Caroline Mistouflet
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Région : Johto
| Je ne sais ni quand, ni comment, mais Caroline a reçu une lettre il y a peu de temps. Apparemment, elle est invitée à une fête de famille ou quelque chose dans le genre. L’organisateur de cette petite fête s’appelle Augustus Betting, il est notaire.
Caroline : Je dois retourner à Kalos.
Après que Caroline ait expliqué à son responsable au sein de la team Rocket le sujet du courrier, nous sommes partis pour Kalos. Je n’ai jamais visité la région natale de Caroline, et c’est avec un plaisir non dissimulé que je l’accompagne. La fête à lieu dans une ville appelée Romant-sous-bois.
Après un vol en avion vers Illumis, nous prenons le taxi vers le nord en direction de Romant-sous-bois. Lorsque nous arrivons devant la maison, il fait nuit et il pleut. L’orage gronde et j’ai un mauvais pressentiment. Malgré la pluie, Caroline reste un instant à contempler la maison, je reste à ses pieds pour profiter de son parapluie mes j’ai quand même les pattes mouillées. Il s’agit d’une vielle maison délabrée, en brique rouge avec un toit en tuiles, pour ce qu’il en reste. Elle assez isolée des maisons voisines mais reste quand même une maison de ville. Drôle d’endroit pour une fête de famille.
Caroline monte les quatre marches du perron et je la suis pour rester sous son parapluie. J’ai de moins en moins envie d’entrer dans cette maison. J’étais optimiste par l’idée d’une fête dans la famille de Caroline, mais l’ambiance n’est pas à la fête pour l’instant.
La porte s’ouvre dans un grincement déchirant qui donne l’impression que la maison pleure. La pluie battante tombant sur les fenêtres accentue cette impression.
Caroline : Il y a quelqu’un ?
Personne ne répond à l’appelle de mon humaine à la chevelure turquoise. Caroline referme la porte derrière nous. A coté de l’entrée, il y a un sceau dans lequel Caroline range son parapluie dégoulinant. Elle avance d’un pas décidé dans le couloir sombre où chacun de ses pas résonnent à rivaliser avec les fracas du tonnerre. Malgré l’obscurité ambiante, Caroline se déplace dans la maison comme si elle la connaissait depuis son plus jeune âge.
Caroline : Mais où sont-ils ? Je viens de loin, et je suis la première.
Je suis Caroline qui monte les escaliers qui mènent à l’étage et se dirige vers une des chambres. Lorsqu’elle ouvre la porte, nous sommes surpris par le cri d’un homme.
Ugolin : Oh !
Caroline : Ha !!! Qui est là ?
L’homme se retourne et nous montre son visage.
Caroline : Ugolin ? C’est toi ?
Ugolin : Salut cousine ! Je ne t’ai pas entendu arriver.
Cousin ? Ce gars là c’est le cousin de Caroline ! La belle, gracieuse, élégante, intelligente et distinguée Caroline aurait un cousin si… opposé. Non parce que le gars avec sa cote de travail verte, ses bottes en caoutchouc et son gilet en Moumouton il transpire le Kalos profond. Rien à voir avec la classe Illumisiène de Caroline. Quand je vois le cousin et la cousine côte à côte, j’ai du mal à trouver l’air de famille.
Caroline : Qu’est-ce que tu fais ?
Ugolin : Bah, j’ai reçu une lettre à la ferme. Grand-mère est morte.
Caroline : Je sais.
Quoi ? Moi qui m’attendais à une fête de famille, l’ambiance ne va pas être aux confettis. Je trouve ça triste, mais ni Caroline, ni son cousin ne semble affecté par la perte de leur aïeule.
Caroline : Mais le rendez-vous avec le notaire c’est demain. Alors qu’est-ce que tu fous là ?
Le cousin Ugolin tâte les nombreuses poches de sa tenue en prenant l’air innocent.
Ugolin : Heu, rien. Je suis venu en avance. Et toi ?
Caroline : Moi, je suis venue en avance parce que je viens de Johto. Toi, t’as trois quart d’heure de route, t’as vraiment besoin de venir la veille ? En plus tu ne pouvais pas la blairer la vielle !
Ugolin : Personne ne pouvait la blairer, et toi non plus.
Vraiment pas l’ambiance festive que j’attendais…
Caroline : Bon, je vais m’installer dans la chambre de mon père, et toi dans celle du tien. Et t’as pas intérêt à piquer des trucs !
Caroline referme la porte et va s’installer dans la chambre d’enfant qu’occupé son père enfant. S’il n’avait pas disparu pour fuir la le service contentieux de la team Rocket, c’est lui qui serait venu au rendez-vous du notaire.
| | | | Caroline Mistouflet
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Région : Johto
| Dans sa chambre, Caroline se jette sur le lit et regarde le plafond. Il y a une reproduction d’un squelette de Ptera articulé qui pend à un fil. Sur le bureau, il y a encore un microscope et un kit de petit chimiste. Et surtout une bibliothèque remplie de livre scientifique pour enfant. Le tout dans une décoration vintage des année soixante-dix. Caroline : L’autre crétin va gâcher mon plan. S’il est là je ne peux pas fouiller comme je veux pour récupérer les objets de valeurs avant que le notaire arrive. Mais il faut que je le surveille, parce que les pécores dans son genre sont les pires des crapules. Et il ne va pas se gêner pour se servir avant le partage, lui.
Caroline se lève alors discrètement et enlève s’approche de la porte. Elle tente de surprendre son cousin en plein larcin. Elle avance dans le couloir et tend l’oreille mais, l’orage et la pluie battante à l’extérieur servent d’alibi aux moindre bruit suspect. Très vite elle arrive dans la cuisine et découvre son cousin Ugolin la tête dans un placard.
Caroline : Tu cherches quelque chose ?
Ugolin : Arrêtes de me faire sursauter comme ça !
Caroline : Pourquoi t’es aussi tendu ? Tu as quelque chose à te reprocher ?
Le fermier sort deux verres du placard et s’installe à table en invitant Caroline.
Ugolin : Les voisins se sont plein d’entendre des hurlements toutes les nuits depuis que Grand-mère n’est plus là. Alors à chaque fois tu débarques furtivement dans mon dos pour me surprendre, ça me fait sursauter.
Caroline : Oh le pauvre garçon fragile, tu veux ton doudou ?
Ugolin : Ne te fous pas de moi. Une fois à la ferme, un Desseliandre à ravagé la moitié de mon cheptel.
Quoi ? Une maison hantée ? Des spectres mangeurs de cheptel ? C’est pas du tout une fête, c’est un cauchemar ! Et quoi c’est quoi un cheptel ?
Caroline : Je ne crois pas du tout à tes histoires de voisine, et j’imagine mal un Desseliandre manger deux ou trois Cabriolaine.
Ugolin : Ça se voit que tu n’as jamais rencontré de Pokémon spectre. Ces créatures sont les pires qui existent.
Il a l’air bien ce cousin finalement, je me retrouve dans tout ce qu’il dit. Caroline boit le verre pour cacher le sourire malicieux qui s’invite au bord de ses lèvres. A la première gorgée, le sourire disparait et laisse place à la plus vilaine grimace que son visage puisse faire.
Caroline : Arg ! C’est quoi ce truc que tu m’as servi ?
Ugolin : De la Suze, la Grand-mère ne buvait que ça.
Caroline : Et bah c’est franchement dégueulasse !
Ugolin : Moi j’aime bien.
Caroline : T’as qu’à garder la bouteille, ce sera ton héritage.
A ces mots, le tonnerre gronde si fort que la vielle ampoule de la cuisine se met à grésiller.
Ugolin : Oh tu sais moi. La Grand-mère avait des terres dans le sud. C’est surtout ça qui m’intéresse. Le reste tu peux te servir.
Le tonnerre gronde de plus belle.
Soit Caroline s’est trompé sur le compte de son cousin, soit c’est un sacré bon comédien.
Caroline : Mouais, en attendant je te laisse laver la vaisselle. Moi je vais me coucher.
Nous quittons la pièce et retournons dans la chambre. Là, assise sur le lit, Caroline sourit en regardant une de ses Pokéball. Et pas n’importe laquelle, je la connais bien cette Pokéball. Caroline appuie sur le bouton de la Pokéball qui laisse échapper un nuage de fumée mauve et vaporeuse qui s’agglomère pour former Fantômette, la petite Fantominus.
Caroline : Salut toi ! Ce soir c’est ton soir. Il y a un homme dans cette maison, il adore les ambiances macabres. Je t’autorise à laisser libre court à ton imagination pour lui faire les blagues dont tu as le secret.
Le ricanement de Fantômette me dresse les poils sur le dos. Elle s’approche de moi pour me saluer à son habitude par un léchage de museau puis disparait dans le plancher après un salto arrière.
Le premier hurlement d’Ugolin ne se fait pas attendre. En l’entendant, Caroline est morte de rire sur son lit. Pas littéralement bien sûr, et heureusement, même si cela serait dans le thème de la soirée. Je suppose que chez les humains, les cousins se comporte toujours comme ça entre eux.
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| Caroline s’endort rapidement, le sourire aux lèvres. Pas moi. Les rires macabres de Fantômette et les hurlements de peur du cousin fermier m’empêche de dormir. A peine une dizaine de minutes après le départ de Fantômette, quelqu’un tambourine à la porte de la chambre et réveille Caroline en sursaut.
Caroline : Quoi ?
Ugolin entre et referme la porte derrière lui à toute vitesse en restant appuyer dessus pour la maintenir bloquée.
Ugolin : Je t’avais prévenu, la maison est hantée !
Caroline s’assoit sur le lit et regarde sournoisement son cousin apeuré.
Caroline : Bah alors ? T’as peur d’une petite Fantominus ? Ne t’inquiète pas, il ne va pas te manger tes biquettes, elles sont loin.
Ugolin secoue la tête en regardant Caroline. Il semble réellement désorienté.
Ugolin : Toi aussi t’as vu le Fantominus ? Elle ne fera plus peur à personne.
Caroline fronce les sourcils et prends un air inquiet. Puis son regard deviens très vite plus menaçant qu’inquiet.
Caroline : Comment ça ? Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Ugolin : Moi rien. Mais les autres…
Caroline : Les autres ? Les autres quoi ? Quels autres ?
Ugolin ferme les yeux et secoue la tête.
Ugolin : Je préfère ne pas en parler.
Caroline se lève, attrape son cousin par les épaules et commence à le secouer comme un prunier.
Caroline : Bah tu vas parler quand même. Elle est où ma Fantominus ?
Ugolin essaie de se ressaisir, il s’assoit contre la porte la tête dans les mains et les coudes sur les genoux.
Ugolin : Ta Fantominus ?
Caroline : Oui, je l’ai envoyé te taquiner, où est-elle ?
Ugolin grimace et des larmes s’écoule le long de ses joues. Il explique à Caroline ce qu’il a vu dans la cuisine :
Après le départ de Caroline, le fermier a continué de siroter son verre de Suze. Puis il s’est mit à fouiller les placards pour tenter de trouver quelque chose à manger. En fouillant il s’est senti observé mais ne voyait personne. Lorsqu’il s’y attendait le moins, Fantômette est apparu à coté de lui et lui lécha l’oreille. C’est sa façon de dire bonjour. C’est très désagréable en plus d’être très peu hygiénique, mais c’est sa façon à elle. J’essaie de la dissuader de faire ça depuis des mois mais sans succès. Et ce soir c’est Ugolin qui en a fait les frais. Étant aussi phobique que moi des Pokémon spectres, je comprends sa réaction. Il a hurlé et est parti se réfugier sous la table. Dans sa fuite, il a fait tomber une tasse à thé par terre qui s’est brisé en mille morceaux. D’après Ugolin, une étrange lueur sombre et pailletée s’est échappée de la tasse à thé. Cette lueur pailletée s’est mise à tourbillonner autours de Fantômette jusqu’à s’emparer d’elle à tel point qu’il était impossible pour Ugolin de discerné Fantômette de l’énergie issue de la tasse brisée. Cette fusion spectrale s’est réfugié dans un placard à vaisselle et Ugolin s’est enfuit pour nous rejoindre.
A la fin de l’histoire, Caroline bondit et repousse Ugolin sur le lit pour ouvrir la porte.
Caroline : On y va ! On va récupérer Fantômette. Viens avec moi.
Ugolin : Bah heu, je préfère rester ici pour…
Caroline : Ce n’est pas à toi que je parle.
J’avis compris, c’est à moi qu’elle parle. Je sors un peu tremblant de sous le lit où je m’étais caché pendant l’histoire d’Ugolin. Je lui jette un dernier regard et part tenter de sauver Fantômette à la suite de Caroline qui est déjà dans le couloir.
Une fois dans la cuisine, nous faisons face à un étrange spectacle. Le four, le frigo et le service à thé font la fête. Caroline entre et les objets animés ne semblent pas prêter attention à elle. Je reste dans l’encadrement de la porte car je n’ose pas m’approcher de cette scène infernale. Le lustre émet des lumières mauves et violettes qui dansent sur le plafond et les murs à la lumière d’une boule à facette, le frigo crache des glaçons bleus vers le four qui les fait fondre de ses flammes écarlates. Et au milieu de tout ça, assise sur une chaise, une vielle dame boit un verre de cette fameuse Suze. Cette vielle dame n’est pas une vielle dame ordinaire, elle est transparente avec des reflets bleutés.
Caroline : Grand-mère ?
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| Aussitôt, les objets animés montrent leur vraie nature, le lustre est en réalité un Lugulabre, le four et le frigo sont des Motisma, les porcelaines du service à thé sont des Théffroi et un Polthégeist et le fantôme de la grand-mère… Le fantôme de la grand-mère pose son verre sur la table et se lève. Elle marche tout droit vers moi, sans contourner la table. Elle passe littéralement à travers la table. D’un geste de la main, elle me désigne et sans me toucher me fais léviter jusqu’à sa hauteur. Je me retrouve à une vingtaine de centimètre de son visage et je suis terrifié. Elle ouvre alors une bouche énorme dans laquelle je pourrais tenir en entier. Je ferme les yeux, je ne veux pas voir sa faim provoquer la mienne, de fin. Je sens son haleine glacée me caresser la fourrure. Puis s’en suit une autre sensation aussi familière que désagréable, la grand-mère est en train de me lécher avec la grosse langue de Fantômette. Caroline qui assiste à la scène avec un sentiment partagé entre dégout et crainte ose interrompre ma torture. Caroline : Fantômette ? Spectre : Je suis Ernestine Mistouflet, ta grand-mère. Je te parle du monde des morts par l’intermédiaire de ta Fantominus.Le fantôme me repose sur la table au milieu des tasses à thé hanté qui continue leur petite fête. Spectre : Si je suis revenu ici ce n’est pas pour te déclarer mon amour éternel à travers la mort.Caroline : On n’a jamais eu ce genre de rapport toi et moi.Spectre : En effet, Tu as toujours été une petite chipie chapardeuse et vulgaire qui roule tout le monde dans la farine avec tes grands yeux et ton sourire pour arriver à tes fins.Caroline : C’est sûr que toi, tu n’as pas creusé tes rides en souriant. Mais merci d’être passez pour me faire des reproches, ça ne gâche en rien les souvenirs que j’ai de toi. Je suppose que tes potes t’attendent en enfer pour jouer à la bellotte alors, libère Fantômette et tchao la vielle.Spectre : Je ne suis pas venu pour toi.Caroline : Si tu cherche Ugolin il est là-haut, dans la chambre de papa, très certainement en position fœtale avec de la pisse dans ses bottes. Spectre : Je n’ai que faire de ce crétin, je suis là pour me venger.Caroline : Te venger, de qui ?La grand-mère se met à tournoyer dans les airs et atterrit sur la table. Spectre : Ce ne sont pas tes affaires !Dans un tourbillon spectral, la grand-mère de Caroline et tous les spectres de la maison disparaissent. Caroline : Et ma Fantômette !Plus aucun spectre n’est là. Ni le lustre, ni le service à thé, le four ou le frigo, ni la grand-mère de Caroline. C’est un soulagement pour moi. Par contre Fantômette aussi a disparu, et je dois bien admettre que c’est un peu triste quand même. Ce ne sont pas ses léchouille qui vont me manquer, mais je commençais à m’habituer à ses blagues. Ugolin : Elle est partie ?Caroline : Haaa !Ugolin : Haaaaaa !Il nous a fait peur ce con ! Qu’est-ce qu’il fout là ? Il a surgi sans prévenir derrière moi, en passant la tête dans l’encadrement de la porte. Ugolin : Pourquoi tu cris comme ça ? Tu m’as foutu les jetons.Caroline : C’est toi qui débarques sans prévenir avec ta tête là.Ugolin : Quoi ma tête ? Qu'est-ce qu'elle a ma tête?Caroline : Laisse tomber.Caroline sorte de la cuisine en donnant un coup d’épaule à son cousin. Caroline : T’as le bonjour de la vielle.Caroline remonte à l’étage chercher ses affaires dans la chambre de son père. En ouvrant la fenêtre pour vérifier si il pleut toujours, elle entend des hurlement provenant de la maison voisine. Caroline : Elle est chez la voisine.Nous redescendons quatre à quatre les marche de l’escalier et nous retournons dans l’entrée. Sans prendre son parapluie, Caroline empoigne la poignée de la porte. En ouvrant elle tombe nez à nez avec le fantôme de sa grand-mère. Spectre : Voilà, Demain tu pourras dire au notaire qu’il aille voire en face, il va avoir une autre succession à gérer. Hahahaha ! Caroline : Qu’est-ce qu’il s’est passé ? T’as tué la voisine ?Spectre : Non. Elle morte toute seule, morte de peur hahaha.Caroline : Mais pourquoi t’as fait ça ? Spectre : Je vais te le dire. En soixante-quatorze, elle m’avait emprunté deux œufs pour faire une mayonnaise. Elle ne me les a jamais rendus. Maintenant on est quitte. Le fantôme d’Ernestine Mistouflet disparait et Fantômette reprend forme devant nous. Elle semble épuisée d’avoir passer la nuit à servir d’avatar à la grand-mère de Caroline. Aucun d’entre nous n’a dormi cette nuit-là. Le lendemain, le notaire a vite conclu l’affaire et chacun et rentré chez lui. Ugolin a retrouvé ses Chevroum et nous avons quitté Romant-sous-bois en direction de Johto dès que possible. J’espère juste que Fantômette n’a pas gardé contact avec la vielle, en tout cas, elle a gardé l’odeur de la Suze. - Modé:
Merci pour cet Event!
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