Nessa Finnegan
C-GEAR Inscrit le : 07/01/2016 Messages : 11318
Région : Sinnoh | Kalos | Alola | Paldea
| Je me retrouve à Voilaroc, sans vraiment savoir pourquoi je suis venu ici. Je ne sais pas. J'ai posé un jour à la pension, ou plutôt ai-je simplement prévenu tout le monde que je m'absenterai pour la journée la veille au soir. Je crois qu'il ont compris que j'ai de plus en plus de mal à rester aux Éoliennes, sans doute qu'ils le sentent. C'est immense, c'est spacieux, ça respire la liberté. Et pourtant j'étouffe. Je ne parviens pas à en expliquer la raison, moi qui me trouvais si bien ici, justement parce que je me sentais libre et que j'avais trouvé un travail dans lequel m'épanouir. Ce n'est désormais plus le cas, je crois. J'aime toujours le contact privilégié avec les Pokémon que cela m'apporte, j'aime toujours cette sensation de se sentir utile auprès des dresseurs en difficulté également, mais ce n'est plus épanouissant. Je stagne, et je le sens. Alors que je veux évoluer, je veux voir plus grand, faire plus grand, vivre plus grand. Et rester ici m'en empêchera. Je le vois à présent. Mais que faire ? Telle est la question à laquelle je dois répondre. Sauf que ce n'est pas si simple. J'ai à cœur d'accomplir quelque chose, de laisser une trace, pour ceux qui me succéderont sur cette planète. Mais une fois de plus, la suite du plan ne se dessine pas.
Je passe devant le centre commercial et m'arrête un instant pour regarder l'immense bâtiment. Je ne sais pas ce que je fous là. J'aurais pu en profiter pour rentrer à la maison, à Rivamar. Même si je ne suis pas certain d'y voir quelqu'un. J'aurais très bien pu décider de me poser à mon appartement à Unionpolis, cela aurait été logique puisqu'il s'agit de mon sas de décompression depuis quelques temps - et que je m'y rends de plus en plus régulièrement aussi - et pourtant je suis ici, à Voilaroc, à flâner dans les rues comme un pauvre hère. Je ne me comprends tellement plus… Je ne parviens plus à identifier les envies, mes buts, mes rêves. Je n'ai rien de précis, rien de concret, et ça me frustre terriblement au quotidien. Cela me donne l'impression de m'enliser dans des sables mouvants, plus je me débats et plus je m'enfonce. Et plus je suffoque aussi. Depuis qu'elle est partie, quelque chose a changé en moi, comme si je n'étais plus capable de me satisfaire de ce que je fais. Je ne suis pourtant pas arrivé au sommet de mon art, quel que soit l'art dont je parle, éleveur ou coordinateur. Alors pourquoi je songe à autre chose ? Pourquoi cette envie de tout lâcher et d'explorer de nouveaux horizons ? Pourquoi ce besoin de risquer tout ce que j'ai mis du temps et de la sueur à bâtir pour me trouver une nouvelle lubie ? J'avais trouvé mon confort, ma dynamique, mes habitudes. Et j'ai juste envie de tout envoyer péter maintenant. Je ne me comprends définitivement plus.
J'arrive alors devant le Ranger'Inn, la base ranger de Voilaroc. Serait-ce ça ? Serait-ce une recherche d'un plus grand frisson ? Je ne crois pas. Je sais que la proposition de la ranger de la dernière fois tient toujours, et j'y ai réfléchi, vraiment. Mais je ne suis pas certain d'être fait pour ça. Je n'ai toujours aspiré qu'à une chose, vivre ma petite vie tranquillement, sans pression, sans obligations, parfaitement libre. Je sais aujourd'hui que c'est chose impossible. Je peux cependant choisir les impératifs que je souhaite m'infliger. Cette chance n'est pas offerte à tout le monde et je dois m'en saisir. Peu à peu, Régis récupère les parts de la pension que j'avais rachetée, à l'époque. Et cet argent, je le mets de côté précieusement. Je n'ai pas vraiment de revenu avec la pension, c'était compliqué à gérer au début. Plus de loisirs, plus de sorties, plus rien, mais ça valait le coup. Quand je vois le résultat aujourd'hui, je ne peux que constater que j'ai pris la bonne décision. Cela ne peut être qu'une bonne décision quand je vois Régis terminer sa rééducation et reprendre doucement le travail auprès des Pokémon, lui qui ne pouvait rien faire d'autre que la paperasse, quand je vois Maïa pleinement épanouie, toujours chez elle, toujours avec son père, quand je vois Louis prendre confiance de jour en jour, et devenir un éleveur accompli. J'ai en quelque sorte déjà laissé une trace dans quelques vies, à bien y réfléchir. Je continue néanmoins à voir plus grand.
Je sors alors de toute cette réflexion et me demande si ce n'est pas Côme qui travaille ici en tant que Ranger. J'ai un doute. Après, si c'est effectivement le cas, rien ne me dit qu'il sera ici, ou que je ne le dérangerai pas. Serait-ce la raison pour laquelle je suis venu me perdre ici ? J'en doute fort. Pour cette histoire de devenir soigneur urgentiste chez les rangers ? Ça me semble déjà plus probable, même si j'y crois moyen. Je me demande si ça vaut le coup que je cherche à obtenir cette réponse, je suis à Voilaroc, point. De là, j'en fais ce que je veux. Je n'aurai qu'à aller faire un coucou à Mélina, par exemple. Je pense que ça devrait lui faire plaisir. Et puis j'ai également besoin de penser à autre chose, de me changer les idées. Toute cette réflexion autour de mon avenir, c'est à la fois douloureux et vertigineux. Je sais ce qui est à l'origine de tout ce chamboulement en moi, il n'y a pas besoin d'être devin ou psychologue pour ça. Et ça me terrorise. Je me demande jusqu'où ça peut me changer et si je suis le seul à le vivre comme ça. Il faudrait que j'en parle à mes frères, et à Alexis aussi. Sans doute qu'elle pourra m'aider à y voir plus clair.
Achats : • 1 CT Hurlement : 1*3.000 = 3.000 pk$
Total : 3.000 pk$
EDIT Mao : 37735 - 3000 = 34735 p$ Retirés par le PA | | | | Alex Reef
C-GEAR Inscrit le : 18/03/2014 Messages : 5871
Région : Sinnoh
| Allez Alex, faire les courses n’était pas la plus dure des missions qu’on t’avait confiée. Ce n’était qu’une histoire de stocks à remplir, de gens à satisfaire et tout ce qu’on pouvait éventuellement trouver dans une fête de cette taille. Le syndicat des rangers l’avait donc envoyé à la recherche de la boisson, lui donnant par la même occasion une liste de ce qu’ils espéraient trouver. Bières, softs et éventuellement une surprise de ton choix ? En plus de cette liste, on lui avait également remis une des cartes de crédit de ces derniers et il s’était retrouvé accompagné par l’un de ses collègues des archives. A deux, ils devraient bien pouvoir y arriver, n’est-ce pas ?
Le problème, c’était que le collègue avait la fâcheuse tendance à commenter tout et n’importe quoi, comme s’il avait gardé des années le silence dans l’attente de se retrouver avec quelqu’un en dehors des archives. C’était un tout autre personnage comparé à cet énergumène vindicatif si jamais on haussait le ton trop à son goût. La plupart du temps, c’était un homme d’un calme olympien avec des difficultés à exprimer clairement ses idées, mais là… Alex avait l’impression de s’être trompé de personne, qu’un Neitram lui avait lavé le cerveau pour le rendre autrement plus bavard. Et si dans un premier temps cela ne le dérangeait pas, devoir perpétuellement le rappeler à l’ordre avait tendance à l’agacer. Mais au fur et à mesure que le temps passait, il avait fini par laisser tomber pour tout simplement se concentrer sur sa mission...
Achat d'une CT Provoc svp, merci. EDIT Mao : 10605 - 4000 = 6605 p$ retirés par le PA |
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| | | Invité
| ▬ M'man ! T'es vraiment sûr que c'est utile de faire ça ? ▬ Mais oui, mon ronron ! J't'assure !
La mère d'Aaron afficha une duck face pour amuser son fils avant de se tourner vers le rayon des vêtements dans lequel elle venait de pénétrer. Le départ de Bonaugure approchait pour le blond, et à l'occasion de cet événement, et par l'intermédiaire d'un passage à Voilaroc, sa génitrice avait cru bon d'aller lui offrir quelques vêtements pour son voyage. Le futur voyageur savait par avance qu'il n'avait pas pouvoir emmener la moitié de ce qu'il allait devoir acheter pour satisfaire sa mère, mais il se contenta de soupirer en la voyant s'agiter devant lui sans lui demander son avis – comme toujours -, cherchant tout habit à la taille du grand gabarit qu'il représentait. Lui s'en doutait déjà : il n'allait pas trouver grand chose, la plupart du temps forcé d'acheter du sur mesure. N'empêche qu'elle parvint à en trouver quelques-uns qu'Aaron se trouva forcé d'essayer pour lui faire plaisir. Certes, il était content de voir que cela lui allait en effet et que le design n'était pas pour lui déplaire, mais il ne s'en montra guère très enthousiaste. Il accepta simplement la requête de sa mère de les prendre, autant par envie d'expédier ce shopping inintéressant que pour éviter que sa mère ne commence à le mener un peu partout dans la ville pour qu'il puisse avoir de quoi s'habiller pour ce voyage.
▬ Bon, ça devrait suffire, m'man. J'en avais déjà plein à la maison, de toute façon. ▬ On est jamais trop prudents ! Tu me remercieras le moment venue !
Aaron soupira de nouveau face à l'insistance de sa mère. Ah, il se demandait comment il avait pu avoir une mère aussi caractérielle qu'elle. À côté, il semblait être une erreur de la nature. Était-ce vraiment sa mère ? Il se posait la question par moment, comme ça. Heureusement que son père avait le même caractère que lui, sinon la question aurait été beaucoup plus récurrente …
▬ Bon allez, j'insiste pas plus. On va payer ça et on retourne à l'hôtel. ▬ Avant, il faut récupérer ce qu'a demandé papa. Je vais chercher ça. ▬ Ah oui ! Bon, tu me rejoindras à la caisse, ronron ! ▬ D'acc'.
Aaron offrit un large sourire à sa mère avant de prendre congé d'elle pour se diriger vers le rayon des capsules techniques, à l'étage supérieure. Son père lui avait expressément demandé d'aller lui acheter quelques capsules de l'attaque Atterrissage pour son travail, celui-ci se trouvant être entraîneur professionnel pour jeunes dresseurs. Un travail l'occupant énormément, au point de ne passer que de façon occasionnelle. Au point surtout de ne pas pouvoir lui-même se déplacer pour aller se fournir en capsules techniques sans problème. Alors pour cette fois, profitant de son passage à Voilaroc, Aaron avait accepté de faire le coursier. Cela lui faisait même plaisir d'aider son père. C'est donc gaiement qu'il récupéra les capsules demandés et rejoignit ensuite sa mère aux caisses pour payer tout ça – enfin qu'elle paye, ne lui laissant même pas le plaisir de le faire.
▬ Tu veux que je te laisse lui remettre ces CD toi-même ou tu me les laisses ? ▬ Je le ferai, t'inquiètes pas. ▬ Ok.
Elle sembla déçue. Aaron, amusé, soupira tout de même en haussant les épaules avant de ranger les capsules techniques dans son sac et de devancer sa mère à l'extérieur du magasin. Les courses étaient maintenant terminées. Prochaine étape : Bonaugure et son départ pour un long voyage !
→ Achat d'une CT Atterrissage (2000 Pk$), merci d'avance :D EDIT Li : Argent retiré ! | | | | Côme Potte
C-GEAR Inscrit le : 02/11/2013 Messages : 3880
Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
| Ma joue frotte contre son bras tandis que nous déambulons dans la ville. Sa main est douce dans la mienne, rassurante. De temps à autres, je serre un peu plus fort, et elle retourne la pression dans une sorte de communication silencieuse. Nous nous arrêtons face au stand d’un marchand de glaces. Je suis à peine assez grand pour voir les différents parfums. J’entends sa voix commander pour nous deux. Je note chaque inflexion, chaque syllabe, et elles résonnent dans ma tête. Sans dire un mot, mes lèvres les articulent à leur tour, dans le vent. Vient son tire, cristallin, quand elle remercie le marchand pour la gaufrette gratuite. Sur le banc, je balance mes pieds en avant, en arrière. Lorsque ma glace est terminée, j’enfouis mon nez dans son gilet en cachemire. Je reconnaîtrais cette odeur entre mille. Son parfum un peu fruité, la lessive aux notes florales, et son lait pour le corps à la coco. La fatigue me gagne et, entre mes cils, j’aperçois les boucles blondes sur son épaule, celles qui brillent au soleil. Je vois la courbe de son menton lorsqu’elle se penche vers moi. Un baiser, délicat, comme un pétale qui se pose sur mon front. Et la sensation de son regard bienveillant sur moi.
Je me réveille dans ses bras, la tête sur son épaule, nichée dans ses anglaises. Les pavés du parc défilent, les arbres aussi, et le jour décline. Une petite brise se lève et la fait frissonner. Mes paupières sont lourdes à nouveau, et je me laisse aller à notre contact chaud et rassurant, à ses bras sûrs qui me protègeront maintenant et pour toujours.
Ce matin-là, ce n’est pas sa voix qui me réveille, mais son cri. Et tout vacille, tout se mélange, jusqu’à ce que je n’entende plus rien. La vue brouillée, je ne distingue que sa silhouette. Un visage pâle sans aucun trait, juste sa bouche qui articule dans le vide, sans bruit. Ses gestes sont rapides, efficaces quoique tremblants. Je suis dans ses bras à nouveau, emmitouflé dans mon plaid. Le nez au creux de son cou, je respire profondément. Mais elle n’a pas la même odeur. Je crois discerner son parfum, distant, éteint. Il n’y a que l’odeur de fumée. Quelque chose brûle. Je me cramponne à son cou, elle resserre sa prise autour de moi. Les larmes chaudes qui roulent sur mes cheveux. La suite se bouscule. Soudain le froid du pavé sous mes pieds. Dans mon dos, la grille glaciale. Devant moi, accroupie, elle se tient. Et son visage effacé. Dis-moi, de quelle couleur étaient tes yeux ?
Quelques temps après, je tiens toujours sa main, gantée cette fois-ci. Le contact est rêche, indirect, impersonnel. Elle ne me prend plus dans ses bras. Je n’enfouis plus mon nez dans ses boucles blondes. Son parfum, je ne le respire plus que de loin. Il pleut ce jour-là et je m’enfonce dans la pelouse engorgée. Je ne peux pas suivre le rythme de ses grandes enjambées. Nos mains se quittent. Les pans de sa jupe noire frottent une dernière fois contre ma joue, comme avant, comme lorsque nous allions prendre une glace chez le marchand près du parc. En vain j’essaie de capter une dernière fois son parfum, mais le pétrichor est la dernière odeur que j’associe à sa silhouette noire qui s’éloigne. Et l’énigme insoluble de son regard, souvenir d’enfance à jamais perdu.
Dis Maman, de quelle couleur étaient tes yeux ?
• Achat d'une CT Psyko (3000 p$) que j'apprends directement à ma Goinfrex S, merci d'avance (:
Edit Arthur : 26/01 • Sous retirés. Côme Potte • 60251 - 3000 = 57251. | | | | Benedict Bjornsdothir
C-GEAR Inscrit le : 06/11/2017 Messages : 2846
Région : Sinnoh
| Si tu avais l'habitude de te lever de bon matin, tu n'avais pas celle d'être réveillé dans un vacarme monstre. Quand tu regardas l'heure sur ton téléphone par simple curiosité, tu fus plus que surpris de voir qu'il n'était que quatre heures du matin. Qu'est ce qui pouvait bien se passer de l'autre côté alors qu'en temps normal tout le monde était sensé dormir. Tu te frottas le visage pendant de longues secondes, espérant que tout revienne à la normal sans que tu n'aies à intervenir. Malheureusement pour toi, le calme n'était toujours pas maître mot de la situation. Tu étais donc contraint à quitter le lit, avec beaucoup de difficulté. Étant seul chez toi, tu ne pris même pas la peine d'enfiler quoi que ce soit – sortant donc de ta chambre en sous-vêtement. En fermant la porte derrière toi, tu découvris ton Zoroark et ton Lainergie plaqué contre le mur, collés l'un contre l'autre. Tu les dévisageas un instant, sans comprendre ce qu'il leur arrivait. Tu ne leur adressas pas la parole et tu ne les touchas pas non plus. Ils avaient l'air assez perturbé, tu n'avais pas envie de les surprendre par ta présence – surtout qu'ils n'avaient pas l'air d'avoir remarqué que tu avais quitté ta chambre.
Tu avanças jusque dans le salon, cherchant du regard le moindre détail qui pourrait créer tout ces bruits. Et puis, non loin du canapé, tu découvris avec horreur ton Rototaupe plaqué au sol par ce Caninos que tu avais depuis peu. Un Caninos que ton travail t'avait confié. Ils semblaient se battre, mais des deux, c'était bien le canidé le plus enragé. Tu restas planté là un petit moment, abasourdit. Tu n'avais jamais vu ton compagnon agir de la sorte. Surtout que les deux s'entendaient parfaitement bien en temps normal. Ils passaient leur temps ensemble, et avec toi, que ce soit à la maison, au boulot ou sur le terrain. Alors qu'est ce qui a bien pu se passer pour en arriver là ? Un nouveau cri te ramena à la réalité. Tu n'aimais pas entendre Spooky couiner de la sorte. Sans réfléchir, tu t'élanças vers eux pour les séparer, attrapant le Rototaupe pour le soulever dans les airs. Dans la manœuvre, Ash te mordit sans le vouloir, tu le devinais à ta tête. Il couina de surprise, reculant en baissant la tête et les oreilles. Il recula jusqu'à se cacher sous le canapé. Tu l'ignoras alors un instant, observant ton ami la taupe sous toutes ses coutures pour t'assurer qu'il allait parfaitement bien. Aucune écorche, ni quelconque blessure. Il affichait même un sourire radieux, comme si tout ça n'avait rien de bien alarmant. Dans un soupir, tu posas le Rototaupe sur le bar un peu plus loin, lui demandant de rester là un instant pour te concentrer maintenant sur le Caninos toujours planqué sous le canapé. Tu te mis alors à quatre pattes, collant ton visage contre le carrelage froid pour enfin apercevoir le canidé. Il avait l'air apeurer. Ton attention n'était pourtant pas de le punir, ni même de le frapper – chose que tu n'as jamais fait et qui ne traverserait sans doute jamais l'esprit. Tout ce que tu voulais, c'était comprendre ce qui se passait entre ces deux là. Et surtout, quelle mouche avait piqué ton Caninos, habituellement si affectif, pour être aussi enragé. Tu l'appelas, lui demandant en vain de venir te voir. Tu tentas quelques paroles rassurantes, mais il refusait toujours de sortir de là. Tu te redressas alors, t'asseyant finalement à même le sol. Tu pouvais bien patienter quelques minutes s'il le fallait. Dans tous les cas, tu n'allais pas retourner te coucher tant que tu n'auras pas réglé cette histoire.
Dans ton attente, ton regard se perdit sur ton bras, marqué par les crocs de Ash. Tu n'avais pas tant mal que ça et la marque ne se voyait presque plus. Il t'avait plus pincé que réellement mordu, rien de bien grave en soi. A cet instant, Chandler – ton Zoroark – vint s'asseoir à tes côtés, regardant à son tour ton bras. Tu le rassuras en lui disant que ce n'était rien, avant de lui demander ce qui s'était passé. Il haussa les épaules et puis il pointa de la griffe ton Rototaupe. Rototaupe qui n'était finalement plus à sa place. Tu regardas le loup sans comprendre. Mais celui-ci avait déjà déguerpit avant même que tu puisses lui demander de te mimer ce qu'il avait vu. Devais-tu comprendre que le véritable fautif était ton vieil ami resté un éternel enfant ? Ce ne serait pas si surprenant, finalement.
Un grognement provenant de sous le canapé attira ton attention. Et puis tu entendis un boom et de nouveaux cris. Par dépit, tu poussas à l'aide de tes pieds le canapé. Et alors tu attrapas à toute vitesse le Caninos, te relevant dans la foulé. Il arrêta aussitôt de grogner ou même de gesticuler, baissant toujours les oreilles. Tu le tournas face à toi, te relevant par la même occasion. Spooky lui ne se cachait nullement. Il était là, fièrement dressé à tes pieds, fixant le canidé. Tu examinas alors le toutou à son tour. Sa patte arrière était entaillée. Tu reconnaissais bien ces marques, elles ne pouvaient venir que de ton Rototaupe. Tu pris alors Ash comme un petit bébé pour mieux regarder sa patte. Ce dernier se laissa faire sans broncher. Tu fis bien attention de ne pas trop toucher la blessure, au risque de lui faire mal. Par chance, ce n'était rien de bien grave, la blessure n'était pas si profonde. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne devait pas être douloureuse.
Tu grattouillas le ventre de ton ami poilu pour le détendre et le rassurer. Tu regardas ensuite ton Rototaupe qui penchait la tête sur le côté. Tu connaissais bien ta petite taupe. Vous avez passé plus de trente années ensemble. De ce fait, tu savais parfaitement que cette blessure n'était pas volontaire. De ton expertise, tu devinais que ce dernier avait voulu jouer avec son nouvel ami, mais par maladresse, il l'aurait blessé. Tu posas la question à ton Rototaupe pour avoir la confirmation et il se contenta simplement de baisser la tête, sans doute désolé. Tu comprenais alors que Ash voulait sans doute être seul un moment, ou en tout cas, loin de Spooky. Mais Spooky n'avait aucune limite. Il ne savait pas quand il était bon de laisser tomber et d'arrêter d'essayer de réparer ses erreurs. Tu passas alors cinq bonnes minutes à expliquer à ses deux là l'intention que tu avais deviné chez chacun. Et puis tu reposas le Caninos pour qu'ils enterrent la hache de guerre – du moins, tu l'espérais. Ils se regardèrent longuement dans le blanc des yeux. Tu eus peur l'espace d'un instant t'être trompé et que ces deux là repartent se battre. Mais ils finirent par frotter leurs museaux avant que Spooky enlace Ash dans ses bras. Dans un soupir de soulagement, tu t'éloignas en direction de ta chambre. Tu t'arrêtas en chemin pour faire signe au canidé de te suivre. Pour le restant de la nuit, il allait rester avec toi, par sécurité. Vous pouviez bien attendre un peu avant de vous rendre en centre pokémon à une heure décente. Mais par sécurité, tu préférais l'isoler avec toi, pour qu'il se repose complètement – et toi aussi.
Achat de 10 hyperballs, merci d'avance :D (payé) 200*10 = 2.000p$ 73500 - 2000 = 71500 P$ le 24/05 Transfert effectué via le PA. _Arthur | | | | Cannelle P. Rosealis
C-GEAR Inscrit le : 18/08/2013 Messages : 2117
Région : Kalos
| J'ai revu Thomas, mon coéquipier, seul ami, et seule personne dont je semble me souvenir. Aussi, la seule personne que je semble réussir à apprécier. C'est aussi la seule personne avec qui discuter me semble naturel, le seul avec qui je parviens à parler de tout et de rien. C'est simple quand je suis avec lui… Et frustrant en même temps. Car je sais qu'il sait très bien ce qu'il m'est arrivé, qu'il connaît mes souvenirs perdus. Et pourtant il ne voulait pas m'en parler. Il voulait que je retrouve les choses moi-même, mais je sentais qu'il avait également peur pour moi et c'était le point qui m'énervait le plus. Son attitude me confirmait que j'avais quelque chose à craindre, qu'il savait ce que c'était, mais il ne voulait pas me mettre au courant. Aussi bizarre que ce soit au vu du caractère que je me découvrais, j'arrivais à le tolérer un minimum et à trouver des raisons à son attitude. Seulement, j'ai tout de même fini par m'énerver. Le temps ne m'aidait pas. Je ne retrouvais pas. Thomas faisait des efforts pour m'aider, il était à mes côtés, quitte à provoquer la colère et la jalousie d'Adam, mais cela n'aboutissait à rien. Il voulait que je retrouve mes souvenirs par moi-même, car il se disait que si je me rendais compte seule j'aurais bien plus conscience de la "menace" prétendue qui pesait sur moi. Au départ je l'acceptais, mais j'ai fini par trouver insupportable de savoir avec certitude que quelque chose me guettait dans l'ombre sans pouvoir m'en protéger. Il a donc fini par m'en parler, enfin. Sous la menace. Ca a eu l'air de le faire rire, d'ailleurs. Il avait l'air soulagé, voir content. Ca m'a déstabilisé. Qui rit lorsqu'il a un couteau sous la gorge ? Après coup, il m'a dit que c'était la symbolique : il ne voulait pas parler alors je m'apprêtais à le couper de toute possibilité de s'exprimer par sa voix. J'avoue que ça m'a fait rire aussi. Tout en sachant très bien que ce n'était pas de bonnes raisons pour rire. Je m'en fichais et c'était extrêmement libérateur. Alors Thomas m'a parlé de Giratina. De comment je l'ai trouvé. De comment je l'ai fait le rencontrer. Et de ce qu'il m'a fait.
Achats :CT Hurlement x1 (3000 p$) CT Poing-Boost x1 (5000 p$) total : 8000 p$ (Apprise directement à Dracolosse) EDIT Mao : argent retiré |
▼▼▼▼ ▲▲▲ Avatar lack & Fuu Tadokoro DC : Kalinka Hollowell - Aaron Sakuragi - Illia Aethelhelm - Caihong Yáo |
| | | Asuna Maruoka
C-GEAR Inscrit le : 24/04/2014 Messages : 2125
Région : Sinnoh - Unys
| Le mieux a faire avant de te remettre en route, c'était de faire un tour dans le centre commercial de Voilaroc. Celui ci était réputé pour avoir une large variété de produits, que ce soit pour soigner ses compagnons ou bien pour leur faire apprendre des capacités puissantes. C'était surtout pour ces dernières que tu étais rentrée dans le magasin, souhaitant donner un petit bonus pour passer la dernière arène en toute sécurité. Bien sûr, cela aurait un coût, mais en temps normal tu n'étais guère dépensière, donc tu pouvais pour une fois te permettre une petite folie. Foncer dans le tas c'était bien, foncer dans le tas en ayant la bonne capacité en main, c'était mieux. Hors cette capacité sur laquelle tu comptais énormément, c'était naturellement la CT Séisme. Tu savais parfaitement que les pokémon de type Electrique n'était pas friant des attaques de type Sol. Tu partais déjà avec un petit handicap comme deux de tes compagnons ne supportaient pas le type principal de la huitième arène, donc ca serait un match en quatre contre cinq. Alors autant essayer d'équilibré autrement et c'était ce petit disque que tu tenais dans ta main qui ferait toute la différence. Mais le centre commercial n'était pas uniquement destiné aux pokémon. Tu savais que la galerie marchande avait une bonne pharmacie et c'était donc également aussi un peu pour toi que tu étais venu spécialement dans cette ville plutôt que d'aller dans un magasin d'Unionpolis. Toi aussi tu allais avoir besoin d'un petit coup de pouce si tu voulais tenir le coup. En temps normal, tu n'aimais guère prendre des médicaments, mais tu n'avais plus le choix. Tu devais être capable de savoir différencier la réalité de tes hallucinations si tu sortais en dehors de ton appartement et pour cela, tu devais donc limiter tes crises. Cela pouvait sembler étrange d'un point de vue extérieur, mais tu n'aimais pas cette idée. Pourtant les crises ne t'apportaient que souffrances et problèmes, mais les bloquer signifiait que tu allais devoir endormir le pokémon Spectre de ton œil gauche à l'aide des petites gélules que la pharmacienne en face de toi était en train de te donner et tu détestais cela. Plus jeune, tu aurais peut être apprécier si tu savais a l'époque que cette solution était possible, mais maintenant, tu avais l'impression que le pokémon était une partie de toi. Cela faisait bien longtemps que tu ne le voyais plus comme un parasite et l'idée de le mettre dans une espèce de coma artificiel pour qu'il te laisse en paix ne te plaisait pas. Mais tu n'avais plus le choix, tu devais gagner du temps sur ton état de santé, voir même peut être réussir a aller un peu mieux et reprendre des forces si tu voulais mener à bien tes projets. Une fois tous tes achats dans ton sac, tu ressors du batiment et tu apprécies l'air frais sur ton visage. Quitter le brouhaha ambiant est également agréable, mais tu savais que cela ne suffira pas à calmer ton mal de crâne. Comme si elle sentait ce que tu allais faire, la flamme bleue apparue devant ta prunelle de glace. Elle danse paisiblement et tu ne sais pas quel message elle essaye de te faire passer. Ton incapacité à communiquer avec le pokémon te frustrait depuis longtemps, tu aurais aimé avoir son avis sur le geste que tu allais faire, comme il le concernait d'avantage que toi. Tu l'observes un instant, alors que tu tournes la boite en carton entre tes doigts. - Je suis désolée, je n'ai vraiment plus le choix.Ta tête semble être sur le point d'exploser alors que tu te tortures et le fantôme d'Elysiana choisi ce moment précis pour apparaître à ton regard. Elle ne dit rien, pour une fois, se contentant de te fixer de ses prunelles rouges. Alors que tu ouvres la boite de médicaments pour en prendre un, tu sais que c'est sûrement l'une des dernières fois que tu vois ta sœur ainsi. La prochaine fois, ca serait la vraie Elysiana qui serait en face de toi. Puis tu places la gélule blanche entre tes lèvres avant de l'avaler tout rond. Il te faut attendre quelques minutes avant de voir disparaître tes douleurs, en même temps que la flamme bleue si caractéristique à ton œil. 753 mots
Achats : - CT Séisme 5500 p$ ( apprise direct à Typhlosion ) EDIT Aram : Argent retiré. Merci d'avance |
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| | | Asuna Maruoka
C-GEAR Inscrit le : 24/04/2014 Messages : 2125
Région : Sinnoh - Unys
| Tu déambules dans les rayons, ton regard de glace se posant sur les différentes capsules techniques disponibles dans le coin. Des coups de pouce comme tu aimais à le dire. Les derniers préparatifs, avant de partir a Johto pour t'inscrire à la Ligue. L'impatience et la crainte dansait dans ta tête, sans que l'une ou l'autre n'arrive à prendre le dessus. C'était le dernier mur a franchir si tu voulais avoir un visa permanent pour Unys. Une possibilité de pouvoir chercher ta sœur sans aucune limite. Et enfin avoir des réponses sur sa disparition et celle de ton père, après des années d'attente. Tes mains tremblent en prenant l'un des CD devant toi et au bout de quelques secondes, ta mère te le prend pour le mettre dans le panier. Elle te frotte le dos, sans un mot et peu à peu, tu te remet à respirer normalement. Tu ne t'étais même pas rendu compte que celle ci c'était mise à accélérer et a siffler légèrement. Comme si tu étais possédée. Cette pensée te fait afficher un rictus et tu prend un cachet, dans le doute, pour éviter toute possible crise. Elles étaient de plus en plus fréquentes, surtout quand tes pensées s'emballaient ainsi. Heureusement que ton traitement te permettait de les éviter au mieux, mais ca ne te donnait pas l'esprit tranquille pour autant. Ce n'était qu'une solution provisoire, tu le savais très bien. Tu avais juste ralenti le temps sur l'épée de Damoclès qui était au dessus de ta tête, mais un jour, elle tomberait et tu perdrais pour de bon ta lucidité. C'était inévitable tant que le spectre à ton œil était toujours présent. Hors comme tu avais décidé que tu ne le retirerais pas, ton avenir était en quelque sorte déjà cellé. - Tu as tout ce qu'il te faut ma puce ?Tu affiches un petit sourire amusé a ta mère. Ma puce, voilà un moment que tu n'avais pas entendu ce surnom. A vrai dire à une époque, tu ne l'aimais pas beaucoup. Il t’infantilisait et tu avais l'impression de perdre toute crédibilité quand il était utiliser. Mais maintenant, étrangement, il te réconfortait. Ca te donnait l'impression que qu'importe ce qu'il se passe, qu'importe ce qu'il arrive, ta mère serait toujours là pour toi. Et c'était un sentiment agréable dans la tempête de ton cerveau. - Je crois. De toute façon j'pourrais encore attendre 6 mois que je me sentirais pas encore assez préparer. Mais bon, faut bien se lancer et si je me foire, j'aurais qu'a retenter non ?Ta mère te sourie et hoche la tête pour affirmer tes propos. Tu avais vraiment l'impression qu'en sa présence, tu n'étais qu'une enfant. Mais ca te faisait un peu de bien de pouvoir te reposer sur quelqu'un, pour une fois. 495 mots
Achats : CT Séisme ( 4500 ) CT griffe Ombre ( 3000 ) 3 Calcium ( 4500 ) 3 Carbone ( 4500 ) 3 protéines ( 4500 ) pour un total de 21 000 p$ - HRP:
Pingoléon apprend les CT Laser Glace et Saumure
Amphinobi apprend la CT Laser Glace et Ebullition
Noctali apprend les CT Queue de Fer, Zone étrange
Démolosse S apprend la CT Ball'Ombre
Félinferno apprend les CT Colère, Poing Eclair, Nitrocharge, Séisme et Griffe Ombre EDIT Kalinka : argent retiré |
- Stamps:
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| | | Côme Potte
C-GEAR Inscrit le : 02/11/2013 Messages : 3880
Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
| « J’en reviens pas que t’aies refusé de faire cette pub. » Je roule les yeux vers le ciel pour la énième fois aujourd’hui. « J’ai pas envie de voir mon visage plaqué sur tout un tas de paquets de céréales ! J’en mange même pas ! » Sigrid claque la langue, pousse un soupir et secoue la tête, en même temps, comme si je ne faisais aucun sens et avais loupé l’opportunité de ma vie. Et rien que pour m’enquiquiner, elle prend deux boîtes de céréales et les met dans les caddies. N+1 roulage d’yeux vers le ciel. « Si j’avais su, je serais resté au Ranger’Inn et je t’aurais laissée faire les courses toute seule. » À cela, elle m’adresse un grand sourire, car elle sait qu’elle déteste faire les courses si personne ne l’accompagne. Enfin, la partie choisir les items, ça va, et elle ne me laisse pas vraiment avoir voie au chapitre de toute façon, mais la partie où il faut tout décharger sur le tapis roulant à la caisse, puis tout mettre dans des sacs, puis tout décharger quand on rentre, là, il n’y a plus personne. Mais ce n’est pas plus mal au fond, car si on la laissait ranger la nourriture dans les placards et le frigo, on ne retrouverait plus rien du tout. Avec un dernier soupir, je fais avancer le caddie en regardant les deux boîtes de céréales qui me toisent. Mon visage aurait pu être sur ces boîtes. J’ai reçu une offre de partenariat il y a quelques semaines que j’ai déclinée, car je ne mange pas de céréales de manière générale, et encore moins cette marque-là. Alors faire une pub pour en vanter les mérites et avoir ma photo placardée sur tous leurs packagings me semblait carrément malhonnête. Seulement Sigrid a eu vent de cela — sans doute en fouillant dans mes emails la connaissant — et voilà l’envolée de boutique. Apparemment pour elle, ce n’est même pas une question d’argent, alors que la somme était plutôt élevée, mais une histoire de répandre sa marque et de visibilité partout et ‘quoi de mieux qu’avoir sa tête sur les paquets de céréales que toutes les ménagères verront en allant faire leurs courses, sans compter leurs nabots en culottes courtes !’. J’imagine qu’elle n’a pas totalement tort, mais dans quel but, franchement ? Que toutes les ménagères de Sinnoh ne me connaissent pas n’est clairement pas un drame. Ma « marque » n’a pas besoin de ça en plus, je gagne déjà bien assez d’argent après tout. Il y a un véritable argument aussi à ne pas promouvoir ce en quoi on ne croit pas ou qu’on ne connait pas. Ma marque est authentique. Voilà ce que j’aurais dû lui répondre. Pf, les bonnes répliques me viennent toujours après coup. (467) Achat d'une CT griffe ombre (3000 p$).
EDIT Kostya : 44450 - 3000 = 41450 (via PA 05/04/24) | | | | Contenu sponsorisé
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