Tu observais la montagne d’affaires qui trainaient sur ton lit, te demandant bien comment tu allais faire pour tous les mettre dans ton sac à dos. C’était un peu bizarre, de te préparer à partir du domaine. Tu ne sais même pas à quand remonte la dernière fois que tu étais partie en voyage en dehors de Rosalia. Peut-être pour un voyage scolaire ? Ça remontait, c’était une certitude. Il faut dire que tes parents n’avaient pas spécialement le temps de prendre quelques jours pour eux et pour ta sœur et toi. Trop de choses à faire pour entretenir les lieux où regorgeaient les souvenirs de votre famille. Puis en grandissant, tu avais pris le pas aussi dans cette routine chronophage. Non pas que tu éprouvais des regrets, tu avais toujours aimé passer du temps dans la vieille demeure. Mais avoir du temps pour un autre projet, c’était un concept assez étrange pour toi.

Pourtant, tu avais proposé cela comme une évidence. Est-ce que vous aviez vraiment une autre solution ? Il fallait vous renouveler. Héberger les touristes, ça vous permettait tout juste de survivre, mais maintenant… Maintenant dans le coin tout le monde pensait que vous étiez un peu maudit. Peut être un juste retour des choses alors que ton oncle avait dû fuir les lieux pour pouvoir épouser son amour de jeunesse. Ses filles – tes cousines – avaient sans le vouloir tout foutu en l’air.
Tu lâchas un soupir, alors que tu essayais de nouveau de faire un tri pour alléger ton sac, perdue dans tes pensées. Même si c’était un peu particulier, tu n’en voulais ni à l’une, ni à l’autre. Tu ne connaissais pas Elysiana et bien que sa fugue eût eu un effet papillon désastreux, tu ne voulais pas la juger pour ce qu’elle avait fait. Elle avait dû se sentir bien seule dans sa quête de liberté. Et d’une certaine façon, tu admirais le fait qu’elle avait pris un énorme risque pour pouvoir faire ce qu’elle avait envie. Encore aujourd’hui, tu te sentais incapable d’en faire autant. Quant à Asuna… tu te sentais terriblement triste pour elle. Elle avait sacrifié une bonne partie de sa vie pour courir après un fantôme. Tu trouvais cela justifier qu’elle craque après tous ses efforts. Sans parler du fait que le Spectre à son œil droit lui faisait perdre peu à peu la raison. Shoko avait fini par lâcher le morceau, une fois que tout le monde avait eu vent de sa disparition.
Mais bon, d’un point de vue extérieur, vous étiez surtout une famille de fous. Peut-être qu’ils avaient peur que toi, ta sœur, ou tes cousines suivent l’exemple des Sinnohiennes ? Qu’importe, de toute façon, tu pourrais passer ta vie à dire le contraire que personne n’y croirait. Seuls les efforts comptaient. Et laisser le temps faire son affaire pour que tout ceci ne soit plus qu’un mauvais souvenir.

484 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage, merci

- T’es pas encore prête ? Ton sac ne va pas se remplir tout seul tu sais.

Tu clignes plusieurs fois des paupières, reprenant tes esprits. Tu n’avais même pas entendu Shoko venir jusqu’à ta chambre. Cette dernière semblait fatiguée, alors qu’elle s’appuyait contre l’ouverture de la pièce. Ses longs cheveux noirs étaient en bataille et elle avait des cernes sous ses yeux sombres. Depuis la disparition d’Asuna, elle se murait dans le silence, se concentrant uniquement sur son travail d’agente. De vous tous, c’était elle qui en souffrait le plus car après tout, elle avait passé énormément de temps avec votre cousine. Non seulement elle avait partagé son quotidien avec elle, mais en plus, elle avait veillé à ce qu’elle ne dépasse pas ses propres limites. Tu le savais, elle vivait son absence comme un échec. Et d’une certaine façon, tu étais rassurée qu’elle ne fasse pas la même erreur que la Sinnohienne : celle de consacrer sa vie à la rechercher.

- Pas encore, mais presque. Il faut juste que j’essaye de prendre moins d’affaires.

Tu l’entends marmonner que de toute façon, ce n’était pas comme si tu n’allais pas revenir régulièrement à la maison et tu hoches simplement de la tête pour lui répondre. De bien des façons, tu agissais avec elle avec des pincettes. Tu avais l’impression que le mot de trop pouvait la faire exploser à tout moment. Ton incapacité à savoir comment agir avec elle devait se ressentir, car souvent, elle affichait un petit sourire, qui tournait à la grimace. Personne n’était très doué pour dire ce qu’il ressentait dans cette famille.

- Aller dépêche-toi. Tu vas finir par louper le bus.

Elle s’approche pour t’ébouriffer ta tignasse – sous tes plaintes qui sont vaines – avant de repartir ailleurs dans le domaine. Peut être dans sa chambre. Tu te demandes si elle viendra au portail quand tu seras prête à partir. Tu lâchas un soupir avant d'enlever des vêtements de ton lit pour les remettre dans ton armoire. Tu ne pouvais pas t'empêcher de te demander si un jour, tout reviendrait à la normal. Si chacun de votre côté, vous allez arrêter de vous en vouloir de n'avoir rien fait pour Asuna. Ca semblait vraiment être mal parti.

374 mots

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Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Une fois toutes tes affaires dans ton sac à dos, tu vérifies que tu n’as pas oublier tes papiers d’identités et ta carte bleue. Tu fais tourner quelques instants la carte de coordinatrice flambant neuve, avec un petit sourire. Si on t’avait dit qu’un jour, tu foulerais les planches autrement qu’en étant une sœur kimono, tu ne l’aurais jamais cru. Globalement, ta famille était une famille de dresseurs, donc tu avais un peu l’impression de nager à contre-courant en décidant de te lancer sur ce chemin-là. Et en même temps, ce n’était peut-être pas plus mal que tu ne suives pas le chemin d’Asuna. Qui sait comment aurait réagit le public et la presse si jamais tu arrivais jusqu’à la Ligue. Non, dans un sens, tant mieux que le choix de devenir éleveuse t’obligeait à prendre une autre voie. Ça permettait de faire table rase du passé. Tu soupires de nouveau et tu ranges ta carte dans ton portefeuille avant de vérifier une ultime fois que tu n’avais rien n’oublier. Le "strict" nécessaire en affaires de rechange, ta trousse de toilette, tes papiers, et bien sûr, tes deux pokéball. C’était peu commun de commencer un voyage initiatique avec deux pokémons, mais qu’importe. Ils étaient tout les deux trop importants à tes yeux pour en laisser un au domaine.

Tu mets ton sac sur le dos et tu regardes ta chambre. Rien de trainait, par habitude, si bien qu’on avait un peu l’impression que la pièce était impersonnelle. Peu de décoration – par manque de temps principalement – surtout pas de poster, quelques livres… Tu te rends compte que tu as peut-être laissé filer trop facilement ton adolescence. Mais bon, il n’était pas question de te lamenter, tu aurais peut-être l’occasion de rattraper un peu le coup maintenant. Tu fermes la porte, en sachant très bien que ce n’était pas un adieu mais bien un au revoir. Tu avais quand même un sentiment étrange qui te nouait l’estomac. Tu n’étais jamais vraiment parti de la maison, alors toi, sur les routes ? Apprendre de tes observations, tenter de nouvelles choses, en être inspirer pour les concours ? Ça te dépassait encore un peu. Mais tu savais que tu n’avais pas vraiment le choix. Si tu restais ici, tu allais faire les mêmes choses que lorsque tu étais apprenti sœur kimono : tu copierais les autres pour tenter d’atteindre leurs niveaux, sans jamais y réussir. Tu devais trouver ta propre voie maintenant, pour que les gens t’observent toi et toi seule, telle que tu es vraiment. Tu devais leur faire découvrir la vraie Nezuko Maruoka. Et pour cela, tu devais déjà apprendre à la découvrir également.

446 mots

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Fuite:

Le membre 'Nezuko Maruoka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°2' :

Tu traverses les couloirs dans lesquelles tu pourrais te mouvoir en fermant les yeux tellement que tu les connais par cœur. Vu l’heure, tes grands-parents, ils devaient être dans le salon, en train de discuter en buvant un thé. Comme ils commençaient à vraiment avoir un âge plutôt avancé, tu préférais leur dire au revoir dés à présent plutôt que de les obliger à venir au portail du domaine. Tu poses ton sac dans l’engawa et tu toques contre le bois de la porte coulissante pour annoncer ta présence avant de l’ouvrir. Visiblement tu es attendu car ta grand-mère laisse échapper un petit aaah avec le sourire, te faisant signe de t’avancer. Tu entres dans la pièce, refermant derrière toi et tu inclines légèrement la tête pour les saluer, avant de te poser devant le kotatsu.

- Alors ça y est, tu es prête pour le grand départ ?

Tu hoches par l’affirmative, avec un petit sourire, alors que ta grand-mère te sert une tasse de thé. Tu n’as pas vraiment le temps, mais qu’importe, c’est trop tard pour refuser. Tu la remercie quand elle dépose la tasse devant toi et tu en prends une gorgé. Bien qu’il ait été fait depuis un petit moment, le liquide est encore bien chaud.

- Tu es sûre de toi, au sujet de la pension ? Ça va être fastidieux comme travail. Avec ton grand-père on ne pourra jamais assez te remercier pour ton aide, mais on ne veut surtout pas que tu te sentes obligé de le faire si jamais tu n’en avais pas envie.

- C’est moi qui ai proposé cette solution grand-mère, ne t’inquiète pas. En vrai, ça me donne envie, j’ai toujours adoré passer du temps avec des pokémons. Et j’adore le domaine. Alors je fais une pierre deux coups si on veut.

Tu vois leur inquiétude, mais tu préfères ne rien rajouter. Tu les avais déjà entendus à ce sujet, comme quoi ils pensaient que tu te sacrifiais pour eux et pour le domaine. En même temps, à qui la faute ? C’était quand même eux qui t’avaient obligé à suivre les pas de ta cousine pour devenir également sœur kimono. Tu étais habituée à agir ainsi. Parce que si tu ne le faisais pas, si s’occuperait au domaine ? Surement pas tes cousines, qui étaient déjà bien occuper dans leur carrière respective. Ta sœur ? Honnêtement elle était trop tête en l’air pour maintenir le domaine debout. Non, que tu le veuille ou non, tu étais la seule qui pouvait encore s’en occuper dans le respect de vos traditions. Et clairement, si tu ne le faisais pas, tu savais très bien que tu le regretterais. Après tout, ce domaine, c’était tout qui restait de la gloire passé des Maruoka. Vous étiez l’une des dernières grandes familles de la région à toujours vivre "à l’ancienne". Si tu ne t’en occupais pas, cet endroit disparaitrait avec ta génération. Et ça, clairement, tu ne le supporterais pas.

494 mots

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage, merci

Que voulez vous faire ?

Après avoir passé quelques instants avec eux, essayant de couper court pour ne pas louper les quelques bus qui traversaient la ville en direction de Mauville, tu finis ta tasse de thé et tu leur offres un sourire rassurant.

- Tout va bien se passer. Et je reviendrais régulièrement.

Tu les vois tous les deux hocher la tête en silence et une fois que tu es presque certaine que ça ira pour eux, tu t’inclines pour les saluer avant de partir de la pièce. Tu inspires de nouveau, laissant tes inquiétudes prendre le dessus pendant un instant. Tout allait bien se passer. C’était ambitieux de ta part de t’avancer ainsi. Mais il fallait que tu assumes ton idée jusqu’au bout, maintenant que tu leur avais donné une once d’espoir.

- Nezuko, attend un instant.

Tu sursautes, n’ayant pas entendu la porte s’ouvrir derrière toi. Tu observes ton grand père avec surprise et tu lui tends spontanément ton bras pour l’aider. Vu sa fatigue générale, tu ne t’attendais pas à ce qu’il t’accompagne jusqu’au portail. Tu marches plus lentement pour te mettre à son rythme pour ne pas le fatiguer et tu le vois sourire un instant.

- Je n’ai jamais vraiment pris la peine de te remercier pour tout ce que tu fais pour le domaine. Ni pour m’excuser d’avoir orchestré ta vie sans même te demander ce que toi, tu souhaitais faire. Avec le temps – et surtout avec l’âge – je me rend compte que certaines traditions ne sont pas forcément les meilleures. J’ai agi en tant que patriarche de la famille, en dépit de ce que pouvait ressentir les personnes les plus précieuses à mes yeux. Mes erreurs m’ont fait perdre l’un de mes fils, deux de mes petites filles… et j’ai l’impression que maintenant vous en portez tous le poids. Surtout toi, avec cette quête dans laquelle tu te lances. Je te suis extrêmement reconnaissant de vouloir préserver notre histoire, mais si jamais ce fardeau se trouvait être trop lourd à porter, sache que personne ne t’en voudrait si tu souhaitais changer d’avis.

Tu ne t’attendais clairement pas à cela. Tu avais trouvé ton grand-père changé depuis le passage d’Asuna, mais tu ne pensais pas que c’était à ce point. Et à vrai dire, tu ne savais pas comment réagir. Tu n’avais jamais eu le choix. Tu avais supporter en silence ce qu’on décidait pour toi, sans te poser plus de questions que cela parce que tu avais toujours vu ta famille fonctionner ainsi. A un moment, tu en avais été contrarié c’est vrai, pourtant, maintenant… tu ne savais pas si tu changerais quelque chose si tu en avais réellement la possibilité.

- A vrai dire, ça me ferait vraiment de la peine qu’on perde le domaine, je n’ai pas dit cela juste pour vous rassurez. Je sais que vous avez tous l’impression que je me sacrifie avec cette idée, mais c’est loin d’être le cas, ça me tient vraiment à cœur d’essayer de trouver une solution, qui soit à la fois viable et qui me plait vraiment comme carrière.

Il hoche de nouveau la tête, alors que vous êtes arrivés à l’entrée du bâtiment principal. Il te dit qu’il n’ira pas plus loin et tu comprends parfaitement. Tu le serres un bref instant dans tes bras et vous vous souriez de nouveau.

- Prend la peine de voyager un peu avant de te bloquer à vie ici. Fait tes propres expériences, crée-toi des souvenirs. Tu as déjà sacrifié des années de jeunesse à nous aider ici, profite avant de vouloir te bloquer pour de bon au domaine.

- Oh j’espère que si ça fonctionne bien, que je pourrais trouver des collaborateurs pour me donner un coup de main et me permettre de voyager un peu plus dans le futur. Ne t’inquiète pas, j’y ai vraiment réfléchis, je ne fais pas ça sur un coup de tête.

- Je n’en doute pas, tu as toujours été quelqu’un de réfléchis Nezuko. Aller file, avant de louper tous tes bus.

667 mots

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Capture:

Tu ne savais pas comment faire comprendre à ta famille que tu ne te sacrifiais pas encore pour eux. Tu avais l’impression que plus tu essayais de t’expliquer, plus ils pensaient que c’était des excuses pour qu’ils ne se sentent pas coupable. Peut être qu’il fallait simplement que tu hausses des épaules la prochaine fois qu’on t’en parlerait, continuant simplement le chemin que tu essayais de te tracer. L’équilibre était toujours si difficile à trouver. Ils pensaient que tu voulais leur faire plaisir et même s’il y avait une once de vérité là-dedans, tu le faisais surtout pour toi. Tu t’assurais un toit au-dessus de ta tête, une rentrée d’argent et tu savais que tu ressentirais de la fierté d’avoir réussi à sauver votre domaine familial. Tu ne supportais plus ce regard plein de remords d’avait tes grands-parents, ni l’air peiné de tes parents. Peut être qu’en étant loin d’eux, tu arriverais peut-être à avancer sans sentir ce poids sur tes épaules.

- Bah alors ? On a cru que tu ne viendrais jamais et que tu avais finalement changer d’avis !

Tu regardes ta cadette qui était contre le portail, accompagnée de vos parents et de ta cousine présente au domaine. Tu lui offres un sourire tirant sur la grimace, lui montrant clairement que tu n’apprécie guère la plaisanterie. Comme à son habitude, Hizuru en avait que faire, te tirant la langue pour toute réponse à ton agacement silencieux. Pourtant, s’il y avait bien une personne qui aurait dû se montrer reconnaissante, c’était bien elle. En tant qu’ainée, tu avais tout porté sur ton dos puis qu’elle puisse libre de choisir sa propre voie. Ni cours de danse interminable, ni devoir pour entretenir le domaine. Peut être que c’était pour cela qu’on te tannait par rapport à ton sacrifice, mais clairement si tu ne sauvais pas votre demeure, ce n’est pas ta sœur qui s’en chargerait. Et en aucun cas tu oserais prendre ce risque, tu le regretterais trop.

- J’ai été retenue par grand-mère et grand-père. Je ne pouvais pas partir sans leur dire au revoir.

Aucune émotion ne se terre dans ta voix et seule Hizuru était capable de lire ce que tu cachais dans ton regard. Un jeu entre vous, autant un avantage qu’un inconvénient. Comme tu le prévoyais, tes parents remettent une couche sur les paroles de tes grands-parents. Tu t’agace intérieurement alors que ton visage reste impassible. Pendant combien de temps encore on allait te rabâcher la même chose ? Leurs paroles finissent par ressembler à un brouhaha incompréhensible et tu entends vaguement Shoko leur dire que tu vas finir par louper le dernier bus. Ils s’excusent et tu reviens peu à peu à la réalité. Tu les serres brièvement dans tes bras, leur promettant que tu reviendrais bientôt, que tu leur donnerais régulièrement des nouvelles. Quand tu passes à ta cousine, tu la remercies dans un murmure et tu sens brièvement qu’elle te serre un peu plus fort contre elle, signe qu’elle à compris tout ce que tu voulais lui dire dans ce simple mot. Puis tu passes à ta cadette, en étant plus calme, affichant un fin sourire.

- Etudie bien, ne fait pas n’importe quoi. Et tu sais que tu peux m’appeler si jamais tu as besoin de moi.
- Oui maman. Aller arrête d’inquiéter et va !

Tes parents la réprimande dans sa façon de te parler, pourtant toi tu pouffes de rire. Ça a toujours été ainsi entre vous. A la fois proche comme les deux doigts de la main et peut être trop proche au point d’avoir envie d’étriper l’autre. Ni elle ni toi oserait avouer que vous allez vous manquer, à votre façon.

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Demande de modération : Apparition d'un pokémon sauvage, merci

Maintenant que tu as fuit tous ses regards pesants et que tu n’entends plus les questions qui remettent en doute ton choix, tu te sens immédiatement plus légère. Tu presses un peu le rythme pour ne pas être en retard à l’arrêt de bus, bien que Rosalia ne soit pas très loin. Le domaine s’étendait juste à la sortie du village, si bien que tu pouvais observer facilement la tour Carillon, et la partie calcinée de la tour Cendrée. Bien que tu sois un peu pressée, tu en profites pour libérer tes deux pokémon, Okami et Kurayami. Immédiatement, tu sens l’esprit du Riolu se connecter au tien et tu respires mieux. Il était ton compagnon depuis peu en comparaison avec l’Evoli, mais un lien particulièrement fort c’était créer. Tu pouvais sentir à quel point il te soutenait dans toutes des décisions et cela te rassurait plus que tu ne l’aurais avoué. Au moins, lui, il te soutenait. Qu’importe ce que tu allais entreprendre, il te suivrait les yeux fermés. Alors qu’il marche à tes côtés, tu sens son regard carmin se poser sur toi et tu ne peux t’empêcher de sourire.

- Oui ça va, ça va mieux. Merci. Kura ! Ne t’éloigne pas trop attend nous !

Si le Riolu était plutôt calme et avait l’habitude de rester à tes côtés, l’Evoli tenait moins en place et avait tendance à prendre le large sans s’assurer que tu étais bien là. Quand c’était chez toi, tu n’étais pas particulièrement inquiète car il y avait suffisamment de gens et de pokémon au domaine pour garder un œil sur elle. Mais en extérieur, elle devenait ta responsabilité. Et tu ne tenais pas à ce qu’elle embête un autre dresseur ou un pokémon sauvage, tu n’avais clairement pas le temps pour un combat.
Tu avais presque le souffle court à marcher aussi rapidement une fois que tu étais dans Rosalia. Le bus était déjà présent alors que tu trottinas jusqu’à lui et tu laissas tes pokémons monter en premier avant de t’engouffrer dans le véhicule. Une fois assise à ta place, tu pousses un soupire de soulagement. Tu allais pouvoir aller à Mauville comme prévu et tu allais pouvoir suivre ton stage à l’académie Pokémon. C’était Shoko qui t’en avait parlé et après quelques renseignements, le lieu était visiblement aussi pratique pour les dresseurs que pour les coordinateurs. Il y avait même des cours sur l’élevage des pokémons donc tu ne pouvais définitivement pas passer à côté. Et ça te permettait d’assurer deux semaines loin de ta famille. C’était un début d’aventure peut être un peu timide, car tu n'allais pas barouder d’une ville à l’autre en apprenant à la dure comme certains dresseurs pouvaient le faire, mais ça t’allait bien. Tu avais conscience de commencer ton apprentissage un peu tard vu ton âge, même si tu ne partais pas d’une base zéro. Tu avais Kurayami depuis que tu étais jeune, mais tu l’avais eu pour devenir sœur kimono, donc c’était un peu particulier. Alors qu’au contraire Okami, c’était la preuve vivante de ta volonté de devenir coordinatrice et éleveuse sur le long terme. Et tu avais clairement hâte de faire tes preuves dans ce domaine, déjà pour rassurer ta famille, puis pour faire taire les mauvaises langues de Rosalia.

544 mots

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Fuite:

Le membre 'Nezuko Maruoka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°2' :

Maintenant que tu pouvais enfin souffler, tu te laissais bercer par les mouvements du bus sur la route. Tu écoutais vaguement la musique diffusée par la radio et tu fermas les yeux, profitant de ce moment de répit. Enfin un peu de calme. Bien sûr, tu n’étais pas totalement à l’aise à l’idée d’être loin du domaine pendant autant de temps, mais c’était indéniable que ça allait te faire le plus grand bien. Tu soulèves une paupière quand tu sens du mouvement à côté de toi et c’est tout simplement Kurayami qui vient se blottir sur tes genoux. Tu affiches un petit sourire amusé et tu te réinstalles pour te reposer le temps du voyage. Tu savais que tu pouvais compter sur le Riolu pour dissuader les gens de toucher à tes affaires si jamais tu t’endormais profondément.

Sans surprise, après toutes les émotions qui t’avaient traversé depuis la nouvelle de la disparition d’Asuna, tu trouvas le sommeil rapidement. Tu pouvais enfin souffler, sans devoir faire attention pour ne pas inquiéter d’avantage ta famille. Ton sommeil fût sans rêve et ce n’était pas plus mal, vu comment ses derniers pouvaient être traître par moment. Quand le bus s’arrêta à Mauville, tu eu presque l’impression d’être enfin en forme. Tu étais même presque de bonne humeur et enthousiasme quand tu descendis du bus. Tu n’étais pas trop dépaysé, la petite ville ressemblait un peu à Rosalia sous certains points de vue. Ton regard se posa naturellement sur la tour Chetiflor, qui te rappelait les tours de chez toi. Il y avait quelques boutiques, quelques restaurants, un centre pokémon naturellement et une arène. Tu aurais l’occasion de visiter un peu plus les lieux en détail pendant les deux semaines qui allaient suivre, si bien que tu ne voulais pas perdre de temps et tu allas directement en direction de l’académie Pokémon afin de pouvoir récupérer ta chambre et déposer tes affaires.

Le bâtiment était plutôt énorme comparer au reste, vu que l’académie était capable d’accueillir des élèves à l’année et de jeunes adultes voulant travailler leurs bases de connaissances. Les classes étaient séparées donc tu n’avais pas d’inquiétudes sur le fait de te retrouver avec des personnes plus jeunes que toi. Normalement, vous aurez tous au moins la vingtaine et ca serait un peu moins embarrassant dans ses conditions. Tu avais passé l'âge d'être avec des gamins, tu n'avais déjà pas énormément apprécier tes années d'école, alors hors de question d'avoir l'impression d'être totalement à la traine par rapport à des dresseurs plus jeunes que toi.

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