Le membre 'Caroline Mistouflet' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'[MOD] Fuite n°1' :

Lorsque le rideau tombe, c’est une standing ovation. Jamais le dojo n’ait eu un tel spectacle. Yukiko, les yeux haineux, fonce sur la scène et attrape Évoli par la peau du cou et l’entraine jusqu’à son bureau, celui que tout le monde appelle encore le bureau de Madame Ono. Elle entre comme une furie, referme la porte derrière elle avant de jeter Évoli contre le sol.

Yukiko : Il a fallu que tu gâche tout ! Je te nourris, t’héberge, te laisse assister à tous les cours, tous les spectacles et toi tu pourri mon final !

Évoli, les larmes aux yeux, les oreilles basses, en boule contre le sol, subi les assauts de Yukiko sans répondre.

Yukiko : Cela ne te suffit pas de vivre ici comme un parasite ? Tu ne combats pas, tu ne danse pas, tu vis ta petite vie de pacha pendant que tout le monde doit faire des efforts pour mériter son droit d’entrer au dojo et d’y rester. Et toi ? Qu’est-ce que tu as fait pour mériter autant de privilèges ? Rien ! Tu n’es qu’un petit bâtard.

La violence des propos de Yukiko le paralyse sur place. Jamais sa bonne Madame Ono ne lui a parlé comme ça. Jamais personne n’aurait parlé comme ça à qui que se soit dans le dojo si elle avait été là. Si elle était encore là.

Yukiko : Tu n’as jamais eu ta place ici. T’as présence était tolérée du temps de la vielle mais maintenant c’est fini. Maintenant c’est moi qui commande, et je ne te veux même pas pour manger dans mes poubelles. Dégage !

La vielle ? Personne ne parle de Madame Ono comme ça en la présence d’Évoli. A son tour son regard s’assombrit. Très vite et sans réfléchir, il se dresse sur ses pattes et se jette au visage de Yukiko. Il n’a jamais combattu mais il a assisté à beaucoup de combat. A coups de griffes, à coups de crocs, il défigure la danseuse qui hurle de douleur. C’est la vengeance du petit bâtard, il est allé sur scène une fois, elle n’ira plus jamais.

Apparition :

---

Que voulez-vous faire, coordinatrice Caroline ?

Pour Évoli, le dojo c’est terminé. Il laisse Yukiko allongé par terre hurlant de douleur et le visage défiguré. En sortant il croise Givrali mais baisse les yeux et n’ose pas affronter son regard. Le Pokémon de glace, partenaire de Yukiko depuis des années rentre dans le bureau et constate l’état de sa dresseuse. Il ressort en trombe pour essayer de rattraper Évoli, le petit Pokémon au grande aux oreilles s’est enfuit.

Évoli sort du dojo en passant par-dessus le mur du jardin. Avant de bondir dans la ville, il jette un dernier coup d’œil à son cerisier, celui où il aime venir dormir, celui au pied duquel les cendres de Madame Ono ont été dispersées. La nostalgie de ce moment est vite brisée, partout dans le dojo, les résidentes crient qu’il est devenu fou et qu’il a agressé sauvagement Yukiko. Elles le cherchent, et il ne veut pas imaginer ce qu’il se passera si elles le trouvent.

Par la fenêtre de leur chambre, Hikari et Mentali le regarde hésiter à sauter du mur d’enceinte du jardin. Lui ne les a pas vu, ses contacts avec Mentali ont été volontairement réduit par Madame Ono. Il ne sait pas pourquoi, il n’a jamais su que Mentali est sa mère. Et si il saute, il ne le saura jamais

Plus rien ne me retient ici, pense-t-il. Et après un dernier regard à son dojo natal, le seul foyer et la seule famille qu’il n’est jamais eu il part sans dire au revoir. Il laisse pour seul mot d’adieu des marques indélébile sur le visage de Yukiko.

Hikari et Mentali le voient partir pour parcourir le monde. Bien que le règlement ne soit pas de cet avis, il avait sa place au dojo. Mais dehors, il n’y a pas de règlement, et son lignage importe peu. Finalement, c’est peut-être son destin de partir, loin de la danse, loin du dojo, loin de tout ça. Madame Ono l’a bien éduqué, il n’aura pas de problème.

C’est ainsi qu’Évoli sort de sa prison dorée et découvre, pour la première fois, la magnifique ville de Rosalia.

Capture:

---

Que voulez-vous faire, coordinatrice Caroline ?

Pour Évoli, la découverte de Rosalia est une bouffée d’air frais. Au dojo, il n’a toujours connu que des humaines guindées, habillées en kimono traditionnels avec maquillage assortie. Il y a bien eu les spectateurs, mais c’était tenues correctes exigées. Mais là il est dehors, dans la rue. Et dans la rue, la tenue correcte n’a rien d’obligatoire, et ça se voit. Les smokings et les robes de soirée ont laissé place aux jeans et aux survêtements.

Le soir est maintenant bien installé, mais la curiosité et l’excitation l’emporte sur la fatigue. A Rosalia il n’y a pas que le dojo qui propose des spectacles de danseuses en kimono, Évoli s’aventure dans un quartier où des kimonos peu traditionnels s’effeuillent derrière des vitrines. Le petit Pokémon comprend bien vite qu’il ne s’agit pas du même genre de spectacle. Il est très curieux du comportement humain, mais il n’a ce soir pas le cœur à s’attarder sur les tentatives d’accouplement à but lucratif et non reproductif.

La priorité pour ce soir, trouver à manger et un coin pour dormir. Quémander de la nourriture aux tables du dojo pendant le diner spectacle c’était mignon. Ça faisait mascotte un peu décaler dans un lieu de grand standing. Quémander de la nourriture à la terrasse d’un restaurant, ça fait Pokémon errant un peu abandonné, du coup moins mignon. Il serait tellement plus facile de rentrer au dojo, on lui pardonnerait peut-être ses écarts de conduite. Non ! Il est parti et sans regret. Si il faut fouiller les poubelles dans une ruelle sombre pour se nourrir, c’est déjà un festin de roi.

Pendant qu’il mange dans la ruelle derrière une pizzeria les restes de ce qui s’apparente à une Chevroumiel, fruit de l’association sucré salé du fromage de Chevroum et du miel d’Apitrini. Il sent une présence derrière lui. Une présence peu rassurante, une ombre qui l’observe. Il fini sa part de pizza bien vite et file dans le parc, là où il reste encore des lampadaires allumés.

Modération:

Le parc de nuit n’est pas le décor bucolique auquel on s’attend en se basant sur les descriptions de l’office du tourisme. Une fois la nuit tombée, le parc est enveloppé dans une obscurité presque totale. Les lampadaires offrent quelques lueurs faibles, mais la plupart des zones restent plongées dans l'ombre. À l'abri des regards indiscrets, des activités clandestines se déroulent dans les coins sombres du parc. Des individus louches se rassemblent pour échanger des marchandises illicites contre des billets froissés. Le silence de la nuit est perturbé par des murmures furtifs et des chuchotements anxieux alors que les transactions se déroulent dans le secret. Il règne une tension palpable dans l'air et chaque bruit étant amplifié dans le silence de la nuit. Les rares lampadaires qui fonctionnent vacillent de manière inquiétante, projetant des ombres mouvantes qui semblent danser dans l'obscurité.

Malgré l'obscurité, on peut sentir la présence de personnes peu recommandables qui rôdent dans les environs, prêtes à agir à tout moment. Posés sur le dossier d’un banc, trois Cornebre observent Évoli qui passe devant eux la tête baissée. Évoli s’approche de la fontaine éclairée au centre du parc pour s’y désaltérer. Lorsqu’il approche sa tête de l’eau pour boire, il constate de bizarreries avec son reflet. Il sait à quoi il ressemble, il s’est souvent regardé dans les miroirs du dojo pendant qu’il se faisait brosser. Mais là, dans l’eau de la fontaine, son reflet est différent, si différent qu’il lui fait un clin d’œil et lui tire la langue. Évoli dans un cri de surprise fait un bon en arrière, un Spectrum sort alors de l’eau et s’approche de lui toute langue dehors. C’est la première fois qu’Évoli voie un Pokémon spectre. Sa surprise étant plus grande qu’en se retournant pour fuir, il se rend compte qu’il est encerclé par deux autre Spectrum. Il ne peut pas s’enfuir et les fantômes l’immobilisent et commence à lui voler son énergie vitale. Pendant quelques secondes qui lui paraissent une éternité, Évoli se voit déjà mourir ici à Rosalia au bord de cette fontaine.

Fuite:

Le membre 'Caroline Mistouflet' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'[MOD] Fuite n°1' :

Alors qu’il se croit déjà perdu tout espoir de survie, il aperçoit une lueur d’espoir. Un homme accompagné d’un Démolosse brandit une lampe torche vers les Spectrum et demande à son Pokémon d’envoyer une attaque Hurlement. Cette capacité fait effet immédiatement et les Spectrum s’enfuie en disparaissant dans les ombres dansantes du Parc. L’homme au Démolosse, dont le col relevé de son manteau et le rebord de son chapeau cachait le visage s’approche d’Évoli doucement, les mains dans les poches.

Homme au chapeau : Un Évoli abandonné, tout seul dans le parc au milieu de la nuit, c’est pas banal.

Évoli est encore tétanisé des suites de l’attaque des Pokémon spectre. Il s’en souviendra un moment. L’homme au chapeau le prend alors sous le bras et accompagné de Démolosse sort du parc de Rosalia. Les yeux d’Évoli se ferme et le petit Pokémon s’endors dans les bras de cet inconnu au chapeau noir.

Lorsqu’il se réveille, plus d’homme au chapeau, plus de Démolosse, et plus de parc. Il est dans un lieu inconnu, très lumineux, avec une forte odeur de désinfectant. C’est le Centre Pokémon de Rosalia, l’inconnu au chapeau a dû l’amener ici. Constatant son réveille, l’infirmière arrive pour prendre ses constantes et le rassurer.

Infirmière : Alors ? Tu as fait des folies de ton corp, ce n’est pas très prudent pour un Pokémon comme toi de s’aventurer seul dans le parc la nuit. Un gentil monsieur t’a ramené et nous a expliquer, tu as dormi tout le reste de la nuit. Rassure-toi, une dame du Dojo va venir te chercher ce matin, tu dois avoir hâte de rentrer chez toi.

Chez lui ? Au dojo ? C’est une très mauvaise idée. Évoli attend que l’infirmière quitte la pièce et se précipite vers la fenêtre. Malheureusement elle est fermée. Si il ne trouve pas une issue, il est foutu. Il rgarde la piece autours de lui et se creuse la cervelle pour solutionner son problème.

Lorsque l’infirmière reviens aux nouvelles, elle ouvre la porte et ne trouve pas Évoli. Ni la lampe de chevet, ni le carreau de la fenêtre. Elle comprend trop tard que son patient lui a faussé compagnie.

Modération:

Évoli se retrouve encore une fois seul dans les rues de Rosalia. En cette fin de matinée, il parcourt les rues du marché. Les étals sont pleins de produits au senteurs exotiques et aux couleurs chatoyantes. Il a faim et lutte pour ne pas voler un fruit, un gâteau ou un chapelet de saucisses. Il croise une petite fille qui lui tend sa sucette mais, la maman l’empêche de prendre la sucrerie en réprimandant son enfant et lui promet qu’elle n’aura pas de sucrerie lors de la prochaine sortie familiale. Évoli marche dans l’allée et voit des fruits traverser rapidement devant lui. Il pense d’abord à une hallucination due à la faim, mais une pomme courre à nouveau devant lui avant de se glisser sous le comptoir d’un vendeur de produit détache tout soi-disant miraculeux.

Vendeur : C’est le mimi, c’est le rara, c’est le...

Pendant que les ménagères de moins de cinquante ans finissent en cœur la phrase du vendeur, Évoli glisse sa tête sous la nappe et voit un groupe de Pokémon assis autour d’un véritable festin. Très vite repéré, Évoli est invité à les rejoindre. Le groupe est constitué de trois Rattata, deux Capumain et de deux Roucool. Ils se sont organisés pour dérober sur le marché de quoi se sustenter. Évoli, affamé, est invité à croquer dans une jolie pomme rouge tout juste descendu de l’étal d’un marchant. N’ayant rien mangé depuis un reste de pizza la veille avant de se faire siphonner son énergie par les Spectrum, la pomme tombe directement dans le fond de son estomac.

L’équipe de Pokémon fait les présentations, ils trainent régulièrement en ville pour chaparder de la nourriture. Évoli est rapidement intégré au groupe et participe le reste de la journée avec eux pour récupérer quelques victuailles partager au groupe. Les Pokémon mettes vite une stratégie au point, Évoli fait office de diversion en faisant le show au milieu du marché pendant que discrètement, les Capumain, les Roucool etles Rattata rapinent tout ce qu’ils peuvent.
Après mangé, le groupe quitte le marché et se dirige vers le nord de la ville, dans le quartier historique. Les Pokémon guident Évoli vers le lieu où ils vivent ensemble, une vielle tour à l’abandon appelée la Tour cendré.

Fuite:

Le membre 'Caroline Mistouflet' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'[MOD] Fuite n°1' :

Évoli vit de rapine en continuant d’étudier le comportement humain et se tenant éloigné des Pokémon spectre dont il a développé une phobie.
Les années passent. Bien qu’accompagné de son groupe de Pokémon, Évoli se sent parfois seul. Il rêve de retrouver le dresseur au Démolosse qui l’a sauvé le soir de sa fuite du dojo lorsqu’il s’est fait agresser par des Spectrum.
Qui est-il ? Où est-il ? Pourquoi l’a-t-il aidé puis déposé au centre Pokémon sans laisser de trace ?
Toute ces questions trottent dans la tête du Petit Pokémon. Il n’en sait rien et n’aura peut-être jamais de réponse. Il est devenu méconnaissable, son pelage est devenu gris et poussiéreux à force de dormir dans les cendres de la tour. Lorsqu’il vivait au dojo, sa fourrure était brossée quotidiennement et il avait au moins un bain par semaine. Il n’en n’a pas eu depuis qu’il est devenue un Pokémon sauvage.
Sauvage, le terme ne lui plait pas, il préfère s’identifier à un Pokémon indépendant, autonome, solitaire, libre mais pas sauvage. Pour lui les sauvages ne se baladent pas en ville en toute tranquillité. Cependant chaque soir, en s’endormant seul dans un coin de la tour, il repense aux paroles de Madame Ono. Je suis un Pokémon d’ornement.


Pendant ce temps dans une boutique d’Illumis à Kalos, la jeune Caroline Mistouflet essaye une magnifique paire de chaussures de luxe. Elle n’a pas l’intention de les acheter mais lui vont si bien. Elle n’a pas l’intention de les acheter mais a bien ‘intention de repartir avec. D’un habile tour de passe passe, elle réussi à retirer l’antivol et à le placer sur le sac à main d’une autre cliente qui, elle, est là pour acheter. Elle sort ensuite du magasin comme si de rien était en prenant de saluer aimablement l’ensemble des vendeuses sans se faire repérer.
Le soir même, elle a rendez-vous dans un café avec un homme aux vêtements chic mais usé et passé de mode.

Homme : Vous avez la marchandise ?

Caroline : J’ai bien failli les garder pour moi, nous faisons la même pointure votre femme et moi. Mais je préfère commercer avec vous.

Caroline est une voleuse et receleuse d’article de mode, et à Illumis il y a autant d’offre que demande. Les deux protagonistes échangent leur paquet respectif, l’un contenant les chaussures, l’autre des liasses de billets en petites coupures.

Caroline : C’est un plaisir de faire affaire avec vous.

C’est ainsi que Caroline gagne sa vie depuis la disparition de ses parents. Mais elle aura bientôt suffisamment d’argent pour quitter la région et partir à leur recherche.

Modération::