Des mèches roses et noires me fouettent les joues au rythme du vent et de la vitesse alors que je dévale la piste cyclable. C’est pour cette sensation de liberté, de poids et de chaos dans mon dos qu’aujourd’hui, au contraire de mes habitudes, j’ai décidé de lâcher mes cheveux. Ils seront emmêlés à l’arrivée, alors je me suis muni d’une brosse, en plus de mon nécessaire de voyage et de mes outils d’étude. Mon sac à dos est lourd, mais c’est à peine si j’en ressens le poids depuis la selle du vélo de location. Ce dernier est stable, les pédales offrent peu de résistance, il possède plusieurs vitesses, et surtout il est rose bonbon, caractéristique qui a pesée plus que les autres sur ma décision finale. Je suis sensé le rendre à la boutique en fin de journée, boutique qui se trouve tout en haut de la pente raide sur laquelle je laisse la gravité et les roues m’emporter. Si mes informations sont bonnes, je pourrai prendre une navette pour remonter sans avoir à pédaler. Elles sont régulières et équipées d’un espace pour les cyclistes du dimanche comme moi : ceux qui apprécient la descente tout en se sentant incapable d’assumer la remontée. Ceci dit, je pourrai sûrement le faire, je m’exerce souvent et suis assez en forme, mais la journée s’annonce riche et je prévois déjà l’arrivée de la flemme en fin d’après-midi.
Je profite des vacances scolaires pour dépenser un peu de mes économies et voyager dans la région de Kantô avec Eric. Ce dernier a été difficile à convaincre, tant il préférerait se concentrer exclusivement sur sa quête des badges. Mes arguments comme quoi une autre région était l’occasion de se confronter à d’autres types de pokémons et de dresseurs a fini par faire mouche et nous sommes partis tous les deux. Aujourd’hui, mon meilleur ami participe à un tournoi amateur. De mon côté, je profite de la journée pour rendre visite à une pension qui met l’accent sur le sport et la remise en forme. Beaucoup de personnes qui adoptent des pokémons sans vouloir les faire combattre négligent par la suite leur santé physique et ils manquent d’exercice, ce qui leur provoque des soucis de santé au long terme. Au vu de la thématique de mes publications, à savoir le bien-être des pokémons, l’activité de l’éleveur qui tient ce centre d’entraînement m’intéresse. Pour obtenir une visite, je l’ai contacté peu avant mon voyage afin de convenir d’un rendez-vous. Je lui ai proposé de me montrer comment m’occuper de la condition physique de plusieurs de mes pokémons, afin que je capte quelques techniques, et utilise par la suite ces connaissances dans mes recherches. Thanatos a été une évidence, mon trépassable ayant toujours eu une tendance à la flemmardise et manque cruellement d’exercice. Même quand il me poursuit car je l’énerve, il n’arrive jamais à me suivre sur plus d’une dizaine de mètres. J’ai ensuite fait le choix de Nuggets, mon gobou, qui est encore en pleine croissance, et participe peu aux combats. La dernière participante sera Capucine, ma crabaraque, qui peine à s’ouvrir aux mondes à cause d’anciens traumatismes. Il paraît qu’un esprit sain dans un corps sain, que l’un peut aider l’autre, alors si quelques exercices peuvent l’aider, je prends ! Pour le moment, je n’ai pas donné tous les détails concernant mes pokémons à l’éleveur car je trouvais plus pratique de le faire de vive voix. A la réflexion, j’espère que ce ne sera pas trop d’informations d’un seul coup.
Après avoir bien pédalé et m’être amusé dans les pentes, je finis par arriver au bout de la piste cyclable. Des voies pour vélo sont aménagées après elles et vont jusqu’à Parmanie si j’en crois les panneaux indicatifs. C’est la direction que je prends, même si je sais que je vais devoir bifurquer avant pour atteindre le Amiticia Training Center, un nom qui en jette un peu pour une pension ! On dirait presque celui d’un jeu vidéo qui me donnerait bien envie de prendre la manette, quelque chose comme un jeu de combat avec des statistiques à monter. J’imagine que ça va bien avec un institut axé sur le sport, dans ce cas, même si je déforme les choses à travers mon prisme de gamer. Bientôt, le gps de mon téléphone m’indique à travers mon casque qu’il faut que je tourne pour atteindre ma destination. Après l’avoir suivi, je me retrouve sur une petite route agréable qui zigzague entre les arbres. Puisqu’il n’y a personne d’autre que moi, je ralentis le rythme pour lever le nez et observer les pokémons volants qui passent au-dessus de la route. Je connais déjà les roucools, il y en avait à Kalos, mais suis plus surpris de voir des piafabecs et aéromites, espèces bien plus rares là d’où je viens, ainsi qu’à Hoenn. Bien que leurs types soient incompatibles, ils n’ont pas l’air de se méfier les uns des autres, sûrement à cause de leurs rapports de taille : il serait imprudent pour l’un des volatiles de s’attaquer à un tel insecte. De plus, je crois qu’ils ont quelques capacités de type psychique. Après encore une quinzaine de minutes de coups de pédale, je finis par arriver en vue de la pension. Le centre est plutôt grand et, plus je m’en approche, plus je me rends compte que je n’ai aucune idée d’où je peux laisser mon vélo pour qu’il soit en sécurité et que je ne gêne personne. Je décide donc d’aller jusqu’à la porte d’entrée, me disant que je pourrai bien poser la question au moment où mon interlocuteur sera devant moi.
Une fois debout, je cale le vélo contre un mur et remet mes vêtements en ordre : de la poussière s’est déposée sur ma salopette-short rose avec une tête de chelours en guise de poche centrale, ce qui est inadmissible : il s’agit d’un de mes vêtements préférés. Mes cheveux sont aussi en bazar alors je prends le temps de leur donner quelques coups de brosse. Niveau discipline, on aura vu mieux, mais ça reste correct. Ceci fait, je sonne à la porte, et, dès que quelqu’un ouvre, je m’empresse d’annoncer :
- Bonjour ! Je suis Aaron Sakuragi, j’ai rendez-vous avec Monsieur Amicitia. Ah et je suis venu en vélo, est-ce que je peux le garer quelque part ? C’est de la location donc faut que j’en prenne soin !, j’ai un peu tourné ma langue dans ma bouche avant de parler, car sinon le “je vais être dans la merde” allait sortir. On aurait fait mieux, comme première impression. Heureusement que mon travail auprès des enfants m’aide à mieux parler, il y a des contextes autres où c’est tout de même bien utile.
Coucou ! Comme prévu, je viens te déposer Majaspic s du niveau 50 au niveau 100 et Crabaraque s du niveau 35 au niveau 60. Je veux aussi faire bénéficier Majaspic s d'une vitamine qui monte l'attaque spé. Pour tout ça, comme convenu, je t'envoie 8150p$. Merci d'avance pour l'entraînement !
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« Un scientifique pas comme les autres... et aimant le rose ! »
LA BICYLETTE ♫
Ces deux mois d'été n'auront jamais été aussi étouffants et chauds de toute ma courte vie de trentenaire bien sentie. Il n'est pourtant pas rare de s'apercevoir que les températures peuvent augmenter drastiquement sur sur la zone reliant Parmanie à Céladopole, mais de là à réchauffer à même les brises matinales et les courants d'airs journaliers, c'est que l'on avait atteint un pic historique du point de vue météorologique. Non pas que je m'intéresse tant que ça au travail de ces chercheurs d'éléments naturels pouvant expliquer le réchauffement climatique, l'altération du cours de l'eau et de sa qualité, ou encore, les types de nuages et autres joyeusetés brumeuses pouvant se manifester en bien des saisons. Dirons-nous que ma toute nouvelle fonction d'éleveurs pokémon m'oblige maintenant à être vigilant des conditions météorologiques pouvant éventuellement mettre à mal mes programmes d'entrainements, mes sorties quotidiennes sur le terrain avec les Pokémons pensionnaires et ceux de mon équipe, ainsi que mes prévisions d'un point de vue personnel. Qui n'a pas déjà eu cette connaissance, qui vous martèle l'idée d'aller se faire un peu bronzer la pilule, et qui au dernier moment, pour cause de trop grosse chaleur et que rester sous un soleil de plomb puisse être une idée saugrenue, décide d'annuler ? Qui n'a pas déjà vécu cette espèce de comique de situation, presque une parodie estivale, au cours duquel vous devenez l'instigateur d'une sortie ou d'un évènement malgré vous, pour au final, se voir être le destinataire de plusieurs messages de désistement, tous formulés sur une sorte de ton plaintif et désolé, alors qu'il n'en était probablement rien ?
Jadis, les plans se montaient dans le furie du moment, dans la fugacité de la minute, dans toute l'instantanéité de la seconde dans laquelle nous évoluions. Le relationnel était beaucoup plus simple, plus nature, plus intuitif. Mais à l'heure actuelle, il s'agit plus de bâcler les quelques interactions que l'on à formuler, histoire de ne pas s'étendre trop en largesse de temps, au risque de faire perdre la motivation et l'entrain de la personne que vous tentez de convaincre pour vous accompagner. De nos jours, la simple lecture de message électronique est devenu un véritable critère de décision dans la sociabilisation des gens ; et encore plus dans un contexte citadin où tout est accessible au plus rapidement possible, ce qui rend encore plus important l'utilité et la sollicitation des nouvelles technologies de communication, afin de prendre des décisions et des prises de position presque en direct, tout en se laissant l'opportunité de modifier et revenir sur ses propres dires, pour finalement opter pour l’exact inverse de ce qui était prévu. Qu'il est loin, le temps des discours grandiloquents, amples de sentiments et de belles pensées, abondants en figures de style et en poids des mots pour susciter l'émotion, riches d'alternatives et de synonymies plongeant les interlocuteurs dans une danse rondement menée et exquise de possibilité.
Vous pensez certainement que je réagis, pense et réfléchis comme un quadragénaire. Et vous n'auriez pas tort, même moi je soupire dans ma tête de soudainement me mettre à introspecter de la sorte. Je suis plutôt un taiseux, mais il m'arrive de remettre en question des évidences, des us et coutumes d'un temps révolu mais pourtant toujours en effet asynchrone du temps qui se déroule. Je ne suis pas du genre à m'ancrer dans une vérité unique, sans nuance, sans altérations subtiles mais formatrices, afin de toujours cultiver un peu plus mon goût pour la réflexion, la recherche de solutions, de la débrouille personnelle et professionnelle, tout en interagissant avec un esprit le plus critique possible, apte à accepter de nouveaux faits et de nouveaux standards socioculturels. Mais heureusement, le monde des Pokémons me reconnecte à l'âme de l'enfant que j'étais, que je suis, et que je continuerai d'être au quotidien. La preuve de ce parcours atypique de professeur académique, reconverti en coordinateur pokémon, et maintenant, administrateur de sa propre pension pour ces petites créatures qui me le rendent au décuple, au centuple, que dis-je, au milluple même.
D'ailleurs, aujourd'hui, je reçois la visite d'un scientifique pokémon, venu pour profiter de la structure de la pension Pokémon, mais également pour en apprendre plus sur les méthodes de travail d'un éleveur. J'ai d'ailleurs récemment entendu dire que certains représentants de la fonction était même capable d'aller jusqu'à se créer un partenariat privilégié avec les éleveurs, afin de développer des techniques de culture de ces objets rares et pourtant si prisé des marchés du Pokémon : les gélules mémorielles. Je ne suis pas tout à fait sûr de savoir de ce dont il s'agit, mais très probablement que mon client, répondant au nom complet d'Aaron Sakuragi, saura m'aiguiller sur le sujet, et peut-être me permettra-t-il même d'envisager une possible tentative de création de l'un de ces items ?
- Leonis, ton client est à la porte !annonce Hermione dans mon oreillette connectée.
Effectivement, je parviens à apercevoir Aaron qui pose son vélo contre l'un des murs de la bâtisse principale, tout en essayant de se remettre d'aplomb dans sa qualité capillaire avant de venir frapper à la porte. Pourquoi cet outil de télécommunication à distance ? Tout simplement car la réception, temporairement déserte de la présence de ma gouvernante réceptionniste, est due au motif de « remontage » des différents espaces d'habitations : changement de draperie de la literie, nettoyage des surfaces, remise en place de certains éléments des décors uniques de chaque habitat disséminés un peu partout sur le domaine, et beaucoup d'autres tâches ingrates que seuls les aficionados de la propreté peuvent se targuer d'apprécier, comme Hermione ou encore Lyonell, son fidèle second pour ce genre de processus d'entretien des lieux. Il va donc falloir que je fasse la réception moi-même, en bon patron que je suis, et donner la meilleure impression de moi-même à cet éminent scientifique en devenir, venant tout droit de la région d'Hoenn.
Comment se fait-il que ma gouvernante ait pu s'apercevoir de la présence d'Aaron avant même que je n'en ai eu l'opportunité ? Tout simplement grâce à une montre connectée à la caméra de surveillance de l'entrée, de diamètre raisonnablement large et permettant une retransmission ciblé de l'angle de vue pointant directement sur le périmètre imminent de la porte d'entrée. Il faut croire que travailler chez moi paye plutôt bien, et mes employés parviennent à s'offrir des gadgets toujours plus sophistiqués pour assurer leurs tâches professionnelles journalières.
J'ouvre la porte, et c'est avec un grande enthousiasme qu'Aaron se présente à moi. On aurait dit que le speech avait été travaillé en amont, tellement la conviction des mots paraissaient nette et précise. Point positif, il avait retenu la prononciation idéale de mon nom de famille. Oui, j'entends parfois des « Amissitiah » ou encore des « Amècitia » ; comme si écorcher une dénomination familiale était devenu le passe-temps favori des personnes ignorantes et flemmardes au point de pas tenter de se renseigner avant de tenter de prononcer un mot, une notion ou même un nom de la façon la plus appropriée possible. Bref, je passe mes nerfs intérieurement sur toutes ces personnes ayant un jour eu l'audace de se dire que d'égratigner la vocalisation de mon nom de famille pouvait se passer de réaction, bonne pomme que je suis. Tout en restant impassible de cette rancœur soudaine, je donne le change à mon nouveau client.
- Enchanté monsieur Sakuragi !réponds-je.C'est lui-même que vous avez devant vous ! Bienvenue à l'Amicitia Training Center !entonné-je tout en remarquant la présence du vélo qu'Aaron tentait de sécuriser au maximum.Oh, pour le vélo, soyez sans crainte : soit je vous prête un des antivols disponibles de la pension, pour aller l'attacher à même le petit piquet de garage pour les deux roues ;pointé-je alors dans la direction d'une série de petit pilonnes de ciments et de peinture crème - histoire de coller avec la façade de couleur plutôt proche de la gris craie -; soit je vous propose de vous accompagner directement vers votre logement, et l'entreposer dans la petite dépendance attenante ? Qu'en dites-vous ?
Je ne suis pas sûr que le ton adopté soit le plus magnanime qui soit, mais je voulais pour une fois faire dans la sobriété et la simplicité. Pourquoi tergiverser quand plusieurs solutions possibles s'offrent à vous ? Indirectement, j'espère qu'il choisira l'option de la découverte de son habitation, car non seulement Hermione me murmure dans mon dispositif d'audition à distance que l'espace de vie du scientifique était prêt à l'investiture - si Aaron prête attention à mon objet de technologie auriculaire, un léger clignotement bleu suffit à comprendre que des informations sont partagées en direct - mais j'étais impatient de pouvoir faire découvrir le cadre exceptionnel dans lequel j'évoluais. Un domaine au plus proche de la nature, profitant également de la proximité du centre-ville pour tout ce qui est de la qualité des infrastructures de la zone administrée par mes soins.
La demeure d'Aaron ? Si les renseignements téléphoniques avaient été les bons, il s'agit avant tout d'une ambiance pop : une tonalité rosée pour ce qui est de la peinture de certains murs, agrémentés de quelques pans blanc cassé voire légèrement beige pour trancher tout en gardant la fraicheur visuelle du nuancier de base ; un mobilier sobre mais épurée, donnant dans la modernité structurelle des matériaux, dans des tons pourpres et légèrement irisés ; une chambre tout à fait spacieuse et donnant vue sur le parc forestier au fond du domaine, via une baie vitrée encastrable à même le murage de l'habitation, obscurcissable grâce à un volet roulant électrique ; et l'atout principal de cette demeure hôtelière, la petite dépendance sur le côté, là où stationnerait le vélo du scientifique, véritable atelier de fortune, équipé de quelques outils et installations de base pour permettre quelques pratiques professionnelles de dernière minute, pour un peu que la charge de travail ne soit pas totalement hors de portée d'un temps de mise au vert.
Tout n'était plus qu'une question de secondes avant qu'Aaron ne prenne une décision. Dans mon for intérieur, je prie la voute céleste que mon travail en amont pour préparer son arrivée eut été le bon, et eut trouvé satisfaction auprès du scientifique hoennien. Maintenant, sachant que chacun voit midi à sa propre porte, je ne pouvais qu'attendre, et m'en remettre au jugement du bonhomme aux couettes sombres et aux pointes d'un rose presque pictural.
1827 mots
Prestation réservée & Récupération des pokémons
⇄ Réception du paiement et récupération deCapucine, la Crabaraque SLV.35&Joruk, le Majaspic SLV.50.
La porte s’ouvre rapidement après que j’ai sonné. C’est un homme de bonne carrure qui se présente devant moi et que je salue avec mon énergie habituelle. En même temps, je tiens toujours le vélo pour être sûr qu’il ne tombe pas et ne risque pas de se salir. Ça ne me dérange pas de le nettoyer, mais autant le faire seulement quand je devrai le rendre. L’homme se présente comme Monsieur Amicitia, celui que je dois donc rencontrer et dont vient le nom des lieux. Je hoche la tête avant d’exposer la problématique du vélo, ravi d’entendre qu’il y aura des solutions. J’observe les pylônes qu’il me montre, pour garer les vélos, mais dois bien avouer que je suis plus tenté par la seconde option. Une dépendance est censée avoir un toît, et donc je n’aurais pas à me soucier d’une éventuelle pluie ou de passage de pokémons sauvages.
- Je vais opter pour la dépendance, ça me paraît plus sécurisé ! Pas que votre centre ait l’air d’un repère de voyous, hein, mais les roucools et tout ça, ça fait pas forcément gaffe où ça se pose !, s’ils sont comme les nirondelles et les passerouges que je connais en tout cas.
Je souris à Monsieur Amicitia avant de balayer le domaine du regard. C’est vraiment un bel endroit, je ne l’avais pas tant remarqué comme j’étais focalisé sur la porte. Les pokémons doivent se plaire ici, j’ai hâte de voir ce qu’il en est des dispositifs de remise en forme proposés.
- Vous avez quand même des coins bien sympas, à Kantô !, ne puis-je m’empêcher de commenter, armé de mon accent kalosien à peine atténué par mes mois passés dans la région d’Hoenn. Y en a qui disent y trouver une pointe d’unysien aussi, quand j’ai des émotions fortes. Sûrement parce que c’est celui de Raven et qu’il ne l’a jamais perdu. J’ai hâte de voir où vous allez m’installer en tout cas… On y va ?
Je secoue vaguement le vélo, toujours accroché au guidon, pour montrer que j’aimerais tout de même bien m’en débarrasser pour être plus libre. Le message passe et je laisse Monsieur Amicitia me guider jusqu’à l’endroit où je vais séjourner. Nous passons d’abord par la dépendance dans laquelle je m’empresse de déposer mon vélo. Même si la porte ferme bien, je prends le temps de poser un antivol. Le monsieur du magasin de location me l’a donné avec, après tout, donc il faut bien que je l’utilise. En plus, je trouve satisfaisant de sceller le vélo ainsi. Bien sûr, je l’explique à l’éleveur en le faisant, pour qu’il ne pense pas que ce soit un geste vexant. J’espère seulement ne pas l’agacer par ma manière un peu particulière de m’amuser parfois. C’est juste si libérateur de pouvoir travailler un peu en tant qu’Aaron que je ne compte pas m’embarrasser de beaucoup de retenue. Les bonnes manières sans les oublier en cours de route, ce sera déjà quelque chose. Je reste en vacances après tout.
Après ça, je découvre l’espace qui me sera octroyé le temps de ma venue. J’ai l’impression d’entrer dans un doux macaron rose, qui serait aussi une création de grand pâtissier. Le genre qu’on regarde à travers la vitrine en se disant que, quand même, c’est super cher pour ce que c’est, mais ça a l’air vraiment bon. C’est bien plus doux que ce que j’ai à la maison, mais j’aime beaucoup. Encore plus quand je découvre la vue sur le parc forestier. Depuis ma chambre, à la maison, je ne vois pas la ville, mais un champ. C’est la campagne et la verdure aussi, mais reste qu’ici ça me change beaucoup.
- Je suis trop gâté dis-donc !, m’exclamais-je à l’attention de Monsieur Amicitia. On dirait que cette chambre a été faite pour moi, comme si j’étais un grand visiteur de marque.
Je laisse tomber mon gros sac à dos dans un coin de la pièce et me met à le fouiller pour en sortir quelques-unes de mes pokéballs. La seule que j’actionne cependant est celle de Dahlia, ma bulbizarre chromatique rose. Elle apparaît dans la pièce, un peu surprise, mais visiblement enchantée par ce qui l’entoure.
- Ah, je savais que ça lui plairait !, j’ai un sourire triomphant. Dahlia ne fait pas partie des pokémons pour le programme, mais comme je suis sûr qu’elle sera ravie d’être ici… Je peux la laisser profiter ?
Déjà la créature a trouvé le chemin de la baie vitrée par laquelle elle observait la forêt, depuis l’écrin de douceur qu’est la pièce dans laquelle elle se trouve. Trop mignonne !
Création de GM (étape 1) : Utilisation de 10 baies pour la création d'une GM (communes : 2 oran + 2 marron | peu commune : 3 prine | rares : 2 rabuta | très rare : 1 charti) Dépôt en pension : Coupenotte en pension du niveau 26 (0/2) à 48 et Chuchmur du niveau 7 à 40 pour un total de 1 930p$.
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« Un scientifique pas comme les autres... et aimant le rose ! »
Celui se prénommant Aaron répond avec un aplomb déconcertant de simplicité et de normalité quant au fait de réellement vouloir protéger sa bicyclette, coûte que coûte. Il avance pour cela quelques motifs qui paraissent bien plus sensés que d'accoutumé : et si des rôdeurs s'amusaient à errer la nuit autour de la pension, ou simplement sur le domaine, avec de mauvaises intentions ? Et si des Pokémons volatiles comme les Roucool ou les Piafabec se tentaient de chercher un endroit où se poser, pour y faire leur besoin peu glorieux ? En tous les cas, sa demande de vouloir faire attention et prendre soin de son emprunt à deux roues est parfaitement compréhensible, et j'accède à sa requête bien volontiers.
- Je tâcherai de vous remettre le petit trousseau de clé de la dépendance dès votre installation dans la maison.lui assuré-je alors.
Le contact passe bien. Sa bonhommie et son côté tout à fait ordinaire me rassurent, et me font dire que c'est un client qui sait ne pas jouer dans le mélodrame ou dans le trop mielleux. Là, j'ai la réponse du tac-o-tac, toujours avec des mots concis et brutes de décoffrage, sans une seule once de doute ni de comportement manipulateur. Je sais à quoi m'attendre avec ce type de client : de la franchise, du bon sens et un peu de jugeote pour agrémenter le tout. Et puis, si cet homme est réellement scientifique, alors il y a fort à parier que son esprit pratique et professionnel sauront jouer en sa faveur. En tous les cas, je suis ravi de pouvoir compter la présence d'un membre éminent de la communauté des savants, fou ou presque peut-être, allez savoir.
Nous arrivons aux abords de la petite maison que je lui ai réservé. Je ne sais pas trop à quelle sauce l'intérieur sera mangé, mais j'espère du plus profond de mes fibres commerçantes que mon travail, avec l'aide conjointe de mes collègues et de quelques relaitons dans le milieu du design d'intérieur sur Parmanie, sera bien reçu et apprécié dans son entièreté. Tout d'abord, je sors les clés du petit garage de la dépendance, dans lequel Aaron s'empresse d'y déposer son véhicule mécanique à deux roues. Ce dernier lui rajoute un antivol, certainement un de ceux que la compagnie de la Piste Cyclable met à disposition pour pouvoir s'assurer d'un minimum de sécurité une fois parqué ; prudence est mère de sûreté comme le dit ma mère, alors je ne suis pas étonné de voir ce type de précaution prise, même au sein de la pension. Après tout, si c'est la formule qui fonctionne et qui permet d'amener un sentiment de sécurité en plus pour le client, je laisse faire à leur guise.
Puis nous passons aux choses sérieuses. La découverte de la partie intérieure de la maison d'hôte. Et là, je comprends très rapidement à l'écarquillement des yeux de mon client que j'ai potentiellement touché une corde sensible. La vue imprenable sur le parc forestier semble le captiver dès le premier coup d’œil. Un très bon signe. Puis un rapide balayage du regard sur la décoration et les couleurs d'ambiance semble rehausser la découverte, et déjà, je sens que le scientifique se détend et commence à prendre ses marques. Ce dernier ne manque pas de s'étonner d'avoir été autant gâté.
- Oh, vous savez, nous faisons juste ce qu'il faut pour accueillir nos hôtes comme il se doit. Et cela passe par les petits détails et les petites attentions.réponds-je par automatisme, en bon patron que je dois être auprès de la clientèle.
Soudain, Aaron laisse tomber son gros sac dans un coin de la pièce, puis se met à trifouiller ce dernier pour en sortir quelques balles de capture. J'ai alors à peine le temps de voir le nombre de ces items dans ses mains qu'un filet rougeoyant fend l'espace de la pièce, pour en faire jaillir un Pokémon, probablement un compagnon du scientifique. Et c'est à ce moment-là que je reste bouche bée : un Bulbizarre chromatique ! Enfin, une Bulbizarre chromatique, d'un rose bonbon tout à fait exquis ! Que... Comment... Quoi ? Mais qui sont tous ces dresseurs avec des spécimens tous plus rares les uns que les autres ? Basil et son Evoli. Luna et son Salamèche. Et maintenant Aaron et l'un des Pokémons de type plante et poison le plus prisé du Kantô ? In-croy-yable ! J'ai à peine le temps de me demander si j'hallucine, que le brun aux mèches roses annonce tout de suite que sa charmante compagnonne adore assurément l'endroit, et qu'il aimerait bien qu'elle puisse se joindre à nous pour les sessions d'entrainements sur le domaine.
- Je... je... ne m'attendais pas à une telle rareté !ai-je encore du mal à croire.J'ai hâte de pouvoir en apprendre plus sur... Dahlia vous dites ?questionné-je rhétoriquement.Sur Dahlia. Alors ce sera avec un grand plaisir qu'elle pourra se joindre à nous pour la durée du séjour.validé-je.Et je vous rassure, aucun supplément ne vous sera demandé, c'est la maison qui offre le couvert en plus.conclus-je avec un clin d’œil en direction de la Bulbizarre rosée, qui se dirige par la suite vers la baie vitrée, subjuguée par l'immense par-terre de verdure encerclé par la forêt en fond.Mmh, je vois que votre acolyte trépigne de vouloir prendre l'air. Aimeriez-vous que l'on prenne un apéritif sur la terrasse, pour profiter de cette belle fin de journée ensoleillée, avant de parler affaires ? Cela ne prendra que quelques minutes d'installer le mobilier d'extérieur.proposé-je bien urbainement.
Il n'y a réellement qu'ici, sur Parmanie, que l'on peut trouver un tel paysage, à la fois sauvage et complètement nature. La journée en elle-même avait été chaleureuse, mais radoucie par une légère brise fraiche au fur et à mesure que l’après-midi poignait vers son dénouement. Si Dahlia, l'amie pokémon d'Aaron, semble captivée par l'idée de s'aventurer au grand air, j'attends impatiemment la décision de mon client scientifique. De quoi ces couettes violacées ont envie ?
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Bilan, Récupération & Prestation pokémon
⇄ Leonisaccuse de la sortie deCapucine, la Crabaraque Sconfiée au niveauLV.30, rendue auLV.60 (3/5). Nous lui souhaitons bonne route et espérons la revoir très prochainement !⇄ Réception du paiement et récupération de CoupenotteLV.26&ChuchmurLV.7.
Coopération Sciento-Éleveur Production de Gélule Mémorielle
✪ Aaron Sakuragi & Leonis Amicitia combinent leurs savoirs et leurs capacités de création pour mettre au point l'avènement d'une Gélule Mémorielle grâce à l'utilisation des 10 baies ap- portées spécialement pour l'occasion. (www)
- Ca donne quand même l’impression d’être une princesse !, je réponds en riant au sérieux de mon hôte du jour. D’ailleurs, au vu de cette charmante chambre, Leonis a l’air de prendre beaucoup de choses au sérieux.
Je décide de faire profiter de cette expérience à ma bulbizarre chromatique et appelle Dahlia dans la chambre. Elle se dirige vers la fenêtre pour admirer le beau paysage, dont j’étais sûr qu’il lui plairait, ce que je ne manque pas de faire remarquer. C’est alors que je vois que Leonis a l’air tout surpris. Je me demande quelle en est la raison, est-ce qu’il ne s’attendait pas à me voir avec un pokémon venant de la région de Kanto ? Pourtant maintenant, avec les échanges et les élevages, il est possible d’obtenir de tout ou presque un peu partout je crois. Ca m’amuse un peu, je dois l’avouer, car je ne pensais pas que ma petite bulbizarre toute rose pourrait provoquer une telle réaction chez quelqu’un.
- Rareté je sais pas, mais beauté ça c’est sûr !, encore une fois, je décide de rester sur le ton de la plaisanterie. Et top c’est gentil pour le repas, mais s’il faut payer pas de soucis hein. Je suis pas venu que avec Dahlia, j’ai embarqué tous mes pokémons en fait. Mais je peux me débrouiller pour qu’ils mangent, y en a qui trouvent les baies ou peuvent chasser tout seuls.
Même si je suis plutôt relax et plaisantin, je ne veux pas non plus profiter de la bienveillance de mon hôte. Surtout que je suis venu pour observer son travail, donc je vais recevoir beaucoup de connaissances lors de ce petit séjour.
Je souris et hoche vigoureusement la tête quand l’éleveur propose de se mettre sur la terrasse. C’est vrai qu’il fait très bon dehors et comme ça Dahlia pourra humer l’extérieur. Il doit y avoir plein de plantes qu’elle ne connaît pas dans le coin.
- Bonne idée ! Je vous aide ! C’est où les meubles ?
A deux, nous arrivons assez vite à installer le petit salon de jardin. C’est tout de même magique, les meubles pliants : même Dahlia a pu nous aider, elle a installé un chaise toute seule comme une grande et je l’en ai félicité. Une fois que nous avons terminé, je m’appuie sur la rambarde de la terrasse et laisse la brise de fin d’après-midi faire danser mes cheveux. Ca va qu’elle n’est pas trop fort, sinon me re-coiffer serait un enfer. Dahlia, elle, gambade autour de nous. Elle finit par sauter sur le rebord, à côté de moi et aller chercher avec ses lianes une fleur en contrebas qu’elle arrache et ramène jusqu’à elle.
- Euh… Fait pas trop ça quand même, je ne voudrais pas qu’elle prenne l’habitude et risque de saccager le jardin de l’éleveur par la suite. Ca va que ce n’était qu’une fleur sauvage, mais je préfère ne pas la laisser prendre le pli. Pas sûr qu’elle fasse la différence entre les deux types de plantes.
Après ça je me laisse tomber sur une des chaises. La fatigue du trajet commence à venir maintenant que je suis posé, mais il ne faut pas que je me laisse abattre : il faut encore discuter du bref séjour avec Leonis et ensuite j’aimerais bien aller faire un tour du complexe, si j’en ai l’autorisation.
- Du coup j’ai lu que votre truc, ici, c’est la remise en forme physique, je me trompe pas ?, j’espère, sinon l’ambiance va être bizarre. Comment vous faîtes pour des pokémons qu’ont pas de muscle genre… Tadmorv ? Ca a pas de muscles un tadmorv, si ? Enfin vous allez me dire c’est pas un bon exemple, parce que pour approcher un tadmorv déjà faut pas avoir d’odorat et une tenue hazmat. Peut-être même trois ou quatre superposées !
L’image me fait rire, mais je suis vraiment curieux des deux questions soulevées par mon interrogation originelle et par ma plaisanterie.
Merci pour l'entraînement de ma crabaraque s, je la récupère ! Et je te donne 500p$ pour acheter la gélule mémorielle.
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« Un scientifique pas comme les autres... et aimant le rose ! »
Je reste un moment immobile, pensif, presque médusé, contemplant la petite créature de type plante et poison. Ce n’est finalement plus tant la rareté d’un Pokémon chromatique qui m’interpelle — bien qu’ils ne courent pas les rues — mais plutôt la connexion naturelle et joyeuse qu’elle semble avoir avec Aaron. Une part de moi envie cette insouciance et cette simplicité dans leur relation, bien que je me retrouve dans cette synergie en pendant à mon fidèle dragonnet, devenu maintenant un magnifique dragon, Draco. Le violet plaisante encore sur la beauté de son Pokémon, en ajoutant qu’il ne rechignerait pas à payer pour le repas. Je secoue légèrement la tête pour sortir de mes pensées.
— Pas d'inquiétude, tout est compris dans le séjour. Et puis, tous tes Pokémon sont les bienvenus ici. On prendra soin d’eux, qu’ils aient besoin de baies ou d’un bon plat chaud.lui assuré-je d'un clin d’œil, accompagné d'un sourire en direction de sa Bulbizarre rose.
Aaron sourit, visiblement soulagé, avant de proposer son aide pour installer le salon de jardin. Sa compagne pokémon se joint à nous, utilisant ses lianes pour manipuler une chaise avec une agilité surprenante. Je ne peux m’empêcher de la complimenter à mon tour, après qu'Aaron l'ait eu fait en préemption. Une fois tout installé, je prends un instant pour apprécier la vue. La lumière dorée du soleil couchant éclaire la terrasse, et une douce brise caresse mon visage.
Puis vient alors une question, certes anodine mais très technique, à propos du travail que je propose à la pension. Je marque une pause, réfléchissant soigneusement. Entraîner un Tadmorv physiquement, hein ? Pas une mince affaire. Ce Pokémon, par nature, est un amas de boue toxique. Pas de muscles à proprement parler, pas d’articulations classiques. Mais cela ne signifie pas qu’il est exempt de limites ou de potentiel. Chaque Pokémon, peu importe sa forme ou ses capacités naturelles, possède des aptitudes physiques qui ne demandent qu’à être développées.
— Si j’avais un Tadmorv à entraîner, je commencerais par évaluer ce qu’on pourrait appeler sa « résistance viscérale ». Je me doute que vous maniez le jargon scientifique à la perfection,tenté-je d'expliquer sans froisser Aaron, mais pour vulgariser, il s’agirait d’observer comment il peut manipuler son propre corps : se compresser, se dilater, se propulser. C’est un peu comme travailler la souplesse et la force isométrique chez un athlète humain, où on cherche à mesurer et améliorer la capacité à produire une force par une contraction statique, sans mouvement articulaire apparent.
Pendant que je déroule mes idées, une petite voix intérieure se fait entendre. Pourquoi est-ce que je réfléchis avec autant de fluidité à ce sujet ? Mon esprit me ramène à mon passé. Je n’ai pas grandi entouré de Pokémon. En réalité, c’est tout l’inverse. Mon environnement d’enfance était presque déconnecté de ce monde. Mon univers, c’était le sport, plus précisément le basketball. J’ai connu une jeunesse rythmée par des entraînements intensifs, des compétitions, et des rêves de gloire en tant que basketteur semi-professionnel. Mon mentor, un ancien coach sportif aguerri, a été ma plus grande source d’inspiration. Il n’était pas qu’un guide sur le terrain, il enseignait aussi la résilience, la rigueur, et l’art d’adapter un programme en fonction des besoins et des limites de chaque athlète.
Il répétait souvent : « Chaque corps raconte une histoire unique. Ton rôle est d’écouter et de l’aider à écrire son prochain chapitre. » ; ces paroles ont façonné ma vision du sport et de l’entraînement. Je voulais, à mon tour, devenir un coach professionnel. J’étais en bonne voie jusqu’à ce qu’une blessure grave vienne briser mes ambitions. Une rupture ligamentaire et l'endommagement imprévu d'un ménisque à bout de souffle, un coup d’arrêt brutal qui a tout changé. Mais si cette épreuve m’a fait renoncer à ma carrière d’athlète, elle n’a pas éteint ma passion pour l’entraînement et l’enseignement. Après avoir obtenu un diplôme dans les métiers du sport et de la forme physique, j’ai pris un chemin inattendu : je suis devenu professeur en lettres et langues du monde. Un virage surprenant, mais qui a nourri ma curiosité pour la transmission du savoir et l’adaptabilité.
C’est bien plus tard, presque par hasard, que je suis tombé dans le monde des Pokémon, grâce à ma nouvelle carrière de coordinateur. Cela ne fait même pas un an que j’ai plongé dans cet univers, mais j’ai immédiatement perçu un parallèle fascinant entre l’entraînement des humains et celui des Pokémon. Chaque créature possède son propre potentiel, ses forces, ses défis. Ce qui me motive, c’est d’explorer ces possibilités, de tirer parti de leur unicité pour les aider à se surpasser.
Aujourd’hui, dans ma pension, j’applique les leçons apprises sur les terrains de sport et en salle de classe. Je m’inspire de mon propre parcours, de mes échecs, de mes réussites, pour concevoir des méthodes adaptées à chaque Pokémon. Ce qui m’anime, c’est cette idée qu’on peut toujours transformer un obstacle en opportunité. Tadmorv, avec son corps visqueux et informe, pourrait en décourager certains. Mais moi, j’y vois une chance unique de repousser les limites du possible, tout en allant creuser dans mes propres retranchements, en sollicitant le monde entier et ses ressources pratiques et intellectuelles du mieux que je le peux. Sortant de moi-même de ce monologue intérieur, je tourne à nouveau mon attention vers Aaron, un sourire en coin.
— Bref, pour Tadmorv, il faudrait penser en dehors des sentiers battus. Son élasticité naturelle, sa capacité à absorber les chocs ou à se faufiler dans des espaces étroits sont des atouts à exploiter. La nature est pleine de ressources infinies ; c’est à nous de trouver comment en tirer le meilleur parti.conclus-je avant de relancer le violet.Qu'en dites-vous ? Vous avez vous-même des compagnons pour lesquels un entrainement classique vous parait trop juste en termes de potentiel d'évolution physique et/ou mentale ?
989 mots ♫ Novmembre — Jour 8 ♫
Bilan, Récupération & Prestation pokémon
⇄ Leonisaccuse de la sortie deCoupenotte et Chuchmurconfiés aux niveauxLV.26 et LV.7, puis respectivement rendus auxLV.48 (2/4) pour Coupenotte, et LV.42 (2/4) pour Chuchmur.
Nous leur souhaitons bonne route et espérons les revoir très prochainement !
Coopération Sciento-Éleveur Production de Gélule Mémorielle
✪ Aaron Sakuragi & Leonis Amicitia tentent de créer d'autres gélule mémorielle. Pour cela, l'éleveur fournit les 10 baies de son propre stock conservé à la pension. Baie Willia x1 + Baies Ceriz x3 (C) ; Baie Sitrus x3 (PC) ; Baie Siam x1 + Baie Kiwan x1 (R) ; Baie Micle x1 (TR) (retirées de la T-Card)
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