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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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C-GEAR
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Ven 24 Fév - 16:56
Il n’y avait plus de Madame Wickwood qui tenait devant l’urgence de la situation. Les bâtiments de verre et de béton s’affichaient devant lui alors que Sébastian s’était dépêché de lui ouvrir la porte - ou plutôt de la refermer vu que, mue par une énergie nouvelle, elle avait la célérité d’un Léopardus - et de garder un peu plus loin la voiture. Ils avaient roulé vite, certainement trop vite et même le majordome se surprit à ressentir de l’énervement lorsqu’il vit des feux rouges entraver leur arrivée. Alors, il devait, par énervement, en avoir grillé un, ou deux (après avoir regardé s’il n’y avait pas de danger bien évidemment). Il y avait seulement des bandes de jeunes éméchés qui avançaient sur le trottoir et sans même la regarder, il sentit son regard d’épervier fixer de près ces jeunes qui, dans leur insouciance et leur amusement, ne semblait pas se rendre compte de l’état dans lequel ils étaient. D’une manière générale, Winscor n’était pas une ville qu’elle appréciait beaucoup, un peu trop superficielle. Elle n’avait pas d’histoire, pas de pierre, que du béton, du métal et des gens pas si heureux que ça dans ce gris perpétuel. Une capitale de la région qui, si elle était indéniablement un haut lieu de l’emploi et du dynamisme de la région, n’avait rien à offrir.

A part mettre son fils dans un coma artificiel. Arthur… Lorsqu’elle le vit dans cette chambre vitrée avec tous ces tubes qui lui sortaient des bras et de la bouche, son cœur se fendit une nouvelle fois en eux et se mit à pleurer à chaudes larmes. Sebastian était là, droit comme un I mais s’il ne pouvait réellement comprendre la profondeur de la détresse de sa maîtresse, sa propre compassion était déjà suffisante pour montrer que cette nouvelle l’avait autant bouleversé qu’elle. Un peu plus loin, une infirmière, qui était en charge des soins de son propre fils l’avait vu venir de loin et, par respect pour la détresse qu’elle vivait en ce moment, ne chercha pas pour l’instant à lui en dire plus car le pire était à venir. La seule chose qu’elle souhaitait était de continuer à le voir, à garder ce contact visuel à défaut de pouvoir rentrer dans l’unité de soins intensifs. Ses lèvres bougèrent toute seule, comme une prière pieuse. “Quand est-ce que tout cela va se terminer ?...” Pourquoi est-ce que toute cette famille déconnait ? Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient pas vivre une vie de famille ensemble ? Si elle avait bien conscience des travers de son fils et de ses excès en soirée comme parfois cela lui était remonté, à aucun moment elle aurait imaginé voir cela. Un lien qui le sépare du monde des vivants et des morts, invisible pour l’esprit mais visible pour Abigail, qui espérait que le respirateur artificiel saurait fonctionner comme il fallait…

Mon tout petit…” Les souvenirs refluaient dans sa mémoire. C’était le seul garçon de la lignée, un cadeau inestimable de la vie pour qui elle n’a pas su le diriger, surtout depuis la mort de son père. Elle était à peu près certain qu’il n’avait pas fait son deuil de sa disparition, d’ailleurs c’est depuis ces temps là qu’il a totalement quitté le manoir Wickwood et qu’il a commencé sa vie de dépravé à Winscor, sous le conseil avisé de Layna et Xavier. Cette petite peste avait toujours le bon ton pour faire exactement ce qu'il horripile le plus ; taper dans des fausses vérités, tordues à souhait pour . Mais bon… Elle avait ses propres torts aussi. Elle aurait dû le forcer à revenir vivre à la maison. Peut-être que tout ceci ne serait jamais arrivé. “Tiens le coup mon petit, maman est là…” Pour Sebastian, c’était étonnant. Depuis qu’il était arrivé, jamais il n’avait vu Abigail avec autant de tendresse dans sa voix, ni pour qui que ce soit. On aurait dit que ce coup de fil de l'hôpital lui avait fait prendre conscience de quelque chose de fondamental - elle était et restait la mère de ses enfants, mais au bout d’un moment, elle estimait qu’elle pouvait les laisser faire et agir selon leur bon vouloir comme ce fut le cas pour elle. Est-ce qu son erreur d’éducation venait de là ? Ou bien… Sebastian rompit ses pensées et lui mit sa main sur son épaule, de la même manière qu’un ami proche aurait voulu la réconforter. “Madame Wickwood… Je crois que Madame a besoin de vous expliquer plusieurs choses” Il désigna de la tête une infirmière qui avait un sourire peiné pour cette dame âgée. Car oui, il avait bien caché un fait qui risquait de la détruire encore plus. “Si vous voulez que je vous accompagne, dites-le moi Madame

Abigail le regarda avec un grand étonnement. Quel criminel recherché internationalement se comporterait ainsi dans un moment aussi important ? Est-ce qu’il jouait encore son rôle ? Ou était-il sincère ? Non, personne ne pouvait être aussi mauvais que cela Il devait être sincèrement affecté lui aussi. Il ne l’a pas connu pendant très longtemps mais assez pour qu’il ne soit pas un inconnu pour lui. Et elle connaissait suffisamment comment se comportait Sebastian pour savoir qu’il ne mentait pas lorsqu’il voulait la soutenir dans cette épreuve. Qu’est-ce que George pouvait penser de tout cela d’où il était ? Pourquoi l’avait-il laissé seule gérer tout cela ? Lèvres choses, le regard résigné, elle s’avança vers le bureau de l’infirmière, suivi de près par Sebastian qui la suivait comme son ombre.

Au delà de ce que lui disait cet agent, Sebastian faisait aussi parti de la famille. Il avait, à ce titre, le droit de savoir ce qui, selon les spécialistes, s’était réellement passé.

(954 mots)

Modération

Apparition d'un pokémon

Merci !



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Sam 25 Fév - 21:11
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Un Fluvetin niv.18 apparait !

Que voulez vous faire ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Dim 26 Fév - 20:35
Le cri fut quasiment le même que celui qu’entendirent les murs du manoir Wickwood. Un cri impossible, échappée de sa gorge alors qu’on lui expliquait les raisons de l’hospitalisation d’Arthur en soins intensifs. Il y avait bien eu une fois de trop, et un excès de drogue lui avait fait perdre connaissance pendant un court instant. La drogue a toujours été son fléau et même si voir que cet état de fait risquait bel et bien de se retrouver éventé à un moment ou un autre, savoir que cette fois-ci c’était bel et bien officiel (nul doute que cela fera les choux gras des quotidiens de pacotille dès demain) allait porter un coup puissant à la famille et aux actionnaires. Mais, cela n’expliqua pas totalement son cas. Selon des témoins présents sur place, Arthur n’était pas encore totalement inconscient et alors qu’il commençait à perdre conscience, il était tombé du premier étage de l’immeuble où il se trouvait et s’était fracassé contre le sol sans opposer aucune résistance. Sa mâchoire était fracturée, son bras gauche avait tout pris et les lésions causées par la chute avaient endommagé son dos. En somme, s’il se sortait de son état cathartique, les conséquences étaient tellement désastreuses qu’il pourrait finir paralysé à vie, sans même pouvoir faire quoi que ce soit de lui-même. Et c’était sur ce point là que Abigail ne put s’empêcher d’hurler. La goutte d’eau qui faisait déborder le vase.

Elle ne sut plus trop ce qui s’était passé ensuite. Les lumières valsaient autour d’elle et des bras durs et puissants l’enserrèrent alors qu’elle perdit à son tour conscience. Dans les abîmes des ténèbres, elle se disait qu’elle allait rejoindre son fils et quitter ce monde de tarés dans lequel elle œuvrait. Car, s’il y avait bien une chose qu’une mère ne pouvait supporter, c’était bien qu’un enfant parte avant le parent. Et d’ailleurs, pourquoi tout le monde foutait le camp autour d’elle ? Elle vit, dans un ultime regard, le visage plein de compassion du majordome qui semblait aussi peiné que ne pouvait l’être Abigail en ce moment précis. Non, ce n’était pas vrai, Sebastian était toujours présent pour elle. Il la suivrait jusque dans la mort car, n’était-ce pas là le rôle principal d’un majordome que de protéger la maîtresse de maison jusqu’au bout ? Puis ce fut le noir total.

***

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle se trouvait dans une grande et belle chambre d'hôpital parmi les plus luxueuses de Winscor. Le frais des draps et l’odeur aseptisée lui donnait l’impression d‘être emmitouflée dans du coton et même ce blanc - omniprésent - avait quelque chose de réconfortant. Les fenêtres étaient ouvertes et une brise légère fit onduler les rideaux couleur crème. Le ciel n’était pas couvert et même s’il ne faisait pas chaud, le soleil avait quelque chose de particulièrement chaleureux en ce moment. La lumière accentuait ses rides profondes et ses replis, marques du temps passé.

Madame Wickwood ?...

Elle se tourna et vit la silhouette sombre de Sebastian se dresser, comme une stèle tombale. Le sexagénaire ne semblait pas avoir beaucoup dormi et son standing impeccable semblait quelque peu dégradé : son costume n’était pas repassé impeccablement, son col blanc avait un peu perdu de sa couleur et ses yeux semblaient explosés, donnant l’impression qu’il n’avait pas dormi depuis très longtemps. Mais, au delà de ce simple état des courses, elle était heureuse de voir un visage dans cette pièce inconnue. “Vous avez…” Avec la délicatesse d’un gentleman, il fit signe de la tête. Bien sûr qu’il avait prévenu ses filles et qu’il continuait de veiller sur elle comme sur son fils. Mais malheureusement, tout ne s’était pas passé comme prévu et ses filles… Eh bien disons que l’unité familiale n’était pas à son maximum mais rien d’insurmontable. “Vous devriez vous reposer Madame Wickwood. Je m’occupe de tout” Il avait un grand mais timide sourire. Abigail eut un choc au coeur : depuis quand n’avait-il pas vu Sebastian sourire ? Et, sans qu’elle ne le contrôle, son sourire appela aussi le sien, comme un écho manifeste de ce que les deux vieilles âmes avaient dans leur corps et dans leur coeur.

Apaisée, Abigail se renfonça dans l'étreinte douce des oreillers, préférant reprendre des forces pour affronter la suite au lieu de continuer à s'inquiéter. Elle espérait que, d'ici là, son fils saurait tenir le choc. Il ne devait pas mourir.

(741 mots)

TENTATIVE DE FUITE : 1
POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE : Toxizap (15 -> 16)



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Dim 26 Fév - 20:35
Le membre 'Abigail Wickwood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'[MOD] Fuite n°1' :
[Non modéré] Rejection Fuiter13


[Non modéré] Rejection Mpsigna_by_kith_cath-dbzshdd
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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Jeu 9 Mar - 20:27
Elle était entre veille et sommeil lorsqu’on frappa à sa porte. Quelques instants plus tard, Jade et Layna arrivèrent sur sa chambre, accompagné de Sebastian. Elle avait beau être encore dans le gaz, le regard perçant et ulcéré de Layna transparaissait tandis que Jade accoura rapidement auprès d’elle et prit sa main, murmurant dans une voix faible “Oh je suis si content que tu te sois remis…” Abigail se sentit touchée par ces douces paroles, même si, elle ne pouvait le nier, elle sentait sa sœur bouillonner à côté. Elles étaient une apposition Wickwood de deux pensées différentes : l’une sincèrement inquiète de sa famille et l’autre… D’une rage sans limite. “Merci ma fille. Ça va… As-tu eu des nouvelles de ton frère ?” Jade ne put s’empêcher de pleurer à son tour, enfouissant sa tête contre son corps. Jade a toujours été la seule qui montrait des signes d’affection envers sa mère aimante (comme une enfant normale). Layna en revanche a très vite mis une barrière entre elles deux et le petit frère, sous la coupe de l’ainée, préférait la compagnie de son père. S’il y avait un lien plus fort parmi la fratrie, ce serait sans aucun doute celui avec Jade. “Il… Ils ne savent pas quand est-ce qu’il se réveillera… C’est horrible, maman…” Son instinct de mère reprit le dessus et des larmes douces amères d’une femme usée par la vie refirent surface. La vision de son fils avec tous ces tubes qui le maintiennent au fil si fragile de la vie la hanterait jusqu’au bout… Du coin de l’oeil, alors qu’elle tenait la tête de sa fille dans les bras, elle regarda Sebastian qui, sombrement, fit un signe de négation de la tête.

Rien n’avait changé depuis… Combien ? Combien de temps s’était-il passé depuis cet incident ? Sa tête, lourde, essaya de réévaluer le jour qu’il était et la chronologie des temps… Si Layna était là, c’était qu’elle avait pu se libérer de son travail ou bien qu’il était le week-end. Mais elle ne devait pas être resté ici plus de 24 heures et à vrai dire, le malaise était plus nerveux que d’origine organique. La vérité lui faisait toujours du mal à entendre… “Layna, s’il te plait, viens…J’ai besoin de sentir que nous sommes une famille unie. Unie dans la difficulté. Mais raide comme un piqué, elle regarda le spectacle larmoyant se passer devant elle avec un dégoût à peine caché. Sebastian s’était tendu, voyant qu les deux ennemies de toujours se regardaient. A quel point Abigail surjouer de cette situation ? A quel point avait-elle réellement mal pour ses enfants ? “Layna…” Jade, qui s’était tant abandonné à sa mère, leva les yeux et vit le regard mortifère de Layna, lui intimant silencieusement de s’écarter d’Abigail.

C’est bon, tu as fini ta petite scène ?” Sa voix était dangereusement douce, mais les intonations, millimétrées, lui donnaient l’impression de regarder la surface d’une lame de rasoir. Dire que Layna était en colère était un doux euphémisme. Avec le recul, Abigail se disait que si elle aurait pu lui sauter dessus et l’étrangler, elle l’aurait fait sur le champ. De toute façon, Sebastian pouvait intervenir au cas où et puis, elle n’était pas bête. Elle était dans une chambre d'hôpital. Seul son venin pouvait l’atteindre et dieu Arceus savait que le sien était plus corrosif que toutes les langues de vipères qui tournent autour d’elle lors des Tea Party. Peut-être parce qu’il venait de sa propre fille et savait frapper où cela pouvait lui faire le plus mal. “Arthur ne va pas bien mais non ! Madame la Reine Mère ne peut pas s’empêcher de se donner en spectacle et de montrer qu’elle aussi elle ne va pas bien ! Niveau égocentrisme, je ne te croyais pas capable de ça mais eh regarde, la pauvre maman qui pleure toutes les larmes de son corps alors qu’elle n’en a JAMAIS EU RIEN A FAIRE DE SON FILS. Tu n’as pas honte Maman ?” Abigail était choquée par la puissance de la voix qui avait à présent augmentée double et qui malgré sa taille modeste, lui donnait une aura diabolique qui lui faisait plus peur qu’autre chose. “OSE ME DIRE EN FACE QUE TU NE TE DONNES PAS EN SPECTACLE JUSTE POUR TE FAIRE PLAINDRE ! OSE ! OOOOOSE !” “Madame, non !” Cette fois-ci c’était la goutte de trop, Sebastian bondit et fit en sorte de bloquer Layna qui avait le poing brandit, le visage déformé par la colère. La vérité, c’était qu’elle aussi avait une forte tendance à enfermer ses sentiments et que, sous le coup d’une plus grosse, tout explose à la manière d’un volcan. “Madame, reprenez votre respiration s’il vous plaît”. Jade, comme Abigail, observaient la rage de Layna se figer, comme dans un tableau et cette vision restera gravée à l’esprit de la mère de famille pendant longtemps. Petit à petit, ses muscles se détendirent et la froide femme d’affaire qu’était Layna reprit le dessus. Elle devait s’en vouloir de son envolée lyrique, et elle avait encore bien d’autres choses à dire sur le cœur. Mais son venin, elle allait encore lui cracher au visage. Le plus impitoyable qu’il soit à ce moment-là. “Tu m’entends bien Mère. S’il arrive quoique ce soit - même minime - à Arthur, je t’en tiendrai personnellement responsable et je te détruirai

Si des éclairs auraient pu darder de sa bouche, ils se seraient plantés droit dans le cœur d’Abigail. “Jade, on y va” La pauvre était blanche et avait eu aussi peur qu’Abigail de l’ire de Layna. C’était comme si elle avait rompu quelque chose avec elle et dans le même temps, lui avoir mis une culpabilité supplémentaire sur ses épaules. Et, heureusement que le lit la soutenait car elle avait l’impression qu’après cette scène de lynchage que son corps et son corps venaient de se briser en mille morceaux.

Un cri atroce sortit de sa gorge.

(1008 mots)

Modération :

Apparition d'un pokémon avec

Utilisation d'un miel (type dragon)
Utilisation d'une pomme d'or

Merci !



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Ven 10 Mar - 11:55
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Un Verpom sauvage niv.22 apparait.

Que comptez-vous faire à présent ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Lun 13 Mar - 20:21
Elle ne ferait plus de malaise à nouveau. A vrai dire, elle ne s’autorisait plus à dire ou ressentir quoi que ce soit tant la scène de lynchage orchestrée par Layna était sortie de nulle part et d’autre part d’une violence inouïe. Sebastian, qui avait assisté à la scène, avait fait en sorte d’évacuer rapidement Jade et Layna et appela une infirmière à la rescousse. Alors, elle avait pleuré, chaudement, comme une gamine à qui on enlevait son bien le plus précieux. Par la parole de Layna, elle comprit qu’elle avait perdu sa première fille - peut-être trois et l’idée, mortifère et latente, continuait à lui faire encore plus mal dans son cœur cabossé. Elle s’était mise ouvertement en guerre contre elle et même si elle ne la portait pas au fond de son coeur vu tous les caprices qu’elle a pu faire étant gamine, cette fois-ci c’était allé beaucoup trop loin. A moins qu’elle n’ait eu une mauvaise journée et qu’elle se soit défouler sur elle ? Était-ce une raison pour lui dire de telles horreurs ? Devait-il y avoir une raison pour dire du mal sur autrui ? Toutes ces questions, de portée différentes, se mélangeaient en elle dans un maelstrom diabolique qui la mena, encore une fois, à se sentir mal, lui faisant faire un raté cardiaque. Bien évidemment, on la prit en charge et rien de grave n’en découla. Enfin, sur le plan physique.

Sur le plan psychique, elle n’arrivait plus à dormir correctement, prise d’angoisses où, dans ses rêves, elle voyait ses enfants mourir les uns derrière les autres, de sa propre main. Et à chaque fois, par trois, elle avait l’impression de se planter un pieu dans le cœur, comme le monstre qu’elle était devenue pour mériter une telle sanction. On la fit changer de chambre parce qu’elle ne se sentait plus très bien, le spectre de Layna semblait encore hanter ses murs. Puis, quand le médecin en charge de l’unité médicale lui dit qu’elle avait besoin d’aller dans une maison de repos et qu’à ce titre, on ne lui donnait pas spécialement le choix. Abigail sentit le poids des années s’abattre lourdement sur elle. Elle, dans une maison de repos ? Elle arrivait à se montrer encore un peu menaçante. “Il est hors de question que j’aille en maison de retraite !” Et puis quoi encore ? Finir dans une maison de vieux croulants qui avaient autant de conversation de la pendule de son beau-père, à regarder la télévision comme des gens lobotomisés ? Le docteur Fibonacci la considérait avec tout ce qu’on avait pu dire d’elle.

Cette décision venait de Layna, aussi elle lui a bien fait comprendre qu’importe la manière dont il devrait s’y prendre qu’il fallait qu’elle y reste. Le chèque, pesant lourdement dans sa poche de médecin, avait plus de poids que sa propre intégrité. Et puis, envoyer une vieille riche dans un centre agréé faisait marcher le fond de commerce à certains de ses amis. Sur son formulaire d’entrée, on avait noté “Troubles de la mémoire”. Abigail ne sut pas ce qu’il en était et même le majordome semblait impuissant face à cet escalade d’évènements. Le genre de choses où on avait la sensation de n’avoir aucune emprise sur le déroulement, comme le fait de vouloir attraper de l’air à pleines mains.

Ni une, ni deux, la voilà catapulté dans l’hopital “Les Glycines” de Winscor, pour une hospitalisation forcée. Et son parcours du combattant ne faisait que commencer…

(576 mots)

BALL UTILISÉE : Pokéball (8 -> 7)
VOTRE PLPF : Toxizap (niveau 29)
NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE : 0
MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER : /
POKEMON GAGNANT L'XP : Toxizap (0/2) > (1/2)



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Mar 14 Mar - 0:49
[Non modéré] Rejection AGyntbz
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Que voulez-vous faire, coordinatrice Abigail ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Dim 2 Avr - 18:55
A peine avait-elle mis les pieds dans cette maison de repos qu’elle voulut s’enfuir de là. Les glycines étaient un établissement privé pour les séniors qui se trouvait pas loin de l’hôpital où se trouvait son fils et qui permettait aux personnes du troisième âge de pouvoir se reposer dans un cadre qui se voulait idyllique : personnel aux petits soins, de l’espace et de la luminosité dans les chambres, beaucoup d’activités intra et extra établissements… La brochure d’annonce semblait montrer tout ce qu’on peut espérer d’un tel établissements de soins mais la réalité en était toute autre et, pour le prix qu’elle payait pour y rester, cela méritait de taper un scandale journalistique.

Sa chambre ressemblait à un vieux placard qui n’aurait pas été nettoyé depuis des lustres. Une odeur rance planait dans cette chambre et la pénombre, provoquée par un arbre immense qui lui cachait totalement la vue du soleil sur sa propre terrasse ne lui permettait pas de profiter du soleil. Elle n’était pas spécialement télévision, aussi ne préféra-t-elle pas la demander, se retrouvant avec quelques livres que lui avait glané Sebastian pour qu’elle puisse s’occuper ainsi que son matériel pour pouvoir dessiner un peu. Oui mais voilà, la peinture était fournie et elle n’avait pas le droit d’amener le sien. Par contre les espèces de métiers créations comme les perles - bon sang, les vieilles de son âge et même plus jeunes adoraient cela - elle avait droit… Et c’était à peu près cela qu’elle pouvait réellement faire et encore, seulement sous l'œil attentif d’une infirmière qui n’en avait strictement rien à faire de savoir comment les patients allaient, son nez rivé sur son téléphone portable à jouer à une quelconque application de jeux addictive. Alors, elle passait beaucoup de temps dans sa chambre à détailler les tristes murs rose pâle qui lui auraient presque fait dépérir d’ennui tant la couleur était fade et sans intérêt. Pour une personne comme Abi qui donne une grande importance à la couleur et ce qu’elle peut évoquer dans l’esprit des gens, c’était signe qu’elle ne se sentait pas bien du tout ici. Heureusement qu’elle avait les livres de Sebastian sinon elle s'ennuierait à mourir.

…Et c’était un peu ce qu’elle ressentait en écoutant ces soi-disant spécialistes qui défilaient dans sa chambre. Elle comprit vite qu’on lui avait collé la case “Alzheïmer” sur la tête, avec de nombreux examens encéphalogrammes du cerveau pour voir s’il y avait quelque chose. Et si elle était toujours capable de répondre avec exactitude à toutes les questions qu’on lui posait jour après jour, on continuait à la tester encore et encore comme si on attendait quelque chose de sa part. Une erreur, une faille. Alors forcément, cela la mettait en colère et on lui expliquait que même si rien n’était visible sur les scanners qu’elle avait vraisemblablement des troubles de la mémorisation et qu’il leur fallait plus de temps pour surveiller cela. On voulait par ailleurs lui donner des médicaments à base de mémentine - pour stimuler le cerveau et la mémoire - mais elle refusa catégoriquement et demandait tous les jours à sortir de ce lieu.

Mais non, elle ne pouvait pas. Le médecin en chef qui supervisait son hospitalisation était celui qui l’avait mis dans cet établissement et qui était grassement payé par Layna pour la maintenir dans cet endroit abrutissant. Certes, elle n’avait pas compris le stratagème derrière - et elle comprendra bien plus tard tous les rouages de ce mécanisme effrayant qui s’était mis en place - mais elle était en mesure de voir qu’il y avait quelque chose de très bizarre dans ce choix. On lui faisait peur, on la dissuadait de partir. Et quand elle voulut réellement partir, l’hospitalisation libre s’était tournée en hospitalisation forcée, ce qui changeait complètement la donne et ne lui donnait aucun moyen de partir de son propre gré tant qu’elle n’aurait pas vu une batterie de médecins. C’était à s’en taper la tête et une fois, alors qu’on continuait à l’ennuyer avec son questionnement inutile et inadéquat, elle craqua et commença à jouer les folles (on la rendait chèvre). Qu’est-ce qu’elle n’avait pas fait ! Tout le monde se mit à prendre des notes frénétiquement alors qu’elle racontait à qui le voulait qu’elle était la présidente de la région, qu’elle allait tous les mettre au pénal et qu’elle avait 27 ans. 27 ans était un bel âge pour mourir et c’était une situation tellement absurde et étonnante que si elle n’avait plus la possibilité de sortir de l’établissement, qu’elle avait le droit le plus strict de choix son âge pour mourir.

Aucune de ses filles n’alla la voir durant son hospitalisation, seul Sebastian revenait régulièrement et prenait de ses nouvelles, de même qu’il s’occupait de son linge et de lui rapporter l’évolution de l’état de son fils. Il était toujours dans le coma, sans aucun signe - bon ou mauvais. Et, avec elle, Abigail s’autorisait à se laisser aller, face à tout ce qu’elle traversait, son désarroi, son incompréhension… Elle ne comprenait vraiment pas comment tout cela était arrivé et… Et puis elle se sentait de plus en plus fatiguée et usée de tout cela, comme si elle s’enfonçait dans une sorte de vase sans fond, et ce, depuis qu’elle était entrée dans l’établissement et qu’elle avait pris ces médicaments pour la stimulation de la mémoire. Elle avait aujourd’hui une pâleur qui faisait penser à une morte vivante et là où elle prenait le temps de se lever et de marcher avec Sebastian, Abigail n’en avait ni l’envie, ni la force aujourd’hui, dénotant l’aggravation de son état.

Madame, puis-je vous donner mon propre avis sur la question ?” Sebastian se tenait droit, le regard sévère, un voile de colère semblant danser dans ses prunelles. Il devait avoir pensé depuis un moment à cette situation absurde, aussi lorsqu’elle le laissa parler, elle en eut le sang glacé. “Je n’ai pas de preuve, cependant, compte tenu du concours de circonstances et de la façon dont vous êtes écartée, je pense que vous êtes la cible d’un complot qui va toucher toute votre famille. J’en ignore la portée mais on ne peut nier que quelqu’un cherche désespérément à vous maintenir ici, quitte à vous mettre hors-jeu.” Et, du point de vue du majordome, il aurait presque avancé que cela pourrait provenir d’une de ses filles, mais il ignorait laquelle. Et une telle accusation serait un nouveau coup de poignard pour Abigail qui risquerait de l’anéantir. Dans ses propres plans, il avait besoin d’elle, aussi il était fondamental pour l’homme d’âge mûr de continuer à travailler la confiance de la dame et de l’aider coûte que coûte. Et puis… Malgré ses facéties, la Wickwood ne méritait pas de vivre ce qu’elle vivait présentement et d'être retenue de force.

Dans un flash lumineux, Sebastian fit apparaître Chouchou, le petit Toxizap qui avait bien grandi. Abigail observa tour à tour Sebastian puis le petit pokémon poupon, un peu étonnée. Le pokémon se dirigea instinctivement vers sa maîtresse et quémander un petit câlin. Bien qu’elle se prit une petite décharge électrique, elle avait oublié à quel point le contact avec les pokémons - non autorisé ici - lui faisait du bien. Les larmes roulèrent sur ses joues. Sebastian savait ce qui lui faisait le plus de bien dans l’immédiat. Et ses paroles suffire à lui donner le dernier coup d’estoc. “Je vous promets que je vais vous faire sortir d’ici. Laissez-moi le temps d’organiser votre évasion et de trouver un endroit secret pour vraiment vous remettre de tout cela et réfléchir à la suite des évènements” Une évasion ? Mais… Comment ? Et pourquoi ? Il lui a également demandé d’éviter de trop prendre les médicaments qu’on lui donnait.

Natch était dehors dans l’arbre et nettoyait ses plumes. Le Corboss la regardait fixement. Chouchou n'était pas le seul pokémon qui, à sa façon, voyait que la septuagénaire n'était pas dans le meilleur de ses états. Tel un miroir qui montrait son âme, elle eut l'impression d'avoir vieilli d'au moins dix ans. Ou plutôt perdu en l'espace d'un mois.

(1355 mots)

Modération :

Insertion Oeuf Draby
Apparition d'un pokémon

Merci !



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Que voulez-vous faire, coordinatrice Abigail ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Ven 7 Avr - 16:46
La rébellion s’était faite lentement mais sûrement, avec tout d’abord une irrévérence particulièrement prononcée envers le médecin qui continuait de lui faire faire les exercices de contrôle de la mémoire car elle était à peu près certaine que tout partait de lui - à lui elle ne lui parlait pratiquement plus. Personne n’était habilité à donner son opinion sur cette situation étonnante, mais des aides-soignants, qui avaient vu d’autres personnes dans l’établissement et qui étaient dans un état clinique tout autre, se demandaient bien pourquoi elle s’était retrouvée dans “Les Glycines” car elle n’avait pas des troubles de la mémoire aussi prononcés qu’un patient lambda, c’était même le contraire.

En dehors des médicaments qu’elle finissait par ne plus prendre, constatant un meilleur état et des idées plus claires quand elles les supprimait, on lui avait prescrit des séances d’hypnothérapie avec un homme un peu douteux venant de Johto. Le principe était le suivant : elle devait se concentrer sur sa voix - ou parfois sur un point précis - et suivre ce qu’elle entendait dans son rêve. On lui demandait souvent qui étaient ses parents, comment ils s’appelaient, où ils vivaient… La vérité était que depuis qu’elle avait suivi Georges dans sa (terrible) famille Wickwood, elle avait pour ainsi dire coupé les ponts avec cette autre famille dont les ramifications finissaient par sa propre présent. Elle était la seule Steelstrike qui était encore vivante, ses parents n’eurent aucun autre enfant et sa propre descendance portait le nom de mari. Puis, son père restait un traumatisme en lui-même : elle n’en avait pas de très bons souvenirs, toujours violent avec sa mère, souvent alcoolisé… Ces espèces de séance d’hypnose qui exploraient les tréfonds de son âme lui donnaient l’impression qu’on essayait de lacérer son monde de la mémoire à coups de canif, prendre les morceaux de souvenirs et lui demander si sa propre description était fidèle à ce que la thérapie par hypnose avait pu extraire. Le pire sentiment était que parfois, elle avait l’impression de ne plus se rappeler de ce qui avait pu se passer, comme un vilain tour de passe-passe. Seul restait une impression horrible de culpabilité et de dégoût sans qu’elle n’en connaisse la teneur véritable.

Pour les médicaments, elle avait trouvé la bonne astuce car on avait vite vu qu’elle ne les prenait plus et un aide-soignant se devait d’assurer qu’elle prenne bien son traitement avant qu’il ne parte et à chaque fois, elle sentait son esprit s’embrouiller encore plus. Mais un jour, un nouvel apprenti regarda le traitement et eut une tête ennuyée. “C’est vraiment bizarre…” Abigail avait déjà prit ses médicaments et ne lui adressa pas un regard, repartant dans l’autre sens pour se reposer dans cette chambre qui sentait bien trop la naphtaline. “Je vais aller voir mon supérieur, j’ai l’impression que votre dosage de médicaments me parait trop important” La vieille dame se figea en entendant ces paroles, comme si c’était là la preuve qu’elle attendait. Elle se retourna et le détailla : un peu typé - venait-il de ces merveilleuses îles aloliennes ? - les cheveux crépus et son teint basané devait s’être légèrement blanchi depuis le temps. En tout cas, c’était une personne qui avait, contrairement à d’autres membres du personnel, la sale manie de réfléchir à ce qu’il faisait. Il lui posa des questions sur la raison pour laquelle elle se trouvait ici. Elle ne put s’epêcher de faire de grands gestes, montrant l’agacement d’Abigail. “Des problèmes de mémoire, mais c’est à se demander s’ils ne cherchent pas à prouver que je suis folle ! Deux mois que je suis ici contre mon gré !” Des patients qui se plaignent comme ça, il devait y en avoir beaucoup, mais curieusement, l’aide soignant considéra la dame avec gravité. Néanmoins, il n’en fit rien et partit en signalant qu’il voulait en discuter avec son supérieur pour comprendre de quoi il en retournait.

Ce fut la seule et unique fois qu’elle le vit. Une jeune femme prit automatiquement sa place et le médecin qui l’avait forcé à venir ici lui posa bien des questions sur cet étrange inconnu. Intérieurement, elle eut un sourire cocasse et prétexta qu’elle ne se rappelait pas qu’une telle personne soit venue dans sa chambre, désignant l’apprentie comme celle qui lui donnait son traitement. Difficile de savoir si le docteur Fibonacci était heureux ou non d’une telle réponse, car cela cochait à la fois ses propres objectifs (et son travail de sape finissait par porter ses fruits) mais aussi pouvait rendre les siens dommageables (Abigail ne devait se douter de rien). Et dans son malheur, il n’arrivait pas à évaluer si Madame Wickwood mentait ou pas car la vieille dame était rusée et assez bonne actrice.

Elle résistait bien plus qu’il ne l’aurait envisagé et il ne savait pas quoi penser de l’intrusion de cette personne dans leurs locaux. Ils l’avaient vite expulsés dès qu’ils ont découvert qu’il s’agissait d’un journaliste travaillant pour le Galar Time. Il n’était jamais souhaitable qu’un enquêteur indépendant vienne fouiner dans les affaires d’un hôpital privé. La directrice était sur le coup pour préparer ses avocats à mettre cette personne hors d’état de nuire. “Madame Wickwood, je crois bien que cette personne n’avait pas de bonnes intentions à votre sujet. Nous devrions vous mettre en sécurité au cas où cela se reproduirait”

Et voilà que sa chambre avait été complètement verrouillée et sécurisée. Elle ne pouvait plus sortir comme elle le souhaitait de son espace. Si elle voulait réellement s’évader de cet endroit, comme le lui avait promis Sebastian, c’était fini à présent. Tout comme ses lettres manuscrites qui lui décrivaient comment cela se passait dans le manoir et s'il avait des nouvelles de son fils. Lui seul pouvait faire la jonction dans cette fracture familiale annoncée. Aucune de ses deux filles n'était venu la voir et c'était surement ce qui lui faisait le plus mal dans cette histoire.

(989 mots)

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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Ven 7 Avr - 21:07
Un soir à Winscor

Ils dinaient tous les quatre à la maison. D’un côté, il y avait Xavier et Layna et de l’autre Jade et Jean-Eude qui étaient en train de dévorer avec délicatesse une pièce de Cerfrousse marinée, cuite à point avec sa farce de légumes et une bonne bouteille de rouge qui s’accordait à merveille avec le plat principal. Les deux soeurs avaient l’habitude de manger ensemble, vu qu’elles habitaient dans la ville de Winscor, mais encore plus depuis que leur mère et leur frère se trouvaient hospitalisés. Si Layna n’avait pour ainsi dire aucun affect avec ces deux-là, Jade était bien plus concernée par le sort de ses deux liens filiaux - surtout sa mère, qui selon les dires du médecin en charge de son état, est toujours en soins intensifs suite à une rechute émotionnelle.

Arthur était encore en soins intensifs et s’il n’y avait pas d’aggravations de son état, ce n’était pas non plus la meilleure des nouvelles à annoncer : il était toujours dans le coma et plus les jours passaient, moins il était évident d’envisager un retour à la normale pour le petit dernier de la famille. Le médecin qui prenait en charge leur frère assurait que son état était consécutif à une overdose de GHB et que son corps n’arrivait pas - ou plus - à l’éliminer naturellement. Ce fut un choc immense pour Jade, l’ayant vu il y avait à peine quelques jours et ne soupçonnant pas un instant qu’il avait ainsi monté en gamme dans sa prise de drogues dures, surtout compte tenu de la quantité anormale qu’il y avait dans le sang. Et encore plus quand Layna lui avait dit qu’il avait des tendances suicidaires depuis un moment. Jade se sentait coupable de ne pas l’avoir vu ou compris, comme une soeur qui avait failli à son devoir sacré, celui de protéger son petit frère.

Veux-tu un nouveau verre de vin Jade ?” Si Layna ne montrait aucune émotion réelle sur cette situation dramatique, Xavier avait ce regard doux et compatissant qui lui faisait du bien. Jean-Eude était devenu plus nerveux et distant depuis quelques temps, au point où se confier de ses petits tracas du jour devenaient une route pavée d’embûches. Elle avait l’impression de l’embêter. Mais Xavier non, il avait toujours une écoute attentive et prenait son rôle de beau-frère à coeur. Toujours un sourire à lui adresser. “Si vous voulez, vous pouvez rester cette nuit dormir” A vrai dire la proposition était tentante et se retrouver dans son château avec ses grandes pièces vides et sans âme avec un compagnon distant au lit et nerveux dans la vie de tous les jours lui disait moins. Layna et Xavier l’animaient plus, même si, pour Layna, il lui était impossible de parler de sa mère. Elle lui imputait l’état de son frère à son éducation qu’elle leur avait inculqué lorsqu’ils étaient plus jeunes, toujours à les rabaisser continuellement. “Elle a toujours été impossible avec nous, elle nous en a fait tellement baver… Je suis sûre qu’elle joue encore la comédie pour nous avoir par les sentiments. Cette femme n’est pas capable de vivre que par le regard des autres sur elle, elle ne mérite pas d’être notre mère. Ce n’est même pas une vraie Wickwood !” Ces propos choquèrent la cadette, comme bien d’autres qu’elle avait pu entendre par le passé. Cela n’était pas nouveau, Layna n’avait jamais accepté Abigail comme étant sa propre mère, étant allée jusqu’à faire une analyse ADN pour savoir si elle était bien sa véritable fille tellement elle ne se reconnaissait pas en elle. Mais ses propos violents avaient monté d’un cran et là où elle aurait mis par le passé plus de rondeur dans ses propos, la soeur ainée ne se cachait plus du tout. Et Jade ne savait pas quoi en penser, cela lui faisait presque peur. Layna avait fait de grandes études scientifiques, et elle pas grand chose. Son faible esprit résumait la situation à la suivante : elle était plus érudite, donc elle saurait mieux les choses de la vie qu’elle. D’ailleurs, Layna lui avait souvent dit de lui demander en cas de doute pour tel ou tel jugement sur une quelconque action si elle veut avoir un avis extérieur. Sans s’en rendre compte, et avec le temps, elle s’était totalement assujettie à l’opinion de sa grande sœur, prête à l’aider, l’aimer et la protéger de tout, même de leur propre mère. Xavier aussi semblait comme cela. Il semblait toutefois moins absolu que Layna mais c’était aussi un scientifique connu, alors qu’elle ait une crainte tout au fond d’elle lorsque son regard croisait le sien n’était forcément que lié au fait qu’il était bien plus intelligent qu’elle.

Layna finit à peine son verre de vin qu’elle lança un nouveau sujet de conversation, comparable à un tir à boulet rouge. “Ma chère soeur, il va falloir aussi qu’on pense à la suite familiale. Notre mère étant dans l’incapacité de gérer l’entreprise Wickwood, nous nous devons de redresser l’état des comptes et penser à la suite” Jade écoutait attentivement, sans être forcément sûre de comprendre ce qui était en train de se tramer. “J’ai déjà parlé aux différentes forces décisionnelles et elles sont prêtes à me laisser prendre le contrôle de la Wickwood family. Je me disais que ça pourrait t’intéresser qu’on dirige l’entreprise à deux, qu’en penses-tu ?” L’air morose de Jean-Eude se transforma comme par magie en air ravi tandis que Xavier eut une moue amusée de l’attitude du mari de Jade. Mais cette dernière ne se sentait pas de cette avis. “Je ne sais pas Layna, je ne connais pas grand chose aux affaires et… Ce que je pense, c’est que les cailloux, c’est un peu dépassé“Les cailloux oui, mais le Galarion, ça c’est l’avenir, chère Jade. Si vous donnez votre accord toutes les deux pour aider au financement de la recherche que je mène, je vous promets que vous allez devenir les plus riches de Galar. Nous avons déjà des résultats prometteurs au niveau du laboratoire, mais il nous manque des ressources pour passer à l’échelle pilote d’une usine. Votre aide serait précieuse vous savez ? Je suis sûr que nous tenons là la technologie future qui va révolutionner Galar. Et même le monde entier

Elle le vit, de toute sa grandeur, sa silhouette découpée par les buildings de Winscor. Elle le vit, comme elle ne le voyait jamais, une sorte de leader qui savait rassembler les gens par leurs discours, qui avec simplicité savait toucher les coeurs de chacun et chacune. Sa mère s’était toujours méfié de Xavier mais ses intentions n’étaient pas plus que louables que de procurer une énergie infinie au monde entier ? Elle n’aurait pas hésité un instant si elle n’avait pas croisé le regard de rapaces entre Xavier et Jean-Eude, souriant tous les deux à ce qui semblait être un succès imminent. Layna l’avait-elle vu ? Layna état en train de l’épier du regard, cherchant à savoir ce qui se tramait dans sa petite tête.

Jade trinqua, mais non sans la crainte d’être entrainée dans quelque chose qui allait la dépasser complètement. Aussi, elle se réserva le droit d’y réfléchir. Qu’en penserait sa mère ? Elle espérait qu’elle irait plus rapidement mieux, sans elle, elle se sentait totalement perdue et vulnérable.

(1231 mots)

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Ven 7 Avr - 21:07
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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Jeu 13 Avr - 10:21
Elle n’arrivait pas à dormir, aussi Jade s’était réveillée aux aurores dans l’appartement de Xavier et de sa sœur. Pendant qu’elle se préparait un café, elle regardait depuis la grande baie vitrée, les bras croisés. Elle repensait à la proposition de Jade de reprendre les rênes de la Wickwood familiy en l’absence de leur mère. Ce ton, cette voix pleine d’assurance et cette hargne lorsqu’elle parlait de leur mère… Cela lui faisait peur, encore plus quand Jean-Eude lui intima de vite prendre ses dispositions pour faire le nécessaire. Dès qu’il était question d’argent, son mari pouvait se montrer… Pressant. Elle n’avait, à ce titre, aucune idée du genre de rapace qu’il était et la raison pour laquelle il continuait de vivre à ses côtés. Elle n’était qu’une poule aux œufs d’or, naïve et ignorante, qui n’avait de cesse de penser à son frère Arthur, entubé entre la vie et la mort. Et sa mère qui continuait de faire ses crises de démence suite à l’hospitalisation de son frère. Le docteur Fibonacci l’avait reçu plusieurs fois, à défaut de pouvoir la voir. Elle était un peu excentrique mais à en écouter les descriptions médicales du médecin, cela empirait de jour en jour et il se poserait bientôt la question d’une place dans un hôpital psychiatrique. Si, évidemment, Layna semblait ouvertement favorable à la placer dans un tel établissement spécialisé, Jade était moins encline à laisser sa mère dans un nouvel édifice privé avec des règles plus strictes. Et une partie de son être se disait qu’avant de décider d’une telle chose qu’il serait important de la voir encore une fois. Tout cela semblait tellement… Fou.

Un frisson la prit. Frisson glacé alors que l’appartement de luxe était dans un confort des plus optimums. C’était comme si sa vie déraillait totalement, sans qu’elle ne puisse rien y faire. Perdu dans ses songes, elle vit, tout d’un coup, la silhouette de Xavier se refléter sur la vitre derrière elle, ses yeux noirs semblant percer son reflet comme deux balles de revolver. “Jade ? Tout va bien ?” Cette impression fut vite balayée par sa voix, presque hypnotique, qui avait le ton de la rassurer. Il était son beau-frère mais, dans les faits, à part Arthur, elle était bien plus proche de lui que Layna qui lui donnait l’impression d’être une femme faite de glace. Il tenait dans ses mains la tasse de café fumante qu’elle s’était faite couler. “Merci Xavier” Elle eut un timide sourire, presque triste. Elle avait de lui dire plein de choses mais elle ne pouvait pas. Ne se le permettait pas encore.

Toujours en observant les hauteurs de Winscor et la grande roue qui tournait paresseusement au loin, lentement mais de manière implacable, comme une mise en abyme de ce que représentait la vie, ils s’étaient installés sur deux fauteuils qui donnaient sur l’extérieur de la maison. “Tu aimes cette vue Jade ?” Elle acquiesça. Se retrouver comme ça, presque au-dessus de toute la ville, lui donnait l’impression de planer. Et puis également de voir au-delà du béton et du métal, au-delà de l’homme et contempler les montagnes plus loin. Winscor se trouvait dans un endroit assez froid, pour autant l’activité humaine avait réussi à modifier le climat local. Les questions environnementales n’étaient pas forcément posées par ici car il était de coutume de dire que ceux qui avaient un bien dans cette ville étaient parmi les plus fortunés. “Oui c’est joli” Un bel équilibre entre urbanisme et nature. La vue était belle et le double vitrage permettait d’occulter les bruits parasites en bas de l’immeuble. Elle porta ses lèvres au café encore fumant et tel un cocon dans son nid, elle referma ses épaules contre elle tout en s’enfonçant dans le fauteuil, comme pour profiter un maximum des sensations.

Xavier avait pris un thé et dans un parallélisme parfait, il fit de même et resta plongé dans une telle contemplation que rien ne se dit pendant près de dix minutes. C’était l’instant, c’était le moment. Ce qui était bien avec son beau-frère, c’était qu’il n’y avait pas forcément besoin de dire ou exprimer pour qu’ils puissent se comprendre. Elle en avait de la chance Layna d’avoir un tel homme dans son foyer : Jean-eude n’avait pas du tout cette même approche, lui donnant parfois l’impression d’être un objet de curiosité et d’amusement plus qu’une femme vraiment aimée. “Tu sais que tu peux tout me dire Jade. Je ne te jugerai ça, si c’est de ça dont tu as peur” C’était exactement le genre de phrase qui mettait à l’aise Jade. Elle tourna la tête et vit Xavier lui lancer un petit sourire timide, bienveillant. C’était si rare de le voir sourire de la sorte, elle avait l’impression d’être spéciale sur le moment. “Tu sais… Tout ce qui se passe entre mon frère et ma mère… Ça va trop vite pour moi. Je veux dire… Il y a à peine deux mois, nous étions tous en bonne santé et là…” Les pupilles de Jade brillèrent d’un éclat étrange, comme un cocon de cristal prêt à se fracturer si la moindre secousse sismique se manifestait. Elle refoula au plus profond d’elle une forte émotion. Elle avait beau se confier, elle n’avait pas envie qu’il la voit dans un état de fille éplorée.

Encore une fois, Xavier semblait bien deviner le cheminement de sa pensée et sa réponse avait l’effet d’un baume magique. “Ta situation me fait penser à ce que j’ai pu connaître lorsque notre oncle - qui était certainement l’homme le plus influent de tout Galar - s’est retrouvé éclaboussé par le scandale de la Nuit Noire qu’il avait tenté de recréer pour le futur de la région. Sa propre descendance, mais nous également, avions énormément perdu de notre superbe et c’était comme si tous nos repères étaient arrachés d’un coup sans aucun moyen de revenir en arrière. J’étais plus jeune que toi, au tout début de mon adolescence avec des rêves plein la tête. Et j’aurai pu me dire que ma vie était fichu car un membre éloigné de mon clan avait eu des désirs fous de grandeur.” Et en disant cela, il n’avait pas totalement exagéré les faits. Le coup de massue a eu des violentes répercussions et le train de vie qu’ils avaient fut tari à la source. La tour Sheyroz, qui faisait la fierté de la famille, leur fut retirée du jour au lendemain sans qu’ils n’aient rien en échange. Pourquoi, lui, devait-il payer pour les fautes de son oncle ? se disait-il souvent.

Ce n’est pas juste. Mais, en même temps, j’avais le désir de me rebeller contre tout cela. Alors j’ai commencé à faire les choses à ma façon. Petit à petit ou, pièce par pièce, j’ai économisé et avec ce que nous avions pu récupérer de l’immense fortune de notre oncle - qui nous en avait fait largement profiter mine de rien - nous avons planifié notre retour. Et certainement réparer les erreurs de mon oncle. Chez nous les Sheyroz, nous sommes extrêmement soudés dans la difficulté et moi, je te considère un peu comme une petite soeur dans le besoin qui aurait bien besoin de soutien dans ces moments difficiles.” Jade tombait complètement sous son emprise et un œil extérieur aurait pu voir à quel point la petite manipulation l’amusait, à quel point c’était facile de faire croire à Jade n’importe quoi, du moment qu’on le saupoudre de sentimentalisme dégoulinant. “Si tu penses à ce dont je t’ai parlé hier, ne t’inquiète pas, il n’y a rien d’urgent. Ta soeur et moi nous voulions juste t’exposer ce que nous comptions faire. Pour avancer et ne pas subir cette situation qui nous attriste tous…

Il lui tendait sa main, assis depuis le fauteuil. “Je serais toujours là pour toi Jade. Tu es comme une petite soeur pour moi tu sais ?” Elle tendit alors sa propre main, comme une enfant pouvait la donner à un grand frère. Mais, planquée dans l’ombre de l’appartement, Layna vit la scène depuis l’encadrement de la porte.

Elle resta sans voix.

(1362 mots)

Modération

Apparition d'un pokémon

Merci beaucoup !



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