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» La main dans le sac. ─ feat. Béryl Glimmer

Leonis Amicitia

Leonis Amicitia
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Mer 20 Mar - 14:31

ft. Leonis AMICITIA & Béryl Glimmer

« Une rencontre inédite »

Caught red handed...


Vous vous rappelez de ce bref passage à l'auberge du centre la Piste Cyclable ? Eh bien figurez-vous que cet épisode n'est pas aussi bref que je l'ai fait paraitre dans ma précédente aventure. « Que s'est-il passé ? » me demanderez-vous. Après quelques jours de réflexion, j'ai donc décidé de consigner mes quelques souvenirs marquants dans cet espèce de journal de bord que je me suis offert à Céladopole. Suis-je nostalgique déjà d'un passé pas si éloigné que ça dans le temps ? Possible. Suis-je attaché à des souvenirs relatant une histoire plutôt inédite à mon parcours ? Assurément. Laissez-moi vous raconter cette rencontre avec Béryl Glimmer, nune personnage vraiment à part entière.
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- Okay Draco ! Prépare un mouvement d'esquive du Piafabec sur la gauche ! Maintenant !
- Squeee !

Il s'agissait du milieu de journée de notre escapade sur la voie verte de la Piste Cyclable, cette espèce de bas-côté fait pour les piétons qui n'avaient pas le luxe ou qui n'avaient simplement aucune envie d'investir dans un vélo ou autre engin sur deux roues. Nous étions en train de nous entrainer Draco et moi, lorsqu'une horde de PIafabec sauvages s'invita dans notre session pratique. Les oiseaux n'avaient pas l'air bien farouches, mais plutôt d'une nature très joueuse, intriguée de pouvoir se mesurer à un représentant des dragons et son humain de dresseur. Alors s'en suivit une bonne dizaine de minutes à en découdre avec les petits moineaux hirsutes, tout en prenant soin de parfaire les stratégies d'attaque et de défense avec Draco. Parfois, je lâchais quelques sourires moqueurs en repensant à notre première tentative d'entrainement, se soldant par une rocambolesque chute pour nous deux, nous valant des allures de gamins débraillés tout juste sortis d'une petite bagarre entre mômes. Ce souvenir était déjà savoureux d'auto-dérision rien qu'à y repenser.

Nous faisions des pauses de temps en temps, si bien que les Piafabec, parfois rejoins par quelques Roucool aux allures malicieuses, avaient compris notre manouvrier et en profitaient eux aussi pour s'octroyer une pause, à picorer des graines, des fruits et autres trouvailles laisser par des piétons peu respectueux de l'environnement. Draco et moi nous abreuvions d'eau que nous avions préparée avant notre départ de chez mes parents sur Parmanie. Nous nous soulagions gustativement grâce à quelques encas que nous avions également préparés au sein de la demeure des Amicitia : des sandwiches, des salades composées diverses et variées, quelques laitages et probiotiques pour la flore intestinale, et quelques boissons froides et énergétiques pour pouvoir tenir un effort sur la longueur. Nous n'étions pas des aficionados de la diététique et de la corporation macroscopique des apports énergétiques des aliments, mais j'avais quelques notions de régimes alimentaires et de programmes de nutrition du temps où j'étais un sportif de haut niveau.


Après quelques moments de repos bien mérités, nous nous remîmes au travail. Il fallait que notre synchronicité soit plus parlante, visuellement plus évidente, et que notre communication soit de moins en moins oralisées. Je devais simplement atteindre le niveau d'entente avec Draco qui ne m'obligerait plus qu'à donner le nom d'une capacité d'attaque ou de défense, avec un ton et une intention particulière dans la voix, pour que le dragonet, lui, n'ait plus qu'à exécuter la manœuvre avec l'enchainement adéquat et imprimé dans son circuit cérébral. Plus dur à dire qu'à faire, c'est sûr, d'autant plus quand on est tout juste novice dans la discipline de la Coordination Pokémon. Il y avait du pain sur la planche, mais l'effort et la pugnacité n'étaient pas des mots étrangers de mon vocabulaire. Bien au contraire, si j'étais connu du monde du professorat à Parmanie, c'était bel et bien pour ma réputation d'individu avide d'en faire toujours plus et d'en savoir toujours davantage pour devenir un vrai expert en la matière. Le temps sera mon allié, ainsi que Draco.

La horde des Piafabec et des Roucool semblait prendre du plaisir à nous emboiter le pas lors de chaque enchainement : parfois les oiseaux jouaient le rôle des ennemis, lançant des compétences et des offensives chacun leur tour, comme pour forcer mon Minidraco à se mouvoir avec toujours plus de grâce et toujours plus de souplesse et de justesse. C'était une question de survie pour les représentants du monde aérien, mais c'était encore plus le cas pour mon compagnon, qui ne rechignait pas à la tâche et qui en demandait encore et encore ; et parfois, certains Piafabec, souvent les mêmes d'ailleurs, acceptaient de jouer le rôle d'allié, pour apprendre à Draco comment faire usage de sa technique Ouragan, afin de créer des courants ascensionnels de bonne qualité, tout en améliorant le contrôle et la trajectoire de ces derniers. Qui aurait-cru un jour que les Pokémons deviendraient de vrais tuteurs ? Moi je découvrais avec innocence et admiration les qualités exceptionnelles de ces créatures, qui comme les humains, étaient capables du meilleur comme du pire.


En parlant de cette dichotomie du Bien et du Mal. Quelque chose me dérangeait pendant notre dernière phase d'entrainement. J'avais comme l'impression que quelque chose se tramait dans mon dos. Comme une sorte de regard sombre se posant sur mon échine, me donnant quelques frissons de temps à autres. Je ne me sentais plus aussi serein et léger qu'il y avait quelques minutes, mais je n'arrivais pas à savoir de quoi il en retournait. On m'observait ? Oui, mais d'où. On m'analysait ? Oui, mais pourquoi. Cette sensation maligne ne parvenait pas à s'extirper de mon esprit. Je scrutai alors de temps en temps les alentours, cherchant le responsable de ce malaise soudain. Problème, je ne voyais rien d'anormal au paysage. L'auberge que nous projetions de solliciter était encore là et intacte, les quelques passants en bicyclette ou en moto n'avaient pas l'air de s'être arrêtés pour attester d'une manifestation quelconque, et les adeptes de la marche comme nous ne semblait pas arborer de signes d'agressivité visibles ni d'intentions verbales mauvaises. Même le groupe des Piafabec semblait ne pas comprendre ma soudaine absence de l'action que je menais avec Draco, si bien que l'un d'entre eux vint picorer mes mollets comme pour me rappeler à mon devoir de dresseur Pokémon. En soi, le volatile n'avait pas tort, mais je cherchais encore du regard ce qui pouvait bien clocher avec le paysage, source de mon inconfort passager. Il y avait bien une silhouette d'enfant pas très loin de notre position, en direction de l'auberge, qui paraissait ne pas se trouver là par enchantement, mais la présence d'adultes autour laissait penser qu'il n'y avait aucun danger à pressentir de ce côté-là. Je ne voyais pas non plus de pokémons sauvages dans les alentours, autres que les oiseaux partenaires d'entrainement, qui pouvait paraitre hostiles ou avides d'en découdre avec moi personnellement. Je devais me faire des idées. Probablement.


Et comme par pur mécanisme, je détournai mes yeux de la périphérie oculaire que je gardais en joug depuis quelques instants, et vint recentrer mes pensées sur Draco, les Pokémons de type Vol nous faisant la gentillesse de rester encore pour quelques minutes d'activité physique en plus, et notre objectif de nous améliorer dans l'art de la coordination. Rien ne semblait ne pas tourner rond, je n'avais alors aucune raison d'être aussi méfiant de quoi que ce soit. Et pourtant...


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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Mar 26 Mar - 6:07
La voiture vrombissait sur la route, secouant les deux passagers à chaque trous dans la chaussée. La route aurait bien besoin de réparation. Le ciel grisonnant de la fin de la mâtiné laissait quelques gouttes de pluie au coin du pare brise. Dans l'habitacle, le silence régnait. Toujours interdit de téléphone, Béryl fixait la campagne qui défilait sous ses yeux. Le regard lasse, se disant qu'au lieu de tout voir à cent à l'heure, ul devrait être dehors en compagnie de pokémon pour avancer dans son objectif de maître pokémon. Mais son avenir avait été complètement chamboulé et ses projets carrément mis au placard par des adultes qui refusaient toute initiative de sa part. Ul avait été envoyé.e en pensionnat à Saint-Helen, une minuscule commune à côté de Motorby, à une heure de Skyfor, là où vivait sa famille. Tout le monde l'avait abandonné, rejetant sur lu l'incident qui avait laissé handicapé Dorian. La rancune de l'injustice lu brûlait toujours les veines, lu faisant monter le sang aux joues. Une colère qui explosait régulièrement à l'école de Saint-Helen où les adultes essayaient de lu contrôler et de lu inculquer une discipline et des croyances qui n'étaient pas les siennes. Parfois, ul se disait que fuir pourrait être une solution. Cette mission d'intérêt générale pourrait être l'opportunité qu'ul attendait. Dès que le surveillant l'aurait déposé, dès que les adultes inconnus l'auraient laissé deux secondes, ul aurait fuit le plus loin possible. Béryl aurait laissé cet horrible pensionnant derrière lu. Plus de cours barbant, de prières stupides à une vieille qui ne savait pas dresser des pokémons et qui par frustration avait tout bonnement interdit la possession de pokémon. Oui... Ul aurait pu partir sur les routes, capturé son premier pokémon et commencé son rêve. Tout cela semblait merveilleux mais, Béryl savait qu'ul ne franchirait pas le pas. Non... Ul allait se conformer aux règles cette fois. Remplir sa *** de mission en étant lu plus courtois.e possible. Il fallait amadouer les adultes, se montrer souriant.e et charmant.e, dans l'espoir de gagner quelques piécettes. Le surveillant avait dit qu'il l'emmenait dans une auberge. Béryl se voyait déjà plateau en main, servant café et soda aux voyageurs de passage. Sa bonne humeur lui attirerait la sympathie des clients et ses poches se remplieraient de pourboire durement mérité. Ensuite la patronne lui ferait la conversation et lui parlerait de la petite ville et des nombreuses boutiques où faire du shopping, comme toutes bonne-femmes. Béryl jouerait la comédie, faisant croire qu'ul avait terriblement envie d'acheter ce nouveau chapeau à la mode qui faisait fureur dans les défilés ! L'autre lu croirait et lu laisserait sortir quelques heures et ul reviendrait avec autant de pokéball que possible. Ul n'aurait qu'à dire qu'ul n'a pas trouvé sa taille de chapeau. Tout ça parce qu'ul est très intelligent.e. Ensuite, durant la semaine, il y aurait certainement d'autres possibilités de s'éclipser et capturer les pokémons du coin. Cette fois, pas de recherche de Dracaufeu. Béryl avait retenu la leçon, ce pokémon était difficilement trouvable à l'état naturel, pour l'avoir il fallait d'abord dégoter un Salamèche. Les clients de l'auberge pourront peut-être lu renseigner.

- On arrive, l'Auberge des Deux roues.

Béryl se redressa, confus.e. Ils étaient encore en pleine campagne, aucune ville depuis plusieurs kilomètres. L'adolescent.e se mit à regarder partout. Le paysage était plutôt plat avec de nombreux chemins de terre et beaucoup de vélo. En fait, cette auberge était une étape sur une piste cyclable, bien loin des villes. Mais Béryl ne se démoralisa pas. Pas grave, il suffirait d'emprunter un vélo ou trouver quelqu'un pour lu déposer. Mais à son âge c'était difficile d'obtenir la confiance des adultes. Encore plus si l'info de son pensionnat était révélée.
Les patrons de l'auberge était un couple d'un petite trentaine d'année, l'un comme l'autre auraient écrasé un deux roues en montant dessus. À la place, ils s'étaient lancés dans cette auberge, faisant de leur passion, une étape obligatoire dans le milieu. Et information très précieuse dont Béryl avait été mis.e à l'écart, les deux patrons sortaient du pensionnat de Saint-Helen. Autant dire qu'ils connaissaient bien le genre de la maison et l'endoctrinement de la vieille avait parfaitement bien fonctionné pour eux puisqu'ils ne possédaient pas de pokémon. Ici, tout était fait par les humains et le couple était ravie d'accueillir de nouveaux jeunes chaque année, leur offrant une main d’œuvre gratuite. Ce que comprit Béryl en rencontrant l'homme et la femme pour la première fois, c'est qu'ils ne lu feront jamais confiance et qu'ils seront sur son dos pour les deux prochaines semaines à venir. Ses petites magouilles dans l'espoir d'acheter ses pokéballs s'évaporaient comme les gouttes de sueur des cyclistes de passage.

- On t'a à l’œil !

- Ouais ! On les connaît les gamines dans ton genre ! Ça fait les gentilles par devant et ça te plante un couteau dans le dos !

Le surveillant était très fier de dire que le couple s'était formé durant leurs années au pensionnat et qu'ils avaient trouvé la foi sur le chemin de la rédemption. Aujourd'hui, ils étaient parfaitement adaptés à la société et poursuivaient leurs rêves sans l'aide des pokémons. Un exemple pour tous celon lui. Béryl marmonna dans sa barbe qu'on leur avait lavé le cerveau. Ul reçu une tape sonnante derrière la tête et des réprimandes pour son manque de franchise. Non... Décidément... Rien n'allait se passer comme prévu et la colère recommença à bouillonner dans ses veines. Comme il y avait beaucoup de monde et qu'ul ne connaissait pas encore bien le couple, ul se retenu, laissant cette émotion enfermée dans un coin de son estomac. Il suffirait encore de quelques tapes derrière la tête pour qu'ul explose une bonne fois pour toute. Ce qui serait bien, ça serait de faire ça pendant le service et de casser un bon nombre de bouteilles et de vaisselle. Ça casse bien les verres, ça fait un beau bruit quand ça explose.

- J'aime pas son regard, fit la patronne. Va falloir serrer les vis avec celle-là !

Et c'est ce qui se passa. Durant sa première journée, Béryl fut de corvée de plonge sous le regard tantôt ahuri du patron, tantôt méfiant de sa chère et tendre. Ils avaient même réquisitionné les cuisiniers et les serveurs. Il était hors de question que la mauvaise graine qu'ul était, soit laissé sans surveillance. Mais en plus de toujours avoir un œil sur lu, personne ne voulait bavardé normalement. C'est comme si tous les employés s'étaient ligués contre lu, lu casant entre les deux parenthèses de 'délinquant.e'. Quand vain le soir et que la journée de travaille s'arrêta enfin, les employés continuèrent quand même à l'ignorer tout en lu lorgnant de travers. Béryl mangea son repas en quatrième vitesse, laissant une bonne partie de l'assiette pour finir son morceau de pain à la place. Une chambre de l'auberge lui avait été attribué et même si ce n'était pas le grand luxe, un lit simple, un placard, un bureau et pas de télé, ul pouvait enfin être seul.e. Cette chambre était réservée aux délinquants du pensionnat car, la fenêtre était cassée, impossible de l'ouvrir et de s'enfuir. Il y régnait une odeur de renfermé, fortement camouflée par l'adoucissant parfumé des draps. Au moins l'endroit n'était pas miteux mais, Béryl vivait l'enfer ici. Les adultes continuaient de contrôler sa vie et l'empêchaient de respirer. La fuite semblait encore une bonne option mais, ul pensa à Soan, son meilleur ami. Le garçon était quelque part à Paldea en train de capturer des pokémons et affronter des champions. Pour lui, ul était prêt à tenir et supporter toute cette injustice. Une année, ce n'est rien... C'est juste trois cent-soixante-cinq jours. Béryl attrapa sa seule occupation dans la chambre, un carnet de voyage du coin qui recensait les meilleurs lieux à visiter autour de l'auberge. Heureusement, il y avait une partie blanche à la fin et un crayon avait été laissé dans un tiroir. L'adolescent.e se lança alors dans l'écriture de ses futurs projets aux côtés de Soan. La nuit était déjà bien avancée quand enfin ul succomba au sommeil.

Le lendemain matin fut rude. La patronne se chargea du réveil et de préférence, sans aucune douceur. Ul prit un petit déjeuné sur le pouce, encore une fois principalement composé de pain. Ul fut ensuite envoyé au ménage des chambres en compagnie d'une grosse bonne-femme qui semblait avoir autant de graisse dans les joues que dans le ventre. Le travail fut long et passablement chiant, surtout que la bonne-femme ne parlait pas très bien sa langue. Uls eurent quand même la bonne surprise de trouver une valise oubliée dans une chambre. Béryl eut le temps de fouiller dedans avant que la patronne ne déboule pour lui mettre une claque en plein dans l'oreille. Lu jeune se défendit, expliquant qu'ul cherchait des papiers pour aider à identifier le propriétaire de la valise perdue. Mais avouons le, le paquet de gâteaux étaient déjà rendue dans ses poches. Mensonge selon la patronne car, elle savait parfaitement à qui elle avait réservé cette chambre. Béryl reçu sa deuxième claque de la journée après le repas du midi, quand ul fut surpris à manger les gâteaux volés. Il ne fallut pas longtemps au patron pour comprendre d'où ça venait. Quand les propriétaires arrivèrent en début d'après-midi, Béryl dû présenter ses excuses, gardant les yeux rivés sur le sol pour éviter de montrer à tous le monde la rage qui enflait en lu. C'est là qu'ul le vit. Il n'était pas habillé d'un juste corps moulant les parties et aucun bolide à deux roues dont la chaîne chromé faisait briller de jalousie les autres cyclistes. Non... C'était un homme musclé du haut et accompagné d'un pokémon. Il ne devait pas encore s'être approché de l'auberge qui interdisait les pokémons domestiques en liberté. Béryl ne manqua pas de voir le magnifique spécimen qui l'accompagnait. Un Minidraco. Un pokémon dragon, comme son Dracaufeu. Les deux semblaient en plein entraînement avec des pokémons sauvages. Lorsque les adultes s'en allèrent à l'accueil pour régler cette histoire de valise oubliée, Béryl fut momentanément oublié. C'est là qu'ul comprit que les clients étaient quand même la priorité pour les patrons. Si des clients avaient besoin d'eux alors Béryl pourrait bien avoir un peu la paix. Quelques idées fusèrent dans sa tête, cherchant plusieurs moyens pour occuper ses gardiens durant les dizaines de jours qui arrivaient. En attendant, lu jeune alla se dissimuler dans la végétation environnante pour aller espionner ce dresseur. Avec tous ces pokémons autour de lui, ul avait peu de chance de se faire remarquer. Et ça tombait bien car, ul avait repérer quelque chose de très intéressant. Dans le sac du voyageur, des petites balles rouges et blanches n'attendaient que lu. Des pokémons oiseaux volaient tout autour du dresseur, tantôt pour l'attaquer, tantôt pour l'aider. Béryl ne comprenait rien à leur petit manège et il aurait fallu un certain temps d'attente pour bien comprendre leurs mouvements et agir au bon moment. Mais l'adolescent.e était pressé.e, les adultes auraient pu revenir à n'importe quel instant et ces pokéballs n'attendaient que lu. Des voix revenaient par ici, ul ne pouvait plus se permettre de repousser l'acte. Sortant le plus discrètement possible de son buisson, espérant que sa chevelure verte lu offrait un bon camouflage, Béryl se lança. Au début ul fit quelques pas hésitant, son corps cassé dans une position peu confortable mais, qui épousait au mieux l'environnement. Son agilité et sa flexibilité pourrait être ses meilleurs atouts. Au moindre signe du gars, Béryl profiterait de sa formidable détente pour partir le plus vite possible. Où, ça ul ne le savait pas encore mais, l'important c'est que sa main se referme sur une des pokéballs. Ul n'était plus qu'à quelques mètres, les doigts tendus au possible vers l'objet de son désir. Après tout ce qu'on lu faisait vivre, ul avait bien droit à un petit cadeau. Surtout qu'avec ces patrons, ul n'aurait jamais l'argent de poche pour se les acheter. Ce n'était que sa petite rémunération personnelle. Et ce gars avait un Minidraco, un dragon c'est puissant, il pourrait s'en racheter rapidement. Justement, c'est là que Béryl releva les yeux pour vérifier que sa victime ne remarquait rien. Son regard vert rencontra immédiatement celui de l'homme qui semblait le regarder avec une certaine surprise. Depuis combien de temps est-ce qu'il lu voyait ? Béryl devait avoir l'air parfaitement stupide dans cette position et ses mains tendues vers le sac ne laissait pas de place aux doutes. Et pourtant...

- Elles sont cool vos pokéballs... Il y a des pokémons dedans ?

Le plus discrètement possible, ul fit basculer ses points d'appuis et banda ses muscles. Ul attendit que l'homme ouvre la bouche pour parler et entra en action. Sa main se referma sur la pokéball et ul fit un bond en arrière digne d'un Laporeille. Dérapant sur le sol de terre, ul réussit quand même à amorcer sa fuite. Même si le dresseur était puissant et rapide, Béryl le battrait toujours en agilité et sa petite taille lu permettrait d'aller se réfugier loin de lui. Pour la suite, il serait temps d'y réfléchir quand ul aura trouver une bonne cachette.


2352 mots


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Leonis Amicitia

Leonis Amicitia
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Mer 27 Mar - 14:51

ft. Leonis AMICITIA & Béryl Glimmer

« Une rencontre inédite »


Vous connaissez ce sentiment de déjà vécu ? Cette impression que vous devinez la suite d'un évènement qui, de prime abord, n'a rien d'extraordinaire ni de prémédité en soi ? Cette sensation presque inconfortable de se dire qu'on a déjà entendu ou vu quelque chose se produire, ou quelqu'un réaliser une action qui aurait déjà eu lieu à nos yeux ? Mais si, vous savez, cette situation presque insolite de vous demander si vous ne possédez pas des dons de précognition, presque de l'ordre du surnaturel, tant l'anticipation de tout ce qui va suivre est déjà imprimé dans votre esprit. Eh bien disons que c'est exactement ce qui se passait dans ma tête à ce moment précis.

Les Piafabec, les Roucool, quelques Rattata s'étant rajoutés à la session d'entrainement, Draco, la Piste Cyclable, moi étant dos à cette auberge et à tout ce qui pouvait bien s'y passer. J'avais cette dérangeante voix dans ma tête qui me hurlait de ne pas me retourner tout de suite, d'attendre quelques minutes encore, et me focaliser sur ce qui se passait devant mes yeux. Un peu comme ces représentations d'un petit ange auréolé et d'un petit diable avec sa fourche, sur chacun des épaules du héros d'un film télévisé, ou d'une animation pour enfant. Là, c'était l'ange qui venait de m'indiquer que ma patience serait le fruit d'un déroulement des évènements propice à une anecdote future à raconter. Le démon qui sommeillait en moi, lui, n'avait que peu d'intérêt pour cette journée, et se contenta de me lancer quelques vagues de fraicheur le long de mon échine, comme pour simplement jouer avec mes nerfs.

Je n'arrivais pas à m'enlever cette image de ma tête : je suis de dos à une action qui se déroule dans le plus grand secret, je ressens une présence non pas hostile mais malicieuse qui se rapproche tout doucement, je sens le vent de la folie et de l'espièglerie ébouriffer ma nuque et quelques-uns des volatiles adversaires - qui servaient toujours de partenaires d'entrainement pour Draco - semblaient jeter un coup d’œil vers un point d'horizon étranger à ma présence. Un peu comme si l'objet de leur soudaine distraction n'était pas réellement ma silhouette, mais bien autre chose se passant soit au loin, soit tout près. Mais toujours, cette petite voix m'implorant de ne pas me retourner tout de suite, de ne pas faire abstraction du paysage qui s'étalait devant moi, de rester concentré et de faire appel à tous mes sens pour la suite des évènements.

Mais ce n'est que quelques instants plus tard que je distinguais une lueur dans le regard de Draco, après avoir effectuer une rotation d'esquive de l'un des Roucool qui avait tenté de le prendre par surprise sur le flanc. Là, la voix de l'ange avait disparue, et seul le léger plissement des billes noir de jais du dragonet suffit à m'alerter. Il y avait bien quelque chose qui se tramait dans mon dos, et j'allais me retourner pour voir ce qu'il en était. Je n'allais pas être déçu du spectacle : avait surgit d'un buisson une silhouette plutôt jeune, évoluant au plus proche du sol, arborant un regard émeraude plutôt déconcertant de clarté. Apparemment, l'origine de mes tourments psychologiques de l'instant semblait ne pas avoir remarqué que je venais de me retourner, plutôt lentement certes, mais assez franchement pour lui faire complètement face. Je m'ébahissais devant tant de précaution dans les mouvements de cette jeune présence, devant tant de minutie dans l'exécution de chacun de ses pas, devant tant de contrôle pour faire illusion de ne pas être visible à l’œil nu et ne pas se rendre compte de la facétie qui s'opérait.

Enfin, jusqu'à ce que nos miroirs oculaires vinrent se croiser. Une scène digne des plus grandes réalisations cinématographiques du genre de la comédie. La situation était plus que cocasse, et je ne savais pas réellement comment réagir à une telle configuration. Moi, debout, droit, alerte des moindres mouvements de ma cible ; lu, les bras et les mains tout juste tendues en direction de mon sac de voyage, celui où se trouvait mon matériel de dresseur pokémon : pokéballs, potions, capsules techniques, un écrin en acajou très sombre faisant office de réceptacle d'éventuels badges que je pouvais glaner pendant mon aventure, et des provisions pour casser la croûte si besoin était. C'était à ce moment précis que le petit démon, qui jusque là n'avait pas réellement eu son importance dans mon monologue interne, me faisait parvenir une sorte de message. Celui qui me fit faire un geste très discret, dans mon dos, en direction de Draco qui se trouvait à portée, de la main. Un geste qui tournoyait puis qui indiquait la gauche, dans la direction opposée de l'endroit où nous nous trouvions, ma cible et moi.

Je pense que si nous avions pu être récompensé d'un trophée pour la meilleure mise en scène d'une situation absurde, ironique mais tordante au possible, notre succès et notre notoriété aurait été des plus impressionnantes sur le marché de la comédie et des arts du théâtre. Mais alors que le silence devenait pesant, au point d'en avoir fait taire même les pokémons sauvages qui venaient de nous servir de faux ennemis derrière moi. Jusqu'à ce que lu principal.e intéressé.e ne prenne la parole.

- Elles sont cool vos pokéballs... Il y a des pokémons dedans ?

Autant le fait de briser le silence avait eu un effet légèrement amorphisant sur les quelques muscles dorsaux encore contractés de la torsion opérée pendant mon volte-face, autant le contenu de cette question avait eu l'effet inverse de ce qu'il aurait dû provoquer : plutôt que de faire baisser ma garde, je n'avais plus que des certitudes quant au bien-fondé de l'instruction confiée à Draco quelques secondes auparavant. Il me semblait bien que l'objet de convoitise n'était pas simplement qu'un sujet de discussion, mais potentiellement un moyen de m'endormir, et ne pas pouvoir réagir à ce qui pourrait bien se passer si j'avais été un passant lambda.

Je testai alors mon pressentiment, guidé par cette curiosité de savoir ce que l'adolescent.e allait bien pouvoir choisir comme solution : la discussion légère et ravisée afin de dissiper tout doute de méfait prémédité, ou l'action du désespoir quitte à s'en mordre les doigts par la suite pour un peu que la victime du délit soit un peu hargneuse ? Il n'y avait que ma prise d'initiative à proposer une phrase de réponse qui allait pouvoir nous dessiner la prochaine partie de cette rencontre tout à fait saugrenue.

- Je ne suis pas du ...

Mais je n'eus pas la possibilité de continuer mon bout de phrase qu'un flash émeraude vint effleurer mon sac, et une balle de capture fut aspirer hors de son antre textile. En effet, le choix opéré par l'autre partie de la conversation avait été celui de l'assomption délictuelle, achever et aller jusqu'au bout de cette idiote envie de subtiliser un objet personnel à un individu qu'on ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, et faire fi des possibles conséquences physiques et morales que cela pourrait occasionner. Heureusement pour moi, cet espèce de dédoublement passager et inhabituel de personnalité m'avait permis d'anticiper le déroulé de l'action, et déjà Draco se positionna en travers du chemin de ce.tte gamin.e qui avait l'air beaucoup trop habitué.e de ce genre de comportement que son apparence ne voulait bien le laisser montrer.

Eh oui, cette impression de déjà vécu, de déjà éprouvé, de perdre la tête face à une situation que l'on sait qu'elle ne s'était jamais produite auparavant, mais qui pourtant nous apparait comme évidente et prédictible. Et il s'agissait désormais que de foncer au cœur de cette déconvenue, afin de délier les langues pacifiquement et de résoudre cette situation sans trop de dégâts ni difficultés inconsidérés. Je tentais alors de réagir à cette furtive cabriole de mon opposant.e mais visiblement, la rapidité et l'agilité étaient son point fort, si bien que je me fis très vite distancer sur les premiers mètres, avant de ne rattraper le retard momentané quelques pas de là grâce à l'intervention de mon Draco, qui avait eu pour ordre de barrer la route mais aussi de potentiellement utiliser sa capacité Cage-Éclair pour restreindre les mouvements dul fuyard.e. J'essayais alors de l'interpeler de loin, comme pour tendre la main et apaiser la situation.

- Je pense bien que tu ne fais pas ça par gaieté de cœur, mais y aurait-il un moyen de s'arranger sans avoir à faire passer ça pour un vol pur et simple ?

J'en profitai alors pour me rapprocher de la jeune silhouette aux cheveux aussi verdoyant que son regard. Il fallait que j'emploie les bons mots, ou du moins, que je prêche la bonne parole afin de tirer le faux du vrai de cette intrusion soudaine dans mes effets personnels. Et j'intimai une nouvelle approche, en hochant légèrement la tête vers l'auberge qui ne se trouvaient plus qu'à quelques dizaines de mètres de nous, et devant laquelle se tenait un couple d'aubergiste qui peut-être avaient été témoin de la scène. Mais mon principal souci était de faire en sorte que rien n'envenime la situation : peut-être que cet.te enfant avait des raisons d'avoir chaparder une pokéball ? Peut-être que ce n'était qu'un jeu et qu'il s'agissait d'une façon bien personnelle d'établir un contact avec une autre personne ?

Nan, ça ne pouvait pas être ça. Sinon, les personnes qui avaient été présentes aux côtés de maon voleurse auraient certainement eu à l'esprit de ne pas laisser ça arriver. Le problème devait être plus profond, pas simplement matérialiste ou pécuniaire, quand bien même cela en avait tout l'air. Et à ce moment précis, ce n'était pas ni l'ange ni le démon en moi qui venait de me souffler une réponse, mais bien le professeur d'académie qui tentait subtilement de prendre le contrôle de la situation. Et le résultat fut ces quelques phrases, qui se voulaient aussi provocatrices, joueuses que moralisatrices et invitant au civisme et à la responsabilisation face aux torts.

- Pas que cela m'enchante de devoir jouer au jeu du chat et de la souris, mais je ne suis pas sûr que ces gens qui t'attendent là-bas puissent être ravis de savoir ce que vient de faire leur protégé.e. Y aurait-il quoi que ce soit que je puisse faire pour obtenir ta coopération ? Ou dois-je ordonner à mon compagnon - redirigeant mon regard vers mon Minidraco - de faire ce qu'il faut pour récupérer ce que tu as encore dans la main ? conclus-je le fixant mes yeux azur sur la Pokéball encore luisante de propreté.


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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Ven 5 Avr - 6:09
Ça fonctionnait, il avait baissé sa garde ! Maintenant Béryl comptait sur sa vitesse et son agilité pour semer ce gros balèze.
La zone était boisée et l'obligeait à zigzaguer entre troncs et buissons. Ul se permit même un sacré saut de Moumouton par dessus un bout de barrière. Ul lu fallait une route droite pour prendre de la vitesse. Son sprint était exceptionnel à l'école, dépassant même certains garçon sportif de sa classe. Et avec ces derniers mois au pensionnat, Béryl avait encore amélioré ses performances en courant autour des grands bâtiments. Ul adorait courir, ça lu vidait la tête même si à cet instant il n'était pas question d'avoir la tête vide. Au contraire, tous ses neurones étaient en ébullition. Dans cette pokéball, il y avait peut-être un pokémon super fort, un autre dragon. Voir même un Dracaufeu. Pas question de lâcher sa prise. Béryl se sentait pris en chasse comme en Goupilou qui avait fait une bêtise, emportant la précieuse Roucool aux œufs d'or.
La zone boisée prit fin, lu faisant arriver sur le chemin de l'auberge. Comme par hasard les patrons étaient dehors. Aucun doute qu'ils allaient lui tomber dessus et vu la connerie qu'ul venait de faire, la punition serait certainement terrible. L'idée d'être renvoyé du pensionnat lui passa par la tête. Mais ça ne serait pas une punition pour lu, même un soulagement. Non... Les adultes savaient très bien lui pourrir la vie, ils feraient en sorte que son séjour s'éternise et Soan serait maître de la ligue de Paldea quand enfin Béryl pourrait sortir. Cet instant d’inadvertance fut fatal car, ul vit le corps longiligne du dragon se dresser devant lu. L'animal lui barrait la route, affichant un air déterminer. Fuir un homme c'était dans le domaine du possible mais, un pokémon... Béryl avait présumé de ses forces. Le souffle haletant mais, maîtrisé ul chercha un moyen de s'échapper en évitant absolument la direction de l'auberge. Le meilleur moyen serait de jouer à nouveau à saute Moumouton avec les barrières et se retourner s'enfoncer dans les fourrés. Son temps de réflexion permit au dresseur de lu rattraper. En plu d'être sportif, il était assez perspicace pour comprendre que les patrons de l'auberge allaient lu tomber dessus. Béryl sera la pokéball dans sa main, sentant encore une fois la colère lui monter aux joues. Rien ne se passait comme ul le voulait, tout le monde lui mettait des bâtons dans les roues. C'était comme si l'univers entier se dressait contre lu et l'empêchait d'accomplir ses rêves.

- Je ne suis pas leur protégé ! Et ils ne me font pas peur ! Cria-t-ul.

Gardant un œil autant sur le pokémon que sur le dresseur, Béryl réfléchissait à la va-vite mais, la panique commençait à lui brouiller l'esprit. Fuir ? Attaquer ? Quelle était la meilleure solution. Abandonner n'était même pas envisageable. Vous avez déjà vu un prédateur lâcher sa proie ? Même les petits Goupilou refusaient de lâcher prise alors qu'ils avaient été pris sur le fait, le fruit de leur larcin encore dans la gueule.

- En plus vous en avez d'autres ! Tenta-t-ul de négocier. Une de moins, ça changera pas grand chose !

Et il avait aussi un dragon. Pourquoi les adultes auraient tout et les enfants rien ? À un moment, il faut que la tendance s'inverse. C'était sa façon de négocier, faire comprendre à cet adulte qu'il fallait partager avec les plus démunis et les opprimés. Sauf que le sac de viande lu menaça. Béryl vit rouge immédiatement. Plus question d'être obligeant maintenant. S'il voulait attaquer alors il allait être servit. Béryl n'était pas un petit Grondogue prit au piège, ul savait se défendre et la meilleure défense, c'est l'attaque ! Et comme le dragon semblait puissant, Béryl trouve judicieux de s'en prendre directement au dresseur. Ul se tourna vers lui et balança la pokéball dans sa direction, usant de sa meilleure technique de lancé pour donner du mouvement à la trajectoire et surprendre l'adversaire. Sauf que c'est lu qui fut surpris quand la balle s'ouvrit sur du vide et alla s'écraser sur une pierre, fissurant toute l'enveloppe. Le petit bruit d'électricité qui suivit n'indiqua rien de bon... La pokéball était vide... ça ne lu avait même pas traversé l'esprit. À cet instant ul fut juste dépité.e car, ul aurait pu capturer n'importe quel pokémon avec. Et en plus d'échouer dans ses plans, ul venait de casser son larcin sous les yeux de son possesseur. Il n'y avait donc plus qu'une seule solution... La fuite. Béryl fit crisser les gravillons sous ses baskets et s'élança pour sauter par dessus la barrière. Un rapide coup d'oeil derrière lu permit de voir que le dragon se mettait aussi en mouvement. Encore une fois, ul croyait pouvoir faire face à un pokémon. Même si c'était vain, pas question de se rendre.

854 mots


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Leonis Amicitia

Leonis Amicitia
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Ven 5 Avr - 17:17

ft. Leonis AMICITIA & Béryl Glimmer

« Une rencontre inédite »


La course-poursuite à travers la zone boisée est chaotique. L'adrénaline envahit mon corps alors que je m'élance à la poursuite de Béryl, mon Draco battant des ailes par devant ma localisation ; il était rapide ce bougre de dragon. Les arbres défilent à une vitesse folle, les branches menaçant de me heurter à chaque instant. La terre sous mes pieds est irrégulière, parsemée de racines et de pierres, rendant la course encore plus périlleuse. Une pensée angoissante s'insinue dans mon esprit : cette situation risque de dégénérer rapidement. Béryl est désespéré et paniqué, ce qui le pousse à fuir sans réfléchir aux conséquences. Je sais que je dois agir rapidement pour éviter que quelqu'un ne se blesse gravement. Mon regard balaye sans cesse les environs, cherchant à anticiper les prochains mouvements de Béryl. Je peux entendre les bruits de la nature autour de moi, le vent sifflant à travers les feuilles, les oiseaux s'envolant à notre passage. Mais au-dessus de tout cela, je perçois les battements rapides de mon propre cœur, témoins de mon inquiétude grandissante.

Alors que nous poursuivons notre course folle à travers la zone boisée, je me remémorai ce bref échange de regard et de paroles avec lu quelques minutes auparavant. Avais-je prononcé quelque chose qui lu avait déplu ? Ou avais-je adopté un ton qui lu donnait des envies de fuite ? Je ne savais pas réellement ce qui avait déclenché ce moment de panique et de fuite. Pourtant, malgré tous mes efforts pour lu rattraper, je sentais que la distance entre nous ne se réduisait pas suffisamment. La panique de.la vert.e lu poussait à courir encore plus vite, à prendre des risques inconsidérés. Je me sentais impuissant face à cette situation qui m'échappe peu à peu. Les pensées se bousculèrent dans ma tête, cherchant désespérément une explication à cette réaction précipitée.

Mais je refusais de baisser les bras. Je devais trouver un moyen d'arrêter mun fugitif.ve avant qu'il ne soit trop tard. Avec chaque battement de mon cœur, je me promettais de tout faire pour ramener cet.te tête brulée à la raison, même si cela signifiait risquer ma propre sécurité. Je ressentais un mélange d'inquiétude et de détermination alors que je poursuivais la course effrénée, espérant trouver un moyen de calmer les craintes de.la fuyard.e et de mettre fin à cette fuite désespérée.

La course folle à travers la zone boisée se poursuivit, mais j'étais déterminé à mettre fin à cette fuite effrénée avant qu'elle ne se termine dans le chaos et la tragédie.



Alors que je poursuivais ma course folle à travers la zone boisée, je comprenais la colère et la frustration de mun opposant.e . Après tout, qui n'avait jamais rêvé de capturer un puissant Pokémon pour accomplir ses rêves de dresseur ? Mais la manière de réagir qui avait été choisie pour agir n'était pas la bonne. Il était important de lu faire comprendre qu'il y avait d'autres façons d'atteindre ses objectifs sans nuire aux autres. À mesure que je me rapprochais de lu, je me remémorais les paroles que j'avais entendues quelques instants plus tôt. La panique dans ses yeux, sa fuite désespérée, tout cela révélait une détresse profonde, un besoin ardent de réussir à tout prix. Mais la fin ne justifiait pas les moyens, et je devais lui faire entendre raison.

Je me souvenais de mes propres rêves de dresseur, de l'excitation de capturer de nouveaux Pokémon, de la joie de les entraîner et de les voir grandir. Mais j'avais appris que la véritable force résidait dans le respect des Pokémon et dans la recherche de la coopération plutôt que dans la confrontation. Ainsi, tandis que je poursuivais le.a vert.e à travers les bois, je cherchais les mots justes pour lui faire comprendre qu'ul pouvait atteindre ses objectifs d'une manière qui n'impliquait pas de voler ou de nuire aux autres. Mon cœur battait fort dans ma poitrine, mêlant inquiétude et détermination, car je savais que j'avais la responsabilité de guider cette jeune âme vers le bon chemin, même si cela signifiait prendre des risques et affronter l'adversité.



Ironiquement, la poursuite les menèrent vers un autre endroit proche de l'auberge, vraisemblablement du côté opposé à celui initial. Je vis une opportunité de lui parler. Je ralentis légèrement ma course, fit signe à Draco de changer de direction, pour lu surprendre dans une sorte d'étau : entre mon pokémon et moi. Je tentais de me rapprocher de lu, tout en restant sur mes gardes au cas où ul tenterait quelque chose d'imprudent.

- S'il te plait, arrête-toi un moment ... pas que je doute de mon endurance, mais je sais très bien dans quel guêpier cela pourrait nous mener ! avouai-je avec empathie. Je comprends ce que tu ressens, mais ce n'est pas la solution ! appuyai-je, espérant que ma voix porterait au travers de la confusion et de la panique de mun interlocuteur. Tu ne veux pas faire ça. Je sais que tu es capable de trouver une autre façon d'atteindre tes objectifs. Parle-moi, laisse-moi t'aider.

J’espérais réellement que ces mots trouveront écho chez ce.tte tête émeraude, lui montrant qu'ul n'était pas seul dans cette situation difficile. Je voulais lu offrir une issue pacifique, loin des dangers de la fuite et de la confrontation.


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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Jeu 11 Avr - 6:18
Ul venait de faire une bêtise, une grosse bêtise et ul n'avait rien à en tirer. Ses muscles faiblissaient, son allure ralentissait. Aucun doute qu'ul ne pouvait pas continuer et qu'ul allait être rattraper. Ce dresseur allait forcément perdre patience et s'énerver. Il y avait de quoi... Se faire chaparder sa pokéball sous ses yeux, courser lu voleurse et lu voir détruire son vol pour ensuite s’enfuir à nouveau. Il y avait de quoi péter un câble. En plus, le gars était balèze. Aucun doute que ses torgnoles valaient plus que celle de son père. Alors que le souffle lu manquait, Béryl commença à avoir la vue qui se brouille. Non pas de fatigue mais, parce que les larmes lu montaient aux yeux. La situation lui échappait et la punition n'était plus très loin. Le retour de bâton qui allait certainement lui atterrir en plein dans le ventre. Et ça, c'était s'il était préventif, sinon ce gars pourrait très bien lui refaire le portrait façon Picasso.
La fuite lu fit prendre la direction du parking à vélo qu'ul réussit à contourner avant d'être à nouveau pris en tenaille. Complètement épuisé.e et à bout psychologiquement, Béryl tremblait de tout son petit corps, les larmes ruisselants de ses joues. Impossible à retenir, l'énervant toujours un peu plus. C'était les filles qui pleuraient, les faibles. Et Béryl ne voulait pas être une femmelette. Ul aurait voulu être éduquer comme son frère aîné, à qui on avait dit que pleurer n'était pas digne d'un jeune homme. Barnaby aurait certainement réussi à distancer ce costaud grâce à sa bonne endurance. De toute manière, Barnaby n'aurait pas eut besoin de voler une pokéball parce que lui, il avait toujours tout ce qu'il voulait. D'ici peu il aurait son propre pokémon et il rejoindrait l'équipe de Donna, réalisant son rêve quelques mois après être devenu majeur. Pendant ce temps, Béryl serait encore coincé.e dans ce pensionnat, apprenant par cœur que les pokémons c'est le mal incarné et qu'il faudrait tout les incinérer.
Béryl se remit à pleurant, mêlant la peur d'être punie à la frustration d'avoir échoué et à la colère d'être incompris et réprimé.e.

- NON VOUS COMPRENEZ PAS !

Les mots jaillir suivit d'un torrent de larme qui lu firent hoqueter. Son nez se mit à couler et ses mains n'arrivaient plus à essuyer l’excès d'eau. Et pas de bol, ul portait un t-shirt bleu ciel, trop court pour se moucher dans les manches. Et bien sûr.. Pas de mouchoir. Donc, en plus de se ridiculiser à pleurer comme une chochotte, ul ne pouvait pas se moucher. Dépité;e, ul afficha une mine blasée et renifla bruyamment en écoutant l'adulte qui se trouvait devant lu. Une autre solution pour atteindre ses objectifs ? De quoi il se mêlait déjà ?! Et qu'est-ce qu'il en savait. La voix normale, ul avait déjà essayé et c'est comme ça qu'ul s'était retrouvé.e en pensionnat.
Néanmoins, le costaud ne montrait aucune colère ou agressivité. Il tenait ses mains levées, face à lu en signe d'apaisement. Béryl commençait à croire que le punition n'était qu'un cauchemar. Mais ul préférait quand même rester sur ses gardes. Peut-être qu'il se montrait prévoyant pour laisser son dragon l'attaquer par derrière. Le reptile restait à bonne distance, enroulé sur lui-même et regardant la scène. Son visage lu semblait trop inexpressif pour deviner ce qu'il pouvait bien penser. S'il était attaché à son dresseur, le larcin de Béryl ne serait pas pardonnable.

- De quoi vous voulez que je vous parle ? De mes malheurs ? Vous voulez écouter les malheurs de Sophie ?

Faudrait pas qu'il croit qu'ul s’appelait Sophie mais, s'il avait un peu de connaissance, il comprendrait que Béryl faisait référence à une œuvre littéraire écrit par la comtesse de Segur. Tout comme Sophie, Béryl se sentait accablé.e de tous les malheurs, avec des dictateurs en guise d'éducateurs.

- On m'oblige à travailler ici ! À faire la plonge et nettoyer les chiottes ! Alors que j'ai rien fait de mal ! On m'accuse de tous les tords alors que j'ai rien fait de mal ! C'est sa faute à lui s'il a pas pu s'enfuir ! Moi... Je voulais juste aider...

Les larmes recommencèrent à couler alors qu'ul ressassait cette tragédie qui avait laissé son ami Dorian handicapé à vie. Tout ça, c'était sa faute à lui. Parce qu'il était trop gros, trop lent et asthmatique. À un moment, quand le Rhinoféroce fut sur eux, Béryl avait dû faire un choix et on ne pouvait pas lui reprocher d'avoir préféré sauver sa peau.
Cette fois, c'était terminé. Plus de fuite. Béryl se sentait vidé.e à force de revoir cette dernière scène où ul tournait le dos à Dorian pour s'enfuir, le laissant seul face à cet énorme monstre de pierre. l'adolescent.e regarda de ses yeux verts émeraude emplis de larme, l'adulte qui lu faisait face. Est-ce que lui aussi il allait secouer la tête de dédain et dire que Béryl était responsable de l'accident ?

889 mots


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Leonis Amicitia

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Jeu 11 Avr - 18:55

ft. Leonis AMICITIA & Béryl Glimmer

« Une rencontre inédite »


Les larmes dul individu chapardeur.se me transperçaient comme des flèches empoisonnées, et je sentais mon cœur se serrer à chaque goutte qui tombait sur ses joues. J'avais parcouru la forêt à toute vitesse, motivé par le besoin impérieux de mettre un terme à cette course effrénée. Mais maintenant, devant la détresse palpable dlu vert.e, je me sentais presque impuissant, comme si mes efforts étaient voués à l'échec. La souffrance dans ses yeux était tangible, une présence oppressante qui pesait sur mes épaules. C'était comme si chaque larme versée était un écho de sa douleur intérieure, résonnant dans l'air autour de nous. Je me retrouvais submergé par un tourbillon d'émotions contradictoires, incapable de trouver les mots pour apaiser son chagrin.

« Je dois l'arrêter »

Mon esprit était assailli par une multitude de questions sans réponse. Comment pouvais-je aider mona fuyard.e à surmonter ses tourments ? Comment pouvais-je lui offrir un peu de réconfort dans ce moment de détresse ? J'étais habitué à affronter les défis avec détermination, mais cette fois-ci, je me sentais désemparé devant la détresse de cette jeune personne. Pourtant, malgré ma propre confusion et ma peur de l'échec, une lueur d'espoir brillait toujours au fond de mon cœur. Je refusais de me laisser submerger par le désespoir, convaincu qu'il y avait toujours une solution, aussi difficile soit-elle à trouver. Je savais que le chemin vers la guérison serait semé d'embûches, mais j'étais prêt à affronter ces obstacles, armé de ma détermination et de mon amour sincère pour l'Humain, dans son entièreté et dans sa différence paradoxale.

Ainsi, avec chaque battement de mon cœur, je m'engageais à rester pour faire front à la métaphore vivante de la détresse humaine, à lui offrir mon soutien inconditionnel dans les moments les plus sombres. Je ne savais pas ce que l'avenir nous réservait, mais j'étais déterminé à trouver une issue à cette impasse, une lueur d'espoir au bout du tunnel.



Me rapprochant prudemment, je lève les mains en signe de paix, veillant à ne pas brusquer les choses. Comme une offrande de tranquillité. Je prenais conscience de l'importance de chaque geste, conscient qu'un faux mouvement pourrait envenimer la situation. Mon but était de calmer les esprits, pas d'ajouter à la tension qui planait déjà dans l'air.Je sais que je dois être prudent, ne pas aggraver une situation déjà tendue.

- Je comprends ta frustration, je la connais ... commençai-je doucement, tout en m'appuyant sur mon passé douloureux de sportif professionnel manqué. ... mais tu sais, parfois, la voie que nous choisissons pour atteindre nos objectifs peut avoir des conséquences imprévues.

Je fis une pause, pesant chacun de mes mots avec précaution, désireux que chaque syllabe pénètre le cœur de l'individu à la chevelure d'émeraude.

- Peut-être qu'il te faudrait quelqu'un de présent à qui tu peux te confier ? dis-je, essayant de sonder un peu plus loin. Quelqu'un qui a peut-être traversé des situations similaires ou qui comprendrait ce que tu ressens en ce moment. poursuivais-je tout en pointant Draco, mon ami au passé meurtri qui ne manqua pas de pousser un léger feulement presque félin, tout en hochant la tête comme pour attester de mes dires. Est-ce que tu pourrais me parler un peu de cette personne à laquelle tu penses, celle qui est restée, celle qui ne s'est pas enfui et qui semble être une partie importante de cette histoire ?

Mes yeux rencontrèrent les siens, cherchant à communiquer mon empathie, ma compréhension. Je voulais qu'ul sente le réconfort dans mon regard, une lueur d'espoir dans ce tourbillon d'émotions sombres qui l'envahissait. Chaque regard était chargé de compassion, une tentative silencieuse de lui faire comprendre qu'ul n'était pas seul, qu'il y avait quelqu'un là pour lu, prêt à l'aider à surmonter cette épreuve. Dans cette brève étreinte visuelle, je voulais lui transmettre toute la force que j'avais en moi, mais surtout, celle que j'avais acquise par Draco, mon pokémon qui lui aussi, aurait pu blâmer son ancien dresseur de l'avoir laissé courir à sa perte et à sa souffrance, qui aurait pu très bien mal tourner, mais qui a pu rencontrer cette présence salvatrice qui changea tout. C'était une force qui lui était offerte pour l'aider à trouver son propre chemin vers la lumière. Je voulais qu'ul comprenne qu'il y avait une issue, même si elle semblait cachée par l'obscurité pour l'instant. Mon regard était une promesse silencieuse de soutien, de solidarité, et d'espoir.



Après ce moment d'échange silencieux empreint de compassion, je sentis une légère détente dans l'atmosphère tendue qui nous entourait. Ul semblait absorber mes paroles et mon regard comme une bouée de sauvetage dans cet océan d'incertitude. Sans un mot, je lui adressai un léger sourire encourageant, lui indiquant que j'étais là pour l'aider à avancer, à surmonter chaque épreuve qui se dresserait sur son chemin. Puis, je repris la parole d'une voix douce mais déterminée.

- Tu as en toi la force de surmonter cette épreuve, Béryl. Il y a toujours une lumière au bout du tunnel, même lorsque les ténèbres semblent les plus épaisses. Tu n'es pas seul dans cette lutte. Nous sommes là pour t'aider, moi et Draco. Ensemble, on peut trouver une réponse.


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