Deux semaines que je stagnais dans cette foutue ville, je ne pouvais vraiment pas m'en réjouir. Illumis n'avait rien pour me plaire et encore moins par un temps aussi glacial. La capitale de la région était trop proche du nord du pays pour s'épargner ses vents les plus froids. L'hiver était bien présent et sa morsure ne nous épargnait pas.
Je devais malgré tout mettre le nez dehors aujourd'hui. Je regardais par la fenêtre de l'appartement de Samuel : la neige tombait. Lentement et sûrement. Pas de tempête, de vents violents mais une brise glaciale et légère qui fait tourbillonner les flocons. Le genre de spectacle que l'on aime apprécier de l'intérieur. Du moins quand on a passé l'âge de huit ans et que faire des bonhommes de neige est d'un coup bien plus gonflant. J'avais depuis longtemps perdu cette naïveté enfantine ; comme tout le monde j'aimais la neige, tant qu'elle était loin de moi. Je devais malheureusement faire quelques emplettes aujourd'hui et profiter du fait d'être sur Illumis pour cela. L'anniversaire des jumelles approchant, je devais impérativement me démerder pour leur dégoter le cadeau qu'elles désiraient tant.
Samuel étant au travail, ce fut à contrecœur que je quittais son cocon douillet et ma petite séance de détente devant un film pour m'aventurer dans le froid mordant de janvier. Avant cela, j'avais pris toutes les précautions : certains aiment le froid, moi je n'aime que la chaleur. Je déteste quand il fait si froid que ma propre peau se craquèle et me rappelle à chaque mouvement qu'elle est aussi aride qu'un désert. Je hais cette sensation de froid envahir mon corps, comme si mes trente-huit degrés réglementaires se faisaient la malle à chaque courant d'air. J'avais horreur de l'humidité et de devoir me débattre avec les torrents d'eau sale que la neige laissait derrière elle en fondant. En bref, je détestais l'hiver.
Ce que je haïssais par dessus tout, c'était cette sensation désagréable de partir travailler le matin dans le noir et de rentrer chez soi dans les mêmes conditions. Les jours étaient si courts durant cette période que cela me laissait à peine l'impression de vivre normalement, en voyant les lueurs de la journée pendant au moins une petite heure. Mais non, que dalle. On se les gèle, pas moyen d'avoir un peu de luminosité et par-dessus tout, il faut porter d'épaisses couches de vêtements pour survivre, ce qui rend tout mouvement bien plus dur à négocier.
Durant l'hiver, on me compare souvent au bonhomme michelin ou à la femme oignon. Gackel m'a notamment appelée ainsi parce que je procède par couches : tel l'oignon, je suis recouverte par plusieurs épaisseurs, bien qu'elles soient textiles et non collantes et puantes. D'abord des collants, ensuite d'autres collants, parce qu'il ne faut pas déconner : puis vient un caleçon de gymnastique, puis vient le pantalon. Les pulls, ça se met par trois. L'écharpe, c'est le vêtement indispensable de l'hiver. Les bottines montantes, n'en parlons pas. C'est déguisée ainsi qu'enfin je claque la porte de l'appartement de mon ami pour aller braver le froid. Si les montagnards me voyaient habillée comme ça en pleine capitale dont tous les commerces sont chauffés, ils auraient de bonnes raisons de se payer ma tête et ma frilosité extrême.
Heureusement pour moi, personne de ma connaissance ne croisa ma route alors que je pestais contre la foule et le monde envahissant les rues commençantes d'un quartier de la ville.
Achat d'une CT psyko pour 3000 dollars s'il vous plaît. :) Et désolée pour le troisième post consécutif. /bam Edit : Achat notifié
Trouver des Capsules Techniques. Tu n'as pas vraiment l'habitude de ce genre de choses. En général, ce genre d'objets est plutôt hors de prix, et pendant tes débuts en tant que Dresseuse, autant dire qu'il était carrément impossible de t'en procurer. Vous ne gagniez pas assez à l'église, et même une fois Sbire, il est plus utile de s'intéresser à des programmes de contrebandes, qui sont beaucoup moins chers, bien que leurs effets soient plus... aléatoires, si l'on peut se permettre de s'exprimer ainsi. Mais maintenant que tu as du temps et que tu as pu économiser sur ton salaire, revoir Ruven et l'avoir affronté pendant un match d'entraînement t'a fait te rendre compte que plus tes Pokémon connaîtront de capacités, plus ils auront de chances de remporter la victoire. C'est pourtant évident, quand on y pense : de cette façon, tu es tout simplement bien plus imprévisible que la plupart des Dresseurs conventionnels et cela te permet de tirer ton épingle du jeu. Plus tu es atypique, moins les gens auront les moyens de te lire, et plus facilement ils pourront être exposés lorsqu'il s'agira de défaire leurs propres stratégies. Et nécessairement, il en va de même pour chacun des Champions de la Ligue Pokémon, de l'ancien Maître Arthur Stockton à Ruven lui-même.
Et tu es décidément relativement chanceuse de ce point de vue-là : tes Pokémon, pour la plupart du moins, peuvent apprendre par l'intermédiaire de ces Capsules Techniques des attaques incroyablement intéressantes et qui en surprendraient très certainement plus d'un. Tu en as déjà été témoin quand Abigail a appris la faculté de créer un Mur Lumière en étudiant un livre sur l'attaque en question, et en y repensant, c'était assez prévisible de s'imaginer un Pokémon aux pouvoirs psychiques aussi avancés qu'une Roussil pouvoir maîtriser une attaque telle que celle-ci. Mais tu ne te doutais pas, avant d'effectuer quelques recherches sur Internet, qu'elle était en mesure d'apprendre beaucoup d'autres capacités, si tant est que tu trouves la bonne et que tu puisses l'enseigner correctement. Mais elle n'est pas la seule dans ce cas-là : Tyrfing ou encore Anastasia détiendrait eux aussi des facultés bien loin d'être imaginables lorsqu'on les regarde à première vue. Avant tes recherches, par exemple, tu n'aurais jamais pensé qu'un Momartik puisse contrôler de l'électricité avec une attaque Tonnerre, ou que des Dimoclès soient capables de dresser des barrières de Protection, ce qui pourrait conférer au tien une certaine complémentarité avec Abigail, si tu pouvais trouver un moyen de les faire se battre tous les deux, d'un commun accord. Oui, tu pourrais. Tu l'espères, du moins. Tu l'espères, depuis que, d'une certaine façon, les mots de cette figure de professeur que représente le Champion du Feu et de l'Acier t'ont réconfortée. Un jour, tu pourras trouver un moyen d'obtenir ce que tu recherches si ardemment tout en parvenant à rester celle que tu es, celle qui fait que tant de gens t'ont aimé par le passé. Ta gentillesse, ton amour des choses simples, ta joie de vivre, tout simplement. Ces qualités qui se désagrègent peu à peu, alors que le sang sur tes mains se fait toujours plus présent.
Achat d'une CT Laser-Glace et d'une CT Psyko, merci beaucoup d'avance ! :3
Le centre commercial d'Illumis est bien trop grand, je ne cesse de m'y perdre à chaque fois que je m'y balade. Dieu merci Hélionceau est dans sa Pokéball, sinon j'aurais dû veiller à ce qu'il ne se perde pas en plus. J'ai le sens de l'orientation en temps normal, mais entre la foule et l'architecture de cet endroit, croyez moi, il est extrêmement aisé de s'y perdre. D'ailleurs, je suis presque sûr d'être déjà passée devant cette foutue boutique d'accessoires de cuisine pour poffin, pokéblocs et autres profiteroles au moins trois fois. Bon sang. Le plus important dans ce genre de situation... C'est de conserver son calme et de rester en mouvement. Quelque soit la destination, on ne l'atteint pas en restant immobile. Mais inutile de se déplacer sans raison. Je remarque un café à quelques mètres sur ma droite. Autant s'y arrêter, il est plus que probable que les serveurs ne dirigent des clients égarés vers leur destinations tous les jours. Et j'aurais bien besoin d'une pause au milieu de tout ce bazar. La café ne valait vraiment pas l'argent que j'avais dépensé pour le prendre. Il n'était pas répugnant, mais pas non plus ce qu'on attend de la fameuse capitale de la région de Kalos, reconnue entre autres pour son luxe et son excellence. M'enfin, je présume que l'on y peut rien. Je laisse un billet simple comme pourboire avant de me diriger vers la sortie du café. Il semblerait que la boutique que je recherche était bien dans ses environs, mais à l'étage du dessus, simple étourderie de ma part. Achat de : 4 Superpotion, 1 CT39 (Météores) -> 4x 200 + 2.000 = 2.800 Utilisation de la ristourne de 20% gagnée : ici, ce qui représente 560 P$ si je dis pas n'importe quoi #SBAF
Le pas affirmé, fendant presque la foule et le regard droit, il marchait. À un rythme soutenu, presque athlétique, il était rapide et efficace. À son côté, son Riolu qui marchait à la même vitesse. Les regards se tournent vers eux. Plusieurs détails évident les démarquer de la foule. Le fait qu'il manque le bras gauche au garçon était l'un d'eux. L'autre était leur attitude. Dans ce centre commercial où les personnes aimaient flâner tranquillement, ce duo rapide qui tranche parmi le rythme de la foule se faisaient remarquer.
Insensible au regard, ou simplement habituer, Marian ne ralentissait pas. Bien qu'il ne soit jamais venu dans ce centre, un rapide coup d’œil au plan l'avait largement renseigné. Il était également occupé à surveiller chacune des enseignes afin de ne pas manquer celle qui motivait sa visite. Une réflexion davantage tactique qu'artistique était à la base de tout. Le côté artistique, il ne le voyait pas. Ça ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Seul l'avait intéressé le moyen de rendre Riolu plus fort, plus solide, plus résistant. Améliorer son éventail d'attaque afin qu'il ne soit jamais sans aucune possibilité. Peut-être que cette façon de penser n'était pas celle d'un coordinateur. Peut-être que cette façon de penser correspondait davantage à celle d'un dresseur. Mais il s'en fichait. S'il a choisi de devenir coordinateur ce n'est pas uniquement pour faire du beau. S'il a choisi de parcourir le monde ce n'est pas uniquement pour se battre bêtement dans le but d'acquérir quelques badges. Il est parti sur cette voie pour montrer à tous qui il est. Leur dire à tous : « Regardez-moi ! ». Prouver au monde qu'il était encore là. Faire un bras d'honneur au destin qui l'a amputé. Se battre. Achat d'une CT Météore, s'il vous plaît ! o/
Le centre commercial d'Illumis est grand, beaucoup trop grand. C'était assez éprouvant pour le jeune homme discret de s'aventurer sur un tel terrain. Pourquoi était-il donc venu ici ? Tout simplement parce qu'il s'agit du seul endroit où il peut acheter du matériel de capture et de soins pour Pokémons. Il voulait aller à l'aventure et trouver quelques compagnons pour devenir agent et combattre la Ligue.
Ses premiers achats étaient évidents : des médicaments. Il tenait énormément à Akako et à ses futurs pokémons. Il était alors impératif de prendre de quoi les soigner pour les fois où le Centre Pokémon serait trop loin pour s'y rendre. La vendeuse était charmante. Tsuki la remercia poliment et partit silencieusement. Direction la boutique des balls.
Bon dieu quel bordel. Il y avait un monde fou d'énergumène en tout genre. L'ambiance des dresseurs ne lui correspondait clairement pas. Un peu contradictoire au vu de ses ambitions pourtant. Tsuki avait atteint tant bien que mal les rayons et pris un peu à droite à gauche des balls. Là, encore une fois il pu trouver une jolie vendeuse au comptoir. Après un même procédé à l'achat, il repartait au loin. Le plus loin possible de ce centre commercial étouffant.
Achats:
- x3 Superballs à 150 p$ - x2 Hyperballs à 200 p$ - x3 Potions à 100 p$ - x2 Super Potions à 200 p$
Total = 1550 p$
Merci ! EDIT Mao : 3100 - 1550 = 1550 p$ retirés depuis le PA
Avec une carte de la ville d'Illumis dans la main, Zak cherchait le Centre commercial afin de se faire le plein d'inventaire pour repartir à l'aventure en direction de Relifac-le-Haut. Après une bonne heure de recherche, il trouva enfin le centre commercial et entrant à l’intérieur, il fut complètement bouche-bée par l’immensité du centre-commercial, il commença à avoir un maux de tête à cause du grand nombre de magasin et il n'était pas habituer à en avoir au tant. Puis il continua son chemin et arriva au premier étage qui vendait des Capsules Techniques aussi appelé CT, très pratique pour un dresseur et ses Pokémon mais le jeune dresseur n'était pas intéressée par tout ça car il n'avait pas les moyens de s'acheter des CT et il considérait que se n'était pas indispensable pour le moment donc il faillait mieux attendre et en achetait plus tard, lorsqu'il aura plus d'argent et lorsque la situation lui obligera à en prendre.
Par la suite, il arriva au deuxième étage qui attira grandement sa curiosité. Cet étage vendait tout ce qui à un rapport avec la Capture et les Soins pour Pokémon et en effet c'est qu'il recherchait. Il passa à travers les rayons, et jugea chaque objet. Du coté des Pokéballs, son choix se porta sur deux Superballs et pour les soins, il décida d'acheter une petite potion. Avec les articles à la main, il se redirigea en caisse pour effecteur le payement.
Caissier : 2 Superballs et 1 Potion, ça fera un total de 400 pokédollars !
Zak : Oui tout de suite !
Après effectuer son payement, Zak décida de quitter le centre commercial d'Illumis pour continuer son voyage à travers la région de Kalos.Achat de deux Superballs = 300 p$ Achat d'une Potion = 100 p$ Total de 400 p$
Hurfhurfhurf. Connaissez-vous la boutique « Ballmonster » ?
Evidemment. C’est une boutique spécialisée dans la vente de pokeball.
Parfaitement Darling. Hurfhurfhurf. A mon époque, cette chaine de boutique était, hurfhurfhurf, nouvelle. Il n’y en avait d’abord que une, à Illumis, hurfhurfhurf, dans le grand centre commercial. Hurfhurfhurf.
Anecdote intéressante, mais pourquoi me la racontez-vous ? En quoi cela concerne-t-il la Team Flare ?
Hurfhurfhurf. Moi … Boutique … hurfhurfhurf. Vous ne faîtes pas le lien ?
Vous voulez dire que vous avez commis un vol dans la première boutique ?
Tout à fait Sweety. Hurfhurfhurf. La veille du méfais, je me suis rendu dans la boutique. La rumeur disait qu’il y avait en vente, hurfhurfhurf, les traditionnelles pokeball, superballs et autres hyperballs, mais aussi de toutes nouvelles sortent de pokeball. Hurfhurfhurf. Les nouvelles balls en question étaient, hurfhurfhurf : la Filetball, une ball à base blanche et au sommet bleu canard, hurfhurfhurf, avec en relief noir un espèce de filet, hurfhurfhurf, la Bisball qui était de la même couleur que les vieilles pokeball sauf que au-dessus, il y avait de dessinait une chaine de cercles aux bords jaunes et à l’intérieur noir, hurfhurfhurf, la Scubaball, une ball dont la base est bleu océan, puis bleu clair dessinant une vague sur les 2 partie pour finir avec un sommet blanc avec une goutte semblant tomber, hurfhurfhurf, et pour finir la Faibloball, avec ses couleurs camouflage : vert kaki et marron terre.
Ne me dîtes pas que vous avez volé en toute impunité lors de cette visite.
Bien sûr que non Chéri. Hurfhurfhurf. C’était du repérage, je comptais les nombres de vendeurs et vendeuses, hurfhurfhurf, les vigils, et les caméras. Hurfhurfhurf. C’est le lendemain que j’ai agis. Un à un, hurfhurfhurf, je fis appel à mes Prismillons pour qu’ils s’infiltrent par les conduits d’aération jusqu’à la boutique, Lancelot fut appeler depuis les toilettes pour qu’il, hurfhurfhurf, occupe les vigils, avec Néfertiti, Prince et, hurfhurfhurf, Cléopâtre. Lorsque je suis rentré dans la boutique, les Prismillons surgirent, et utilisèrent devant les caméras leurs attaques de poudre pour cacher la vision, puis les Couafarels avec le Monorpale, hurfhurfhurf, mirent sens dessus dessous la boutique. Et donc quand les vigils et les employées tentèrent de les arrêter, hurfhurfhurf, je me suis faufilée, et m’empara des balls en vitrines, et on se rejoignit à l’extérieur, à l’écart. Hurfhurfhurf. Personne n’avait remarqué que j’étais la fautive.
Vol ... heu Achat:
Eve Adam s'empare de 11 Bisball, soit pour un total de: 11*200=2200P$ EDIT Mao : 9900 - 2200 = 7700 p$ retirés par le PA
Pour la énième fois dans sa vie, Jill se rend en ville, brave la foule et le bruit pour se rendre dans un nouveau magasin. Cette fois-ci, c'est Olivia, le médecin de l'équipe qui lui a parlé d'une petite pharmacie discrète et spéciale dans la capitale Kalosienne. Le genre de commerce qui attire l'attention de la ranger sans aucune difficulté. Le proprio est une ancienne connaissance du médecin, il a récemment ouvert son petit commerce dans le quartier est de la ville, à l'abri des artères principales d'Illumis. Tant et si bien que l'endroit ne se trouve pas aisément, à moins d'avoir l'adresse et un plan. Difficile pour le touriste penaud et lambda d'apercevoir l'enseigne, d'autant que celle-ci n'a fait l'objet d'aucune mise en scène, d'aucun travail d'aménagement. Il est simplement écrit sur un grand panneau gris "Matheson", un nom qui n'évoque rien, ni l'activité du commerce, ni rien d'autre. Jill sait où elle se trouve seulement parce qu'elle en a été avisé. Personne ne peut se douter que derrière cette vitrine grise et sale, dépourvue d'éclairage, se trouve des remèdes et des concoctions faits maison exclusivement pour les pokémons. De quoi les booster, les protéger mais aussi les guérir tout en proposant seulement des remèdes naturels. Le maître des lieux a non seulement une formation de biologiste mais il a également une passion pour les plantes ainsi que les poisons : c'est à ses heures libres qu'il prépare et élabore des recettes, en homéopathie, en phythologie et bien d'autres domaines encore. D'après Olivia la liste est longue mais l'homme est de confiance ; elle se sert elle-même de ces produits depuis des années, ce qui a achevé de convaincre la ranger désormais face à l'entrée.
Alors qu'elle pousse la porte, un tintement léger raisonne dans la boutique, prévenant le maître des lieux de la récente intrusion. Cette cloche l'amène quelques instants plus tard à son comptoir, plutôt terne lui aussi comme le reste de l'endroit. La boutique est exiguë et mal rangée, et déserte, c'est à se demander comment elle fait pour subsister. D'après Olivia, toujours, nombre rangers commandent ici des concoctions préparées sur mesures en plus des remèdes classiques proposés à la vente. Malgré toutes ces informations, Jill se perd dans le capharnaüm où elle est. Aucune des étagères ne lui indique la nature des produits contenus dans les fioles et ces dernières ne sont pas toutes étiquetées. Si ce n'était pas sa propre collègue qui lui avait parlé de l'endroit, Jill aurait eu de sérieux doutes sur le contenu de ces divers conteneurs. L'endroit lui-même n'inspire pas confiance. Le propriétaire en revanche finit par lui sourire et lui propose son aide pour se repérer ; l'expression de son visage a quelque chose de lunaire, il semble à moitié perdu dans ses pensées. La ranger accepte volontiers d'être guidée et commence à lui expliquer pourquoi elle se retrouve ici aujourd'hui.
Des missions qui tournent mal, la demoiselle connaît. Les traitements classiques et les plus courants aussi. Malheureusement, aucun d'entre eux n'a pu être en mesure de réhabiliter la mobilité du métalosse. Ce dernier est toujours réduit à la paralysie de deux de ses membres. Pourtant, certains signes jusqu'à présent ont montré que ces bras n'étaient pas totalement morts, qu'ils restaient connectés ; c'est avec de l'espoir que Jill est entrée ici aujourd'hui sur les bons conseils de son amie. Il est désormais temps d'essayer d'autres formes de soins et de thérapie ; la jeune femme ne s'arrêtera que le jour où Bart pourra de nouveau jouir de toute sa mobilité. La probabilité d'une fusion avec un autre Métang n'étant à priori pas nécessaire, la ranger a décidé de consacrer les années à venir à la guérison du pokémon acier. Le fait de ne pas avoir besoin de le faire fusionner avec un étranger la rassure et la motive davantage.
Le propriétaire des lieux affirme connaître Olivia et montre une empathie sincère envers les problèmes rencontrés par le métalosse. Il ne se veut pas aussi catégorique que les médecins spécialisés et commence à proposer à sa cliente tout un tas d'onguents et de remèdes divers, tous plus naturels les uns que les autres. Plantes, racines, champignons, poisons, il semblerait que toutes les ressources de dame nature se trouvent concentrées ici. Intriguée, Jill écoute attentivement et griffonne des notes sur son calepin. Ses espoirs sont minces mais aucun ne sera laissé de côté, aucune ne saurait être négligé.
Mes sourcils se froncent légèrement. Je suis prise dans un dilemme que je ne peux résoudre par moi-même. Gardant en mains les deux bouteilles de sauce fruitée, je me tourne à droite et à gauche à la recherche d'un employé. Je repère un jeune homme en train de remplir une étagère, un caisson de produits à base de plantes à ses pieds. Je n'hésite pas une seule seconde et je fonce vers lui, d'un pas rapide.
- Excusez-moi. Pourriez-vous me donner votre avis sur ces deux sauces ? Voyant une lueur de confusion danser dans ses prunelles bleues, je m'efforce de simplifier mes questions et de les condenser en une unique interrogation. Votre meilleur vendeur ?
- Euh, celle-là.
Il me pointe celle qui siège dans ma main gauche. Je le remercie et, sans plus de façon, je tourne les talons et je retourne jusqu'à mon panier déjà bien rempli. Je me débarrasse du pot de sauce en trop en le replaçant sur sa tablette et je dépose soigneusement l'autre, l'élu du jour, entre une boîte de céréales au miel d'apitrini et une botte d'asperges. Nous sommes samedi après-midi et, comme je suis seule pour le weekend, je suis en charge de mes propres repas. Et comme il ne reste que le stricte minimum dans mon réfrigérateur et mon garde-manger, suite au départ de mes aides, je suis dans l'obligation de faire moi-même les courses. Je ne suis pas la plus douée au fourneau, mais je me débrouille. Tant que le goût est potable et que le résultat est comestible, je ne mettrais pas davantage d'efforts.
Je change de rayon, me dirigeant vers celui des surgelés. Je n'aime pas les repas pré-fabriqués, mais il s'avère que dans cette allée se cache l'un de mes péchés mignons. Je rejoins mon scalproie qui semble totalement désemparé face à tous les choix qui s'offrent à lui : et dire que je lui ai simplement demandé de me rapporter un pot de glace à la vanille. Je m'amuse de son expression, alors que d'ordinaire, il est aussi stoïque et inexpressif qu'un bloc de marbre, et je camoufle mon sourire moqueur derrière un bâillement.
- Peux-tu m'attraper celui-là ?
Je lui désigne ma marque favorite, qui se trouve tout en haut sur la dernière tablette. Je suis presque assez grande pour l'atteindre. Mon chevalier de fer s'exécute. Son insensibilité face au froid me fascine toujours autant : à sa place, je serais déjà en train de vouloir souffler sur mes doigts pour les réchauffer. Lorsque le pot de glace atterrit dans mon panier, je révise l'ensemble de mes articles puis calcule mentalement le montant à débourser. Cela me paraît juste et suffisant pour survivre une journée et demie. Je peux désormais passer à la caisse et rentrer chez moi.
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Achats de : - 1 CT Cage-Éclair (1500) Total des dépenses : 1500$P.
EDIT : Achat notifié Edit : Arthur • Amyra Richards • 6710 - 1500 = 5210 p$ Transfert effectué via le PA.
Aujourd'hui, je me sens d'humeur dépensière. Avec l'arrivée d'un gala dans l'un des plus prestigieux palais des congrès d'Illumis, je ne peux m'empêcher de vouloir faire du lèche-vitrine et d'effectuer quelques achats.
Je ne souhaite pas me contenter des robes et des tenues qui traînent et qui s'empilent dans mes garde-robes. Il me faut un morceau unique, tape-à-l'œil, qui fera tourner les têtes et graver mon nom dans les annales de cette soirée. Quelque chose d'inattendu, un brin choquant sans être vulgaire, tout en respectant la thématique de l'événement : la souveraineté kalosienne d'antan. En prévision de la surabondance de rois et de reines, je décide de me tourner vers un couturier qui, je le sais, s'aventurera hors des sentiers battus pour créer une véritable oeuvre d'art.
Je me dirige d'un pas hâtif vers son atelier, qui se situe à quelques avenues de l'hôtel dans lequel je loge pour le weekend ; il est vingt-heures et des vingt-deux minutes, si j'en crois ma montre, et les rues sont peu achalandées, m'évitant de subir la frustrante congestion des trottoirs par une chaleur accablante.
Pas une seule goutte de pluie n'est tombée de la semaine et une humidité poignante règne dans l'air, le rendant dense et étouffant. Avec la tombée de la nuit, peut-être serons-nous temporairement délivrés de cette atmosphère caniculaire.
J'aperçois au loin l'insigne familière. J'accélère, trottinant presque. J'arrive à destination, ouvre la porte, provoquant le tintement d'un carillon suspendu, puis me prépare à intercepter trois coufarels surexcités, bienheureux de recevoir un visiteur.
Chacun de ces adorables chiens de garde porte une coupe différente, que leur dresseur modifie régulièrement ; cette semaine, il semble avoir jeté son dévolu sur le style kabuki, diamant et pharaon. J'accorde à mon comité d'accueil sa dose de caresses et de mots doux, avant de m'avancer à la rencontre du propriétaire des lieux qui, assis sur un coin de bureau, me fixe avec un amusement non-feint.
Il est temps de lui faire part des idées farfelues qui ont germé durant ma promenade et qui, je pense, éveilleront sa fibre artistique.
Achats de : - 1 CT Cage-Éclair (1500) Total des dépenses : 1500$P.
Mes courses du samedi matin sont presque entièrement terminées. Je me suis arrêté à une intersection peu achalandée, près du rayon des surgelés, et je passe en revue ma liste. Il ne me manque qu'un ou deux articles et, malgré ma tendance à respecter mes notes et à ne pas prendre davantage que le nécessaire, je me sens d'humeur à improviser les prochains achats et à me laisser tenter par une douce folie.
Après tout, ce soir Aimee est sensée me rejoindre - une première visite dans ma luxurieuse demeure en dehors de la ville - et nous nous sommes promis d'en profiter. Au menu, un délicieux repas concocté par sa personne - mes talents culinaires étant limités et générant régulièrement des résultats catatrosphiques et peu digestes - ainsi qu'un visionnement en rafale des derniers épisodes de PKMN Life, que je n'ai pu regarder mais que mes aides domestiques ont gentimment enregistré durant mes nombreuses absences.
Je suis heureuse de pouvoir partager ce petit plaisir coupable et faire découvrir l'univers rocambolesque du fameux et génialissime Kyle Dauphin. Je songe souvent à contacter l'équipe de production afin de le rencontrer. Son autographe et une photo de nous deux auraient une place de choix dans mon bureau, au milieu de mes diplômes, accolades et prix divers remportés au courant de ma carrière.
Je range ma liste dans la poche arrière de mon pantalon et prend la direction d'une rangée dédiée friandises et collations qui se marieront à merveille avec l'activité du jour. Les roues de mon panier émetten un grincement de protestation sous le poids qui les écrase. Une boîte ou un sachet de plus ne changera rien à leur condition.
Tandis que j'attrape des croustilles et des paquets de grains de maïs, je sens mon portable vibrer contre ma fesse. Je suppose que c'est un message provenant de ma secrétaire, pour me signaler qu'elle vient de quitter sa maison pour se mettre en route jusqu'à chez moi ; je laisse l'appareil à sa place et me dirige plutôt vers la caisse la plus proche, prête à faire chauffer ma carte bancaire.
Total des dépenses : 5000$P. Noté chez les jaunes ! o/ Edit Arthur le 17/12/23 : @Amyra Richards • 11895 - 5000 = 6895 p$ Transfert effectué via le PA.
Je suis excitée comme une puce. La construction de ma nouvelle pension signifie aussi la construction de mon nouveau chez moi. Ce sera mon premier vrai logement à moi en tant que propriétaire, ça n’a rien à voir avec le fait d’être locataire. N’empêche, je suis toujours un peu nerveuse de me retrouver seule malgré que la maison sera construite en fonction de mes besoins et de ma mobilité réduite permanente. À l’époque, avant l’accident, je vivais seule en appartement et tout se passait bien, mais qu’en sera-t-il maintenant lorsque je dépends de beaucoup de chose ? Je ne sais même pas si je vais être capable d’entretenir une maison comme il se doit. Étant donné que je ne me remettrais jamais de cette paralysie et que je n’ai aucune chance de guérison, je n’aurais pas besoin de faire des travaux plus tard pour remettre la maison au gout du jour, c’est un avantage. J’aurais sans doute du mal à la vendre, mais ce n’est pas demain la vielle alors je n’ai pas besoin de me tracasser avec ça tout de suite.
Pour le moment, il est temps pour moi de faire quelques achats, car je vais bien devoir la meubler cette maison. À part certains trucs qui seront déjà posés lorsque j’aurais enfin les clés en main, comme les comptoirs et les lavabos, je vais devoir fournir le reste. Du coup, me voilà allonger sur mon lit avec mon téléphone dans les mains, impatiente de parcourir les différentes sites web à la recherche des meubles qui me plaisent. Il ne me restera plus qu’à les commander ensuite pour qu’ils arrivent tous dans des boites à la porte de chez mes parents.
- Qu’est-ce que tu en dis Freyja ? Est-ce que c’est mieux que j’achète des trucs sobres ou plutôt foncés ?
Évidemment, à côté de moi se tient ma Givrali qui fixe elle aussi l’écran du petit appareil électronique, intriguée. Elle ne se doute pas encore que nous allons déménager dans un endroit beaucoup plus grand qu’ici, mais mon excitation semble contagieuse.
- Et ça ? Tu en penses quoi ? Ce n’est pas trop moche et je pense que ça donnerait un peu de lumière à la pièce. Oh ! Il faut aussi que je pense à la peinture.
Je suis perdue entre les tables, les canapés et les pots de peinture. J’essaie d’imaginer ce qui me plairait dans telle ou telle pièce, mais c’est toujours plus difficile quand on n’a pas le rendu sous les yeux. Je sais déjà à quoi ressemblera la maison avec les plans qui ont été faits et fournis par une équipe d’architecte, mais je n’arrive pas à bien me représenter le travail final. J’ai encore le temps de réfléchir, mais pas trop non plus. Il faudrait au moins que je puisse me décider sur les meubles, ça serait déjà une bonne étape de fait. Du coup, je poursuis mes recherches en faisant défiler les images sur mon téléphone. J’aurais surement un coup de cœur à un moment donné.