ft. Manuarii PONUI, Tangaroa l'Otaquin, Oro le Picassaut, Tairi le Pikachu, Hono’ura la Strassie, Tawhirimatea le Larvibulle & Rahatu le Mustéflott.
« En terre inconnue. »
Ma ka ʻāina ʻike ʻole — Almia 2024
Quelques heures avant l'arrivée sur l'île, point de vue de Tairi le Pikachu.
Le vent marin me fouette doucement les oreilles, et l’odeur salée de l’océan me chatouille le museau. Perché sur l’épaule de Manuarii, je regarde tout ce qui se passe autour. Le port de Ho'ohale, comme d’habitude, c’est un vrai bazar. Y'a des marins qui gueulent pour qu’on leur fasse de la place, des vendeurs de poissons qui essayent de refourguer leurs stocks, et des gamins qui courent partout en criant. Mais moi, je reste concentré. On part pour une vraie mission, et c’est pas le moment de faire le mariole. Manuarii est cool, il est toujours calme, même quand tout le monde s’agite autour. Ses yeux scrutent l’horizon, mais je sais qu’il pense déjà à ce qui nous attend à Almia. Moi, Tairi, fidèle Pikachu de son escouade de futur ranger, je suis là pour le soutenir. Et pour les autres aussi, parce qu’entre nous, y'en a qui pourraient vite partir en freestyle sans quelqu’un pour les recadrer.
— Hé, Tairi ! Tu crois qu’à Almia il y a des Pokémon aussi stylés que nous ?demande Tangaroa, l'Otaquin, en bondissant à mes côtésn, ses yeux brillent, plein d’excitation. — Stylés comme nous ? Pfff, rêve pas trop, y’a que des cracks ici !réponds-je avec un petit sourire en coin. — Franchement, je pense qu’il doit y avoir des trucs chelous à bouffer là-bas. Des baies qui brillent, des racines bizarres… Ça peut être cool, non ?questionne Tawhirimatea, le Larvibulle, qui est déjà en mode survie, calé sur une caisse en bois et faisant des petits mouvements avec ses mandibules. — Cool, jusqu’à ce que t’attrapes une intoxication et qu’on doive te traîner jusqu’au Centre Pokémon.réplique Oro, le Picassaut, depuis le haut d’un poteau, remuant ses ailes nerveusement, trahissant sa hâte de quitter le port. — Peu importe ce qu’on trouve, on restera ensemble.enchérit Hono'ura, la Strassie, toujours zen, flottant de l'autre côté de Manuarii.Si ça devient trop tendu, je serai là.assure-t-elle doucement, comme pour nous rappeler qu’on peut compter sur elle. — Bon, c’est pas pour vous faire flipper, mais faut qu’on reste sur nos gardes, les gars.nous prévient Rahatu, le Mustéflott, ajustant sa fourrure faisant office de flotteur, comme s’il se préparait pour les Jeux Olympiques.Là-bas, c’est pas un parc d’attractions. On est là pour une mission sérieuse. Manuarii compte sur nous, donc pas de conneries.
Je le regarde, impressionné malgré moi. Rahatu, quand il parle comme ça, on dirait un vrai leader. Y’a une autorité naturelle chez lui, un truc qui te pousse à l’écouter sans poser de questions. Pas étonnant que ce soit lui qui prenne souvent les commandes quand Manuarii n’est pas là pour donner des instructions directes. Sa voix est posée, ses mouvements précis, comme s’il savait exactement ce qu’il faisait, tout le temps. C’est rassurant, surtout pour une mission aussi importante.
Manuarii, lui, laisse échapper un petit rire, sûrement parce qu'il comprend pas ce qu'on se dit, mais c'est ce genre de rire qui te réchauffe, parce que tu sais qu’il est sincère. Je capte son regard, et même s’il dit rien, je comprends qu’il est fier de nous. Pas besoin de grandes déclarations. Il est ce genre de gars qui préfère montrer plutôt que dire. Et là, juste avant qu’on parte, il pose sa grosse main sur ma tête. Ses doigts sont rugueux, comme ceux d’un gars qui a passé sa vie à bosser dur, mais quand il gratte doucement derrière mes oreilles, ça me détend direct. C’est son moyen de dire qu’il nous fait confiance, qu’il sait qu’on est prêts. Et ouais, ça fait toujours du bien.
— Vous faites plaisirr à entendrre !dit-il.Mais rrappelez-vous, là-bas, c’est pas juste des Pokémons qu’on rrisque de crroiser. Les trrafiquants sont malins, perrfides, torrdus et ils ferront tout pour se planquer. Alorrs rrestez vigilants.
Un coup de trompette retentit, et tout le monde sursaute. C’est le bateau. Il part bientôt, et faut qu’on se grouille. Manuarii attrape son sac, et on commence à marcher vers l’embarcadère.
— Allez, les amis, c’est l’heurre de parrtirr. Prrêts pourr l’aventurre ?demande-t-il tel un capitaine d'équipage. — Grave qu’on est prêts !bêle l'Otaquin en sautillant, n'ayant sûrement d'effet que d'un simple grognement aux oreilles de Manuarii. — Si on croise des mecs louches, je leur montre direct qui c’est le patron !ajoute le Picassaut dans un pépiement énergique.
Moi, je reste concentré. J’ai un rôle à jouer, et je le prendrai pas à la légère. On a tous un truc à prouver, que ce soit à Almia ou ailleurs. Cette expédition, c’est plus qu’une simple mission : c’est une étape vers ce que Manuarii veut devenir. Un Ranger, un vrai.
804 mots
Modération ― Almia
Manuariisouhaiterais démarrer les fouilles en commençant par laCase A4, s'il vous plait et merci pour la modération !
ft. Manuarii PONUI, Tangaroa l'Otaquin, Oro le Picassaut, Tairi le Pikachu, Hono’ura la Strassie, Tawhirimatea le Larvibulle & Rahatu le Mustéflott.
« En terre inconnue. »
Quelque part en mer, en direction d'Almia, point de vue de Rahatu le Mustéflott.
Le bateau tangue doucement, un peu comme un berceau géant. Franchement, j’adore. L’air salé me pique les naseaux, et chaque vague qui éclate contre la coque m’envoie des petites éclaboussures qui viennent chatouiller mes moustaches. Y’a un truc apaisant dans ce balancement. Presque comme si l’océan essayait de me raconter une histoire que je pige pas encore. Tout le monde s’affaire autour de moi. Les matelots tirent sur des cordes, hurlent des trucs que j’écoute même pas. De notre côté, chacun vit sa meilleure vie à bord. Tangaroa, lui, est déjà tout devant, vissé à la proue, comme s’il voulait bouffer l’horizon tout cru.
— Eh, Rahatu ! T’as vu ?! C’est moi le premier qui repère les trucs cools, hein ? Si y’a des Wailord ou des trucs stylés, c’est BIBI qui le dit d’abord ! — Ouais, ouais, t’inquiète, je réponds.lui réponds-je en roulant des yeux, un sourire en coin et amusé de le voir aussi à fond dans l'aventure.Mais si t’essaies de plonger direct, j’te récupère pas.
Il éclate de rire, ses nageoires battant l’air comme s’il dirigeait un orchestre invisible. Sérieux, il a une énergie de dingue. À croire qu’il carbure à l’eau salée. Hono'ura, par contre, c’est tout l’inverse. Immobile comme une statue, elle est posée à côté de Manuarii. Elle se manifeste juste assez pour qu’on la remarque, mais pas trop non plus. Elle capte l’attention sans rien faire. La classe en lévitation.
— Toujours en train de cogiter, hein, Hono ?lui balancé-je pour la provoquer un peu.T’as peur qu’on foire ? — Si je m’en occupais pas, on serait déjà dans le mur, Rahatu.réagit-elle en me regardant, tranquille, comme si rien ne pouvait l'atteindre.
Je pouffe. Elle est dure, mais faut avouer qu’elle a raison. Sans elle, on serait tous un peu perdus. En haut du plus haut des mâts, Picassaut fait ses tours de garde. Il va, il vient, il scrute, il surveille, hyper concentré. Il loupe rien, ce p'tits gars.
— Hey, Oro, tu repères quoi ?crie-je en levant la tête. — Juste des Goélise qui squattent derrière nous, pour choper des miettes. Mais t’inquiète, je garde l’œil ouvert !balance-t-il en pointant l'une de ses petites ailes dans la direction que le bateau prenait.
Un vrai p'tit pro. Toujours prêt à sonner l’alerte si y’a un pépin. Et puis, Tawhirimatea… Lui, il s’est trouvé un spot dans un filet de pêche suspendu. Il se balance comme s’il était dans un hamac cinq étoiles.
— Les gars, c’est trop bien ici. Sérieux, j’pourrais pioncer là toute la journée. Pourquoi on peut pas faire des missions comme ça tout le temps ? — Rêve pas trop,lui dis-je en secouant la tête, amusé par son idée de la mission idéale, on va vite passer aux choses sérieuses. Et crois-moi, tu vas regretter ce filet quand on sera sous terre. — Ouais, ouais...grogne-t-il en s’étirant les mandibules.
Enfin, y’a Manuarii. Il est là, adossé à la rambarde, silencieux, le regard fixé sur l’horizon. Y’a toujours ce truc chez lui… Comme si chaque moment de calme était un temps de réflexion ultra profond. On pourrait croire qu’il médite sur le sens de la vie ou un truc du genre. Je m’approche. Pas besoin de mots, on reste juste là, côte à côte. Finalement, il brise le silence avec sa voix grave et posée.
— L’océan… Il te forrce à êtrre humble. Tu peux pas le contrrôler, juste l’accepter. Mais, si tu l’écoutes bien, il te donne toujourrs ce dont tu as besoin.
Je hoche de la tête, pour lui faire signe que je comprends, mais sans trop savoir quoi répondre. Ce mec, c’est vraiment un puits de sagesse. Au final, on avance. On est prêts pour l'aventure. Il ne manque plus qu'à atteindre notre destination : Almia.
663 mots
Modération ― Almia
Manuariicreuse tant bien que mal, avec ses compagnons, la fameuse Case A4, s'il vous plait et merci pour la modération !Gain de la caseA4 ➠ CM x1
ft. Manuarii PONUI, Tangaroa l'Otaquin, Oro le Picassaut, Tairi le Pikachu, Hono’ura la Strassie, Tawhirimatea le Larvibulle & Rahatu le Mustéflott.
« En terre inconnue. »
Quelque part aux abords de l'île d'Almia, point de vue de Hono'ura la Strassie.
Le vent change, je le sens avant même qu’il se lève vraiment. L’air est plus lourd, comme chargé de quelque chose. Un goût métallique me colle à mon palais de roche, et là-bas, à l’horizon, le ciel s’assombrit. Des éclairs déchirent les nuages au-dessus de l’île, et déjà, la pluie s’abat par vagues. On distingue à peine la silhouette de la terre, floue, presque irréelle, dans ce rideau d’eau.
Les orages, ça m’a toujours captivée. Pas juste parce que ça claque et que ça illumine tout, non. Il y a une puissance brute là-dedans, un truc indomptable, sauvage. Un chaos qui ne suit aucune règle, qui te bouscule sans prévenir. Ça impose le respect. Tu es là, petite face à quelque chose de bien plus grand que toi, et pourtant, c’est presque apaisant, si tu prends le temps d’écouter. Certains flippent dès que le ciel s’assombrit. Ils se planquent, parlent de mauvais présages ou d’ennuis à venir. « Ça sent le roussi, reste pas là. » Je les entends encore. Mais moi, c’est différent. Je vois pas l’orage comme un avertissement, mais plutôt comme un rappel. Un de ces rappels qu’on a tous besoin d’entendre de temps en temps. Ça te dit que rien n’est figé, que même les choses les plus stables, les plus solides, peuvent vaciller quand la tempête arrive.
Et c’est là que ça devient intéressant. Parce qu’après, une fois que les éclairs se calment et que le tonnerre s’éloigne, tout change. Tu as ce moment où l’air est plus frais, où le monde semble plus propre. C’est comme si l’orage avait balayé toutes les illusions, tous les doutes. Tu y vois plus clair, dans tous les sens du terme. Les contours sont plus nets, les couleurs plus vives. Ça me fait penser à ces périodes dans la vie où tout part en vrille. Sur le coup, t’as l’impression que tu vas jamais t’en sortir. Mais quand la poussière retombe, tu te rends compte que t’as grandi. Que tu as compris des trucs sur toi, sur les autres, sur ce que tu veux vraiment. Alors ouais, l’orage, c’est rude, c’est intense, mais c’est aussi un moyen de tout remettre à plat. Une remise à zéro. Un nouveau départ.
Je ferme les yeux un instant. Le vent froid glisse sur ma surface, et chaque éclat de tonnerre résonne à l’intérieur de moi, profond, vibrant. L’électricité dans l’air, c’est comme une conversation silencieuse entre moi et l’orage. Ça me calme, bizarrement. Ça me rappelle qu’on n’a pas besoin de tout contrôler. Il suffit d’être prêt à s’adapter.
— Rahatu, t’as vu ? L’orage, il déchire !s’exclame Otaquin, définitivement trop excité pour moi.Trop hâte qu’on passe en plein dedans, ça va être épique !
Rahatu, appuyé contre la rambarde, lui jette un regard en coin, l’air mi-amusé, mi-exaspéré. Mais il reste focalisé sur l’île. Lui aussi, il sent ce qui arrive. Il ne le dira pas, mais ça se voit dans ses gestes, dans la façon dont il tapote sur le bois du bateau, comme pour se vider l’esprit. Manuarii s’approche, calme, comme d’habitude. Il fixe l’orage, son visage à moitié dans l’ombre. On dirait qu’il essaie de déchiffrer ce qu’il voit.
— L’île est sauvage, Hono’ura. Comme l’océan. Comme cet orrage qui apprroche. Elle ne se laisserra pas facilement dompter.dit-il, sa voix grave mais posée.Qu'en dis-tu, tu es d'accorrd avec moi ? Tu le rressens aussi non ?
Je hoche la tête doucement. Bien sûr que je le ressens. C’est là, dans chaque vibration du bateau, dans l’air qu’on respire. Une tension sourde, prête à exploser. Mais c’est dans ces moments-là qu’on découvre ce qu’on vaut vraiment. Tairi se propose de faire mon traducteur.
— L’orage, c’est juste un test.finis-je par glapir, ma voix calme mais assurée.Il nous rappelle ce qu’on va affronter, tout ce qui peut nous tomber dessus sans prévenir. Mais il ne nous arrêtera pas. Au contraire, c’est l’occasion de prouver qu’on est prêts. Que peu importe la force du vent ou la violence des éclairs, on tiendra bon. Parce qu’au fond, ce n’est pas la tempête qui définit notre force, mais la manière dont on traverse son chaos.
Tairi chicote quelques onomatopées de son crû, comme pour confirmer ce que je dis, croisant les bras avec un air de satisfaction et d'approbation. Manuarii, lui, sourit légèrement, comme s’il approuvait également ce que je venais de lui faire comprendre par mes quelques glapissements incompréhensible à son oreille d'humain. L’orage se rapproche, et nous avec. Ça va secouer. Mais c’est pas ça qui va nous faire reculer.
788 mots Novmembre ~ Jour 12
Modération ― Almia
Manuariisouhaiterait continuer les fouilles avec comme prochain site de fouilles laCase E3, s'il vous plait et merci pour la modération !
ft. Manuarii PONUI, Tangaroa l'Otaquin, Oro le Picassaut, Tairi le Pikachu, Hono’ura la Strassie, Tawhirimatea le Larvibulle & Rahatu le Mustéflott.
« En terre inconnue. »
Sur le pont de débarquement du port de l'île d'Almia, point de vue de Tawhirimatea le Larvibulle.
Je descends du bateau à petits bonds, les pattes encore un peu raides après le trajet. La planche tangue légèrement sous mon poids, mais rien de bien méchant. Une fois sur le quai, j'avance en traînant un peu, profitant du calme avant l’action. BAM ! Je me cogne direct contre un gros plot métallique. Sur le coup, je recule en titubant, les antennes frétillantes.
— Mais c’est quoi ce truc ?grogné-je, les pattes sur le front.
En inspectant le plot, je remarque une espèce de poudre rouge-marron qui s’accroche à la surface comme si elle voulait en faire partie. Ça n’a rien à voir avec l’éclat métallique habituel. Intrigué, je m’approche pour y voir de plus près. La texture semble granuleuse, presque friable. Pris d’une curiosité maladive, je tends une patte et gratte légèrement. Quelques grains tombent, se dispersant au sol.
Je me penche, renifle doucement... et là, PAF ! Une odeur piquante, métallique, avec une pointe de moisi, me frappe direct. C’est comme si l’air autour s’était épaissi, saturé de cette senteur désagréable. Mon nez se retrousse instinctivement, et je recule d’un bond, les antennes frémissant.
— Beurk, mais ça pue ce machin !me dégouté-je, en secouant mes pattes comme si l’odeur s’y était accrochée.
Tairi, mon pote Pikachu, se rapproche, ses petites joues pleine d'électricité comme s’il était toujours sur le qui-vive. Il jette un coup d’œil au plot, puis éclate de rire.
— Hé, c’est juste de la rouille, gars. T’as jamais vu ça ? C’est un truc qui arrive quand le métal traîne trop longtemps dehors, entre l’air et l’eau. Genre, il se dégrade tout doucement, comme si la nature lui disait qu’il était temps de retourner à la terre. En gros, il pourrit, mais pas comme une baie qui moisit. Là, c’est plus sournois, ça grignote le métal de l’intérieur.
Je fais un bond en arrière, comme si le truc allait me sauter dessus.
— Sérieux ?! Le métal peut pourrir ? Genre, il devient mauvais ?
Tairi rigole encore, l'air moqueur.
— Ouais, mais t’inquiète, c’est pas contagieux. C’est juste un truc sale qui reste collé. Faut éviter de tripoter ça trop souvent, sinon t’auras les pattes toutes crados, et bon courage pour te débarrasser de cette poudre orange.
Je fronce les antennes, un peu vexé, mais aussi fasciné. Y’a un truc qui me turlupine. Est-ce que la rouille, c’est genre une maladie pour le métal ? Un truc qui le ronge doucement, sans qu’il puisse se défendre. C’est bizarre, non ? Un matériau aussi dur, censé être indestructible, qui se fait bouffer par un peu d’eau et d’air. Je gratte le sol de ma patte, les pensées tournant dans ma tête. Ça me fait cogiter sur comment tout, même les choses les plus solides, finit par s’abîmer. Rien n’est éternel. Pas le métal, pas les rochers, pas nous. Mais alors, est-ce que ça veut dire que la rouille, c’est juste une preuve que le temps fait son boulot ? Que même les trucs les plus résistants sont faibles à leur manière ?
Manuarii, lui, reste planté à quelques pas, les bras croisés comme à son habitude. Il n’a pas besoin d’entendre un mot pour capter qu’il y a eu une embrouille avec ce plot. Son sourcil se lève légèrement, un tic qui en dit long. Il passe son regard sur nous, puis sur la grosse masse de métal rouillé, comme s’il essayait de démêler l’histoire tout seul. Je le vois calculer dans sa tête, analyser les moindres détails. Il sait qu’on a fait une découverte, même si ça lui échappe encore. Et franchement, ça me fait marrer. On pourrait lui raconter que ce bout de ferraille est une sorte de trésor caché, il serait capable de nous croire. Mais non, il reste là, silencieux, un mélange de méfiance et de curiosité dans les yeux, prêt à intervenir si jamais le « mystère du plot » prenait une tournure inattendue.
— Qu’est-ce que vous magouillez encorre, vous deux ? Vous avez l’airr de conspirrer.lance-t-il d’une voix tranquille.
Tairi lui adresse un clin d’œil, un petit sourire en coin, et hoche la tête, comme pour dire que tout est sous contrôle. Une manière bien à lui de balayer les inquiétudes. Moi, après un dernier coup d’œil au plot, je finis par hausser les mandibules avec un soupir, me disant que ce n’est qu’un tas de métal, qui va bientôt mourir de rouille de plus. Puis, sans trop attendre, je me détourne, prêt à passer à autre chose.
— Allez, on a assez traîné. C’est pas un bout de métal moisi qui va nous ralentir.
760 mots Novmembre ~ Jour 14
Modération ― Almia
Manuariicontinue ses efforts avec ses compagnons, pour recouvrer ce que cache la Case E3, s'il vous plait et merci pour la modération !