans le vide. Il s'approcha et lui adressa la parole d'une voix la plus douce possible.

« Bonjour, je me présente Rahi Mackenzie, j'enquête sur le décès de votre collègue. Est-ce que vous auriez quelques minutes à m'accorder s'il vous plait ? » La jeune femme le regarda droit dans les yeux, et après quelques secondes elle hocha de la tête. « Merci, est-ce que vous connaissiez bien la victime ? » La jeune femme hocha une nouvelle fois la tête avant d'ajouter qu'elle était nouvelle dans l'équipe mais qu'elle avait tout de suite bien accroché avec la victime. Elle sortait ensemble tous les weekends et se confiaient sur leur vie. La jeune femme parla d'un homme qui en pinçait pour elle, et qu'elle n'avait pas vu aujourd'hui. « Il est arrivé récemment aussi, mais depuis qu'il est là il n'arrête pas de l'inviter à sortir. C'en est devenu à la limite du harcèlement ! Elle m'avait dit qu'elle en parlerait à la direction, mais je ne suis pas sûr qu'elle l'ait fait. Elle avait un peu peur des répercussions que ça pourrait avoir, on est malheureusement jamais vraiment en sécurité ... » Le sbire compatissait, il en était même peiné d'entendre une telle déclaration. Ce n'était pas normal que la victime soit la personne qui ait peur de ce qu'il pourrait arriver en cas de dénonciation ! Et il commençait à se demander si ça ne pouvait pas être l'objet de ce meurtre. Un frisson le parcouru le long de l'échine. « Ca me fait penser qu'il n'était pas là ce matin. D'habitude, il passe toujours aux alentours de dix heures pour nettoyer mon bureau mais aujourd'hui personne n'est passé. » La jeune femme marqua une nouvelle pause avant d'ajouter : « Je ne veux pas tirer des conclusions hâtives, mais peut-être que vous devriez chercher de ce côté-là ... » Elle termina sa phrase sur un sanglot, les yeux humides, peinant à dissimuler sa tristesse. Le sbire la remercia et lui présenta ses condoléances avant d'essayer de retrouver Zoé. Il avait une nouvelle piste à lui partager et il espérait que de son côté elle avait également réussi à obtenir des nouvelles informations.

Après avoir déambulé quelques temps parmi les secours qui commençaient à être de plus en plus nombreux, le sbire fini par retrouver son acolyte. Il s'empressa de la rejoindre. « Alors, tu as trouvé des nouvelles infos ? J'ai rencontré la jeune fille, elle était très perturbée par le décès de sa collègue. Elle m'a fortement suggéré qu'on dirige nos recherches vers un certain Jacques. Apparemment le gars était un gros lourdaud avec notre victime et elle a peur qu'il puisse s'agir de représailles après qu'elle se soit plainte à la direction de son comportement ... » Willi n'aimait vraiment pas ce scénario. Il se surprit à se prendre au jeu de l'enquêteur et avait l'impression d'être réellement en train de travailler. Mais sa curiosité le poussait à aller toujours plus loin. Il voulait le fin mot de cette histoire, démêler le vrai du faux et pourquoi pas stopper ce psychopathe qui était en liberté avant qu'il y ait de nouvelles victimes.

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Zoé Wells

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Jeu 16 Mar - 7:17
Nous avions notre premier suspect. Ce Jacques était clairement impliqué et je lui collais déjà l'étiquette du coupable sur le front. Un mec aussi lourd avec les filles et qui n'en branle pas une au boulot. Il devait avoir un sacré complexe d'infériorité.

- Le gars avait créé un faux profil sur un appli de rencontre pour rencontrer la victime. Elle a très mal réagit en le découvrant et je pense qu'elle l'a bien jeté comme il faut. Je pense que le gars l'a très mal pris. Tu vois le genre de profil ? Le mec bas de gamme avec un travail de merde qui en pince pour la belle fille dans les bureaux. Se faire rejeter comme ça n'a pas du faire du bien. Clairement, il devait être furax. Et ça, ça nous donne un mobile !

J'étais très satisfaite de ma déduction, fanfaronnant devant mon collègue du jour. Je due quand même lui expliquer d'où je tirais ce raisonnement et pourquoi c'était important. Nous allions utiliser la base de recherche de la police pour nous renseigner sur ce Jacques. Et il était impossible de faire des recherches sans de solides suspicions. Sinon, c'était de l'abus de pouvoir et j'aurais pu être sévèrement sanctionnée. Mais là clairement, aucun risque.
J'embarquais Honoré jusqu'à un camion de police où je dus montrer ma plaque à plusieurs agents avant d'avoir accès à l'intérieur. Ces camions étaient toujours bien équipés en matériel informatique. Je tapais mes identifiants, parfaitement concentrée sur la mission, sans réaliser que je venais quand même d'introduire un criminel dans le centre névralgique des informations de la police. Il aurait pu noter mes identifiants pour plus tard et j'aurais eu de gros ennuis. Mais je faisais confiance à Honoré. Lui et moi, étions sur un pied d'égalité.

- Alors... Qu'est-ce qu'on a sur ce Jacques... Rippers... Rippers... Là ! Oh bah ! Qu'est-ce que je disais ! Il est carrément louche ! Regarde ce dossier !

J'ouvris un fichier qui listait les mauvaises actions du type. Violence sur la voie publique, harcèlement, harcèlement, harcèlement, mise en danger de la vie d'autrui, cellule de dégrisement, harcèlement... Il y en avait un bon nombre. Le type n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà passé un peu de temps en prison et venait de ressortir. Il avait réussi à retrouver du travail. Je montrais alors à mon collègue les informations qui nous intéressaient.

- Tu vois là, c'est le nom de son agent de probation. Ce gars là est censé l'aider à se réinsérer dans la société. Mais franchement, je trouve qu'ils servent surtout à surveiller les gars louches qui ont réussi à sortir de taule. Comme notre gars.

J'ouvris le dossier de l'agent de probation, lui envoyant ainsi une notification comme quoi son gars était suspecter dans une affaire. Je recevrais très certainement un appel prochainement s'il faisait bien son travail. Grâce à ce dossier, on constata que Jacques avait changé de travail plusieurs fois au cours de l'année. Normal pour un ex détenu. Ce n'est jamais simple de garder un boulot quand tout le monde vous suspecte de tout. Je n'avais plus le nom mais j'étais presque sûre qu'on retrouverais le les entreprises des autres victimes dans cette liste. Pour le moment, tout ce qui m'intéressait, c'était l'adresse du gars pour aller le questionner. Je trouvais mon information et prévenais Honoré qu'il y aurait certainement du grabuge. Ce genre de gars n'aime pas les flics et s'il a encore des pokémons il débuterait l'interrogatoire par un combat. J'avoue que j'étais rodée à ce petit manège maintenant. Je ne m'en offusquais plus et les battais à plat de couture avec Mygavolt.
Nous sortîmes du camion, utilisant mon téléphone pour repérer la maison où logeait ce fameux Jacques Rippers. Je proposais au blond de prendre une voiture car, c'était quand même un peu à l'extérieur de la ville.

- J'aime pas trop faire ça mais... Là il y a besoin...

Je sortis ma plaque d'agent pour la montrer à un collègue, lui disant que j'avais besoin de son véhicule pour une affaire. Heureusement le gars ne fit aucune réflexion, me disant même que ça ne le dérangeait pas, il rentrerait dans le camion. J'allais prendre le volant quand mon téléphone sonna. Un numéro inconnu. Du coup, je décrochais, laissant le volant à Honoré. Tout en répondant à un gars, l'agent de probation, je notais sur le gps l'adresse de notre suspect.

- Oui... Agent Zoé Wells. Oui c'est moi qui ai ouvert votre dossier. … Eh bien... ça se pourrait. On a plusieurs cas de suicides bizarres de femmes et votre gars tournait autour de notre dernière victime.

J'écoutais l'agent me donner son avis sur son détenu et je compris rapidement que la confiance n'était pas là. Même si Jacques venait au rendez-vous et travaillait, son agent le trouvait toujours louche et pas franc. D'un pouce imaginaire, j'écrasais encore un peu plus l'étiquette de coupable que j'avais collé sur le front de ce mec.


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Willi Toyotomi

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Mar 20 Fév - 12:14
Les faits qu'énonçaient Zoé rendaient le blondinet furax. Quel niveau d'inhumanité un homme devait-il atteindre pour faire de tels actes ? L'égo devait être surdimensionné et fortement blessé par le refus de cette pauvre victime. Le sbire se prenait au jeu de la police, il avait envie de profiter de cette occasion pour rendre justice et de faire les choses bien. Faire un peu de bien pour compenser tout le mal qu'il avait pu causer de son côté. Sa collègue du jour semblait fière d'elle et de son travail. Et il y avait de quoi, Willi était impressionné par la rapidité avec laquelle elle avait su connecter tous les indices et en tirer une conclusion plus que réaliste. Il la suivit jusqu'à un camion dans lequel ils allaient pouvoir effectuer des recherches sur l'auteur présumé. Enfin, en réalité c'était Zoé qui mènerait les recherches et Willi qui regarderait d'un air curieux ce qu'elle arrivait à faire. Heureusement, les agents faisaient tous confiances à Zoé pour ne pas questionner l'identité de l'Aqua. Il la regardait chercher les informations, se demandant s'il existait un dossier sous sa véritable identité. Les chances étaient très fortes, après tout il était évadé de prison et avait un procès en cours sur une accusation de meurtre. Heureusement, si l'agent cherchait sous le nom d'Honoré, elle ne trouverait rien.

Elle l'invita à regarder le dossier du mystérieux Jacques Rippers, qui semblait déjà bien être connu des services de police. « Waouh, la liste est longue ... » Willi passait pour un enfant de chœur à côté de ce criminel récidiviste. « Espérons que cet agent de probation ait pu suivre d'un peu plus près notre intéressé ! » Zoé proposa d'aller rendre visite au suspect pour le questionner et le blondinet approuva. S'il était réellement coupable, il fallait l'arrêter au plus vite avant qu'il propage de nouveau cette drogue dangereuse et fasse de nouvelles victimes. L'Aqua devait prendre le volant pendant que sa collègue temporaire. Il n'osa pas lui dire qu'il n'avait pas conduit depuis très longtemps, préférant la tranquillité des transports en commun pour rattraper son sommeil perdu. Il démarra tant bien que mal et conduit au pas, suivant le GPS jusqu'à la maison de Jacques Rippers.

Il vivait dans un quartier peu accueillant et assez excentré de Doublonville. Sûrement le genre de lieu qu'on pouvait se permettre de payer quand on sortait de prison et qu'on arrivait pas à conserver un emploi stable. Le blondinet réalisa un instant la chance qu'il avait avec les Aqua qui le maintenaient logé dans une chouette maison. Le GPS les arrêta devant un immeuble gris aux nombreux étages. Le nom sur la boîte aux lettres permettait de trouver le numéro d'appartement et l'étage. Ils arrivèrent devant la porte et frappèrent plusieurs fois avant d'obtenir une réponse. La porte s'entrouvrit et une voix rauque se fit entendre. « Jacques Rippers ? » « Oui ? » « Bonjour, je me présente Rahi Mackenzie. Ma collègue et moi avons quelques questions à vous poser. Que faisiez-vous ce matin ? Pourquoi vous n'étiez pas au travail ? » Le blondinet prenait un peu trop à coeur son rôle d'agent, mais il n'avait certainement pas les bonnes méthodes. La porte se claqua à leur nez et ils purent entendre la serrure se fermer rapidement. « Partez d'ici, je n'ai rien à vous dire ! » L'homme avait parlé d'une voix très forte, un mélange de colère et de panique dans le timbre.

« Qu'est-ce qu'on fait ? On force l'ouverture ? » Le blondinet était indécis. Il n'avait aucune règle à suivre, et maintenant qu'il se prenait au jeu de la police, il devait faire plus attention. Il avait une main sur la pokéball de son Arbok, prêt à l'appeler à l'aide sur l'homme se montrait agressif. Son pokémon serpent avait l'habitude d'utiliser Intimidation sur les humains aux comportements dangereux, pour sauver son dresseur. Mais ce n'était certainement pas une pratique commune dans les forces de l'ordre.



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Zoé Wells

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Ven 23 Fév - 7:12
Le quartier était malfamé. Des groupes d'hommes louches se retournèrent sur notre voiture, je pouvais sentir toute l'hostilité à notre encontre traverser les vitres. Je ne me sentais pas très à l'aise. D'habitude, lorsque je me rendais dans ce genre d'environnement, j'étais toujours accompagnée d'un collègue masculin. Bien sûr, Honoré était là aujourd'hui mais, il n'était pas réellement policier, aussi je me sentais moins rassurée. Nous avions l'adresse exacte avec le numéro de l'appartement, pas besoin de parler aux autres logiquement donc, moins de risque d'embrouille inutile. Lorsqu'on gara la voiture de police sur le bord d'un trottoir, je vis deux gamins partir à toute vitesse sur leurs skates. De jeunes éclaireurs, partie prévenir les dealers que des flics traînaient dans le coin. Nous n'étions pas là pour eux mais, ça ne serait pas bête d'aller voir leurs marchandises. Mon faux collègue du jour n'étant pas en uniforme, pourrait peut-être aller se renseigner pour moi.

- ça serait bien de trouver le fournisseur de notre gars. Je ne sais pas si la drogue s'est répandue partout... Mais si on pouvait au moins stopper un trafic...

Je me sentirais moins coupable d'avoir participé à son introduction initiale. Jouer les méchantes n'était pas trop mon délire mais, je me demandais si inversement, Honoré prenait son rôle de gentil au sérieux. J'eus rapidement la réponse lorsque nous arrivâmes devant l'appartement du fameux Jacques Rippers.

- Normalement faut se présenter avec sa plaque, corrigeais-je mon faux collègue en plaisantant à moitié.

Ça donnait l'impression qu'il était en formation avec moi. C'était amusant. Sauf que maintenant, notre gars nous avait laissé à la porte. C'était son droit de refuser d'ouvrir, étant donné que nous n'avions pas de mandat. Sur ce point, j'étais sûre que j'en obtiendrais un facilement. Il n'y avait qu'à voir sa liste de méfaits aussi longue qu'un bras. Aucun juge censé ne laisserait passer le moindre doute sur ce genre d'individu. Notre seule chance, c'était qu'on entende un bruit étrange ou qu'il tente de s’enfuir, signalant clairement sa culpabilité. Sauf que notre gars n'était pas à son coup d'essai. À travers la porte, on entendait clairement qu'il bougeait mais, sans que ça soit douteux. Agacée, j'allais dégainer Mygavolt pour péter la porte, je m'expliquerais avec les autorités plus tard. Sauf que je n'avais que Honoré comme témoin et il était préférable d'éviter de se servir de lui. Ça risquerait de se retourner contre nous quand ils comprendront qu'il n'avait rien à faire avec moi sur cette enquête. En plus, à force de m'énerver sur le gars dans le couloir, le voisin finit par sortir pour me reluquer. Un gars basané avec un bandeau noir sur la tête. Pas rassurant du tout et même si Jaques Rippers était notre coupable, son voisin n'hésiterait pas une seconde à lui donner un coup de main juste pour emmerder les flics. Mais soudain, alors que nous étions concentrés sur cet appartement, un bruit étrange se fit entendre juste à côté. Des cris, du remue-ménage. Plutôt bizarre.

- Jaques ? Vous êtes toujours chez vous ?

- Ouiiiiii ! Me répondit-il avec insolence. Et vous entrerez qu'avec un mandat !

Le tapage dans l'appartement d'à côté continuait et le voisin semblait surpris, il s'approcha et toqua à la porte. Apparemment, la femme qui vivait seule ici était connue du coin. Une mama. Les cris commencèrent à devenir de plus en plus bizarres, plus gutturaux comme si elle essayait d'imiter un cri d’oiseau. Mes yeux s'écarquillèrent quand je réalisai ce qui était en train de se passer. Notre coupable avait utiliser le même procédé que pour ces autres victimes. Aucun doute que notre coupable allait profiter de la confusion pendant la tentative de sauvetage de sa voisine pour s'enfuir. Malheureusement, sa survie était prioritaire. J'abandonnais le siège de l'appartement de Rippers pour me précipiter à côté. Mygavolt apparue dans le couloir, faisant reculer d'un bon le jeune basané. Je me dépêchais de prévenir oralement la résidente que j'allais entrer.

- Je suis l'agent Zoé Wells, madame ! Et je vais pénétrer dans votre logement !

Je doutais qu'elle soit en capacité de comprendre ce que je disais mais, il fallait suivre le protocole. Je lançais un regard implorant à Honoré, lui faisant comprendre que j'allais certainement avoir besoin de son aide pour la suite des événements.

774 mots



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Willi Toyotomi

Willi Toyotomi
Sbire Aqua

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Mer 3 Juil - 11:45
La suggestion de Zoé sur l’investigation sur le fournisseur de Jacques Ripper serait un problème pour plus tard. Il était très probable qu’il soit basé ici-même, et que Willi puisse essayer de se renseigner pour être fourni de cette drogue afin d’être redirigé vers les bonnes personnes. C’était une opération risquée mais son investissement dans cette affaire qui nourrissait une curiosité morbide le pousserait à faire n’importe quoi.

Et n’importe quoi, il l’avait fait lorsqu’il avait voulu interroger leur principal suspect. Zoé l’avait gentiment repris, mais l’Aqua s’en voulait d’avoir rendu la situation plus compliquée à cause de son incompétence. Et il sentait que l’agente commençait à s’agacer de la situation. Ils étaient bloqués devant cette porte et Jacques le savait très bien, ils ne pouvaient rien faire sans avoir un aval de la justice. Un voisin curieux était venu pointer le bout de son nez, les portes de l’immeuble semblaient très mal isolées et il avait sûrement entendu ce qu’il se passait. Willi avait envie de lui poser un millier de question : s’il connaissait Jacques, si c’était quelqu’un de discret ou non, s’il était apprécié dans le quartier, s’il était réputé être un trouble-fête … Mais il fit tourner sept fois sa langue dans sa bouche, cherchant à gagner du temps avant de faire une nouvelle erreur. Et lorsqu’il arrivait à la fin de son décompte, du bruit résonna de l’appartement voisin de celui de Jacques. Le voisin était passé de curieux à préoccupé, cela ne semblait pas normal. Il tenta de frapper à sa porte, sans succès. Et lorsque les cris étaient de plus en plus intenses et étranges, Zoé comme Willi comprirent immédiatement ce qu’il se passait sous leur nez.

L’agente réagit au quart de tour, appelant un Mygavolt à ses côtés pour ouvrir la porte de l’appartement. Le blondinet fit appel à son Arbok, il préférait l’avoir auprès de lui pour se défendre si nécessaire. Il appela également son Balbuto, lui demandant de monter la garde devant la porte de l’appartement de Jacques Ripper. Il n’avait pas encore l’habitude de beaucoup travailler avec ce pokémon, mais il savait qu’il pouvait lui faire confiance et il lui avait déjà prouvé ses compétences de surveillance lors d’une mission. Zoé se présenta, suivant sûrement le protocole qu’elle était obligée d’appliquer, avant de défoncer la porte. Elle se précipita dans l’appartement, suivi du blondinet qui craignait pour la vie de cette pauvre femme. Le salon était sens dessus dessous, comme si une Tornade était passée par ici. L’habitante de l’appartement apparu soudainement par une porte, criant toujours plus fort et courant dans tous les sens en agitant ses bras, comme si elle cherchait à s’envoler. Le sbire ordonna à son Arbok d’utiliser une attaque Regard Médusant. Le pokémon se faufila jusqu’à arriver face à la dame, se dressant droit comme un I et écarquillant ses yeux qui brillaient d’une intense lumière rouge. Mais l’effet escompté ne se réalisa pas. En temps normal, les personnes se retrouvaient paralysées, dans un état proche d’un coma, mais cette fois-ci la femme semblait seulement encore plus agitée. « Je ne comprends pas ce qu’il se passe ! C’est comme si la drogue l’avait immunisée à l’attaque… » Il ne savait pas comment Zoé réagirait au fait qu’il ait utilisé une attaque sur une humaine, mais il avait agi dans la précipitation et dans l’habitude de ses missions.

Willi était complètement perdu. Sa stratégie habituelle pour immobiliser quelqu’un ne fonctionnait pas. Et en plus de ça, le voisin curieux était venu passer le bout de son nez par la porte et criait sur le sbire pour avoir voulu utiliser une attaque pokémon sur une humaine. « Vous êtes complètement irresponsable, on attaque pas les humains !! » « Vous voyez bien qu’elle a besoin d’assistance, pas d’être attaquée ! » Il fallait beaucoup de self-control au blondinet pour ne pas ordonner à son Arbok d’attaquer le voisin, il lui demanda seulement de sortir et de les laisser prendre le contrôle de la situation. Pendant ce temps, la femme continuait de s’agiter et de crier. Lorsque Willi reposa son regard sur elle, elle était en train d’ouvrir la fenêtre du salon. Bien que l’agente avait certainement déjà vu la situation, le sbire ne put s’empêcher de crier : « Zoé, attention !! » évacuant la panique qui envahissait son corps.



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