Leon n'en revenait pas. Comment Alan pouvait -après ce qui s'était passé- encore se soucier plus du pokémon que de sa propre personne?! Ça n'avait pas de sens pour lui. Ainsi qu'à ses yeux, l'être humain était beaucoup plus important que le pokémon qu'il avait ramené. Mais il se comptait déjà assez chanceux pour qu'il n'a pas eu la moindre blessure à sa connaissance.

— Pourquoi tu me demandes ça?! Répond moi plutôt, est-ce que tu es correct!?

En relevant un peu la tête, l'agent de police scruta les horizons et vit le pokémon alligator plus loin, le regard inquiet pour la personne qu'il avait entré en collision avec. Même s'il semblait sincère, il ne se laissa pas intimider pour autant. Il ne voulait pas le croire à cent pourcent.
Mais il restait loin, sans s'approcher davantage des deux êtres humains. Tant que ça restait ainsi, ça lui convenait. Mais s'il osait faire un seul pas de plus en leur direction, il ne se gênera pas pour envoyer l'un de ses propres pokémon le mettre hors d'état de nuire.
Mais son attention se reporta vers Alan. Malgré le peu de temps qui s'était écoulé, l'éleveur semblait avoir repris une respiration stable et plutôt régulière. Il semblait seulement assomer -sûrement à cause de l'impact et de la compression qu'il avait subit-.

— Alan, s'il te plait, dis moi que tu es correct...! suplia Leon.

— O-oui... ça va, répondit-il finalement. Mais pour le... Feraligatr...?

— Arrête avec lui, dit-il sèchement. Mais il a l'air okay.

Il avait finit par lui donner des nouvelles avec l'espoir qu'il arrête de s'en soucier. En fait, c'est qu'il savait pertinnement que tant et aussi longtemps il n'aurait pas eu la certitude que le pokémon allait bien, il n'aurait pas démordu. En lui annoncant enfin, cela devrait régler la question.
Voyant que le propriétaire des lieux tentait de se reveler avec peine et misère, l'officier de police vint glisser une main dans son dos afin de lui apporter de l'aide à se redresser. Tranquillement. Doucement. Il était secoué et changer de position drastiquement ne viendrait pas l'aider. Leon restait attentif aux moindres mouvement d'Alan. Il n'émettait pas une grande pression, mais c'était suffisant pour que l'homme à la chevelure verte ait la force de se tenir à présent droit sur place. Leurs regards se croisèrent.

— Merci, Leon...

— Ne me remercie pas, voyons! dit Leon avec une petite intonation de surprise, mais aussi de gêne. Mais ne refait plus jamais ça, tu entends!? Je suis capable d'encaisser les coups, même des pokémon. J'ai été entraîné pour ça. J'ai une formation... alors te voir t'interposer comme ça en mode bouclier humain...

Il ravala ses derniers propos. Dire que c'était un acte suicidaire était de trop. Déjà que l'éleveur s'en tirait plutôt bien jusqu'à présent malgré son acte fou et impulsif. Le rythme cardiaque de l'officier de police commençait à reprendre un rythme normal. Cependant, il restait toujours vigilant à garder un oeil sur le pokémon qui avait causé l'incident. Juste à son regard bleu meurtrier, le Feraligatr savait d'instinct qu'il ne devait plus s'approcher.
Mais ces rapides coups d'oeil intriguèrent Alan qui finit par tourner la tête. Il vit le pokémon de type eau reculé d'un pas pour s'assurer de ne pas s'attiser des foudres des humains. Mais Alan lui sourit pour le rassurer.

— Ne t'en fais pas, tout va bien, ajouta l'éleveur à l'intention du pokémon. Je ne suis pas blessé, juste un peu assommé.

— Mais c'était quand même dangereux! insista Leon.

— Il s'est juste senti attaqué lorsque tu as tenté de le rappeler dans sa pokéball. Probablement qu'il associe ça à une mauvaise expérience, voir même un traumatisme. J'étais d'accord à lui laisser une chance de rester libre de ses mouvements. De toute manière avec cette ville, il ne peut pas réellement s'enfuir. J'aurai demandé aussi à d'autres pokémon de le surveiller pour s'assurer que tout ce passe bien.

Le plan de l'éleveur était plus clair à présent pour Leon, mais il ne partageait pas son opinion. Prendre un tel risque avec un pokémon inconnu dont le passé est peu viable. La protection qui était la plus logique à adopter était vraiment de le rappratrier dans sa pokéball. Mais il était sur un terrain privé dont le propriétaire avait le droit de décider... Il pourrait user de son autorité de policier afin de l'obliger à agir selon sa propre volonté, mais il avait une part de lui qui lui dictait d'abandonner ce projet. De lui faire confiance à cent pourcent. De se dire que si le propriétaire des lieux jugeait que c'était le meilleur plan d'action, c'est ce qu'il devait faire.

— Mais rassure moi avant, tu n'es réellement pas blessé? Je n'ai pas osé enlever tes vêtements pour m'assurer que tout allait bien.

— No-non, je veux bien. Du moins je ne ressens pas de douleur. Je suis juste un peu... déboussoler avec l'impact. Je savais qu'elle viendrait. Mais le temps m'a semblé se ralentir et rien n'arrivait. Je n'avais pas osé croiser ton regard à ce moment là. J'attendais que la suite des événements s'enchaîne. Ça m'a semblé une éternité... J-

— Aller, suffit. Tu devrais juste reprendre des forces. Mais le poids du pokémon a dû bien t'écraser. J'ai bien senti tout ton corps sur moi jusqu'à ce qu'on se retrouve au sol.

Leon vit l'éleveur tenter de se relever déjà, mais il l'en empêcha. Il jugeait que c'était encore trop tôt pour qu'Alan recommence à bouger comme bon lui semblait. Le cerveau avait besoin plus de temps de stabilisation, autrement, il risquait de se retrouver le cul au sol une fois de plus. Donc valait mieux prendre plus de temps pour s'assurer que le tout ce passe sans encombres.
Alan ne se débattait. Il ne se sentait pas assez solide pour affirmer qu'il n'avait pas besoin de support. Il soupira, puisqu'il avait toujours le Ferilgatr non loin. Il le voyait du coin de l'oeil. Il savait qu'il ne fera plus rien à moins que l'agent de police ne se montre agressif à nouveau envers lui. Chose qu'il n'hésitera pas à se mettre en travers de son chemin encore, et il osait espérer que Leon l'avait bien comprit.
Et en effet il l'avait très bien comprit.
Il savait que s'il recommençait, elle allait remettre Alan en mauvaise posture et que cette fois peut-être qu'il n'aura pas autant de chance. Cependant, il ne pourra pas combattre ses pokémon et que lui s'occupe du propriétaire des lieux. Il vint pour apposer sa main sur sa ceinture -où ses pokéball reposaient-, mais rien. Il taponna rapidement les alentours pour s'assurer qu'il ne rêvait pas; ses pokéball n'était plus là?!
Il regarda autour et il aperçut les petites balles rouges et blanches plus loin. Sûrement lorsqu'il avait tombé avec Alan sur lui, les balles se sont éparpillés sous le choque de la chute. Le fait d'aller les chercher ne le rendrait pas subtil face à l'éleveur. Son plan serait deviné sur le champ.

— Mais pour de vrai, je sais que tu trouves que ce n'est pas sécuritaire, mais le Feraligatr a besoin de cette liberté... Du moins, si on veut qu'il puisse redevenir un bon pokemon... non je m'exprime mal... si on veut qu'il puisse avoir une bonne vie.

— D'accord, j'ai compris...

Leon décida une bonne fois pour toute de baisser les bras, de suivre le procédé de l'éleveur. De mettre de côté ses sens de responsabilité et d'éthique en tant qu'agent de police. Était-ce professionnel? Était-ce prudent? Allait-il mettre plus en danger Alan? Lui-même? Non, il ne se préoccupait pas de sa propre personne en ce moment. Ce qui lui importait était que l'homme quelque peu plus jeune que lui soit hors de danger.
Et pour s'en assurer, il se voyait contrainte de rester auprès de lui le temps de l'intervention. Seulement, il ignorait combien de temps ce genre de truc prendrait. Et plus important; pouvait-il se permettre de rester plusieurs jours auprès de lui tel un garde du corps? Il avait ses propres engagements envers le centre de police dont il était rattaché. Il pouvait se faire appeler à n'importe quel jour et n'importe quelle heure de la journée pour une mission. Par contre, si aucun appel ne se rende à lui, il était établi qu'il patrouille les horizons pour s'assurer que tout se passait bien.
Comme la ville d'Atalanopolis était bien reclue, peu d'officier se rendait sur les lieux, donc l'excuse était bien valable pour rester sur place. Mais à condition qu'une mission ne lui tombe pas dessus.

— Sinon, tu estimes à combien de temps pour ce petit Feraligatr?

Alan ne put s'empêcher d'émettre un petit rire. Petit? Réellement? Ce pokémon faisait bien plus haut que sa propre personne. Mais il s'imaginait bien que c'était pour détendre un peu l'atmosphère que le bloninet avait donné ce qualificatif au pokémon de type eau.

— Je ne pourrai pas te dire malheureusement... Avec l'Absol, ça t'avait pris combien de temps?

— Je n'ai pas une grande prise de connaissance du temps passé. Mais c'est sûr qu'en une semaine, ce n'était pas tout à fait réglé.

Sans s'en rendre compte consciemment, Leon répondit lui-même à sa question. Ce n'était certes pas la même situation, mais c'était deux circonstances qui pouvaient se comparer aisément. Mais dans les vraies pensées de l'éleveur, c'était impossible dans son sens que le Feraligatr puisse leur faire confiance à cent pourcent en moins d'une semaine... À moins d'un véritable miracle. Mais encore, c'était un peu vivre dans un autre monde.
Seul le temps pourra réellement répondre à la question.

— Tu m'aides à me relever? demanda Alan qui se sentait enfin apte à se tenir debout.

— Bien sûr.

Mais avant de se mettre en action, Leon regarda une dernière fois le Feraligatr. Ce pokémon n'avait pas bougé d'un pouce. Il restait là, à les observer, sans plus. Ce qui n'était une mauvaise chose en soi. Même si dans les faits, il ne souhaitait plus rien tenter contre l'agent. Mais le blondinet ne lui faisait pas plus confiance. Tant pis. Il devait cesser de s'en faire alors que le propriétaire des lieux lui a dit qu'il était plus sûr de son procédé.
Leon se mit sur pied en premier, et offrit ses bras en guise d'appuie pour l'éleveur. Alan les agrippa et avec une poussée de blond, il parvient à se lever.
Il perdit pied un instant et vint se réceptionner sur le torse de l'agent de police. Il s'empressa de s'excuser, mais l'officier assura que ce n'était rien. Et ce n'était pas comme s'il n'avait pas apprécié ce court moment que l'éleveur était collé à lui. Il souhaiterait que ça soit dans d'autres circonstances, mais pour le moment, il appréciait ce qu'il pouvait avoir.

— Tout va bien, tu ne te sens pas trop étourdit? questionna Leon.

— Oui, ça va. Ma tête ne tourne pas. Je dois avoir simplement trébucher, désolé.

L'envie d'insister sur le fait que ce n'était rien grugea Leon. Mais il savait très bien que s'il se lançait une fois de plus là-dedans, il ne pourra pas en sortir vainqueur et que ça créerait un cercle vicieux. Valait mieux en rester là tout simplement afin d'éviter de se perdre pour rien.
Une fois bien solide sur ses pieds, Alan se concentra sur le Feraligatr qui avait bien sagement attendu dans son coin. Il lui sourit pour démontrer qu'il n'était pas fâché contre lui pour les gestes de tout à l'heure.

— Ne t'en fais pas. Tu étais stressé et tu ne voulais sûrement pas retourner dans cette pokéball, je comprends, commença-t-il et une fois qu'il eut la certitude que le pokémon l'écoutait attentivement et qu'il était réceptif à ses paroles, l'éleveur poursuivi. Par contre, il faudra que tu comprennes que je ne peux pas te laisser agir comme ça. Pour pouvoir garder ta liberté, il faut que tu restes calme et non agressif. Il y a beaucoup de pokémon qui circule ici, tu crois que tu seras en mesure de rester en contrôle de toi?

Les secondes passèrent sans que le pokemon interpelé ne réponde à l'éleveur. Un silence s'était rétabli sur les lieux. Au bout d'un temps, le pokémon crocodile fuyait le regard d'Alan et regardait au sol. Comment un pokémon autant agressif aux premiers abords peut ensuite agir comme un soumis qui n'ose rien contrarié? Cela surpris non seulement le propriétaire des lieux, mais aussi l'homme à ses côtés.

— Il me faut ta parole pour pouvoir vraiment te laisser libre de tes mouvements. Et ne t'inquiète pas, les pokemon ici sont gentils! insista Alan.

— Tu veux qu'on parle de ton Sableye? rigola Leon en chuchotant pour que le second humain soit le seul à l'entendre.

— Il l'est! embarqua Alan, mais sans ouvrir d'autres portes.

Le pokémon chromatique n'était pas bien méchant, juste qu'il s'ennuie et aime bien passer son temps à jouer des tours à ceux qui osaient s'aventurer dans les horizons. Mais jamais il n'avait blessé quelqu'un ou qui avait menacé un autre pokémon.
Cependant, la mascotte des lieux n'était pas le sujet. Alan ne lâcha pas le Feraligatr des yeux. Celui-ci comprit qu'une réponse était attendu de sa part. Ces choix étaient simples; soit il faisait comme on lui demandait même s'il ignorait quel pokémon croisera sa route ou il retourne dans sa pokéball et il y reste pour un temp indéterminé.
Bien que la première option le stressait davantage, elle restait la plus avantageuse pour lui. Il finit par hocher de la tête afin de démontrer qu'il avait comprit et qu'il s'y plierai.
Un sourire se dessina sur les lèvres d'Alan, bien heureux de pouvoir passer à la suite des choses maintenant. La progression était longue, mais elle était là.

— Je suis heureux que tu acceptes. Je sais que ça fait énormément pour toi en très peu de temps! Mais tu vas voir, j'ai aussi d'autres pokémon de ton type. Il y avait Gaalhen de tout à l'heure. Il est facilement intimidable, alors ta forte carrure l'a un peu impressionné. Mais j'irai le chercher et je suis sûr que vous vous entendrez très bien. Aussi, tu vois là-bas le grand lac? Sur le bord de la rive juste ici et ce jusqu'à vingt mètre, c'est mon terrain, alors tu peux y plonger autant que tu veux si tu restes dans les limites.

Voilà que l'humain énumérait petit à petit les différents espaces que le Feraligatr pouvait s'aventurer. Rien de très fancy, mais de quoi pouvoir assouvir la sensation de liberté qu'il avait de besoin. Par contre, il ne semblait pas très certain jusqu'où il pouvait aller, dans le sens des non restrictions. L'éleveur n'avait pas été très stricte sur la limite à ne pas dépasser; il avait seulement dit à telle distance c'était son terrain, donc il était libre d'aller où bon lui semblait pour lui.
Il avait aussi la question des autres pokémon qui habitaient la propriété. Il y en avait certain qui partageait son type certes, mais qu'en était-il des autres? Il y avait le Pidgeot qu'il avait aperçut des cieux et dont il faisait toujours sentir sa présence en ce moment même. Il était nouveau, aucun moyen pour lui de répondre à cette question. Mais il était certain que l'eau allait être son lieu favori; il devrait y avoir que ceux ayant ses attributs qui allaient aussi s'y aventurer. Il sera donc forcément plus à l'aise.

— Aussi, si tu souhaites de la nourriture, tu me feras signe. Il ne faut pas aller chasser dans l'eau, d'accord? émit Alan comme dernière consigne à respecter. Sinon, avise un autre pokémon qui viendra m'en faire part si tu ne te sens pas à l'aise de venir jusqu'à la maisonné.

Il ignorait si c'était une bonne solution ou même si le Feraligatr allait suivre tout ce qu'il disait. C'était un peu comme jouer à la roulette russe; ignorant sur quoi on allait tombé.
Le regard vert de l'éleveur croisa celui de Leon. Un regard désaprobateur.

— Écoute Leon, si on l'enferme ça n'améliorera en rien son attitude. Il va continuer de tout craindre.

— Et le laisser ainsi parfaitement libre? Je comprends ton point, mais on a beaucoup moins de contrôle.

— C'est un risque que je suis prêt à prendre.

Alors qu'il s'était pourtant dit qu'il n'allait pas plus argumenter avec l'officier de police, Alan se surprit à tout de même le faire. Pourquoi cherchait-il son approbation? Était-ce parce qu'il était un agent de police? Il y a de fortes chances, mais il sentait au fond de lui que ce n'était pas la réelle raison. Alors pourquoi s'entêtait-il à avoir l'accord de Leon?

Réflexion qui ne plaisait pas à l'éleveur, par contre, cela ne lui déplaisait pas nécessairement non plus. Que voulait-il au fond? Plus il se posait la question et plus il se rendait compte que ça n'avait juste pas de sens à persister. À chercher à comprendre. Il n'avait jamais voulu aller en psychologie humaine -bien que celle des pokémon l'intéressaient tout de même plus-. Mais voilà, tout ça juste pour mentionner qui valait mieux qu'il abandonne puisque ce n'était pas sa tasse de thé.
Leon le fixait toujours de son regard bleu. Alan n'arriva pas à le maintenir et détourna son regard du sien. Il n'avait pas l'impression qu'il arriverait à gagner ce qu'il cherchait inconsciemment. Il haussa tout simplement les épaules en signe d'abandon.

— Si ça peut te rassurer, je le garderai toujours à l'oeil, dit Alan en guise de compromis. Comme ça, aucune chance qu'il fasse une connerie.

— Et ton travail normal? mentionna Leon, sachant que l'humain n'arrivera pas à maintenir le tout seul. Je ne connais pas en détails tout ce que tu dois faire, mais je sais que tu t'en mets beaucoup sur les épaules -ce que Kyle m'a mentionné une fois-. Que tu es du genre à t'encombrer sans même laisser paraître qu'un coup de main ne serait pas de tout refus.

Alan fut surpris d'apprendre que son meilleur ami lui avait révélé ce genre de chose. Qu'est-ce que Kyle aurait pu lui dire de plus à son sujet? Bien que ça ne soit pas quelque chose qui le dérangeait en temps normal, mais cette fois, ça venait réellement le chercher. Le pincer.

— J'ai toujours été comme ça, avoua-t-il tout en gardant le Feraligatr dans son champ de vision et dont il commençait à explorer les alentours. Je m'en suis toujours sorti et ça m'occupe. J'adore aussi mon travail, alors je ne vois pas ça comme des tâches à faire. Pas la peine de t'inquièter...

La dernière phrase fut courte et bien peu audible. Ça le touchait, mais comme à son habitude, il arrivait à tout faire part lui-même. Mais il ne souhaitait guère l'inquièter. Vis-à-vis de Kyle ou d'une autre personne proche de lui, il comprendrait cette volonté de paraître en possession de ses moyens, mais devant l'officier de police qu'il ne connaissait pas réellement? Pourquoi?