Poehere Teiki
C-GEAR Inscrit le : 30/04/2023 Messages : 654
| 12/11 Orage.
Les tempêtes tropicales étaient fréquentes à Alola. Il s'agissait d'un archipel situé dans des eaux chaudes, là où les températures et la météo sont souvent capricieux. Poehere se rappelait d'une tempête en particulier, quand elle était jeune. Les autorités locale l'avaient appelé Salomé. Lors de sa course dans l'océan, la tempête tropicale avait pris de la force pour se transformer en un cyclone dévastateur.
Lorsque Salomé avait touché les côtes d'Alola, les îliens étaient préparés: ils avaient fait des réserves d'eau et de nourriture, avaient rentrés les animaux, mit dans les hauteurs les choses fragiles et précieuses. Certains avaient abandonnés leur maison pour se calfeutrer dans les reliefs du volcan, là ou le cyclone perdait en puissance.
La famille Teiki, elle, était restée à Lili'i. Poehere se souviendrait de cet orage dévastateur toute sa vie. Elle devait avoir sept ou huit ans, et avait déjà assez de fierté pour ne pas vouloir dormir avec ses parents, même pétrifiée par les bruits du vent et du déchirement des éclairs. Il avait plut toute la journée, et le ciel était aussi sombre qu'en pleine nuit. Le martèlement de la pluie contre le toit de la maison avait résonné toute la journée, et n'allait pas s'arrêter avant le lendemain matin.
Prostrée sous sa couette, la petite fille attendait en tremblant que Salomé s'en aille. Avec le temps, la pluie était devenue de plus en plus forte, et ravageait les côtes, les rues, les parkings, les jardins... A la radio, on entendait les nouvelles qui parlaient d'arbres tombés sur des toits, obligeant les habitants à fuir leur habitation. Il y avait aussi les retardataires, qui avaient décidé de partir un peu trop tard, et s'étaient retrouvés pris dans les torrents, piégés dans leurs voitures. Kane, le chef de la famille Teiki, assurait que cette maison allait tenir le coup, car elle avait été construite pour. Montée sur pilotis, elle évitait les possibles inondations, et les arbres qui étaient trop près de la maison avaient été coupés, ou taillés. Logiquement, rien ne pouvait détruire leur cocon, qui était assiégé par le cyclone.
Finalement, malgré les bruits et la peur, la petite Poehere réussit à s'endormir tard dans la nuit. Lorsqu'elle se réveilla le matin, Salomé avait disparu, laissant sur son chemin des centaines d'îliens désespérés, qui avaient pour la plupart, tout perdu.
C'est à ce moment là que la solidarité des villageois se mettait en place. Ceux qui avaient été épargnés par le sort aidaient les malheureux dans le besoin, et tous ensembles, ils reconstruisaient les maisons, les routes et le paysage, en se préparant pour la prochaine tempête tropicale.
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Je creuse en C4 ! boom c:
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| | | Arthur Stockton
C-GEAR Inscrit le : 31/08/2013 Messages : 9045
| Bienvenue aux souterrains, vous êtes entrée de la manière la plus approprié ! Vous creusez en C4 (grille 2) ! Pour trouver un éventuel trésor, il vous faudra creuser sur 510 mots ! | | | | Poehere Teiki
C-GEAR Inscrit le : 30/04/2023 Messages : 654
| 13/11 Musique.
Comme toutes les jeunes filles originaires d'Alola, Poehere avait commencé à pratiquer la danse traditionnelle très tôt, et dansait avec son groupe à chaque fête de village, à chaque gala, chaque occasion particulière. En grandissant, cette passion pour la danse avait laissé la place à celle du surf, mais les mouvements et le rythme de ces musiques si particulières étaient gravés dans sa peau à tout jamais.
Elle ne se souvenait pas de la première fois où elle a été initiée à la musique d'Alola. Mais Poehere avait un souvenir très précis de son premier spectacle de danse, qui avait eu lieu le jour de la fête de la musique. Elle se souvenait de ses parents et de nombreux d'autres avec des camescopes à la main, fiers de voir leur petits bout de chou effectuer quelques pas de danse hésitant, tremblants de peur. En sortant de la représentation, elle avait eu droit à une glace, et la famille Teiki s'était baladé à travers le festival pour y voir divers artistes, mais surtout, pour ressentir la musique au plus profond de leur âme.
Il y avait un groupe, composé de plusieurs dizaines de percussionnistes qui faisait fureur. A Alola, la musique traditionnelle s'articulait surtout autour des pahu, tō’ere et autres tambours. Tous les artistes frappaient en coeur sur leurs instruments en même temps, créant un ensemble étrangement harmonieux et entrainant. Le son était si fort que Poehere le ressentait résonner dans sa cage thoracique. Elle ouvrait des yeux émerveillés face aux musiciens qui s'acharnaient sur les tambours, les femmes et les hommes qui s'adonnaient à la danse traditionnelle en cercle ou en ligne, ne suivant que leur instinct pour guider les mouvements de leur corps.
Parfois, leurs gestes semblaient irréalistes tant ils étaient beaux.
Par un habile mouvement de hanche et de jambes, les jupes des danseurs ondulaient à grande vitesse, faisant perdre la tête à tout ceux qui tentait de reproduire le mouvement. Les poitrines se levaient, les corps se pliaient. Comme dans un spectacle de magie, où pour un instant, le temps semblait être en suspend.
Kane Teiki, le père de famille, ne tenait plus en place: il prit sa fille par le bras et l'entraîna dans le cercle de danse pour se déhancher avec les autres. Josine, la mère, n'avait pas grandit avec cette culture et se trouvait bête à chaque fois qu'elle voulait danser car elle n'était pas très douée pour ça. Elle préféra regarder son époux et sa fille avec un sourire comblé, et tapait des mains au rythme de la musique.
Poehere, quant à elle, se retrouva propulsée au milieu des danseurs, au centre des tambours. Ici, la musique était encore plus forte, encore plus puissante. Elle avait rougit quelques secondes, peu à l'aise parmi les autres danseurs.
Puis son bras bougea. Sa jambe. Ses mains. Son corps tout entier répondait à l'appel des percussions, sans que sa gêne ne puisse le lui empêcher.
Alors elle dansa. Aussi longtemps qu'elle le put, aussi passionnément que son coeur aimait ça.
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| | | Archambaud Maistre
C-GEAR Inscrit le : 17/12/2023 Messages : 511
| - Armée de votre pelle à strass spéciale vlog, vous creusez en C4 !:
- C'est quand même un peu salissant...:
- Mais, sans vous casser le moindre ongle, vous trouvez...:
1 CT au choix (à définir d'ici la fin de la session) !
| | | | Poehere Teiki
C-GEAR Inscrit le : 30/04/2023 Messages : 654
| 14/11 Rouille.
- De la rouille ?
Une mine de dégout s'afficha sur le visage de la jeune fille. Avait-elle vraiment entendu ? Il y a quelques années, Poehere et toute sa famille se sont rendus en voyage à Johto. La fillette était alors âgée de huit ans. Avec tante Maria, ils étaient allés voir un match de hockey, et étaient frigorifiés. Les îliens avaient du mal à supporter ces températures anormalement basse pour eux.
En rentrant du match, Maria proposa de faire de la rouille pour se réchauffer un peu. Josine, sa sœur, accepta de bon coeur et l'aida en cuisine comme au bon vieux temps. Dans le salon, tentant de se réchauffer auprès d'un bon feu de cheminée, Kane et Poehere ne savaient absolument pas ce qu'ils allaient manger.
- Pa' ? - Oui ma chérie ? - Ca se mange la rouille ?
Elle fit une grimace. Kane ne savait que dire. Il haussa les épaules, signe qu'il n'en savait pas plus qu'elle.
- C'est pour rendre les cheveux roux, ajouta-t-il.
L'enfant ouvrit grand les yeux avant de se rendre compte que c'était une blague. Elle détestait quand on l'a prenait pour une débile.
Sans savoir ce qu'il se tramait en cuisine, Poehere remarqua néanmoins qu'une douce odeur s'en échappait. Elle n'aurait su dire à quoi cette odeur ressemblait, c'était certainement quelque chose qu'elle n'avait jamais mangé. Mais après un tel périple dans la montagne pour regarder ce match de hockey, Poehere était presque prête à engloutir n'importe quoi. Père et fille mirent la table ensemble, et enfin, après au moins une heure d'attente et de suspens, Josine et Maria posèrent le plat au centre de la table.
- Voilà la rouille ! Dit Maria, fière d'elle.
Poehere se pencha en avant, curieuse de voir cette fameuse "rouille" qu'elle allait devoir manger. Et fut très déçue.
- Une soupe ? - Ah non, répondit Josine presque vexée, ce n'est pas qu'une soupe ma chérie, c'est la rouille de la famille !
Une recette de soupe au potimarron transformée et améliorée de génération en génération par la famille de sa mère. La rouille était un plat convivial aux notes d'épices, d'ail, d'oignon, de légumes rouges et oranges, ce qui lui donnait sa couleur si particulière. Passé la déception, la petite Poehere fut finalement stupéfaite par le gout si intense que pouvait avoir une simple soupe, et en redemanda deux fois. Kane, quant à lui, fut soulagé de voir que sa femme et sa belle sœur n'avaient pas vraiment cuisiné du métal oxydé.
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Merci ! Je choisis la CT Vibraqua, et je creuse en B3 !
C4: CT Vibraqua B3:
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| | | Arthur Stockton
C-GEAR Inscrit le : 31/08/2013 Messages : 9045
| Vous creusez en B3 (grille 2) ! Pour trouver un éventuel trésor, il vous faudra creuser sur 620 mots ! | | | | Contenu sponsorisé
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