Sigrid en profite pour faire des photos et surtout des selfies, pas vraiment préoccupée par l’architecture du tout. « Ça me fait penser que ce serait sympa qu’on visite au moins une des tours de guet qui sont un peu partout dans la région. Je suis sûre qu’on est passés à côté de certaines et je n’y ai même pas pensé. » Je ne vois pas trop de quoi elle veut parler et mes yeux inquisiteurs lui font sans doute comprendre. « Y’a longtemps maintenant, les autorités paldéennes avaient mis en place des espèces de hautes tours pour surveiller l’horizon. Vraiment longtemps, du genre à l’époque des guerres de territoire avant l’unification. C’est des espèces de tours circulaires avec deux voire trois grandes plateformes pour regarder alentours. » Okay, j’arrive à peu près à me représenter la chose, mais je ne me souviens pas en avoir aperçu aucune. « Certaines ont été super abîmées avec le temps, même si on les entretient depuis plusieurs décennies maintenant. Il y en a une englouti par un petit lac par exemple, une autre enfouie sous le sable du désert Rôtissable, qui est tantôt visible un jour, tantôt entièrement recouverte le lendemain en fonction des mouvements des dunes avec le vent… » Ah, ceci explique pourquoi on risque d’avoir loupé la tour en question lors de notre escapade dans le désert. « Mais elles sont très sympas à grimper pour avoir un beau panorama sur la région. » Je note dans un coin de ma tête de garder l’œil ouvert car j’imagine qu’elles sont repérables d’assez loin et donc nous pourrions en profiter si jamais nous en croisons une. J’ai encore plus envie de revenir pour découvrir cette tour engloutie quand même, ainsi que celle parfois visible dans le désert.

« Les amis, faudrait pas trop qu’on traîne. Momartik à 10h. » Je mets un moment à comprendre car Sigrid et les indications du genre… Mais je me retourne et effectivement à une cinquantaine de mètres de nous peut-être, une figure spectrale lévite entre les pins, au bout de l’avancée de la montagne. Autant dire que c’est le genre de Pokémon que l’on aime pas trop croiser dans les montagnes, par peur de finir en statue de glace, littéralement. Les légendes viennent véritablement de quelque part. Pour autant, c’est exceptionnellement rare d’observer un tel spécimen dans la nature, et nous décidons donc de nous cacher derrière un vieux bout de mur d’on ne sait toujours pas quelle époque, afin d’utiliser nos appareils photo et téléphones pour zoomer sur le spécimen et le capturer dans son habitat naturel. Une occurrence rare et magique. (439 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 2 pommes d'or (5>3).

« Elle a tellement pas l’air dangereuse comme ça. » Je ne peux qu’acquiescer, car c’est justement ça qui rend cette Momartik encore plus dangereuse : le simple fait qu’on ne soupçonne pas un Pokémon aussi gracieux et éthéré de pouvoir nous geler sur place, littéralement, pour ensuite nous collectionner comme une statue d’art contemporain. Certains pensent que c’est son double type spectre qui la rend si machiavélique et sournoise — ils ont peut-être raison. Après, je sais bien que les dresseurs qui élèvent des Stalgamin qui évoluent plus tard en Momartik ont des Pokémon tout à fait dociles et avenants. C’est simplement que ceux à l’état sauvage sont fatalement des sortes de bombe à retardement. Je ne m’aventurerais pas à en capturer une comme ça, car j’aurais trop peur qu’elle ne soit pas seule et qu’un autre spectre me prenne par surprise et me congèle. Je préfère avoir mon cœur qui bat et qui me maintient au chaud, aucune envie de finir en statue de glace. « Ses grands yeux jaunes sont quand même super flippants. Surtout de nuit. » Je n’y avais pas pensé avant que Mariel en parle mais effectivement, de nuit, ce doit être sacrément effrayant de voir un tel regard dans un paysage enneigé. J’ignore si les yeux des Momartik brillent. J’imagine que non, de prime abord ? Enfin, qui sait, avec de tels Pokémon… Au moment où nous nous levons de notre cachette pour partir, nous entendons son chant si caractéristique. À la fois un chant de sirène qui est très attrayant et intriguant, à la fois une sorte de mélopée provenant d’une crypte mystérieuse et qui ne donne clairement pas envie de s’attarder dans les parages. « Allez, on déguerpit avant qu’elle nous voit et qu’elle se mette à nous suivre sans qu’on s’en rende compte. » Je prends soin de chuchoter tout de même car j’ignore également à quel point les Momartik ont l’ouïe fine ou non et j’aimerais éviter qu’elle nous repère parce que j’ai parlé à haute voix non loin d’elle.

Nous nous levons donc tout doucement et, à pas de Lougaroc, nous nous éloignons des ruines qui étaient sympas à voir après tout, mais Mariel avait raison quand elle nous a prévenus que ce n’était pas sensationnel non plus car elles étaient vraiment peu nombreuses et que nous n’y connaissons pas grand chose donc cela limite notre appréciation de l’édifice que cela aurait pu être il y a des siècles de cela. (412 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.22 (1/2)

Nous rejoignons le chemin principal où nous éclatons pour ainsi dire de rire. Ça nous ressemble de jouer les casse-cous à aller observer une Momartik de près, puis à prendre peur tels les froussards que nous sommes pour finalement déguerpir aussi vite que possible de là. Enfin, froussards, pas à ce point là. On sait très bien que l’on aurait pu sortir nos Pokémon de leurs pokéballs pour qu’ils nous viennent en aide si besoin. Duras n’aurait fait qu’une boucher de la Momartik sauvage avec son double avantage type. Mais là encore, inutile d’en faire plus, laissons donc la faune et la flore sauvages tranquilles. « Téléphérique droit devant ! C’est le dernier panneau avant qu’on y arrive je crois. » Mariel désigne un panneau en bois qui indique effectivement le téléphérique avec une petite illustration en prime. Au moins, on est sûrs d’être sur le bon chemin, c’est plutôt bon signe, et s’il s’agit du dernier panneau comme elle le pense, c’est que nous y serons bientôt et qu’enfin, la très grande majorité de notre ascension sera terminée. Je ne sais plus trop combien de temps le téléphérique prend à monter jusqu’à Frigao, mais il me semble qu’il est assez lent. Mais fiable, et c’est tout ce qu’on lui demande pour éviter un quelconque accident comme rester coincés dans une des cabines jusqu’à mathusalem. Je sais que Frigao n’est pas au sommet de la montagne, et il me semble qu’un deuxième téléphérique monte un peu plus haut jusqu’à l’arène du champion de type glace et pour certaines pistes de ski. Du moins, c’est ce que j’ai lu sur le guide que Mariel m’avait prêté la dernière fois. Il faudra qu’on aille faire un tour là-bas. Pas pour défier le champion, je n’ai pas la tête à ça là tout de suite, mais pour voir les plus hauts sommets possibles du Mont Nappé et leur panorama qui promet d’être à couper le souffle.

Mais pour l’heure : cap sur Frigao. Et voilà le téléphérique qui se dessine au bout du chemin au loin. « Parfois y’a la queue, on dirait pas comme ça, c’est assez fou. Mais là il n’y a pas l’air d’y avoir grand monde, sinon on verrait la file d’ici. » Et effectivement, Mariel a raison puisque nous sommes tout bonnement les seuls quand nous arrivons. Sauf bien sûr les employés. Mais je vois que la cabine qui n’est pas très loin et a déjà commencé son ascension a deux ou trois têtes derrière la vitre. Maintenant, nous devons attendre que la notre descende. (427 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 2 pommes d'or (3>1).

Nous regardons l’une des cabines du téléphérique s’élever dans les airs avec quelques personnes dedans tandis que nous attendons la nôtre que nous commençons à distinguer arriver de loin, descendant lentement le long de la ligne étudiée pour. Visiblement, il n’y a que deux cabines : lorsque l’une monte, l’autre descend, rien de plus simple. En attendant, Mariel et Sigrid parlent avec l’employé qui s’occupe du téléphérique pendant que je regarde ici ou là aux alentours, essayant de voir si je ne peux pas observer de nouveaux Pokémon ou d’autres jolis paysages. Je suis très tenté de profiter de ce petit moment de répit pour contacter Tristan, ou Angela, ou bien Noshiko et Seoyong, mais je me retiens, car je ne dois pas penser au travail pendant mes vacances, surtout mes vacances d’été après autant d’événements qui se sont enchaînés. Même si le Ranger’Inn me manque, je sais qu’il est entre de bonnes mains et je ne devrais pas les embêter en les contactant tous les quelques jours. Il faut que je prenne sur moi et que j’apprenne à compartimenter entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle quand je prends des jours, ou en l’occurrence des semaines, de repos de la sorte. Les équipes sont formées pour que les deux antennes marchent comme sur des roulettes, et quand je pars en mission, ce sont eux qui font tourner la boutique, tout comme je le fais quand eux sont absents. C’est un véritable travail d’équipe et nous nous faisons tous confiance. Aussi, je prends une profonde inspiration pour me retenir de sortir mon téléphone de ma poche. S’il y a un problème, ils sauront me contacter de toute façon. Et dans le pire des cas, Carmen pourrait prendre les choses en main s’il y avait vraiment une tuile, en faisant marcher ses connexions au sein du Polygone où elle siège désormais à une très bonne place. Mais comme on dit, pas de nouvelle, bonne nouvelle. Je suis convaincu qu’il n’y a aucun souci à se faire car mes collègues et amis sont plus que qualifiés pour gérer les antennes. Au fond, Tristan le fait maintenant que je suis à Carmin sur Mer, et il n’a jamais besoin de me demander quoi que ce soit désormais : il sait comment tout fonctionne, puisqu’il était là tous les jours avant mon départ pour la région de Kantô. Et en plus, Janice est là pour l’épauler et elle aussi était présente quasiment dès les débuts du Ranger’Inn de Voilaroc. (414 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.23 (0/2)

Du côte de Carmin sur Mer, Angela est co-directrice, tout simplement. Elle a été recrutée en tant que telle pour ses compétences, et elle est honnêtement plus souvent sur place que moi certains mois, donc je ne devrais pas me faire autant de souci. J’imagine que c’est le fait d’avoir monté le projet depuis le début. D’avoir été consulté par le Polygone quant à ma vision de la chose, de l’avoir vu être réalisé selon ce que j’en pensais. D’avoir eu la main sur le recrutement de l’équipe aussi. C’est un peu mon bébé. Comme les œufs de Pokémon que l’on fait éclore et qui occupent forcément une place un peu plus particulière que les autres, c’est inévitable. Il y a aussi et surtout le fait que l’antenne de Carmin sur Mer soit encore relativement jeune. Elle commence à faire ses preuves il me semble, mais il est encore tôt pour juger entièrement de ses performances et il y a encore tant de travail à faire, notamment sur les partenariats avec d’autres structures régionales… Il y a tant de nouvelles entreprises qui ouvrent et ferment rapidement car elles n’ont pas tenu le coup. Même si l’on ne peut pas comparer le Ranger’Inn à un jeune restaurant bien sûr, je ne peux m’empêcher de me faire des soucis sur son avenir. Sa mission première est de recruter de nouveaux aspirants rangers en plus, pas d’être simplement une auberge de jeunesse ou une résidence temporaire pour les rangers déjà diplômés. Enfin si, ça aussi, mais ce n’est normalement pas sa mission principale. Et je ne peux m’empêcher de me dire qu’on est encore un peu en retrait sur le plan du recrutement. Il faudrait que l’on booste encore un peu plus nos campagnes. Peut-être qu’on sorte un peu des locaux pour aller ailleurs, faire de la prévention et de la sensibilisation… Sans doute au sein des écoles de dresseurs, ce ne serait pas une mauvaise idée.

« Côme, la cabine est là ! » Sigrid me sort de mes pensées. Finalement, je ne m’étais pas trop écarté de mes amies. De quelques pas tout au plus et je me suis simplement tourné vers le paysage, sans vraiment le regarder, perdu dans mes pensées concernant le Ranger’Inn. Frigao nous attend. Et surtout, Isaac nous attend pour reconstituer le quatuor de choc de #TARIE. Il ne nous a pas quittés il y a longtemps, mais c’est quand même dommage qu’il ait loupé tout une partie de notre exploration de Paldea. (417 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 1 pomme d'or (1>0).

La cabine du téléphérique n’est pas bien grande, mais il y a tout de même assez de place pour qu’à trois, nous ne nous marchions pas sur les pieds, encore heureux. Il y a deux petits bancs qui se font face à face et qui sont même rembourrés avec un petit coussin tout à fait confortable qui le recouvre. « Hey, c’est le grand luxe ! » Sigrid se moque un peu, mais je sais bien qu’au fond elle est contente de pouvoir s’asseoir sur autre chose qu’un banc en bois dur le temps de l’ascension après toute la randonnée que nous avons effectuée dans la neige. « Ça fait quand même du bien de se poser. On arrive direct à Frigao même ? » Je dirige ma question vers Mariel, pour savoir s’il va nous falloir encore beaucoup marcher en haut, car je sens qu’il va nous être plutôt difficile de redécoller de là après avoir passé une bonne vingtaine de minutes, voire une demie heure, je ne suis pas sûr des délais exacts du téléphérique, tranquillement assis à laisser le confort nous envelopper et l’acide lactique se former. « Juste à côté, à deux pas de l’entrée de la ville. Et notre logement n’est pas loin du tout non plus. On n’aura vraiment pas beaucoup à marcher. La ville n’est pas super grande de toute façon. » Je veux bien la croire, mais en même temps je me méfie car les histoires des villes qui ne sont pas grandes du tout, j’ai déjà connu ça… On nous dit qu’il y a trois fois rien, à peine une dizaine de rue et une centaine d’habitants, et en fait il y a bien plusieurs milliers d’habitants et donc fatalement, aller d’un bout de la ville à l’autre à pied prend plus d’une heure, largement. Mais bon, là que nous sommes vraiment dans la montagne, j’imagine que ce doit être effectivement plus petit. Plus de l’ordre du village que de la ville sans doute. D’après ce que nous a dit Mariel, la ville elle-même n’est pas trop vallonnée, ayant été fondée et construite dans une espèce de cuvette au creux de la montagne, ce qui nous évitera de devoir à nouveau monter des côtes dans la neige, ouf ! Et puis quand bien même ce serait plus loin que prévu, il y a les taxis Tapatoès à Paldea qui sont vraiment super, très ponctuels et plutôt rapide pour les courtes distances du genre. J’ai hâte d’être au gîte. (415 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.23 (1/2)

Si je croyais que la vue en marchant pour escalader le Mont Nappé était superbe, elle n’est rien comparée à celle que l’on a depuis le téléphérique. Après tout, nous montons en hauteur sans rien pour obstruer la vue, donc forcément, cela nous offre un panorama incomparable. « Oh tiens, c’est la forêt toastée là-bas, non ? » Mariel acquiesce d’un signe de tête. La fameuse forêt où nous ne serons pas parvenu à observer des Poussacha sauvages, bien qu’ils s’y trouvent, car ils sont très rares à difficiles à voir à l’état naturel. C’est dommage car j’aurais beaucoup aimé les observer, et Sigrid aussi. En plus de cela, je sais que cela tenait à cœur à Mariel en raison de son starter qui semblait lui aussi très enjoué à l’idée de rencontrer certains de ses congénères sauvages. On misait un peu sur lui pour les amadouer hors de leur cachette, mais non. Ce sera pour une autre fois, j’y crois. « Ah, et là on peut revoir le fameux rocher. C’est drôle, il est encore plus impressionnant d’ici, même s’il est plus petit avec la hauteur. Sans doute la mise en perspective avec le reste qui l’entoure. » Perdu au large des côtes, ce rocher est vraiment saisissant et une fois encore, je ne peux m’empêcher la comparaison avec le Rocher Goinfrex à Rivamar. Par contre, nous n’avons pas encore assez de hauteur pour éventuellement voir les autres formations rocheuses au large des autres côtes. Et puis nous avons surtout vu sur les points cardinaux sud et ouest, le reste du Mont Nappé obstruant la vue au nord — fatalement car c’est dans cette direction que nous montons — et à l’est, là où nous avions amarré en arrivant, du côté de la ville très moderne de Levalendura. « Hey, d’ici, on voit clairement que le lac porte bien son nom vu sa forme. » Sigrid désigne la vaste étendue d’eau où nous nous trouvions il y a deux jours, et effectivement, je peux facilement tracer sa forme du doigt dans les airs pour voir qu’il n’a pas été nommé par hasard. Les quelques petits îlots qui s’y trouvent paraissent tout petits d’ici, et en plus, leur hauteur est complètement écrasée par la perspective alors que quand nous étions sur les rives, c’était assez impressionnant de voir à quel point de simples petits îlots peuvent ressemblent à de mini montagnes escarpées au beau milieu d’un lac aux dimensions somme toute plutôt normales bien qu’un peu plus grandes que les lacs de Sinnoh, si mes souvenirs sont bons. (428 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage.

Quoi ?! Une pokéball ?! C'est quoi cette blague ?!
Ah mais ... non d'accord, vu de dessus, forcément...
C'est un Trompignon sauvage LV.22 qui se trouve à vos pieds.

---

Que fait-on Mister Potte ?