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Roy Harrison

Roy Harrison
Sbire Aqua

C-GEAR
Inscrit le : 21/06/2016
Messages : 1245

Région : Unys
Ven 16 Aoû - 22:58
Question marks
@Aelius Nears
Roy fait un déplacement en Arcadie, pour y découvrir le centre de soins récemment ouvert au public. C'est l'occasion idéale pour permettre au journaliste de lever le voile sur cette île pleine de mystère.

1.076 mots


Être attiré par ce qui est inaccessible, par ce qui est caché, il doit s’agir de l’essence même des journalistes. Quand j’ai su que l’Arcadie s’ouvrait à des visiteurs extérieurs, cela a réveillé une ancienne curiosité née durant mes études. A cette époque, je m’intéressais de près au journalisme de guerre, j’y avais le même attrait que pour le journalisme d’investigation : montrer au monde ce qu’on ne lui dit pas, et parfois ce qu’il ne veut pas voir. Je voulais parler des maux du monde. C’est au détour d’une conférence sur les conflits actuels que la situation de cet archipel proche de Kalos et Paldea a été évoquée. Je n’en avais jamais entendu parler jusque-là, et c’est mon ignorance qui m’a poussé à chercher de la documentation sur le sujet. Les écrits s’étaient avérés trop rares pour que je puisse véritablement satisfaire ma curiosité. L’effet fut même l’inverse, de vagues descriptions d’une culture qualifiée de primitive – je ne fais que citer – en Arcadie. Cependant, l’école de journalisme et ma bascule sur les problématiques environnementales m’avaient fait ranger tout cela dans un coin de mon esprit.

C’est une collègue paldéenne qui m’a transmis l’information : un centre de soins a ouvert ses portes en Arcadie, et cela semble s’inscrire dans un projet plus large d’ouvrir l’île sur le monde. J’ai aussitôt su que j’avais une carte à jouer du fait de mon statut ici, à Unys. Je suis l’un des visages du journalisme pokémon de la région ; j’ai parfaitement conscience que l’exposition que j’ai à offrir intéresse. Je ne compte plus les sollicitations que j’ai pu recevoir depuis le succès de la matinale dans laquelle est diffusée ma chronique hebdomadaire. Je dispose d’une immense vitrine dans de nombreux foyers unysiens. Il est rare que j’use de ce levier pour parvenir à mes fins, je ne peux qu’espérer que le jeu en vaille la chandelle. Cela m’oblige à jouer la transparence, ce qui me convient, et me présenter sous ma casquette de pokéjournaliste, d’informer de ma volonté de faire un sujet sur le centre de soins et manifester mon intérêt pour la culture arcadienne.

Ma requête concernant la chronique sur la pension a été acceptée par l’intendante de l’île – si j’ai bien compris son statut – qui m’a proposé une date. A moi maintenant de m’occuper des déplacements, ou plutôt à Odell, en charge de mon planning. Je lui transmets les dates et lui demande également d’en avertir la matinale et les Presses. Je tiens ici une exclusivité pour les médias unysiens, je sais pertinemment que personne n’ira m’empêcher de me rendre en Arcadie. Sur ce point, j’admets n’avoir aucun scrupule : mes articles passent bien avant les organismes pour lesquels je les produis. En attendant, je dois effectuer des compléments de recherche, balayant du climat du secteur aux éventuelles raisons de cette sortie de l’autarcie. Autant que je sache où je mets les pieds, quitte à être utilisé. Je le sais d’expérience : être un outil facilite le glanage d’informations. C’est la raison qui me pousse à me présenter comme tel.

*****

De l’aéroport de Volucité, j’ai volé jusqu’à Mesaledo, la capitale paldéenne, puis ai pris le taxi volant pour Levalendura. De là, c’est un navire qui doit me conduire en Arcadie. Une fois à bord, je laisse Blaine et Garth profiter de l’air marin, tout comme je peux le faire. Où que je puisse me situer sur la planète, l’océan demeurera un endroit d’apaisement pour moi. Je profite de cet état d’esprit pour relire une dernière fois mes notes sur l’île sur laquelle je me rends, mais aussi des personnes dont je devrais faire la rencontre. La faible quantité de données sur ce dernier point est assez déstabilisant, bien que compréhensible ; je me retrouve bien plus à l’aveugle que je l’aurais souhaité. Ce n’est cependant pas ce qui me fera rebrousser chemin, bien au contraire, cela signifie que j’en ai bien plus à apprendre.

On m’annonce être en approche de l’île. Je me dirige donc vers la proue de la navette maritime pour observer mon arrivée, voir le morceau de terre encore lointain devenir de plus en plus grand et pouvoir en cerner les détails de plus en plus précisément. Si j’aperçois en fond de la ligne de montagne, je suis davantage captivé par l’aspect naturel de l’île, préservée. Sans la moindre surprise, je trouve cela magnifique et ne peux m’empêcher de me projeter sur les clichés que je pourrais y faire. Cela me semble le terrain de jeu idéal pour un photographe. Cependant, l’ouverture à l’étranger – synonyme de tourisme – n’augure rien de rassurant pour cet écosystème. Si les Arcadiens ont su protéger la nature autour d’eux, sauront-il gérer l’afflux humain qu’ils viennent de créer ?

Progressivement, la ville se dessine. Sans doute m’attendais-je à ce que je me représentais comme des constructions autochtones, des cahutes de bois, peut-être sur pilotis. Je n’aurais pas cru découvrir une véritable architecture, une véritable ville. Et pourtant, nous entrons dans le port d’Arcadie. Mes pensées se bousculent. Quel est l’avancement technologique de l’île ? D’où ces connaissances en urbanisme viennent-elles ? Il y a nécessairement des inspirations ainsi que des apports matériels extérieurs. L’autarcie que j’avais imaginée a-t-elle été réelle à un moment donné ? J’emploierai le terme d’indépendance plutôt. De fil en aiguille, j’en viens à penser qu’accueillir du public ne peut être un choix naïf, mais effectué en connaissance de ce monde extérieur. Qu’y a-t-il à y gagner ? De l’argent uniquement ? Si l’Arcadie fonctionnait comme tel depuis des décennies, voire des siècles, pourquoi changer ? Je commence à imaginer des ficelles politiques mais je mets cela sur le compte de la déformation professionnelle. Je ne suis pas venu pour révéler un scandale, je ne suis pas journaliste d’investigation, quoi qu’on en dise. Je n’occulterai rien, pour autant je n’irai pas creuser sans ouverture préalable, sans soupçon éveillé. Mon seul objectif est de découvrir l’Arcadie et son centre de soins.

Nous amarrons. Après avoir remercié le capitaine du navire, je descends, suivi de mes deux pokémons. Sur le quai, je constate que je suis attendu. Je remarque la tenue traditionnelle, ce qui ne m’empêche pas d’avancer. Certes, la toge me rend curieux, mais il serait malavisé de s’y arrêter et prétentieux s’y accorder le moindre jugement de valeur. Je tends la main, sourire aux lèvres. « Bonjour, je suis Roy Harrison. Enchanté de faire votre connaissance, et encore merci de m’accueillir ici. »





Du coup, comme annoncé, me voici !

Je te dépose :
  • Lakmécygne niv.54 (0/4)
  • M-Cizayox niv.51 (0/4)
  • Iguolta niv.55 (3/4)
  • Noctunoir niv.50 (0/4)
  • Maraiste S niv.50 (1/4)
  • G-Lokhlass niv.51 (2/4)
Et ce pour un total de 6.120 pk$, comme convenu, que je te verse de ce pas. :3

A toi les dés d'entraînement maintenant ! 💖 (enfin, un par un pour l'instant :x)


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Roy cadetblue
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