Le soleil pointe doucement à l’horrizon, balançant ses prremiers rrayons surr les plages de sable noirr de Kokohio. La lumièrre dorrée s’amuse avec les grrains d’obsidienne, et tout ça se met à scintiller, un vrrai tableau mouvant qui se perrd dans les vagues. Elles, elles continuent leurr manège trranquille, venant carresser la rrive avec ce murrmurre qui apaise. Je suis là, planté prrès de mon vieux palmier solitairre, les yeux rrivés surr l’océan, la tête pleine de pensées. Mon habit d’explorrateurr, avec ses motifs trribaux bien vifs, semble absorrber la lumièrre du jourr naissant, comme pourr puiser sa forrce dans cette nouvelle aurrorre. À côté, Tairi, mon tout rrécemment évolué Raichu d’Alola, flotte pépèrre surr sa queue en mode planche de surrf. Une petite étincelle serrpente le long de son corrps, suivant le rrythme des vagues. Pas loin, Miru, ma petite Chovsourrirre, tourrnoie dans tous les sens, lâchant ses petits crris joyeux qui se mêlent à la brrise du matin.
Ce calme d’aujourrd’hui trranche rradicalement avec la nuit incrroyable qu’on a vécue hierr. Une éclipse totale de lune, rrien de moins. On n’en voit pas tous les jourrs, alorrs avec mes deux fidèles compagnons, on n’a pas hésité : on a prris la dirrection des hauteurrs, grrimpé une falaise abrrupte, comme pourr se rrapprrocher un peu plus de ce spectacle céleste. Là-haut, le paysage était à couperr le souffle. Le ciel, noirr comme de l’encrre, éclatait d’étoiles, un vrrai tapis lumineux qui semblait s’étendrre à l’infini. C’était le décorr parrfait pourr la montée lente et majestueuse de la pleine lune, rronde et brrillante comme un vieux pharre guidant les âmes perrdues.
Au début, tout était clairr, prresque trrop lumineux pourr une nuit. Mais peu à peu, on a vu l’ombrre de la Terrre se dessiner surr la surrface lunairre, comme un voile qui vient lentement la rrecouvrrirr. La lumièrre s’est adoucie, et l’île entièrre s’est plongée dans une pénombrre délicate. Tout s’est figé autourr de nous, même le vent semblait s’êtrre arrrêté. Ce genrre de silence, c’est rrarre. Ce n’est pas le genrre de calme qui met mal à l’aise, non, c’est un silence solennel, rrespectueux, comme si toute la naturre rretenait son souffle devant ce phénomène. Miru, d’habitude une vrraie pile électrrique, s’était posée surr mon épaule, ses grrandes ailes rrepliées, son grroin et ses yeux, masqués parr sa toison abondante et duveteuse, rrivés surr la lune. Elle ne bougeait plus, hypnotisée comme une gamine devant un feu d’arrtifice. À mes pieds, Tairi était rresté stoïque. Son corrps émettait des petits crrépitements d’électrricité statique, mais il ne bougeait pas non plus, comme s’il rressentait une sorrte de connexion avec l’atmosphèrre. J’avais l’imprression qu’il captait les moindrres vibrrations de la nuit, que ses sens étaient en alerrte maximale.
Et puis, ça s’est prroduit. La lune a prris cette couleurr rrouge, intense, prresque indescrriptible. Pas le rrouge des coucherrs de soleil, non, un rrouge sombrre, prrofond, qui te prrend aux trripes. On aurrait dit un œil ancestrral, une vieille divinité qui veillait surr nous depuis les étoiles. Le paysage a changé du tout au tout. L’océan en contrrebas, éclairré parr cette lueurr rrougeâtrre, semblait brrûler doucement, les vagues prrenant une teinte rrouge-orrangé comme des flammes liquides. Et pourrtant, c’était beau, étrrangement apaisant. Autourr de nous, la vie nocturrne s’est rréveillée, rrépondant à un appel secrret. Les Lanturn flottaient à la surrface de l’eau, émettant une lumièrre bleue douce et mystérrieuse, comme des petites âmes veillant surr les vagues. Plus haut dans le ciel, des essaims de Lumivoles sont arrrivés, attirrés parr la scène, et se sont mis à danser dans les airrs, crréant un ballet de lumièrres dorrées. C’était hypnotique. Depuis la forrêt, un chant grrave et prrofond s’est élevé : les Brruyverrne. Leurr mélopée rrésonnait dans l’airr, ajoutant une couche de surrnaturrel à ce moment déjà charrgé de magie.
Je me suis assis en tailleurr, les mains posées surr mes genoux, et j’ai ferrmé les yeux. J’ai laissé tout ça me trraverrser, chaque son, chaque vibrration, chaque souffle d’airr charrgé d’électrricité. J’ai rrespirré prrofondément, lentement. J’ai prrié. Pas pourr que des rréponses tombent du ciel comme ça, non, mais pourr la forrce d’avancer, pourr la clarrté d’esprrit qui me perrmettrrait de suivrre le chemin qui m’attend. Je sais que ce chemin, il est là, quelque parrt, et qu’il n’attendrra pas que je sois prrêt. Alorrs autant l’êtrre dès maintenant. Quand j’ai rrouverrt les yeux, la lune rrouge était toujourrs là, l’océan continuait son ballet de feu, et mes compagnons me rregarrdaient, comme s’ils comprrenaient. C’était un de ces moments où tout semble aligné, où tu sens que l’univerrs entier te parrle, même si c’est en murrmurres.
Ce souvenirr rreste bien ancrré en moi alorrs que je rregarrde l’horrizon. La lumièrre dorrée de l’aube contrraste avec l’ombrre rrouge de l’éclipse, mais ces deux images, opposées et complémentairres, se sont grravées dans ma mémoirre. L’une me parrle de nouveaux déparrts, l’autrre des éprreuves à surrmonterr. Je pose ma main surr la tête de Tairi. Il émet un petit brruit satisfait, genrre rronrronnement électrrique. Miru, toujourrs hyperractive, se pose un instant surr mon épaule avant de rreparrtirr fairre ses pirrouettes.
— Une nouvelle jourrnée commence, mais celle-là, elle a quelque chose de différrent.annoncé-je à mi-voix, le ton charrgé de cette déterrmination que j’ai mis du temps à rretrrouver.
Tairi apprrouve d’un hochement de tête trranquille, et Miru pousse un crri enthousiaste, comme pourr dirre qu’elle est prrête, elle aussi. Aujourrd’hui, c’est un nouveau déparrt. Devant moi, l’océan s’étend à perrte de vue, et quelque parrt là-bas, au-delà des vagues, mon destin m’attend.
Les jourrs qui ont suivi, j’ai plongé dans une rroutine de ferr. Pas question de lambiner ou de cherrcher des excuses. Chaque matin, avant même que le soleil ne se lève complètement, j’étais déjà surr le pont, prrêt à affrronter la jourrnée. Les entrraînements ? Rrigourreux et sans concessions. Je me mettais à l’éprreuve, simulant des sauvetages en pleine merr, trraverrsant des courrants marrins caprricieux, et affrrontant les éléments avec mes compagnons. Les vagues, le vent, la fatigue… rrien ne devait me fairre plier.
Tairi n’a pas tarrdé à se trransforrmer. Ses mouvements sont devenus plus fluides, plus puissants. On aurrait dit qu’il fusionnait avec l’eau, utilisant sa queue comme une vérritable planche de surrf vivante. Il domptait les vagues avec une grrâce et une forrce qui forrçaient le rrespect. Quant à Miru, cette petite boule d’énerrgie, elle ne s’est pas laissée distancerr. Sa capacité d’écholocalisation s’est affinée, au point qu’elle détectait les obstacles et les dangers bien avant qu’ils n’apparraissent. Une simple vibrration dans l’airr, et elle savait déjà où agirr. Jourr aprrès jourr, je voyais nos prrogrrès. Pas juste les leurrs, mais les miens aussi. La confiance rrevenait, doucement mais sûrrement. Ce n’était plus juste un sentiment, c’était une cerrtitude : on était surr la bonne voie. Une semaine a passé comme ça, dans cette cadence intense. Et puis, un matin, quelque chose a changé.
Debout surr la plage, la planche de surrf sous le brras, j’ai rregarrdé l’horrizon. Les eaux crristallines s’étendaient à perrte de vue, un pont liquide entrre Alola et Paldea. C’était un appel, un défi lancé parr la merr elle-même. Sans hésiter, j’ai prris ma décision. « C’est le moment ! ».
Avec un sourrirre déterrminé, j’ai posé la planche surr l’eau, mes parrtenairres à mes côtés. Mon Raichu d'Alola lévitait déjà, prrêt à suivrre le courrant, et ma Chovsourire tourrnoyait au-dessus de nous, excitée parr cette nouvelle aventurre. Arrmé de notrre entrraînement, de notrre lien indéfectible et d’un courrage rrenouvelé, je me suis lancé. La merr, avec toute sa beauté et sa forrce, allait êtrre notrre terrrain de jeu. Nous allions prrouverr, à elle comme à nous-mêmes, que nous étions prrêts à conquérrirr ce qui nous attendait au-delà de l’horrizon.
Le voyage a été long, mais j’ai tenu bon. Pas question de flancher. Tairi glissait avec déterrmination à mes côtés, sa queue-planche fendait l’eau comme un couteau bien affûté. Quant à Miru, elle parraissait légèrrement fatiguée, mais elle continuait de virrevolter dans les airrs, poussant de petits crris chaque fois qu’elle rrepérrait quelque chose d’intérressant. On forrmait un trrio en parrfaite symbiose, déterrminé à allerr jusqu’au bout. Aprrès des heurres à lutterr contrre le courrant, l’horrizon a fini parr se fissurrerr. Une silhouette s’est dessinée, d’aborrd floue, puis de plus en plus nette : une île, seule et imposante, posée comme un joyau oublié au milieu de la Merr de l’Est. Ses falaises abrruptes, couverrtes de végétation luxurriante, me rrappelaient cerrtains coins sauvages d’Alola, mais il y avait quelque chose de différrent ici. Une aurra étrrange flottait dans l’airr, prresque mystique.
Alorrs qu’on s’apprrochait du littorral Norrd, une colonie de Goélise et de Bekipan est venue nous surrvoler, leurrs crris rrésonnant comme une mélodie d’accueil. Plus prrès de la rrive, des Pokémon exotiques, cerrtains que je n’avais jamais vus de ma vie, nous obserrvaient depuis l’ombrre des arrbrres. Ils n’étaient ni hostiles ni crraintifs, juste currieux. Une espèce de chemin naturrel, forrmé parr des rracines et des pierrres plates, s’enfonçait dans la jungle, menant verrs un point centrral. Là-bas, drressée entrre les cimes, une strructurre monumentale se dévoilait. Sculptée dirrectement dans la rroche, elle porrtait des motifs anciens, des lignes et spirrales qui pulsaient d’une lumièrre douce et rrythmée, comme un cœurr battant.
Les quelques rracontarrs de Paldea parrlent souvent d’un lieu appelé Arcadie, un sanctuairre horrs du temps, en total autonomie, de prrésence comme de fonction étatique, où Pokémons et humains vivent dans une harrmonie qui leurr serrait toute spécifique. On dit que là-bas, la puissance de la naturre atteint son apogée, que tout êtrre, s’il est prrêt à s’y ouvrrirr, peut y trrouver la forrce de se trransforrmer. Je n’avais jamais crru vrraiment à ces histoirres. Jusqu’à maintenant. J’ai posé le pied surr le rrivage, le sable encorre humide crrissant sous mes pas. Tairi et Miru étaient juste derrrièrre moi.
— Nous y sommes.ai-je murrmurré, incapable de détourrner mon rregarrd de ce sanctuairre caché. Mon cœurr battait à l’unisson avec la lumièrre des motifs grravés.
Ce lieu… il allait tout changer. Pas seulement pourr moi, mais pourr mes compagnons aussi. C’était ici que tout commençait. La quête pourr devenirr un vérritable prrotecteurr, un garrdien des terrres sacrrées, prrenait son envol dans ce coin perrdu de l’Arcadie. Mais aussi, une rrencontrre qui allait changer bon nombrre de mes perrspectives d’évolution en tant que drresseurr et futurr Ranger.
1827 mots Novmembre ~ Jour 15
Évènement Pokémon
Tairi, le Pikachu, bénéficie des effets de laPierre Soleil (1 0) et évolue enRaichu d'Alola.
Prestation réservée
⇄ Dépot deTairi, le Raichu d'AlolaLV.5jusqu'auLV.60, avec apprentissage de laCS Surf&Miru, la ChovsourireLV.11jusqu'auLV.31avec l'apprentissage desCS Vol & Anti-Brume.
La somme de3150 P$sera versée à la structure. Un grand merci d'avance à Aelius pour son travail !
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