Comme d’un seul homme, nous tirons donc sur nos bretelles de sac à dos comme s’il s’agissait de vrais freins, tout en essayant de nous ralentir en mettant les pieds devant, mais avec précaution pour éviter de nous blesser tout de même car nous avons accumuler pas mal de vitesse mine de rien, sensation trompeuse ou non. Je vois bien à ma droite que Sigrid essaie de freiner tout en évitant soigneusement de trop freiner, ou du moins autant que nous, pour essayer de franchir la ligne d’arrivée virtuelle avant nous, cette tricheuse inconsciente ! Mais finalement, contre toute attente, ou pas vraiment, une petite délimitation entre la fin de la pente et la reprise de la route initiale agit comme une mini cuvette qui nous stoppe tous net et qui nous fait tomber vers la fin, tête la première dans le poudreuse. Heureusement, il y a une couche assez épaisse pour amortir la chute, mais assez fine pour éviter de nous faire complètement disparaître dedans et de nous transir de froid. À peine a-t-on extirpé nos visages de la neige que nous nous toisons tous à tour de rôle, nos visages bien blancs, la poudreuse adhérant par endroits avant de commencer à fondre à cause de notre chaleur corporelle et de ruisseler dans nos cous. Il ne nous faut guère que deux trois petites secondes pour frissonner puis nous mettre à éclater d’un rire franc avant de vite vite nous déblayer le visage et nous essuyer le cou. Après quoi, nous nous relevons sur des jambes un peu chancelantes après la grosse montée d’adrénaline soudaine, et nous nous aidons les uns les autres à enlever la neige sur nos gros manteaux.

« Okay, c’était un peu kamikaze tout ça, mais c’était bien drôle. » En tant que ranger dans notre trio, j’aurais sans doute dû être la voix de la raison sur ce coup-là. Mais l’expérience était si tentante et s’est révélée tellement amusante pour finir ! Aussi drôle que dans ma tête avant qu’on se lance, donc c’est un risque mesuré, au fond, et qui valait le coup. « Bon par contre, on va éviter de recommencer ça et de risquer de nous retremper avant d’avoir atteint le téléphérique hein, sinon on risque de choper une pneumonie avec nos bêtises. » Là, Sigrid n’a pas tort. Il vaut mieux qu’on éviter de tomber tête la première dans la neige comme ça. Nos sacs sont bien imperméables, donc aucun problème là-dessus, et nos manteaux aussi, de manière général. Mais quand on tombe littéralement dans la poudreuse, elle s’immisce partout et fond et… On risque vraiment d’attraper quelque chose si cela se reproduit. (445 mots)

---

Modération :
• Utilisation d'une gelée rouge sur Gouroutan (4>3).
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 2 pommes d'or (13>11).

Décidément, pendant l’ascension de cette montagne, j’ai l’impression qu’on fait plus de pauses et de détours que de marche véritable car là encore, une fois que nous avons rejoint le sentier principal sur lequel nous étions de base avant de vouloir éviter des Polagriffe sauvage avec leurs petits, nous prenons à nouveau le temps de juste exister, immobiles face à l’immensité du paysage de Paldea qui se dresse devant nous, en contre-bas. C’est toujours aussi saisissant que la première fois car en continuant notre chemin, nous avons effectué un petit arc de cercle autour du Mont Nappé qui nous permet donc d’observer le paysage sous un angle un peu nouveau, et nous pouvons donc discerner de nouveaux coins et recoins qui vaudraient sacrément le détour. « Eh, là-bas derrière le gros rocher, on dirait un bout de plage, non ? » Sigrid a l’œil et Mariel confirme. « Il faudra absolument qu’on repasse par une de ces plages quand même. Je sais bien que je n’aime pas trop cuire au soleil, mais le sable blanc, la mer quasi transparente… C’est un peu un passage obligé avant de partir pour de bon. » Mes deux comparses acquiesce et Mariel nous confirme qu’il y a énormément de plages un peu plus privées dans le sens où elles sont parfois plus difficilement accessibles car il n’y a pas de chemin naturel pour y aller. Si on prend l’exemple de celle dont on parle actuellement et que l’on peut voir au loin, pour y accéder, il faut soit escalader les parois rocheuses, littéralement, soit utiliser un Pokémon de type vol pour pouvoir y descendre, car il n’y a pas d’aménagement spécifique. Et cela peut se comprendre après tout car il y a déjà tellement de plages qui sont parfaitement accessibles via la ville, notamment du côté de la côte est mais aussi de la face sud de la péninsule, qu’il n’y a pas besoin pour le gouvernement paldéen d’en aménager davantage. En plus, cela permet de garder l’aspect le plus authentique possible de cette région unique du Pokémonde. Honnêtement, comparée aux autres régions que j’ai eu la chance de visiter, Paldea est sans doute, avec Alola, l’une des régions qui semblent le moins métamorphosée par l’impact de l’homme. Certes, il y a des grandes villes, mais elles gardent un charme très bucolique et se fondent très bien dans le décor, à l’exception peut-être de Levalendura, qui est plus futuriste, mais a été construite à moitié sur l’eau, et n’a donc pas véritablement transformé les terres déjà présentes. (425 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.20 (1/2)

Ce qui m’intrigue le plus quand nous observons le paysage, ce sont les rochers que l’on devine parfois au loin et dont Mariel nous a déjà un peu parlé quand elle a fait référence aux merveilles de Paldea. Cela m’a fait sourire d’entendre cette dénomination car elle ne m’est pas inconnue. J’ai déjà souvent entendu parler des merveilles du Pokémonde, et notamment des anciennes merveilles disparues, parfois dans des régions très lointaines redevenues sauvages ou vivant elles aussi en autarcie. Il ne faut pas croire que le Pokémonde est entière mondialisé et que les frontières sont parfaitement ouvertes. Les régions auxquelles nous avons accès actuellement ne sont qu’un échantillon de notre planète. Des régions qui ont appris à vivre ensemble au fur et à mesure de guerres sanglantes, au fond. Petit à petit, d’autres frontières s’ouvriront, j’en suis persuadé, comme cela a été le cas à Paldea par exemple. Mais pour le moment, beaucoup de ces fameuses merveilles du Pokémonde, notamment les disparues, ne sont pas accessibles pour nous. Je pense à ce grand colosse dont j’ai entendu parler plusieurs fois, quelque part, très loin, à l’entrée d’un port…

Cependant, du côté de Sinnoh, nous avons la chance d’avoir une merveille mondiale qui tient encore debout ! En effet, du côté de Rivamar trône le Rocher Goinfrex ! En plein milieu de l’eau, sa forme évoque sans détour le Pokémon. Il n’y a qu’à mettre Josepha à côté et prendre une photo, et la ressemblance est plus que frappante. Et nous avons donc la chance de pouvoir profiter de cette merveille dans notre région. Et au fond, le Mont Couronné est un peu une merveille lui aussi, sans oublier les colonnes lances à son sommet. J’aimerais beaucoup les visiter pour de vrai, longuement, et avec quelqu’un qui s’y connaît pour me guider et m’expliquer d’où elles viennent, et quels sont les efforts de restauration qui sont conduits sur place. Je sais qu’il y a beaucoup de suppositions et peu de réponses, malheureusement. Mais c’est un aspect très intéressant du travail de Noshiko qui se spécialise dans les sites antiques et les ruines, en partenariat avec l’île de Puwaï où se trouve l’espèce de grand centre de recherche en éthologie et qui forme notamment les éthologues qui se destinent à l’étude de ces vieilles légendes et de ces sites que l’on redécouvre de temps à autres. Des archéologues, pour sûr.

Et puis, comment ne pas penser à Almia dans tout cela ! (408 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 2 pommes d'or (11>9).

Tout comme à Sinnoh, il y a apparemment plusieurs formations rocheuses emblématiques à Paldea, qu’il s’agisse de la péninsule même, au sein des terres, ou dans les mers environnantes. Nous n’aurons bien sûr pas le temps d’aller les voir, même si nous pourrons en apercevoir quelques unes à l’horizon sans doute, notamment grâce à notre ascension du Mont Nappé qui nous donne une vue carrément imprenable sur le reste de la région. Ce serait peut-être quelque chose à faire pour un retour à Paldea : visiter les fameuses merveilles, en faire carrément le tour, et ensuite visiter ces formations rocheuses au large des côtes en faisant peut-être une sorte de mini croisière ? Je sais que Sigrid a commencé à regarder pour acheter un bateau. Pas un yacht, bien évidemment, car même si nous avons brassé beaucoup d’argent dernièrement, nous n’en sommes pas à ce point là. Mais il serait complètement envisageable pour nous d’acheter une sorte de bateau moyen, où l’on pourrait avoir une chambre en soute, une petite cuisine, tout le tralala, afin d’y rester et de se ravitailler dans les ports en faisant le tour de Paldea. Plus j’y pense, et plus c’est une idée qui me plait. C’est pour ça que je m’empresse dans parler à la frisée tandis que nous continuons à gravir la montagne pas à pas dans la neige.

« Au fait, t’es toujours intéressé par l’achat d’un bateau ? » Elle se retourne vers moi et je vois son visage qui s’illumine, les yeux qui pétillent tout d’un coup. « Ah bah carrément. Et si tu me poses la question… » Elle suspend sa phrase et me fixe, un sourire se dessinant sur ses lèvres. « Bah oui, là qu’on regarde les plages un peu secrètes, les formations rocheuses et qu’on parle des merveilles… Je me dis qu’un petit bateau pour faire le tour de Paldea, et même à Sinnoh d’ailleurs, ce serait carrément sympa. On pourrait se ravitailler ici et là… » Je vois presque le film qui défile dans son regard en même temps que j’en parle, et je sais qu’elle s’est imaginée la même chose ou presque. « Bon, après, il faudrait quand même reprendre des vacances assez longues pour faire ça. » Et là, c’est le moment où elle roule les yeux vers le ciel, bien que son sourire reste en place. « Toi et ta conscience pro. Le monde va pas s’effondrer si t’arrêtes de faire des missions ou de t’occuper du Ranger’Inn pour quinze jours tu sais. » (421 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.21 (0/2)

Je sais qu’elle a raison, mais c’est encore un peu difficile pour moi de ne pas tout gérer au Ranger’Inn, parce que j’y suis depuis la création de la première antenne à Voilaroc et j’ai carrément supervisé la création de celui à Carmin sur Mer, donc c’est un peu comme si c’était mon bébé, et on n’abandonne pas son bébé comme ça pour quinze jours ! Et dernièrement, j’ai effectué pas mal de missions qui me permettent d’officiellement gravir les échelons chez les rangers, ce qui légitime un peu plus mes positions de responsabilité au sein des structures du Ranger’Inn. Et puis, il y a aussi mes spécialisations en spéléologie et en plongée qui me plaisent énormément. Tant de choses que je peux difficilement abandonner comme ça. Enfin, si, je pourrais, mais je ne préfère pas. Enfin, pour quinze jours… « Ça va, je devrais pouvoir me caser quinze jours ici ou là. Après tout, c’est un peu moi le boss. » Je lui adresse un sourire arrogant que je ne maîtrise pas du tout car ça ne me ressemble pas, et ça la fait renâcler de moquerie, et Mariel ne peut pas s’empêcher de rire. Puis Sigrid me tape gentiment sur l’épaule. « Mais oui, c’est toi le boss. » Et puis c’est à Mariel d’enchaîner. « Allez monsieur le boss, du nerf, à cette vitesse on n’est pas prêts d’attendre le téléphérique. »

Nous nous remettons donc en chemin, en hâtant un peu notre vitesse de déplacement. Jusqu’à présent, ces vacances à Paldea ont été une vraie sinécure, car nous ne nous sommes pas du tout fâchés pour quoi que ce soit, ni même enervés. Ça n’a été que rire sur rire et atmosphère généralement totalement reposante et galvanisante. Cela me rappelle parfois les beaux jours de notre vie sur les routes de Sinnoh pendant mes premières années de liberté totale, aux côtés de Jo et Sigrid, parfois Chaperon, et surtout de Sigrid et Maxyne après avoir rencontré cette dernière à l’hôtel combat vers Verchamps. Je retrouve un peu du sentiment qui m’habitait alors pendant ce séjour à Paldea. J’espère forcément qu’il durera le plus longtemps possible, et je pense sincèrement que ce sera le cas. Une fois qu’Isaac nous aura rejoints, ou plutôt que nous l’aurons rejoint lui à Frigao, la dynamique n’en sera qu’encore meilleure car il est un élément qui s’insère sans problème au sein du groupe. Après tout, nous avons formé ce groupe à quatre en premier lieu. Avant de le rejoindre cependant, il nous faut encore pas mal marcher. (425 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 2 pommes d'or (9>7).

Marcher dans la neige requiert plus d’attention que d’ordinaire, notamment à cause des endroits plus profonds si l’on s’éloigne un peu du sentier principal, et surtout des plaques de verglas qui sont parfois dissimulées sous la poudreuse. Sans compter quelques Pokémon farceurs qui pourraient s’y cacher, ou bien des espèces dont ce serait le mode de vie. La progression est donc plus lente que lorsque nous avons exploré la forêt toastée, cela va sans dire, a fortiori avec l’inclinaison qui est parfois très raide d’un coup, alors que de manière générale, le dénivelé est plutôt doux et lissé sur tout le chemin qui serpente autour de la montagne. Le téléphérique se rapproche, d’après Mariel, ou du moins, nous nous en rapprochons, mais il faudra encore pas mal marcher. Je n’ose pas imaginer si nous devions marcher tout du long jusqu’à Frigao, surtout avec les inclinaisons beaucoup plus fortes plus haut sur le Mont Nappé. Il nous aurait fallu du bien meilleur matériel et surtout, cela nous aurait pris des jours sans doute ! Il aurait fallu monter des campements de fortune directement dans la montagne… L’alpinisme, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je m’en rends compte rien qu’en y pensant. Voilà une formation que je ne suis pas prêt de suivre et surtout, que je ne suis pas prêt de dispenser. Je préfère aller dans les montagnes et dans leurs réseaux de grottes, notamment en profondeur dans les souterrains. Et sous peu, après avoir suivi ma longue formation en plongée d’abord, puis en haute mer ensuite, je devrais être capable de gérer la spéléologie sous-marine. Très dangereux, mais extrêmement nécessaire car peu de gens de manière générale, et surtout peu de rangers sont formés à ces deux domaines nécessaires pour certaines missions, de sauvetage notamment.

Nous ne croisons pas vraiment de nouveaux Pokémon pour le moment. Surtout des Pokémon oiseaux qui volent au-dessus de nos têtes, se posant sur la cime des pins qui pullulent plus nous avançons sur la montagne, ravi du climat plus froid. Nous croisons d’occasionnels Pokémon glace mais ils sont souvent très farouches et s’enfuient rapidement, donc nous n’avons pas vraiment l’opportunité de les observer de près comme nous avons pu le faire pour les Piétacé et le Balbalèze par exemple. Enfin, ce n’est pas trop grave non plus, car si nous nous arrêtons un long moment pour chaque nouveau Pokémon croisé, nous n’arriverons jamais à Frigao d’ici ce soir ! (407 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.21 (1/2)

Et pourtant, c’est vraiment tentant, même quand on aperçoit un Pokémon de loin. C’est notamment le cas des Blizzi car ils se font assez bien dans le décor, fatalement étant donné leurs couleurs, motifs et textures naturels, mais plusieurs fois il nous semble en voir de loin et nous devons lutter contre l’envie de nous approcher d’eux, car là où il y a des Blizzi, il pourrait y avoir un Blizzaroi, et ils sont loin d’être commodes. Plutôt du genre à nous balancer des épines et nous recouvrir de leur souffle glacé qu’autre chose, donc autant rester prudent. Je me demande où vont et viennent les Hexagel, car nous en croisons, mais toujours en solitaire, et je finis par croire qu’il s’agit toujours du même sauf que Sigrid et Mariel me disent qu’ils ne se ressemblent pas exactement. Elles ne sont pas sûres d’elles à cent pour cent parce qu’ils passent assez vite au-dessus de nos têtes, mais étant donné qu’elles sont deux à le croire, cela apporte du crédit à leurs dires. Où vont-ils donc ? Migrent-ils entre deux nids ? Y a-t-il une source de nourriture quelque part ? D’ailleurs, je n’ai aucune idée de ce que mangent ces Pokémon pour être tout à fait honnête. Il faudrait que je demande à Noshiko, elle s’y connaît pas mal en Pokémon, même si son domaine est plutôt l’archéologie, le fait de travailler en collaboration avec l’île de Puwaï est un gage de ses larges connaissances sur le Pokémonde. Je ne suis jamais parti avec elle pour une véritable exploration. Ce serait peut-être l’occasion un jour, pour en apprendre plus sur son deuxième métier et juste en apprendre plus de manière générale sur les environnements qui nous entourent. C’est à travers elle que j’ai entendu parler de l’éthologie, car ce mot ne signifiait rien pour moi auparavant, et je dois dire que les deux métiers — ranger et éthologue — se rejoignent plutôt bien ! Tous les deux évoluent dans des environnements plutôt sauvages et tentent de préserver la faune et la flore. Là où les rangers ont un rôle plutôt actif ou proactif, les éthologues ont une mission analytique qui permet de comprendre les comportements et de les anticiper ou de corriger les problèmes, et mine de rien, c’est leur travail à eux qui simplifie grandement celui des rangers quand ils peuvent collaborer ensemble. Et en plus, ils ont des connaissances assez fines pour débusquer et observer des Pokémon on ne peut plus rares, ce qui donne encore plus d’attrait à la profession. (426 mots)

---

Modération :
• Rappel : gelée rouge sur Gouroutan.
• Apparition d'un Pokémon sauvage + utilisation de 2 pommes d'or (7>5).

Il semblerait que la véritable cible des pommes se soit hâtée de les manger,
pour ensuite feindre de se rendormir.
Comme si de rien n'était, un Dodoala sauvage LV.28 fait mine de ne pas vous avoir vu.

---

On fait quoi ?

En parlant de ruines, et en divaguant intérieurement sur les éthologues et la combinaison de métiers de Noshiko, je suis plutôt bien inspiré car voilà qu’une petite demie heure plus tard, nous arrivons à une bifurcation entre le chemin qui continue à serpenter la montagne sur notre droite et mène au téléphérique, et un chemin qui descend légèrement sur la gauche pour permettre d’accéder à une sorte de grande étendue plate vers l’avant, où se trouvent… des ruines. Elles ne paient pas de mine, de loin, car il n’y a que quelques murs et colonnes, trois fois rien, mais leur couleur sombre est saisissante en contraste avec le blanc immaculé de la neige qui recouvre le Mont Nappé. « Il y en a beaucoup dans toutes la région. On en a croisé je crois à un moment vers Levalendura… Pas sûre, remarque. » Cela ne me dit rien, mais en même temps, nous avons vu tellement de choses en si peu de temps, il est difficile de se rappeler de tout ! En effet, nous avons jusqu’à présent tenu un rythme pour le moins effréné pour nos vacances paldéennes. « On peut y faire un tour si vous voulez, ça nous prendre dix minutes tout au plus, y’a pas grand chose à voir. » Sigrid n’a pas l’air super emballée mais elle hausse les épaules et d’un sourire, j’acquiesce, parce que j’aimerais bien voir ça de plus près, même si cela ne va pas changer ma vie.

Les ruines sont effectivement très proches de nous, car en trois minutes à peine, nous sommes devant la première colonne. Et elles sont aussi très éparses. Un mur à droite, à gauche, une colonne ici, une arche là… Je me demande bien quel bâtiment cela pouvait être. « Elles sont très anciennes ? » Je n’y connais absolument rien en architecture ! Les matériaux sont de la simple pierre, mais les arches sont un peu ornées. Il y a un style un peu gothique, comme dans les vieilles cathédrales qu’on trouve à Kalos ou Galar par exemple. Maintenant, de là à dater ça… « Je sais pas trop. Je me rappelle qu’on a des ruines super anciennes qui datent de l’Antiquité, notamment autour de Mesaledo, mais je crois pas que ce soit le cas ici. Elles datent peut-être de la vieille guerre avec Kalos. » Mariel est une excellente guide mais même elle a ses limites quant à l’histoire de l’architecture paldéenne, et on peut la comprendre. (412 mots)

---

Modération :
• Fuite n°2 (boost étho, exp pour Nénupiot niv.22 (0/2)