Asuna Maruoka
C-GEAR Inscrit le : 24/04/2014 Messages : 2125
Région : Sinnoh - Unys
| La foule. Toujours la foule, celle qui t'oppresse, te surveille du coin de l’œil, murmure a voix basse. Celle que tu déteste dans 60% des cas, surtout quand tu n'as envie de voir personne, quand tu as ce fichu mal de crâne qui te reprend, et que la flamme danse a ton œil. Maintenant que tu commençais vaguement a avoir un nom avec tes badges et ton boulot, on commençait a savoir que cette flamme était ton quotidien, ton ombre. Mais une grande partie de la population, entre les trop jeunes pour s'intéresser vraiment aux combats contre les champions, les vieux qui s'en fichaient pas mal et de ceux qui bossaient pendant les matchs en direct, ne t'avait jamais vu en peinture. Tant mieux pour eux d'ailleurs, mais ces regards pesant alors que la fichue flamme avait décidé de sortir alors que tu faisais tes courses, ca te donnait la migraine. Hors tu l'avais déjà bien trop a ton goût avec le boulot. Tu soupiras, alors qu'un agent de la sécurité te demanda de le suivre. Sans même le regarder, sans même t'arrêter, tu lui montras ta plaque et du coin de l’œil tu vis qu'il recula d'un pas. Affichant un petit sourire satisfait, tu t'arrêta un instant, prenant la CT pour laquelle tu étais venue spécialement ici et tu l'observas de haut en bas. Ton regard croisa le sien, a la fois mitigé par la peur et l'incompréhension. Comme d'hab quoi.
- Vous voulez vraiment demander a une agente de vous suivre au bureau de la sécurité juste parce que j'ai l'oeil en feu? Vraiment ? Jusqu'à preuve du contraire, j'ai tuer personne.
Bon, ce n'était pas tout a fait vrai. Mais c'était en mission, "ca ne compte pas" si on voulait. Tu ne tuais pas les innocents quoi. Mais tu n'avais pas trop envie de te justifier en dehors de ton cerveau, agente ou pas on te demanderait surement des comptes. Mais du coup, non le gars de la sécurité te laissa tranquille reculant un peu plus, demandant aux gens de ne pas rester planter la, qu'il n'y avait aucun danger. Tu pouffas, un peu amer. Encore heureux que tu n'étais pas un danger, tu l'étais déjà pour toi même, c'était largement suffisant. La CT en main, tu te dirigea tranquillement en caisse, afin de retourner rapidement dans l'ombre de ton appartement.
Achat d'une CT Griffe ombre pour 4000 p$, merci d'avance ♥ Edit Iago : 11846 – 4000 = 7846$ (retiré le 08/10) |
- Stamps:
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| | | Invité
| Il s’est écoulé peu de temps depuis notre dernier passage ici, au centre commercial de Voilaroc. Et pourtant, mon équipe a bien changé en l’espace de quelques semaines. Ma vie aussi. J’ai trouvé un emploi stable au ranch de Dune, nourri, logé et blanchi par-dessus le marché. Moi qui était en galère d’argent, ce fut plutôt une bonne nouvelle le jour où ma nouvelle patronne me fit signer mon contrat définitif. J’ai aussi l’avantage qu’elle en sache beaucoup sur moi, bien plus que je n’en connais d’elle. Elle est au courant de mon état physique, et de mon handicap. Elle n’ignore pas non plus les circonstances qui m’ont fait presque perdre mon bras gauche. Elle est, du coup, très compréhensive avec mes possibilités physique, sans toutefois verser dans le maternage intensif. Mon travail au ranch m’oriente de plus en plus vers le dressage de pokemon, une voie que je n’aurais jamais osé imaginer lorsque j’étais plus jeune. A cette époque, la boxe était la solution à tout, et la hype autour de ces compagnons semi-intelligents dont tous les ados s’entouraient ne me touchait pas vraiment. A présent que ce sport de combat ne m’était plus accessible, le dressage de pokemon avait commencé à le remplacer. Doucement. Progressivement.
Il y avait plus de similitudes que je n’aurais imaginé entre le dressage de pokemon et mon ancien sport professionnel. Certes, ce n’est clairement pas une pratique individuelle. Au contraire. La notion d’équipe, que je n’avais jamais vraiment connu, me plait finalement beaucoup. Trouver les équipiers. Les tester. Les entraîner. Les faire progresser. Ménager les égos… Me voilà à la tête d’une petite équipe de sport collectif, au final. Et on ne sent plus vraiment seul. C’est un sentiment des plus agréables, moi qui ait vécu le rejet de mon entourage à la suite de mon accident, il y a quelques mois. Heureusement, Rocky a rapidement fait parti de ma vie, et a contribué à me garder actif et bien vivant à une époque ou tout aurait pu basculer du mauvais côté.
A présent, mon starter avait bien changé lui aussi. Il était plus calme, même s’il gardait un côté très bagarreur par moments. Et il avait évolué, devenant un bon gros boskara. Il s’entendait désormais à merveille avec Lou’, ma Luxio, et Sunny, la « maman » de l’équipe. Les trois avaient pris sous leur aile la toute jeune recrue de l’équipe, la petite riolu nommée Blue. C’était d’ailleurs pour elle que nous étions au centre commercial, aujourd’hui. J’ai rencontré un ranger il y a un peu de temps, et nous avons eu l’occasion de discuter un peu de son métier, et de ses pokemons. Il m’a également interrogé sur les miens, et m’a donné quelques conseils pour développer rapidement le potentiel de Blue. Je venais donc chercher une Capsule Technique bien particulière qui avait vite devenir indispensable à nos entraînements quotidiens. Fort heureusement, le magasin m’avait assuré qu’elle était encore en stock.
L’entraînement allait devenir bien plus simple, désormais. C’était une très bonne nouvelle, je ne remercierais jamais assez ce ranger pour ses bons conseils.
HRP Achats : Bonjour ! CT Météores > 2000 pokedollars - CT donnée immédiatement à Riolu :) 6 pokeballs > 600 pokedollars
Total : 2600 pokedollars Merciii !
EDIT Ada : 5010 - 2600 = 2410p$ : retirés via P.A. | | | | Invité
| Attrapant la main de la gamine, Eliakim leva son regard en direction de l’énorme bâtiment. Elle avait insisté des heures… non, des jours durant avant qu’il ne cède à ses caprices. Plus que quiconque, il avait conscience de leur situation financière : leur budget était serré et les fonds familials suffisaient tout juste à payer leurs dépenses mensuelles. Malgré quoi, il avait cédé. Inutile de se leurrer à ce sujet : le quadragénaire nourrissait sans cesse la honte d’avoir rendu le quotidien de la gamine aussi inviable. C’était le devoir d’un père de protéger sa progéniture et il avait échoué. Il avait retiré Nina à sa terre natale et lui avait offert un mode de vie qui ne lui convenait pas du tout. Bien en deçà de ce qu’elle méritait.
Dans de telles circonstances, il n’était pas capable de résister aux rares demandes de l’enfant.
Elle était déjà compréhensive de leur situation. Sans doute un peu trop pour son âge. Jamais il ne l’avait entendu se plaindre. Même lorsque son regard trahissait le contraire, elle répétait sans cesse que ce n’était pas grave. L’important, après tout, c’est qu’ils soient tous ensemble. Elle semblait sincèrement y croire par moment. Pour autant, cela ne suffisait pas à effacer les moult remords qu’il ressentait au vu de cette vie devenue franchement malsaine pour une enfant et une femme aussi extraordinaires. Alors s’il pouvait faire réapparaître un sourire sincère sur le visage de sa princesse, il se fichait bien du prix que cela coûterait. Il ne pouvait pas refuser et résister à ses rares caprices. Comme si l’argent et les biens matériels achetaient le bonheur.
« Papaaa ! Tu viens ? »
Rigolant, le quadragénaire tourna son regard vers son adorée. Elle tirait sa main avec impatience, visiblement incapable de masquer sa hâte de rentrer à l’intérieur. Elle savait déjà ce qu’elle voulait. La dernière fois qu’ils étaient venus, son regard s’était illuminé en voyant la peluche dans la vitrine. Elle s’y était attardé un peu plus longuement qu’à l’habitude puis, sitôt, elle s’était mise à la réclamée. D’abord, sa demande avait semblé détournée, bredouillée. Elle avait répété au moins une dizaine de fois qu’il s’agissait là d’une magnifique peluche puis elle avait commencé à se faire plus insistante jusqu’à atteindre le point de rupture. Le fameux moment où papa et maman ne peuvent plus refuser les demandes de leur progéniture.
« Je te suis. »
Lâchant un sourire, la gamine hocha vivement la tête puis tira son père jusqu’à l’intérieur. Sur leur passage, les portes coulissantes du centre commercial s’ouvrirent et un drôle de sentiment s’empara de l’ex-politicien. Il savait que ce qu’il faisait était mal. Financièrement, ils étaient à des lieux de pouvoir s’offrir un tel luxe. Mais quel prix avait le sourire de Nina sur son visage ? La joie de sa fille était beaucoup plus importante que tout l’or du monde. Il n’avait pas de mal à se l’imaginer et l’accepter.
Il n’avait d’ailleurs pas manqué d’en parler avec Veronika avant de se présenter ici. Elle-même semblait d’accord avec cette école de pensée. Mais c’était prévisible. Ses jours étaient comptés et elle souhaitait à un tel point profiter de ses derniers mois pour combler le bonheur de son enfant unique qu’elle n’aurait sans doute pas refusé une telle faveur. Elle se moquait bien de finir ses jours au creux d’une ruelle si cela rendait Nina heureuse.
C’était aussi ça, être parent.
« C’est elle ! »
Lâcha-t-elle avec une petite intonation de fascination. Collant ses mains dans la vitre du magasin, elle approcha son visage de la peluche derrière. Elle était énorme et le prix devait au moins être proportionnel à sa taille. Mais la réaction et la joie que se faisait Nina de la posséder valait au moins dix ou vingt fois cet investissement.
HRP : CT Météores : 2000p$ CT Atterissage : 2000p$ TOTAL : 4000p$
merci d'avance
EDIT Ada : 4700 - 4000 = 700p$ : retirés via P.A. | | | | Invité
| « Bon, de quoi avons-nous besoin... » souffla Charlie en scrutant la petite liste de course entre ses mains. Habituellement, ce n'était pas elle qui était de charge à cette tache, mais ses employés – et avant tout amis – étaient tous d'accord pour dire qu'elle ne prenait jamais ou pas suffisamment de pause – bien que celle-ci dira le contraire, ou même, dira qu'elle n'en a pas besoin. De ce fait, ils n'ont rien trouvé de mieux que de l'envoyer au centre-commercial de la région pour faire le plein de ce qui leur manque, en compagnie d'Hideaki, puisque Charlie n'a pas le permis – et il aurait été compliqué de porter les courses de là jusqu'à Bonaugure). Et l'éleveuse a longtemps tenu tête pour ne pas se déplacer jusqu'ici. Non pas que ce ne soit pas son rôle, mais bien que personne d'autre qu'elle pouvait s'occuper des pokémons. Seulement, les autres avaient raison en disant qu'elle n'était pas toujours en leur compagnie et qu'une absence de quelques heures n'avait rien d’insurmontable, ressemblant à une simple pause ou un instant de détente pour les pensionnaires. De plus, ils ne risquaient rien ; bien que Krystal ne soit pas diplômée, elle était en mesure de surveiller ces petits êtres et de parvenir à leur besoin. Elle avait suffisamment observé les pokémons par le passé et aidé Charlie depuis tout ce temps pour savoir ce qu'elle avait à faire. Il était juste impossible durant son absence de prendre de nouveau pensionnaire, mais la brune était certaine que les futurs clients seraient compréhensible et attendront – ou reviendront.
Les courses furent rapide – et loin d'être une partie de plaisir pour ces deux jeunes adultes. « Franchement, si c'est pour me forcer à me faire une pause, forcez-moi à me balader, pas à faire les courses ! » râla Charlie qui en avait vite marre face à la surpopulation des lieux. Et Hideaki était bien d'accord. « Ce n'était pas mon idée, tu te doute bien que tout ceci m'emmerde aussi. » Et ils s'échangèrent un sourire. Ils se répartirent les tâches pour aller plus vite et ainsi, rentrer au plus vite à La Comté.
Les parents du garçon – qui gèrent la partie salon de thé de la pension – furent surprit de les voir revenir aussi vite. « Ne vous en faites pas, je vais rester en pause encore une heure. » Elle prit les devant avant qu'on lui reproche de s'être hâté – ce qui était le cas. « 'Pa, faire les courses... Avouez que vous aviez juste pas envie de les faire vous-même avec maman. » Riant légèrement, Kichiro ne dénia pas cette possibilité, ce que Charlie pouvait comprendre ; les courses, c'est nul.
Achat d'une CT queue de fer (3.000 p$), de deux CT Blizzard (4.000 p$ x2) et d'une CT Séisme (5.000 p$), ce qui fait un total de 16.000 p$. Merci ! Argent retiré #byeiko | | | | Asuna Maruoka
C-GEAR Inscrit le : 24/04/2014 Messages : 2125
Région : Sinnoh - Unys
| Encore une fois, tu venais au magasin pour une CT qui n'était pas pour toi. Mais cette demande un peu express, tu n'avais simplement pas pu la refuser. C'était Axelle qui de l'avait demandé, une CT poing-boost qui lui permettrait surement de casser des murs avant d'arrêter des malfrats, si bien que l'idée te fit sourire. Tu n'avais pas eu spécialement de nouvelles, mais bon, tu n'étais pas non plus du genre a en demander, c'était un peu le genre de relation qui suivait son cours, et quand tu avais une occasion, tu y pensais avec un petit sourire. Forcément, la rencontre d'Axelle tu l'as garderais toujours en mémoire, c'était ta première mission après tout et celle où tu avais surement fait le plus de conneries ! Mais au final, vous aviez réussi a arrêter votre homme et empêcher l'empoisonnement de centaine de personnes, c'était le plus important non ?
- Une CT Poing-boost s'il vous plait.
Tu regarde l'homme la ranger dans un protéger CD avant de la mettre dans un sac. Parfait. Si tu devais l'envoyer par la poste, autant qu'elle ne se brise pas, tu n'avais pas envie de la faire payer deux fois la pauvre. 5000 p$ quand même ! C'est vraiment un système intéressant mais bien trop cher a ton goût. Un bonus appréciable. Enfin bref, tu avais le temps d'y penser toi aux bonus, tu n'étais pas presser. Et ca te laisserait le temps d'économiser.
Par contre faudrait vraiment que tu penses a lui demander pourquoi elle t'avait donner une adresse au nom de Maelys Sena.
Une CT poing-boost pour 5000p$. Merci ! Argent retiré #byEiko |
- Stamps:
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| | | Côme Potte
C-GEAR Inscrit le : 02/11/2013 Messages : 3880
Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
| L'aspect financier a commencé à être un peu préoccupant ces derniers temps et nous a forcés à chercher un petit boulot chacun de notre côté. En tant que ranger confirmée, Maxyne touche un salaire assez conséquent, sans compter les primes de juré pour les différents concours. Elle a aussi accumulé beaucoup d'argent pendant ses années sur les routes à collecter les badges, argent qu'elle a fait fructifier en investissant dans un petit studio à Unionpolis qui reste une ville assez prisée des étudiants. Sigrid s'est trouvé un job à l'école des dresseurs de Rivamar et va sans doute garder l'appartement si Maxyne verse une part de loyer et l'utilise comme pied à terre entre diverses missions comme elle l'a fait jusque là. De mon côté, je pense qu'il est peut-être temps que je me trouve un petit chez moi qui m'est propre, mais pour cela, il me faut accumuler encore un peu plus d'argent. J'ai donc décroché un mi-temps dans une épicerie bio locale. J'y apprends énormément de choses sur les différentes baies et leur utilité en combat, sans oublier tout un tas d'astuces de jardinage, surtout utiles pour la culture de potager, mais pas que. La gérante est une ancienne coordinatrice qui possède beaucoup de pokémons de type plante et s'y connaît un peu dans toutes les différentes maladies que ces derniers peuvent contracter. Elle m'a donc déjà prodigué de nombreux conseils pour m'occuper du problème de Proust au mieux – conseils qui concordent avec ceux du Docteur Potte, à mon grand soulagement.
Me voilà donc plusieurs fois par semaine, pendant quelques heures d'affilée tout au plus – en général l'après-midi, juste après mon entraînement matinal – à aider la gérante, Clothilde, pour faire tourner la petite boutique. Elle sait que je suis fraîchement devenu ranger, et c'est peut-être aussi ce qui l'a décidée à me donner ce job. Il paie raisonnablement bien et me permet de mettre de côté pour quand je déciderai de prendre la route à nouveau jusqu'à trouver un endroit où m'installer où je chercherai un nouveau job. Clothilde est très accommodante et m'a assuré qu'il n'y aurait jamais de problème si jamais je devais m'absenter plusieurs jours pour certaines missions, apanages de mes nouvelles fonctions. Avantage de travailler avec elle : tous les autres commerçants de la ville la connaissent et l'apprécient énormément. Parce que je suis son nouvel employé – le seul en fait – ils me font quelques fois des prix d'ami intéressants que je ne peux pas refuser. D'ici deux trois mois j'aurai sans doute assez de côté puisque Sigrid et Maxyne ne me font pas payer grand chose pour l'appartement et que je gagne aussi un peu à côté durant mes différents combats contre d'autres dresseurs. Du moins, je gagne plus que je ne perds. Je partirai donc sans doute après les fêtes, durant l'hiver. Ou peut-être attendrai-je le début du printemps, je ne sais pas encore. J'évite de trop me projeter ; toute cette histoire de finances, de prendre sa vie en main, de factures, de dépenses... C'est très nouveau pour moi. Parfois trop. Sans oublier que jusqu'à présent, je n'ai jamais travaillé de ma vie. Mais je ne me plains pas : tout se goupille plutôt bien dans l'ensemble et je n'ai encore connu aucune difficulté particulière. Espérons que cela continue.
Achat d'une ct griffe ombre pour 4000 p$ :) Edit jaune : notifié
19170 - 4000 : 15170$ | | | | Nessa Finnegan
C-GEAR Inscrit le : 07/01/2016 Messages : 11318
Région : Sinnoh | Kalos | Alola | Paldea
| Bon, on a tous un moment où il faut faire les courses dans sa vie. Ce moment où on a la flemme de tout. Où on est bien dans son canapé, ou dans son lit, ou dans son canapé-lit même. On a même la flemme d’aller se faire à manger, parce que forcément, qui dit courses dit nourriture, en premier lieu. Et après la bouffe achetée, bah il faut la préparer, il faut cuisiner un minimum. Et même faire des pâtes devient un trop gros effort. Et puis les fast-food, ça a beau être bon, ça ne peut pas être un régime alimentaire en soi, il ne faut pas abuser des bonnes choses, même si c’est vachement tentant. Sauf que non, je suis là, couché, devant l’ordi, ou devant la télé, et qu’à part buller, je ne fais rien. Je n’ai envie de rien. Sortir, pour quoi faire ? Pour m’amuser ? Seul, c’est un peu compliqué. Oui, c’est sûr que je n’ai qu’à rencontrer des gens mais comme ça, ce n’est pas évident, puis j’ai pas la tête à ça, déjà que j’ai pas la tête à me faire à manger.
Tout le monde sait que manger c’est tout pour moi, que je ne mange pas pour vivre mais plutôt que je vis pour manger. Sauf que là, j’ai une très forte tendance à me laisser dépérir. Non, ce n’est pas le fun. Définitivement pas. Mais bon, c’est un rythme de vie comme un autre. Je reste dans les clous, je me fonds dans la masse, je ne me fais pas remarquer. Et du coup, personne ne me remarque. Je le vis aussi bien que mal. De toute façon, dans ma flemme intersidérale, est-ce que quelqu’un arriverait à me faire bouger ? Aucune idée. Si la personne était là, ouais, je pense. Je mettrai sûrement trois heures à me préparer mais ouais. J’irai, je sais pas où, manger, ça peut être cool. Boire, encore mieux. Oublier, parfait. Pourtant, cela ne risquera pas d’arriver, parce que je ne me le permets pas, même si j’en ai plus qu’envie.
Il va bien falloir que je les fasse, ces courses de toute façon, j’ai plus de lait. Ni de jus d’orange. Et puis j’ai ni sucre ni œufs. Aussi. Et puis j’ai pas de légumes, ni de viande. En fait. Il me reste des pâtes, du riz et du ketchup. Je n’ai même plus de conneries à manger du style bonbons ou gâteaux. Ni même de compote histoire de. Triste vie. Je crois que je m’y fais cependant. Et c’est encore plus triste d’une certaine manière. Oui, il faut que je me bouge, oui, il faut que je profite, oui, il faut que je survive un peu mieux. Mais je n’ai pas la tête à ça, mon corps non plus ne suit pas. Je n’ai pas envie de me sentir encore plus mal à chaque coin de rue, dans le métro, ou autre. Non, je n’ai pas envie de me sentir en danger à l’extérieur. Je veux rester confiné, et ne plus avoir à sortir. Je veux vivre tranquillement dans mon chez moi. Et ne rien faire. Si seulement une telle vie était possible. Si seulement. Pour autant, tout est compliqué, tout est brumeux, je ne sais plus où j’en suis, et je suis perdu, totalement perdu, et brisé, en partie. L’émancipation devait être un rêve, et la réalité a tourné au cauchemar. C’est un supplice, je suis loin, seul, et malheureux. Je dois continuer, je dois encaisser et tenir le coup. Je ne dois pas songer à rentrer toutes les cinq minutes, parce que ça me manque la quiétude. Au moins ne pas penser à quel point tout va mal en permanence, c’est invivable. J’ai l’impression d’être le pire des hommes, alors que je suis tous simplement dans une galère qui me dépasse. Je n’en ris pas, je n’en pleure pas. Je le vis mal.
Et sur ce, j’ai des courses à faire.
- Achats ♥:
x1 CT Atterrissage ► 2.000 pk$ x1 CT Hurlement ► 3.000 pk$ x1 CT Griffe Ombre ► 4.000 pk$ x2 CT Psyko ► 6.000 pk$ x1 CT Laser Glace ► 3.000 pk$ Total : 18000 p$ Edit jaune : notifié
48010 - 18000 : 30010$ | | | | Thomas Bauer
C-GEAR Inscrit le : 21/04/2016 Messages : 2119
Région : Sinnoh
| Le labo est silencieux. C'est agréable de travail dans de tel circonstance. Je me sens léger et libéré. Plus de compte à rendre, personne qui me surveille h24. Sans parler du matériel dernier cri à disposition et des sujets d'études sans restriction. Bien sûr mon père me manque mais après ce qu'il a fait, je vais avoir du mal à lui pardonner. Je chiffonne un bout de papier couvert de calcule fait la veille avant d'attraper la petite caméra que Marguerite m'a acheté pour mes expériences. La vidéo date d'hier et montre le puissant oiseau de métal de M.A.I.A qui s'envole avec un Darumarond accroché à ses serres. à l'autre bout du terrain M.A.I.A fait des grands signes à son pokémon pour qu'il effectue un piqué en direction de la cible qu'elle a placé au milieu du champ. Alors que l'oiseau est à sa vitesse maximum, Cobb tire une fusée éclairante. Le signal pour que le Darumarond utilise sa capacité fraîchement acquise, Repos. En s'endormant le pokémon devient extrêmement lourd et ajouté à la vitesse d'Airmure c'est un véritable boulet de canon qui explose dans le champ. Un cri retentit, le mien puis la caméra se met à tanguer alors que je me précipite pour voir le résultat de notre combo. M.A.I.A, Cobb et l'Airmure me rejoignent et nous découvrons un joli cratère à quelques mètres de la cible.
- Raaaaah! Tu l'as loupé, accusais-je l'oiseau de métal.
M.A.I.A se mit à le défendre, expliquant que grâce à son zoom plus puissant que ma petite caméra offerte par Marguerite, elle avait vu que son pokémon avait été déstabilisé après l'endormissement du Darumarond. Le moi d'hier avait alors grogner sur le comportement de l'androïde qui prenait toujours le partie de ses pokémons avant que notre garde du corps personnel n'intervienne pour se ranger du côté de la machine. Lui, avec ses simples yeux de mortel avaient aussi vu le pokémon dévier de sa trajectoire. Et lui, avec son simple cerveau d'humain moyen, avait compris que le changement de poids avait fait rater l'expérience. Le moi du passé s'était alors emporté en criant qu'ils étaient tous trop bêtes et qu'ils se liguaient contre moi. "Je n'avais pas tord..." Mais le moi d'aujourd'hui avait envie de poursuivre les recherches sur les Darumaronds et c'est pourquoi je n'avais pas demandé l'assistance de M.A.I.A ou de Cobb. "Aujourd'hui je suis tout seul, aucun incapable dans les pattes. Je devrais arriver rapidement à des résultats probants." Alors que j'allumais l'ordinateur pour taper la conclusion de la veille, je me mis à imaginer quels compliments Marguerite pourrait me faire. Elle s’extasierait encore sur mon intelligence supérieure et trouverait mille et une manière d'utiliser le fruit de mes recherches. Elle avait beau être moins intelligente que moi, ma patronne possédait tout de même une forme de perspicacité qui lui était propre. En plus de comprendre mon travail et de voir tout le potentiel qui en ressortait, elle pouvait le traduire et même le rendre utile aux gens moyens. "L'association parfaite." La page blanche s'ouvrit et je commençais à noter l'en-tête quand j'eus envie de faire pipi. Une obligation naturelle qui me coupe souvent dans mon élan. Comme si faire travailler mes méninges détendaient ma vessie. N'ayant pas envie de m'arrêter je décidais de me retenir. Cela pendant une bonne heure, de quoi me faire danser sur ma chaise à la fin. Mère nature me poussant à stopper mes recherches je me levais enfin de la chaise et marchai jusqu'à la porte où je découvris un Darumarond, endormie. Les nombreuses égratignures sur son dos me font dire qu'il s'agit du même pokémon qui nous a assisté hier pour les lâchés de boulet. Ce pokémon est fascinant. Il a cette drôle de capacité de changer de poids quand il dort. De passer de 40kg à plus d'une tonne. Impossible à faire bouger. Et en plus c'est un pokémon très farceur. Celui qui bloque la porte de mon laboratoire et sûrement le plus drôle.
Achat d'une CT Vibraqua Total: 2000$
Notifié banque jaune
13050 - 2000 : 11050 p$ retiré via PA. |
▬ Thomas Bauer Genius Autres comptes: Béryl Glimmer Zoé Wells ️ Edgar Io |
| | | Benedict Bjornsdothir
C-GEAR Inscrit le : 06/11/2017 Messages : 2846
Région : Sinnoh
| rp spécial pour le calendrier (www) Ma vie, c'est plus qu'une bataille, c'est une guerre. Nous n'avons ni bras, ni jambes et pourtant je peux vous assurer que si mes semblables pouvaient s'entre-tuer, elles le ferraient. Tout le monde ici essaie de s’arracher la première place en crachant des horreurs aux autres dans l'espoir qu'elles se ratatinent sur elles-même et ne donne pas l'envie à notre propriétaire de les saisir. Et puis il y a moi, la plus calme et respectueuse de mon groupe. Je ne cherche pas plus à partir en première, comme en dernière. Je laisse simplement au temps le bonheur de faire son travail. Alors, comme je ne dis rien, les autres me laissent tranquille. Je ne suis que spectatrice de cette boucherie verbale. Après tout, on passera tous un jour entre les doigts délicates de celui qui nous avait choisi. Et ça, tout le monde semblait l'oublier. En réalité, tout le monde gardait en tête ce qui avait été dit à la caserne – ou devrais-je dire « usine de fabrication » pour les humains. Nous avons été formées, entraînées et endurci pour rendre meilleure la vie de ces bipèdes. Pour être celle qui ferra la différence. C'est pourquoi l'ambiance entre nous est si mauvaise. Et pourtant cette rencontre entre nous et la bouche de ces hommes n'est que torture pour chacun. Nous bousillons leur vie et eux nous tuent instantanément, nous piétinant comme des lâches pour nous achever. Mais c'était le prix à payer pour passer un incroyable moment d'à peine quelques minutes... Je dirais même le plus divin de tous si vous voulez mon avis – pour ne pas dire « le meilleur ».
Pour être honnête, à notre mise en boite, nous étions toutes solidaires et bienveillantes. Mais tout a dégénéré à partir du moment où cet homme est entré dans ce magasin quelconque pour acheter un « paquet » de cette marque nous représentant. C'était il y a exactement quatre heures. Quatre longues heures où mes colocataires ne cessaient de s'hurler dessus. J'en avais mal au filtre. J'osais espérer que cet humain ouvrirait bientôt notre couvercle pour prendre l'une d'entre nous, histoire de calmer toute ces tensions. Mais plus les minutes s'écoulaient, plus je perdais espoir. Je me pensais contrainte à cohabiter ces gueuses sans saveur. Car oui, pour moi elles ne valaient rien et ne méritaient même pas de servir à notre possesseur.
Et puis dix minutes plus tard fut la délivrance. Tout le monde se tut enfin à l'entente du frottement des doigts de cet homme contre notre habitation. Cela allait être enfin le tour de l'une d'entre nous. J'avais peu espoir pour ma personne, mais j'étais toute aussi curieuse que chacune de découvrir le visage de celui que nous allions intoxiquer. Nous étions happées par le suspens, jusqu'à apercevoir cette lumière translucide. Nous étions émerveillées et à la fois excitées. Plus personne n'osait dire quoi que ce soit, essayant de deviner les traits de cet homme dont on ne connaissait que la voix. Mais le contre-jour nous bloquait la vue. Tout ce que nous vîmes fut ces doigts délicats parsemés de dessins étranges et pourtant merveilleux. Cette rencontre fut très brèves, puisqu'il fallut que quelques secondes à cet homme pour choisir l'une d'entre nous. Et à ma plus grande surprise, l'heureuse élue ne fut autre que moi. Je dis alors au revoir aux autre dans un petit ricanement avant qu'il ne referme le « paquet » qui partit se réfugier dans son enveloppe qui ne ressemblait absolument pas à la mienne. Était-ce dont cela une « poche » ? Ou était-ce un « sac » ? Je n'avais pas assez écouté à la caserne pour m'en rappeler.
De ses doigts délicats je passais à sa bouche pulpeuse. Ses lèvres étaient douces et chaude. Je m'y sentais si bien. Je me mis alors à mon aise, n'attendant plus que la braise de son briquet venant m'aguicher. Au contacte du feu je succombe, poussant un petit soupir d'extase. Il aspira une première fois mon contenant, m'offrant un frisson savoureux. J'étais à ce moment précis la plus heureuse des cigarettes. Je me suis retrouvée ensuite de nouveau entre ses mains. Je le regardais recracher sa fumée tout en me consumant doucement. J'admirais ses traits, puisque de toute façon il était la dernière chose que je voyais de ma courte vie. Il ne me semblait pas moche et j'étais amusé par ces mystérieux dessins sur son enveloppe. Pourquoi nous, cigarettes, n'avions pas le droit à pareil esthétisme ? Et dire que je ne pourrais même pas porter réclamation après ça. C'était sans doute la chose la plus triste que je pouvais vivre. Mais ce fut un problème que j'allais oublier bien vite, à mesure qu'il me portait de nouveau à sa bouche qui se courbait étrangement. C'était sans doute ça le bonheur. J'en était même certaine. Et j'allais en profiter un maximum jusqu'à ce qu'il m'écrase au sol, sur un mur ou ce qui s'appelait un « cendrier ». Car à ce moment là, je ne serais plus capable d'exprimer quoi que ce soit.
Achat d'une CT Lance-Flamme (3.000p$). Bonjour pauvreté 8D Edit : Achat notifié 3050 - 3000 : 50 p$ Retiré via PA.
| | | | Sanae Rainsfeather
C-GEAR Inscrit le : 25/03/2014 Messages : 3260
Région : Sinnoh
| Il m'arrive encore de me demander quel est le bon chemin. Quelle est la meilleure décision. De revenir sur celles précédemment prises et me demander si je n'aurais pas mieux fait de faire autre chose. C'est bête, parce qu'une fois que c'est fait, c'est fait. Il est inutile de retourner en arrière et ressasser ses souvenirs, qu'ils soient bons ou mauvais. Il n'est pas non plus nécessaire de se casser la tête à savoir si on aurait mieux fait cela comme ceci plutôt que comme cela. La vie est toujours semée d'embûches, de doutes et de chutes. Mais on peut toujours se relever et aller de l'avant, il y aura toujours quelque chose au bout du tunnel pour nous. Même si ce n'est pas nécessairement ce que l'on veut ni ce que l'on attend, si ça peut nous aider à accomplir nos objectifs et appliquer nos valeurs, alors on le prend volontiers. Je me demande encore ce qui aurait pu se passer si j'avais été avec ma mère, ce fameux jour. Serait-elle encore en vie ? Est-ce que père serait resté comme avant ou aurait-il tout de même changé du tout au tout ? Aurais-je... pris la place de ma mère ? Père ne m'a jamais expliqué concrètement les causes de l'incident. Il n'a jamais voulu le faire et ne compte apparemment pas le faire du tout. Quand j'avais dix ans, oui, je comprends qu'il n'ait pas eu envie d'en parler, surtout qu'il était sous le choc aussi – il avait été présent ce jour-là. Mais je ne suis plus une enfant maintenant, j'ai besoin de savoir. Pourquoi ne peut-il pas comprendre ça ? Au lieu de se reprendre et se rendre compte qu'il lui reste encore une famille, il m'a complètement tourné le dos, sans jamais me reparler depuis ce jour. Que je sois restée à ses côtés ou non n'a rien changé, alors partir de la maison a été l'une des meilleures décisions que j'ai prises. Ça m'a permis de souffler, d'arrêter de penser à mon père devenu fou et s'étant renfermé sur lui-même sans voir personne. Je sais que j'ai bien fait de partir avec Jun lorsque nous sommes devenus majeurs. Ça a été huit longues années de ma vie, et parfois je me dis que je les ai probablement gâchées. Qu'il n'y a rien eu d'important ni de signifiant durant ces huit ans. Bien sûr, s'être réconciliée avec Sylphe a été l'un des meilleurs événements qui se sont produits, et puis le fait que les deux sœurs aient voulues venir avec moi a été un soulagement ; je ne voulais pas les laisser seules avec mon père. Qui sait ce qu'il leur aurait fait ? J'avais déjà réussi à sauver Elon de ses griffes, si Leafia et Sylphe étaient restées... Je n'ose pas imaginer comment je les aurais retrouvées en rentrant. En revanche, je ne sais pas ce qu'il est advenu de mon père depuis mon départ. Est-ce qu'il va bien ? Est-ce qu'il continue de faire ses expérimentations sur les pokémons ? Est-ce qu'il se comporte mieux ou, au contraire, a-t-il complètement plongé dans la folie ? Même s'il m'a délaissée à la mort de maman, même s'il se comporte mal avec les pokémons, même s'il ne me reconnaît même plus comme sa fille... Au fond, j'ai espoir. Espoir qu'un jour, il redevienne celui qu'il était lorsque maman était encore en vie. C'est peut-être impossible, mais quand j'irai le revoir, alors je saurai si mon espoir n'est que rêve ou s'il est réel.
Achat de 2 CT Atterrissage ! 2x2000 = 4000 - 20% de remise avec le calendrier. Merci ! EDIT : 15660 - 3200 = 12460 |
▬ merci à cori pour l'avatar ♥
- mini sacoche:
DC : livia o. fawkes Codes couleurs : Sanae - #D46A6A | Jun - #8E9D27 | Sniper - #9999ff
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| | | Nicholas Dyze
C-GEAR Inscrit le : 31/12/2017 Messages : 1504
Région : Sinnoh
| - Voyons voir, c'est à droite ? Ou alors c'est à gauche ? Peut-être tout droit, ou bien en arrière ? Mais dans quel sens elle se tient cette carte ?
Me voilà dans une drôle de situation, tenant une carte artisanale du grand centre commercial et essayant de me dépatouiller avec les gribouillis que j'avais dessinés dessus. Étant donné que ce centre avait l'air très grand je me suis que recopié la carte centrale à l'entrée serait une bonne idée mais avec mes talents de dessinateur… J'ai l'impression de tenir dans les mains un tableau appartenant à un obscur courant artistique qui aurait voué un culte aux lignes. Mes tentatives pour me repérer avec ce truc ont même réussi à me faire perdre tout sens de l'orientation. J'ai rapidement compris qu'il n'y avait pas trois fois le même magasin à trois endroits différents autour de moi mais que j'étais seulement en train de faire la toupie en essayant de me repérer sur cette maudite carte !
Finalement, rangeant cette carte « engagé » dans une poubelle, je me décide à demander mon chemin à quelqu'un. Un éclat de rire attira mon attention. Probablement que cette personne avec plein de pokémon heureux autour d'elle serait un bon choix pour demander mon chemin. Et puis, elle a l'air très gentil, sûrement de mon âge. Mais elle reste habillée d'une curieuse façon. On aurait presque dit qu'un mannequin d'un magasin de vêtement japonais aurait pris vie et ce serais fait la malle.
- Excusé moi.
Son visage cessa de s'animer du rire d'il y a quelque instant pour laisser place à une face curieuse au sujet de cet individu qui l'interpelle. Je dois bien avouer alors que je l'avais pas vu venir le « oh ! » bruyant avec les yeux étoilés en regardant au-dessus de ma tête.
- Qu'elle magnifique Tarsal ! Il est tellement mignon !
Elle s'était rapprochée drastiquement de nous pour mieux le voir mais je sentis à la tension de ce dernier que ce soudain intérêt pour lui n'allait pas de pair avec les étrangers. Sur le point de lui demander de se reculer un peu, la surprise me pris encore une fois quand je vis qu'elle le fit de son propre chef.
- Désolé, je t'ai fait un peu peur, n'est-ce pas ? Tient, un biscuit pour me faire pardonner.
Et alors, rapide comme l'éclair, le petit Riolu à ses pieds lui vola le biscuit avant de m'escalader pour finalement se tenir sur mon épaule et tendre le biscuit vers Tarsal. Quelque instant plus tard, je sens des grattements sur ma jambe et voilà que maintenant son Aquali était debout à deux pattes et en train de tirer mon pantalon de ses griffes pour je ne sais quoi.
Alors, je ne suis pas sûr, mais je pense que Tarsal et moi on doit légèrement tirer la même tête. Celle de gars qui se sont faits totalement dépassé par les événements.
- On dirait que tu as un bon feeling avec les pokémons. Tu es peut-être éleveur toi aussi ?
Pendant que Tarsal accepta le gâteau du Riolu, je grattais la tête du Aquali qui semblait apprécié.
- Non, je suis un coordinateur débutant mais j'ai toujours aimé les pokémons. C'est quoi un éleveur ?
- C'est quelqu'un qui élève de pokémon.
Elle me regarde quelque instant et ont fini par éclater de rire, l'ambiance étant rapidement détendue entre nous.
- En fait, c'est quelqu'un qui garde et entraine les pokémons d'autres personnes qui viennent et nous les confient. C'est principalement ce qu'est un éleveur mais il y a bien sûr plein d'autre tâche.
Elle se lance alors dans un grand exposé passionné de ce qu'est un éleveur. Je dois bien avouer que j'écoute tout cela d'une oreille attentive. Je trouve tout cela passionnant. Mais à un moment, elle regarde soudainement sa montre et me dit qu'elle doit partir retrouver son mari et qu'ils avaient encore de la route à faire. Apparemment, le fait que je ne fasse pas une tête de six pieds de longs en apprenant qu'elle était mariée était quelque chose d'assez inhabituel et que je devrais m'en vouloir de lui avoir privé de ce petit plaisir. Alors qu'elle me faisait déjà un petit salut de la main, je l'interpelle alors au vol :
- Attends ! Je voulais te demander mon chemin à la base !
Elle se tapa alors le front d'une manière tellement enfantine que je cru presque me voir. C'était typiquement le genre de choses que j'aurais pût faire. Finalement, elle m'indiqua le chemin de l'endroit où je voulais me rendre et je réalisai alors que je n'étais même pas dans le bon étage. Tu m'étonnes que la carte était illisible !
Le Riolu sauta alors de mon épaule pour se percher sur la sienne et elle me donna même un petit gâteau pour s'excuser d'avoir presque oublié de me renseigner. Et après, elle était partie au pas de course sans me laisser le temps de dire quelque chose de plus.
Je regarde quelque instant le gâteau dans ma main, me disant qu'il ressemble beaucoup à celui qu'elle avait donné à Tarsal. Est-ce qu'elle venait de me donner un gâteau pour pokémon ? Haussant les épaules, je me dis que je peux toujours tenter, si ça se trouve c'est très bon. Prenant une bouché, je mastique doucement. Hormis la texture agréable du biscuit et le goût sucré, celui de la carte de visite dominée franchement.
Ah, je crois que viens de manger un bout de sa pension.
7 Pokéball + 3 Superball + 2 Hyperball = 700 + 450 + 400 = 1550 - 20% (jour 30) = 1240 - 3225 = 1985
EDIT : 2625 - 1240 = 1385 |
- Info:
Avatar : Edel Aubier Signature : @Autre Compte : Karl A. MhelParle en #00cc00
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| | | Alex Reef
C-GEAR Inscrit le : 18/03/2014 Messages : 5871
Région : Sinnoh
| « Je rentre tard ce soir, tu peux aller faire les courses ? Je laisse la liste ici » Il n'écoutait pas vraiment vu comme il était concentré sur sa partie. Encore un peu et la base ennemie allait tomber et peut-être allait-il enfin pouvoir faire autre chose. Alex n'avait jamais été très doué pour suivre plusieurs conversations à la fois et ça avait le don d'énerver sa mère. Heureusement pour lui, elle était de plutôt bonne humeur et partit du principe que par un quelconque miracle, il avait compris ce qu'elle espérait de lui. Alors elle partit à son travail, un job par intérim d'assistante dans un cabinet d'avocats, piètrement payé mais qui laissait entrevoir de grandes possibilités d'évolution. Ce n'est que lorsque la porte claqua que le rouquin se rendit compte qu'elle lui avait expressément demandé quelque chose, bien qu'il fut incapable de mettre le doigt dessus. Alors ne s'en inquiétant pas trop, il relança une partie après avoir regardé l'heure. S'il ne se souvenait pas de ce qu'on lui avait demandé, c'était sans doute parce que ce n'était pas aussi important qu'on voulait le faire croire, n'est-ce pas ?
Vint un moment où son ventre commença à crier famine. Heureusement pour lui, il avait laissé le RTS pour un peu de PvE et une pause s'imposait. Manquant de rouler sur son Pyroli alors qu'il fit reculer sa chaise à roulettes d'une légère poussée sur son bureau, il effectua d'un brusque à coup une rotation sur l'axe de son fauteuil avant de se lancer dans le couloir, dévaler les escaliers et appeler sa mère. Se rendant compte que cette dernière ne répondait pas, il en conclut qu'elle était partie travailler et qu'il avait donc toute la cuisine pour lui tout seul. Quelle ne fut pas sa déception lorsqu'à l'ouverture des placards il pleura son malheur face à ce manque de vivres ! Ne restaient que quelques conserves, des gâteaux et du café en poudre et le rouquin savait qu'il allait falloir faire quelques achats. Il se saisit d'une paire de biscotte qu'il serra entre ses dents, partit se saisir de sa veste et de ses clés avant de remarquer un post-it sur la porte. Alex fit un petit signe en direction du plafond, heureux de voir qu'il allait pouvoir échapper à quelques réprimandes de sa mère. Il siffla enfin son Pyroli qui dévala les escaliers à toute vitesse avant de sortir en trombes, visiblement content d'être emmené par son dresseur. C'était en effet l'occasion de sortir à nouveau, de marcher jusqu'au marché permanent et surtout de profiter d'une friandise que lui donnait le boucher, amusé par la bonne humeur et la poche de gras que l'eeveelution trimballait. « C'est bon pour lui, c'est plein de protéines » qu'il disait, sans doute désireux de glaner quelques informations sur comment élever son Caninos. Et comme à son habitude Alex essayait d'éviter le sujet pour préférer quelque chose de plus « normal » à ses yeux, comment allait la famille, les enfants et ces choses de la vie.
Comme il s'agissait d'un marché permanent, le rouquin avait établi au fil du temps un parcours qui lui faisait éviter le stand d'objets pour Pokémons. Quel intérêt avait-il à aller là-bas en effet, maintenant qu'il arrêtait de les élever et qu'ils étaient autonomes? Il se faisait livrer la nourriture pour son Pyroli, il évitait les jeunes qui pouvaient le reconnaître, même si leur nombre décroissait de jour en jour. Au fur et à mesure, ce fut plus par habitude que par envie qu'il suivait ce chemin et il finit par sortir de l'esprit des gens pour finalement se fondre dans la masse. Il n'était plus qu'Alex, le fils de l'assistante au cabinet X. Et étonnamment, non seulement cela lui allait bien mais les quelques rares personnes qui réussissaient à l'accoster pour en parler étaient surprises de voir la façon dont il en parlait. Il était presque devenu humble, quoiqu'on pouvait vite voir qu'il regrettait malgré tout cette époque. Alors les gens le laissaient, ils s'échangeaient des politesses et tout redevenait comme avant. Et cela leur allait.
J'aimerais acheter une CT Météores et 3 hyperballs s'il vous plaît (2000 + 600 = 2600p$). EDIT Ada : 3150 - 2600 = 550p$, effectué via P.A. |
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| | | Côme Potte
C-GEAR Inscrit le : 02/11/2013 Messages : 3880
Région : Sinnoh - Kantô - Paldea
| Je n’ai pas été étonné de recevoir un SMS de la part de Sigrid me demandant si je voulais bien l’accompagner au centre commercial de Voilaroc pour ses derniers préparatifs avant son passage à la Ligue. Cela nous donne l’occasion de nous revoir, de nous tenir au courant de nos dernières avancées d’entraînement, mais aussi de partager nos inquiétudes, notamment sur toute l’histoire concernant Adonis et Maxyne. Etant au Ranger’Inn, je suis à deux pas de la ville et donc du centre commercial où j’arrive légèrement en avance et, à ma grande surprise, mon ancienne acolyte est déjà là. Sa chevelure de cuivre domptée en une natte – fait assez rare pour le noter – habits décontractés, parfait pour passer une petite après-midi au centre, en profiter pour se poser en terrasse quelque part et déguster une glace puisqu’il fait assez chaud aujourd’hui.
Rapidement, après les retrouvailles habituelles, la frisée m’informe qu’elle a dû repousser la date de son challenge à la Ligue puisque son Guériaigle s’est brisé une aile qui va mettre plusieurs semaines à guérir. Bien sûr, puisqu’il s’agit d’un de ses meilleurs éléments, elle n’a guère le choix que d’attendre sa récupération totale, et je la comprends totalement. Grâce à l’aide de l’infirmière Joëlle de Rivamar où elle s’entraînait, le Guériaigle se remettra complètement sans garder de séquelles normalement, ce qui est la bonne nouvelle. En tout cas, cela veut dire que je vais sans doute être le premier à relever le défi de la Ligue Pokémon de notre trio initial. Maxyne est prête depuis beaucoup plus longtemps mais ses impératifs rangers la retiennent et voilà que Sigrid, prête depuis quelques temps déjà elle aussi, doit repousser pour soigner un de ses pokémons. C’est une petite pression supplémentaire quand même, je n’aimerais pas les décevoir. Mais l’un dans l’autre, si j’avais été le dernier à me présenter et qu’elles avaient toutes les deux déjà gagné, j’aurais eu une pression énorme sur les épaules, donc ce n’est peut-être pas plus mal, finalement.
Le shopping se fait plutôt rapidement, quelques manuels d’apprentissage pour guider certains de mes compagnons dans leur maîtrise de nouvelles capacités, des objets de soin évidemment, et puis aussi quelques petites emplettes pour moi, notamment quelques habits neufs, toujours très simples mais dans le genre chic-simple quand même, télévision oblige, ainsi que des ingrédients haut-de-gamme pour préparer la nourriture de mes compagnons. Sigrid achète une couveuse supplémentaire, l’objet qui nous avait réunis et avait scellé notre amitié lors de notre première rencontre. J’ai toujours la mienne, même si je n’en ai pas l’utilité pour le moment : elle est au Ranger’Inn, si jamais un dresseur de passage ou une jeune recrue en avait besoin, ou encore si quelqu’un ramenait un œuf de pokémon trouvé dans la nature qui serait sans surveillance et donc en danger. Nous ne sommes pas une pension mais nous pouvons faire office de baby-sitter l’espace de quelques jours voire semaines si jamais. A ce compte-là, Carmen a investi dans plusieurs équipements de soin spécialement pour les bébés pokémons, ce qui nous permet d’effectuer les premiers gestes avant de les amener au centre pokémon de Voilaroc. Nous avons d’ailleurs une formation de prévue sous peu avec l’infirmière Joëlle de la ville. Une fois la couveuse achetée, Sigrid m’offre une coupe glacée en terrasse au dernier étage du centre commercial où nous regardons le soleil lentement décliner avant de rentrer chacun de notre côté.
Achats: • 2 cts atterrissage (4000) • 1 ct tonnerre (3000) • 1 ct poing boost (5000) • 1 ct séisme (5500)
Total: 17 500p$ ( notifié ) EDIT Mao : 18705 - 17500 = 1205 p$ retirés depuis le PA | | | | Nessa Finnegan
C-GEAR Inscrit le : 07/01/2016 Messages : 11318
Région : Sinnoh | Kalos | Alola | Paldea
| Je ne crois pas avoir été un bon fils. Tout du moins pas avec ma mère. Au début, si, forcément. J’étais gosse, je n’avais pas le recul pour penser à tout cela. Mais dès que l’on prend conscience du rôle de parent, on prend tout autant conscience de celui d’enfant. C’est ce qui me fait arriver à cette conclusion. Même s’il y avait des tensions entre nous depuis l’adolescence, depuis que je suis au courant que je n’étais pas censé être seul, je me suis rempli de colère et de rancune. Ce qui m’a rendu ingrat. Le pire des ingrats. Alors c’est sûr que maintenant, au vu de la situation dans laquelle nous nous trouvons, je m’en veux, et je me trouve stupide. Mais bon, que veux-tu que j’y fasse ? C’est trop tard. Je me réveille bien trop tard. Il aura fallu que le pire arrive pour que je réalise à quel point je n’ai pas fait ce qu’il fallait. J’ai été aveuglé par tant de choses, et mon entêtement en faisait partie. Après, je sais bien que je ne suis pas le seul responsable dans cette histoire, et que l’animosité qui n’était que due au fait de ne m’avoir rien dit s’est transformée en une sorte d’antipathie réciproque entre ma mère et moi. Et si seulement cela n’allait pas plus loin… Il est évident que cela a eu des répercussions sur notre environnement familial, et donc pas du bon. Tout ça parce que je me suis enfermé dans mon égoïsme. Tout ça parce que j’ai été incapable de prendre du recul sur la situation.
J’aurais pu tout arranger, que tout aille mieux. Mais cela ne s’est pas fait comme ça. Alors oui, nos relations ne sont plus tendues. C’est un fait. Il n’y a plus toute cette tension entre nous. Je suis redevenu un de ses fils, au même titre que mes deux frères. Le truc, c’est que je ne passe pas autant de temps à la maison qu’eux. Je n’ai pas ce temps-là, et je ne trouve pas moyen de le prendre. Je fais de mon mieux pour être à la maison, mais je n’y suis presque jamais. Seth a un emploi du temps aménagé, il a pu se débrouiller pour n’avoir plus qu’un maximum de télétravail et donc de ne devoir être aux Eoliennes que trois jours dans sa semaine. Pareil pour Raph, le Major Bob a compris la situation et lui a laissé un jour de week-end supplémentaire. Puis il y a moi. Je bosse. A la pension, pour les concours. Pour mes badges et l’Elite. Ce qui fait que je n’ai pas vraiment le temps que je voudrais pour être avec tout le monde. Je pourrais mettre ça de côté, oui, si je n’avais pas fait cette promesse idiote, de dire à ma mère qu’elle me verrait battre l’Elite. Du coup, c’est à double-tranchant. Et tout ce que j’y gagne, c’est la honte. Tous les matins, quand je me vois devant la glace. J’ai honte. Et ça fait mal. J’espère que c’est le genre de blessure qui se soignera, et que quand j’en aurai le temps, je finirai même par me plaire, voire m’aimer. Même si on en est loin. Très loin.
Malgré tout ça, j’essaie de me rattraper au mieux quand je suis là. Je pense que Mère l’a senti. Je ne sais pas trop. Tout ce que je veux, moi, c’est qu’elle puisse partir en paix. Je n’aime pas songer à la fin de tout cela, même si c’est évident. Je pense que je suis le seul réel cas de conscience qu’il lui reste. Je sais que ça sonne comme le gars qui se donne trop d’importance, je crois bien que c’est le cas. Nous avons l’un comme l’autre raté de nombreuses occasions d’apaiser nos tensions, et nous avons préféré nous entêter. Au moins, je sais que je tiens ça d’elle. Nous n’avons jamais eu l’occasion d’en parler jusque-là. J’ai besoin qu’elle me pardonne, et la réciproque est sans doute vraie. Il faudrait que nous prenions notre courage à deux mains et que l’un de nous se lance. Je voudrais le faire. J’aimerais en avoir la force et me dire que demain, je rentre à la maison et je lui en parle. Je garde cet espoir que cela soigne tout ce mal durant ces années, mais c’est tout de même aller un peu loin, indubitablement. Tout ce que je peux faire, c’est défier l’Elite et en sortir victorieux, tout en assurant un maximum de présence chez moi. C’est pourquoi j’ai besoin d’aide. J’ai besoin de gens pour prendre le relais à la pension. Je ne peux plus me leurrer en me disant que je peux tout gérer, c’est faux. J’ai besoin d’aide. Ma priorité, c’est ma mère.
Achats : • 1 CT Vibraqua : 1*2.000 = 2.000 pk$ • 1 CT Atterrissage : 1*2.000 = 2.000 pk$ • 1 CT Poing Boost : 1*5.000 = 5.000 pk$
Total : 9.000 pk$ EDIT Mao : 29975 - 9000 = 20975 p$ retirés via PA | | | | Alex Reef
C-GEAR Inscrit le : 18/03/2014 Messages : 5871
Région : Sinnoh
| Pierrick était un champion que le rouquin trouvait très accessible. Il avait su rester très terre à terre par rapport à sa profession, même si la commission de la Ligue ne faisait au final que le subventionner pour faire tourner son arène à Charbourg. Tout le monde savait là-bas que lui aimait bien passer son temps dans la mine, comme le passionné des roches et des minéraux qu'il était. Et il fallait dire que cela se ressentait forcément dans sa façon de se battre et de vivre au quotidien. Il dégageait quelque chose d'étonnamment léger dans sa démarche mais il savait être dur et au fur et à mesure des années qui passaient, ses combats pour le bien-être des pokémons et la cohabitation avec ces derniers avaient fait de lui quelqu'un de charismatique. Il fallait dire qu'il avait lié le geste à la parole en développant pour l'industrie de nouvelles méthodes d'extraction qui étaient beaucoup moins nocives pour l'environnement. Il en avait même écrit un livre, relatant ses expériences avec les pokémons de type roche, comment garder suffisamment d'humanité pouvait permettre d'avancer main dans la main avec ces créatures. Parce que quand bien même cela pouvait tomber sous le sens, nombreux étaient encore ceux qui considéraient les profits d'un centre commercial avant de considérer les habitations, les pokémons et toutes les victimes des travaux d'aménagement.
En bref, Pierrick était un homme comme on pouvait rêver de devenir. C'était pour ça, mais aussi et surtout parce qu'il était champion d'arène, que le rouquin avait demandé à s'entretenir avec lui. Ils s'étaient déjà affronté il y a un moment et comme le jeune homme habitait à côté, ils avaient eu l'occasion de parler de la pluie et du beau temps à quelques reprises, sans pour autant tisser de liens particuliers. Alex comptait lui poser quelques questions, glaner çà et là des informations et peut-être se décider quant à la marche à suivre après. Et il savait que le champion ne mâcherait pas ses mots, ce qu'il supposait être bénéfique pour lui s'il arriver à encaisser ses mots. Il s'attendait en effet à recevoir des remarques acerbes quant à son comportement, qu'il n'aurait jamais dû abandonner sa carrière de dresseur et Pierrick était connu pour faire preuve d'un trop plein d'honnêteté si jamais on venait à lui poser ce genre de questions.
Le champion lui avait donné rendez-vous aux abords de la mine, où il souhaitait lui montrer les progrès qu'il avait fait dans sa maîtrise de la technique permettant à ses compagnons de briser les roches. Un Éclate-Roc, mais en mieux car plus puissant et qui, parfaitement maîtrisé, permettait de ne pas abîmer les parois qui soutenaient la grotte. Avec ça, il espérait booster l'économie de Charbourg déjà florissante. Il avait même avoué au rouquin que cela lui permettrait de passer plus de temps dans l'arène, lui qui avait visiblement pris un certain goût pour les combats acharnés et qui espérait une revanche depuis sa déculottée la première fois qu'ils s'étaient croisés. Cela remontait à longtemps et depuis les deux avaient pris des chemins différents mais une revanche, après tout ce temps ? Alex devait avouer que cela lui aurait fait plaisir, plus par politesse qu'autre chose au début, puis à force d'y penser il s'était surpris à penser que cela pouvait être une bonne expérience. Peut-être... peut-être que c'était au final quelque chose à tenter ?
Enfin, le rouquin arriva à la mine, où Pierrick l'attendait d'un pied ferme.
Achat d'une CT Météores pour 2000p$, merci ! EDIT Mao : 7069 - 2000 = 5069p$ retirés depuis le PA | | | | Contenu sponsorisé
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