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Mister K

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C-GEAR
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Jeu 13 Avr - 11:19
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Un Canarticho local vous menace, armé de son fidèle poireau (niveau 21)


Que voulez-vous faire, coordinatrice Abigail Wickwood ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
Coordinateur Galar

C-GEAR
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Jeu 13 Avr - 17:10
Encore une journée morne et sans réel intérêt qui se profilait à l’horizon. Abigail avait déjà fini le livre que lui avait apporté Sébastian et trouvait que sa prochaine visite tardait un peu. Enfin, elle n'eut pas à attendre longtemps que, comme par magie, l’infirmière qui était en charge de son cas vienne, le regard fermé et sévère et lui tendit ses médicaments. Depuis qu’on l’avait vu tricher avec les petites pilules blanches et oranges, elle venait montrer patte blanche et tirer la langue pour montrer qu’elle les avait bien avalées. Du coup, la force des anxiolytiques et des antidépresseurs lui donnaient une forte envie de dormir et d’une manière générale, complètement molle le matin. Bien évidemment, elle pensait prendre les fameux médicaments pour la mémoire, comme on le lui disait Une partie d’elle continuait de se dire que tout cela n’était pas possible mais… Pourquoi Sebastian ne revenait plus ? A mille lieues de penser qu’on refusait toute forme de visite sous de faux prétextes, elle se disait qu’il devait s’occuper du manoir et préférer abandonner son idée de la faire évader de l'hôpital. Il faut dire que cette idée folle l’avait séduite et lui avait fait espérer sa venue plus d’une fois par la suite. Mais hélas, il ne s'annonçait plus et à part cette pile de livres qu’il lui avait laissé et qu’elle avait pratiquement lu en entier, il n’avait plus de signe de vie. Son espoir était aussi sec que son cœur, asséché.

Comme elle se comportait un peu mieux depuis quelques temps - et qu’une patiente toute le temps coincée dans sa chambre paraitrait bizarre, même aux yeux des autres patients - on l’autorisa à venir dans la salle commune des patients de la Glycine et vit dans quoi elle avait réellement mis les pieds. Il y avait ici et là des personnes âgées, attablées en train de jouer à des jeux de société tandis que d’autres faisaient du travail manuel. D’autres encore lisaient mais la plupart s’amassaient comme des zombies devant le poste de télévision, regardant chanter des vedettes d’un temps passé qu’elle eut connu lorsqu’elle fut jeune. La scène lui glaça le sang, donnant l’impression que chacune des personnes présentes ici cherchait un échappatoire à la mort qui les menace tous. Suffoquant devant tant de morbidité ambiante, elle alla vers l’extérieur où derrière un haut et épais mur qui empêchait quiconque de s’enfuir de l'hôpital. Un petit parcours pas très loin faisait le tour du bâtiment et cela se voyait qu’on ne cherchait pas à faire dans le confort car en à peine 15 minutes le tour pouvait être fait.

C’est alors qu’elle le vit. Un gamin - il devait à peine avoir la vingtaine ? - posé sur un des bancs du mini-parc, son regard levé vers le ciel. On aurait dit qu’il regardait la lente et paisible dérive des nuages. Il devait être loin, très loin, aussi elle hésita un peu avant de se mettre dans son espace privé et, elle aussi, regarder les nuages dériver. Elle les voyait depuis sa chambre sécurisée mais sentir l’air frais et être dehors avait quelque chose d’incroyablement réconfortant. Lorsque le jeune homme vit la vieille dame, il soupira “Pardonnez-moi Madame, mais vous auriez pu aller ailleurs d’ici. J’étais bien jusqu’à présent” Bon, comme entrée en matière, il y avait bien mieux que cela mais il s’était excusé d’emblée. Elle s’étonnait de voir un jeune garçon comme lui dans l’enceinte de l’établissement. Il devait être un visiteur. “Mon mari me disait souvent que les nuages sont les plus délicats à peindre dans un tableau. Il est facile de faire un nuage mais quasiment impossible d’en reproduire un parfaitement, tant son essence de vie est loin de celle qui compose celui de l’homme.” Le jeune homme tourna la tête vers cette drôle de vieille dame, qui semblait émue à la pensée de son mari. Si elle était vraiment malade et qu’elle perdait la tête, Abigail se disait que ses conversations avec George sur l’art et la couleur seraient en tout état de cause l’une des dernières choses qu’elle oublierait. Un gros nuage dérivait paresseusement et commençait à obstruer le soleil timide de Galar, jetant un froid tout d’un coup. “J’avais oublié à quel point cela faisait du bien d’être dehors et de voir du monde”.

Le jeune homme la regarda, interloqué. Une partie de lui eut envie de foutre le camp tout de suite - il n’aimait pas spécialement être interrompu dans ses séances de relaxation - mais en même temps, sa propre visite à son propre parent n’avait rien apporté de plus. Elle voulait simplement parler, rien de plus. Elle devait se sentir seule. Et qui pouvait lui en vouloir alors qu’il avait une nouvelle fois essayé de converser avec son père, qui ne lui répondait toujours pas ? Lui aussi avait envie de parler. Du nuages, s’il le fallait. “Ça me change de la grande surface c’est sûr…” Il ne faisait pas que cela, mais il faisait la plupart du temps cela. Parfois, il rejoignait ses potes et faisaient un peu les fous. Mais rien de vraiment dérangeant, sauf pour ceux qui avaient le cul coincé. Il y en avait tellement que leurs petits accrochages avec la haute société rendait fou les personnes vivant à Winscor. “Mais je trouve que ça manque de dynamisme. Si la vie est comme un nuage, elle n’a aucun intérêt je pense” Abigail eut un faible sourire. C’était rare de rencontrer des gens qui acceptaient de leur plein gré que la vie était un tourbillon d’évènements. Elle aurait aimé que sa fin de vie finisse comme ce petit nuage, tout en haut, paisible et tranquille, sans aucun bruit. “La vie est une chienne d’absurde n’est-ce pas ?

Le visiteur la regarda avec un drôle d’air. Il ne savait pas s’il devait s’étonner de la grossièreté de ses propos ou alors de leur justesse. Les deux certainement. “Plus personne ne vient me voir et j’en suis réduite à forcer un jeune homme qui a autre chose à faire de parler avec moi. On me dit que je suis en train de perdre la tête. Et pourtant, une partie de moi a envie de croire que tout ceci est faux. Est-ce mal d'espérer que tout s’arrête bientôt ? Je vais avoir soixante dix ans bientôt et j’ai l’impression que tout ce que j’ai bâti dans ma vie est à refaire.” D’une certaine façon, elle avait l’impression que de parler à coeur ouvert à un jeune homme avait beaucoup plus de poids que ces vieilles personnes dans l’enceinte de l’établissement. Elle l’avait senti instantanément, tout comme le fait qu’en sa présence, les caprices de l’Art revenaient titiller son coeur endolori. “Mon ciel azur s’est retrouvé à nouveau envahi de nuages très noirs, obscurcissant mon horizon. Et je n’arrête pas de me demander si je dois laisser les choses se faire ou si je dois reprendre mon pinceau et faire disparaître ce nuage grossier. Et quelle palette de couleurs dois-je appliquer ? Tout n’est qu'un terne et monochrome gris, sans panache et sans saveur…

Vous devriez dessiner ce que vous voyez au plus profond de vous. Mon psychologue me dit que parfois, se poser et faire l’état des lieux de tout ce qui nous est arrivé permet de mieux voir la vue d’ensemble et d’en capter les éclats du soleil qui se cachent de nous” Pour la première fois, il eut un sourire à son encontre. Ces allusions aux couleurs et à la lumière lui plaisait. Ca changeait de son quotidien. Il regarda sa montre à sa main et vit qu’il avait déjà passé trop de temps ici. Il devra bientôt reprendre du service. “Je vais devoir y aller madame. Profitez bien de mon petit coin de ciel” Et il repartit rapidement, sans demander son reste.

Cette petite discussion redonna le sourire à Abigail. Et également à ce jeune homme qui espérait secrètement la revoir une nouvelle fois pour discuter de nuages.

(1347 mots)

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Merci !



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C-GEAR
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Ven 14 Avr - 0:04
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Vous lancez une pokéball sur ce fabuleux canard.
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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Dim 21 Mai - 19:27
Seul dans un endroit secret du manoir Wickwood, Sebastian s’était mis torse-nu sur un tapis de méditation. A ses côtés se trouve un loup sur pattes, couvert de métal et qui l’observait avec un regard bleuté puissant. Le Lucario savait ce qu’il avait à faire, aussi, tous les deux, ils s’assirent en silence et commencèrent à faire communier leur aura en osmose totale, comme un mélange subtil de deux eaux dans une homogénéité parfaite. Bien qu’il faisait l’exercice depuis tellement de temps, l’amorce de l’exercice était toujours très compliqué et, en plus de lui demander une concentration extrême, ne commençait jamais de la même façon. Il fallait faire le vide, déplacer tous les soucis dans un coin de son esprit pour que la communication par l’aura puisse s’effectuer. Et compte tenu de la dangerosité de la situation pour lui et pour l’ensemble de ses amis, cette réunion exceptionnelle devait avoir lieu.

Maintenant.

Ils étaient 8 avec lui, chacun ayant oublié leur identité initiale pour se fondre dans les arcanes de ce monde où seuls les pokémons avaient - un peu comme pour eux - de l’importance. Mais l’aura, qu’ils n’ont jamais développé, a rendu les choses un peu plus compliquées. De la même manière que l’on débarque dans un monde à un instant donné, il fallait pouvoir utiliser toutes les ressources à disposition pour retourner d’où ils viennent. La maîtresse de maison était la pièce centrale de cette équation finale, aussi la voir éloignée de tout le monde par ce qui semble être les machinations de la fille aînée (et - ou ? - son mari vraisemblablement. Pour l’instant, il n’avait pas de preuve directe de l’action de ce dernier mais il savait, pour l’avoir côtoyé, qu’il était capable de tout) rendait la suite des événements bien trop dangereuse pour le bien des 8. Ils devaient réfléchir à ce qu’ils devaient faire.

Il lui fallait arriver à une sensation des plus étonnantes, et la meilleure définition qu’il pouvait en faire était d’avoir l’impression que son sang flotte dans l’espace. C’était une métaphore mais entre la souffrance et la fatigue que cet exercice l’obligeait à subir, il espérait que quelqu’un aurait une bonne idée. Une fois que le mélange de l’aura convient autant à son Lucario qu’à Sebastian, c’était comme s’ils rentrèrent en communion et l’aura bleu de Sebastian commença à se manifester chez lui. Passé la désagréable sensation d’aiguilles qui perçaient sa peau, il attendit patiemment que son corps s’habitue à cette gêne avant de passer à la suite. Leurs pupilles brillant du même éclat dangereux, le majordome et le loup mimèrent un mouvement similaire, comme s’ils essayèrent de déchirer l’espace devant eux pour y déposer une balise d’aura (c’était un peu plus compliqué que cela, mais cela avait une fonction somme toute similaire à ce qui était connaissable et comparable dans ce monde). A peine perceptible, ce n’était que dans cet état de transe qu’on pouvait l’observer. Pour ceux qui manipulent l’aura comme il le faisait et qui étaient connectés à la sienne, ils sauraient inconsciemment - ou, pour des personnes comme Maria ou Kaï qui sont à un niveau quasi similaire au sien - qu’il les appelle et sauront les rejoindre dans cette conversation secrète.

L’utilisation de l’aura était à double tranchant et, même si l’expérience lui permettait de faire cet exercice assez facilement, il n’empêchait qu’un faux pas pouvait rendre l’ensemble complètement dangereux pour l’utilisateur. Les Lucario, qui étaient dans cette boucle de communication et d’autant plus sensible à l’aura seraient les premiers à petre avertis de cette balise. Naldo et Orphan comme prévu furent les premiers à réagir à l’appel, puis ce fut le tour de Biskes, Godefroy, Mare, Paynes. Il y avait, comme à chaque fois une dernière personne qui semblait réceptive à leur aura commune, mais elle ne se montrait jamais, se contentant d’écouter l’ensemble des informations communiquées. De toute façon, une fois dans ce cercle, ils n’avaient rien à cacher tant que le sujet principal qui les unissait n’était pas évoqué.

Très vite, l’image de Kaï fit surface et une forte impression de chaleur se diffusait dans la pièce. Les expériences de chacun, physiques et ressenties, étaient partagées dans cette réunion. Là c’était l’écrasante chaleur d’Alola qui lui donnait presque l’impression d’être dans les îles tropicales. “Alola Sebastian” Une sensation de sérénité totale, étrangère mais familière par le biais de l’aura, sembla prendre possession de lui. Il lui semblait même sentir le léger remous des vagues. Etait-il sur un bateau ? Si Bartandélius, son Lucario, était toujours aussi stoïque que Sebastian, Naldo (le Lucario de Kaï) avait une fougue de la jeunesse qui lui arrivait par vagues, comme une mer indomptable. C’était comme ressentir une nouvelle vague de jeunesse dans ce corps vieux qui était le sien. Le majordome essaya de superposer sa vision sur celle de Kaï - ce dernier le laissa faire et la puissante luminosité de l’archipel d’Alola lui apparut, en total onstraste avec la pluie et le ciel grisonnant de Galar. “Bonjour Kaï. Merci d’être venu rapidement” Bartandélius continua à manipuler son aura et sembla créer un lien particulier avec sa balise. C’était souvent comme ça qu’ils fonctionnaient quand ils avaient des choses à se dire sans pour pour autant chasser l’oreille indiscrète qui allait être parmi eux. Comment le saurait-il ? L’excitation et la crainte qui caractérisait cette personne qui espionnait leur conversation. Elle ne venait pas de leur clan et même s’il était remarquable que cette personne ait réussi à s’éveiller à l’aura, elle le manipule comme un enfant de trois mois.

Il y a du nouveau ?” demanda-t-il dans le canal privé.
Oui. Essaye d’atténuer la sensation de chaleur, on suffoque. Maria arrive bientôt….

(947 mots)

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Mister K

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C-GEAR
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Jeu 25 Mai - 12:47
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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
Coordinateur Galar

C-GEAR
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Sam 27 Mai - 10:17
Rapidement, la sensation de chaleur se dissipa, et une brise fraiche se fit sentir. Comme à chaque fois, la venue d’Alice et de Mare démontrait à quel point ils vivaient dans une zone relativement glacée. “Bonjour les amis !” Alice était une doctorante en chimie qui travail sur les particules de Galar. Son jeune âge - la plus jeune du groupe - fait qu’elle a facilement intégré ce monde et certainement celle qui a le plus d’attaches avec. il faut dire qu’entre celui-ci et ceux d’où ils venaient, la vision de la vie était clairement plus colorée dans celle-ci. Mare était également présent et, bien qu’il soit fraichement évolué, il y avait quelque chose de très apaisant dans son “aura”. Enfin, c’était comme cela que le ressentait Sebastian. Un truc qu’on pourrait qualifier d’ADN de l’aura. “Bonjour Alice. Merci d’être venue.” Il aurait bien voulu discuter plus avec elle mais une nouvelle présence s’imposa dans leur cercle. Une voix, dans la trentaine, qui semblait râler encore. “...Mais quel pot de colle cette-là, je vous jure… Oups, vous êtes là, désoléééé…” Et le majordome sentit l’afflux de nervosité et d’exaspération dans le Lucario de la nouvelle venue : Hinata et Godefroy étaient un duo très atypique, pas du tout sur la même longueur d’onde sauf en ce qui concerne l’aura où leur synchronisation était certainement la meilleure parmi tout le groupe. “Hinata ! Godefroy ! Trop bien que vous soyez là !” Il est vrai que les avoir tous les deux relevait du miracle. Avec toutes les fouilles archéologiques qu’elle menait et toutes les réunions importantes qu’elle avait, les avoir tous les deux était vraiment une exception. Il est possible que tout le monde puisse en être pour cette fois-ci, ce qui serait vraiment appréciable compte-tenu de la gravité de la situation.

Coucou les filles ! Alors quoi de neuf par chez vous ?
Je n’en peux plus de mon associée, elle est molle du ciboulot, j’ai envie de …. aaah !
Héhé, on dirait que ce n’est pas facile à Kantô ! Les gens sont un peu réservés à Galar mais franchement, ça m’a l’air moins pénible que par ton coin.
Non mais cette greluche je la retiens ! Elle s’est absentée une demi-heure pour me pondre un seul mail bourré de fautes et s’il n’y avait que la forme… Mais elle a confondu la période du Trias et du Jurassique ! Du coup, ils se sont trompés dans la boîte de fossiles et ça a complètement arrêté les recherches…
Tranquiiiille Hinata ! On est entre amis et entouré de l’aura. Je t’envoie les bonnes ondes d’Alola…

La température ambiante recommença à remonter, mais c’était pour la bonne cause puisque l’énervement qui affluait dans la communication de groupe commençait à se dissiper dans les bonnes vibrations de Kaï. On aurait dit qu’il était en totale osmose. Serait-il sur un bateau ? A part pêcher, personne ne savait vraiment ce qu’il faisait dans cet archipel. Sebastian le soupçonnait de glander furieusement en attendant que les choses avancent. les trois amis discutaient gaiement, laissant Sebastian à ses réflexions. Comment allait-il s’y prendre pour extrader Abigail de sa prison médicale ? En espérant que les choses n'iront pas de mal en pis. Chacun, à sa manière, occupait un poste clé, chacun était une sorte d’atout qui pourrait permettre de juger et éventuellement de trouver une solution. Bon, en tout cas, tout le monde était visiblement content de se retrouver de manière impronptue, même Bartandélius se dérida en retrouvant son vieil ami Godefroy. A travers l’aura, Sebastian sentait qu’il désirait ardemment le revoir. Tout le monde en vérité voulait se revoir et même s’il était pratiquement le plus vieux de la bande, il considérait tous ces membres de ce cercle comme s’ils étaient de leur famille. Après tout, l’aura les liait, à la vie à la mort…

Puis d’un coup, tout le monde se tut et même Sebastian, pourtant habitué à ses apparitions, ne put s’empêcher de frissonner un peu. Comme un poids dans la toile de l’aura, l’arrivée de Maria sonna le glas que les choses sérieuses commençaient. La cheffe du groupe, présente à Paldea en tant que professeur dans une université célèbre, avait une aura différente de la leur : plus lourde, plus symbolique et atypique. Certains experts diraient que c’est elle dont l’aura se rapprocherait plus de l’aura originelle de leur peuple, celle qui permet de faire des miracles et si on ne connaissait pas trop les tenants et aboutissants concernant son ancienne vie, elle était, et de loin, la plus experte dans ce domaine. C’est par rapport à cela qu’elle avait naturellement été désignée comme la cheffe. Elle était un peu moins âgée que Sebastian, qui occupait naturellement à cause de son âge, la place de bras-droit. “Bonjour à tous…” Son aura déferla dans le réseau comme une houle dans une tempête, forte et puissante. Bartandélius eut du mal à maintenir la connexion, Sebastian voyait son Lucario avoir du mal à gérer cet afflux massif. “... Encore cet intrus…” Sa voix tonna comme un grondement divin. Les pensées de tout le monde se tournèrent vers cet intrus qui semblait défier la présence de Maria quelques instants. La panique et l’envie de la défier déferla dans le réseau de l’aura et tout le monde le sentit comme si cela venait de lui. Mais peu de temps après, la présence de cet intrus s’évanouit. Il va falloir qu’on règle ce problème un jour. Je ne peux pas être toujours là pour le chasser” Il fallut quelques moments à Sebastian pour se remettre du partage de sentiment. Cette personne manipule très mal l’aura et ne se rendait pas compte que sa curiosité pouvait provoquer des expériences extrêmement désagréables.

Sebastian… Cela ne te ressemble pas de nous convoquer tous de cette manière. Qu’est-ce qui se passe ?” Malgré la maîtrise de l’aura de Maria, tout le monde était en mesure de ressentir une infime fibre d’inquiétude. Et, même s’ils étaient à des lieux des uns et des autres, le majordome sentit que tout le monde attendait qu’il parle.

Alors, il exposa les faits et tout le monde écouta. Seuls Nicki, Shandar et Mark ne furent pas présents, mais cinq personnes c’était déjà bien suffisant, du moment que Maria était au courant.

(1064 mots)


Modération :

Apparition d'un pokémon

Merci !



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Mister K

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C-GEAR
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Mar 30 Mai - 19:20

[Non modéré] Rejection - Page 2 Eevee
Un Evoli sauvage apparaît, il est tellement fluffy ! <3
Niveau 15


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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Région : Galar
Lun 5 Juin - 16:40
On dirait que mon coin de nuages vous attire encore une fois, n’est-ce pas ?

Le jeune homme était venu sans crier gare, et elle ne put réprimer un sourire de courtoisie en le voyant, mais cela s’arrêtait là. Cela faisait à présent plusieurs fois que Mathis était venu à leur petit rendez-vous informel, où ils passaient le plus clair de leur temps à commencer la lente dérive des nuages et ce que leur inspirait cette course perpétuelle et implacable. Comme une fenêtre ouverte vers les abîmes de l'inconscient, chacun des interlocuteurs parlait, en manières et en énigmes, sachant que l’autre n’aurait pas certainement toutes les clés pour pouvoir comprendre le discours de l’autre. Cela faisait beaucoup de bien à la septuagénaire. Au-delà de ce petit jeu littéraire, Abigail avait enfin trouvé, à l’instar des autres patients avachis dans leurs fauteuils - tels des morts-vivants et ce n’était pas une critique que de le souligner mais bien un fait ! - à attendre que la mort les délivre, quelqu’un avec qui converser, réfléchir. Echanger. L’humain était d’ailleurs assez incroyable face à cette facette de la vie : la dernière, l’ultime si elle pouvait leur dire. Ou un passage selon les croyances de chacun et peut importe au final : ce qui animait les hommes n’était pas le moment fatidique mais bien tout ce qui se passait avant, cette espèce d’attente inéluctable d’un moment ancré dans notre histoire et qui pourtant ne pouvait être totalement anticipée. Après tout, elle pouvait bien mourir dans deux heures ou deux jours, qu’est-ce que cela allait changer pour elle ?

Non, ce qui était important, c’était la manière dont cette attente différait chez les gens.

Certains se résignaient et semblaient ne plus vouloir lutter et ressemblaient à ces zombies shootés à la drogue folle des médicaments sournois. Sournois car ils ne font en général que cacher la douleur d’un corps qui n’est plus en capacité de se réparer tout seul. Et, ne plus pouvoir se gérer seule était selon Abigail le début de la fin, la frontière à ne pas franchir entre la vie et la “petite mort avant la mort”. Comment pouvait-on se laisser aller aussi tôt dans la vie alors qu’on a aucune certitude que le point final va arriver bientôt ou dans un an ? Toutes ces personnes faisaient froid dans le dos à Abigail. Un an c’est long. Trop long, cela faisait quand même plus de 360 jours à subir le même rituel : réveil tot le matin, petit-déjeuner, les médicaments, l’attente du médecin spécialiste (qu’on attendait parfois pour rien, le genre de choses vraiment charmant), les activités et les regards suspicieux du personnel soignant (était-elle vraiment malade ? Ne simulait-t-elle pas au final ?...). Et compte-tenu de sa situation, rester un an dans cet hôpital était absolument envisageable. Et si elle avait pieds et poings liés, qu’elle ne pouvait pas sortir de son plein gré comme elle le découvrit à sa désagréable surprise, que parfois les médicaments la mettaient mal, qu’elle avait finit par développer une addiction aux benzodiazépines malgré elle et que d’une manière générale, son état la dégradait lentement mais sûrement, son esprit se devait d’être fort, ne serait-ce que pour Arthur, qui continuait à se battre dans ses songes profonds.

Si elle continuait comme ça, à passer son temps avec un parfait inconnu et philosopher sur la dérive des nuages, c’était pour ne pas devenir folle. Elle avait peur de ce moment où elle n’aurait plus l’envie de se battre et de garder les idées claires.Elle devait rester dans le camp des vivants, coûte que coûte. Après tout, son majordome ne lui avait-il pas promis qu’il allait la sortir de là ? Elle ne savait plus trop depuis combien de temps elle ne l’avait pas vu et si la vie faisait qu’elle eut l’habitude d’être seule et en autarcie de ce monde dément qui n’arrivait même pas à prendre le temps contempler les couleurs du monde - le temps c’est de l’argent, comme le disait l’aïeul de Georges ! - alors à quoi bon ? Quel sens donner à cette contemplation des nuages, à tout cet espoir qui l’animait jour après jour, à ce moment où elle se réveillera dans un nouveau lit et où elle pourra se dire que tout cela n’est qu’un foutu et absurde cauchemar ?

Vous n’êtes pas d’humeur aujourd’hui, cela se voit sur votre visage. Il est fermé. ” Son ciel est infini, mais limité par la périphérie de ce qu’il lui était permis de voir. Au-delà, les buildings gris et opaques de Winscor l'empêchaient de continuer à voir le gros nuage paresseux. Non, elle n’avait pas envie de parler aujourd’hui. “Nous ne sommes pas toujours responsable de ce qui nous arrive mais nous sommes responsables de la tête que nous faisons.” Abigail n’eut aucun regard pour Mathis, continuant sa lutte intérieure pour ne pas flancher car elle sentait que tous ses doutes commençaient à monter en elle et qu’elle n’était plus très sure de se révolter contre sa situation. Pourtant, le nuage ne doute pas : il ne revient pas en arrière et va toujours de l’avant. Doucement mais sûrement, parfois porté par le vent.

Voyant que le jeune homme n’avait pas de prise, il continua sur sa lancée. Les faux-semblants ne servaient pas par rapport à ce qu’il avait de dire à cette nouvelle connaissance qu’il s’est faite depuis quelques temps et qui le tirait de sa torpeur. “Je voulais simplement vous annoncer que mon papa est décédé hier et que je n’ai plus trop de raisons de venir à l'hôpital à présent. J’ai pu constater que vous êtes très seule et si vous voulez, je peux continuer à vous rendre visite…” “Toutes mes condoléances Mathis. Pour votre santé mentale, vous devriez arrêter d’attendre des choses des vieilles personnes sur le déclin, cela risque de vous faire vieillir beaucoup plus vite que nécessaire.” Mathis l’observa, peut-être pour la toute première fois, comme s’il se rendait compte de la personne qu’elle était. Comme une révélation. Ou une confirmation. En tout cas, il repartit, soupirant. “Je n’ai plus qu’à retourner à ma vie d’avant” À sa vie de hooligan, plutôt. Elle avait deviné que ce jeune homme fréquentait de très près les kassos de la team Yell qui pullulaient dans la région de Galar. Le gamin était en roue libre et c’était dommage car il était loin d’être bête. Mais il n’avait plus de réelle famille. Et elle était tellement blessée au plus profond d’elle que de donner sa confiance à autrui lui semblait absolument impossible. Et encore moins alors qu’elle glisse irrémédiablement vers le camp des vaincus, le camp de ceux qui ne veulent plus vivre.

Mathis, peignez des nuages, encore et encore. Vous avez une âme d’artiste, pas une âme de fauteur de troubles. Quand je serais sortie de là, j’attends de vous que vous puissiez me montrer votre meilleure toile

Et dans un mouvement solennel, Abigail se releva et rentra dans sa chambre. Son intérêt pour les nuages avait disparu et ce ciel bleu éclatant avait perdu de sa splendeur. L’orage d’une pensée noire et pluvieuse commença à envahir son esprit. Elle voulait que tout s’arrête. Et se réveiller dans les draps satinés de son lit dans son manoir.

Le pire, c'est qu'elle ne croyait pas un instant à ce qu'elle venait de lui déblatérer pour remonter le moral à... A qui ? A quoi ? Un ami ? La pensée lui donna l'impression de s'être pris un coup dans l'estomac.

(1269 mots)

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Mercii !



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Mar 6 Juin - 19:47
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Que voulez vous faire ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Mer 7 Juin - 18:04
Ce n’était pas dans ses habitudes que de se faire surprendre et pourtant… L’homme qu’il traquait depuis quelques temps venait de se manifester droit devant lui, comme s’il savait depuis toujours qu’il était là. Il était accompagné d’un Lucario donc les vibrations de l’aura semblaient beaucoup plus fortes que ce qu’il n’avait jamais expérimenté. Mais surtout, il y avait ces quelques mots “J’ai besoin de vous…” Il aurait pu le coffrer sur place et le mettre hors d’état de nuire sur le champ, mais est-ce que cela valait de sacrifier dans le processus Madame Wickwood ? Comme il ne voulait pas se faire prendre et que sa vie était potentiellement en danger, Sebastian se mettait lui-même en danger dans son identité pour trouver un soutien de circonstance. “Je ne serais jamais venu à vous si je n’étais pas sûr que vous étiez une bonne personne… Si vous m’aidez à l’extraire de ce traquenard, je vous expliquerai ce que vous souhaitez

Il fallait dire que la démarche le perturbait, tout comme la vague d’aura qui l’envahit, comme une vieille amie qui vous enlace. Une expérience qui, au-delà des mots et des demandes, semblait nouer une alliance secrète de circonstance pour venir en aide à Abigail. Un peu comme le lien spécial qui l’unissait à son propre Noctunoir ou à Alakasam, mais d’une toute autre façon.

Le plan devait s’effectuer en deux temps : d’abord aller voir Abigail et lui remettre l’étrange ouvrage qui était rempli de runes et de gribouillis - un livre qui semblait cacher un code précis et qui lui indiquerait quoi faire et quand - et ensuite enquêter. C’était surtout sur ce plan là que Stelkin allait être mis à l'œuvre avec comme mission de savoir qui avait fait le coup. Si Abigail avait son caractère, il lui semblait en revanche complètement farfelu qu’on l’ait soumise à un traitement contre la perte de mémoire. Et donc, il en venait à la même conclusion que Stelkin : quelque chose était monté contre elle. Pire encore, Sebastian, qui n’était qu’un simple majordome aux yeux de la société, faisait partie des personnes bannies de l'hôpital avec interdiction pour lui d’y mettre les pieds. Et ses filles qui ne semblaient pas bouger. Il apprit sur le tard qu’Arthur, le fils d’Abigail, était lui aussi dans le coma et les circonstances de son accident n’étaient pas claires.

Beaucoup de zones d’ombres dans cette histoire, mais une chose à la fois. Quand il comprit que les visites autour d’Abigail étaient à ce point filtrées, comme si on cherchait à l’isoler du reste du monde, Stelkin sut que la situation était bien plus dramatique que ce qu’il pensait. Et à peine qu’il mit les pieds dans la chambre que les ténèbres d’Arkh emplirent chaque partie de sa chambre et, se faisant, parasita les caméras de surveillance disposées à son insu. Si au début Abigail avait eu peur des ombres manipulées par son colosse spectral, elle eut un véritable sourire ravi en voyant le jeune flic la - quoi ? La sauver ? C’était grotesque !

C’est maintenant que vous venez ?
- Mais dans quel bordel vous vous trouvez ? C’est pire qu’une prison ici !

Et maintenant, quoi faire ? La tentation de l’enlever avec l’aide de Samael était très forte : son attaque téléport aurait eu tôt fait de la sortir d'affaires. Mais ce serait penser à court terme, et puis dans sa propre mission, il était important de garder le contact avec Sebastian, maintenant qu’il avait été établi, il fallait le conserver. Patienter et garder toutes les infos possibles. Ce gars était un pro et il y avait encore toutes les possibilités qu'il lui fasse à l’envers. C’était même évident qu’il allait agir comme ça. A lui d’être plus malin.

Dans le rideau de ténèbres qui les entourait, aucune image ou son ne pouvait traverser ce noir omniprésent. Et certainement que son intrusion allait alerter des gardes dans peu de temps. “Il m’a dit de vous donner ça…” Le vieux livre orné de runes et de symboles. Il y avait quelque chose en plus (de l’aura ?), mais ses deux meilleurs pokémons n’ont pu déceler de quoi il s’agissait. En revanche, le livre était également entaché du regard noir de son Noctunoir, ce qui permettait de garder un oeil sur Abigail. S’il y avait du mouvement, Stelkin serait vite mis au courant. C’était le mieux qu’il puisse faire.

Je pense que votre majordome va bientôt vous extraire d’ici. Mais j’ignore où il va vous emmener. Certainement loin d’ici et hors de ma portée. Vous allez vous retrouver seule et je ne pourrais plus rien faire.” Si c’était un aveu de faiblesse, cela aurait bien pris cette forme dans la bouche de l’agent. Mais il ne comptait pas d’avouer vaincu. Cet homme n’avait pas l’air de vouloir du mal à la vieille dame. Mais il ne pouvait en être réellement certain aussi. Seul son toucher avec l’aura lui donnait une drôle d’impression, comme si cela marchait comme un détecteur de mensonges.

Tout ce dont vous avez besoin se trouve dans ce livre.” Les prunelles bleutées de Stelkin se posèrent sur Abigail, mais cette dernière le regarda intensément, le livre caché sous ses draps, comme un trésor arrivé à destination. On tambourinait à la porte, mais le mur de ténèbres empêchait toute intrusion et il valait mieux pour eux qu’ils ne franchissent pas ce mur naturel. “Soyez prudente surtout et ne faites pas de folies, le temps que je démêle toute cette histoire” La porte de la chambre était fermée, on cognait à l’entrée. D’un moment à l’autre ils allaient débouler. L’agent en profita pour faire appel à un autre de ses pokémon - un Alakasam - et ce dernier sembla tordre l’espace.

Une seconde plus tard, les ténèbres s’évaporèrent et l’agent était parti de la chambre, comme un mauvais cauchemar. Et une avalanche d’aides soignants tombèrent comme une grappe au sol, agglutinés contre sa porte à présent débloquée. “Oh, je ne savais pas que j’avais autant d’admirateurs ~ “ Et elle gloussa comme si tout ceci n’était qu’une farce. Néanmoins, lorsqu’elle vit le regard noir du médecin qui était en charge d’elle, elle sut que la récréation était terminée.

(1039 mots)

BALL UTILISÉE : Pokéball
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MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER : //
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Mister J

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Mar 13 Juin - 10:58

Cette fois, vous visez bien entre les deux yeux de l'Evoli avec votre Pokéball !
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Que souhaitez-vous faire, vieille bique ?



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Mar 4 Juil - 16:04
Tout s’était passé très vite et, à peine avait-elle eu le temps de se remettre de cette visite impromptue qu’elle eut l’impression de glisser dans un recoin sombre de l’enfer. Alors qu’elle avait le droit de sortir et de pouvoir se promener, le docteur tortionnaire décréta qu’elle ne pouvait plus être laissée sans surveillance. Aussi, il fut décidé qu’elle soit transférée au Craquemole, un hopital utra-sécurisé pour des personnes psy essentiellement mais dans lequel l y avait un département pour les personnes en stade avancé de la maladie d’alzheimer.

Lorsque sa première mention fut évoquée, elle se disait que ce n’était qu’un énième transfert dans un autre centre hospitalier ou une autre maison de repos - qu’elle espérait après tout mieux que là où elle se trouvait. Mais en même temps, une partie de son esprit ne pouvait se résoudre à lâcher l’affaire concernant les paroles du médecin. Comment ça, sans surveillance ? De quoi voulait-il parler exactement ? L’épine dans le pied qu’était devenue Layna Wickwood l’avait rendu de plus en plus maltraitant vis-à-vis de cette dame qui foncièrement ne semblait pas aussi méchante (quoique farfelue il est vrai), pour autant, l’épée de damoclès qui pesait à présent au dessus de sa tête, entre les versements sur son compte suspect et la fameuse vidéo qui pouvait le faire tomber de son pied d'estale rendait les choses plus… Sauvages.

A grands maux, les grands remèdes. Tout ce cauchemar s’arrêta une fois que l’une ou l’autre aura rendu l’âme, alors… Il était quelque peu évident qu’avec ce drôle d’agent qui venait de lui rendre visite, les choses devenaient bien trop compliquées pour qu’un seul esprit arrive à suivre. Cette vieille dame, comme plein d’autres qu’il avait eu en pension dans son établissement, finirait par caner. Mais en général, les personnes en fin de course se sabordent elle-même pour arriver à une telle finalité. Cette-là était plus coriace, et puis… Elle semblait avoir des gens qui tenaient à elle, autant que sa fille semblait particulièrement la détester. Ce qui était bien, c’était qu’en tant que spécialiste, il pouvait invoquer n’importe quel raison pour envoyer quelqu’un au Craquemole.

Le mouroir des personnes atteintes d’Alzheimer, un lieu idéal pour une mise à mort. De toute façon, elle ne pourrait rien dire car elle était malade à un stade avancé. Ces ténèbres bizarres qui avaient rapidement envahi la chambre de cette dame n’auguraient rien de bon de toute façon, comme s’il avait l’impression de marcher sur un fil au dessus du vide béant, prêt à casser au moindre sursaut. Elle n’avait plus droit à rien dans sa chambre sécurisée, la lumière du jour lui était interdite pour toujours et seule dans une salle capitonnée, elle attendait. Mais son moral ne semblait toujours pas entamé, comme si elle espérait quelque chose. Que pouvait-elle espérer ? Il n’y avait aucun avenir une fois qu’on y mettait le pied dedans et lui, tant qu’il était vivant, ferait en sorte que rien ni personne ne lui envisager le contraire.

Si elle ne se montrait pas aussi abattue que cela, si elle ne se convainquait pas qu’elle était malade et sur le point de mourir, eh bien… Il y avait des moyens pour accélérer le processus.

(541 mots)



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Mar 4 Juil - 21:11
Quelques temps avant le kidnapping

Ils étaient tous réunis face à ce bloc blanc de béton et de taule dans lequel se trouvait Abigail. Compte-tenu de la gravité de la situation, Maria réquisitionner l’ensemble des forces pour ce projet de plus haute importance : aller sauver leur clé à tous et à toutes. Une chose assez incroyable, c’est que Nicki, plutôt discrète et n’aimant pas trop participer aux réunions avait finalement cédé aux demandes continues de Sebastian, la sachant parmi les plus aptes à procéder à cette périlleuse extraction. En effet, le majordome, qui avait réuni tout le monde dans le manoir Wickwood la veille, avait senti à travers l’aura quelque chose qui semblait profondément inquiéter Abigail, au point que Maria, qui sera la dernière à les rejoindre sur le petit matin, ne prendra même pas le temps de se reposer et suivi le groupe des huit au pas de course, les longues enjambées de Sebastian entraînant les anciens habitants de Dystopia dans une course sinistre contre le temps.

C’était lui qui avait entaché l’écriture simple et cursive dans laquelle il écrivait de tenir bon, et ce grâce à sa propre aura appliquée sur l’encre de plume. L’aura de Sebastian fonctionnait comme une balise et à défaut de pouvoir être présent et de l’approcher, ce petit lien ainsi créé, qui ne consommait en soi pas tant de force que cela, lui permettait de sentir l’état général d’Abigail : ses émotions au mieux. Au début, assez lasse de cet enfermement dont elle ne comprenait pas la teneur, ni du manque de communication du docteur qui l’avait mis dans les Glycines, la lecture de ces mots semblait avoir réussi à lui dégager une étonnante source d’espoir, scintillante comme une étoile dans cette terreur qui commençait à la menacer. Cette femme, commandante de la maison Wickwood, avait beau être une vilaine peau avec bon nombre de personnes, il restait qu’elle avait l’esprit drôlement alerte pour une personne de son âge. Lui de son côté regrettait amèrement ne pas avoir vu ce piège étonnant se refermer sur elle, devant aller jusqu’à demander de l’aide de son propre bourreau, prenant le risque de se faire prendre à son propre piège. En effet, l’agent avait lui aussi touché l’écriture et était ainsi touché par l’aura de Sebastian. Mais, pour une raison qu’il ignorait, quelque chose semblait parasiter la communication. Il fallait espérer que, d’une manière ou d’une autre, il ne puisse pas manipuler l’aura ou bien toutes les précautions qu’il a pu prendre, personnellement ou avec le concours des huit, ruinerait leur lente machination à l’eau. D’un autre côté, savoir où il se trouve pouvait se révéler utile par la suite.

Les 8 étaient alignés et, de la même façon, il y avait 8 autres Lucario qui étaient alignés en face d’eux. Que ce soit Hinata, Shankar, Nicki, Mark, Maria, Kaï, Alice ou bien Sebastian, l’urgence absolue de sauver cette dame les avait fait tomber dans un profond mutisme. Depuis combien de temps ne s’étaient-ils pas réunis ainsi ? Pas avant la chute de Dystopia, estima le majordome, pas avant que la tragédie ne les aient poussés à se séparer, à disparaître de la vue de tous, de faire le deuil de ceux qu’ils ont connu, de se construire une nouvelle identité. Dans ce monde vierge d’où ils ne connaissaient rien ni personne, chacun avait pris des voies différentes, avec leurs objectifs personnels. Il n’y avait qu’à voir Nicki, auréolée de mystères, qui semblait tremper dans une sombre histoire et pour laquelle, malgré leur amitié de longue date, ne semblait pas vouloir lui céder un pouce des épreuves qu’elle affronte. Mais la voir, avec sa longue chevelure blonde et sa silhouette filiforme qui lui donnait l’impression qu’elle se fondait dans la nuit avec sa propre combinaison lui apportait un vent de nostalgie qui semblait faire vibrer ses os et ce, jusqu’au plus profond de son être.

Maria était plus rayonnante que jamais et son regard bleuté semblait indiquer aux étoiles à quel point elles semblaient insignifiantes face à sa présence. Ca non plus, cela faisait parti des choses qui malgré les années ne bougeaient pas. Elle l’intimide autant que la toute première fois qu’elle l’avait vue, dans son palais des murmures. Sa voix était toute autant solennelle, elle avait toujours en elle ce qui faisait d’elle une reine forte et puissante comme elle le fut autrefois. C’est d’ailleurs sur ce sujet qu’elle voulait s’adresser à eux. “Mes sujets… Je suis honorée de voir que pour tous et toutes, la cause de Dystopia vous importe autant qu’à moi. Ce soir, nous allons devoir nous battre pour protéger celle qui, selon nos prophéties, devrait pouvoir nous renvoyer chez nous.” A ses côtés se trouvaient Alice et Kaï et la vision, tout comme les autres membres du clan ici présent, se superpose à l’autre réalité, celle qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Kaï, autrefois philosophe de la cour royale du palais des Murmures, s’avança. “L’aura est notre maître absolu et notre guide à tous. Soyons à son écoute et il saura nous montrer la voie, comme il a souhaité que nous nous retrouvions tous ce soir, à la croisée de nos destins” Sebastian était à genoux et il sentit la chaleur réconfortante de l’aura de Kaï comme l’enduire de la tête au pied. C’était là un des rites de la prière de l’aura. Cela avait pour effet de légèrement diminuer la panique qui pouvait s'installer dans son cœur et son esprit, légèrement pollué par l’afflux de pensées de peurs qui émanait d’Abigail.

Ils formèrent alors un cercle, composé de 4 hommes et de 4 femmes. Le cercle des huit, celui qui symbolise l’unité absolue. Encadré par Maria d’un côté et Nicki de l’autre, le flux de l’aura s'équilibra pour devenir uniforme en chacun, avant de prendre en masse petit à petit. Il lança un regard oblique à Nicki qui semblait… Triste ? Il n'y avait pas de larmes, seulement une sorte de résignation.

Qui sait si Nicki avait réellement envie d’être des leurs ce soir ?...

(1003 mots)



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Mar 25 Juil - 12:14
La veille du kidnapping.

Toute cette histoire autour de Madame Wickwood ne sentait pas bon du tout. Après avoir délivré le message et agité la ruche en faisant une incursion inopinée dans la chambre de sa protégée, la voilà devenue introuvable. Ou presque. L'hôpital psychiatrique du Craquemole avait tout d’un bunker : rien ne sortait comme rien ne rentrait. Il n’avait pas non plus du mal à imaginer comment les patients pouvaient être traités dedans, la réputation de l’établissement suffisait à lui-même pour comprendre que ce lieu était une sorte de mouroir. Et les intentions du médecin, qui s’occupaient de lui, encore plus obscures qu’il ne l’aurait imaginé. L’agent avait enquêté de son côté, sentant l’embrouille dans cette histoire. Mais il n’aurait pas imaginé que la noirceur malicieuse qui siégeait dans cette famille était aussi présente et pesante.

Le vent soufflait fort ce soir-là, et deux individus tentaient de se rencontrer en secret. Un homme en blouse blanche, l’air nerveux, camouflé par l’ombre d’un grand platane qui surplombait les terres sauvages. Comme lui avait indiqué Sebastian, depuis le début de toute cette histoire, les choses avaient changées dans le manoir Wickwood. Du personnel avait été évincé - certainement des anciens alliés de la Dame qui ne tenaient pas dans leur coeur Layna, la fille aînée de madame Wickwood - et des travaux de réfection avaient commencé à être mis en place. On voulait transfigurer cet endroit, pour des raisons qui le dépassaient personnellement. Mais, de par sa formation d’agent et par cette manière de faire, Stelkin savait reconnaître le comportement d’une personne particulièrement dangereuse qui semblait s‘évertuer à supprimer n’importe quelle trace de Madame Wickwood. Il n’y avait plus un seul portrait d’elle dans le manoir.

Camouflé dans des recoins sombres et avec l’appui des ténèbres de son Noctunoir, l’agent avait un poste d’observation de choix pour espionner la conversation entre le docteur Fibonacci et Layna Wickwood. Elle avait un joli minois, quoique les traits tirés, et devait avoir au moins quarante ans. Elle n’avait aucun dossier à charge, tout comme ce docteur. Pourtant, Stelkin en était certain, les deux individus étaient liés. Et ils étaient prudents. “Madame Sheyroz…” Il tendit sans un mot un papier à Layna qui parcoura des yeux les petits écrits imprimés. Ce papier était, pour l’instant, un faux, mais comme tout document officiel en devenir, il fallait prendre le temps de l’élaborer pour que la vérité ne puisse jamais éclater au grand jour. Ce papier semblait très important et si l’envie de le voler lui brûlait les tripes, l’agent se devait d’être patient sur ce coup-là : il avait trouvé un serpent, mais peut-être pas encore le bout de la queue.

La fille semblait à moitié satisfaite et le docteur le vit. “J’ai fais tout ce que vous m’aviez demandé, alors si vous pouviez me redonner… Euh… Vous savez quoi…... Je crois que j’ai payé mon tribut… Non ?” Là encore, il y avait un mystère mais Layna lui lança un regard si dégoûté qu’on aurait dit qu’elle avait envie de vomir. Et Dieu Arceus savait ce qu’il y avait sur cette clé USB qu’elle semblait faire tourner lascivement autour de son doigt. C’était comme agiter un morceau de viande auprès d’un chien affamé. Ses yeux s’étaient étrécis à la vue de cet objet et tout son corps s’était tendu. Elle jouait avec le feu et, si elle continuait comme ça, elle avait avoir des sérieux soucis.

Je pense qu’avec votre document, cela devrait me donner procuration sur ses comptes. Mais...” Elle collait sa langue de manière lascive et pensive contre ses lèvres. “... Il ne faudrait pas qu’elle revienne à la raison… Car, ce serait fâcheux pour vous que toutes ces photos tombent par hasard entre de mauvaises mains…” Le docteur se tendit alors que Layna glissa la clé USB dans une poche de son jean. “J’imagine que dans votre service, il n’est pas rare que des accidents malencontreux arrivent de temps à autre ? Les patients sont si violents que la légitime défense est de mise dans un tel métier que le vôtre...” Un petit rire cristallin s’échappa de cette femme au visage d’ange. Pourtant, elle venait d’ordonner une exécution. Pire : celle de sa propre mère. Un chantage infâme. Et cette impression que tout cela n’était le début de quelque chose encore plus malfaisant.

Mais vous êtes folle !!!” Le médecin, défiguré par la haine, s’élança vers Layna, le regard braqué vers la clé USB. Stelkin était prêt à intervenir quand soudain un pokémon commença à manipuler du pouvoir. Un pokémon psy. L’individu était bloqué dans son élan dans une aura mauve alors qu’une autre personne - un homme - venait par surprise dans cette entrevue. D’après ses renseignements, il s’agissait de Xavier Sheyroz, le mari de Layna. Oh oh… On essaye de s’en prendre à ma très chère femme ?” Il avait un visage calme et serein. A ses côtés se trouvait un Hypnomade, une curieuse espèce pokémon qu’il n’avait quasiment jamais rencontrée à part une fois dans un combat à la Master Tower. Mais sa puissance psychique était en général en deçà de celle de Samaël, ce qui, dans un premier temps, ne l'inquiéta pas plus que cela.

Mais l’Hypnomade avait d'autres talents cachés qu’il allait découvrir dans l’instant. “Vous allez faire ce que ma femme vous a demandé et tout de suite” Toujours pris dans l’étau psychique, le pokémon commença à faire bouger son pendule. Le docteur, qui cherchait à résister, essaya de fermer les yeux mais la force psychique plaque ses paupières, obligé de subir son supplice. La tension musculaire de son corps s’amoindrit petit à petit et l’hypnose commença à envahir son esprit. La langue de vipère qu'était Xavier déversa son venin. “La petite raclure que tu n’es n’a pas son mot à dire, tu devrais avoir honte d'exister. Tu fais ce que ma femme t'a demandé sinon c’est toi qui subira le sort de la vieille peau” Il claqua des doigts et l’Hypnomade arrêta sa capacité. Stelkin n’en revenait pas : depuis quand une hypnose d’un pokémon pouvait avoir tant d’effet sur un humain ? Cela lui rappelait affreusement ses épisodes passés où il avait été touché par le mal de Darkrai.

Le pokémon était beaucoup plus dangereux qu’il ne paraissait. Et ce Xavier… Pourquoi était-il intervenu ? Pour sauver sa femme ?... Il n’était pas n’importe qui. Heureusement pour lui, Arkh était assez puissant et expérimenté pour arriver à faire disparaître complètement sa présence et la sienne dans les ténèbres. Après avoir congédié leur pantin hypnotisé, Layna et Xavier se tenaient la main, sous le regard accusateur de la pleine lune. Et ils s’embrassèrent, scellant un pacte aussi noir que la nuit qui s’abattait sur le manoir.

(1119 mots)



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Abigail Wickwood

Abigail Wickwood
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Mar 25 Juil - 19:03
Le soir du kidnapping

Le temps n’avait pratiquement plus cours au Craquemole. Les murs blancs capitonnés l'isolent dans une pièce sécurisée où il lui était impossible de crier ou de se faire entendre. Elle avait droit à deux sorties seulement, pour les commodités, le repas se faisant dans sa chambre… Enfin, pouvait-on encore parler de chambre ? Cellule serait le mot le plus adéquat selon elle : le peu de liberté qu’elle avait était fortement contrôlée, comme si on voulait lui voler son libre arbitre. En soi, cela ne la dérangeait pas, on la nourrissait gratuitement et le lit était plutôt adapté pour ses vieux os. Après, si le décor était peu varié et d’un blanc presque hypnotique, elle avait tout le loisir de jouer les fausses malades et s’en donner à coeur joie de tourner bourrique le personnel soignant. Après tout, même si elle était mécontente d’être là, et que finalement, elle devait se rendre compte que tout cela ressemblait bien à une étonnante machination dont elle ne comprenait pas le pourquoi du comment, se défouler en insultes fleuries et voir les mines ahuries de ceux qui subissent son courroux de mémé un peu dingo.

…Car c’est à peu près cela à quoi elle était réduite. Une mamie qui perd la boule. Enfin, cela était lié au diagnostique de ce médecin qui lui fichait la chair de poule, elle de son côté se sentait encore en pleine possession de ses moyens. Mais son courage et sa détermination allaient fondre comme neige au soleil dans ce lieu sinistre. Parfois elle avait envie de jouer les folles pour coller à ce qu’on attend d’elle et ne plus sentir ce décalage… Mais les petits mots de Sebastian semblaient gravés en elle, telle une promesse d’un avenir meilleur. Elle n’était pas seule, quelqu’un savait ce qu’il lui arrivait et il lui avait promis l’évasion de sa vie. Alors, elle serait patiente. Résiliente. Elle reconnaissait qu’elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs et qu’il n’avait jamais rien dit. Abigail ne voulait pas se plaindre.

Et puis elle avait un deuxième atout, quoique étrange. Ici, on la forçait à prendre de puissants décontractants. Le traitement n’était évidemment pas adapté pour une personne comme elle, aussi il lui arrivait parfois d’halluciner un peu quand la dose était trop forte. Son délire était de mettre des couleurs dans sa cellule. Chasser ce blanc de craie et imaginer que chacun des doigts étaient une couleur : du bleu, du vert, du rouge, du jaune et du orange, toutes avec des milles variations de teintes suivant son envie. Son mur était comme une toile blanche, et ses doigts traçaient avec douceur des choses apaisantes : des nuages, des vallées verdoyantes, et dernièrement son mari. Qu’aurait-il dit en voyant le traitement injuste qu’on lui faisait subir ? Parfois elle avait l’impression qu’il était auprès d’elle, présent mais invisible. Et elle savait que cette folie qu’on lui attribuait commençait à la guetter, comme un monstre vicieux, prêt à lui dévorer des parcelles de lucidité.

L’épreuve devenait de plus en plus difficile à supporter, et ses espoirs des chimères de plus en plus lointaines. Parfois, elle se rendait compte qu’elle était parti trop loin, et parfois la tentation de se laisser aller était une susurration du diable à l’abandon de soi. De tout. Qui est-ce qui savait où elle se trouvait à présent ? Comment pouvait-elle sortir de là ? N’allait-elle pas finir folle dans cet hopital psychiatrique ? Le médecin avait les pleins pouvoirs sur elle, et, à chaque fois qu’elle le voyait, une partie au fond d’elle s’alarmait de ce qu’il allait lui faire subir.

Le Docteur Fibonacci ce soir était… Bizarre ? Il l’observait, mais en même temps, il ne semblait pas là. Il avait normalement l’habitude de poser plein de questions - des questions de routine, comment elle gérait son traitement, des questions sur son identité et ce qu’elle avait pu faire. Mais la notion de temps avait bel et bien disparu dans ses réponses. Et son épuisement était là. En tout cas, ce soir, il y avait quelque chose de différent. Une intuition terrible, comme un sixième sens, qui lui indiquait que non, il n’était pas dans son état normal. Sans prendre compte de ce que la vieille dame pouvait penser alors qu’il semblait préparer une injection, il se mit à parler d’une voix blanche, sans forcément chercher à savoir si Madame Wickwood était consciente de ce qui se passait. La drogue tranquilissante commençait à faire effet et les couleurs de ses toiles commençaient à venir à elle, le tout dans une léthargie contre laquelle elle avait du mal à lutter.

J’ai vraiment fais tout ce que je pouvais pour vous éviter ce moment. Vraiment, vous devez me croire et il ne faut pas le prendre personnellement. Elle veut votre fortune, mis plus que cela, elle vous veut morte. Et moi, j’ai une réputation de bon docteur à sauvegarder… Je sais que j’ai un problème avec les jeunes femmes mais… C’est plus fort que moi vous comprenez ? Je… Je ne peux pas m’en empêcher, ça me ronge au plus profond de moi et la décharge de plaisir est si puissante que cela remplace n’importe quelle drogue. Oh, Madame Wickwood, je suis tellement désolé de ce qui va arriver, vous devez me croire…” Mais le regard du docteur ne trahissait aucune émotion alors qu’il préparait une autre seringue. Ses sens étaient en alerte. Il allait faire quelque chose de terrible et Abigail sous l’effet de la drogue, ne pouvait rien faire. Elle essaya tant bien que mal de s’approcher du bouton d’alarme mais le médecin ripoux plaque sa main contre le mur. “Je ne peux pas laisser ma carrière détruite comme ça, il y a eu trop de sacrifices pour que j’en arrive là… Tout cela doit finir, ici et maintenant”

L’aiguille létale était replie d’un produit pouvant provoquer un arrêt cardiaque. Autrement dit, le docteur était en train d‘essayer de la tuer. Pour la première fois de sa vue, Abigail hurla d’un cri dément qui surprit le docteur Fibonacci et le stoppa dans son élan. Quelques instants. Son corps bloqua la faible résistance que provoquait Abigail. Son désir de vie ne fut jamais aussi présent en elle que maintenant.

Mais son étreinte était trop forte. Alors, elle sut que c’était la fin… Ou presque. Une énorme explosion se fit entendre et fit trembler l’édifice dans son intégralité. Et, peu de temps après, une alarme se mit en route.

(1083 mots)



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