» Peinture et floraison

Caihong Yáo

Caihong Yáo
Coordinateur Alola

C-GEAR
Inscrit le : 05/12/2023
Messages : 238

Région : Alola
Dim 17 Mar - 11:45
Cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que le printemps commence à pointer le bout de son nez sur l'île d'Ula-Ula. Cette saison est toujours plus tardive ici que sur Akala. Caihong est contente de ne plus avoir à emmener des pulls lorsqu'elle rend visite à ses parents ; ils prennent de la place dans ses affaires. Ce samedi est un de ceux où elle passe le week-end dans sa ville natale. Y revenir a toujours un goût doux-amer. Si elle aime ses paysages et trouve rassurant d'être dans un lieu où elle a tous ses repères d'enfance, l'obligation de maintenir son mensonge et la pression familiale viennent toujours entacher son plaisir. Elle ne le reproche cependant à personne d'autre qu'à elle-même : si elle voulait que tout soit positif, elle aurait dû réussir. Comme son frère, à qui tout sourit dans la vie et qu'elle ne trouve jamais troublé que par quelques mineures inconvéniences.

- Caihong !, l'interpelle sa petite sœur alors qu'elle termine de nettoyer la vaisselle du midi. Je vais en ville, maman a dit que tu devais m'accompagner.

La femme considère sa cadette, qui a désormais quatorze ans, pendant une seconde. A Ho'ohale, là où elle vit désormais, il ne serait en rien choquant de voir une adolescente de son âge sortir seule sans la présence d'un adulte. Elle est même presque sûre qu'en-dehors de leur communauté, à Malié, cela ne le serait pas non plus. Caihong n'a pas envie de l'accompagner, plus Chao-Xing grandit, plus passer du temps avec elle est un calvaire pour sa grande-soeur.

- Laisse-moi dix minutes pour finir ici et me préparer, on pourra partir ensuite.
- Dépèche-toi, je suis déjà prête moi !

L'adolescente ne quitte la cuisine que lorsque Caihong lui assure qu'elle va se dépêcher. Cette dernière, désormais seule, se permet une grimace et un soupir. Elle anticipe la longueur de l'après-midi et en vient à espérer la fin du beau temps pour rentrer plus tôt.




Chao-Xing parade plus qu'elle se déplace sur le dos de son haydaim. C'est un pokémon inhabituel, sur l'île d'Ula-Ula, qui a le don d'attirer les regards. Ses bois sont en train de fleurir, s'ornant de délicates fleurs roses de plus en plus nombreuses à mesure que le temps passe. La cadette de la famille Yáo est très fière de l'allure de son pokémon et, bien qu'elle ne s'applique pas à grand chose d'utile au quotidien, elle porte beaucoup d'attention au taillage et à l'entretien des bois du haydaim. Caihong a repéré des livres sur le sujet dans sa chambre, ainsi que des outils qui lui semblent liés à ces soins dans la remise. Elle aurait pu espérer que ce soit une progression dans le caractère de sa sœur, mais à la voir profiter ainsi de la popularité de son pokémon, se comportant comme si l'intérêt des passants était en fait dirigé sur elle, elle se ravise vite.
Le but de cette sortie an ville est bien sûr le shopping. Leurs parents donnent à leur dernier enfant plus d'argent de poches que n'en ont jamais eu Caihong et Zhong réunis ; et encore il n'y avaient pas droit à son âge. Ce ne fut qu'au lycée que les aînés eurent droit à quelques sous de récréation qu'ils se gardaient de toute façon de dépenser de peur du jugement de leurs géniteurs. Être économe était une qualité qui montrait qu'ils se préparaient à un avenir digne. Ces obligations n'ont jamais atteints Chao-Xing. Elles ne lui ont même jamais été imposées, directement ou indirectement. Alors qu'elle porte les achats et suit sa sœur partout pour surveiller son Haydaim lorsqsu'il n'a pas le droit d'entrer dans les boutiques, Caihong sent son ressentiment et sa jalousie envers sa petite sœur grandir. Elle s'en veut et chercher à détourner sa propre attention. Ce n'est pas la faute de Chao-Xing si leurs parents ont décidé de les éduquer si différemment.

Les deux sœurs arrivent sur une place plutôt animée. Il y a plus de foule que dans les rues. Du haut de son haydaim, la cadette ne rencontre aucune difficulté à naviguer, les gens s'écartant même sur son passage. Pour Caihong et ses bras déjà chargés de quelques sacs, c'est plus compliqué. Elle tente de rester à proximité du cervidé, mais ce dernier, ayant été influencé par le caractère de sa maîtresse, ne fait pas attention à elle. Il la bouscule plusieurs fois. Elle est bien décidé à s'en éloigner, malgré son obligation de surveiller sa petite sœur, quand elle se rend compte qu'un homme cherche à les interpeller, elle et sa sœur. Il a les cheveux roux et des traces de peinture sur ses vêtements. Pour cette dernière caractéristique, Caihong trouve qu'il ressemble à un original peu rassurant. Elle voudrait tourner les talons et l'ignorer, mais puisqu'il semble regarder sa cadette, elle trouve en elle le sens de responsabilité qui la pousse à l'aborder.

- Bonjour, puis-je vous aider ?

Elle tâche de ne se montrer ni neutre, ni particulièrement avenante afin de rester polie tout en exprimant ses réserves. Elle espère que cet homme soit plus intelligent que la moyenne afin qu'il comprenne ce qu'elle tente d'exprimer. En réponse, l'homme lui fait signe d'attendre tandis qu'il ouvre un calepin et se met à noter quelques mots à l'intérieur. Chao-Xing a remarqué que sa sœur s'était arrêtée et a demandé à son pokémon de se tourner pour s'en rapprocher et bien la voir de haut depuis son perchoir.

- Cahong, tu fais quoi ? Il veut quoi ce type ?
- Je ne sais pas, je lui ai demandé..., elle aurait préféré que sa petite sœur ne s'en mêle pas.

L'homme aux traces de peinture tourne son calepin vers elle. Il a écrit gros à l'intérieur pour qu'elles puissent bien lire. Il s'y présente, Félix, un artiste, et y demande l'autorisation de réaliser un portrait du haydaim. Si Chao-Xing accueille l'idée avec beaucoup d'enthousiasme, Caihong est plus réservée. Elle a beau sourire, par politesse, elle ne peut s'empêcher de craindre les conséquences d'une telle démarche. Tout d'abord car les prochaines heures, puisque la peinture prend du temps, risquent d'être très longues. Ensuite car un tel portrait fait de son pokémon risque d'intensifier encore l'ego de sa sœur. Entre temps, dans l'attente de leur réponse, l'artiste dénommé Félix a eu le temps d'écrire un nouveau message dans lequel il fait l'éloge, avec des mots simples, de la floraison des bois du haydaim.

- Excusez-moi de demander mais... c'est payant ?

Caihong a quelque peu honte d'avoir interrompu le moment d'enthousiasme que partageaient sa sœur et l'artiste, mais il lui paraît légitime de se renseigner sur ce sujet. Chao-Xing traite son aînée de rabat-joie tandis que l'homme écrit à nouveau sur son carnet. Il leur apprend ainsi qu'il est en itinérance dans la région, à la recherche de nouveaux pokémons à croquer afin d'élargir ses expériences. Bien sûr, il a aussi besoin d'argent pour vivre, mais ne fixe pas de prix à ses œuvres lorsqu'il aborde des personnes dans la rue. Le paiement sera donc au bon vouloir de ces dames.

- Aucune raison de ne pas accepter alors !, s'exclame la cadette.
- Tu n'as pas d'autres achats à faire ?
- On verra, tu compléteras sinon, Caihong se renfrogne malgré elle. Bah quoi ? T'as un super job, non ? Tu peux bien offrir un portrait à ta petite sœur quand même...

L'artiste, occupé à déjà trouver un endroit pour installer son chevalet, n'a pas écouté cette partie de la conversation. L'aînée n'y répond rien. De toute façon, sa cadette ne lui accorde déjà plus aucune attention tandis qu'elle suit le peintre, toujours perchée sur le dos de son haydaim.
Bientôt, ils sont tous les trois installés pour la séance de pose. Félix leur annonce qu'il utilisera une technique rapide, afin de ne pas les retenir trop longtemps. La réalisation ne devrait dure qu'une heure, ou à peine un peu plus. Caihong ne peut s'empêcher de trouver ça long, puisque son seul rôle dans tout ça sera de rester assise à côté de l'artiste à ne rien faire. Au moins, elle s'est trouvée une position de laquelle elle peut observer la peinture se construire, mais l'idée d'admirer sa sœur se pavaner pendant tout ce temps ne l'enthousiasme guère. Elle craint que le ressentiment revienne et qu'il se serve de cette expérience pour se nourrir. Elle a songé les laisser seuls, mais alors elle faillirai à son rôle de gardienne. Elle espère trouver du réconfort dans le fait que, pendant ce temps, au moins elle n'a pas à suivre Chao-Xing partout et porter ses affaires. Elle lève d'ailleurs les yeux vers sa cadette pour la voir dans une pose qui se veut naturelle, mais respire la fierté, assise sur son haydaim. Elle rayonne de joie à l'idée d'être le sujet d'une œuvre d'art. Caihong pourrait la trouver très mignonne, s'il n'y avait pas eu tout un débat entre sa sœur et l'artiste à propos de sa présence sur l'image. Ce qui intéressait Félix était le pokémon, et seulement lui. Malheureusement, comme beaucoup trop de personnes, il n'a pas su s'imposer face aux habiles caprices de Chao-Xing. Les gens doux et gentils, comme ce qu'a l'air d'être cette homme, se font toujours avoir.

Le croquis initial pose quelques difficultés à Félix qui a l'air de peiner à trouver l'équilibre de son image. Il cherche à faire de l'haydaim le sujet central tout en éclipsant pas trop sa cavalière. Caihong écarquille les yeux lorsqu'elle voit apparaître une esquisse où le visage de sa sœur est carrément coupé, avant d'être soulagé de voir l'artiste revenir en arrière. Finalement, il opte pour une pose assez classique, similaire à ce que l'on peut voir sur des portraits de nobles montant à dos de galopa. La femme remarque qu'il accorde tout de même une place très importante aux bois du haydaim et elle se demande s'il arrivera à rendre en peinture toute la splendeur de leur floraison.
Comme elle observe avec attention la réalisation de l'oeuvre, l'artiste le remarque. Aidé du calepin qu'il fait tenir sur son chevalet, il écrit grossièrement dessus, à l'aide de son pinceau, pour demander à Caihong si la peinture l'intéresse. D'abord, elle rougit un peu, puisqu'elle n'avait pas l'intention de le perturber dans sa réalisation en l'observant, avant de juger qu'il ne serait pas poli de ne l'ignorer, même si c'est pour le laisser tranquille.

- Pas en tant que discipline, non, mais j'apprécie regarder des peintures. C'est la première fois que j'en vois une être réalisée, Félix sourit et demande si elle trouve ça intéressant. Plutôt oui. J'ai hâte de voir les fleurs.

L'artiste précise que ce sera la touche finale avant de se consacrer à nouveau tout à son travail. Les formes générales des corps se dessinent, s'affinent, gagnent en couleur et en détail à mesure qu'il peint. Caihong peine à comprendre le logique de pensée qui le pousse à s'attarder à tel instant sur un élément, celui d'après sur un autre qui n'a rien à voir, avant de revenir plus proche du précédent. C'est comme si, bien qu'il ne se concentre que sur un détail à la fois, il parvenait à ne jamais perdre de vue l'ensemble de son œuvre. Elle imagine que c'est le fruit d'un entraînement du regard, de la manière de penser sa peinture, et le résultat de beaucoup de pratique. Bien qu'il ne s'agisse que d'une rencontre impromptue, elle se trouve curieuse du reste de ses œuvres.

- Affichez-vous vos œuvres sur le net ?, la question est sortie toute seule. Elle s'empresse de s'excuser car elle ne voulait pas le perturber, mais il est déjà en train d'écrire le nom de sa page instagram. Merci.

Elle prend son smartphone pour aller voir tandis que l'artiste poursuit son travail. Elle y trouve de nombreuses peintures de pokémons, mais également quelques photos de Félix en compagnie d'un pokémon dont le bout de la queue se termine comme un pinceau. Si sa mémoire est bonne, il doit s'agir d'un queulorior, espèce que l'on ne voit pas à Alola, mais qui reste connu grâce au monde culturel. Il est habituel de voir les artistes en posséder, un peu comme une marque de leur profession. Elle remarque cependant que les couleurs des œuvres ne rendent pas aussi bien à travers un écran que sur la toile qu'elle peut réellement voir. Il y manque les traces de pinceaux et de couteaux qui donne de la matière à la réalisation. Sur certaines photographies c'est un peu visible, car la luminosité ambiante fait que, mais elle n'y retrouve pas le même charme.
Il lui faut un certain temps pour remarquer que l'artiste lui jette régulièrement des regards en coin. Caihong se met donc à le regarder à son tour, curieuse de ce qu'il peut bien lui vouloir. Elle voit alors qu'il a ajouté des points d'interrogations autour de son pseudo instagram et elle réalise qu'il lui demande son avis. Elle se sent stupide.

- Je ne connais pas la plupart des pokémons peints, mais ils ont tous l'air plein de vie, elle se demande si elle aura un jour l'occasion d'aller à Paldea pour comparer. Mais, de ce que j'en vois jusqu'ici, je trouve que vos peintures rendent mieux en vrai qu'en photo.

Félix semble satisfait de cette réponse. Il retourne à son œuvre et, cette fois, lui et Caihong ne se parlent plus avant la fin.
Comme il l'avait annoncé, la touche finale est les fleurs sur les bois du haydaim. Elle est impressionnée de la manière dont, d'un simple coup de pinceaux, il arrive à rendre toute la beauté et la complexité des pétales et des bourgeons. A l'aide d'une couleur plus claire, il leur donne du volume et de l'éclat. Puis, l'artiste s'écarte de quelques pas de son œuvre. Dans son regard, c'est comme s'il l'observait entière pour la première fois. Un sourire solaire se dessine sur son visage. Il est satisfait et Caihong trouve qu'il en a tous les droits : le résultat est superbe, surtout pour une réalisation en si peu de temps. Même sa sœur rend très bien alors qu'il n'est pas spécialisé dans le dessin d'humains.

Comprenant que c'est terminé, Chao-Xing bondit presque de son haydaim pour aller voir le rendu. Elle se fige devant la peinture quelques instants, ce qui donne nue sueur froide à sa grande sœur, avant d'avoir un cri d'enthousiasme et de carrément trépigner sur place. Elle tend les mains pour s'emparer de l'oeuvre, mais Félix l'en empêche. Il s'empresse d'écrire qu'il faut laisser un peu sécher, tout de même. Chao-Xing se renfrogne un peu avant de demander si elle peut au moins tourner le chevalet pour le montrer à son haydaim. L'artiste accepte tandis que Caihong se demande si c'est à son pokémon ou à la foule qu'elle veut montrer l'image.
Les deux adultes restent en arrière à attendre. Caihong songe qu'il faudrait discuter la question du prix car après avoir vu son travail, elle ne peut décemment pas le laisser repartir sans compensation. Elle se demande comment aborder le sujet quand Félix lui écrit un mot qui la laisse perplexe. Dedans, il lui dit qu'il imagine parfois des humains en tant que pokémons et qu'il trouve qu'elle ressemble à un arboliva. Elle n'a aucune idée de ce qu'est ce pokémon et demande un instant pour le rechercher sur internet. Elle découvre donc une créature de type plante, élancée, dont le corps ressemble à un tronc et munie de deux longs bras feuillus où pendent ce qui ressemble à des olives. C'est une créature qu'elle trouve plutôt gracieuse, surtout quand ses bras sont rabattus le long de son corps, mais peine à voir la ressemblent avec elle-même. Embarrassée, elle met ça sur le compte du caractère artistique de Félix : ce sont des originaux après tout.

- Merci... C'est un pokémon de chez vous ?, il le lui confirme. Il est très joli, cette remarque semble faire plaisir à l'artiste. Elle se demande s'il en possède un, mais décide de changer de sujet. Il y a quelque chose, dans cette comparaison et cette mine joyeuse qui la met un peu mal à l'aise. J'aimerais que ma sœur vous paye pour le tableau, mais ai du mal à en estimer le prix. Je sais que vous n'en fixez pas, mais..., elle peine à formuler la suite de sa phrase. Heureusement, l'artiste la comprend et, après s'être gratté la tête, lui annonce un prix qu'elle trouve plutôt bas. Ce n'est même pas celui d'un des vêtements que sa sœur a acheté plus tôt ! Vous êtes sûr ?

Il confirme et précise que c'est le montant de sa nuit d'hôtel à Malié. Caihong s'inquiète et il lui expose essayer de vivre au jour le jour son périple artistique. Il lui assure que, pour avoir eu l'occasion de peindre un si bel haydaim et d'avoir une conversation sympathique, il n'a pas besoin de plus. La femme se demande bien de quelle conversation il parle, puisqu'elle n'a pas l'impression qu'ils aient tant échangés, mais se résigne face à sa détermination. Il serait sûrement impoli d'insister. Elle appelle donc sa sœur et lui annonce la somme d'argent qu'il faudra donner à Félix pour repartir avec la toile.

- Ok ! Je te laisse payer et la ramener à la maison. Moi je veux juste faire un petit tour à la boutique de bougies avant de rentrer, mais on peut pas se trimballer la peinture là-bas. Maman doit être sortie à cette heure, elle remarquera pas que tu rentres sans moi !
- Euh... Mais je pensais que tu pai-
- A tout à l'heure !

Sans l'écouter, Chao-Xing remonte sur le dos de son haydaim et commence à s'éloigner sans regarder derrière elle. Caihong se retrouve seule avec l'artiste, la toile, et les sacs contenant les précédents achats de sa sœur. Surtout, elle se retrouve seule face au prix qui, certes, n'est pas sensé représenter grand chose vu le salaire qu'elle annonce à ses proches, mais qui en réalité portera un véritable coup à son budget mensuel. Le ressentiment bouillit dans le ventre de Caihong, mais elle le contient, paye respectueusement Félix avant de s'arranger, difficilement, pour transporter tous les objets. L'artiste lui propose de l'aide, qu'elle se voit obligée d'accepter car la toile est trop grande pour qu'elle puisse s'en sortir sans risquer de la faire tomber et, par conséquent, de l'abîmer.
Caihong s'imagine qu'ils feront le chemin en silence, puisque tant qu'il porte la peinture, Félix ne peut pas s'exprimer par l'écriture. Cependant, il lui fait comprendre ses interrogations et autres points d'intérêt à les pointant du doigt et elle se voit obligée de lui répondre. Il est intéressé par l'architecture et l'histoire de Malié ainsi que par quelques pokémons qu'ils croisent. Elle est capable de donner des informations sur tout ce qu'il lui montre, car elle est très attachée à sa ville d'origine et a pris plaisir à l'apprendre par le passé. Elle reste tout de même soulagée lorsqu'ils arrivent à destination.

- Merci beaucoup pour votre aide et pour le tableau, Félix. Je vous souhaite une bonne suite de séjour à Alola !

Ce qu'elle ne lui dit pas, c'est qu'ils ne sont pas devant chez elle, mais quelques rues plus loin. Elle ne souhaitait pas qu'un inconnu sache où habite sa famille. Pour la même raison, elle l'observe partir en le saluant de la main jusqu'à ce qu'il disparaisse au coin de la rue. Puis, elle attend encore quelques minutes, pour être certaine qu'il se soit bien éloigné, avant de rentrer chez ses parents.



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